|
||||
|
||||
NOUVELLESMondiales[Top]
Une étude sur le changement climatique dit que la biotechnologie contribue à la gestion des engrais azotés
Une nouvelle étude sur le changement climatique a trouvé que les émissions annuelles de carbone provenant de l’agriculture mondiale peuvent être réduites de plus de la moitié d’ici 2030 si des stratégies comme la diminution mondiale de la consommation de bœuf, la réduction des déchets alimentaires ainsi qu’une meilleure gestion des nutriments et de la production dans les exploitations sont suivies. L’étude, « Mitigating Climate Change in Agriculture », a été publiée par deux sociétés de conseil aux USA, Climate Focus et California Environmental Associates. Les stratégies proposées dans l’étude comprennent une intensification durable ainsi que l’amélioration de la gestion des engrais azotés et de la production. Un nombre de technologies et d’outils pour améliorer l’efficacité de l’utilisation de l’azote sont mentionnés, dont la sélection végétale et la modification génétique. Selon l’étude, la modification génétique augmentera l’absorption de l’azote par les cultures et donc la diminution de la quantité d’engrais nécessaire pour produire les mêmes rendements dans les cultures. Les stratégies indiquées dans l’étude devraient aider à atténuer le changement climatique tout en maintenant la sécurité alimentaire et à construire la résistance. Pour plus de détails concernant l’étude, lisez le résumé de l’étude : www.climateandlandusealliance.org/en/introduction/. Le rapport complet peut être téléchargé sur : www.climateandlandusealliance.org/uploads/PDFs/Abridged-Full-Report-Strategies-For-Migrating-Climate-Change-In-Agriculture.pdf. [Top]
La Asian Biotechnology and Development Review a publié un article "Ten Lessons from Biotechnology Experiences in Crops, Livestock, and Fish for Smallholders in Developing Countries". Ecrit par James D. Dargie, John Ruane et Andrea Sonnino, l’article est un projet de l’Organisation des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). La FAO a commandé une série unique de 19 études de cas pour lesquels la biotechnologie agricole a été utilisée pour répondre aux besoins des petits propriétaires dans les pays en voie de développement. La plupart concerne une seule plante cultivée, espèce de bétail ou de poisson ou une seule biotechnologie. A partir des études de cas, dix enseignements généraux et interdépendants ont été dessinés. Ils pourraient être utilisés pour informer et aider les politiciens lorsqu’ils décident les interventions potentielles impliquant les biotechnologies pour les petites exploitations. Certains des enseignements sont :
L’étude a aussi trouvé que la planification, la surveillance et l’évaluation des applications de la biotechnologie étaient faibles et devaient être renforcées. L’article peut être téléchargé sur : www.fao.org/docrep/019/as351e/as351e.pdf. [Top]
L’arachide (Arachis hypogaea L.) est une des cultures économiquement importante pour les huiles et l’alimentation. Elle est généralement cultivée dans un large éventail d’environnements dont les conditions de cultures pluviales. A cause de cela, la sécheresse est un des principaux facteurs limitant leur culture dans les zones semi-arides. Le développement de variétés d’arachides tolérantes à la salinité et à la sécheresse pour exploiter les régions du monde sujettes à la sécheresse ou touchées par la salinité est devenu urgent ces dernières années. Actuellement, le mannitol est peut-être le produit qui en ferait une réalité. L’accumulation de mannitol dans la plupart des plantes travaille pour la diminution des stress induits par la salinité ou l’osmose. Cependant, il n’est pas naturellement synthétisé chez l’arachide. Le gène mtlD (d’Escherichia coli) code pour une enzyme qui transforme le fructose 6P en mannitol 1P. Les arachides transformées avec le gène mtlD ont été testées pour leur tolérance à la salinité et à la sécheresse. La surexpression du gène mtlD dans les arachides GM améliore leur tolérance à la salinité et à la sécheresse. Cela a été révélé par une meilleure croissance et par des paramètres physiologiques tels que le contenu en mannitol, le contenu total en chlorophylle et le contenu relatif en eau des arachides transgéniques. La meilleure performance des plantes GM a été attribuée au rôle de protection contre le stress du mannitol. Cependant, il est possible que l’expression du gène mtlD entraîne l’activation d’autres réactions de protection dans l’arachide transgénique. Plus d’informations : www.cropj.com/thankappan_8_3_2014_413_421.pdf. Afrique[Top]
Le Ministre Nigérien des Sciences et Technologies, Mme Omobola Johnson, a exhorté les acteurs de la biotechnologie du pays à ne pas relâcher le lobbying en faveur de l’établissement d’une loi de biosécurité. Elle a noté que cela permettra aux nigériens de récolter les bénéfices de la biotechnologie moderne comme le reste du monde. Mme Omobola a ajouté que le rôle de la biotechnologie agricole dans la lutte contre l’insécurité alimentaire ainsi que l’amélioration de l’emploi des jeunes et du développement socio-économique ne peut pas être surestimé. La ministre a fait ses remarques lors de son discours aux participants du 4ème Forum Libre Annuel de Biotechnologie Agricole en Afrique (OFAB) qui s’est déroulé à Abuja (Nigeria) du 22 au 26 avril 2014. La loi nigérienne de Biosécurité est actuellement discutée au Parlement après que le Président l’y ait renvoyé suite à la dissolution de la 6ème Assemblée qui l’avait adoptée. Selon les règles du Parlement nigérien, le Président ne peut donner son consentement à une loi si la durée de l’Assemblée qui l’a adoptée a expirée. Pour plus d’informations, contactez Mme Rose Gidado, Coordinatrice de l’OFAB au Nigeria (roxydado@yahoo.com). [Top]
Les acteurs kenyans demandent au groupe de travail du gouvernement de lever l’interdiction d’importation des aliments GM
Les acteurs du domaine de la biotechnologie au Kenya ont adressé formellement une pétition au groupe de travail du gouvernement la semaine dernière leur demandant d’étudier la sécurité des aliments GM afin de lever urgemment l’interdiction d’importation de ces aliments. Les acteurs ont présenté leurs points de vue durant une audience publique à Nairobi le 25 avril 2014. Le groupe de travail devrait maintenant utiliser les points de vue qui lui ont été soumis lors de l’audience publique pour préparer un rapport contenant des recommandations sur la manière dont le gouvernement du Kenya devrait procéder en ce qui concerne les produits GM. Les acteurs ont maintenu que l’interdiction, imposée par le ministère de la santé publique en novembre 2012, était basée sur une désinformation concernant la sécurité des aliments GM et qu’elle envoie des signaux contradictoires au public quant à la vraie position du gouvernement sur la biotechnologie. "Le gouvernement kenyan a investi l’argent de millions de contribuables pour la recherche sur les plantes GM améliorées comme coton GM développé par l’Institut Kenyan de Recherches Agricoles (KARI). Cependant, il apparaît indécis lorsqu’on arrive à la mise en œuvre de différentes politiques pro-biotechnologie qui ont été promulguées dans le pays" a noté M. Kennedy Oyugi, un des acteurs dans le domaine des biotechnologies qui a fait des observations lors de l’audience publique. La confusion actuelle sur la position du gouvernement concernant la biotechnologie est illustrée par une récente interview télévisée du Vice-Président qui a confirmé que le gouvernement est désireux de réorganiser le secteur du coton en adoptant le coton GM. Pour plus de détails, contactez Jonathan Odhong (jodhong@isaaa.org). [Top]
Le Bureau du Coton de Zambie, via son secrétaire Dafulin Kaonga, a demandé au gouvernement d’utiliser la modification génétique pour soutenir la production de coton et d’autres cultures dans le pays. Kaonga a dit "J’ai demandé au gouvernement de considérer un investissement pour développer les capacités en biotechnologie moderne. Une fois que les ressources humaines de base ainsi que les infrastructures seront adaptées, le pays sera capable de développer ses propres plantes génétiquement modifiées qui seront mises à la disposition des fermiers à un faible prix". Il a ajouté que la Zambie devrait travailler avec des partenaires y compris les compagnies de biotechnologies et les fermiers pour développer le coton GM. Pour plus d’informations : www.geneticliteracyproject.org/2014/04/29/cotton-board-of-zambia-calls-for-investments-in-biotech-to-aid-sustained-production-of-quality-cotton/#.U2BddoHuKSo. [Top]
L’infection de la patate douce par de nombreux virus se produit fréquemment et entraîne souvent des maladies plus sévères que la somme des effets individuels de chaque virus. Le virus des marbrures de la patate douce (SPFMV), le virus du rabougrissement chlorotique de la patate douce (SPCSV), le virus G de la patate douce (SPVG), virus de la panachure légère de la patate douce (SPMMV) ont causé une maladie synergétique complexe qui a dévasté la culture en Afrique du Sud. De manière à répondre à ce problème, une patate douce GM (Ipomoea batatas Lam.) présentant une résistance large aux virus a été développée via la modification génétique. La transformation de bourgeons apicaux du cultivar Blesbok a été réalisée grâce à la souche LBA4404 d’Agrobacterium tumefaciens. Des segments de gène de la protéine virale de quatre virus ont été utilisés pour induire un « gene silencing » dans les patates douces GM. Six plantes transgéniques ont été développées puis évaluées grâce à des inoculations de greffons d’Ipomoea setosa infectés par les virus SPFMV, SPCSV, SPVG et SPMMV. La présence des virus a été détectée dans les patates douces GM en utilisant la méthode immunoenzymatique sur filtre de nitrocellulose. Toutes les plantes GM montrent des symptômes retardés ou plus faibles de chlorose et de marbrures des feuilles bases comparativement aux plantes contrôles. Ces résultats sont prometteurs et nécessitent des études complémentaires sur la résistance aux infections virales en conditions de champs. Plus d’informations : http://link.springer.com/article/10.1007/s11248-013-9759-7/fulltext.html. [Top]
Le centre AfricaRice (AfricaRice) a lancé un projet pour identifier et exploiter les gènes de haute valeur du riz africain, Oryza glaberrima. Soutenu par la Fondation Bill & Melinda Gates, le projet "Rapid mobilization of alleles for rice cultivar improvement in sub-Saharan Africa" développera de nouvelles variétés de riz qui feront face aux défis toujours plus grands de sécheresse, inondation et de contraintes liés au sol comme la toxicité du fer. La collection d’AfricaRice de plus de 2'000 échantillons de ces espèces indigènes de riz africain sera utilisée dans ce projet. Dans une première étape, les gènes liés à la tolérance au fer ou à la sécheresse et la germination anaérobie seront identifiés. Les gènes seront ensuite incorporés dans des variétés commerciales de riz de grande valeur tout en conservant les caractéristiques utiles qui les rendent populaires auprès des fermiers. Le projet de cinq ans sera mis en œuvre avec l’Institut National des Sciences Agrobiologiques (NIAS) au Japon, l’université Cornell aux USA, l’Institut International de Recherches sur le Riz (IRRI) aux Philippines et l’Institut National de Recherches sur les Céréales (NCRI) au Nigeria. Pour plus de détails concernant ce projet, lisez le communiqué de presse d’AfricaRice : http://africarice.wordpress.com/2014/04/16/project-launched-to-harness-resilient-traits-from-african-rice/. [Top]
Il est nécessaire que le Zimbabwe envisage l’adoption du coton Bt pour augmenter sa production et relancer l’industrie du textile et de l’habillement selon les représentants des fermiers qui ont participé à une visite d’essais en champs de coton Bt au Malawi. Berean Mukwende de l’Union des Fermiers du Zimbabwe a dit que les fermiers zimbabwéens connaissent des pertes massives à cause des infestations de vers. Il pense que l’adoption du coton Bt pourrait être une solution à ce problème et permettrait de relancer le profit des fermiers. Après avoir vu les essais de coton Bt à l’université Lilongwe au Malawi, Garikai Msika de l’Union Nationale des Fermiers du Zimbabwe a encouragé ses collègues fermiers à "faire beaucoup de bruits pour adopter cette technologie". "Le Malawi veut promouvoir la recherche scientifique axée sur la demande" a dit le Dr. Ibrahim Benesi, directeur adjoint des Services de Recherches Agricoles au Malawi. Il a dit que, dans le cadre du gouvernement, ils ne veulent pas bloquer la science. "Nous voulons faciliter la science pour le bien de l’agriculture. Si il y a de bonnes technologies, nous voulons que notre peuple en bénéficie à condition qu’il suive nos réglementations en biosécurité et nos procédures" a-t-il ajouté. Le Zimbabwe n’a pas encore autorisé la culture commerciale de plantes GM. Cependant, le gouvernement a établi l’Autorité Nationale de Biotechnologie en 2003 pour réglementer la recherche, le transport, l’importation, la transformation, la manipulation sans danger et l’utilisation des Organismes Génétiquement Modifiés et leurs produits. Plus d’informations : http://allafrica.com/stories/201403311302.html. [Top]
Les Nations-Unies annoncent les premiers pays qui bénéficieront du fond de sécurité alimentaire dirigé par l’Afrique
Le Fond unique, soutenu par les Nations-Unies et dirigé par l’Afrique, ayant pour objectif d’améliorer la sécurité alimentaire du continent, est devenu une réalité pour les six premiers pays proposés pour bénéficier de cette initiative. La République Centrale Africaine, l’Ethiopie, le Malawi, le Mali, le Niger et le Sud Soudan ont signé des accords à Tunis (Tunisie) avec l’Organisation de l’Alimentation et de l’Agriculture des Nations-Unies (FAO) pour recevoir chacun 2 millions de dollars du Fond au profit de la solidarité africaine. Les accords ont été signés lors de la conférence régionale de de la FAO pour l’Afrique dans la capitale tunisienne qui s’est déroulé du 24 au 28 mars avec la réaffirmation de ses engagements pour la sécurité alimentaire et le développement durable. "Le Fonds au profit de la solidarité africaine montre que les pays africains sont prêts pour intensifier les relations et travailler avec leurs voisins afin de construire une sécurité alimentaire régionale durable et d’avoir le futur qu’ils souhaitent" a dit le Directeur-Général de la FAO, José Graziano da Silva, qui a encouragé les autres gouvernements africains à rejoindre les efforts et à contribuer au Fond. Un rapport final adopté par la Conférence a reconnu l’importance d’améliorer les possibilités d’affaires que l’agriculture offre aux jeunes africains comme un chemin pour une inclusion sociale, la sécurité alimentaire et le développement durable. Pour lire l’article complet : www.africa-agri.com/africa-un-announces-first-countries-set-to-benefit-from-african-led-food-security-fund/. [Top]
Le directeur général de la FAO : les jeunes africains sont la clé pour renforcer l’économie agricole
Le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, lors de la Conférence Régionale pour l’Afrique qui s’est tenu à Tunis (Tunisie) du 24-28 mars 2014 a dit qu’il sera crucial que plus de jeunes africains soient impliqués dans l’agriculture et de renforcer le soutien aux familles de fermiers vulnérables de la région afin d’améliorer la sécurité alimentaire et leur bien-être économique dans les années à venir. Parlant aux ministres de l’agriculture et aux partenaires de financement de l’évènement, Da Silva a dit "Le taux de croissance économique de la région est au-dessus de la moyenne mondiale et la plupart des économies qui ont une croissance des plus rapides du monde sont en Afrique. Le défi est de traduire cette croissance en une inclusion sociale. L’agriculture, le développement rural et les jeunes peuvent rendre cela possible". Un article de la conférence met en avant le fait que l’impressionnante croissance de quelques pays africains durant les dernières décennies ne s’est pas traduite en une généralisation de l’emploi ou des revenus pour les jeunes. La FAO demande un plus grand investissement public et privé dans les services reliés aux affaires agricoles, à l’industrie agricole ou aux débouchés pour attirer et garder les jeunes travailleurs, encourager la création d’emploi et stimuler un nouveau développement du secteur agricole. Lisez l’article de la FAO : www.fao.org/news/story/en/item/218326/icode/. Amériques[Top]
Un chercheur de l’université de Cornell confirme que les fermes cultivant des aubergines Bt n’ont pas de dommages dus aux nuisibles
Le professeur d’Entomologie de l’Université de Cornell, Tony Shelton, a visité la ferme Haidul Islam cultivant l’aubergine Bt dans le district de Gazipur (Bangladesh) le 9 avril 2014. Il a dit que la ferme était accusée d’être attaquée par les insectes et d’avoir des pertes de 25-30 pourcent, les plantes restantes luttant pour leur survie et que leur propriétaire, M. Haidul Islam utilisait plus d’insecticides. Shelton a trouvé que ces allégations n’étaient pas vraies. Haidul Islam est très content de ces cultures et lui a montré avec joie la ferme avec les aubergines Bt sans dommages dus aux nuisibles. Le fermier, qui aurait dû traiter les cultures avec des insecticides pour contrôler l’insecte Leucinodes orbonalis, ne l’a pas fait jusqu’à maintenant car les plantes ont résisté à ses attaques. Le fermier était content de ne pas voir de dégâts ce que Shelton a pu constater lorsqu’ils ont inspecté la culture. Pour plus de détails, lisez l’article de Tony Shelton: [Top]
Les nématodes parasites des plantes sont un des principaux nuisibles de la canne à sucre. Un de ces nématodes destructeurs est Criconemoides sp. Il ne peut être contrôlé qu’avec l’utilisation de produits chimiques très toxiques. Ces produits ont un effet dissuasif principalement dû aux effets secondaires indésirables comme le coût élevé ou les risques pour l’environnement et la santé. A cause de cela, l’utilisation du contrôle biologique contre ces nématodes est envisagée, en particulier les champignons nématophages. Les champignons nématophages sont des ennemis naturels et des agents de contrôle efficaces contre les nématodes parasites des plantes. Cependant, leur population dans le sol a fortement diminué à cause de l’utilisation répétée d’engrais et de pesticides. Une étude récente a isolé un champignon, Purpureocillium lilacinum à partir du nématode de la canne à sucre, Criconemoides sp.. Elle a testé sa pathogénicité sur une population de nématodes à Veracruz (Mexique). Ils ont surveillé le processus d’infection in vitro de Criconemoides sp. Ainsi que les effets des champignons sur les nématodes en serre en utilisant des sols naturellement infestés et des plantes. Les blastospores et le mycélium du champignon ont été observés dans le corps du nématode uniquement pendant 48 heures d’infection. La population de ces nématodes était significativement plus faible dans le traitement de contrôle biologique que dans le traitement contrôle dix jours seulement après l’application du champignon. Le champignon utilisé dans l’expérience réduit efficacement la population de nématodes. Cependant, des essais en champs avec ce champignon devraient être menés de manière à déterminer son efficacité potentielle en conditions de culture en champs. Plus d’informations : www.cropj.com/carrion_3_8_2014_389_396.pdf. [Top]
Des chercheurs de l’Université Technologique du Michigan ont identifié une série de gènes qui pourraient être la clé pour le développement de la nouvelle génération du « super riz ». Le biologiste Ramakrishna Wusirika et son doctorant Rafi Shaik ont découvert plus de 1’000 gènes chez le riz qui semblent jouer un rôle clé dans la gestion de la réponse aux stress biotiques et abiotiques. Wusirika et Shaik ont découvert que 1'377 des 3'800 gènes environ impliqués dans la réponse du riz face au stress jouent un rôle clé dans les deux types de stress. Les scientifiques ont vérifié la réponse des gènes pour cinq stress abiotiques (sécheresse, contamination par les métaux lourds, sel, froid et carence en nutriments) et cinq stress biotiques (bactérie, champignon, prédation par des insectes, compétition avec les adventices et nématodes). Au total 196 gènes ont montré un large éventail d’expressions à ces stress. Wusirika a dit "Les gènes en haut du classement sont des candidats potentiels pour développer une variété de riz tolérant à un grand éventail de stress". Elle a ajouté qu’ils souhaitaient tester leurs découvertes pour voir si 5 ou 10 des gènes fonctionnent comme prévu. Pour plus d’informations, lisez le communiqué de presse : http://www.mtu.edu/news/stories/2014/march/story104885.html. Asie et Pacifique[Top]
La patate douce (Ipomoea batatas) est une culture alimentaire et industrielle importante dans le monde entier. Elle est une source alternative de matériaux bruts pour la production de biofioul. La Chine est le plus grand producteur de patates douces dans le monde. Ainsi, plusieurs recherches ont été menées pour améliorer la patate douce via la biotechnologie. La Chine a utilisé un système efficace de culture d’embryons en suspension pour les génotypes de patates douces depuis les années 1980 pour lesquelles la régénération de plantes via l’organogenèse ou l’embryogenèse somatique est possible avec différents tissus. L’hybridation somatique a aussi été utilisée pour passer outre l’incompatibilité entre la patate douce et les espèces apparentées. Le premier hybride somatique interspécifique a été produit entre la patate douce et Ipomoea triloba en fusionnant les protoplastes de pétiole des deux espèces avec la méthode du polyéthyène glycol (PEG). Elle a créée des hybrides somatiques interspécifiques utiles. La mutation cellulaire induite par irradiation aux rayons gamma et la sélection in vitro ont aussi été utilisées pour produire de nouveaux mutants. La transformation par Agrobacterium a été standardisée pour des cultivars importants et a été utilisée pour produire des plantes GM résistantes aux maladies, stress et herbicides. Les Marqueurs Moléculaires liés au gène de résistance au nématode de la tige a été développé. L’article résume les avancées de la Chine pour la biotechnologie de la patate douce et suggère des futures directions pour la recherche en biotechnologie pour cette espèce. Plus d’informations : www.pomics.com/liu_4_6_2011_295_301.pdf. [Top]
L’ISAAA a produit une infographie sur le coton Bt indiquant les "7 miracles du coton Bt" et dessinant les tendances clés du secteur de la transformation du coton en Inde. Elle est basée sur les principales découvertes d’un rapport, résultat de l’étude la plus grande et la plus détaillée impliquant 2'400 fermiers cultivant du coton Bt de trois Etats cultivant du coton et ayant des agro-écologies différentes. L’étude s’est concentrée sur 1'000 fermiers ayant des cultures pluviales de coton à Vidharbha (district de Maharashtra) dans la zone centrale, 1’000 fermiers cultivant du coton semi-irrigué à Andhra Pradesh dans la zone sud et de 400 fermiers avec du coton complétement irriguée du Penjab dans la zone nord de la culture du coton dans le pays. Le rapport, publié par la Société Indienne pour l’Amélioration du Coton (ISCI) "The Adoption and Uptake Pathways of Bt Cotton in India", a été co-écrit par le Dr. CD Mayee et Bhagirath Choudhary avec le soutien de la Fondation John Templeton. Reconnaissant l’importance du partage des connaissances en tant que composant critique de l’adoption de la technologie et de sa dissémination, de la prospérité des fermes et de la diminution de la pauvreté dans les zones rurales, la dernière infographie sur le coton Bt montre les "7 miracles du coton Bt" en Inde : 1) La technologie du coton Bt attire les jeunes fermiers vers la culture du coton, plus de 50% des fermiers étudiés font partie de la tranche inférieure du groupe d’âge moyen pour les trois sites. 2) Le coton Bt, occupant ~95% de la superficie totale de coton, confirme que sa culture est largement répandue dans les zones pluviales, semi-irriguées et irriguées. 3) La moitié de ceux qui ont adopté le coton Bt était des petits fermiers propriétaires cultivant du coton des autres classes défavorisées (OBC) de Maharashtra, confirmant que les fermiers des classes basses dont les catégories OBC et SC/ST, avaient adopté le coton Bt. Cela renforce le fait que le coton Bt est une technologie d’échelle neutre et qu’il offre des niveaux de protection similaires quelle que soit la classe des fermiers 4) En moyenne, le coton Bt hybride augmente le rendement du coton de 4-5 quintaux par hectare à 8-10 quintaux par hectare dans les conditions pluviales. Dans les zones de cultures de coton irriguées, le rendement a montré une forte augmentation de 10-12 quintaux par hectare à 22-24 quintaux par hectare. 5) Une forte diminution de 82.8% dans les traitements insecticides a été réalisée dans les cultures de coton Bt, tout en ayant un contrôle de 99.3% de la noctuelle. Les fermiers du Maharashtra rapportent une diminution des traitements avec des insecticides de 78%, 82% dans la région d’Andhra Pradesh et 98% au Penjab 6) Les fermiers cultivant du coton Bt rapportent un profit net moyen de Rs. 41,837 par hectare au niveau national. Le profit le plus élevé a été observé au Penjab avec Rs. 53,139 par hectare suivant par un profit de Rs 39,786 en Andhra Pradesh et Rs. 32,885 par hectare au Maharashtra. 7) La technologie Bt a diminué l’utilisation de pesticides, augmenté la productivité du coton et le revenu des fermiers et a contribué de manière importante à la diminution de la pauvreté. Une copie haute résolution de l’infographie est librement téléchargeable sur : www.isaaa.org/resources/infographics/affluentfarmer/affluentfarmer.jpg. Vous pouvez obtenir une copie papier de l’étude de l’ISCI en envoyant une demande à charumayee@yahoo.co.in ou b.choudhary@cgiar.org. Europe[Top]
L’Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA) a publié une infographie expliquant la différence entre évaluation et gestion des risques. Selon l’EFSA, l’expert en risque est responsable de l’évaluation des risques liés à la chaîne alimentaire en se basant sur la recherche et les informations disponibles. Il donne ensuite un avis scientifique pour la prise de décision par les gestionnaires de risques. En Europe, l’EFSA joue le rôle d’expert en risques et les gestionnaires de risques sont la Commission Européenne, les autorités des Etats membres et le Parlement Européen. Ainsi l’EFSA évalue la sécurité de chaque OGM sur une base au cas par cas et ensuite ces gestionnaires des risques décident d’autoriser, ou non, la libération de chaque OGM. Téléchargez une copie de l’infographie : www.efsa.europa.eu/en/press/news/140416.htm. [Top]
La biotechnologie végétale a rendu possible les découvertes révolutionnaires des scientifiques travaillant dans le projet européen Smartcell pour améliorer l’efficacité de la production de produits pharmaceutiques. La production biotechnologique offre une alternative rentable et respectueuse de l’environnement à la synthèse de produits chimiques de composés pharmaceutique rares et complexes actuellement isolés à partir de plantes. Des alcaloïdes blockbusters anti-cancers onéreux utilisés en chimiothérapie, comme les terpénoïdes indoles alcaloïdes, sont actuellement extraits de la plante malgache, la pervenche de Madagascar (Catharanthus roseus), à des coûts élevés, car ils s’accumulent à de très faibles niveaux dans les tissus végétaux. Le Consortium SmartCell a réussi à élucider le segment amont complet du chemin de biosynthèse des terpénoïdes indoles alcaloïdes. Le chemin complet de douze enzymes a été reconstruit dans des plants de tabac, pavant le chemin pour une production rentable de différents composés thérapeutiques. « L’utilisation de cellules végétales en tant que vraie usine chimiques vertes est maintenant devenue réalisable pour la première fois. La technologie développée et l’expérience acquise sur les terpénoïdes indoles alcaloïdes dans ce projet peuvent aussi être utilisées et appliquées à d’autres composés et végétaux » a dit le coordinateur du projet, le Dr. Kirsi-Marja Oksman-Caldentey, du Centre de Recherches Techniques VTT de Finlande. Pour plus d’informations sur cette recherche, lisez le communiqué de presse de VTT : www.vtt.fi/news/2014/07042014_SmartCell.jsp. RECHERCHES[Top]
Le son de riz, sous-produit de la conversion du riz brun en riz blanc, est riche en fibres alimentaires et en acides gras essentiels. Ainsi, avec l’utilisation de la biotechnologie, un son de riz plus riche en acide α-linolénique (ALA) pourrait bénéficier non seulement à la santé humaine mais aussi à l’industrie des huiles. Zhi Jie Yin et ses collègues de l’Académie Chinoise des Sciences ont introduit des gènes de la désaturase des acides gras ω3/Δ15 clonés à partir du riz et du soja dans le riz pour augmenter la production d’ALA. L’embryon et le son du riz transgénique montrent une augmentation de l’ALA de plus de 20 pourcent par rapport au contrôle non-transgénique. L’ALA représentait près de la moitié du contenu total en acide gras des embryons et du son des plantes transgéniques, ce qui est comparable au contenu en ALA des graines de lin et de perillas. Les chercheurs ont aussi observé que le caractère « contenu élevé en ALA » était hérité de manière stable dans les générations suivantes. L’amélioration du contenu en ALA a aussi été trouvé facile à digérer et absorbable pour les humains. Le son de riz enrichi en ALA pourrait être une solution à la carence en ALA avec la production d’huile de son saine pour l’alimentation humaine et animale. Lisez l’article de recherche : http://link.springer.com/article/10.1007/s11032-013-0014-y. [Top]
Les peptides antimicrobiens (AMP) comme la cécropine A, composants du système immunitaire de la plupart des organismes vivants, ont été conservés lors de l’évolution. Ce sont des antibiotiques naturels qui montrent une activité rapide, puissante et durable contre un large spectre de pathogènes. Récemment, ils ont émergés en tant qu’agents de valeur pour la protection des cultures, la conservation des aliments et les produits pharmaceutiques tant pour les hommes que pour les animaux. Le coût élevé de leur synthèse ainsi que le faible rendement obtenu lors de la purification à partir de sources naturelles, ont limité le progrès de l’utilisation de l’AMP. Les plantes sont des systèmes prometteurs pour l’AMP mais peu d’attention a été accordée à l’idée. L’étude a évalué un système pour produire de la cécropine A bioactive dans les graines de riz. Les plants de riz GM exprimant un gène synthétique, ont été optimisés pour les codons, de la cécropine A. La cécropine A s’accumule dans les corps de stockage des protéines de l’endosperme du riz. La cécropine A des graines de riz GM n’affecte pas la viabilité des graines ou la croissance des germinations et les graines montrent une résistance aux infections par le champignon (Fusarium verticillioides) et le pathogène bactérien (Dickeya dadantii), indiquant que la cécropine A est biologiquement active. Les graines de riz peuvent supporter la production de cécropine A biologiquement active et son accumulation dans les corps contenant les protéines. Le système peut être bénéfique pour la production de cet agent antimicrobien pour des utilisations futures dans la protection des cultures et la conservation des aliments. Plus d’informations : www.biomedcentral.com/1471-2229/14/102/abstract. [Top]
Document RemindersLa Brief 46 de l’ISAAA « Etat mondial des plantes GM commercialisées pour 2013 » est résumée et présentée dans quatre vidéos. Le Dr. Clive James, auteur du rapport 2013 donne un résumé global du rapport dans une vidéo de 10 minutes « Highlights of the 2013 Report » disponible sur : www.isaaa.org/resources/videos/globalstatusreport2013/default.asp; Une vidéo de 4.5 minutes pour les principaux faits en Afrique : www.isaaa.org/resources/videos/globalstatusreport2013/africa/default.asp; Une vidéo 6.14 minutes sur les faits marquants en Amérique : http://www.isaaa.org/resources/videos/globalstatusreport2013/theamericas/default.asp: ainsi qu’un résumé de 3.09 minutes sur les faits saillants pour l’Asie par le Dr. Randy A. Hautea, Coordinateur mondial de l’ISAAA Global et Directeur de l’ISAAA d’Asie du Sud-Est : www.isaaa.org/resources/videos/globalstatusreport2013/asia/default.asp. Le résumé de la Brief 46 de l’ISAAA « Global Status of Commercialized Biotech/GM Crops for 2013 » est maintenant disponible en 12 langues. Le résumé est un document de 13-pages résumant l’information sur la superficie, l’adoption et les bénéfices des plantes GM en 2013, ainsi que les perspectives. Allez sur le site Internet de l’ISAAA ou cliquez sur chaque langue pour y accéder : arabe, balochi, brahvi, chinois, anglais, farsi, français, portugais, russe, espagnol, swahili, ukrainien Le « Top Ten des faits sur les plantes cultivées GM dans le monde en 2013 » écrit par le fondateur et président émérite de l’ISAAA, le Dr. Clive James, est maintenant disponible en 52 langues. Ce document est un résumé de deux pages présentant les faits marquants de la Brief 46 « Global Status of Commercialized Biotech/GM Crops for 2013 ». Les langues sont : arabe, bahasa, balochi, bangla, bicolano, bisaya, brahvi, bulgare, birman, bhichewa, chinois, chitumbuka, tchèque, danois, néerlandais, anglais, ewe, farsi, philippin, finnois, français, allemand, haoussa, hindi, hongrois, igbo, ilokano, japonais, kabyè, khmer, coréen, luganda, malais, pachto, polonais, portugais, punjabi, roumain, russe, sindhi, siraiki, slovaque, espagnol, swahili, suédois, thaï, turc, ukrainien, urdu, vietnamien, gallois, yoruba. Les traductions sont téléchargeables sur le site Internet de l’ISAAA : www.isaaa.org. |
||||