Chers abonnés,
Voici le Bulletin de Août 2011
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

 

NOUVELLES

Mondiales

Identification des mesures pour accorder un répit immédiat à la faim dans la corne de l’Afrique

Une réunion technique a été organisée par la FAO (Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture) à Rome le 18 août dernier afin d’étudier les réponses, tant dans l’immédiat qu’à plus long terme, à la crise alimentaire et à la faim qui touchent les pays de la corne de l’Afrique dont l’Erythrée, la Somalie, l’Ethiopie, le Kenya, la Tanzanie, le Soudan et l’Ouganda. La sécheresse, les conflits et les prix élevés des aliments ont été identifiés comme causes de la crise alimentaire actuelle dans la région. Cependant, le sous-investissement en agriculture et la gestion inadaptée des ressources naturelles dans ces régions les rend vulnérables à ces stress. Les ministres de l’agriculture de ces pays, les ministres et les représentants des pays membres de la FAO, l’Union Africaine, la présidence du G20 (France), le Fond International pour le Développement Agricole (IFAD), le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PNUD), le représentant du secrétaire général des Nations Unies, Oxfam et de nombreuses autres organisations internationales et sociétés civiles ont participé à cette réunion et sont venus avec des mesures immédiates comme : 

  • S’assurer que les besoins en aides alimentaires pour sauver des vies sont remplis et que le soutien nutritionnel soit intensifié ; 
  • Préserver le bétail survivant pour protéger la sécurité alimentaire des éleveurs ; 
  • Préserver la prochaine saison de semis qui démarre en octobre et faire en sorte que les fermiers aient accès aux intrants comme les semences, les engrais ou l’eau pour l’irrigation ; 
  • Etendre le programme « argent contre travail » afin de permettre aux gens d’acheter des aliments sur les marchés locaux et empêcher la vente des actifs.

Pour plus d’informations sur ce sujet et sur les autres recommandations, allez sur : www.fao.org/news/story/en/item/86848/icode/


Appel pour un accès libre aux informations dans le domaine de la biotechnologie végétale

La Crop Biotech Update, lettre d’information électronique du Service International pour l’Acquisition des Applications de l’Agrobiotechnologie (ISAAA), atteint plus d’un million de souscripteurs chaque semaine. Des scientifiques, des académiques, des étudiants, des travailleurs du développement, des médias et des autres groupes d’intérêt, reçoivent la mise à jour des actualités, les principaux faits de la recherche, les documents et les annonces gratuitement. De plus, diverses parutions, diapositives et vidéo peuvent, dans un but éducatif, être téléchargées sur le site Internet de l’ISAAA. Les réactions des utilisateurs mettent en avant l’importance de ce matériel pour créer une plus grande sensibilisation et compréhension de la technologie.

Aidez l’ISAAA à augmenter son audience mondiale afin d’atteindre ceux qui seront habilités par les connaissances des ces différents matériaux de communication. Votre don permettra que ces informations restent disponibles gratuitement pour les personnes des pays en voie de développement qui en ont le plus besoin.

Plus d’informations sur : http://www.isaaa.org.


Consultation en ligne sur la sécurité alimentaire

Le Comité de la Sécurité Alimentaire Mondiale (CFS) a lancé, en ligne, une consultation sur la sécurité alimentaire et la gestion de la nutrition. Les résultats de cette consultation en ligne seront présentés lors de la 37ème session de la CFS à Rome (Italie) en octobre. Les contributions seront utilisées pour poser le Cadre Stratégique Mondial en matière de Sécurité Alimentaire et de Nutrition (GSF). « Il est indispensable que le Cadre Stratégique Mondial pour la Sécurité Alimentaire et la Nutrition soit basé sur la réalité de terrain, qu’il établisse les meilleures pratiques et les leçons découlant des expériences locales ainsi que les conseils des experts et les avis des différents acteurs. Cependant, tout le monde est invité à exprimer ses idées et opinions sur ce que devraient être les priorités du GSF dans le but d’améliorer la coordination et de guider les actions vers un monde avec une meilleure sécurité alimentaire » a dit Noel de Luna, président du CFS.

La discussion sur le GSF se déroulera en anglais, espagnol, français, arabe, russe et chinois. Les contributions peuvent être envoyées directement à http://km.fao.org/fsn/cfs/ ou par e-mail à fsn-moderator@fao.org avant le 15 octobre 2011.

Afrique

La Namibie met en œuvre la réglementation en biosécurité

Les autorités namibiennes ont décidé de mettre en œuvre la loi de biosécurité et le Protocole de Carthagène sur la Biosécurité. Ainsi le ministre de l’éducation de Namibie a réalisé un atelier de travail de lancement sur la mise en œuvre de la loi et du Protocole.

Selon David Namwandi, Vice-ministre de l’Education, le projet de réglementation en biosécurité attend la mise en place du Conseil National de la Recherche, de la Science et de la Technologie. Les réglementations répondront aux « accords de pré-notification, analyses de risques et gestion des manipulations, transport, emballage, identification, distribution d’information et bureau d’échange d’information (BCH), participation du public, considérations socio-économiques et capacité ». Le Protocole de Carthagène met en œuvre une approche équilibrée concernant l’utilisation des OGM, en particulier les bénéfices et la sécurité.

Namwandi a aussi dit que la biotechnologie a un impact mondial à cause de son utilisation pour les plantes cultivées, les vaccins et les médicaments, l’exploitation minière et l’utilisation de l’eau. Ainsi, il est de la responsabilité du gouvernement d’assurer la sécurité du transfert, de la manipulation et de l’utilisation des organismes vivants génétiquement modifiés. Il ajoute aussi que la Namibie a besoin de mettre en place des infrastructures et d’équiper la main d’œuvre en même temps que la mise en place des exigences de biosécurité.

Plus de détails sur : www.africabio.com//pages/posts/namibia-to-implement-biosafety-regulations111.php.


Le Forum libre sur la biotechnologie agricole lancé au Ghana

Le Forum Libre sur la Biotechnologie Agricole a été lancé au Ghana le 18 août 2011. Le Forum rassemble des acteurs dans le domaine de la biotechnologie et permet des interactions entre les scientifiques, les journalistes, la société civile, les législateurs et les politiciens sur tous les aspects de la biotechnologie. Ils espèrent ramener des recommandations à propos la technologie dans leurs pays respectifs.

Sherry Ayittey, ministre ghanéen de l’Environnement, de la Science et de la Technologie (MEST) a lancé le chapitre ghanéen. Elle a constaté que la biotechnologie est un outil vital qui pourrait contribuer considérablement à la sécurité alimentaire du pays. « Il est cependant nécessaire de saisir les initiatives pour créer un Forum Libre afin de dialoguer sur de nombreux thèmes qui entourent la biotechnologie moderne. Il est connu que de nombreux pays en voie de développement prospèrent avec les produits de la biotechnologie » a-t-elle ajouté.

Mme Ayittey a mentionné que l’adoption de la loi de biosécurité au Ghana a été une indication claire du soutien du gouvernement pour la technologie et la science comme un tout, et a noté que le président John Evans Atta Mills apposera sa signature sur la loi très prochainement afin que sa mise en œuvre soit complète.

Le lancement du Forum a été organisé par la Fondation Africaine de Technologie Agricole (AATF) en collaboration avec le Conseil Ghanéen pour la Recherche Scientifique et Industrielle (CSIR) et a été suivi par les acteurs de la région y compris les institutions partenaires du Ghana, Burkina Faso et Nigeria. L’OFAB-Ghana est le sixième chapitre qui a été lancé après le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, l’Egypte et le Nigeria. Le Ghana a adopté sa loi de biosécurité le 21 juin 2011, deux semaines après le Nigeria. La recherche sur la dolique Bt et les pommes de terre enrichies en nutriments est en cours.

Pour avoir plus d’information sur le lancement, contactez le Professeur Eucharia Kenya, collaborateur technique de la Fondation Africaine pour la Technologie Agricole (AATF), à e.kenya@aatf-africa.org ou allez sur le site Internet de l’OFAB : www.ofabafrica.org.


Le ministre ghanéen vante la biotechnologie pour répondre aux défis environnementaux

Les institutions de recherche doivent collaborer pour répondre aux défis environnementaux au Ghana. Le Dr. Edward Omane Boamah, ministre adjoint de l’Environnement, de la Science et de la Technologie (MEST) au Ghana a fait cet appel lors de l’atelier de travail de création de sensibilisation pour la biotechnologie à Accra. Le Centre pour la Recherche Scientifique et Industrielle (CSIR) a organisé l’atelier de travail « Renforcer les capacités pour une gestion sûre de la biotechnologie en Afrique sub-saharienne » avec le soutien de l’agence du NEPAD et le Forum pour la Recherche Agricole en Afrique (FARA) sur ce thème.

Boamah a dit que la biotechnologie pourrait aider à répondre à la pauvreté, la faim et la maladie. « Quand nous regardons l’énorme quantité de décès dans la corne de l’Afrique en ce moment unique, on pense à ce que les plantes développées pour la résistance à la sécheresse auraient pu faire pour ces pays » a-t-il dit. Le ministre adjoint a affirmé la détermination du gouvernement à adopter une loi de biosécurité et a conseillé aux chercheurs d’aider les politiciens à voir leurs mérites.

L’article original : www.ghananewsagency.org/details/Science/Researchers-tasked-to-collaborate-to-address-challenges/?ci=8&ai=32683


L’AATF a reçu un million de dollars pour renforcer la technologie agricole en Afrique

La Fondation Bill et Melinda Gates a donné un soutien de un million de dollars US à la Fondation Africaine pour la Technologie Agricole pour des opérations d’organisation, de mobilisation de ressources, de surveillance et d’évaluation de divers projets en cours pour l’amélioration des moyens de subsistance et de la productivité des petits fermiers en Afrique Sub-saharienne via l’utilisation de technologies innovantes.

« Le soutien de la Fondation Gates va aider l’AATF à devenir une institution plus forte et à renforcer ses capacités pour réaliser sa mission d’aider les fermiers africains à améliorer leurs moyens d’existence via de meilleures technologies agricole » a dit le Dr. Jacob Mignouna, directeur exécutif par intérim de l’AATF. Les partenaires de l'AATF venant d’institutions de différents pays, tant du secteur public que privé, sont impliqués dans des projets visant à améliorer les plantes alimentaires prioritaires dans plus de dix pays africains.

Plus d’informations sur www.aatf-africa.org/


La réglementation kenyane en biosécurité publiée

Les réglementations de mise en oeuvre de la loi kenyane de Biosécurité ont été publiées au Journal Officiel le 15 août 2011. Elles ont été publiées dans les suppléments 73, 74 et 76 du Journal Officiel Kenyan comme mentions légales n° 96, 97 et 98. Les trois ensembles de réglementation traitent de l’utilisation confinée, la libération dans l’environnement ainsi que de l’importation, l’exportation et du transit des organismes génétiquement modifiés au Kenya. Elles servent de guide pour les procédures à suivre dans les domaines de la recherche, la commercialisation et le commerce des organismes génétiquement modifiés.

En publiant les réglementations au Journal Officiel, le Kenya se conforme entièrement aux exigences internationales concernant le développement et l’utilisation de cette technologie. En effet, le pays a une politique en biotechnologie, une loi de biosécurité, un dispositif institutionnel fonctionnel via l’Autorité Nationale de Biosécurité et un mécanisme permettant la participation du public via la Stratégie Nationale de Sensibilisation en Biotechnologie (Bio AWARE). Les essais de coton Bt sont à un stade avancé. Avec ces nouveaux développements, les chercheurs peuvent maintenant commencer des essais non confinés en champs des plantes cultivées et éventuellement les commercialiser.

« Nous sommes très satisfaits des réglementations telles qu’elles sont, puisqu’elles reflètent les recommandations de tous les acteurs. Les réglementations ouvrent maintenant les portes à la commercialisation des plantes GM au Kenya » a dit le Dr. Charles Waturu, principal chercheur dans le projet du coton Bt, qui est aussi le président du groupe de travail sur la commercialisation au Kenya.

Plus d’information sur ce sujet et dans le domaine de la biosécurité au Kenya en contactant le président du bureau de l’Autorité Nationale de Biosécurité, le Professeur Miriam Kinyua à mgkinyua@africaonline.co.ke


L’Ethiopie libère des variétés de blé

Le Centre International de Recherches Agricoles dans les Zones Sèches (ICARDA) a mis en place une nurserie spéciale pour la résistance à la rouille en Afrique de l’est. Il travaille étroitement avec l’Institut Ethiopien de Recherches Agricoles (EIAR) pour libérer des variétés et accélérer la multiplication des graines de lignées prometteuses de blé tendre. Ces lignées auraient une résistance combinée à la race Ug99 de rouille de la tige et à d’autres maladies importantes comme la rouille jaune et Septoria.

L’EIAR et l’ICARDIA ont identifié trois lignées prometteuses en se basant sur un test de vérification des performances dans des fermes de tout le pays. Ces variétés sont Flag 5 (PYN/BAU//MILAN), ETBW5483 (UTQE96 /3/PYN/BAU//Milan) et ETBW5496 (UTQE96/3/PYN/BAU//Milan). Flag 5 (nom commercial : Galana) qui a une résistance à la rouille jaune, la rouille de la tige (Ug99) et à Septoria, a un rendement de 5.14 t/ha soit une augmentation d’environ 21% par rapport à la variété la plus populaire, Kubsa.

ETBW5483 (nom commercial : Shorima) et ETBW5496 (libéré provisoirement) ont des rendements moyens de 5.41 t/ha et 5.44 t/ha. Les deux variétés ont un avantage moyen d’environ 21% par rapport au standard et possèdent une résistance à la rouille jaune, la rouille de la tige et Septoria.

Lisez le communiqué de presse : www.icarda.cgiar.org/News/Seed%20Info/SeedInfo_41/SeedInfo_41-En.pdf.


Le Ministre égyptien de l’agriculture reconnaît le rôle de la biotechnologie

Le ministre de l’Agriculture et de la réhabilitation des terres du nouveau gouvernement égyptien, le Dr. Salah Farag, a mis en avant le rôle important de l’agriculture pour donner une impulsion à l’économie égyptienne afin de faire face aux demandes de la révolution et des changements politiques actuels.

Une semaine seulement après avoir été embauché à la tête du ministère (il a été engagé le 21 juillet 2011), il a organisé une réunion avec les principaux chercheurs du Centre de Recherches Agricoles (ARC) pour écouter leurs problèmes dans le but de les solutionner rapidement.

Il a dit « Le problème le plus important que rencontre l’Egypte aujourd’hui est le manque d’eau et une manière d’y remédier est l’utilisation des plantes GM ».

Selon les chercheurs de l’ARC, un des facteurs primordiaux qui apportera une importante contribution aux avancées de ce domaine scientifique dans le pays est la reconstruction du comité de biosécurité. Le nouveau comité devra mettre en place un meilleur système pour renforcer la recherche dans le domaine des plantes génétiquement modifiées en Egypte pour les commercialiser.

Pour plus d’informations concernant les développements en biotechnologie agricole, contactez le Prof. Naglaa A. Abdallah, directeur du Département de Génétique à la Faculté d’Agriculture de l’Université du Caire, principal chercheur de l’Institut de Recherches en Génétique Agricole (AGERI) à naglaa_a@hotmail.com.


Un nouvel élan pour la stratégie de recherche en biosécurité en Afrique du Sud

« Biosafety South Africa » a décerné trois bourses de recherche à des universités de pointe en Afrique du Sud et à « Food and Allergy Consulting and Testing Services » au Cap. Les projets ont été commandés dans le but de rassembler des informations importantes et d’aider la réglementation et la gestion des organismes génétiquement modifiés (OGM).

Deux bourses ont été attribuées à l’université de Stellenbosch qui se concentrera sur l’aspect des stratégies permettant la diminution des risques. Le Dr. Helet Lambrechts du Département des Sciences Animales se concentrera sur le développement et l’évaluation des différentes stratégies de confinement pour l’ormeau, pré requis important pour des programmes de recherche et de développement GM de cet organisme. Le second projet concerne le développement de technologies permettant la cis-génétique (production de plantes GM sans introduire des gènes étrangers) dans la cane à sucre qui sera dirigé par le Prof. Jens Kossmann, directeur de l’Institut de Biotechnologie Végétale. Le projet donne la possibilité de faire avancer les connaissances et la compréhension de la biosécurité et des questions réglementaires liées à la cis-génétique.

Le troisième projet se concentre sur l’alimentation humaine et animale et les aspects de sécurité sanitaire des plantes GM, en particulier l’allergénicité du pollen du maïs Bt, sera dirigé par le Dr. Harris Steinman, directeur de « Food and Allergy Consulting and Testing Services » au Cap.

Pour plus de détails, consultez la base de données « Recherches et développement » sur le site Internet Biosafety SA (www.biosafety.org.za/).


Le Nigeria va utiliser la biotechnologie pour répondre aux problèmes alimentaires

Le gouvernement fédéral du Nigeria va utiliser la biotechnologie pour répondre au défi d’insécurité alimentaire du pays. Le ministre des Sciences et Technologies, Ita Okon Bassey Ewa, a fait cette annonce durant le forum libre sur la biotechnologie agricole de l’Agence Nationale de Développement des Biotechnologies (NABDA) à Abuja en juillet.

Ewa a aussi mentionné que des efforts doivent être faits pour augmenter la production agricole, contrôler les maladies des plantes et des animaux ainsi que pour introduire des techniques innovantes pour réduire les pertes après récolte.

Lisez : http://allafrica.com/stories/201108011730.html

Amériques

La coexistence est non seulement possible mais souhaitable

L’Association Américaine de Commerce des Semences (ASTA) a reconnu l’augmentation des préoccupations concernant la coexistence de différentes technologies agricoles. Pour y répondre, trois ressources ont été développées dont un article « Existing U.S Seed Industry Production Practices that Address Coexistence », les principes de l’ASTA concernant la pratique de coexistence dans l’industrie des semences et un Guide de Gestion de la Qualité des Semences.

« Rassembler ces ressources a été une priorité pour l’ASTA ces dernières années » a dit Andy LaVigne, président de l’ASTA et chef de la direction. « L’industrie des semences pratique la coexistence depuis de nombreuses années et, avec le changement du paysage agricole, la nécessité de coopération entre voisins produisant avec différentes méthodes continue à augmenter ». De plus, elle a ajouté « Il est important que la communauté agricole comprenne qu’il y a des mécanismes à utiliser pour favoriser la coexistence, aidant le fermier, quelque soit la méthode de production, à obtenir le meilleur revenu de ses cultures ».

Les documents sont disponibles : www.amseed.org/news_Coexistence.asp. Plus de détails : www.amseed.org/newsDetail.asp?id=235.

Asie et Pacifique

Experts: les plantes GM sont compatibles avec d’autres stratégies de gestion des résistances

Divers experts ont exprimé leur opinion concernant la compatibilité et les avantages des plantes GM, en particulier les plantes Bt, avec d’autres stratégies de gestion des résistances durant le « Trainers Training Workshop on Insecticide Resistance Management (IRM) in Vegetables » qui s’est déroulé le 16 août 2011 Los Baños, Laguna, Philippines.

Le Dr. John Andaloro du Comité International d’Action contre les résistances aux insecticides (IRAC) a dit que les plantes Bt sont parfaites pour la gestion de la résistance aux insecticides car elles ont, essentiellement, un mode d’action différent et elles peuvent être considérées comme un partenaire pour les rotations. « Du point de vue de la gestion des résistances, c’est, en fait, très favorable parce qu’elles anéantissent (les insectes résistants). Si un insecte, résistant aux pesticides chimiques comme la diamine ou les pyréthroïdes, se nourrit sur une plante Bt, il sera tué. Donc c’est une grande partie la gestion intégrée des nuisibles et aussi de la gestion des résistances aux insecticides » a dit le Dr. Andaloro.

Des experts en entomologie et le président de l’université de Los Baños (UPLB) aux Philippines, le Dr. Luis Rey Velasco, dans son discours d’ouverture a affirmé que « le maïs Bt contribue à la gestion de la résistance aux insecticides parce que ses principes d’accompagnement, forte dose et système de refuge, sont d’une grande aide pour retarder le développement d’insectes résistants ».

Le Dr. Lourdes Taylo, responsable de l’étude de UPLB, en réponse à une question sur la manière dont les aubergines Bt peuvent aider dans une gestion intégrée des nuisibles (IPM) a dit que « le fondement d’une bonne IPM est une variété résistante. L’utilisation de l’aubergine Bt va compléter l’utilisation du contrôle biologique car elle sera accompagnée par une réduction de la fréquence des traitements insecticides ».

L’IPM est une partie vitale de l’agriculture car son objectif est de gérer les dommages des insectes nuisibles avec l’intégration rationnelle d’au moins deux tactiques avec moins d’impacts négatifs sur les organismes non ciblés. Différentes méthodes sont utilisées pour l’IPM dont l’utilisation d’agents de contrôle biologique.

La formation fait partie d’une série d’ateliers IRM se déroulant dans les principales zones de production de l’aubergine et du chou. L’atelier de Los Baños a été organisé par CropLife Philippines, IRAC Int. et le Département d’Agriculture de la Région 4. Il a été suivi par des agents agricoles municipaux et provinciaux, du gouvernement local, des vulgarisateurs agricoles et des fermiers.

Plus d’informations à propos de l’atelier ou de la biotechnologie aux Philippines sur www.bic.searca.org ou en envoyant un e-mail à bic@agri.searca.org.

Europe

L’EFSA publie un avis scientifique sur la surveillance post-commercialisation des PGM

L’Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire a publié un avis scientifique « Guide pour la surveillance environnementale post-commercialisation (PMEM) des plantes génétiquement modifiées (PGM) ». Une approche holistique et intégrative pour la surveillance des PGM dans l’Union Européenne est proposée dans le cadre général d’une surveillance pour la protection de l’environnement. Cet avis scientifique annule le précédent avis de l’EFSA datant de 2006.

Le document : 

  • Explique les arguments scientifiques pour la PMEM, y compris le concept de développement de stratégies de gestion et de surveillance basé sur des conclusions et des hypothèses globales de l’évaluation des risques pour l’environnement ;
  • Fournit des exemples et un guide aux demandeurs sur la manière de développer et de mettre en œuvre leurs plans pour une surveillance spécifique au cas (CSM), prenant en compte le caractère au cas par cas du CSM ; et 
  • Fournit un guide aux demandeurs sur la stratégie, la méthodologie et la déclaration de la surveillance générale (GS).

Allez sur www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/doc/2316.pdf pour plus de détails.

RECHERCHES

Cumul de gènes Bt modifiés chez le pois chiche pour une meilleure résistance au foreur de gousses

Le pois chiche (Cicer arietinum L.) est la deuxième légumineuse la plus cultivée dans lemonde après le soja. C’est une source importante de protéine dans la diète tant pour l’homme que pour le bétail. Malgré l’énorme demande pour cette plante, la récolte mondiale du pois chiche stagne depuis une vingtaine d’années à cause de divers stress biotiques et abiotiques qui affectent sa croissance.

Les techniques modernes de la biotechnologie sont une des manières d’améliorer sa production. Donc, Meenakshi Mehrotr, de l’Institut National de Recherches Botaniques en Inde, avec d’autres chercheurs, a obtenu des pois chiches GM stables en utilisant la transformation avec Agrobacterium des nœuds de cotylédons (CN) avec des gènes synthétiques de dicotylédones modifiés cry1Ab et cry1Ac.

En se basant sur les tests biologiques d’insectes sur les plantes GM, les plantes avec la protéine Cry1AC étaient plus toxiques que celles contenant Cry1Ab pour l’insecte foreur des gousses (Helicoverpa armigera). Les plantes GM avec une expression moyenne des gènes Bt empilés montrent une meilleure résistance et protection contre les larves du foreur des gousses que les plantes qui ont une forte expression d’un seul gène Bt. Les résultats montrent l’importance d’empiler des gènes et la co-expression de gènes Bt pour une protection efficace contre les lépidoptères nuisibles du pois chiche.

Lisez le résumé : www.springerlink.com/content/g2978h5u4123t276/.


De nouveaux vaccins GM ciblent la fièvre de la vallée du rift

La fièvre de la Vallée du Rift est une maladie virale du bétail que les humains peuvent contracter via une piqûre de moustique ou lors d’un contact avec l’animal infecté ou sa viande. La maladie, cause de pertes importantes de bétail depuis 1931 en Afrique, se manifeste par l’avortement des brebis gestantes. Chez les humains, elle cause des fièvres, des hépatites, une perte de vision et, occasionnellement, des fièvres hémorragiques.

Une collaboration de chercheurs scientifiques de l’UC Davis, de l’Université du Connecticut et de l’Université du Texas (Branche Médicale) a permis le développement de vaccins contre cette maladie via le génie génétique. Les chercheurs ont introduit deux gènes de la fièvre de la vallée du Rift dans un virus Vaccinia inactivé, le même virus que celui utilisé pour faire le vaccin contre la variole. Les deux vaccins diffèrent pour la présence d’un autre gène qui va encore affaiblir le virus Vaccinia et augmenter la sécurité du vaccin lors de son administration au bétail.

Les deux vaccins sont faciles à produire à grande échelle et ne nécessitent pas de réfrigération. Ils ont aussi été testés pour leur sécurité et la production de réponses immunitaires importantes lors des tests chez la souris et le babouin, mais des tests supplémentaires sont nécessaires pour vérifier sa sécurité et son efficacité sur le mouton et la vache.

Plus d’informations : http://news.ucdavis.edu/search/news_detail.lasso?id=9979


La consultation publique de l’EFSA sur l’avant projet de guide pour l’évaluation des risques des produits d’animaux GM

L’EFSA, Autorité Européenne de Sécurité des Aliments, invite les acteurs et toutes les parties intéressées à commenter son avant-projet de guide pour l’évaluation des produits d’animaux GM avant le 30 septembre 2011. Ce document provisoire résume les besoins de données spécifiques et les méthodologies pour l’évaluation des risques des aliments destinés aux hommes et aux animaux dérivés d’animaux GM, soumis à des autorisations de mise sur le marché dans l’Union Européenne. Ce guide décrit la manière dont les animaux GM et les aliments dérivés seront comparés à leurs contreparties traditionnelles en termes de sécurité alimentaire ainsi que pour les aspects de santé et de bien-être animal.

Plus de détails dans l’article complet : www.efsa.europa.eu/en/press/news/110810.htm

ANNONCES

Atelier sur le flux de gènes dans l’agriculture en septembre

L’atelier sur le flux de gènes en agriculture se déroulera les 7 et 8 septembre 2011 à Washington D. C. pour discuter du flux de gènes en agriculture et des technologies pour le contrôler. L’atelier se concentrera sur les stratégies actuelles et futures, tant transgéniques que non transgéniques, permettant de minimiser le flux de gènes et de maintenir la pureté des semences dans tous les secteurs de l’agriculture. L’atelier, sponsorisé par le Département Américain de l’Agriculture, va distinguer des conférenciers des USA et du Canada, dont les scientifiques de l’UC Davis. Plus d’informations et enregistrement en ligne sur : http://sbc.ucdavis.edu/. L’annonce originale est disponible sur : www.news.ucdavis.edu/search/news_detail.lasso?id=9962


Aliments et nutrition au 21ème siècle, Varsovie, Pologne

La conférence « Aliments et nutrition au 21ème siècle » se déroulera à Varsovie (Pologne) le 27 septembre 2011. Elle va essayer d’identifier les principales tendances de la science et des technologies des aliments et de la nutrition, les principaux défis que l’industrie agro-alimentaire rencontrera ainsi que la sécurité et la sûreté des aliments en Europe et dans le monde et ainsi contribuer à la définition des priorités de recherche pour les 10-15 prochaines années. Cet évènement est organisé dans le cadre de la présidence polonaise du Conseil Européen, en collaboration étroite avec la Commission Européenne.

Plus d’informations sur : www.foodconference2011.inhort.pl/ et http://cordis.europa.eu/fetch?CALLER=EN_NEWS_EVENT&ACTION=D&DOC=88&CAT=NEWS&QUERY=0131a7c1cca8:8b5e:
2669b520&RCN=33643


Appel pour la Bourse Vavilov-Frankel

Bioversity International annonce un appel pour la bourse Vavilov-Frankel en 2012. Deux bourses, de plus de 20'000 Euros chacune, seront disponibles en 2012 pour effectuer des recherches de 3 à 12 mois dans un large éventail de domaines (biophysique, économie, thèmes de société liés à la conservation et à l’utilisation des ressources génétiques des plantes dans les pays en voie de développement. Le point central de cette année concerne la découverte de gènes dans les plantes sauvages apparentées, l’utilisation des ressources génétiques des plantes pour l’adaptation progressive au changement climatique, la facilitation d’une meilleure utilisation du matériel des banques de gènes, entre autres. Les demandes en anglais, français ou espagnol peuvent être soumises jusqu’au 6 novembre 2011.

Lisez l’annonce : http://agrobiodiversityplatform.org/par/2011/08/04/vavilov-frankel-fellowship-call-for-2012/


Rapport annuel de la biotechnologie en Afrique du Sud

Le rapport annuel de la biotechnologie agricole pour la République d’Afrique du Sud a été publié par le Service d’Agriculture Etrangères du Réseau Mondial d’Informations Agricoles (GAIN). Ce rapport de 27 pages, écrit par Dirk Esterhuizen, met en avant la production de plantes GM en Afrique du Sud, les évènements et les autorisations de plantes, son adoption, les plantes GM en développement, les essais en champs autorisés et le cadre réglementaire, entre autres. Le numéro actuel sur l’étiquetage obligatoire a été discuté côte à côte avec les points de vue de nombreux secteurs dont le secteur du commerce, les consommateurs et les politiciens.

Lisez le rapport complet : http://gain.fas.usda.gov/Recent%20GAIN%20Publications/Agricultural%20Biotechnology%20Annual_Pretoria_South%20Africa%20-%20Republic%20of_7-15-2011.pdf


Aliments génétiquement modifiés et bien-être mondial

Emerald a publié le 10ème volume de leur série « Frontiers of Economics and Globalization ». Ce nouveau volume, « Genetically Modified Food and Global Welfare » contient 14 chapitres sur différents thèmes comme la sécurité alimentaire, les biofiouls et la réglementation du commerce des plantes GM.

Vous pouvez acheter une copie sur : www.emeraldinsight.com/books.htm?issn=1574-8715&volume=10


Le site Internet du cast relancé

Le Conseil pour les Sciences et les Technologies Agricoles (CAST) annonce le lancement de son site Internet mis à jour. Les nouvelles caractéristiques sont une simplification des fonctions de navigation et de recherche, un chariot d’achat et la possibilité de protéger des pages avec un mot de passe pour les informations accessibles seulement aux membres. Allez voir le nouvel aspect du site : www.cast-science.org.