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Voici le Bulletin de Février 2016
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NOUVELLES

Mondiales

Scientifiques : la technologie GM aide à atteindre la demande en aliments

Plus de 1 000 scientifiques d’organisations non lucratives, firmes, académies et institutions privées disent que le public ne croit pas que les plantes alimentaires génétiquement modifiées (GM) entravent la prochaine révolution verte. Dans une pétition récente, six chercheurs du Centre des Sciences Végétales Donald Danforth et de l’Institution Carnegie pour la Science aux USA ainsi que du Laboratoire National de Génomique pour la Biodiversité à Mexico expliquent qu’ils soutiennent les critères basés sur la science pour guider une utilisation sûre et efficace de la technologie GM.

La pétition, la première organisée par des scientifiques individuels, défend la technologie GM. Elle a récolté plus de 1600 signatures d’experts en sciences végétales pour soutenir la prise de position de la Société Américaine des Biologistes Végétaux (ASPB) sur les cultures GM. Elle déclare qu’elles sont « un outil efficace pour avancer dans la sécurité alimentaire et la réduction des impacts environnementaux négatifs de l’agriculture ».

Les signataires de la pétition représentent un consortium de scientifiques bien informés, qui ont publié plus de 17 600 articles scientifiques sur des sujets comme la sélection des végétaux, les mécanismes moléculaires et génétiques qui sous-tendent la croissance et le développement des plantes ou les réponses des plantes aux stress environnementaux. Le but des pétitionnaires est de démontrer au public qu’il y a un consensus au sein de la communauté scientifique sur la sécurité et l’efficacité de l’utilisation de la technologie de modification génétique en agriculture.

Plus de détails sont disponibles sur le site Internet de l’Institution Carnegie pour la Science. La prise de position de l’ASPB et la pétition sont disponibles ici.


DG de la FAO: il faut en faire plus pour assurer l’accès des familles de fermiers aux biotechnologies agricoles dans les pays en voie de développement

Il faut en faire plus pour s’assurer que les familles de fermiers, en particulier dans les pays en voie de développement, aient accès aux biotechnologies agricoles qui peuvent rendre leurs activités plus productives et durables vis-à-vis des principaux défis comme le changement climatique et la croissance de la population » a dit le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, lors de l’ouverture d’un symposium international hébergé par la FAO, ‘Le rôle des biotechnologies agricoles dans les systèmes durables d’alimentation et de nutrition’.

Graziano da Silva a mis en avant la nécessité d’avoir une large gamme d’outils et d’approches pour éradiquer la faim, lutter contre toutes les formes de malnutrition et atteindre une agriculture durable. « Nous ne pouvons pas perdre de vue que les biotechnologies, la connaissance et l’innovation doivent être disponibles, accessibles et utilisables par les familles de fermiers, y compris les petits exploitants » a affirmé le directeur général aux participants du symposium. « Nous devons trouver les moyens de lever les barrières qui entravent leur disponibilité pour les familles de fermiers » a-t-il ajouté.

Le symposium, qui s’est déroulé du 15 au 17 février au quartier général de la FAO à Rome (Italie), s’est concentré sur le large éventail de biotechnologies qui peuvent entraîner une augmentation du rendement, une amélioration des qualités nutritionnelles, de la productivité des cultures, du bétail, des poissons et des arbres, bénéficiant aux familles de fermiers et à leurs systèmes alimentaires, nutritifs ainsi que leur gagne-pain. Environ 500 scientifiques, représentants de gouvernements, de la société civile, du secteur privé, de l’académie et des associations et coopératives de fermiers ont participé à cet événement de trois jours.

Pour plus d’informations, visitez la page du Symposium sur le site Internet de la FAO.


Un riz GM riche en fer et en zinc développé

Un groupe transdisciplinaire de scientifiques d’institutions des Philippines, de Colombie, d’Indonésie, des USA, d’Australie et du Japon ont développé un riz avec un niveau de fer (Fe) et de zinc (Zn) plus élevé via la biofortification.

L’étude a montré que le riz génétiquement modifié possède des niveaux de Fe significativement plus élevés (jusqu’à 15 microgrammes) et de Zn (jusqu’à 45,7 microgrammes) par gramme de grain de riz poli que les cellules humaines peuvent potentiellement absorber. Les grains de riz polis contiennent seulement environ 2 microgrammes de Fe et 16 microgrammes de Zn par gramme. Avec une variation limitée du contenu en Fe dans le pool de gènes du riz, les efforts de la sélection traditionnelle n’ont pas réussi à atteindre 13 microgrammes de Fe et 28 microgrammes de Zn par gramme de riz poli pour atteindre 30% des exigences moyennes estimées chez les humains.

Les scientifiques ont utilisé les gènes de la nicotianamine synthase du riz et la ferritine du soja, qui, ensembles, produisent des grains contenant beaucoup de micronutriments. Ils ont introduit les gènes dans la variété IR64 et les ont fait naître dans d’autres variétés indica populaires, le riz le plus largement cultivé en Asie du sud et du sud-est où les carences en Fe et en Zn sont répandues.

Pour plus d’informations, lisez l’article dans Rice Today.

Afrique

L’ABNE du NEPAD organise une visite d’étude en Inde pour les africains

L’Agence du Réseau Africain d’Expertise en Biosécurité (ABNE) du NEPAD en collaboration avec l’Université d’Etat du Michigan (MSU), l’Institut pour l’Energie et les Ressources (TERI), la Fondation Bejo Sheetal pour les Biosciences (BSBF) et le Centre de Biotechnologie d’Asie du sud (SABC) en Inde, ont organisé avec succès une visite d’étude à New Delhi, Aurangabad/Jalna et Hyderabad en Inde du 17 au 27 janvier 2016. Cette visite a été suivie par 14 délégués des pays africains suivants : Burkina Faso, Ghana, Kenya, Namibie, Nigeria, Swaziland, Tanzanie, Togo, Ouganda et Zambie.

Le principal objectif de la visite d’étude était de partager des informations sur les développements dans les domaines de la biotechnologie et de la biosécurité en Inde, en particulier les expériences de réglementation du coton Bt et d’autres cultures alimentaires qui sont dans le pipeline de la recherche et du développement. La visite avait aussi pour but d’apporter des opportunités aux offices de réglementations et aux décideurs politiques africains d’interagir avec leurs collègues des offices de réglementations, les décideurs politiques et les représentants de l’industrie en Inde.

Lors d’une table ronde de collaboration Inde-Afrique, le Professeur Karim Maredia de la MSU, le Dr. Silas Okobusia et le Dr. Moussa Savadogo de l’agence ABNE du NEPAD ont présenté une vue détaillée des régimes de réglementation en biosécurité africains. Ils ont mis en avant les domaines de partenariat avec l’Inde. Du côté indien, les principales présentations lors des différentes réunions ont été faites par le Ministère de l’Environnement, des Forêts et du Changement Climatique, le TIFAC, le TERI, le SABC, le Conseil Indien pour l’Alimentation et l’Agriculture (ICFA), l’Institut de Biotechnologie (IoB), le Directoire de la Recherche sur le Riz (ICAR DRR) et des compagnies du secteur privé dont Rasi HyVeg Seeds à New Delhi, BeejSheetal et Mahyco à Jalna, Maharashtra, Advanta Seeds et JK AgriGenetics à Hyderabad.

Pour plus de détails, lisez le communiqué de presse sur le site Internet de l’agence ABNE du NEPAD.


Les leaders des fermiers ougandais s’engagent à soutenir la biotechnologie agricole

Les leaders des fermiers de toutes les régions de l’Ouganda ont formé un forum populaire qui soutient la biotechnologie agricole lors d’un atelier de travail de trois jours organisé par la Fondation Scientifique pour les moyens de subsistance et le développement (SCIFODE) du 3 au 5 février 2016. Les activités de l’atelier de travail comprenaient des présentations plénières sur la biotechnologie ainsi que la visite de laboratoires et d’essais en champs de cultures génétiquement modifiées. Les participants étaient des leaders des fermiers du Forum National sur la Biotechnologie Agricole (NAFFAB).

Le forum sensibilisera les fermiers sur l’utilisation de la biotechnologie pour faire face aux défis agricoles et mobilisera les fermiers ougandais pour faire une pétition aux membres de leur Parlement afin d’avoir une loi pour libérer les plantes GM des stations de recherche aux champs des fermiers.

Le NAFFAB, comprenant plus de 30 leaders de fermiers, a été formé suite aux ateliers de travail de sensibilisation du public réalisés par le Centre Ougandais de Biosciences (UBIC) et le SCIFODE ces trois dernières années. Les ateliers de travail ont rassemblé des scientifiques, des fermiers, des politiciens, des leaders religieux et culturels pour discuter de la manière dont la biotechnologie peut répondre aux défis environnementaux et agricoles.

Le président élu pour le forum, M. Dominic Etellu, qui se classait comme un des fermiers du top 50 ougandais en 2015, vient du district de Serere dans l’est de l’Ouganda. Il a demandé aux membres du forum d’être des ambassadeurs de la biotechnologie lorsqu’ils retourneront dans leurs régions. Il a aussi mis en avant le fait qu’il était grand temps que les fermiers parlent de leurs problèmes et demandent aux autorités compétentes d’avoir accès aux solutions disponibles.

Pour plus d’informations sur l’agriculture en Ouganda, contactez le coordinateur de l’UBIC (ubic.nacrri@gmail.com).

Amériques

Nouvelles découvertes des études sur la sécurité des organismes GM

Des expériences de nourrissage avec des aliments GM ont été étudiées en détail par un projet financé par l’Union Européenne nommé « Evaluation des risques des OGM et communication de preuves (GRACE) ». L’équipe du projet a utilisé un maïs GM évènement MON 810 pour une étude de nourrissage de 90 jours et une d’une année. L’équipe n’a trouvé aucune indication qu’une routine de performance des études de nourrissage de 90 jours avec une alimentation complète fournirait des informations supplémentaires sur la sécurité de MON810 lorsqu’elles sont comparées à la composition de variétés GM.

Les résultats indiquent aussi que nourrir des rats avec MON810 ne conduit à aucun effet négatif. Des découvertes supplémentaires soutiennent le raisonnement scientifique selon lequel les essais de nourrissage avec des alimentation complète fournissent une valeur scientifique supplémentaire pour l’évaluation des risque des cultures GM, seulement dans le cas où un mécanisme est disponible à partir de la molécule initiale, des analyses moléculaires, compositionnelles, phénotypiques et/ou agronomiques.

Pour les détails, lisez le communiqué de presse : CORDIS.


Une étude explique comment les plants de maïs repoussent des attaques simultanées

Les plants de maïs font face à différents insectes herbivores qui mâchent leurs feuilles, les percent et sucent la sève ou les fluides des cellules de la plante, creusent dans leurs tiges ou consomment leurs racines. Les insectes consomment 6-19% du maïs mondial chaque année, tout en transportant des bactéries et des virus d’une plante à l’autre. Une étude récente, menée par le groupe du Professeur Georg Jander de l’Institut Boyce Thompson (BTI), a trouvé que les plants de maïs font des concessions sérieuses en se défendant eux-mêmes contre les multiples types d’insectes.

Les plants de maïs ont à la fois un mécanisme de défense physique et un mécanisme de défense chimique. Pour lutter contre les aphides, les plantes produisent de la callose, un hydrate de carbone qui soude l’ouverture entre les cellules afin d’empêcher les aphides de sucer la sève des tissus. La formation de callose est dirigée par un composé de défense appelé DIMBOA. En cas d’attaque par une chenille, les plantes produisent un composé nommé MBOA qui les empêche de s’alimenter. Tant le MBOA que le DIMBOA se trouvent sur le même chemin métabolique et proviennent d’une molécule nommée benzoxazinoïde.

Comme ces composés défensifs sont issus de la même molécule parente, les chercheurs ont pensé que le fait d’être mangé par un groupe d’insecte pourrait affecter la capacité de la plante à lutter contre un autre groupe. Pour tester cette idée, l’équipe a fait pousser des plantules d’une variété de maïs très répandue, B73. Puis elle en a exposé une partie à des chenilles. Elle les a ensuite ensemencés avec des aphides avant de compter le nombre de descendants produits sur une plante non atteinte, chiffres qu’ils ont comparés à celui obtenu sur les plantes déjà grignotées. Les aphides ont systématiquement produit plus de descendants sur le maïs qui avait été grignoté par les chenilles. L’équipe a amélioré les plantes B73 avec la variété Ky21 pour identifier les gènes qui jouent un rôle dans une telle interaction. Ils ont trouvé que trois régions du génome, sur les chromosomes 1, 7 et 10, auraient un impact important sur la sensibilité d’une plante aux aphides.

Pour avoir plus d’informations, lisez le communiqué de presse sur la salle de presse de BTI.

Asie et Pacifique

Dpb3-1 d’Arabidopsis améliore la tolérance à la chaleur sans retard de croissance chez le riz

Des scientifiques du Centre RIKEN pour des ressources scientifiques durables et de l’université de Tokyo au Japon ont récemment prouvé que DPB3-1, un régulateur transcriptionnel d’Arabidopsis, peut améliorer la tolérance à la chaleur sans avoir d’effets négatifs sur la croissance.

Les études récentes avec Arabidopsis et le riz indiquent que DPB3-1 et son homologue chez le riz, OsDPB3-2, fonctionnent comme des régulateurs positifs de la protéine qui se lient avec l’élément de réponse à la déshydratation (DREB2A), qui à son tour améliore la plante.

L’équipe a surexprimé DPB3-1 chez le riz GM et a montré une amélioration de la tolérance à la chaleur. Cela n’affecte pas la croissance de la plante ou le rendement du riz tant en condition normale qu’en condition de stress. L’analyse par Microarray a révélé que de nombreux gènes induits par le stress de chaleur sont régulés à la hausse dans les riz qui surexpriment DPB3-1 en condition de stress à la chaleur, confirmant l’effet de DPB3-1 sur DREB2A.

Ces résultats montrent que DPB3-1 fonctionne spécifiquement en conditions de stress abiotique et pourrait être utilisé pour augmenter la tolérance au stress de chaleur dans les cultures sans effets négatifs sur la croissance.

Pour plus d’informations sur l’étude, lisez l’article complet sur Plant Biotechnology Journal.

Europe

Les parties des plantes se ‘parlent’ les unes aux autres pour le métabolisme et la croissance

La communication des bourgeons aux racines de la plante a été établie précédemment. Mais les bases moléculaires de la coordination à longue distance bourgeons-racines ne sont pas connues. Une nouvelle étude menée par les chercheurs de l’université d’Oxford et de l’Académie Chinoise des Sciences montre qu’un agent mobile établit une communication du bourgeon à la racine. Cet agent est une protéine connue sous le sigle HY5, un facteur de transcription qui active ou « allume » les gènes.

HY5 est connu depuis toujours pour contrôler le taux de photosynthèse (capture du CO2) dans le bourgeon. Mais l’étude montre que HY5 agit comme agent de communication entre le bourgeon et la racine, se déplaçant via les vaisseaux de phloème de la plante. HY5 voyage du bourgeon vers la racine et, quand il atteint la racine, il active un nombre de gènes dans les cellules de la racine, dont ceux qui codent pour les transporteurs de nitrate qui extraient le nitrate du sol. Cette activation dépend aussi des sucres qui voyagent via le phloème du bourgeon à la racine. Donc, le mouvement de HY5 et les sucres des bourgeons vers la racine augmentent l’absorption du nitrate par les racines. Les sélectionneurs des végétaux peuvent maintenant cibler HY5 pour augmenter son activité dans les racines des plantes cultivées à l’ombre, afin d’améliorer l’absorption du nitrate dans le sol.

Pour plus d’informations, lisez l’article sur le blog scientifique de l’université d’Oxford.


Fusions de gènes d’immunité découvertes chez les plantes

Une étude réalisée par des scientifiques du Centre d’Analyse du Génome (TGAC) et le Laboratoire Sainsbury a étudié les gènes d’immunité dans des plantes à fleurs pour découvrir le ‘piège’ moléculaire utilisé par les plantes pour détecter les pathogènes.

Une certaine classe de récepteurs immunitaires des plantes a été identifiée comme étant très informative sur la résistance des plantes aux maladies. Des récepteurs de liaison avec des répétitions de séquences de nucléotides riches en leucine (NLR) et des domaines intégrés supplémentaires qui agissent comme ‘amorces’ pour le pathogène ont été identifiés chez le riz et l’arabette. Les chercheurs ont expérimentalement montré qu’ils étaient impliqués dans la résistance aux maladies. Le Dr. Ksenia Krasileva du TGAC et ses collègues du TSL, le Professeur Jonathan Jones et le Dr. Panagiotis Sarris, ont cherché ces gènes dans cette espèce, y compris dans les principales cultures du Royaume-Uni : blé, pomme de terre et colza. Ce groupe de recherche a scruté les séquences de génome de plantes disponibles, dont 19 plantes cultivées pour tout le spectre des NLR fusionnés à d’autres protéines végétales. Le groupe a évalué la diversité de telles intégrations de domaines de capteurs potentiels parmi les plantes à fleur. Des analyses manuelles supplémentaires chez le blé et les Brassica ont validé le sous-ensemble de fusions dans les variétés sauvages et cultivées.

« La dernière percée dans la bataille de l’évolution entre les plantes et les pathogènes est que les récepteurs immunitaires des plantes portent des protéines supplémentaires intégrées, qui leur permettent de détecter les pathogènes et d’activer leur défense. Notre étude a révélé un grand nombre de domaines étrangers. Ces découvertes peuvent nous aider à obtenir une meilleure vision des stratégies de virulence que les microbes pathogènes utilisent pour promouvoir la sensibilité » a dit le Dr. Sarris, premier auteur de l’étude.

Pour plus d’informations, lisez le communiqué de presse sur le site Internet du TGAC.

RECHERCHES

Effets des cultures de soja GM a long terme sur le microbiome du sol

Le soja GM (Glycine max L.) occupe environ 80% de la superficie mondiale cultivée avec cette légumineuse. La majorité possède le caractère de résistance au glyphosate. Cependant, des impacts possibles des cultures GM sur les communautés microbiennes du sol ont souvent été soulevés.

Des chercheurs de l’université Estadual de Maringá et de l’Embrapa travaillant sur le soja, dirigés par Letícia Carlos Babujia, ont étudié les propriétés chimiques, physiques et microbiennes du sol ainsi que les augmentations du rendement d’essais à long terme comprenant des génotypes traditionnels et des lignées presque isogéniques RR GM. Les essais ont été réalisés dans deux localisations au Brésil ayant des conditions différentes. De grandes différences dans les paramètres physiques, chimiques et microbiens classiques, ainsi que la production en grain ont été observés dans les deux sites. La métagénomique a montré des différences dans la taxonomie microbienne et l’abondance fonctionnelle. Les Proteobacteria, Firmicutes et Chlorophyta sont plus abondants dans le ‘traitement’ GM. L’abondance des Proteobacteria contribue à un ratio plus élevé Proteobacteria:Acidobacteria, qui est un bioindicateur d’une meilleure fertilité du sol.

Bien que confirmant les effets des caractères GM sur le microbiome du sol, aucune différence n’a été enregistrée sur la production en grain, probablement à cause de la capacité tampon associée avec la forte diversité microbienne taxonomique et fonctionnelle observée dans tous les ‘traitements’.

Pour plus d’informations, lisez l’article dans Transgenic Research.


L’analyse comparative de lignées de coton presque isogéniques révèle des gènes liés à la forte résistance des fibres

La résistance des fibres est habituellement mesurée via la résistance de faisceaux de fibres (BFS). Cependant, le BFS n’est pas toujours corrélé avec la résistance de fils individuels. Les mécanismes responsables de sa régulation restent inconnus.

Des chercheurs de l’USDA-ARS, dirigé par Md S. Islam, ont étudié les mécanismes impliqués dans la résistance des fibres individuelles en utilisant des lignées presque isogéniques (NILs) de Gossypium hirsutum, MD52ne and MD90ne, qui montrent des BFS différentes. Les analyses ont montré que la meilleure résistance de faisceau de MD52ne résultait de la résistance plus élevée des fibres individuelles avec une contribution mineure de la grande longueur des fibres.

Les analyses du transcriptome ont montré que la résistance élevée des fibres individuelles pourrait être liée à deux voies de signalisation : celle de l’éthylène et celle des phytohormones impliquées dans l’élongation de la fibre de coton et la voie de signalisation des récepteurs de type kinase (RLK) impliquée dans l’intégrité de la paroi cellulaire. Des RLK multiples sont différemment exprimés dans les fibres. De plus, plusieurs gènes candidats impliqués dans l’assemblage de la cellulose cristalline ont été sur-régulés dans les fibres MD52ne.

Des analyses comparatives ont révélé l’expression différentielle des gènes impliqués dans l’assemblage de la cellulose cristalline, les voies de l’éthylène et de la signalisation RLK des fibres MD52ne et MD90ne en développement.

Pour plus d’informations sur l’étude, lisez l’article dans BMC Plant Biology.


Développement d’un nouveau coton GM pour contrôler la noctuelle

La noctuelle du coton (Helicoverpa armigera) est un nuisible important du coton qui est responsable d’importantes pertes de production. Pour développer des variétés de coton GM, Zhen Yue et des chercheurs de l’université agricole de Chine ont cloné le gène codant pour le neuropeptide F (NPF) de la noctuelle du coton.

Il a été montré que le gène npf régulait le comportement alimentaire du ver du coton. Briser la larve npf en utilisant le dsNPF a entraîné la diminution de la consommation d’aliments et du poids corporel. Les chercheurs ont ensuite produit des plants de tabac GM qui exprimaient le dsNPF et des plants de coton GM avec une expression stable du dsNPF. Les résultats ont montré que les larves qui se nourrissaient sur les plantes GM consommaient moins d’aliments, avaient une taille et un poids corporel plus faibles que les contrôles.

Les résultats indiquent que NPF pourrait être utile dans le contrôle de l’alimentation de H. armigera et la production de cotons potentiellement résistants aux insectes.

Pour plus d’informations, lisez l’article dans Plant Biotechnology Journal.


L’expression de l’inhibiteur-1 Bax d’Arabidopsis dans la canne à sucre confère une résistance à la sécheresse

La durabilité de la production mondiale des cultures dépend de manière critique de l’amélioration de la tolérance des cultures à différents stress environnementaux, y compris à la sécheresse. Donc, l’identification de gènes qui confèrent une tolérance au stress est devenue une principale priorité.

Daniel Alves Ramiro de l’université de São Paulo au Brésil montre maintenant que l’expression du suppresseur de la mort cellulaire, Bax Inhibiteur-1 d’Arabidopsis thaliana (AtBI-1) chez la canne à sucre (Saccharum sp.) peut augmenter sa tolérance à des conditions de stress en eau à long-terme. Le caractère pourrait résulter de l’augmentation de la tolérance de la canne à sucre à l’induction du stress du réticulum endoplasmique (RE) causé par un déficit en eau.

Les résultats suggèrent que la suppression du stress du RE chez les herbes C4 peut être un moyen efficace de conférer une meilleure tolérance au déficit en eau à long terme.

Pour plus d’informations sur l’étude, lisez l’article dans Plant Biotechnology Journal.

ANNONCES

Les scientifiques découvrent comment ouvrir des gènes inaccessibles

Des biologistes de Chine, France, Espagne et USA ont découvert de quelle manière les enzymes spécialisées remodèlent le matériel génétique extrêmement condensé dans le noyau des cellules afin de contrôler les gènes qui peuvent être utilisés.

Selon B. Franklin Pugh de l’université Penn State, un des auteurs de correspondance, la compaction dans la chromatine rend les gènes inaccessibles à la machinerie cellulaire pour l’expression des gènes. Des enzymes ouvrent la chromatine pour spécifier les gènes qui sont accessibles et pourraient être exprimés dans une cellule, mais ils ne connaissent pas le mécanisme par lequel les enzymes fonctionnent.

L’équipe de recherche a, en premier, cartographié plusieurs “enzymes de remodelage de la chromatine” au travers du génome entier de cellules souches embryonnaires de la souris. Elle a montré que les enzymes de remodelage se lient à des ‘perles’ particulières du nucléosome sur des sites le long de l’ADN enveloppé. Ces ‘perles’ sont localisées juste avant le début de la séquence du gène. Ils ont ensuite testé la manière dont les enzymes de remodelage de la chromatine ont un impact sur l’expression des gènes en réduisant la quantité de ces enzymes dans les cellules souches embryonnaires. Les scientifiques ont trouvé que certaines enzymes de remodelage de la chromatine promeuvent l’expression des gènes, d’autres la répriment et certaines ont les deux rôles.

Pour plus de détails, lisez l’article sur Penn State News.

Document Reminders

IRBC07 – ICBB05 (conférences internationales à la suite)

Quoi : 7ème Conférence Internationale sur la pyriculariose du riz (IRBC07)

Où : Manille, Philippines

Quand : 9-13 octobre 2016

L’enregistrement pour l’IRBC 7 commencera en avril 2016. Pour plus de détails, allez sur le site Internet de la conférence.

Quoi : Conférence Internationale sur le flétrissement bactérien du riz (ICBB05)

Où : Manille, Philippines

Quand : 16-20 octobre 2016

Des informations sur cet évènement sont disponibles sur le site Internet de la conférence.


5ème conférence internationale et exposition sur la métabolomique

Quoi : 5ème Conférence Internationale et Exposition sur la Métabolomique

Où : Osaka, Japon

Quand : 16-18 mai 2016

Pour les détails sur l’enregistrement, le programme et la soumission des résumés, allez sur le site Internet de la conférence.


7ème congrès international des sciences végétales

Quoi : 7ème Congrès International des Sciences végétales (ICSC)

Où : Pékin, Chine

Quand : 14-19 août 2016

Pour les détails sur l’enregistrement, les conférenciers et les dates limites pour la soumission des articles, allez sur le site Internet du congrès.