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Voici le Bulletin de Septembre 2015
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NOUVELLES

Mondiales

Les données de 3000 génomes de riz sont disponibles sur le cloud AWS

L’Institut International de Recherches sur le Riz a annoncé que le projet 3000 génomes de riz (3K RGP) a séquencé avec succès 3024 variétés de riz provenant de 89 pays. Ces Big data sont une source importante d’informations pour comprendre la variation génétique naturelle chez le riz et découvrir de nouveaux gènes liés à des caractères économiquement importants. Ce projet devrait aider à accélérer le développement de meilleures variétés de riz afin de fournir des aliments à une population mondiale en croissance. Les caractères souhaités pour améliorer le riz sont, entre autres, la qualité nutritionnelle, la tolérance aux nuisibles et aux maladies, la résistance aux inondations et à la sécheresse ainsi que la diminution des émissions de gaz à effet de serre.

Le projet 3K RGP est une collaboration entre trois institutions de recherche — l’IRRI, l’Académie Chinoise des Sciences agricoles (CAAS) et l’Institut de Génomique Shenzhen de Pékin (BGI). La majorité (82%) des variétés de riz avec les génomes séquencés est hébergée dans la banque de gènes de l’IRRI, alors que le reste (18%) vient de la banque de gène du CAAS. Les résultats sont disponibles en ligne gratuitement en tant qu’ensemble de données publiques d’Amazon Web Services’ (AWS).

"La chose importante concernant la publication de cet ensemble de données est qu’il est utilisable immédiatement" a dit le Dr. Kenneth McNally, scientifique chevronné de l’IRRI. "Il est disponible avec des outils qui aident les chercheurs à visualiser et analyser l’information génétique" a-t-il ajouté.

Lisez le communiqué de presse de l’IRRI pour plus d’informations.


Les Nations Unies aident les pays en voie de développement à améliorer leur stratégie d’adaptation au changement climatique

L’objectif du nouveau programme des Nations Unies est d’aider huit pays en voie de développement à améliorer et renforcer les stratégies d’adaptation pour faire face au changement climatique. Au travers du programme ‘Integrating Agriculture in National Adaptation Plans’, la FAO et l’UNDP seront partenaires avec les ministères de l’agriculture du Népal, du Kenya, des Philippines, de la Thaïlande, de l’Ouganda, de l’Uruguay, du Vietnam et de la Zambie pour protéger les moyens de subsistance, améliorer la production agricole et avancer dans le domaine de la sécurité alimentaire.

Selon la FAO, 75% des défavorisés résident dans les zones rurales et dépendent de l’agriculture pour leurs revenus. Les besoins d’adaptation au changement climatique comprennent l’amélioration des variétés cultivées pour faire face à la sécheresse, à la salinité et à l’évolution des conditions météorologiques ainsi que l’accès à de nouvelles méthodes de cultures et des systèmes d’eau et d’irrigation modernisés.

"Notre sécurité alimentaire dans la prochaine décennie dépend de notre capacité collective à innover et à nous adapter au changement climatique. Le secteur agricole est essentiel pour toutes les nations et est un lien vital pour les moyens de subsistance. Donc, la FAO et l’UNDP ont joint leurs forces pour aider les pays partenaires à intégrer l’agriculture dans le processus National de Planification de l’Adaptation (NAP)" a dit Adriana Dinu, Coordinateur exécutif de l’unité Finances de l’environnement mondial de l’UNDP.

Lisez le communiqué de presse de la FAO.


Critères scientifiques proposes pour l’évaluation des risques environnementaux des PFN dans les graines

Un ensemble de critères scientifiques a été proposé pour déterminer si une plante cultivée génétiquement modifiée (GM) pourrait avoir un petit impact négatif sur l’environnement dans des conditions de présence à faible niveau (PFN). Actuellement, les importateurs de plantes cultivées avec des PFN subissent une évaluation des risques environnementaux (ERE), qui ne parvient pas à reconnaître la faible exposition de l'environnement de la culture GE et l'histoire réglementaire préalable. De plus, cette évaluation pourrait ne pas être appropriée pour le calendrier de prise de décision des PFN dans les graines importées. Les critères proposés répondent à ces questions et pourraient améliorer le système de réglementation des PFN dans les graines pour les importateurs.

Trois critères généraux sont proposés : · L’expérience et la connaissance de la plante cultivée indiquent que la plante cultivée ne survivra pas, ne persistera pas et ne se multipliera pas dans l’environnement récepteur sans intervention humaine ;

  • L’expérience et la connaissance du caractère incorporé indiquent qu’il ne pose pas de risque pour l’environnement dans des conditions de PFN dans les graines ; et
  • Une ERE réalisée précédemment a conclu que la plante cultivée GM n’a pas de caractéristiques modifiées concernant la croissance et la reproduction qui pourraient affecter sa survie et sa résistance dans l’environnement récepteur.
L’article est disponible dans le journal Transgenic Research.

Afrique

Les fermiers du Kenya soutiennent le plan du gouvernement pour lever l’interdiction des plantes GM

Les fermiers et les jeunes des comtés du sud et du nord du rift au Kenya ont exprimé leur soutien à l’intention du gouvernement de lever l’interdiction d’importer des aliments GM. Prenant la parole à la réception organisée pour les sensibiliser aux questions concernant les plantes GM dans les comtés de Kericho et Uasin Gishu, les fermiers ont affirmé leur soutien au vice-président qui a dit que le gouvernement veut lever l’interdiction dans les prochaines semaines. Ils ont félicité le gouvernement, notant qu’il a investi fortement dans la recherche en biotechnologie moderne. "Nous demandons au gouvernement d’accélérer la levée de l’interdiction et de rendre la technologie disponible pour nous, car cela va conduire à la création d’emplois pour notre jeunesse" ont-ils dit.

Le gouverneur du comté de Kericho, le Prof. Paul Chepkwony, a dit que ce comté est prêt à adopter la biotechnologie agricole et a demandé plus d’activités de sensibilisation pour s’assurer que les fermiers puissent faire des choix informés. "L’Afrique fait face à un grand nombre de défis pour la sécurité alimentaire et la modification génétique est une porte de sortie sûre pour eux" a ajouté le Prof. Chepkowny.

De son côté, le Dr. Ambrose Cheruiyot, employé dans l’Agriculture du comté de Uasin Gishu, a noté que cette zone, qui est le grenier à blé du comté, avait connu une diminution de la production de maïs les dernières saisons. Il a dit que le gouvernement du comté est prêt à adopter les technologies qui renverseraient cette tendance. Le Dr. Eliud Kireger, Directeur Général de l’Organisation Kenyane de Recherche en Agriculture et sur le Bétail (KALRO), a assuré aux participants que les plantes GM sont sûres et que le comté a les capacités de traiter cette technologie.

L’évènement était organisé par le Forum Libre sur la Biotechnologie Agricole en Afrique (OFAB-Kenya) en collaboration avec l’Association des cultivateurs de Céréales (CGA) et les autres partenaires.

Pour plus d’informations sur cet évènement, contactez le Dr. Margaret Karembu, directrice du centre africain de l’ISAAA et présidente de l’OFAB Kenya à mkarembu@isaaa.org.


L’UBIC soutient les Olympiades Nationales 2015 de la Science

Les Olympiades Nationales 2015 de la Science – co-organisées par l’UBIC et le Programme Ougandais d’Education Scientifique (USEP) – ont été un immense succès. Cet évènement, qui s’est étalé sur trois mois, comprend une série d’expositions d’écoles secondaires organisées sur le thème ‘Innovations en productivité agricole et en marketing pour de meilleurs moyens de subsistance’.

Les Olympiades se sont déroulées durant les mois de juin et de juillet 2015 sous la forme d’expositions scientifiques régionales dont le but était d’inculquer les valeurs de travail en équipe et de recherche indépendante via une approche pratique d’apprentissage qui n’est pas toujours possible dans les classes traditionnelles. A travers un éventail de projets amusants, attirants et très éducatifs, les étudiants ont découvert comment adapter et appliquer les innovations scientifiques pour résoudre les défis de tous les jours.

Comme activité pilote, les Olympiades scientifiques ont engagé 15 écoles ‘de contact’ provenant de cinq différentes régions couvrant tout le pays. Dans les compétitions régionales, les étudiants ont été mis au défi d’aller hors de leurs classes pour faire des projets indépendants basés sur la recherche, travailler en équipe pour répondre à des questions dans le domaine de la production agricole et de l’initiative.

Les étudiants ont travaillé dans leurs écoles individuelles avec l’aide de leurs professeurs pour affiner leurs projets scientifiques en lien avec le thème. Ces projets ont ensuite été présentés lors de l’exposition scientifique régionale, les vainqueurs étant récompensés en espèces et les autres prix améliorant la formation scientifique dans leurs écoles individuelles. Les vainqueurs régionaux étaient aussi présents lors de la grande finale nationale – les vainqueurs seront annoncés au début de l’année prochaine. M. William Warugaba, Secrétaire exécutif de l’USEP, a félicité le zèle et les capacités d’innovation des étudiants qui y ont participé. Il a aussi mis en avant le fait que l’objectif de la compétition était plus d’apprendre que de gagner. "Qu’il gagne ou non, chaque étudiant est félicité et encouragé par les centaines d’autres étudiants, les parents, enseignants, mentors, sponsors, juges et membres du public" a-t-il dit.

Outre l’approche utilitaire des expositions scientifiques, les étudiants ont bénéficié de séminaires éducatifs et d’expositions sur les innovations en biotechnologie pour améliorer la productivité agricole en Ouganda, ce qui a été facilité par l’UBIC. Les expositions ont aussi été grandement enrichies par la participation de l’Organisation Nationale de Recherches Agricoles (NARO). Pour chaque exposition régionale, les scientifiques de l’institut du NARO le plus proche ont informé et encadré les étudiants sur différents aspects de la recherche agricole et les initiatives pertinentes dans le contexte régional.

Pour plus d’informations sur la biotechnologie en Ouganda, contactez Barbara Mugwanya à ubic.nacrri@gmail.com.


Les scientifiques et journalistes ougandais s’efforcent de trouver un terrain d’entente

Des scientifiques de l’Organisation Nationale de Recherches Agricoles de l’Ouganda et des journalistes scientifiques ougandais sélectionnés ont eu l’opportunité unique de se rencontrer les 2-3 septembre 2015. Ils se sont penchés sur différentes raisons qui ont créé une séparation entre ces deux professions.

La réunion, qui s’est déroulée dans la capitale ougandaise Kampala et a été organisée par le centre africain de l’ISAAA en collaboration avec le Programme pour les Systèmes de Biosécurité, avait pour objectif de créer une plateforme. Elle pourrait permettre à ces deux professions d’avoir une chance d’identifier les différences intrinsèques, qui sont le résultat d’une mauvaise communication en biotechnologie agricole vers le public, et de trouver des solutions tangibles. La réunion a aussi donné l’opportunité aux scientifiques et aux journalistes de se familiariser avec le statut de la biotechnologie agricole et de la biosécurité aux niveaux national, régional et mondial ainsi que d’améliorer leurs compétences de communication en biotechnologie et en biosécurité.

Selon Lominda Afredraru, correspondant ougandais du Daily Monitor et trésorier de la fédération africaine des journalistes scientifiques, « les scientifiques ont tendance à faire des provisions d’informations et de les partager seulement au dernier stade du processus de recherche lorsque les journalistes ont perdu l’intérêt ». Cette impression a été reprise par tous les journalistes présents à la réunion ; ils ont mis les scientifiques au défi d’être un peu plus clairs avec l’information.

Cependant, après une brève explication du processus de développement des produits de la biotechnologie faite par le Dr. Priver Bwesigye, un biotechnologiste végétal des laboratoires nationaux de recherches agricoles – NARO, les praticiens des médias sont partis avec une meilleure compréhension du dilemme auquel les scientifiques sont confrontés et des raisons pour lesquelles ils ne parlent pas de leurs recherches lors des premiers stades.

A la fin de l’atelier de travail de deux jours, les scientifiques ont promis de se rendre plus disponibles pour les médias. "Cela était certainement la place où je devais être" a dit le Dr. Bwesigye. "Je voudrais m’excuser auprès de tous les journalistes qui par le passé ont ressenti le manque de disponibilité" a-t-elle ajouté.

Les participants ont émis un nombre de recommandations qui, selon eux, pourraient aider à garder la Loi de Biosécurité Ougandaise active.

Pour plus d’informations, contactez le Dr. Margaret Karembu à mkarembu@isaaa.org.


Les parlementaires kenyans approuvent le plan du gouvernement pour lever l’interdiction des OGM

Quatre parlementaires kenyans, Kareke Mbiuki (Vice-président du Comité Agriculture), Florence Mutua (Membre, Comité Agriculture), Robert Pukose (Vice–président, Comité santé) et James Wandayi (Comité Agriculture) ont exprimé leur soutien aux intentions du gouvernement de lever l’interdiction des OGM.

Lors d’une conférence de presse organisée dans l’immeuble du Parlement le 26 août 2015, Hon. Mbiuki a déploré le manque de connaissances sur les OGM qui a conduit à une désinformation grossière sur la biotechnologie. Il a raconté sa rencontre avec les OGM et les fermiers cultivant des plantes GM lors d’une mission d’enquête dans l’Union Européenne avec ses collègues. "Mon voyage en Europe m’a permis d’en connaître plus sur la sécurité et l’utilisation des OGM. L’Europe a autorisé au moins 58 plantes cultivées GM pour l’alimentation humaine et animale dont le maïs, le soja, le colza, la betterave sucrière et le coton GM. Selon les fermiers que nous avons rencontrés, il n’y a pas eu de dommages dus aux plantes GM durant ces années" a dit Hon. Mbiuki.

''Nous sommes heureux que le vice-président, en tant que scientifique, ait laissé entendre la levée de l’interdiction, ce que nous soutenons pleinement'' a dit Hon. Mutua. Il a souligné l’urgence de fournir des plantes cultivées GM au comté comme le coton Bt et le maïs Bt. "Lever l’interdiction des OGM veut dire plus de travail pour la jeunesse. En outre, l’industrie textile pourrait être relancée si nous adoptions le coton Bt et les autres technologies de culture''. Hon. Wandayi a noté que le Kenya ne peut se permettre de vivre dans le déni ou l’isolement. "Le comté ne peut être laissé derrière quand les autres pays comme l’Afrique du Sud, Burkina Faso et le Soudan, adoptent la biotechnologie. De plus, c’est un gaspillage de ressources de permettre aux étudiants d’étudier la biotechnologie maintenant si le comté ne peut autoriser son utilisation".

Pour plus d’informations, contactez M. John Mugoma, secrétaire parlementaire dans le comité éducation à mugomajohn@gmail.com.

Amériques

Des chercheurs en biotechnologie agricole développent des sprays d’ARN pour modifier les plantes cultivées

Des chercheurs de Monsanto développent des sprays d’ARN pour plantes permettant d’arrêter temporairement l’activité de certains gènes. Par exemple, un spray d’ARN peut être conçu pour répondre aux infestations d’insectes ou à un nouveau type de virus. La capacité d’un spray à éteindre un gène aura un effet durant quelques jours ou semaines, suffisamment longtemps pour tuer les nuisibles ou les pathogènes. Un autre spray ARN pourrait être développé pour s’attaquer à la résistance à la sécheresse, il serait utilisé seulement pendant les périodes de pénuries en eau. Le développement des sprays ARN prend moins de temps que le développement de plantes GM.

Lauréat du Prix Mondial de l’Alimentation, le Dr. Robert Fraley, aussi directeur des technologies chez Monsanto, a conçu les sprays d’ARN il y a trois ans. Fraley croit que dans quelques années ils "ouvriront une toute nouvelle façon d’utiliser la biotechnologie" qui "n’a pas les mêmes stigmates/préjugés, ne nécessite pas les mêmes études détaillées réglementaires et n’a pas les coûts associés contrairement aux OGM". Il pense que les sprays ARN sont incroyables et stupéfiants et que toutes les plateformes travaillent sur le sujet. Cela me rappelle les premiers jours de la biotechnologie.

Outre Monsanto, d’autres compagnies de biotechnologie agricole comme Bayer et Syngenta, étudient les sprays ARN. Cette technologie est perçue comme plus acceptable pour le public parce qu’aucun OGM n’est développé durant le processus.

Pour plus de détails, lisez l’article dans MIT Technology Review.

Asie et Pacifique

Les acteurs africains visitent les champs de coton Bt en inde

Les délégués de 29 pays cultivant du coton en Afrique de l’est et du sud participent à une semaine de visite des champs de coton Bt en Inde du 27 septembre au 2 octobre 2015. La visite d’étude "Voir est croire" est organisée par le Centre de Biotechnologie d’Asie du Sud-Est (SABC), New Delhi, en collaboration avec le Marché Commun pour l’Afrique de l’Est et du Sud (COMESA), le Département de l’Agriculture des U.S. A. et le Centre Africain de l’ISAAA. La délégation comprend des décideurs, des responsables politiques, des régulateurs, des officiels gouvernementaux, des chercheurs et des représentants des consommateurs de six pays qui cultivent du coton - Kenya, Soudan, Malawi, Ethiopie, Swaziland et Zambie.

La visite d’étude a pour objectif de permettre aux délégués de témoigner de la performance des hybrides de coton Bt dans les champs des fermiers, de leur donner la possibilité d’interagir avec les officiels des institutions des secteurs public et privé et de discuter des bénéfices et des risques d’autoriser le coton Bt en se basant sur l’expérience indienne. Lors de la première étape de la visite d’étude (28-29 septembre), ils ont parcouru des cultures irriguées dans la ceinture de culture du coton des Etats de Haryana et du Punjab. L’étape suivante (30 septembre – 2 octobre) comprend une visite dans les zones sèches du Maharashtra.

Les participants ont eu l’opportunité d’interagir avec les scientifiques et les sélectionneurs de coton de l’Université Agricole Haryana (HAU), de l’Institut Hisar et Central de Recherches sur le Coton (CICR), de la Station Régionale de Recherches de Sirsa. Le Dr. K.S. Kokhhar, Vice Chancelier de l’HAU a vanté la transformation du coton dans le nord de l’Inde et a fait allusion au fait que "le succès du coton Bt est exemplaire et a aidé le secteur du coton en Inde en le révolutionnant ". Hon. Moses Mwaje, président du Ministère de l’Agriculture et du Bétail du Kenya a dit que "les pays africains ne peuvent pas être laissés derrière l’adoption de la technologie. Les pays africains veulent l’adopter et ont besoin d’utiliser les dernières technologies disponibles pour leur bénéfice. Les fermiers indiens ont cultivé à plusieurs reprises du coton Bt, un témoignage qui répond aux besoins des peuples".

Il est prévu que la visite aide à construire la confiance nécessaire parmi les acteurs africains du marché des semences de coton hybride et des processus de réglementation, de la communication en biosécurité et de la commercialisation des plantes GM.

Pour plus d’informations sur la visite, contactez bhagirath@sabc.asia ou kadambini@sabc.asia.


Des scientifiques clonent des gènes rares pour augmenter le rendement du riz

Des scientifiques de l’Académie Chinoise des Sciences Agricoles et de l’Académie Chinoise des Sciences ont rapporté qu’un gène important, GS2, a été isolé avec succès et cloné à partir d’une variété locale de riz chinois Baodali de la province de Zhejiang. Le gène GS2 pourrait augmenter de manière importante le rendement du super riz. Leur découverte a été publiée dans le dernier numéro du journal Molecular Plant.

L’article de recherche discute du clonage et de la caractérisation des loci de caractères quantitatifs dominants (QTL) qui codent pour le régulateur transcriptionnel ‘Growth-Regulating Factor 4’ (OsGRF4). GS2 est localisé dans le noyau et pourrait servir d’activateur de transcription. L’augmentation de l’expression de GS2 conduit à une augmentation de la taille et du nombre de cellules plus larges, ce qui entraine une amélioration du poids du grain et du rendement.

Lisez plus de détail sur le site du Ministère de l’Agriculture du Peuple de la République de Chine. Lisez l’article de recherche dans Molecular Plant.

Europe

Le comité agriculture de l’Union Européenne combat les interdictions nationales des importations d’aliments GM pour les hommes et les animaux

Le comité agriculture du Parlement Européen a rejeté le projet de loi de la Commission qui donnerait aux Etats membres le pouvoir de restreindre ou d’interdire l’utilisation sur leur territoire des aliments GM pour les hommes ou les animaux autorisés par l’UE. Il craint que des interdictions nationales arbitraires puissent distordre la compétition sur le marché de l’UE et mettre en péril les secteurs de production des aliments de l’Union qui sont fortement dépendants des importations d’aliments GM pour animaux.

L’opinion du Comité de de l’Agriculture, adopté par 28 votes en faveur et 8 contre, avec six abstentions, va maintenant être examiné attentivement par le comité environnement, qui a l’initiative sur ce dossier.

Albert Dess, rédacteur de l’opinion, a dit "Le vote d’aujourd’hui dans le comité agriculture envoie un message clair : la proposition de la Commission de laisser les Etats membres décider si ils restreignent ou interdisent l’utilisation des aliments GM pour les hommes et les animaux sur leur territoire doit être rejetée. Nous n’avons pas construit le marché unique européen pour laisser des décisions politiques arbitraires le fausser complètement". Dess a ajouté que l’approche de la Commission est complètement irréaliste, car de nombreux secteurs dans l’UE dépendent fortement des importations d’aliments GM pour animaux et ne pourraient pas survivre si ils étaient interdits.

Pour plus de détails, lisez le communiqué de presse sur le Portail d’information du Parlement Européen.

RECHERCHES

L’expression des gènes associes aux caractères de sécheresse améliore l’adaptation à la sécheresse chez l’arachide

L’adaptation des plantes cultivées aux conditions de sécheresse peut se faire en améliorant les caractères des plantes tels que l’efficacité des mécanismes d’extraction de l’eau et la tolérance au niveau cellulaire. Empiler ces caractères d’adaptation à la sécheresse avec une expression simultanée de gènes pourrait être pertinent pour améliorer la tolérance au stress.

Vemanna S. Ramu de l’Université des Sciences Agricoles en Inde a développé une arachide transgénique (Arachis hypogaea) qui exprime Alfalfa zincfinger 1 (Alfin1), un gène du facteur de transcription associé à la croissance de la racine, un facteur pour les chocs thermiques de Pennisetum glaucum (PgHSF4) et l’hélicase de l’ADN du pois (PDH45). Les chercheurs l’ont ensuite évaluée en condition de stress lié à la sécheresse.

Les lignées transgéniques ont montré une plus forte croissance des racines, une différence de température de l’air du couvert végétal, qui est plus fraîche, et un contenu relatif en eau plus élevé (RWC) sous condition de stress lié à la sécheresse. La survie et le rétablissement des lignées transgéniques étaient aussi significativement plus élevés. Plusieurs gènes de réponse au stress ont aussi montré une meilleure expression en condition de stress des lignées transgéniques.

L’expression simultanée des gènes de régulation pour les caractères d’adaptation au stress peut améliorer l’adaptation et la productivité des plantes cultivées en conditions de pénurie en eau.

Pour plus d’informations, lisez l’article complet dans Plant Biotechnology Journal.


Des scientifiques éditent avec succès les gènes du moustique transmettant la dengue

Des chercheurs de l’Université du Missouri (MU) ont trouvé un moyen efficace d’éditer les gènes du moustique Aedes aegytpi qui transmet le virus de la dengue. Les chercheurs ont utilisé le système d’édition de gènes CRISPR/Cas9 pour perturber le gène de la couleur bleue fluorescente chez une lignée de moustique génétiquement modifiés précédemment créés, qui exprime à l’origine à la fois les gènes des couleurs fluorescentes bleue et rouge dans leurs yeux. Les futures générations de ces moustiques n’exprimeront plus la couleur bleue mais seulement la couleur rouge dans leurs yeux.

Alexander Franz, maître assistant en pathobiologie vétérinaire à MU et auteur principal de l’étude, a dit que la recherche future utilisant cette technique pourrait chercher des voies pour éditer génétiquement les moustiques de sorte qu’ils ne puissent héberger des maladies comme la dengue.

Pour plus de détails sur cette étude, lisez le communiqué de presse sur le site Internet de l’Université du Missouri.

Document Reminders

Nouvelle publication ‘50 biotech bites’

L’ISAAA publie le livre ‘50 Biotech Bites’, qui contient 50 sujets pertinents pour la science, les utilisations et les questions derrière la biotechnologie agricole. Il est basé sur les publications au format poche nommées Pockets K, ou Concentrés de Connaissance, qui ont été développées par l’ISAAA durant les 15 dernières années. Chaque sujet est discuté en utilisant des informations « bouchées » pour « nourrir » des esprits affamés et dialoguer avec les autres sur la technologie pour prendre des décisions informées sur son adoption et son utilisation.

Téléchargez gratuitement une copie du livre sur www.isaaa.org/resources/publications/50biotechbites/download/default.asp.


Mise à jour annuelle 2014 des caractères GM et Pocket K mis à jour maintenant disponibles

L’ISAAA a publié « Biotech Trait Annual Updates 2014 », un résumé des caractères déployés dans les plantes cultivées GM. La publication comprend aussi une courte discussion sur les bénéfices des plantes GM avec de tels caractères. La publication est disponible sur www.isaaa.org/resources/publications/biotech_traits_annual_updates/download/default.asp.

Les versions mises à jour des Pocket K suivants sont disponibles :

Les Pocket K sont des concentrés de connaissances, des informations sur les produits de la biotechnologie végétale et des thèmes proches. Ils sont développés par le Centre Mondial des Connaissances sur la Biotechnologie Végétale pour apporter des informations clés sur la biotechnologie agricole dans un style facile à comprendre et peuvent être téléchargés sous forme de PDF pour être partagés et distribués facilement. D’autres sujets sont disponibles sur www.isaaa.org/resources/publications/pocketk/.


Infographie : organisations scientifiques internationales sur la biotechnologie agricole

Le projet de littérature en génétique (GLP) a publié une infographie mettant en vedette les déclarations d’organisations scientifiques internationales soutenant la sécurité des cultures GM. Selon le GLP, 253 institutions dans le monde ont exprimé leur soutien à cette technologie.

Regardez l’infographie sur le site Internet du GLP.


Mise à jour annuelle des plantes GM

L’ISAAA publie Biotech Crop Annual Updates. La série comprend cinq courts documents sur les plantes GM, soja, maïs, coton, colza et luzerne. Les informations de la série comprennent des données sur l’adoption, les pays les ayant adoptés et les bénéfices de chaque plante cultivée GM en se basant sur ISAAA Brief 49: Global Status of Commercialized Biotech/GM Crops in 2014, écrite par Clive James, Fondateur et Président Emérite de l’ISAAA.

Les documents peuvent être téléchargés sur : www.isaaa.org/resources/publications/biotech_crop_annual_update/default.asp.


Une nouvelle infographie montre le processus avant la mise sur le marché de plantes GM

CropLife International a publié une infographie «Getting Biotech Crops to Market». Cette infographie montre les étapes nécessaires pour développer et mettre sur le marché une plante GM. Téléchargez une copie sur IP52.org.


Données et tendances des pays Biotech

L’ISAAA a publié la seconde version de la série révisée ‘Biotech Country Facts and Trends’. Cet ensemble fait figurer cinq pays en voie de développement : Burkina Faso, Birmanie, Mexique, Colombie et Soudan. Les Biotech Country Facts and Trends sont des résumés concis mettant en avant la commercialisation des plantes GM dans des pays spécifiques.

Les données sur la commercialisation des plantes GM (superficie et adoption), les autorisations et la culture, les bénéfices et les perspectives pour chaque pays sont présentés de manière facile à comprendre. Les contenus sont basés sur la ISAAA Brief 49: Global Status of Commercialized Biotech/GM Crops in 2014, écrite par Clive James, Fondateur et Président Emérite de l’ISAAA.

Les Biotech Country Facts and Trends peuvent être téléchargés sur : www.isaaa.org/resources/publications/biotech_country_facts_and_trends/default.asp.


Pocket K sur la biotechnologie mis à jour maintenant disponibles

Des versions mises à jour des Pocket K suivants peuvent maintenant être téléchargées :

Questions et réponses sur les plantes GM
Produits végétaux de la Biotechnologie
Plantes GM et environnement
Bénéfices documentés des plantes GM
Technologie Bt de résistance aux insectes

Les Pocket K sont des concentrés de connaissances, des informations sur les produits de la biotechnologie végétale et des thèmes proches. Ils sont développés par le Centre Mondial des Connaissances sur la Biotechnologie Végétale pour apporter des informations clés sur la biotechnologie agricole dans un style facile à comprendre et peuvent être téléchargés sous forme de PDF pour être partagés et distribués facilement. D’autres sujets sont disponibles sur www.isaaa.org/resources/publications/pocketk/.