Chers abonnés,
Voici le Bulletin de Juin 2015
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

 

NOUVELLES

Mondiales

Etude : les plantes GM peuvent participer à la préservation de la biodiversité agricole

Lors de la révolution verte, un grand nombre de variétés locales ont été remplacées par un petit nombre de variétés à grand rendement. Il est à craindre qu’une telle érosion de diversité des variétés s’aggrave encore via l’utilisation étendue des plantes GM. Dans une étude récente, Vijesh Krishna de l’Université de Göttingen et ses collègues ont montré que la technologie GM peut actuellement aider à préserver la biodiversité agricole, parce que les caractères GM peuvent être introduits dans un grand nombre de variétés. Les chercheurs ont développé un cadre général qu’ils ont utilisé pour le cas du coton Bt en Inde. Ils ont montré que le Bt réduit la diversité variétale lors de la première phase d’adoption, lorsque seul un petit nombre de variétés Bt est autorisé. Cette tendance s’est renversée lorsque le processus d’autorisation a été facilité et que le marché des semences est devenu plus compétitif. La diversité variétale du coton en Inde, où le taux d’adoption du Bt est de 95%, est maintenant au même niveau qu’avant l’introduction de la technologie GM.

Les résultats ont été publiés dans European Review of Agricultural Economics.


Un rapport prévoit les tendances du marché mondial des semences pour 2020

Le marché mondial des semences devrait atteindre 92,04 milliards de dollars US en 2020, avec un taux de croissance annuelle de 9,4% de 2015 à 2020, selon le rapport de Markets and Markets «Seed Market by Type (Cereals & Grains, Oilseeds, and Fruit & Vegetables), Seed Trait (Herbicide Tolerant, Insect Resistant, and Other Stacked Traits) & Region - Global Trends & Forecast to 2020».

Il rapporte aussi qu’en 2014 le marché mondial des semences a été dominé par l’Amérique du nord, qui représentait environ 32,60% du total. La région Asie-Pacifique devrait être le marché avec la plus forte croissance à cause de sa population importante, qui demande plus de produits alimentaires et des technologies de culture de pointe pour atteindre une productivité et des profits plus élevés.

De plus, l’Inde devrait être le marché des semences qui grossit le plus vite, suivi par la Chine à cause des initiatives gouvernementales visant à promouvoir les pratiques agricoles dirigées par la technologie. Les secteurs des céréales et des grains devraient être les plus gros marchés de semences dans le monde entre 2015 et 2020.

Pour plus de détails sur le rapport, allez sur le site Internet de Markets and Markets.

Afrique

Des experts africains valident le rapport sur les ODM 2015

La Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA) et ses partenaires ont validé la 10ème édition des Objectifs de Développement du Millénaire pour l’Afrique. Les correspondants de l’UNECA et de ses partenaires de la Commission de l’Union Africaine (CUA), du bureau régional pour l’Afrique du Programme de Développement des Nations Unies (UNDP-RBA) et de la Banque pour le Développement Africain (AfDB) se sont réunis à Alger (Algérie) les 3 et 4 mai 2015 avec des représentants de la société civile et des participants de 51 nations africaines.

Lors de cette réunion, les leçons tirées des efforts pour atteindre les ODM ont été discutées. Il a été conclu que, même si tous les objectifs ne sont pas atteints, tous les pays ont fait des progrès pour au moins une cible des ODM. L’importance de la communication pour atteindre les ODM a aussi été mise en avant. Les rapports nationaux des ODM ont aidé les organisations de la société civile et les autres acteurs à encourager les gouvernements à renforcer leurs initiatives et à allouer des ressources pour remplir les ODM. D’un autre côté, les rapports régionaux ont permis des comparaisons entre les pays, un apprentissage collégial et une émulation.

Lisez l’article de l’UNECA.


La conférence égyptienne promeut l’agriculture et l’environnement pour un développement durable

La conférence internationale “Agriculture and the Environment for Sustainable Development” s’est déroulée du 25 au 27 mai 2015 au Centre National de Recherches en Egypte. L’objectif de la conférence était de discuter des problèmes rencontrés par l’Egypte dans les domaines de l’agriculture et de l’environnement et de fournir des moyens techniques modernes pour améliorer les cultures et atteindre la sécurité alimentaire.

Dans sa présentation, le Pr. Ragab Ragab, Vice-Président de la Commission Internationale sur l’Irrigation et le Drainage (ICID), a déclaré que l’augmentation de la population dans les 50 prochaines années combinée à l’augmentation de la consommation affectera fortement la disponibilité en eau. La sécurité alimentaire requiert la production de plus de cultures par goutte d’eau. Economiser l’eau est important. Il a mis en avant que, pour vaincre l’insécurité alimentaire, il est nécessaire de développer de nouvelles variétés de plantes avec des rendements plus élevés par unité d’eau, par ex. des cultures avec des rendements comparables mais avec des périodes de croissance plus courtes, avec une tolérance à la sécheresse ou au sel et avec un index de récolte élevé, et une efficacité des plantes C3 améliorées jusqu’au niveau des plantes C4.

Le Pr. Nadia Zakhary, ancien Ministre de la Recherche Scientifique, a dit que l’Egypte devrait adopter les technologies récentes dans le domaine de l’agriculture qui sont basées sur la science. Zakhary a ajouté que l’Egypte devrait faire attention à la culture du territoire du Sinaï.

Plusieurs organismes internationaux ont participé à la conférence de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), l’ICID, l’Association Arabe pour la Science et la Technologie dans l’UEA, le Centre Egyptien d’Information en Biotechnologie (EBIC), le Centre de Recherches Agricoles, le Centre du Fond pour l’Echange d’Informations sur le Climat et l’Energie Renouvelable et le Fond de Développement Technique et Scientifique du programme de Développement Agricole ainsi que les universités internationales et égyptiennes.

Pour plus d’informations, contactez le Pr. Naglaa Abdallah, Directeur du Centre Egyptien d’Informations en Biotechnologie : naglaa.abdallah@agr.cu.edu.eg.


Des experts en biotechnologie demandent des liens plus étroits pour la règlementation des produits GM

Les pays africains devraient renforcer les liens entre les autorités nationales de réglementation en biosécurité pour améliorer la capacité du continent à gérer les produits GM, selon le Dr. Getachew Belay, Conseiller Principal en Biotechnologie pour le Marché Commun pour l’Afrique de l’Est et du Sud (COMESA). Il l’a affirmé lors de l’atelier régional de formation en biotechnologie à Harare (Zimbabwe), suivi par 76 acteurs de pays africains. Cet atelier était organisé par le COMESA au travers de son Programme Régional de Biotechnologie et de Biosécurité et soutenu par l’Autorité Nationale de Biotechnologie du Zimbabwe (NBA).

"Les questions de biosécurité sont de nature régionale. Les impacts environnementaux ne respectent pas les frontières… Les questions de sécurité alimentaire sont aussi transfrontalières avec des schémas de consommation communs et nous avons besoin de mécanismes régionaux permettant de partager les expertises et les infrastructures" a dit le Dr. Belay. Il a aussi ajouté que le partage de l’information et la bonne coordination des mouvements transfrontaliers des produits GM aideraient à développer un système continental de biosécurité solide.

Pour plus de détails sur l’atelier de travail, lisez l’article dans All Africa.


Le prochain rapport ‘HARVEST II’ publié au Kenya

La Commission Nationale pour la Science, la Technologie et l’Innovation (NACOSTI), organisme chargé de conseiller le gouvernement à propos des innovations scientifiques, a réitéré son soutien aux technologies émergentes dont la biotechnologie agricole. Parlant lors du lancement du rapport de « Next Harvest II: The Status of Biotechnology in Kenya » le 11 juin 2015 à Nairobi (Kenya), le Dr. Moses Rugutt, Directeur Général du NACOSTI, avait bon espoir que le pays soit sur le bon chemin vers l’adoption des produits génétiquement modifiés (GM). « Vous ne pouvez pas arrêter une technologie émergente. Si le pays ralentit ses efforts pour acquérir la technologie (technologie OGM), nous l’obtiendrons à un coût plus élevé un peu trop tard » a-t-il dit.

L’étude “Next Harvest II” a été réalisée en 2013 pour mettre à jour les résultats de l’étude “Next Harvest” de 2004 sur les plantes GM développées par le secteur public ainsi que pour collecter les données des projets et des institutions spécifiques de recherche et de développement dans le domaine de la biotechnologie agricole au Kenya, au Nigeria, en Afrique du Sud et en Ouganda. L’étude détaillée, concentrée sur les applications agricoles des plantes GM, a élargi son étendue à un cadre plus général pour mesurer la capacité d’innovation, y compris les méthodes et techniques utilisées en sylviculture, microbiologie et dans le monde animal.

Le Dr. Virginia Kimani, coordinateur national du pays, a rapporté que la plupart des recherches sur les plantes GM du pays a été réalisée par l’Organisation Kenyane de Recherches en Agriculture et Elevage (KALRO) en partenariat avec les institutions internationales de recherches agricoles. Selon l’étude, environ 80% des institutions et projets mettant en œuvre de la R&D en biotechnologie proviennent du secteur public.

Le Dr. Kimani a cité la sur-réglementation des produits GM comme un des défis limitant la recherche en biotechnologie agricole au Kenya. Il a ajouté que les kenyans manquent de produits GM qu’ils peuvent voir et évaluer comme bénéfiques, et que cela a entraîné le doute sur les bénéfices tangibles des plantes GM.

Selon les répondants de l’étude, pour les gains à réaliser par la recherche en biotechnologie, il est nécessaire d’avoir une dotation en ressources publiques plus importante. Mme Patricia Zambarano, de l’Institut International de Recherches en Politique Alimentaire (IFPRI), qui a coordonné la recherche dans les quatre pays, a dit que le rapport recommande un plus grand financement de la recherche par le gouvernement ainsi que des incitations pour les compagnies privées qui mèneraient des recherches et une balance des genres parmi les chercheurs.

Les découvertes du projet ont été diffusées lors d’une session spéciale du Forum Libre en Biotechnologie Agricole (OFAB).

Pour plus d’informations, contactez Dr. Virginia Kimani à parcpest09@gmail.com.


L’ACP et la FAO renforcent les liens pour atteindre des objectifs de développement durable

Le groupe d’Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) et l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) renforcent leur partenariat pour des capacités nationales durables afin de faire face au changement climatique, améliorer la sécurité alimentaire et soutenir la production alimentaire durable.

Les chefs des organisations ont signé un accord indiquant qu’ils vont soutenir le travail des 79 pays membres de l’ACP pour atteindre les Objectifs de Développement du Millénaire sur lesquels ils se sont mis d’accord plus tôt cette année.

Lisez le communiqué de presse de la FAO.

Amériques

Un ADN supplémentaire crée un concombre qui ne porte que des fleurs femelles

Les plantes de concombre ne sont pas simplement mâles ou femelles. Elles peuvent avoir sept sexes différents selon un mélange complexe de facteurs génétiques et environnementaux. Quelques-unes des variétés de concombre à haut rendement ne produisent que des fleurs femelles. Les scientifiques de l’Institut Boyce Thompson de Recherches Végétales (BTI) de l’université Cornell aux USA et de l’Académie Chinoise des Sciences Agricoles (CAAS) en Chine, ont identifié la duplication de gènes responsables de ce caractère inhabituel.

Bien que les chercheurs sachent depuis les années 60 qu’une cause génétique est à l’origine des plantes ne portant que des fleurs femelles, la localisation exacte et la séquence du segment d’ADN responsable étaient inconnues. Les chercheurs ont découvert l’ADN supplémentaire en filtrant les séquences de génome d’une collection centrale de 115 lignées différentes de concombres. Ils ont généré une carte des 26'778 variations structurelles différentes qu’ils ont trouvées, certaines étant associées à la domestication du concombre.

Selon le Professeur Zhangjun Fei du BTI, un des dirigeants de l’étude, ils ont trouvé la variation structurelle spécifique, une duplication d’environ 30'000 bases. La duplication est fortement corrélée avec la gynoécie. Il a ajouté « Pour les plantes avec des fleurs femelles, il y a beaucoup de potentiel pour la production agricole ».

Pour plus de détails, lisez l’article sur le site Internet du BTI.


Des chercheurs éditent un génome de plantes en utilisant le CRISPR/Cas

Des chercheurs de l’Université de Géorgie (UGA) ont utilisé le CRISPR/Cas (Regroupement des répétitions palindromiques courtes régulièrement espacées /CRISPR-associé), un nouvel outil d’édition de gène, pour modifier le génome d’une espèce d’arbre pour la première fois.

Les chercheurs ont pu réduire les concentrations de deux polymères produits naturellement dans la plante, la lignine, et de condenser les tanins en mutant des gènes spécifiques du genre Populus, qui comprend le peuplier, le tremble et le bois de cotonnier. Les plants modifiés de Populus contiennent environ 20% de lignine en moins et 50% de tanins condensés que les arbres sauvages.

"Le CRISPR est une technologie relativement nouvelle mais elle pourrait améliorer notre capacité à produire de nouvelles variétés de plantes alimentaires, d’aliments pour animaux et de matières premières pour les biofiouls" a dit le principal chercheur de l’étude, C.J. Tsai, boursier éminent de la « Georgia Research Alliance » de l’Ecole de Sylviculture et des Ressources Naturelles Warnell de l’UGA et du département de génétique.

Pour plus de détails sur cette recherche, lisez l’article sur le site Internet de l’UGA.


Une nouvelle approche pour gérer la dispersion des OGM

Les chercheurs de l’université Berkeley de Californie, Gabriel Lopez et J. Christopher Anderson, ont réalisé une étude qui fournira une méthode pratique de confinement biologique afin de contrôler la dispersion d’organismes nouvellement créés.

Les chercheurs ont transformé Escherichia coli en un auxotrophe, un organisme modifié qui a besoin d’un composé particulier pour croître. Les chercheurs ont ciblé cinq gènes essentiels chez E. coli et les ont modifiés. Ces modifications ont entraîné des mutations qui font qu’une molécule de benzothiazole est nécessaire pour que le gène soit fonctionnel. Ce mécanisme veille à ce que l’organisme soit activé seulement lorsque cela est nécessaire.

Cette technique est basée sur l’approche ‘serrure et clé’ dans laquelle la molécule sert de clé alors que la serrure est modifiée par les chercheurs. Cette approche est différente des autres approches de confinement biologique qui dépendent d’un « interrupteur létal ». Dans cette approche, le stade de défaut de l’organisme est la mort et les chercheurs doivent allumer les gènes pour permettre la survie de l’organisme. Cela fournit une approche rapide, bon marché et facile à déployer qui pourrait être utilisée pour contrôler la dispersion accidentelle des organismes modifiés.

Des détails sur leur étude sur le site Internet de l’UC Berkeley.

Asie et Pacifique

Des chercheurs australiens réussissent une percée dans le développement de plantes tolérantes au sel

Une équipe de chercheurs dirigée par le Professeur Timothy Colmer de l’Université d’Australie de l’Ouest (UWA) réussissent une percée qui pourrait faciliter le futur développement de plantes pour les sols salins dans le monde.

L’équipe de l’UWA a travaillé avec des partenaires de recherche de l’Institut International de Recherches sur les Cultures pour les Tropiques Semi-arides (ICRISAT). Leurs scientifiques ont regardé dans quelle mesure les effets de la salinité sur les processus de reproduction chez le pois chiche étaient associés à la concentration des ions dans des tissus spécifiques. Il a pensé que l’accumulation des ions de sel dans les structures reproductives des plantes de pois chiche était responsable de sa sensibilité au sel. Les résultats, cependant, ont montré que cela n’était pas correct.

Les équipes de l’UWA et de l’ICRISAT ont analysé les premiers tissus reproductifs des ovules en développement et des gousses, d’une variété connue pour sa tolérance au sel, Genesis836, et d’une variété connue pour sa sensibilité, Rupali, après qu’elles aient été soumises à différentes concentrations de chlorure de sodium appliquées sur le sol. Selon le Professeur Colmer, ils n’ont trouvé aucune différence dans l’accumulation de sodium ou de chlorure entre les deux génotypes contrastés.

Pour plus de détails, lisez le communiqué de presse sur le site Internet de l’UWA.


Petits changements, grands avantages pour la sélection végétale

Dans une première mondiale, des chercheurs dirigés par le Professeur Wallace Cowling de l’Université d’Australie de l’Ouest, ont pris un modèle de sélection utilisé couramment en sélection animale et l’ont utilisé pour les plantes auto-pollinisées.

Chez les plantes, les nouvelles variétés sont des ‘lignées pures’, testées sur plusieurs générations qui sont supérieures aux variétés précédentes. Les lignées pures sont normalement utilisées dans les croisements pour commencer le prochain cycle de sélection. En revanche, les animaux ne peuvent pas être auto-fertilisés et les lignées pures sont impossibles à fabriquer. Les sélectionneurs animaux ont développé une méthode d’amélioration qui tient compte des informations de tous les parents sur toutes les générations. Les analyses combinées des données sur plusieurs générations, comme proposé par le modèle du Professeur Cowling pour les plantes autogames, entraîne une sélection plus précise et des intervalles plus courts entre les générations avec une amélioration génétique plus durable à long terme.

Normalement, selon le Professeur Cowling, le croissement et la recombinaison chez les plantes autogames se produisent après l’autofécondation et la sélection des lignées pures. Durant leur recherche, ils ont changé le processus d’amélioration pour permettre un ‘croisement avant l’autofécondation’. Ils ont changé le processus d’amélioration pour permettre ‘un croissement avant l’autofécondation’ plutôt qu’une ‘autofécondation avant un croissement’. Selon le Professeur Cowling, la méthode devrait aider à conserver dans les populations améliorées la variance génétique additive qui est constamment perdue en ‘autofécondant avant de croiser’. Il a ajouté que les changements mineurs dans la pratique de la sélection végétale ont accéléré le gain génétique et augmenté le potentiel d’amélioration génétique durable à long terme.

Pour des détails, lisez le communiqué de presse sur le site Internet de l’Université d’Australie de l’Ouest.


Des plants de tabac sauvages peuvent être une solution pour atteindre la sécurité alimentaire

Le Dr. Stephen Wylie et ses collègues de l’Université Murdoch ont identifié une plante qui pourrait être essentielle pour atteindre la sécurité alimentaire.

Dans leur étude, les chercheurs ont pu isoler le gène RDR1 d’un plant de tabac sauvage (Nicotiana benthamiana) en Australie de l’Ouest. Le gène RDR1 contrôle la réponse virale des souches de N. benthamiana de différentes infections virales. En présence du RDR1 fonctionnel des souches sauvages de N. benthamiana, les plantes montrent des symptômes faibles lors d’une infection virale. Les souches qui l’ont perdu à cause d’une mutation montrent des symptômes viraux importants. Cette découverte indique que la plante répond aux virus mais qu’elle possède des anormalités génétiques.

Cette découverte peut être utilisée sur des espèces comme la pomme de terre, la tomate, le piment doux et l’aubergine. Le gène RDR1 contrôle d’autres fonctions car il est impliqué dans différents processus de développement. De plus, les plants de N. benthamiana peuvent prospérer dans un large éventail d’environnements secs, chauds et riches en sel indiquant que d’autres gènes précieux sont présents dans la plante et pourraient être utiles pour améliorer les plantes cultivées.

Tous les détails de l’article sont disponibles sur le site Internet du réseau scientifique d’Australie de l’ouest.

Europe

La position d’EuropaBio sur les propositions pour l’importation de produits GM

EuropaBio a demandé aux institutions de l’UE de rejeter les propositions de la Commission Européenne sur l’utilisation des produits GM, qui donne à chaque Etat membre le pouvoir de décider d’autoriser, ou non, les produits GM. EuropaBio a expliqué sa position sur la proposition avec trois arguments :

  • priver tous les fermiers et consommateurs européens de la possibilité de choisir ;
  • entraver l’innovation, la croissance et le travail ;
  • menacer les flux commerciaux intra-UE et internationaux d’aliments pour les hommes et les animaux ;
  • réfuter l’initiative ‘Meilleure Réglementation’ ; et
  • encourager des mesures nationales juridiquement questionnables.

EuropaBio a aussi déclaré son soutien pour l’article de position de la Coalition Européenne pour la Chaîne Alimentaire Humaine et Animale pour un fonctionnement politique européen concernant les OGM basé sur des preuves. Cette politique requiert une autorisation au niveau de l’UE des produits GM qui sont sans danger.

Lisez la position d’EuropaBio et celle de la Coalition Européenne pour la Chaîne Alimentaire Humaine et Animale pour plus de détails.

RECHERCHES

Essais en champs et étude de nourrissage pour le riz enrichi en GABA

L’hypertension est facteur important associé avec les aliments pour le cœur. Donc, les scientifiques ont développé un riz enrichi en acide γ-Aminobutyrique (GABA), un agent diminuant la pression sanguine. Ils ont utilisé un cultivar de riz Japonica, ‘Koshihikari', pour la modification génétique de gènes liés à l’aiguillage GABA. Pour continuer à étudier l’efficacité du riz enrichi en GABA, des essais en champs et des tests de nourrissage ont été réalisés.

Les résultats des essais en champs en serre ont montré que le rendement des plants de riz transgénique est similaire à celui des plants Koshihikari non transgéniques, mais les plantes transgéniques contiennent des niveaux significativement plus élevés de GABA. De plus, deux mois d’administration journalière orale d’une diète contenant le riz enrichi en GABA ont entraîné un effet hypotensif d’environ 20 mmHg chez des rats souffrant naturellement d’hypertension.

Les découvertes impliquent que le riz enrichi en GABA pourrait être utilisé comme aliment de base pour prévenir l’hypertension.

Lisez l’article complet publié dans Transgenic Research.


Le gène OSGRAS23 de riz confère une réponse au stress de sécheresse

Les facteurs de transcription GRAS sont des protéines qui jouent divers rôles dans le développement des plantes. Cependant, la fonction de certains gènes GRAS identifiés chez le riz est inconnue, en particulier ceux liés à la résistance du riz à la sécheresse. Lijun Luo de l’Université Agricole Huazhong en Chine a isolé un nouveau facteur de transcription GRAS chez le riz, OsGRAS23.

L’expression d’OsGRAS23 est induite par la sécheresse, le sel et les traitements avec l’acide jasmonique. Les plants de riz qui sur-expriment OsGRAS23 ont une meilleure résistance à la sécheresse et tolérance au stress oxydatif ainsi qu’une plus faible accumulation de peroxyde d’hydrogène que les plants non modifiés. Des analyses ultérieures ont montré que plusieurs gènes anti-oxydation sont aussi sur-régulés dans les plants de riz qui sur-expriment OsGRAS23.

Les résultats montrent qu’OsGRAS23 code pour un facteur de transcription GRAS de réponse au stress qui module positivement la tolérance à la sécheresse du riz via l’induction d’un certain nombre de gènes réagissant au stress.

Pour plus d’informations sur l’étude, lisez l’article sur BMC Plant Biology.


Faire des bactéries un outil de diagnostic des maladies

Un groupe de chercheurs de l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM), du Centre National Français pour la Recherche Scientifique (CNRS), de l’Hôpital Régional Universitaire de Montpellier et l’Université de Stanford ont conçu une bactérie pour qu’elle fonctionne comme un outil de diagnostic de maladie en évaluant les échantillons d’urine et de sang.

Les chercheurs ont modifié une bactérie en insérant un transistor génétique, le transcripteur. Le ‘transcripteur’ fonctionne comme un interrupteur et un amplificateur de signal, ce qui permet d’implémenter des programmes génétiques simples dans les cellules vivantes en réponse à différentes combinaisons de molécules. Son insertion a donné aux bactéries la capacité de détecter des marqueurs génétiques même à faibles taux et la capacité de stocker les résultats des tests pendant plusieurs mois.

Son efficacité a été prouvée puisque les bactéries modifiées ont pu détecter la présence anormale de glucose dans les échantillons d’urine de patients diabétiques.

Lisez les détails de leur étude sur le site Internet de l’INSERM.


L’université des Philippines explore une détection plus rapide des Salmonella dans la viande via la biotechnologie

L’Université des Philippines (UP) Diliman, avec le soutien du Programme du Département de Biotechnologie Agricole (DA-Biotech), mène une étude pour améliorer les méthodes de détection des Salmonella dans la viande brute et dans les produits contenant de la viande en regardant les empreintes génétique de l’organisme et en analysant le mécanisme de leur transmission et de leur prolifération. Ils ont aussi pour objectif de trouver la fréquence des espèces Salmonella dans les porcs abattus, le bétail ou les volailles, tant dans la viande brute que dans les produits contenant de la viande sur les marchés frais de Manille. Les espèces de Salmonella seront aussi classées selon les antigènes qu’elles possèdent.

Le Dr. Windell Rivera, Professeur de Microbiologie à l’Institut de Biologie à UP Diliman, explique qu’un protocole développé et la Réaction en Chaîne par Polymérase (PCR) pourrait permettre une détection rapide de l’organisme et de ses sources. Il a ajouté que l’organisme pourrait ensuite être caractérisé, les épidémies contrôlées et les mécanismes de transmission identifiés. Il a ajouté qu’une détection plus rapide et meilleure des Salmonella voudrait dire de meilleures stratégies et politiques de contrôle et pourrait, finalement, aider à obtenir des viandes et des produits contenant de la viande sûrs dans l’industrie agricole et d’élevage aux Philippines.

Pour plus d’informations sur cette recherche, contactez le chef de projet, le Dr. Windell L. Rivera de l’Université Diliman des Philippines (wlrivera@science.upd.edu.ph), ou le Dr. Antonio A. Alfonso de DA Biotech (biotechpiu@yahoo.com). La lettre d’information de DA-Biotech concernant cette recherche et d’autres informations sur la biotechnologie aux Philippines sont disponibles sur le Site Internet du Centre Régional d’information d’Asie sud-est pour les études supérieures et la recherche en Biotechnologie Agricole (SEARCA BIC).

ANNONCES

APG 2015

Quoi : Avancées en Génomique Végétale (APG 2015) – Un évènement virtuel

Quand : 21 Octobre 2015

Avancées en Génomique Végétale (APG 2015) sera diffusé sur les PC ou appareils mobiles le 21 Octobre. Les sujets les plus importants en génomique végétale seront abordés dans un auditoire de style web avec la possibilité de questions/réponses à la fin de chaque interventions. Une assemblée de conférenciers internationaux reconnus abordera les thèmes suivants :

  • Améliorer la résistance des plantes aux maladies
  • Sélection Génomique
  • Nouvelle Technologie pour une génomique végétale fonctionnelle
  • Optimisation de la croissance pour l’alimentation et les biofiouls
  • Séquences génomiques complètes des plantes
Pour plus d’informations, visitez le site Internet de l’APG 2015.

Document Reminders

L’ISAAA publie son 50ème Pocket K

L’ISAAA publie le 50ème sujet de sa série Pocket K, arbres GM. Ce Pocket K parle des diverses utilisations des arbres GM pour l’industrie, luttant contre des menaces invasives, des températures défavorables et la préférence des consommateurs. Le Pocket K 50 peut être téléchargé sur www.isaaa.org/resources/publications/pocketk/50/default.asp.

Les Pocket Ks sont des concentrés de connaissances, des informations sur les produits de la biotechnologie végétale et des thèmes proches. Ils sont développés par le Centre Mondial des Connaissances sur la Biotechnologie Végétale pour apporter des informations clés sur la biotechnologie agricole dans un style facile à comprendre et peuvent être téléchargés sous forme de PDF pour être partagés et distribués facilement.


"Rencontrez les OGM qui pourraient nourrir un milliard de personnes: le riz C4 expliqué en 7 minutes"

L’Institut International de Recherches sur le Riz a publié une vidéo de 7 minutes présentant la recherche pour développer un riz C4 génétiquement modifié. Regardez la vidéo sur Youtube.


Citations bonnes à citer : pourquoi la biotechnologie ?

L’ISAAA publie la 7ème partie de sa série de Communication en Biotechnologie ‘Quotable Quotes: Why Biotech?’ Les citations proviennent de la Brief 50 de l’ISAAA ‘Voices and Views: Why Biotech?’ qui met en avant les perspectives de différents acteurs clés d’Afrique, Asie, Europe et Amérique du Nord qui ont suivi les avancées de la biotechnologie et sont convaincus que la technologie est vitale pour améliorer la qualité de la vie.

Téléchargez une copie gratuite sur le site Internet de l’ISAAA.


Un livre primé "Graines pour le changement : la vie et le travail de Suri et Edda Sehgal"

Le livre ‘Seeds of Change: The Lives and work of Suri and Edda Sehgal’ documente l’histoire de la vie d’un coupe humble et talentueux, le Dr. Suri et Edda Sehgal, qui a fondé une organisation philanthropique visionnaire pour aider les pauvres de l’Inde rurale. Le Dr. Suri Sehgal est un scientifique végétal, un homme de semences, un visionnaire agricole et une figure centrale dans le développement de l’industrie mondiale des graines hybrides. Avec sa femme Edda, ils ont cédé leur affaire très réussie de graines en 1998 pour établir des fondations philanthropiques aux USA et en Inde afin de préserver la diversité, promouvoir la conservation et aider les pauvres, en particulier à Mewat dans le district de Haryana (Inde).

Le livre enregistre les évènements dans le contexte personnel, historique et politique. Les Sehgal ont supporté un engagement à vie pour aider les autres ce qui est devenu l’héritage familial. Ce premier livre publié par la Fondation Sehgal est devenu un livre incontournable et récompensé, reconnu aux USA avec deux ‘gold Midwest Book Awards’, une première place pour le ‘National Indie Excellence Award’, deux ‘silver Ben Franklin Awards’ et deux ‘Foreword Reviews magazine Indie Book of the Year Awards’. C’une lecture incontournable pour les diplômés de l'agriculture qui aspirent à l'entrepreneuriat dans la chaîne de valorisation de l'agriculture.

Pour plus d’informations, contactez poojamurada@smsfoundation.org en Inde et publisher@smsfoundation.org aux USA ou envoyez un email à l’auteur marly@marlycornell.com. Le livre est disponible chez Amazon.


Nouvelle vidéo: le voyage de M. Maïs en Europe

Découvrez les aventures du maïs brésilien GM, M. Maize qui vient tout joyeux en Europe souhaitant contribuer à son bien-être économique. Regardez la vidéo sur le site Internet d’EuropaBio.