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Voici le Bulletin de Mai 2015
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NOUVELLES

Mondiales

La FAO loue les efforts du G20 pour construire des systèmes alimentaires durables

Les Ministres de l’Agriculture du Groupe des 20 (G20) ont signifié leur engagement pour atteindre la sécurité alimentaire et nutritionnelle mondiale en construisant des systèmes alimentaires qui utilisent plus efficacement les ressources alimentaires, sont économiquement solides et socialement plus inclusifs et aident à combattre le changement climatique lors de leur réunion à Istanbul. José Graziano da Silva, Directeur-Général de l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture des Nations-Unies (FAO), a loué l’engagement du G20, ainsi que leurs efforts spécifiques pour diminuer les pertes d’aliments et les déchets dont une nouvelle plateforme pour renforcer le partage des informations entre les membres du G20 et les pays en voie de développement.

Lors de la réunion, les ministres de l’agriculture du G20 ont discuté de la manière de répondre aux besoins alimentaires et nutritifs de la population mondiale qui devraient atteindre 9 milliards en 2050. Selon les estimations de la FAO, l’approvisionnement alimentaire dans le monde devrait augmenter de 60% pour nourrir la population croissante. Les ministres de l’agriculture du G20 ont mis en avant le besoin de systèmes alimentaires durables et robustes, qui aideront à étendre les approvisionnements alimentaires et à créer des emplois décents dans les zones rurales. De plus, ils ont noté que les systèmes alimentaires durables devraient aider à répondre au changement climatique.

Lisez le communiqué de presse de la FAO.


PG Economics: les cultures GM ont encore des impacts positifs

La biotechnologie végétale continue à apporter des bénéfices économiques et environnementaux importants, permettant aux fermiers des pays en voie de développement de cultiver plus avec moins de ressources selon le rapport de PG Economics.

"En 2013, 18ème année d’adoption large des cultures utilisant les innovations de la biotechnologie, la technologie a continué à apporter une agriculture plus productive, des revenus plus élevés et un meilleur environnement aux fermiers. Une majorité de ces bénéfices continue à aller aux fermiers et aux communautés rurales dans les pays en voie de développement" a dit Graham Brookes, directeur de PG et co-auteur du rapport. Peter Barfoot, co-auteur du rapport, est lui aussi directeur de PG Economics. Les principaux faits du rapport sont :

  • Les cultures GM ont permis aux fermiers de cultiver plus sans utiliser des superficies supplémentaires. Sans la biotechnologie, les fermiers auraient eu besoin de 44,7 millions d’acres de terres supplémentaires (ce qui équivaut à 11% des terres arables des USA) pour obtenir le même rendement.
  • La biotechnologie a aidé les fermiers à améliorer leurs rendements. Avec l’utilisation des cultures résistantes aux insectes, 11.7% de maïs, 17% de coton et 10% de soja supplémentaires ont été produits.
  • Les pratiques des cultures GM ont aidé à diminuer le labourage et les émissions de gaz à effet de serre. Cela équivaut à enlever 12,4 millions de voitures des routes.
Téléchargez le rapport de PG Economics.


Le rapport des Nations-Unies montre la projection des résultats des cibles de l’ODM pour la santé à la fin de l’année

C’est la dernière année pour atteindre les Objectifs de Développement du Millénaire (ODM) fixés par les gouvernements en 2000 pour guider les initiatives mondiales permettant d’en finir avec la pauvreté. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a publié les Statistiques Mondiales de la Santé qui montrent les résultats combinés des progrès relatifs à la santé dans chacun des 194 pays. Selon l’OMS, si la tendance actuelle continue, le monde aura atteint les objectifs mondiaux pour la santé d’ici la fin de l’année en vainquant les épidémies de VIH, malaria et tuberculose et en augmentant l’accès à l’eau potable. De plus, des progrès importants ont été obtenus en diminuant la sous-nutrition des enfants, le décès des mères et des enfants ainsi qu’en augmentant l’accès aux installations sanitaires de base.

"Les ODM ont été bénéfiques pour la santé publique. Ils ont concentré l’attention politique et ont générés des fonds grandement nécessaires pour plusieurs défis de santé publique importants " a dit le Dr. Margaret Chan, directeur général de l’OMS. "Alors que les progrès ont été très encourageants, quelques grands écarts persistent entre et dans les pays. Ce rapport souligne le besoin d’efforts durables pour s’assurer que les personnes les plus vulnérables du monde aient accès aux services de santé".

Lisez le communiqué de presse du Centre d’informations des Nations-Unies.

Afrique

l’UBIC termine un forum régional de sensibilisation sur la recherche en biotechnologie agricole moderne en Ouganda

Le Centre Ougandais d’Information en Biosciences (UBIC) en partenariat avec la Fondation Scientifique pour le Développement des Moyens de subsistance (SCIFODE) a réalisé une série d’ateliers sur l’utilisation et la réglementation de la biotechnologie agricole moderne pour le développement agricole. Les ateliers ont eu lieu du 11-18 mai 2015 dans quatre districts de l’est et du nord de l’Ouganda. 320 participants ont suivi les ateliers dont des fermiers, des associations de fermiers, de religieux, de culture, des jeunes, des femmes ainsi que des dirigeants politiques. Les ateliers de travail étaient un geste opportun pour renforcer l’élan pour adopter la loi nationale de biotechnologie et de biosécurité qui attend en ce moment une seconde lecture au Parlement.

La recherche en cours dans les installations agricoles pertinentes au niveau des instituts nationaux de recherches agricoles a été présentée aux participants. Ils ont eu un aperçu des méthodes d’amélioration des plantes comme la technologie hybride, la culture de tissu et des raisons pour lesquelles la technologie de modification génétique (GM) est utilisée pour répondre à des défis spécifiques liés aux nuisibles et aux maladies. Les participants ont félicité l’organisation nationale de recherche agricole pour ses efforts visant à répondre aux principaux défis agricoles en utilisant des technologies de pointe ainsi que ceux de l’UBIC et du SCIFODE pour augmenter la sensibilisation sur la recherche en cours. Ils ont, cependant, demandé plus d’engagement public et de sensibilisation afin d’apaiser les craintes concernant la sécurité des organismes génétiquement modifiés.

Dans les districts, chaque activité s’est terminée par des émissions de radio dans lesquelles un porte-drapeau des fermiers ou le dirigeant d’une communauté a partagé les débats de l’atelier de travail avec une audience plus large. Les fermiers ont demandé sur le terrain aux Membres du Parlement de promulguer la loi nationale de biotechnologie et de biosécurité, de sorte qu’ils puissent essayer les cultures GM sur leurs fermes tandis que les agences gouvernementales pertinentes s’assureraient de la sécurité pour la santé des hommes et pour l’environnement.

Pour plus d’informations, envoyer un email à ubic.nacrri@gmail.com.


Des fermiers kenyans visitent les cultures GM en Afrique du Sud

Plus de trente acteurs du Kenya, principalement des fermiers, ont participé à un voyage d’étude d’une semaine en Afrique du Sud du 19 au 23 avril 2015. L’objectif de la visite était de montrer aux fermiers kenyans comment les fermiers d’Afrique du Sud ont adopté des technologies utiles pour répondre à leurs défis.

Les participants ont visité 5 fermes, y compris la municipalité Ephraim Mogale dans la province de Limpopo et Boekenhoutskloof dans la province de Gauteng. Ils ont pu discuter avec les fermiers, les officiels du gouvernement, les représentants des offices de biosécurité et les développeurs de la technologie. De ces engagements, il ressort que l’adoption des OGM en Afrique du Sud a été entrainée par les fermiers.

"Nous en avons assez de sarcler et de pulvériser des pesticides pour contrôler le ver de la capsule et les adventices. Quand la technologie a été introduite, nous l’avons rapidement adoptée" a dit Frans Mallela, un des plus gros fermiers de la province de Limpopo. Selon M. Mallela, depuis qu’il a commencé à cultiver du coton GM, il a enregistré une augmentation de rendement, passant de 4 à 150 hectares. Il est passé du coton GM avec un seul caractère aux caractères empilés (résistance aux insectes et tolérance aux herbicides). " Le coton avec deux caractères ne nécessite pas des refuges de grande taille. Cela m’aide à maximiser les rendements" a dit Mallela. "Quand j’ai commencé l’agriculture, comme travail à temps partiel, j’utilisais un maïs traditionnel et les récoltes n’ont jamais été supérieures à une tonne par hectare. Maintenant avec la biotechnologie, j’obtiens jusqu’à 7 tonnes par hectare si les pluies sont bonnes" a ajouté M. Mallela.

Les participants ont été impressionnés par le fait que les fermiers sud-africains sont enthousiastes quant aux bénéfices des plantes GM. "Certains d’entre nous ont entendus des histoires négatives sur la technologie GM. Nous allons presser notre propre gouvernement pour que les fermiers kenyans bénéficient de cette technologie parce que nous avons des conditions similaires à celles des fermiers sud-africains" a dit M. Titus Ndalemia, un fermier de Machakos (est du Kenya).

La visite d’étude a été organisée par AfricaBio en partenariat avec la Fondation Africaine de Technologie Agricole et le Centre Africain de l’ISAAA.

Pour plus d’informations, contactez Daniel Otunge à d.otunge@aatf-africa.org.


Les fermiers kenyans cultivant du maïs expriment leur soutien au maïs GM

Les fermiers de l’Association des Cultivateurs de Céréales ont exprimé leur soutien pour l’introduction et la commercialisation du maïs GM au Kenya.

Parlant lors d’un évènement organisé par le Forum Libre sur la Biotechnologie Agricole au Kenya, les fermiers ont reçu des témoignages positifs d’acteurs ayant récemment visité des cultures GM au Brésil. La réunion était suivie par 25 fermiers et chefs d’exploitation de différents pays de la vallée du Rift et du Kenya de l’ouest qui cultivent principalement du maïs et du soja.

M. Mburu, Directeur des Opérations chez Gicheha Farms Limited, a décrit la visite au Brésil comme une expérience révélatrice. Selon M. Gicheha, "introduire la biotechnologie dans les systèmes agricoles brésiliens a permis au pays d’être un exportateur net de maïs et de soja vers d’autres pays comme le Canada et les USA". En adoptant les cultures GM, le Brésil a atteint "des rendements de cultures plus élevés, des coûts de production plus bas, une fenêtre de plantation et de récolte plus large, un produit de meilleure qualité et de diminuer l’utilisation de pesticides" a dit M. Mburu. "Une des principales différences entre nous et le Brésil est l’adoption des plantes GM, parce que nous avons des conditions climatiques similaires" a-t-il ajouté.

"Grâce à ce forum, nous réalisons que ce que nous avons entendu sur les dangers liés aux OGM sont de fausses rumeurs. Pour soutenir nos scientifiques, nous nous efforçons de sensibiliser nos groupes afin que nous connaissions la vérité sur les OGM" a dit Kibiok Tanui du Comté de Nandi.

Pour plus d’informations sur le forum, contactez le Dr Margaret Karembu, directrice du centre africain de l’ISAAA et présidente du Comité de programmation de l’OFAB Kenya à mkarembu@isaaa.org.


Des scientifiques kenyans adoptent les médias sociaux

Les experts Biotechnologie de l’Organisation Kenyanne de Recherches sur l’Agriculture et le Bétail (KALRO) et du Consortium Biotechnologie de l’Université du Kenya (KUBICO) ont suivi une formation aux médias sociaux le 15 mai 2015. La formation, organisée par le centre africain de l’ISAAA sous les auspices du projet « Manioc résistant aux virus pour l’Afrique » (VIRCA), a pour but de développer l’attrait des médias sociaux pour les scientifiques ainsi que d’améliorer leur compréhension des différents outils en ligne susceptibles d’être utiles à leurs projets.

Parlant au nom du Dr. Simon Gichuki, chef du centre de biotechnologie au KALRO et chercheur principal dans le projet VIRCA, le Dr. Joyce Malinga a noté avec préoccupation que les "principaux scientifiques au Kenya ne sont pas sur les plateformes des médias sociaux" où un grand nombre de débats sur la technologie se déroulent. Elle a mis les participants de l’atelier au défi "d’être plus ouvert d’esprit vis-à-vis des outils des médias sociaux" et a félicité la formation, ajoutant "nous devons avoir plus de formations similaires pour permettre aux scientifiques d’utiliser ces outils".

L’atelier a été couronné par une session pratique durant l’après-midi durant laquelle les scientifiques ont vu comment travailler avec une série d’outils des médias sociaux. A la fin de l’atelier, tous les participants avaient des comptes Twitter et des blogs Wordpress qu’ils se sont engagés à développer pour contribuer à la discussion en ligne sur la biotechnologie. Dans les remarques de clôture, M. Hannington Obiero du projet VIRCA, a dit que la formation était "définitivement une révélation qui fournit un nouveau canal de communication pour les scientifiques".

Pour plus d’informations, contactez le Dr. Margaret Karembu à mkarembu@isaaa.org.


Le Mozambique fait un pas en avant pour atteindre la sécurité alimentaire

Une percée politique dans la recherche en biotechnologie au Mozambique et en Tanzanie a conduit à autoriser des essais en champs confinés et à élaborer un cadre réglementaire favorable à la recherche, respectivement. Les essais en champ se dérouleront à la station de recherche de l’Institut de Recherches Agricoles du Mozambique (IIAM) de Chokwe. La politique tanzanienne rigoureuse qui prévoyait une responsabilité prohibitive pour les chercheurs a été favorablement révisée. Ainsi les deux pays peuvent s’engager plus dans le projet « Maïs efficace vis-à-vis de l’eau pour l’Afrique » (WEMA) avec d’autres partenaires. Ces percées ont été mentionnées lors de l’étude et de la planification du projet WEMA à Maputo au Mozambique.

Dans son discours, le Dr. Inacio Mapossé, Directeur Général de l’IIAM, a dit que le Ministre de l’Agriculture a changé son nom en Ministre de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire du Mozambique. Il a mis en avant que ce n’est pas juste un changement de nom mais que cela souligne son centrage sur des projets tels que le WEMA, qui travaillent pour atteindre la sécurité alimentaire. "Au Mozambique, vous ne pouvez pas parler de sécurité alimentaire sans parler du maïs" a-t-il dit. Selon les statistiques, 95% des petits exploitants du Mozambique cultivent du maïs et le maïs couvre 40% des terres cultivées avec des plantes annuelles.

Lisez l’article complet du CIMMYT.

Amériques

Des scientifiques créent un soja avec peu d’allergènes

Les scientifiques de l’Université de l’Arizona, Monica Schmidt et Eliot Herman ainsi que le scientifique de l’Université de l’Illinois, Theodore Hymowitz, ont créé un nouveau soja contenant des niveaux significativement réduits de trois protéines clés responsables tant des effets allergiques qu’antinutritionnels. Herman et ses collègues du Département Américain de l’Agriculture ont identifié en 2003 P34, allergène clé du soja.

L’équipe de recherche a testé 16'000 variétés différentes de soja. Ils en ont trouvé une qui ne contient quasiment pas d’allergène P34. L’équipe a empilé le P34 invalide avec deux variétés précédemment identifiées par Hymowitz qui ne contenaient pas les inhibiteurs de l’agglutinine et de la trypsine du soja, protéines responsables des effets antinutritionnels du soja pour le bétail et les humains. Après près d’une décade, l’équipe a produit un soja qui ne contient quasiment pas de P34 et de protéine inhibiteur de trypsine et pas du tout d’agglutinine du soja. Ils ont appelé la nouvelle variété "Triple Null."

Pour plus d’informations sur cette recherche, lisez l’article d’information sur site Internet de l’Université de l’Arizona.


Des chimistes créent un outil pour l’édition de gène

Depuis 2013, les scientifiques ont utilisé l’outil d’édition de gène CRISPR/Cas9, pour exciser un gène, altérer sa fonction ou introduire les mutations souhaitées. La méthode utilise une protéine dérivée d’une bactérie (Cas9) et un ARN guide synthétique pour induire une cassure double brin à un endroit spécifique du génome. La méthode CRISPR (Clustered Regularly Interspaced Short Palindromic Repeats of DNA base sequences) s’est révelée très prometteuse pour traiter la fibrose cystique et l’anémie falciforme, créer des animaux de laboratoire qui miment la maladie humaine et une souche de blé résistant au mildiou.

Alexander Deiters, professeur de chimie à l’Université de Pittsburgh, et ses collègues de l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill, ont trouvé un résidu de la lysine chez Cas9 qui peut être remplacé par un analogue activé par la lumière. L’approche, développée par Deiters, génère une protéine Cas9 qui est fonctionnellement inactive, nommée "en cage" avant que la "cage" soit enlevée via une exposition à la lumière, activant l’enzyme et ainsi activant l’édition de gène.

"Cette méthode peut permettre de modifier des gènes dans les cellules ou les animaux avec un meilleur contrôle spatial ou temporel que jamais auparavant " a dit Deiters. "Créer un interrupteur lumineux dans Cas9 fournit un outil d’édition plus précis. Vous pouvez dire ‘Dans cette cellule, cet endroit, est celui où je veux modifier le génome'".

Plus de détails sur cette recherche sur le site Internet de l’Université de Pittsburgh.

Asie et Pacifique

Une méta-analyse sur les croisements d’espèces révèle des gènes d’adaptation à la sécheresse

La sécheresse est le principal stress menaçant la productivité des cultures dans le monde. L’identification de nouveaux gènes et chemins métaboliques impliqués dans l’adaptation au stress lié à la sécheresse au stade reproductif est d’un grand intérêt pour la recherche. L’équipe dirigée par Zvi Peleg de l’université hébraïque de Jérusalem en Israël a réalisé une méta-analyse sur les croisements entre espèces pour le stress lié à la sécheresse au stade reproductif (CSA:Drought) afin d’identifier des gènes et des mécanismes d’adaptation à la sécheresse.

En utilisant des expériences ‘microarray’ chez Arabidopsis, le riz, le blé et l’orge, l’équipe a pu identifier, dans les études et taxa, 225 gènes partagés exprimés différentiellement puis classer ces gènes communs en catégories fonctionnelles. La nature universelle des gènes identifiés, permettant une adaptation à la sécheresse, a été ensuite validée chez une cinquième espèce, Brachypodium distachyon. L’analyse de 27 orthologues, sélectionnés au hasard, a montré des modèles d’expression similaire comme pour le CSA: Drought.

La stratégie CSA:Drought a permis d’identifier des gènes principaux pour l’adaptation à la sécheresse et des chemins métaboliques qui sont en partie rapportés dans l’étude originelle. Ces gènes comprennent des gènes non classifiés qui pourraient être impliqués dans de nouveaux mécanismes d’adaptation. Les gènes partagés identifiés peuvent se révéler utiles dans des recherches ultérieures.

Pour plus d’informations, lisez l’article dans BMC Plant Biology.


Des chercheurs du cas ont cloné un gène de tolérance a la chaleur à partir d’une variété africaine de riz

Une équipe de scientifiques de l’Académie Chinoise des Sciences dirigée par Lin Hongxuan a isolé avec succès et cloné des gènes de tolérance à la chaleur à partir de souches de riz africain, qui pourrait être utilisés pour développer des variétés de riz susceptibles de résister aux effets du réchauffement mondial. Selon Lin, les températures supérieures à 35°C diminuent la productivité des plants de riz. Le stress induit par la chaleur détruit les protéines du riz, provoquant le desséchement des plantes. En condition de stress induit par la chaleur, le gène de tolérance à la chaleur provenant de la variété africaine de riz est activé et permet au plant de riz de se débarrasser des protéines toxiques qui pourraient causer sa mort. Les chercheurs ont testé les variétés asiatiques de riz avec le gène transplanté en conditions de champs. Les résultats ont montré que le caractère du gène dominant permet aux plantes transformées de résister au stress induit par la chaleur. De plus, Lin a dit que le gène cloné pourrait aussi être utilisé pour développer des variétés de blé et des légumes crucifères comme le chou chinois tolérantes à la chaleur.

Lisez l’article sur le Forum on China-Africa Cooperation.

Europe

Des scientifiques trouvent une nouvelle protéine cible des insecticides

Les scientifiques de BASF et de l’Université de Göttingen en Allemagne ont trouvé une nouvelle protéine insecticide cible. La découverte marque la première identification des récepteurs vanilloïdes, les canaux des ions TRPV, comme cible d’insecticide. Les scientifiques se sont concentrés sur le mode d’action des insecticides pymétrozine et pyrifluquinanzone. Ils ont identifié un nouveau complexe de canaux ioniques TRPV comme la protéine cible de deux chimiques. Chez les insectes, les deux canaux TRPV existent, et se trouvent ensemble dans certains mécanorécepteurs, par exemple dans les antennes et les pattes.

Les deux insecticides agissent seulement sélectivement sur ces récepteurs mécaniques parce qu’ils activent un complexe de canaux ioniques formé par les deux canaux TRPV. En activant ce complexe de canaux TRPV, les insecticides sur-stimulent les récepteurs mécaniques, perturbant le déplacement et l’alimentation des insectes. Les substances possédant ce mode d’action sont efficaces contre de nombreux parasites suceurs de plantes, en particulier les mouches blanches et les aphides.

Connaître la cible exacte du pymétrozine et du pyrifluquinanzone permettra à l’industrie de fournir un meilleur conseil aux fermiers pour les programmes de traitement. Le Dr. Vincent Salgado, biologiste de BASF Crop Protection a dit, "Par exemple, nous ne voulons pas traiter les champs avec ces deux substances l’une après l’autre. Plus vous attaquez un site particulier, plus vite les insectes deviennent résistants. La découverte nous aidera à utiliser les insecticides de manière plus judicieuse et durable".

Pour plus de détails dans le communiqué de presse sur le site Internet de l’Université de Göttingen.


Les scientifiques découvrent des récepteurs de plantes avec un leurre intégré qui fait que les pathogènes se trahissent eux-mêmes

Le groupe de recherche, dirigé par le Professeur Jonathan Jones au Laboratoire Sainsbury, a découvert des récepteurs de plantes portant un leurre intégré qui détecte les pathogènes et sonne l’alerte cellulaire lors de l’infection.

Les pathogènes ciblent la machinerie de défense des plantes pour arrêter la réponse immunitaire. Les plantes ont évolué pour déployer ces cibles sur les récepteurs prêts à déclencher leur système d’alarme. Quand le pathogène se lie, le récepteur commence le processus pour éteindre la cellule qui contient le pathogène et l’empêcher de se répandre. La recherche du groupe du Professeur Jones montre une voie dans laquelle les plantes perçoivent le pathogène, ce qui est essentiel pour leur immunité.

Le Professeur Jones espère que la découverte du groupe pourrait conduire à modifier de nouveaux récepteurs portant des leurres pour percevoir et déclencher une défense contre virtuellement n’importe quel pathogène. Le Professeur Jones a dit "C’est une découverte très excitante. Il s’avère que si nous étudions le génome d’autres plantes nous pourrions voir beaucoup plus de domaines de "leurre intégré" associés à des récepteurs immunitaires, donc nous pensons que cette observation se révèlera d’une importance capitale".

Plus de détails sur le site Internet du Laboratoire Sainsbury.

RECHERCHES

Identification de gènes de plantes nécessaires lors de températures élevées

Le changement climatique cause plusieurs stress abiotiques dans les cultures affectant leur productivité. Dans une étude menée par les chercheurs de l’université Monash, le gène responsable de la croissance de la plante durant les températures chaudes a été découvert.

En analysant la réponse de croissance d’une population d’Arabidopsis thaliana à différentes températures, le gène neICARUS1 a été identifié comme un des responsables de la croissance de la plantes d’A. thaliana à des températures plus élevées. Un plant d’A. thaliana ne possédant pas ce gène voit sa croissance inhibée lorsqu’il est exposé à des températures élevées et il reprend sa croissance une fois que les températures sont redescendues et qu’il fait plus frais.

ICARUS1 ne se trouve pas seulement chez A. thaliana, mais aussi dans d’autres plantes. La découverte de ce gène aidera les scientifiques à développer des plantes qui pourront tolérer une augmentation des températures.

Plus d’informations sur le site Internet de l’Université Monash.


Des micro ARN spécifiques des insectes, une alternative à la technologie de la toxine Bt pour créer des résistances aux insectes

Le succès des transgènes Bt pour contrôler les nuisibles des cultures a été atténué par l’émergence de résistances chez les larves d’insectes ciblés. Ces menaces ont incité la recherche d’autres approches ‘insecte spécifique’.

Raj K. Bhatnagar du Centre International pour la Modification Génétique et la Biotechnologie (ICGEB) en Inde a eu recours à la technologie basée sur des petits ARN pour chercher un miARN insecte spécifique qui interfère avec le processus de mue de l’insecte entraînant la mort de la larve.

Il a construit un vecteur produisant des microARN artificiel, amiR-24, qui cible le gène de la chitinase d’Helicoverpa armigera et l’a exprimé chez le tabac. L’analyse a révélé une forte expression d’amiR-24 dans les plants de tabac modifiés. Les larves qui se nourrissent sur le tabac transgénique cessent de muer et peuvent mourir.

Lisez l’article dans Transgenic Research.


Développement d’un dispositif génétique pour dégrader des ADN cibles dans les OGM

Les chercheurs de l’Institut de Technologie du Massachusetts, Brian J. Caliando et Christopher A. Voigt, ont développé un dispositif génétiquement encodé basé sur le système CRISPR, l’ADNi, qui a la capacité de répondre aux apports transcriptionnels et de dégrader des ADN spécifiques. Cela permet aux régions modifiées d’être cachées lorsque la cellule entre dans un nouvel environnement.

Dans le système CRISPR, une dégradation rapide de l’ADN modifié ou une mort rapide de la cellule se produira dès qu’il aura reconnu un ADN de plasmide cible ou un génome cible. Cette idée de reconnaissance et de dégradation a été utilisée à l’ADNi pour permettre aux OGM de cacher ou de dégrader l’ADN modifié.

Cela aidera à empêcher la diffusion de segments d’ADN GM dans l’environnement.

Plus de détails concernant l’étude sur Nature Communications.


Des bovins de boucherie GM avec beaucoup d’acides gras bénéfiques développés

Un des acides gras bénéfique pour la santé humaine est l’acide gras polyinsaturé oméga-3 (n-3 PUFA) à cause de sa capacité à fournir une protection contre plusieurs maladies. Le contenu en n-3 PUFAs du bétail est très faible donc les chercheurs de l’Université Northwest A&F et du Centre National d’Amélioration des bovins de boucherie (China) ont développé des bovins de boucherie GM qui produissent de la viande plus riche en n-3 PUFA.

Le n-3 PUFA est le résultat de la conversion de n-6 PUFA par le gène fat1 de Caenorhabditis elegans. En utilisant ce concept, les chercheurs ont pu, avec succès, produire des bovins de boucherie GM riches en n-3 PUFAs en créant un plasmide avec des codons optimisés du gène fat1 C. elegans via un transfert de noyau de cellule somatique.

Lisez les détails de leur étude dans les Biotechnology Letters.


Des gènes déterminant le sexe chez les moustiques pourraient aider à lutter contre la dengue

Des chercheurs de l’Institut Fralin des Sciences de la vie à Virginia Tech ont identifié un gène responsable de la détermination du sexe chez les moustiques qui transmettent les virus de la fièvre jaune, de la dengue et du chikungunya. Les chercheurs ont identifié un interrupteur génétique déterminant les mâles nommé Nix chez le moustique Aedes aegypti qui est à la base de la différence entre les mâles et les femelles. Ces interrupteurs principaux se trouvent souvent dans les trous noirs génomiques, ce qui explique que personne ne les ait trouvés avant chez le moustique ou un autre insecte.

Seuls les moustiques femelles piquent parce qu’elles ont besoin de sang pour développer les œufs. Les chercheurs pensent qu’un taux élevé de mâles pourrait réduire la transmission des maladies. L’étude aidera à développer des stratégies de contrôle des moustiques en convertissant les femelles en mâles sans risques ou en éliminant sélectivement les femelles.

Zhijian Jake Tu, professeur à Virginia Tech et affilié à l’Institut Fralin des Sciences de la Vie, a dit, "Nix nous apporte des opportunités excitantes pour exploiter le sexe des moustiques dans la lutte contre les maladies infectieuses parce que la masculinité est l’ultime caractère réfractaire aux maladies".

Plus d’informations dans l’article sur le site Internet de Virginia Tech.

ANNONCES

Cours en ligne de sélection végétale pour la tolérance à la sécheresse

L’Université de l’Etat du Colorado offrira un crédit pour le cours en ligne de sélection végétale pour la tolérance à la sécheresse qui se déroulera du 24 août au 18 décembre 2015. Cette formation à distance est destinée aux étudiants diplômés en sciences végétales ainsi qu’aux professionnels des secteurs publics et privés intéressés pour augmenter leurs connaissances dans ce domaine.

Des informations sur le contenu, le format et le coût de la formation sont disponibles sur le site Internet de la formation. Si vous avez des questions, contactez l’assistante du programme, Kierra Jewell (Kierra.Jewell@ColoState.edu). Les inscriptions seront acceptées jusqu’au 1er août 2015 ou jusqu’à ce que la formation comporte 25 étudiants.

Document Reminders

L’IFIC publie une nouvelle video sur les aliments GM

La Fondation Internationale du Conseil d’Information sur l’Alimentation (IFIC) a publié une nouvelle vidéo qui fournit des informations basées sur la science concernant la biotechnologie des aliments, dont des interviews d’experts et les résultats des études.

Regardez la vidéo sur le site Internet de l’IFIC ou sur Youtube.