|
||||
 |
||||
 |
||||
|
||||
NOUVELLESMondiales[Top]
Le marché de la production alimentaire GM atteindra 101.96 milliards de $ US cette année selon le rapport de Visiongain “Biotechnology in Food Production Market Forecast 2014-2024” publié dans ReportLinker. L’augmentation prévue de l’adoption des plantes GM est attribuée à l’accroissement mondial des besoins alimentaires. Il y a aussi un changement important dans le système alimentaire par rapport à la situation d’il y a 20 ou 30 ans. Les habitants s’orientent maintenant vers des zones très peuplées, loin des zones où les aliments sont produits. Ainsi, les biotechnologies qui augmenteront les rendements et les approvisionnements alimentaires dans le monde sont nécessaires. Bien que la biotechnologie ait contribué de manière importante à l’augmentation de la production alimentaire, les barrières à son adoption restent difficiles. Ainsi Visiongain recommande des dialogues utiles sur les défis et les bénéfices de la biotechnologie pour chasser la controverse et renforcer les partenariats public-privés. Plus d’informations sur le rapport : www.reportlinker.com/p02148717-summary/Biotechnology-in-Food-Production-Market-Forecast.html. [Top]
Le Projet 3000 Génomes de Riz, collaboration entre l’Académie Chinoise des Sciences Agricoles (CAAS), l’Institut International de Recherches sur le Riz (IRRI) et l’Institut de Génomique de Pékin (BGI), a annoncé la publication de la séquence de 3’000 souches de riz. En même temps, l’ensemble de ces données a été publié dans le journal GigaScience sous forme d’une base de données librement accessible, GigaDB, dans un format pouvant être cité. La publication et la diffusion des données, qui quadruplent la quantité de séquences de riz disponibles pour tous, coïncident avec la Journée Mondiale de la Faim (28 mai 2014). Elles mettent en avant les efforts pour développer des ressources qui aideront à améliorer la sécurité alimentaire mondiale, en particulier dans les zones les plus pauvres du monde. Le Directeur Général de l’IRRI, le Dr. Robert Ziegler, a dit « l’accès aux données de 3000 séquences de génome de riz accélérera énormément la capacité des programmes d’amélioration à surmonter les principaux obstacles auxquels l’humanité devra faire face dans un futur proche ». Il a ajouté que ce projet apportera beaucoup de connaissances dans le domaine de la génétique du riz et permettra une analyse détaillée par la communauté mondiale de la recherche pour finalement bénéficier aux fermiers les plus pauvres qui cultivent le riz dans les conditions les plus difficiles. Pour plus de détails, lisez le communiqué de presse : www.genomics.cn/en/news/show_news?nid=100006. L’article GigaScience librement accessible est disponible sur http://dx.doi.org/10.1186/2047-217X-3-7. Afrique[Top]
Le Centre Africain de l’ISAAA a lancé le rapport 2013 « Global Status of Commercialized Biotech/GM Crops » pour la première fois au Mozambique en Afrique du sud et en Côte d’Ivoire en Afrique de l’ouest. Au Mozambique, le centre a collaboré avec l’Institut de Recherches Agricoles du Mozambique (IIAM) pour tenir une conférence de presse à Maputo le 28 mai 2014, qui a attiré de nombreux journalistes des médias locaux, des responsables politiques scientifiques et des activistes. Présidant au lancement, le Dr. Roda Nuvunga Lui, Directeur National Adjoint au Ministère des Sciences et des Technologies, a dit que le Mozambique quitte sa position historique de refus d’adopter la biotechnologie agricole et embarque vers un changement de politique qui pourrait permettre des essais en champs de cultures GM et éventuellement leur commercialisation. Le lancement en Côte d’Ivoire était organisé en collaboration avec le Centre National de Recherches Agricoles (CNRA) le 12 juin 2014. M. Minayaha Siaka Coulibaly, le Premier Secrétaire au Ministère de l’Agriculture a représenté le Ministre de l’Agriculture lors de ce lancement. M. Coulibaly, en son nom, a reconnu le potentiel de la biotechnologie pour améliorer la productivité agricole en Côte d’Ivoire. « Le Président de la République nous a donné le mandat de moderniser l’agriculture. Nous pensons qu’améliorer l’agriculture et la production alimentaire dans notre pays passera inévitablement par la recherche. C’est grâce aux résultats de la recherche que le pays luttera avec succès contre l’insécurité alimentaire et contribuera à atteindre les Objectifs de Développement du Millénaire » a dit M. Coulibaly. Lors des deux évènements, les décideurs politiques ont loué l’initiative de partage des informations et de création de sensibilisation à la biotechnologie menée par l’ISAAA en lançant le rapport annuel 2013 et ont demandé aux scientifiques de prendre la tête pour éduquer le public sur les bénéfices des cultures GM. Pour plus d’informations sur les lancements, contactez Brigitte Bitta (b.bitta@isaaa.org). [Top]
L’adoption de l’agrobiotechnologie ralentit en Tanzanie malgré les initiatives du gouvernement à cause de la pénurie d’équipes formées, d’infrastructures pour la recherche en biotechnologie et de connaissances du public dans le domaine de la biotechnologie, a dit le ministre adjoint des Finances, Adam Malima. Il a dit que malgré les nombreux efforts faits par le gouvernement pour adopter cette technologie, y compris des collaborations avec les acteurs de ce domaine pour éduquer le public sur l’utilisation de la biotechnologie moderne via le Forum Libre pour la Biotechnologie Agricole (OFAB) et des séminaires, les connaissances du public sont encore limitées. Malima a dit que ces déclarations au Parlement répondaient à une question transmise par Murtaza Mangungu (Kilwa North-CCM) qui a voulu connaître les initiatives du gouvernement pour l’éducation du public dans le domaine de la biotechnologie. Plus d’informations : www.ippmedia.com/frontend/index.php?l=69245. [Top]
Les acteurs du Swaziland ont tenu une réunion le 19 juin 2014pour apporter leurs remarques concernant le premier plan de la Stratégie de Sensibilisation du Public en Biotechnologie et le plan d’action. La réunion, organisée par l’Autorité de l’Environnement du Swaziland (SEA), avait pour objectif d’assurer la sensibilisation de chaque citoyen sur les questions de biosécurité et d’accès aux informations concernant la biosécurité. Les acteurs du ministère de l’Agriculture, du Centre National Pédagogique du Swaziland, de l’Autorité Environnementale du Swaziland et les médias ont tous participé à cet atelier de travail d’une journée. L’Autorité Environnementale du Swaziland a le mandat de mettre en œuvre la loi de Biosécurité de 2012 qui esquisse les procédures de manipulation des organismes génétiquement modifiés (OGM) et la procédure de participation du public dans la gestion des pratiques de la biotechnologie moderne dans le pays. La loi a pour objectif d’assurer un niveau adéquat de protection pour le transfert, la manipulation et l’utilisation sans dangers des OGM. Lisez l’article : www.observer.org.sz/news/63081-stakeholders-make-input-on-biosafety-public-awareness.html. [Top]
Des bananes GM enrichies avec des nutriments vont être soumises au premier essai humain aux USA pour tester leur capacité à lutter contre la carence en vitamine A. Les bananes ont une chair orange à cause de la concentration accrue en béta-carotène qui sera converti en vitamine A dans le corps. Les bananes bio-fortifiées ont été développées par l’Université de Technologie du Queensland (QUT) pour lutter contre l’épidémie de carence en vitamine A qui tue des centaines de milliers d’enfants chaque année ou les rend aveugle. Les essais dureront 6 semaines avec le soutien de la Fondation Bill et Melinda Gates. Les résultats seront disponibles à la fin de l’année 2014. La commercialisation devrait débuter d’ici 2020 en Ouganda. La technologie devrait être transférée à d’autres pays africains dont le Rwanda, le Congo, le Kenya et la Tanzanie. Plus d’informations : http://news.sciencemag.org/sifter/2014/06/superbananas-could-fight-vitamin-a-deficiency et http://time.com/2880579/super-banana-vitamins-nutrients-uganda-genetic-engineering/. [Top]
Le président du Conseil du Gouvernement Kenyan sur la Santé et la Biotechnologie, le gouverneur Jacktone Ranguma, a demandé au gouvernement d’arrêter l’interdiction d’importation d’aliments génétiquement modifiés. Parlant lors du Forum Libre sur la Biotechnologie Agricole, le gouverneur a soutenu que l’interdiction des aliments GM a été précipitée et que le pays envoie des signaux mitigés aux investisseurs désireux d’investir dans le pays. Il a émis l’avis que le pays devrait commercialiser le coton GM, en particulier dans les zones sèches comme les contés de Kisumu, Baringo, Kwale, Siaya et Homa Bay, afin d’assurer la sécurité alimentaire des fermiers appauvris et créer des possibilités de travail. Il a reconnu le potentiel des cultures GM dans la préservation de l’environnement au travers de la diminution des traitements. « Quand j’ai visité le Burkina Faso, j’ai appris que le coton GM demande seulement deux traitements au lieu de six dans les cultures traditionnelles. Je crois que cela pourrait être bénéfique pour notre peuple » a-t-il noté. Le gouverneur Ranguma a en outre prié le groupe de travail du gouvernement d’étudier la sécurité des cultures GM afin de produire un rapport basé sur des faits scientifiques vérifiables et des recherches authentiques. Le gouverneur Ranguma a aussi dénoncé les délais pour la commercialisation du coton Bt au Kenya en raison de l’interdiction et a donc demandé une résolution rapide de la question. « Cette interdiction retarde la commercialisation du coton Bt dans au moins 8 autres pays. Nous savons que nos pays vont obtenir des bénéfices économiques importants en cultivant du coton Bt et voudraient donc aller vers cette technologie pour revivifier le secteur moribond du coton » a-t-il mis en exergue. Pour plus d’informations sur l’OFAB Kenya, contactez le Dr. Margaret Karembu, directrice du Centre Africain de l’ISAAA (mkarembu@isaaa.org) et présidente du comité de programmation de l’OFAB-Kenya. [Top]
Le ministre égyptien de l’agriculture et de la régénération des sols : la biotechnologie agricole bénéficiera au pays
L’adoption de la biotechnologie agricole peut bénéficier à l’Egypte, en particulier en soutenant les défis actuels et futurs liés aux changements climatiques et environnementaux. Cela a été rapporté par le Dr. Ayman F. Abou Hadid, Ministre de l’Agriculture et de la réhabilitation des sols de la République Arabe d’Egypte lors d’une réunion avec des experts américains. Le groupe qui comprend des représentants de la Fondation Internationale d’Information sur les Aliments, était accompagné par le Professeur Naglaa A. Abdallah, Directeur du Centre Egyptien d’Information en Biotechnologie (EBIC) et le spécialiste agricole de l’USDA, le Dr. Ahmed Wally. Le Pr. Abu Hadid a présenté son point de vue concernant la biotechnologie agricole en Egypte et la manière dont le gouvernement prévoit la suspension d’une variété de maïs GM préalablement autorisée ainsi que l’arrêt du processus d’autorisation de nombreux développements prometteurs dans les cultures GM comme le blé, le coton, la tomate, la pomme de terre et la betterave sucrière. Le Ministre est désireux de travailler sur des caractères liés à la résistance à la sécheresse, la tolérance aux changements dans les niveaux d’eau et de salinité et les résistances aux nuisibles. Il serait aussi important de réduire la dépendance à l’égard d’une large variété de pesticides, dont beaucoup sont utilisés illégalement, voire même contrefaits ou non autorisés. L’équipe de la Fondation IFIC a auparavant dirigé des ateliers de communication en collaboration avec l’EBIC. Dans une interview enregistrée avec la Fondation IFIC, le Pr. Naglaa Abdallah a exprimé son point de vue sur les deux ateliers de travail et sur le programme de vulgarisation. Pour plus de détails, consultez le site Internet de l’IFIC www.foodinsight.org/about-ific-and-food-safety.aspx. Pour regarder l’interview et la présentation de l’IFIC, allez sur YouTube www.youtube.com/channel/UCM2eUNyRkPDj0Ga9lR8QEUg. [Top]
Le Rwanda espère se transformer en un pays développé d’ici 2050 en adoptant une stratégie de croissance verte, a dit le Ministre rwandais des Ressources Naturelles, Stanislas Kamanzi, lors de la Conférence de Développement de la Banque en Afrique (AfDB) qui a eu lieu du 19 au 23 mai à Kigali. Le gouvernement espère avoir un secteur de l’entretien fort dans lequel l’industrie et l’agriculture ont un impact minimal sur l’environnement et seront couvertes par l’utilisation efficace des ressources, agissant de manière durable, a-t-il ajouté. Kamanzi a expliqué que la stratégie de croissance verte se rapporte à la sélection d’activités économiques qui promeuvent le changement environnemental pour le développement social et, en même temps, ne sont pas nocives pour les humains et l’environnement. Cette stratégie a été développée pour venir à bout des principales difficultés pour un développement durable. La transition pour une croissance verte qui n’exclut personne fait partie de la stratégie de l’AfDB pour 2013-2022. Plus d’informations : http://allafrica.com/stories/201405261805.html. [Top]
Le Zimbabwe devrait mener ses propres essais en champs de coton Bt pour étudier les avantages et les inconvénients des cultures GM dans les conditions locales du pays, a dit le président de l’Union Nationale des Fermiers du Zimbabwe, Monica Chinamasa. Mme Chinamasa a participé à la visite de la Station Agricole de Chitala au Malawi où des essais en champs de coton Bt sont actuellement en cours. « Je suis très impressionnée par les essais de coton Bt qui sont réalisés ici au Malawi. En tant que fermiers, nous nous intéressons aux nouvelles innovations technologiques qui peuvent améliorer nos rendements et/ou la résistance aux maladies, diminuer les coûts ou augmenter nos gains » a-t-elle dit. « Nous ne devons pas résister aux nouvelles technologies qui ont le potentiel de transformer nos moyens de subsistance et notre économie en accord avec l’Agenda ZimAsset » a-t-elle ajouté. Les représentants des fermiers de l’Union Commerciale du Zimbabwe, l’Union des Fermiers du Zimbabwe et l’Autorité Nationale de Biotechnologie du Zimbabwe (NBA) ont aussi participé à cette visite. Pour plus de détails : http://allafrica.com/stories/201406020407.html. Amériques[Top]
Des scientifiques, dont une équipe de l’Université de Floride, ont dévoilé un nouvel outil qui aidera les sélectionneurs à annoter les gènes facilement et précisément. Selon Cristopher Henry, biologiste informatique de l’Université de Chicago qui a dirigé la création de la base de données nommée PlantSEED, c’est une étape importante vers la conception de cultures améliorées comme le riz qui croît plus efficacement ou est plus résistant à la sécheresse ou un maïs pérenne. Le système PlantSEED, libre d’accès, intègre les données des scientifiques du monde entier sur une plateforme, pour obtenir de meilleurs résultats et des modèles végétaux rapidement mis à jour pour tous ceux qui les utilisent. Les créateurs de la base de données disent que PlantSEED aidera les scientifiques végétaux à mieux utiliser l’information du génome en les aidant à créer des modèles précis et constants pour tous les génomes des plantes contenus dans la base de données. Plus d’informations sur cette recherche : http://news.ufl.edu/2014/06/10/new-plant-gene-labeling/. [Top]
Des variétés GM de canne à sucre développées par Ceres Inc. subissent actuellement des essais en champs afin d’évaluer la performance des caractères ‘contenu en sucre élevé’ et tolérance à la sécheresse. Le premier cycle de croissance sera fini dans la seconde moitié de 2015 lorsque les observations préliminaires de performance seront disponibles. Les évaluations seront gérées par un développeur sud-américain de canne à sucre. « Si nos résultats en serre sont confirmés en champs, les plantes avec les caractères de Ceres pourraient permettre aux cultivateurs de brûler les étapes de gains progressifs réalisés via la sélection végétale seule » a dit le Dr. Roger Pennell, vice-président du développement de caractères pour le Ceres. « La sélection végétale est particulièrement lente chez la canne à sucre. Les plantes ont des cycles de croissance longs et les processus communs de sélection sont difficiles à mettre en œuvre à cause des limitations liées à la façon dont les plants de canne à sucre produisent du pollen et des fleurs ainsi qu’à la période de floraison ». S’il est démontré que les variétés GM de canne à sucre présentent des caractères améliorés, alors elles pourraient apporter d’importants bénéfices à la production de la canne à sucre. Des rendements de sucre plus élevés et une plus forte tolérance à la sécheresse ou à d’autres conditions de stress pourraient non seulement augmenter les rendements, mais aussi diminuer les coûts de production. Lisez le communiqué de presse du Ceres : www.ceres.net/News/NewsReleases/2014/06-11-14-News-Rel.html. Asie et Pacifique[Top]
Environ 10 millions de petits fermiers à faibles revenus cultivant du riz cultivent maintenant des variétés de riz ‘guidées’ par l’environnement, dont les variétés tolérantes aux inondations. Les variétés ‘guidées’ par l’environnement sont conçues pour prospérer dans les environnements touchés par les inondations, la sécheresse, les basses températures ou les sols contenant trop de sel ou de fer. Une de ces variétés Swarna-Sub 1, tolérante aux inondations, a été développée par les scientifiques de l’Institut International de Recherches sur le Riz (IRRI). Selon M. Trilochan Parida, fermier cultivant du riz à Odisha (Inde), Swarna-Sub1 a changé sa vie. Les inondations sont le principal problème de Parida chaque année. En 2008, il a planté Swarna-Sub1 et a vu ses plants de riz revenir à la vie après avoir été sous l’eau pendant deux semaines. Un plus grand nombre de fermiers sont censés surmonter l’impact du changement climatique dans la production du riz. La Fondation Bill & Melinda Gates financera la troisième phase du projet de riz tolérant au stress pour le sud de l’Asie (STRASA) mené par l’IRRI à hauteur de 32,77 millions de dollars US pour cinq années supplémentaires. Plus d’informations : http://irri.org/news/media-releases/climate-smart-rice-now-grown-by-10-million-farmers. Europe[Top]
La biotechnologie industrielle (IB) est une technologie clé qui peut diriger la compétitivité européenne dans un futur proche et aider au développement d’une Europe plus durable et efficace du point de vue des ressources. Cependant, l’utilisation totale de l’IB est entravée par divers obstacles. Le projet BIO-TIC veut étudier ces obstacles et les surmonter. Le Projet BIO-TIC, coordonné par EuropaBio, va organiser une série d’atelier de travail fin 2014. Ces ateliers vont étudier ce qui pourrait être fait pour surmonter les obstacles que l’IB rencontre en Europe et proposer des solutions concrètes, réalistes afin d’exploiter le potentiel de cette technologie. Les solutions trouvées lors de ces ateliers seront utilisées pour le développement d’une feuille de route afin d’intégrer l’IB en Europe. Cette feuille de route devrait être complétée et soumise à la Commission Européenne durant l’été 2015. Plus d’informations sur le projet BIO-TIC : www.europabio.org/news/unlocking-potential-industrial-biotechnology-europe#sthash.QEoKzaQt.dpuf. [Top]
Les Etats membres de l’Union Européenne se sont mis d’accord sur un plan pour renationaliser les décisions pour la culture des plantes GM. En 2010, la Commission Européenne a proposé de laisser aux Etats membres la décision d’interdire ou d’autoriser une culture GM sur son territoire, bien que la Commission souhaite toujours que les autorisations dans les pays européens soient basées sur l’opinion scientifique donnée par l’Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA). Cette proposition a été relancée en février 2014 lorsque les Etats ont débattu de l’autorisation d’une lignée GM de maïs. Vingt-six des 28 Etats membres se sont mis d’accord sur cette "proposition de culture" le 12 juin, comme compromis possible. Durant les prochains mois, le Conseil des Ministres de l’Europe doit se mettre d’accord sur une version commune du plan avec les apports du Parlement Européen avant que le texte final soit adopté, probablement en 2015. EuropaBio a publié une déclaration exprimant la consternation de l’industrie des biotechnologies suite à cet accord. « Renationaliser une politique européenne commune, fondée sur bases non-objectives, est un précédent négatif et contraire à l’esprit d’un seul marché » a dit André Goig, président d’EuropaBio. « En particulier, il permettra aux Etats membres de rejeter officiellement une technologie sur des bases non scientifiques, ce qui établit un précédent dangereux et envoie un signal négatif pour les industries innovantes qu’elles travaillent ou non en Europe » a ajouté M. Goig. « En fin de compte, ce devrait être aux fermiers de décider ce qu’ils veulent cultiver dans leurs champs ». Plus de détails : http://news.sciencemag.org/environment/2014/06/european-nations-back-new-rules-snubbing-gm-crops et www.europabio.org/sites/default/files/press/biotech_industry_disappointed_with_ministers_agreement_to_ [Top]
Des chercheurs de l’Institut Gulbenkian de Ciência (IGC) au Portugal ont découvert un nouveau mécanisme génétique protégeant les plantes contre des niveaux toxiques de zinc. Les chercheurs, dirigés par Paula Duque, ont trouvé que le gène ZIF2 produit une protéine qui transporte les ions zinc dans la vacuole des cellules des racines et empêche sa distribution dans les autres organes de la plantes. Pour savoir si la protéine ZIF2 protégeait la plante contre des niveaux toxiques de zinc, des plantes qui contenaient des niveaux plus élevés de la protéine ZIF2 ou n’en contenaient pas ont été rassemblées. Les chercheurs ont observé que, en présence de niveaux élevés de zinc, les plantes ne contenant pas ZIF2 étaient moins tolérantes au zinc. Leurs racines poussaient moins, la production de chlorophylle était affaiblie et finalement, la biomasse de la plante était réduite. Les plantes exprimant plus la protéine ZIF2, cependant, étaient capables de mieux faire face à des niveaux élevés de zinc. Les racines poussaient plus, plus de chlorophylle et de biomasse étaient produites. Ces résultats ont établi que ZIF2 était importante pour permettre aux plantes de résister à des niveaux toxiques de zinc. Lisez l’article de l’IGC : www.igc.gulbenkian.pt/pages/article.php/A=313___collection=pressReleases___year=2014. RECHERCHES[Top]
Les effets des systèmes de culture basés sur le coton Bt et leurs niveaux de fertilité après une culture de blé
Le scientifique Raman Jeet Singhab de l’Institut Indien de Recherches Agricoles et I. P. S. Ahlawat ont mené une étude pour évaluer et quantifier les effets résiduels de deux cultures intercalées de coton Bt et d’arachides ainsi que le remplacement de 25-50 % de la dose d’azote recommandée (RDN) pour le coton par du fumier de ferme (FYM) sur la productivité et la fertilité du sol dans des systèmes coton Bt-blé. L’étude s’est déroulée à New Delhi (Inde) de 2006 à 2008. Les résultats ont montré que le blé qui suit une culture intercalée arachide-coton Bt et dont 50 % de RDN est remplacé par du fumier de ferme a un rendement plus important de 5% par rapport à une culture de coton seul. La fertilité résiduelle du sol était améliorée après le système de culture coton et arachide-blé avec le remplacement de 50 % de RDN par du fumier de ferme. Le bilan azoté apparent dans la récolte de blé était négatif pour la plupart des traitements. Les plus grosses pertes ont été enregistrées avec le système de culture pure coton-blé avec 100 % de RDN pour le coton par de l’urée. En se basant sur ces résultats, il a été conclu qu’inclure une légumineuse et de la fumure organique dans un système coton Bt-blé est une pratique durable pour répondre aux augmentations de prix des engrais azotés avec des effets environnementaux. Lisez le résumé : www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/00103624.2014.912291#.U41dufmSwvI. [Top]
Une étude de deux ans dans deux zones différentes a été réalisée pour analyser l’impact du blé résistant au virus de la mosaïque jaune sur la diversité de la communauté bactérienne et fongique de la rhizosphère du sol. L’équipe de recherches dirigée par Jiron Wu de l’Académie Jiangsu des Sciences Agricoles à Nanjing (Chine) a utilisé une électrophorèse sur gel en gradient dénaturant de la réaction de polymérase en chaîne (PCR-DGGE) à quatre stades de croissance (germination, verdissement, remplissage du grain et maturation) du blé pour analyser les communautés microbiennes. Ils ont aussi étudié les activités des enzymes uréase, sucrase et déhydrogénase dans la rhizosphère du sol. Les résultats ont montré une légère différence dans la diversité des communautés bactériennes et fongiques de la rhizosphère du sol entre le blé GM et ses contreparties non GM par comparaison avec les index de diversité de Shannon et de Simpson et l’égalité. Seule une différence dans les activités enzymatique a été notée. L’analyse des bandes dans le gel pour la diversité des communautés fongiques a montré que la majorité des champignons était non cultivée. En se basant sur ces découvertes, ils ont conclu que le blé GM résistant à un virus n’avait pas d’impact négatif sur la diversité de la communauté microbienne et l’activité enzymatique dans la rhizosphère du sol. Lisez l’article de recherche dans Plos One: www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0098394#pone-0098394-g009. [Top]
Le virus de type 2 associé à l’adénovirus (AAV2) a été capable de tuer les cellules et tumeurs du cancer du sein triple négatives généralement agressives selon les chercheurs du Penn State College of Medicine. Des études préalables ont testé AAV2, qui n’est pas connu pour causer des maladies chez les hommes, sur une variété de cellules de cancers du sein ainsi que du col de l’utérus. Le virus initie l’apoptose, ou mort naturelle des cellules, des cellules cancéreuses sans affecter les cellules saines. Comprendre comment le virus tue le cancer pourrait conduire à de nouveaux traitements. AAV2 a tué 100% des cellules cancéreuses en laboratoire en activant des caspases qui causent la mort naturelle des cellules. AAV2 a tué de multiples lignées cellulaire du cancer du sein représentant tant les classes basses de cancer que les élevées. AAV2 a ensuite été injecté dans des lignées de cellules cancéreuses dérivées de tumeurs chez la souris dont le système immunitaire ne fonctionnait pas. Les souris qui ont reçu AAV2 ont survécu plus longtemps que les souris non traitées et n’ont pas montré de signes de maladies, contrairement aux souris non traitées. Les tailles des tumeurs ont diminué chez les souris traitées et toutes les souris traitées avec AAV2 ont survécu pendant l’étude contrairement aux souris non traitées. Des études ultérieures devraient étudier l’utilisation d’AAV2 dans tout le corps de la souris qui serait un meilleur modèle pour ce qui se passe chez les hommes selon Craig Meyers, Ph.D., un professeur distingué de Microbiologie et d’Immunologie. Pour plus d’informations : http://news.psu.edu/story/319106/2014/06/24/research/virus-kills-triple-negative-breast-cancer-cells-tumor-cells-mice. [Top]
Une étude publiée dans le numéro de juin 2014 de Nature Communications montre comment la modification génétique peut être utilisée pour diminuer ou éliminer les nuisibles, en particulier les moustiques. Roberto Galizi de l’Imperial College London et ses collègues ont créé un système qui modifie le ratio des genres chez le moustique et réduit le nombre de femelles parce que seuls les moustiques femelles piquent. Les chercheurs ont utilisé I-PpoI, une enzyme qui coupe spécifiquement dans les séquences des gènes ribosomaux des moustiques (rDNA), localisés dans un seul ensemble sur le chromosome X. Ils ont développé une souche GM de moustiques qui exprime I-PpoI dans les cellules du sperme pour cliver le chromosome X et produire du sperme comportant principalement le chromosome Y et conduit donc à une progéniture mâle. Lisez le rapport de recherches : www.nature.com/ncomms/2014/140610/ncomms4977/full/ncomms4977.html. L’Institut de Sensibilisation à la Biotechnologie Végétale (IPBO) de l’Université de Gand (Belgique) organise une formation postgrade "Biosafety in Plant Biotechnology" en ligne lors de l’année académique 2014-2015. Cette formation internationale à distance a pour objectif de former les scientifiques et les spécialistes juridiques à l’expertise et l’évaluation dans le domaine de la biosécurité. Cette formation combine des cours à distance et sur le campus de l’université de Gand. Elle offre une solide base pour aider dans la législation et l’interprétation de l’évaluation des risques de biosécurité, la gestion des risques et la communication vers les décideurs ou le public. Pour plus d’informations : www.ugent.be/we/genetics/ipbo/en/education/postgraduate ou contactez Ine.Pertry@vib-ugent.be. Les inscriptions pour l’année académique 2014-2015 sont ouvertes jusqu’au 31 août 2014. [Top]
Document RemindersGM Crops & Food a publié un article sur les approches pour aborder le flux de transgènes dans les cultures GM. Gerhart Ryffel de l’Universitaetsklinikum propose diverses techniques pour développer de nouveaux types de cultures GM qui amélioreront le potentiel de viabilité de la technologie GM et, en même temps, augmenteront la confiance du public dans cette technologie. Obtenez une copie de l’article : www.landesbioscience.com/journals/gmcrops/article/29432/. La brochure Agricultural Biotechnology (A Lot More Than Just GM Crops) explique et compare les outils de la biotechnologie agricole y compris la sélection traditionnelle, la culture de tissus et la micropropagation, la sélection moléculaire et la sélection assistée par marqueurs ainsi que le génie génétique. Elle comprend une section sur les Questions Fréquemment Posées dans le domaine de la sécurité alimentaire et de l’environnement pour clarifier des préoccupations publiques importantes. La brochure fait partie de la série d’informations en biotechnologie de l’ISAAA. Pour télécharger une copie, cliquez sur le lien www.isaaa.org/resources/publications/agricultural_biotechnology/download/default.asp. L’ISAAA a publié un nouveau publireportage avec des photos d’étudiants, de professeurs, de fermiers, de professionnels des médias et des consommateurs qui ont posés pour écrire quelques lignes sur leur perception sur la biotechnologie. Ces photos ont été prises lors de l’exposition des sciences qui s’est déroulée aux Philippines en 2013. Regardez le clip de 90 secondes : www.isaaa.org/resources/biotechinfomercials/whatisbiotech/default.asp. Ce publireportage est un des publireportages sur la biotechnologie produits par le centre mondial des connaissances en biotechnologie végétale de l’ISAAA. Les vidéos sont conçues pour présenter des informations basées sur des faits sur la biotechnologie dans un format graphique et concis. L’histoire vraie de Ryan Lising de Pampanga (Philippines), fermier cultivant du maïs GM, est maintenant disponible sur le blog de l’ISAAA. Dans l’article, Ryan raconte comment la culture du maïs GM a transformé sa vie de garçon de course en un agriculteur homme d’affaire qui détient 20 hectares de terres arables. Il partage la manière dont la culture de maïs GM a rendu sa vie et celle de sa famille plus facile et a fait de lui une personne importante dans sa communauté. L’histoire "How Biotech Corn Transformed a Farmer's Life and Made Him the Community's VIP" est disponible sur http://isaaablog.blogspot.com/2014/06/how-biotech-corn-transformed-farmers.html. Une nouvelle infographie montrant les contributions des cultures GM à la durabilité est maintenant disponible sur le site Internet de l’ISAAA. Elle résume les contributions importantes des cultures GM pour augmenter la productivité végétale, conserver la biodiversité, réduire l’empreinte environnementale de l’agriculture, atténuer les effets du changement climatique et diminuer la pauvreté et la faim. Les données présentées sont basées sur la Brief 46 de l’ISAAA « Global Status of Commercialized Biotech /GM Crops for 2013» et l’étude de Graham Brookes « GM Crops: Global Socio-economic and Environmental Impacts 1996-2012 ». Téléchargez l’infographie sur : www.isaaa.org/resources/infographics/biotechcropsbenefits/ISAAA-Infographics_Benefits.pdf. |
||||
