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Voici le Bulletin de Mai 2014
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

 

NOUVELLES

Mondiales

Un rapport présente les tendances du marché des biotechnologies agricoles pour 2013-2019

Research and Markets a publié le rapport « Agricultural Biotechnology Market - Global Industry Analysis, Size, Share, Growth, Trends and Forecast, 2013 – 2019 ». Ce rapport analyse et prévoit le marché mondial de la biotechnologie agricole en termes de revenus pour la période 2012 - 2019.

Selon le rapport, le soja et le maïs sont les plantes GM les plus largement consommées dans le monde. La demande grandissante pour l’alimentation animale à cause de l’augmentation croissante de la consommation de viande devrait impulser le marché de ces cultures. Le marché mondial de la biotechnologie agricole a été dominé par les pays d’Amérique du Nord à cause de la forte adoption des cultures GM et l’acceptation des consommateurs. De plus, le rapport révèle aussi que les industries de la biotechnologie dépensent 15-20 % de leurs revenus dans des initiatives de Recherche et Développement. Il est prévu que le Brésil soit le prochain moteur de croissance de la biotechnologie agricole après les USA.

Pour plus d’informations : www.researchandmarkets.com/research/7x6zrt/agricultural.


Les scientifiques découvrent la base génétique de la résistance aux nuisibles du coton GM

Une équipe internationale de chercheurs dirigés par l’Université de l’Arizona (UA) et le Département d’Agriculture des USA (USDA) a dévoilé la base moléculaire chez les insectes ayant développé une résistance aux plants de coton de GM. Les résultats de l’étude ont été publiés dans PLOS ONE le 19 mai.

« De nombreux mécanismes de résistance aux protéines Bt ont été proposés et étudiés en laboratoire, mais c’est la première analyse importante de la base génétique moléculaire de la résistance des nuisibles à une plante Bt dans le champ » a dit Bruce Tabashnik, un des auteurs de l’étude et le directeur du Département d’Entomologie au Collège d’Agriculture et des Sciences de la Vie de l’université de l’Arizona.

Les chercheurs ont comparé le gène de la cadhérine chez les vers roses du cotonnier d’Arizona et d’Inde. Ils ont trouvé une diversité surprenante de la cadhérine chez le ver rose du cotonnier d’Inde qui est due à un épissage alternatif, un nouveau mécanisme de résistance qui permet à une seule séquence d’ADN de coder pour de nombreux variants d’une protéine. C’est le premier rapport d’épissage alternatif lié à une résistance au Bt ayant évolué en champs.

Plus d’informations sur : http://uanews.org/story/scientists-discover-genetic-basis-of-pest-resistance-to-biotech-cotton. Lisez l’article de recherche : www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0097900.


Le marché mondial des semences commercialisées devrait atteindre 53.32 milliards de $ en 2018

Transparency Market Research a publié une analyse de l’industrie mondiale du marché des semences traditionnelles et GM commercialisées entre 2012 et 2018. Le marché mondial des semences commercialisées était évalué à 34.50 milliards de $ US en 2011 et devrait atteindre 53.32 milliards de $ US d’ici 2018. Le marché des semences GM est évalué à 15.60 milliards de $ US en 2011 et devrait atteindre 30.12 milliards de $ US en 2018. Ce rapport met en avant le fait que le marché des semences GM a grossi ces dernières années et qu’il devrait enregistrer une croissance à deux chiffres pendant les six prochaines années. De plus, de nouvelles semences GM devraient être commercialisées durant cette période.

Le maïs est la semence la plus largement commercialisée, représentant 40% de la consommation mondiale des semences en 2011. D’un autre côté, le soja a été la semence GM la plus largement consommée, elle a généré un revenu de 6.71 milliards de $ US en 2011. L’étude prévoit aussi une demande pour des semences traditionnelles et GM en Amérique du Nord, Amérique Latine, Europe, Asie Pacifique et dans d’autres parties du monde.

Obtenez une copie du rapport à www.transparencymarketresearch.com/commercial-seeds-market.html.


Les cultures GM continuent à être bénéfiques pour l’environnement et les fermiers

PG Economics a publié le dernier rapport sur l’impact mondial socio-économique et environnemental des cultures GM de 1996-2012, écrit par Graham Brookes et Peter Barfoot. Selon Graham Brookes lors de la 17ème année de culture largement répandue des plantes GM, des pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement et une augmentation de la productivité et des revenus des fermiers étaient manifestes en 2012. Il est noté que la moitié de l’augmentation des gains de la ferme et la majorité des bénéfices environnementaux en termes d’utilisation de pesticides et de réduction des émissions de gaz à effet de serre a eu lieu dans les pays en voie de développement.

Les autres faits saillants du rapport sont, entre autres, :

  • Les cultures GM permettent aux fermiers de produire plus sans utiliser plus de terres. Si les plantes GM n’avaient pas été disponibles en 2012, il aurait fallu des terres supplémentaires, jusqu’à 24% des terres arables du Brésil.
  • Les plus fortes augmentations de rendement ont été obtenues par les fermes dans des pays en voie de développement qui sont pour la plupart de petites fermes avec de faibles revenus.
  • Le coton et le maïs résistants aux insectes a constamment apporté des bénéfices dus à la diminution des dommages liés aux nuisibles.
  • Des sojas et des colzas tolérants aux herbicides ont contribué à l’augmentation de la production des cultures via une augmentation des rendements et un meilleur contrôle des mauvaises herbes.
Pour plus de détails, lisez le communiqué de presse : www.pgeconomics.co.uk/page/36/-gm-crop-use-continues-to-benefit-the-environment-and-farmers et le rapport complet : www.pgeconomics.co.uk/pdf/2014globalimpactstudyfinalreport.pdf.

Afrique

Les officiels du gouvernement nigérian font la promotion de la biotechnologie pour la sécurité alimentaire

Le Nigeria pourra parvenir à la sécurité alimentaire lorsque les fermiers adopteront la biotechnologie, a déclaré Winifred Oyo Ita, Secrétaire Permanent du Ministère Nigérian des Sciences et Technologies, lors de sa visite à l’Agence Nationale de Développement de la Biotechnologie (NABDA) le 28 mai 2014. Elle a mentionné que certains pays ont suffisamment d’aliments parce qu’ils ont pleinement adopté la biotechnologie. Ita a mis en avant l’importance de la biotechnologie dans le développement de l’économie. Ainsi, ignorer la technologie conduirait à un échec pour atteindre l’objectif économique du pays. Elle a ensuite pressé les fermiers à adopter la biotechnologie parce que des scientifiques ont révélé qu’il n’y a rien à craindre des plantes et animaux GM.

Plus d’informations : http://allafrica.com/stories/201405270510.html.


L’université du Colorado et l’université du Caire se rencontrent pour des partenariats

L’université d’Etat du Colorado (CSU) a invité le Dr. Mohamed Yousri Hashem, Doyen de la Faculté d’Agriculture de l’université du Caire et le Dr. Naglaa Abdallah, Coordinateur du programme de biotechnologie BSc, afin d’initier un programme de collaboration. Les professeurs du CSU, les Drs. Jodie Hanzlik (doyen des études supérieures), Patrick Byrne (Professeur de sélection végétale/Génétique), Jim Cooney (Vice Recteur pour les affaires internationales) et Craig Beyrouty (Doyen du Collège des Sciences Agricoles) ont mis en avant les possibilités de collaboration dans les domaines académiques et de la recherche.

La collaboration va aussi inclure l’université Hawassa en Ethiopie et l’université de Nairobi au Kenya. Le programme comprendra des activités couvrant les domaines tels que les ressources et la gestion de l’eau, les OGM et la biosécurité, la sélection végétale pour la tolérance à la sécheresse, l’agriculture de précision et les biofiouls.

Pour des informations sur la biotechnologie en Egypte, envoyez un email au Dr. Naglaa Abdallah (naglaa_a@hotmail.com).


L’OFAB recommande un forum pour défendre la biotechnologie en Afrique

Le Forum Libre sur la Biotechnologie Agricole en Afrique (OFAB) a recommandé la mise en place d’un forum pour des experts qui pourrait aider à développer la biotechnologie agricole dans la région, en particulier pour mettre en place des lois de biosécurité dans les pays africains. C’est juste une des recommandations formulées lors de la 4ème Rencontre Annuelle de Planification et d’Etudes de l’OFAB qui s’est déroulée à Abuja (Nigeria) du 22-26 avril 2014.

Les membres du Forum ont observé que mettre en place un tel groupe d’experts aiderait les pays africains à résister aux situations défavorables et à poursuivre les avancées de la biotechnologie agricole. Ils ont aussi mentionné qu’il est nécessaire d’avoir un groupe d’experts qui travaillerait avec les académies nationales et régionales comme l’Académie Africaine des Sciences ainsi qu’avec les réseaux de base pour diffuser les informations sur la biotechnologie aux fermiers. Les autres recommandations sont,entre autres, d’utiliser les langues locales pour une communication efficace en biotechnologie ; d’établir une cartographie efficace des acteurs et d’encourager les scientifiques à parler de la biotechnologie.

Plus d’informations : http://newsdiaryonline.com/ofab-recommends-forum-champion-biotech-africa/?utm_source=NewsdiaryOnline+Newsletter&utm_campaign=58172d44c5-Newsdiaryonline_Newsletter12_25_2012&utm_medium=email&utm_term=0_4063d77b12-58172d44c5-42669973.


L’ABNE anime un atelier consultatif sur la révision de la loi de biosécurité du Togo

Le Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières du Togo en collaboration avec l’agence du NEPAD–Réseau Africain d’Expertise en Biosécurité (ABNE) a récemment organisé un atelier consultatif pour les acteurs afin de valider la loi togolaise de biosécurité révisée. L’atelier de travail a eu lieu dans la capitale du Togo, Lomé, du 28 avril au 2 mai 2014. 60 participants, y compris les représentants du gouvernement, des chercheurs, des juristes, des représentants des offices de réglementations et de la société civile ont participé à l’atelier. L’atelier était présidé par Mme Marie Luce Mensah/Quashie, membre du Comité National de Biosécurité.

Dans son discours d’ouverture, M. Adignon Kotoro, le chef du personnel au Ministère de l’Environnement et des Ressources Forestières a souligné l’importance d’une telle réunion qui, selon lui, a été une étape importante pour apporter au pays un cadre légal fonctionnel permettant une utilisation responsable de la biotechnologie au Togo. « J’exhorte les participants à examiner avec attention le projet de loi, qui une fois qu’il sera adopté par le Conseil des Ministres et autorisé par l’Assemblée Nationale, permettra au Togo de recueillir les bénéfices de la biotechnologie moderne de manière responsable » a dit Kotoro.

Le projet de loi révisé propose des amendements de la loi de biosécurité votée en janvier 2009 pour assurer une meilleure adéquation avec les réglementations internationales de biosécurité et les meilleures pratiques, en particulier le Protocole Supplémentaire de Nagoya Kuala Lumpur sur la Responsabilité et la Réparation que le Togo a voté en septembre 2011. La loi sera présentée à l’Assemblée Nationale pour son adoption avant la fin de l’année 2014.

Pour plus d’information sur la révision de la loi togolaise de biosécurité, contactez le Pr. Diran Makinde du Réseau Africain d’Expertise en Biosécurité (diran.makinde@nepadbiosafety.net).


Les partenaires de l’AATF avec le ministère nigérian de l’agriculture pour faire avancer l’agriculture

La Fondation Africaine de Technologies Agricoles (AATF) et le Ministère Fédéral de l’Agriculture et du Développement Rural du Nigeria ont signé un protocole d’entente le 25 avril 2014 au quartier général du Ministère à Abuja (Nigeria). Le protocole permettra la collaboration du Ministère et de l’AATF dans des programmes de recherche qui faciliteront le transfert de technologie et la commercialisation de nouvelles variétés de plantes cultivées qui contribueront à atteindre la sécurité alimentaire et à diminuer la pauvreté au Nigeria. Ces efforts aideront les petits exploitants du Nigeria à améliorer le rendement de leurs cultures via l’utilisation de nouvelles et meilleures technologies agricoles.

Parlant lors de la cérémonie de signature, le ministre de l’Agriculture du pays, Asmau Asabe Ahmad, a dit que le ministère était heureux de ce partenariat avec la Fondation, un interlocuteur unique qui fournit l’expertise et le savoir-faire qui facilitent l’identification, l’accès, le développement, la distribution et l’utilisation des technologies agricoles.

Dans son discours, le ministre de l’Agriculture, le Dr. Akinwumi Adesina, a dit que dans le cadre de l’Agenda de Transformation de l’Agriculture (ATA), le ministre met l’accent sur la technologie en tant que clé pour inverser la faible productivité agricole et déverrouiller le potentiel des petits exploitants au Nigeria. Tout en esquissant quelques technologies sur lesquelles l’AATF et ses partenaires nationaux travaillent au Nigeria comme le développement de variétés de niébés résistants au foreur des gousses et la mécanisation et l’agro-industrie du manioc, entre autres. Il a dit que les nouvelles technologies devraient améliorer les moyens de subsistance des fermiers et de leurs familles en augmentant les rendements et la productivité du travail.

Pour plus d’informations sur le travail de l’AATF au Nigeria, contactez le Dr Prince Addae, le directeur du projet Niébé de l’AATF (p.addae@aatf-africa.org).


Discussion sur les bénéfices des cultures GM en Egypte

Un atelier de travail a été organisé par le Centre Egyptien d’Information en Biotechnologie (EBIC) au Centre International d’Agriculture en Egypte. Le Dr. Clive James, Président Emérite de l’ISAAA, a présenté la situation mondiale des cultures GM commercialisées en 2013. L’atelier de travail était hébergé sous les auspices des Ministères de l’Agriculture et de l’Environnement et a été suivi par des centaines d’académiques, de chercheurs, d’étudiants, de décideurs, de médias entre autres.

Lors de cet atelier, le Dr. Hussein Mansour a parlé de la sécurité alimentaire en Egypte et de l’importance de commercialiser les plantes GM pour que la nourriture soit accessible au peuple. Le Dr. Mostafa Fouda a parlé de la situation de la loi de biosécurité préparée par le ministère de l’Environnement. Lors de sa visite, le Dr. James a rencontré le Ministre de l’Agriculture et de la Réhabilitation des sols, le Pr. Ayman Abu Hadid. Ils ont parlé des impacts des cultures GM sur l’agriculture et l’économie égyptienne. Le ministre a dit que le gouvernement soutiendrait la technologie aussi longtemps qu’elle est sûre et apporte des bénéfices économiques aux fermiers. Il a exprimé l’espoir que le coton GM soit commercialisé dans un proche avenir.

Pour plus d’informations, visitez uwww.e-bic.net/ ou contactez le Dr. Naglaa Abdallah à nabdallah@e-bic.net


Le bureau zambien du coton loue la politique gouvernementale des cultures GM

Le secrétaire du bureau zambien du coton, Dafulin Kaonga, a reconnu la politique de précaution du gouvernement en ce qui concerne l’adoption des plantes GM. Kaonga l’a mentionné lors du lancement de «Situation mondiale des cultures GM en 2013 » à l’université de Zambie à Lusaka. Kaonga a dit que les précautions prises par le gouvernement sont bonnes parce qu’elles concernent l’adoption des plantes cultivées au cas par cas et tous les risques possibles ont été évalués avant la commercialisation. Il a suggéré que le gouvernement devrait trouver une stratégie gagnant-gagnant pour l’adoption des cultures GM, dans laquelle les fournisseurs de technologie et les fermiers bénéficient bien de la technologie.

Kaonga a aussi mentionné que le Trust de Développement du Coton (CDT) a soumis une demande d’autorisation de recherche sur le coton GM. Il a ensuite prié le gouvernement de prendre en considération un investissement dans la construction de capacités pour que le pays soit capable de développer ses propres plantes GM qui seront disponibles pour les fermiers locaux à un prix plus bas.

Plus d’informations : www.fibre2fashion.com/news/textile-news/newsdetails.aspx?news_id=162803.

Amériques

Des chercheurs modifient la production d’éthylène chez le maïs pour combattre le stress dû à la sécheresse

Les scientifiques de DuPont Pioneer ont utilisé l’approche « gene silencing » pour moduler les niveaux de biosynthèse de l’éthylène chez le maïs et étudier ses effets sur le rendement en grain dans des conditions de sécheresse en champ. Les résultats de l’étude ont été publiés dans Plant Biotechnology Journal.

Des évènements commerciaux transgéniques pertinents ont été créés avec une régulation négative des synthases ACC (ACS), enzymes qui catalysent l’étape limitante de la biosynthèse de l’éthylène. Ces évènements montrent une plus faible libération d’éthylène, d’environ la moitié par rapport aux témoins non-transgéniques. Les essais en champs des hybrides transgéniques et des contrôles ont été réalisés dans des zones sujettes à la sécheresse et pluviales aux USA.

Les résultats des données de rendement ont montré que les évènements transgéniques ont augmenté de manière importante le rendement en grain par rapport au contrôle, le meilleur évènement présente une augmentation de 0.58 Mg/ha (9.3 bushel/acre) après la floraison pendant une période de sécheresse. En outre, une analyse des caractères secondaires a montré qu’il y a une diminution conséquente de l’intervalle anthèse – apparition des soies et une augmentation concomitante dans le nombre de grains/épis dans les GM par rapport aux contrôles. Des évènements sélectionnés ont aussi été testés au champ avec un traitement pauvre en azote et le meilleur évènement a présenté une augmentation importante du rendement de 0.44 Mg/ha (7.1 bushel/acre).

En se basant sur ces résultats, il a été conclu que la régulation négative du chemin de biosynthèse de l’éthylène peut améliorer le rendement en grain du maïs dans des conditions de stress abiotiques.

Lisez le résumé : www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24618117.

Asie et Pacifique

Les officiels vietnamiens mettent en avant les besoins de financement pour faire progresser l’agriculture

L’utilisation de technologies de pointe est vitale pour le développement de l’agriculture, car elle entre dans une nouvelle phase, a déclaré le Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Cao Duc Phat. M.Phat a annoncé lors de la conférence le 15 mai que le secteur agricole vietnamien se dirige vers une production à plus grande échelle. « Pour cela, l’agriculture de pointe est nécessaire, elle va améliorer la compétitivité et permettre de mieux répondre aux demandes des consommateurs, en particulier pour l’exportation » a-t-il ajouté.

Chef du Département de l’Agriculture dans la Commission Economie du Comité du Partie Central, Nguyen Van Tien, a déclaré que les technologies de pointe doivent aujourd’hui créer une percée dans la restructuration du secteur. « Plus d’investissements et de soutien politique pour les sciences et technologies agricoles sont nécessaires » a-t-il noté.

Depuis des années, les investissements dans l’agriculture ne sont pas proportionnels à la contribution de l’agriculture dans le Produit Intérieur Brut (PIB). Pour la seule année 2012, l’agriculture a représenté jusqu’à 19.7% du PIB mais l’investissement dans le secteur représentait seulement 5% de l’investissement total du gouvernement. M. Tien a déclaré que des incitations financières sont nécessaires pour encourager les instituts de recherche et les secteurs public et privés à rejoindre le développement de pointe de l’agriculture. Le gouverneur de la Banque d’Etat, Nguyen Van Binh, a noté que l’agriculture était un secteur prioritaire pour le crédit cette année. L’année dernière, le crédit pour l’agriculture a atteint 672 trillions VND, presque 20% de plus qu’en 2012.

Plus d’informations sur : http://en.vietnamplus.vn/Home/Hightech-agriculture-needs-funding/20145/50276.vnplus.


Des plantes consommant les métaux découvertes aux Philippines

Des scientifiques de l’université Los Baños aux Philippines (UPLB) ont découvert une nouvelle plante dans la partie ouest de l’île Luzon qui consomme du nickel. La plante, Rinorea niccolifera, accumule jusqu’à 18’000 ppm de nickel dans ses feuilles sans être empoisonnée, un taux qui est une centaine ou un millier de fois plus important que pour la plupart des autres plantes. L’hyperaccumulation de nickel est rare parmi les plantes. Seules 450 espèces ayant ce caractère inhabituel sont connues.

Les Dr. Edwino Fernando et Marilyn Quimado du Collège de Sylviculture et des Ressources Naturelles de l’UPLB et le Dr. Augustine Doronila de l’Ecole de Chimie de l’université de Melbourne sont les co-auteurs de cette étude. Le Dr. Doronila a dit "Les plantes hyperacccumulatrices ont des potentiels importants pour le développement des technologies vertes, par exemple, pour la 'phytoremédiation' et les 'plantes minères'."

Pour plus de détails: www.pensoft.net/news.php?n=384&SESID=def131a9ecff89c651723c2d542ddd1f.


Coopération de l’ANASE : cruciale pour la sécurité alimentaire mondiale

Il existe un risque clair et actuel qu’une autre crise mondiale des prix alimentaires se produise dans le futur. Ceci se base sur les résultats de la réunion ministérielle de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) qui a eu lieu à Bali en décembre 2013. Il a été montré que plusieurs pays membres de l’OMC se sont recentrés sur la politique nationale interne, compromettant le partage des bénéfices à long-terme entre les nations en faveur de profits à court-terme. Parce que le riz est une plante de base dans de nombreux pays de l’ANASE, il est vital que des accords régionaux durables soient mis en œuvre pour la production et l’approvisionnement de riz afin de maintenir la sécurité alimentaire dans la région. La coopération multilatérale est cruciale afin de limiter l’instabilité du prix du riz et des aliments.

Selon le Dr. Bruce Tolentino de l’Institut International de Recherches sur le Riz (IRRI), les gouvernements des pays membres de l’ANASE doivent partager l’information sur les stocks entre pays et prospecter ce qui permettrait l’évaluation rationnelle, raisonnable et à long-terme des approvisionnements et des prix. Un tel dialogue mettra en avant une compréhension internationale et la garantie que les pays exportateurs et importateurs ont intérêt à ce que les prix du riz soient stables, si élevés.

Plus d’informations : http://irri.org/blogs/item/asean-cooperation-crucial-to-global-food-security.

RECHERCHES

Des gènes ‘de mémoire’ permettent au maïs de s’adapter à des stress de déshydratation répétés

La mémoire du stress est la capacité des plantes à modifier leurs réponses physiologiques et transcriptionnelles aux stress lorsqu’elles sont pré-exposées à un large éventail de stress abiotiques. Chez Arabidopsis thaliana, les plantes qui ont été soumises à des déshydratations montrent un comportement de transcription qui suggère que la plante a conservé le souvenir d’un stress précédent. Quelques gènes répondent au premier stress en changeant leur transcription mais fournissent une réponse différente au stress suivant. Ce sont les 'gènes de mémoire'. Cependant, nous ignorons encore si ces réponses de ‘souvenir’ existent chez d’autres angiospermes.

Les réponses transcriptionelles des plants de maïs (Zea mays L.) soumis à des expositions répétées à des stress de sécheresse ont été comparées aux réponses des plantes exposées pour la première fois à ce stress. Quatre modèles différents de réponse transcriptionnelle similaires à ceux observés chez A. thaliana ont été découverts. Il existe aussi des preuves que les monocotylédones et les eudicotylédones montrent des capacités similaires pour se ‘rappeler’ un stress de déshydratation. Les modèles de transcription indiquent que le comportement des gènes est différent selon qu’ils répondent à un stress répété ou initial. Cela suggère que la mémoire du stress est un phénotype complexe résultant de réponses coordonnées de multiples chemins de signalisation.

Ces résultats fournissent de nouvelles idées pour la connaissance des réponses des plantes à de multiples déshydratation par rapport à une seule exposition. Cela pourrait servir de référence pour les études sur les gènes de ‘mémoire’.

Pour plus d’informations sur l’étude : www.biomedcentral.com/1471-2229/14/141/abstract.


Le coton acquiert une meilleure tolérance à la sécheresse en sur-exprimant le gène TaMnSod

Le coton (Gossypium hirsutum L.) est considéré comme une culture tolérante à la sécheresse. Cependant, la tolérance varie fortement d’un génotype de coton à un autre.

Ainsi, il est impératif d’améliorer sa tolérance à la sécheresse. Un gène de Tamarix androssowii, arbuste extrêmement tolérant à la sécheresse de Xinjiang (Chine), pourrait nous apporter la solution.

Lors d’une étude précédente, les peupliers GM sur-exprimant le gène de T. androssowii, TaMnSOD, montraient une meilleure tolérance à la sécheresse. En se basant sur ces études, TaMnSOD a été introduit puis surexprimé chez le coton pour créer plusieurs lignées GM indépendantes. Les lignées GM et les contrôles ont été évalués et leurs paramètres physiologiques et biochimiques liés au stress ont été comparés dans des conditions de déficit en eau dans une chambre de culture. Les caractères morphologiques ont aussi été observés après la récupération du stress hydrique.

Les lignées GM ont une meilleure activité de l’enzyme anti-oxydante et intégrité de la membrane cellulaire. De plus, la photosynthèse nette, la conduction des stomates et le taux de transpiration étaient aussi plus importants chez les plantes GM. Le coton GM montre aussi une biomasse et des systèmes racinaires et foliaires plus importants que les types sauvages deux semaines après la récupération du stress dû à la sécheresse.

Pour plus d’informations sur cette étude : http://link.springer.com/article/10.1007/s11032-014-0015-5/fulltext.html.


Le gène Tclec2 pourrait faciliter l’embryogenèse somatique du cacao

La culture de tissus in vitro (SE) pour l’embryogenèse somatique est une approche capable d’accélérer le développement et le déploiement de plantes grâce à son taux potentiellement élevé de multiplication et d’évolutivité. C’est la nouvelle approche prise en considération pour la multiplication du cacaoyer (Theobroma cacao L.). Le cacao est une culture fortement hétérogène qui nécessite une multiplication végétative via un greffage et un bouturage. Bien que l’embryogenèse somatique soit prometteuse pour le cacao, elle est aussi limitée par l’efficacité de l’embryogenèse qui varie de manière importante d’un génotype à l’autre.

Un orthologue du gène AtLEC2 d’Arabidopsis a aussi été découvert chez le cacao, le gène TcLEC2. Il code pour le domaine B3 du facteur de transcription exprimé lors du développement de l’embryon. L’expression de TcLEC2 est plus importante dans les cellules dédifférenciées ou les cals embryogènes. La surexpression de TcLEC2 dans les explants de cacao augmente fortement la régénération d’embryons somatiques transformés de manière stable alors que les explants de cotylédons sur-exprimant TcLEC2 montrent un niveau très élevé de compétence embryogène.

L’étude a montré le rôle essentiel de TcLEC2 tant lors du développement zygotique que somatique de l’embryon. TcLEC2 pourrait être utilisé comme bio-marqueur pour l’amélioration du processus d’embryogenèse somatique et la filtration des variétés élites dans le germplasme du cacao.

Pour plus d’informations : www.biomedcentral.com/1471-2229/14/106/abstract.


OMS : la résistance aux antibiotiques est devenue mondiale

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) vient de rapporter que la résistance aux antibiotiques de première ligne est répandue dans le monde. Il a été démontré qu’il y a une importante résistance aux médicaments destinés à combattre les microbes responsables de la tuberculose, la pneumonie, la diarrhée et les infections du sang, des plaies et du système urinaire. En plus des microbes bien connus, l’OMS a aussi rapporté une augmentation de la résistance aux bactéries responsables de salmonellose et de blennorragie ainsi qu’aux agents non-bactériens responsables du VIH et de la malaria.

Sans une surveillance concertée des maladies et une collaboration pour ralentir la dispersion des microbes résistants, le monde se dirige vers une « ère post-antibiotique » a alerté Keiji Fukuda, directeur-général adjoint de l’OMS pour la sécurité sanitaire.

Lisez l’article : www.sciencenews.org/article/drug-resistance-has-gone-global-who-says?utm_source=Society+for+Science+Newsletters&utm_campaign=1b757e0f4a-Editors_picks_week_of_April_28_20145_3_2014&utm_medium=email&utm_term=0_a4c415a67f-1b757e0f4a-104486537 et le rapport de l’OMS : www.who.int/drugresistance/documents/surveillancereport/en/.

Document Reminders

Nouveau Pocket K sur l’efficacité de l’utilisation de l’azote dans les cultures GM

L’ISAAA a publié un autre Pocket K « Nitrogen Use Efficient Biotech Crops ». Il comprend un résumé des gènes étudiés pour modifier l’utilisation de l’azote dans les cultures et la situation de la recherche sur les plantes GM avec une meilleure utilisation de l’azote dont le maïs, le blé, le colza, le riz, la canne à sucre et la betterave sucrière.

Les Pocket Ks sont des concentrés de connaissances, des informations sur les produits de la biotechnologie végétale disponibles en format de poche. Ils sont produits par le Centre Mondial des Connaissances sur la Biotechnologie Végétale (http://www.isaaa.org/kc). Le nouveau format des Pocket K est optimisé pour une lecture sur les ordinateurs ou les appareils mobiles.

Téléchargez une copie : www.isaaa.org/resources/publications/pocketk/46/default.asp.


L’ISAAA publie une seconde brochure sur la biotechnologie

L’ISAAA publie une nouvelle brochure de sa série « Biotech Booklet ». Le second Biotech Booklet "Beyond Promises: Top 10 Facts about Biotech/GM Crops in 2013" est une présentation visuelle des 10 principaux faits saillants concernant la biotechnologie végétale en 2013 tirée de "Global Status of Commercialized Biotech/GM Crops: 2013" écrit par Clive James, Fondateur et Président Emérite de l’ISAAA.

La brochure et les autres supports d’informations peuvent être téléchargés librement sur le site Internet de l’ISAAA : www.isaaa.org/resources/publications/biotech_booklets/top_10_facts/download/.