Chers abonnés,
Voici le Bulletin de Juillet 2013
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

NOUVELLES

Mondiales
FAO: les pesticides très dangereux devraient être retirés dans les pays en voie de développement 
610 articles scientifiques confirment la sécurité des aliments dérivés des plantes génétiquement modifiées 
Les prévisions climatiques prédisent des pertes de récoltes 

Afrique
Deux nouveaux laboratoires lancés pour l’agriculture africaine 
Prof. Ewa: commercialisation des aliments GM au Nigeria d’ici 2015 
Les ministres demandent moins de discours et plus d’actions pour la biotechnologie et la nanotechnologie 
Les parlementaires kenyans réclament au nouveau gouvernement d’annuler l’interdiction d’importation d’OGM 
Le PDG d’Africabio dit que les aliments GM en Afrique du Sud sont sûrs 
Les dirigeants internationaux suivent une réunion de haut niveau pour l’agriculture durable en Afrique 
La fondation Gates construira des laboratoires pour la biotechnologie au Nigeria 
Projet collaboratif pour augmenter la productivité en Afrique 
Le campus de l’ILRI à Nairobi à la tête de la création d’une banque de gènes du bétail 
L’Egypte héberge un atelier de travail sur la nanotechnologie 
Le Ghana a autorisé des essais en champs de plantes GM 
Les médias exhortés à éduquer le public sur la biotechnologie au Ghana 
La semaine de la science agricole se concentre sur les sciences et les innovations agricoles en Afrique 

Amériques
Les généticiens préconisent l’exploitation des banques de graines mondiales pour nourrir la population de demain 
Roger Beachy: "Je suis entré en biotechnologie pour réduire l’utilisation de pesticides" 
Le centre mondial des aliments lancé 

 

NOUVELLES

Mondiales

FAO: les pesticides très dangereux devraient être retirés dans les pays en voie de développement

L’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture des Nations Unies (FAO) demande le retrait immédiat du marché des pays en voie de développement de pesticides très dangereux après un incident tragique à Bihar (Inde) où 23 écoliers sont morts après avoir mangé un repas à l’école contaminé avec du monocrotophos.

Le monocrotophos est un pesticide organophosphoré considéré comme très dangereux par la FAO et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). L’expérience dans de nombreux pays en voie de développement montre que la distribution et l’utilisation de ces produits hautement toxiques posent très souvent des risques importants pour la santé humaine et l’environnement.

Parmi les organisations internationales, dont la FAO, l’OMS et la Banque Mondiale, il existe un consensus pour que les produits dangereux ne soient pas disponibles pour les petits fermiers qui n’ont ni des connaissances nécessaires ni des pulvérisateurs adaptés, équipements de protection et installations de stockage pour gérer de tels produits de manière adaptée.

Lisez le communiqué de presse de la FAO www.fao.org/news/story/en/item/180968/icode/.


610 articles scientifiques confirment la sécurité des aliments dérivés des plantes génétiquement modifiées

ChileBio a publié une liste d’articles scientifiques qui ont évalué la sécurité des aliments dérivés des plantes GM. Au moment où cet article est écrit, 610 articles ont déjà été publiés dans des journaux revus par des pairs. L’analyse des articles publiés ainsi que des tests exigés par les pays réglementant les plantes GM constituent des preuves que la communauté scientifique mondiale peut utiliser pour soutenir que les aliments dérivés des plantes GM sont sans danger pour la consommation humaine ou animale.

La liste, sur http://chilebio.cl/documentos/Publicaciones.pdf, contient des articles originaux qui peuvent être trouvés dans des bases de données scientifiques comme PubMed ou Web of Science.


Les prévisions climatiques prédisent des pertes de récoltes

Une nouvelle étude faite par une équipe internationale de scientifiques suggère que les données climatiques peuvent aider à prédire certaines pertes plusieurs mois avant la récolte. L’équipe, dirigée par Toshichika Iizumi de l’Institut National Japonais pour les Sciences Agro-Environnementales, a créé et testé un nouveau modèle de culture pour étudier la fiabilité et l’opportunité des pertes de récoltes prévues. Iizumi et son équipe y ont inclus la température et les prévisions de précipitations ainsi que les observations satellite de 1983 à 2006. Ils ont examiné dans quelles mesures ces données pouvaient prédire les récoltes ou les pertes à la fin de chaque saison.

L’équipe a étudié quatre cultures : maïs, soja, blé et riz. Mais le modèle s’est avéré le plus utile pour le blé et le riz. Pour ces deux cultures clés, un modèle informatique pourrait prédire les pertes de récolte trois mois en avance pour environ 20% des terres arables mondiales. Les pertes de récoltes dans les régions des principaux exportateurs de riz et de blé comme l’Australie et le Paraguay, pourraient être prévues plusieurs mois en avance, selon cette étude.

Les résultats de cette étude sont parus dans le journal Nature Climate Change. Pour plus de détails, lisez le communiqué de presse : www.nasa.gov/content/goddard/climate-forecasts-shown-to-warn-of-crop-failures/#.Ue3t-NI0V8E.

Afrique

Deux nouveaux laboratoires lancés pour l’agriculture africaine

L’Agence Américaine pour le Développement International (USAID) a annoncé deux nouveaux laboratoires « Feed the Future Innovation » pour améliorer la résilience face au changement climatique de quelques cultures céréalières africaines principales et augmenter l’investissement du secteur privé qui peut aider les petits fermiers. Les deux nouvelles installations comprennent le laboratoire « Feed the Future Innovation » pour la recherche collaborative sur le sorgho & le millet et celui pour la Politique de Sécurité Alimentaire.

Le nouveau laboratoire « Feed the Future Innovation » pour la recherche collaborative sur le sorgho & le millet sera dirigé par l’Université de l’Etat du Kansas. Le principal objectif est de produire des innovations et des technologies, comme les variétés résilientes au climat ainsi que des approches de marchés plus profitables pour les fermiers. Ces technologies seront utilisées dans les zones de production du sorgho et du millet en Afrique.

Lisez l’article original à http://allafrica.com/stories/201307290755.html.


Prof. Ewa: commercialisation des aliments GM au Nigeria d’ici 2015

Le Professeur Ita Ewa, Ministre Nigerian des Sciences et Technologies, a annoncé que les produits GM seront disponibles au Nigeria d’ici 2015. Il a fait cette déclaration lors du lancement du rapport de l’ISAAA « Global Status of Commercialized Biotech/GM Crops for 2012 ». Le Nigeria rejoindra les autres pays africains qui profitent des bénéfices liés à la culture de plantes GM.

Les experts en biotechnologie du pays réalisent actuellement des essais en champs de plantes GM. Si les résultats de ces essais sont favorables, la prochaine étape sera de commercialiser les plantes GM. Selon le ministre, les plantes GM ont le potentiel de contribuer de manière significative à la réalisation des Objectifs de Développement du Millénaire de diminuer la pauvreté de moitié.

Plus d’informations : http://allafrica.com/stories/201306171675.html.


Les ministres demandent moins de discours et plus d’actions pour la biotechnologie et la nanotechnologie

L’Afrique a urgemment besoin d’investir massivement dans la nouvelle technologie pour stimuler la croissance économique sur le continent. Cet appel a eu lieu durant la réunion du « Smart Partnership International Dialogue » le 29 Juin 2013 à Dar es Salaam (Tanzanie). Le Forum annuel a été suivi par le Ministre des Sciences et des Technologies du Zimbabwe, le Pr. Heneri Dzinotyiweyi, entre autres dignitaires de différents pays.

S’exprimant lors de la réunion, le Pr. Dzinotyiweyi a exhorté ses pairs à investir massivement dans les établissements d’enseignement supérieur, permettant aux scientifiques d’exploiter leurs talents et de fournir des solutions innovantes aux problèmes auxquels le continent fait face. « Il est temps d’agir et non de parler. Nous devons être décisifs et aller de l’avant plutôt que de débattre pendant des années de sciences et de technologies, parce que les domaines comme la biotechnologie et la nanotechnologie ont été trop débattus depuis trop d’années" a-t-il dit.

Il a été soutenu par le ministre tanzanien pour l’énergie et les minéraux, le Pr. Sospeter Muhongo, qui a souligné que, avec une estimation d’un milliard de personnes, la part du commerce mondial de l’Afrique est très petite à cause de l’absence ou du faible investissement dans la production de connaissances. Le Pr. Muhogo a donné l’exemple des pays de l’Organisation pour la Coopération et le Développement Economique (OCDE) et du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) qui ont investi massivement dans la production de connaissances et dont le PIB compte pour plus de 90% du PIB mondial, alors que le PIB de l’Afrique représente seulement 2%.

Le « Smart Partnership Dialogues » a commencé au début des années 90 en tant que plateforme pour que les scientifiques se rencontrent et discutent globalement des questions scientifiques et technologiques en amenant les chefs d’Etats et de gouvernements, les principaux dirigeants de l’industrie, les entrepreneurs, les scientifiques et les gagnants des Prix Nobels à une table ronde de discussion sur ces questions.

Pour plus d’informations : http://allafrica.com/stories/201306300034.html.


Les parlementaires kenyans réclament au nouveau gouvernement d’annuler l’interdiction d’importation d’OGM

Un parlementaire kenyan, Hon. Dr. Wilbur Ottichilo a réclamé au nouveau gouvernement d’annuler l’interdiction d’importation d’OGM imposée par la précédente administration. Hon. Ottichilo a fait cette demande lors du lancement du rapport « Global Status on commercialized Biotech/GM Crops: 2012 Report » le 27 juin à Nairobi.

"Nous devons faire un pas en avant en tant que pays et accepter complètement la biotechnologie. Comme le temps passe et que les effets du changement climatique deviennent de plus en plus intenses, la sécurité alimentaire du pays sera inévitablement menacée. Nous devons donc commencer à prendre en considération l’utilisation de nouvelles technologies de production agricole comme le maïs tolérant à la sécheresse", a-t-il noté.

Hon. Ottichilo s’est aussi interrogé sur la prudence d’interdire les importations d’OGM au Kenya une année où le maïs, qui est une denrée de base pour les kenyans, a manqué suite à la maladie de la nécrose létale du maïs. «D’où le Kenya va-t-il importer du maïs pour nourrir ces citoyens ? Si nous allons en Afrique du Sud, Amérique du Sud Chine ou USA, tous ces pays cultivent du maïs GM. C’est exactement pourquoi nous devons repenser cette décision".

Contactez mkarembu@isaaa.org du Centre Africain de l’ISAAA pour plus de détails.


Le PDG d’Africabio dit que les aliments GM en Afrique du Sud sont sûrs

Le Dr. Nompumelelo Obokoh, PDG d’AfricaBio a déclaré que les plantes génétiquement modifiées (GM) sont les cultures destinées à l’alimentation les plus intensivement testées actuellement car elles sont strictement règlementées tant avant qu’après leur commercialisation. Cela assure qu’elles sont au moins aussi sûres, sinon plus sûres, que les aliments conventionnels.

Obokoh a ajouté que la modification génétique a aidé les petits et les grands fermiers en Afrique du Sud avec de bons rendements, a amélioré le revenu et a contribué à la création de travail et à la sécurité alimentaire. Avec le Département de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche du gouvernement sud-africain qui a adopté en 1997 la loi 15 sur les OGM puis l’a amendée en 2007 pour qu’elle soit en accord avec les standards internationaux de biosécurité, Obokoh a redemandé que toutes les plantes GM commercialisées dans le pays soient rigoureusement testées pour la sécurité de l’homme, de l’animal et de l’environnement.

Lisez le communiqué de presse d’Africabio www.africabio.com/index.php/news/africabio/gm-maize-in-sa-is-safe-africabio.


Les dirigeants internationaux suivent une réunion de haut niveau pour l’agriculture durable en Afrique

Une réunion de haut niveau sur l’éradication de la faim en Afrique a été suivie par des dirigeants internationaux et africains à Addis Abbeba (Ethiopie) du 30 juin au 1er juillet 2013. La réunion, organisée par l’Union Africaine (UA), le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD) et l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture des Nations Unies (FAO) entre autres, a adopté une déclaration pour en finir avec la faim en Afrique d’ici 2025. Les dirigeants ont aussi réaffirmé leur détermination à accélérer la mise en œuvre de la déclaration de Maputo, qui déclare que les pays africains doivent consacrer 10% de leur budget au développement agricole.

Les résultats des initiatives pour une agriculture durable dans les pays africains ont aussi été présentés durant la réunion. Dix des 54 Etats membres de l’UA ont déjà atteint l’objectif d’allouer au moins 10% des investissements publics en agriculture. Parmi eux se trouvent le Burkina Faso, l’Ethiopie, le Ghana, la Guinée, le Malawi, le Mali, le Niger et le Sénégal, qui ont tous dépassé l’objectif. Dix pays (Angola, Erytrée, Ethiopie, Burkina Faso, Congo, Gambie, Guinée-Bissau, Nigeria, Sénégal et Tanzanie) ont dépassé l’objectif du « Comprehensive Africa Agriculture Development Programme » (CAADP) d’augmenter de 6% la production agricole. Quatre autres ont atteint une croissance de 5 à 6%.

Lisez le communiqué de presse du CGIAR www.cgiar.org/consortium-news/strong-african-partnerships-point-to-a-brighter-future-for-the-continent/.


La fondation Gates construira des laboratoires pour la biotechnologie au Nigeria

La Fondation Bill et Melinda Gates a pris des dispositions pour créer un laboratoire de biotechnologie au Nigeria afin d’aider à construire la capacité des programmes nationaux du pays mais aussi de la région africaine. Le chef du Forum Libre de Biotechnologie Agricole (OFAB), Rose Gidado, a dit que l’annonce a été faite à Abuja lors d’une visite de courtoisie d’un représentant de la Fondation au Ministre des Sciences et de la Technologie, le Prof. Ita Okon Bassey Ewa.

Le laboratoire de biotechnologie va renforcer l’autonomie des programmes nationaux au Nigeria et dans le reste de l’Afrique. Il formera aussi des chercheurs pour utiliser ces installations. Selon le ministre Ewa, les nigérians seront capables d’utiliser le laboratoire pour améliorer les cultures nationales prioritaires comme le soja, le riz et le maïs.

Pour plus d’informations : http://allafrica.com/stories/201307090528.html.


Projet collaboratif pour augmenter la productivité en Afrique

Plus de 60 chercheurs et partenaires se sont rencontrés dans le cadre de l’évènement « Support for Agricultural Research and Development of Strategic Crops (SARD-SC) » le 15 juillet lors de la 6ème semaine de la Science Agricole à Accra (Ghana). Le projet SARD-SC a pour objectif d’augmenter la production de maïs, manioc, blé et riz de 20 % dans une sélection de pays en Afrique.

Près d’un million de fermiers bénéficieront directement du projet via une sélection d’innovations alors qu’un autre million et demi seront atteints par les effets dérivés du projet. Financé par la Banque Africaine de Développement avec 63.24 millions de dollars US, le SARD-SC a aussi pour objectif de créer des connaissances sur les innovations testées avec les fermiers au Benin, en Côte d'Ivoire, au Congo, en Erythrée, en Ethiopie, au Ghana, au Kenya, au Lesotho, à Madagascar, au Mali, en Mauritanie, au Niger, au Nigeria, au Sénégal, en Sierra Leone, au Soudan, en Tanzanie, en Ouganda, en Zambie et au Zimbabwe.

Lisez le communiqué de presse de l’IITA : www.iita.org/2013-press-releases/-/asset_publisher/CxA7/content/farmers-in-twenty-african-countries-get-new-window-of-opportunity-to-significantly-increase-yield?redirect=/2013-press-releases/#.UeSnidKOq8A.


Le campus de l’ILRI à Nairobi à la tête de la création d’une banque de gènes du bétail

Le Dr. Jimmy Smith, directeur-général de l’Institut International de Recherches sur le Bétail (ILRI), basé à Nairobi, a indiqué que l’institut est au cœur de plans pour établir la première banque mondiale de gènes du bétail. « Il y a de nombreuses banques de gènes pour les plantes dans le monde et ces banques de gènes ont tenu (en dépôt) pour l’utilisation de quelques-unes des principales et plus importantes variétés végétales ainsi que des plantes sauvages apparentées. Nous n’avons pas de telles installations pour le bétail alors même que le germplasme du bétail a été érodé de la même façon que les variétés végétales » a noté Smith.

Les banques de gènes ne sont pas seulement utiles pour protéger les espèces menacées mais elles sont aussi un précieux outil de recherche. En cherchant dans les échantillons, nous pouvons isoler des espèces qui sont résistantes à des maladies particulières ou qui peuvent s’adapter facilement au changement climatique, a dit Smith. Il a aussi noté qu’il peut y avoir des thématiques de propriétés des ressources génétiques mais il est confiant dans le fait que ce type de problème puisse être surmonté par la mise en place d’une base de données qui connectera les différentes banques de gènes nationales en un réseau mondial sans déplacer le matériel.

Les plans en sont encore à un stade préliminaire et le projet nécessite plus de financements, mais Smith maintient que l’Afrique a les bonnes ressources techniques et le savoir-faire pour accomplir la tâche. « Pour réaliser une telle structure complexe, nous aurons besoin de différentes expertises allant de la biologie, l’écologie à l’économie mais l’ILRI est une organisation mondiale et nous rassemblerons les compétences techniques des pays en voie de développement et industrialisés » a-t-il dit.

Lisez l’article: http://bit.ly/12GwsoZ. Pour plus de détails, contactez s.macmillan@cgiar.org.


L’Egypte héberge un atelier de travail sur la nanotechnologie

Un atelier de travail de deux jours sur la "Nanotechnologie et ses Applications" a été organisé par le Centre Egyptien d’Information sur la Biotechnologie (EBIC) et la Fondation Scientifique Nakaa les 26 et 27 juin 2013 à la Faculté d’Agriculture de l’Université du Caire.

Quelques 45 participants, dont des étudiants de premier et troisième cycle, des chercheurs et des membres des équipes, ont participé à l’atelier de travail. Les thématiques comprennaient l’utilisation de la nanotechnologie en biotechnologie, administration de médicaments, les cellules souches et la sécurité alimentaire.

Wesam Tawfik, Président du Réseau de Nanotechnologie Nakaa (NNN) a dit que "Les nanoparticules ont de nouvelles propriétés et fonctions qui diffèrent fortement de celles déjà vues. La nanotechnologie a atteint le statut d’efforts importants de recherches au début du 21ème siècle car les scientifiques étudient les propriétés uniques des assemblages atomiques et moléculaires construits à l’échelle du nanomètre ».

Pour plus d’informations sur l’atelier de travail, envoyez un e-mail au Dr. Naglaa Abdalla du Centre Egyptien d’Information en Biotechnologie à naglaa_a@hotmail.com.


Le Ghana a autorisé des essais en champs de plantes GM

Le Gouvernement National du Ghana a autorisé des essais en champs confinés pour 4 plantes GM. Selon Eric Amaning Okoree, directeur du Ministère ghanéen de l’Environnement, des Sciences et de la Technologie, les plantes génétiquement modifiées (GM) dont le riz, la patate douce, le coton et la dolique ont été autorisées pour des essais en champs confinés.

Le 31 décembre 2011, la loi ghanéenne de biosécurité, une législation qui permettra au Ghana d’autoriser l’utilisation de la biotechnologie dans la production de cultures alimentaires comprenant des organismes GM, a reçu l’assentiment présidentiel pour devenir une loi après qu’elle ait été au Parlement pendant 4 ans.

Lisez l’article : www.ghanabusinessnews.com/2013/07/17/ghana-approves-first-crops-to-undergo-gmo-confined-field-trials/.


Les médias exhortés à éduquer le public sur la biotechnologie au Ghana

Richard Akromah, Doyen de la Faculté d’Agriculture de l’Université des Sciences et des Technologies Kwame Nkrumah (KNUST) à Kumasi (Ghana) a exhorté les médias à aider à réduire quelques perceptions négatives sur la biotechnologie moderne.

Présentant un article « What the Future Holds for Agriculture » lors d’un séminaire organisé par l’ambassade des Etats-Unis pour des journalistes sélectionnés à Kumasi, Akromah a souligné que la biotechnologie moderne est un processus scientifique sûr avec des bénéfices énormes pour améliorer les rendements agricoles, diminuer l’utilisation des produits chimiques sur les cultures qui posent des menaces dangereuses tant pour le fermiers que pour les consommateurs ainsi que pour réduire la surabondance de nourriture.

Pour plus d’informations, allez sur le site Internet du Gouvernement du Ghana : www.ghana.gov.gh/index.php/2012-02-08-08-32-47/general-news/1772-media-urged-to-educate-public-on-biotechnology.


La semaine de la science agricole se concentre sur les sciences et les innovations agricoles en Afrique

La 6ème Semaine Africaine de la Science Agricole et l’Assemblée générale du Forum pour la Recherche Agricole en Afrique (FARA) a eu lieu à Accra du 15 au 20 juillet. Elle a été suivie par plus de 1300 scientifiques, chercheurs, vulgarisateurs, fermiers, décideurs, partenaires du développement, groupes de la société civile et organisations non-gouvernementales du monde entier, avec pour thème « L’Afrique nourrit l’Afrique via les sciences et les innovations agricoles ».

Le vice-président du Ghana, H.E. Paa Kwesi Amissah Arthur, a parlé lors de la cérémonie d’ouverture et a dit « Le besoin d’action en recherche agricole est urgent. Les gouvernements africains doivent augmenter leur financement pour la recherche agricole et la vulgarisation. Les innovations des fermiers doivent trouver leur chemin dans l’agenda de recherche pour permettre à l’Afrique d’atteindre son objectif de suffisance alimentaire ».

Kanayo Nwanze, président du Fond International pour le Développement Agricole (IFAD), a fait un discours et a dit "Nous savons ce que nous avons besoin de faire. Et nous savons ce qui peut être fait. Le développement de l’Agenda Scientifique pour l’Agriculture en Afrique est une étape importante sur le chemin vers un secteur agricole fort. C’est le plus important parce que c’est détenu par l’Afrique et dirigé par l’Afrique".

Pour plus d’informations : www.fara-africa.org/apps/news/item/252/.

Amériques

Les généticiens préconisent l’exploitation des banques de graines mondiales pour nourrir la population de demain

"Le peuple a besoin d’exploiter les plantes inhabituelles pour nourrir le monde dans un futur proche » a dit le Susan McCouch, généticien des plantes de l’université de Cornell, dans un article de commentaire publié dans le numéro journal Nature du 4 juillet. Selon McCouch, la biodiversité stockée dans les banques de gènes de plantes couplées avec les avancées de la génétique et de la sélection végétale peut être la clef pour atteindre les demandes pour une plus grande quantité d’aliments malgré le changement climatique, la dégradation des sols ainsi que les pénuries en eau et en terre.

"Les banques de gènes détiennent des centaines de milliers de graines et matériel pour la culture de tissus collectés dans les champs des fermiers et dans les populations des ancêtres et des sauvages, fournissant du matériel brut dont les sélectionneurs végétaux ont besoin pour créer des plantes dans le futur » a dit McCouch. Malgré que les graines soient facilement accessibles dans 1700 banques de gènes dans le monde, elles ne sont pas utilisées à leur plein potentiel en sélection végétale, a-t-elle ajouté.

Le commentaire dans Nature est disponible à : https://cornell.box.com/mccouch/1/991593455/9048399771/1. Lisez l’article dans le Cornell Chronicle : http://news.cornell.edu/stories/2013/07/mine-seed-banks-feed-tomorrow-s-world.


Roger Beachy: "Je suis entré en biotechnologie pour réduire l’utilisation de pesticides"

Roger Beachy, président fondateur du Centre des Sciences Végétales Donald Danforth et actuel directeur et chef de la direction de l’Institut Mondial pour la Sécurité Alimentaire, a dit dans une interview récente que la raison pour laquelle il est entré en biotechnologie au début des années 1980 était parce qu’il voulait diminuer l’utilisation de pesticides chimiques dans la production alimentaire. Il a dit, que comme de nombreuses personnes, il voulait aussi savoir d’où vient sa nourriture.

Parlant au Food Navigator-USA, Beachy a dit "Je voulais voir si nous pouvions développer des résistances aux maladies en utilisant la génétique plutôt que les chimiques agricoles », ajoutant que cela est plus durable et donnera un environnement plus propre. Dans cette interview, l’ancien chef scientifique du Département américain de l’agriculture a aussi discuté d’autres questions comme l’étiquetage des OGM, la sur-utilisation et la mauvaise utilisation de la technologie GM ou les préoccupations concernant la sécurité des aliments. Sur ce dernier thème, il a dit « Quelques-unes des déclarations que vous avez vu dans les campagnes des anti-OGM, n’ont en fait aucune base. C’est remarquable, ce sont juste des mensonges ».

Lisez la transcription de cette interview : www.foodnavigator-usa.com/People/GMO-pioneer-I-got-into-biotech-because-I-wanted-to-reduce-the-use-of-chemical-pesticides.


Le centre mondial des aliments lancé

L’Université de Californie Davis (UC Davis) a mis en place le Centre Mondial de l’Alimentation qui reliera plus de 30 centres et instituts sur le campus engagés dans différentes recherches liées à l’alimentation, la nutrition et la santé. Lors d’un discours du Chancelier Linda P. B. Katehi au Bureau des Administrateurs de l’UC Davis le 18 juillet, elle a dit que le Centre Mondial de l’Alimentation travaillera avec les autres universités et centres de recherches non seulement dans le système UC mais au travers les USA et le monde.

Katehi a souligné le défi de nourrir et d’alimenter une population mondiale qui croît rapidement de manière durable du point de vue environnemental et économique. Elle a dit « Via ce centre, nous espérons conduire le monde vers le développement de nouvelles connaissances sur les aliments et nous espérons utiliser ces nouvelles connaissances pour informer les politiques publiques ». Elle a ajouté que le centre sera un endroit où les écoliers, les experts en politique, les officiels gouvernementaux, les médias et les autres venant de la recherche, trouveront des guides et des directions pour toutes les questions relatives à l’alimentation qui se rapportent à notre planète.

Pour plus d’informations, allez sur le site Internet du Centre Mondial de l’Alimentation : http://worldfoodcenter.org/about.html.

Asie et Pacifique

L’ICRISAT relâche un mil biofortifié en fer

L’Institut International de Recherches sur les Cultures pour les Tropiques Semi-Arides (ICRISAT) a relâché une variété de mil riche en fer connu sous le nom de Dhanshakti. Cette variété est le premier cultivar biofortifié pour un minéral à être officiellement relâché et à atteindre les champs des fermiers en Inde.

L’histoire de cette variété remonte à 1988, alors que l’ICTP 8203, une variété de mil à pollinisation libre développée par l’ICRISAT en 1982 à partir de sélections d’une landrace iniadi du nord du Togo, a été relâchée pour la culture dans la péninsule indienne en 1988. Il a été montré que cette variété a la plus forte concentration en fer parmi un éventail de population de variétés à pollinisation libre et d’hybrides dans plusieurs essais réalisés entre 2004 et 2008. En exploitant la variabilité intra-population pour la concentration en fer de cette variété, une des versions améliorées ICTP 8203 Fe-10-2 (ICTP 8203 Fe en court) a été développée.

Pour plus d’informations, lisez le communiqué de presse de l’ICRISAT : www.icrisat.org/newsroom/latest-news/happenings/happenings1578.htm#2.

Europe

Une nouvelle technologie permet aux cultures de prendre l’azote de l’air

Une nouvelle technologie développée par l’université de Nottingham permet à toutes les cultures du monde de prendre l’azote de l’air. La fixation de l’azote, processus par lequel l’azote est converti en ammoniaque, est vitale pour que les plantes survivent et poussent. Cependant, seul un très petit nombre de plantes, comme les légumineuses, ont la capacité de fixer l’azote de l’atmosphère à l’aide de bactéries fixant l’azote. La grande majorité des plantes doivent prendre l’azote dans le sol.

Le Professeur Edward Cocking, directeur du Centre pour la fixation de l’azote par les cultures de l’université de Nottingham, a développé une méthode unique pour mettre des bactéries fixant l’azote dans les cellules des racines des plantes. Cette percée est intervenue lorsqu’il a trouvé une souche spécifique de bactéries fixant l’azote dans la canne à sucre qui pourraient coloniser les cellules des principales plantes cultivées. Ce développement révolutionnaire fournirait potentiellement à chaque cellule de la plante la capacité de fixer l’azote atmosphérique.

Pour plus d’informations, lisez le communiqué de presse : www.nottingham.ac.uk/news/pressreleases/2013/july/world-changing-technology-enables-crops-to-take-nitrogen-from-the-air-.aspx.


L’EASAC évalue les politiques de l’UE pour les plantes GM

Le Conseil Consultatif de l’Académie Européenne des Sciences (EASAC) a publié un rapport politique sur les opportunités et les défis liés à l’utilisation des technologies d’amélioration génétique des cultures pour une agriculture durable. Il met en avant un nombre d’inconsistances dans le paysage politique actuel de l’Union Européenne (UE). Cela comprend l’autorisation de l’importation des plantes GM et la non autorisation des mêmes plantes GM pour la culture dans l’UE ; les engagements d’investissements dans les sciences végétales mais la non utilisation de certaines innovations agricoles ou l’objectif mondial de réduire les pesticides chimiques mais la sur-réglementation des approches alternatives de la protection des cultures.

Le rapport dit aussi que les changements rapides dans la distribution en agriculture se produisent dans le monde mais que l’UE a baissé sur certains marchés mondiaux. Les technologies d’amélioration génétique des cultures sont un outil valable pour une intensification durable de l’agriculture et la mise en œuvre de politique contre de tels outils est malavisée.

Téléchargez une copie du rapport : www.easac.eu/home/reports-and-statements/detail-view/article/planting-the.html.


Les nuisibles des cultures deviennent résistants aux insecticides selon les scientifiques

Des scientifiques de Rothamsted Research au Royaume Uni ont découvert que les aphides des grains sont devenus résistants aux insecticides pyréthroïdes, ce qui pourrait avoir des implications pour contrôler le virus de la jaunisse nanissante de l’orge (BYDV). Jusqu’à récemment, les cultivateurs ont obtenu un bon contrôle de ce nuisible avec les pyréthroïdes. Cependant, durant l’été 2011, des rapports d’échec du contrôle sont arrivés. Cela a incité les scientifiques de Rothamsted à tester des échantillons d’aphides pour la résistance aux pyréthroïdes en utilisant des techniques scientifiques comme les bio-essais atopiques et les diagnostics ADN.

Ces techniques ont permis aux scientifiques de Rothamsted de chercher une mutation génétique qui s’est produite chez d’autres insectes nuisibles et qui est connue pour entraîner une résistance aux insectes. L’analyse scientifique réalisée à Rothamsted a montré que la mutation était présente en 2012 dans certaines zones à une fréquence élevée (>50%) et qu’elle était aussi présente à faible niveau en 2009. Mais elle semble s’imposer en 2011 lorsque l’échec du contrôle des pyréthroïdes a été rapporté pour la première fois.

Lisez le communiqué de presse de Rothamsted Research : www.rothamsted.ac.uk/PressReleases-PRID=227.html.


Les scientifiques ont découvert un gène contrôlant une résistance multi-herbicide

Les scientifiques des universités de York et Durham ont découvert un gène, AmGSTF1, qui joue un rôle clé dans le contrôle de la résistance multi-herbicides (MHR) chez le vulpin des champs et le ray-grass. Le vulpin des champs et le ray-grass sont un sérieux problème d’adventices dans les rotations céréales-colza. On estime que 1.2 millions d’hectares de terres au Royaume Uni sont maintenant infestées par le vulpin des champs. Les scientifiques impliqués dans la recherche ont montré qu’un gène produisant l’enzyme glutathione transférase (GST) allume la MHR.

Quand le gène a été transféré à l’arabette, les plantes transgéniques sont devenues résistantes. « La GST est connue pour détoxifier directement les herbicides, mais nous croyons que notre gène fonctionne comme un commutateur principal qui active un large éventail de mécanismes protecteurs » explique le chef de projet, le Pr. Rob Edwards du Centre pour les Nouveaux Produits Agricoles de l’université de York.

Lorsqu’elles sont traitées avec un chimique inhibiteur du GST, les plantes résistantes deviennent sensibles aux tueurs de mauvaises herbes, montrant le potentiel des inhibiteurs du GST dans l’amélioration de l’efficacité des tueurs de mauvaises herbes contre les vulpins des champs et les ray-grass résistants. L’équipe du Professeur Edwards a également développé un test génétique pour AmGSTF1 qui pourrait fournir le premier diagnostic fiable du MHR, une étape importante pour décider de la bonne stratégie de contrôle des mauvaises herbes.

Pour plus de détails sur cette recherche, lisez le communiqué de presse : www.bbsrc.ac.uk/news/food-security/2013/130708-n-gene-discovery-aid-weed-control.aspx.

RECHERCHES

Comparaison de la ponte et de l’éclosion des œufs de la pyrale du maïs sur les maïs Bt et non-Bt

Des scientifiques de l’Institut National Polonais de Recherches et ses partenaires ont réalisé une recherche sur la dynamique de la ponte des œufs et de l’éclosion de larves de la pyrale du maïs sur du maïs GM (MON810) et sur des lignées isogéniques non-Bt (DKC 3420) de 2008 à 2011 à Gluchow (Pologne).

Le nombre de grappes d’œufs déposées par la larve sur le maïs GM ou non-GM a été observé. Les résultats n’ont montré aucune différence importante sauf en 2011 mais cela a été attribué par les chercheurs aux conditions climatiques durant cette période.

Les pyrales femelles ne montrent pas de préférence pour déposer leurs œufs. De plus, aucune différence dans le processus de ponte et d’éclosion des œufs n’a été trouvée entre les maïs GM et non-GM. Les premières et dernières grappes d’œufs ont été déposées aux mêmes dates sur les maïs GM et non-GM. Des grappes d’œufs vides (éclos) ont aussi été observées aux mêmes dates pour les deux variétés de maïs.

Téléchargez une copie de l’article : http://goo.gl/DJIcn.

Document Reminders

Choix de l’éditeur ILSI: articles sur la sécurité des empilements GM

L’Institut International des Sciences de la Vie (ILSI) a publié deux articles éditoriaux répondant aux questions suivantes (1) l’incorporation de plus d’un évènement augmente-t-elle l’instabilité génomique, et (2) les interactions entre les produits des évènements combinés peuvent-elles avoir un impact sur la sécurité ?

Le premier article se concentre sur le potentiel des transgènes à altérer la stabilité du génome et les risques potentiels pour la sécurité de l’alimentation des hommes et des animaux associés avec l’instabilité du génome. Téléchargez l’article à www.ilsi.org/FoodBioTech/Publications/Plant%20Physiol.-2012-Weber-1842-53.pdf.

Le second article traite des interactions potentielles entre les évènements et leurs produits combinés dans un empilement, étudie en détail les principes de base de la sélection végétale et l’histoire de son utilisation sans danger et étend ces principes pour la sécurité alimentaire pour l’homme et les animaux des évènements combinés via les mêmes processus utilisés en sélection traditionnelle de plantes non-GM. L’article est disponible sur www.ilsi.org/FoodBioTech/Publications/Breeding%20Stacks-2013-Steiner-Plant%20Physiol.pdf.


Pocket K no. 44 de l’ISAAA sur la biotechnologie pour la biodiversité

Le Pocket of Knowledge (PK) numéro 44 ISAAA sur la Biotechnologie pour la Biodiversité est maintenant disponible. Dernière addition de cette série, ce PK couvre les courtes discussions sur la biotechnologie pour la conservation, la biotechnologie pour évaluer la diversité génétique, la biotechnologie pour l’utilisation de la biodiversité ainsi que les bénéfices de la biotechnologie et de la biodiversité. Le Pocket K N°44 peut être téléchargé sur www.isaaa.org/resources/publications/pocketk/44/default.asp.


Faits et tendances des pays GM

L’ISAAA a publié de nouveaux numéros et des numéros révisés de la série Biotech Country Facts and Trends. Les premiers couvrent : 1/ Brésil, Argentine, Inde, Chine, et Paraguay 2/Afrique du Sud, Pakistan, Uruguay, Bolivie et Philippines 3/Burkina Faso, Myanmar, Mexique, Chili et Colombie.

Les Biotech Country Facts and Trends sont des résumés d’une page ou deux soulignant la commercialisation des plantes GM. Les données sur la commercialisation des plantes GM (Superficie et adoption), autorisation et culture, bénéfices et perspectives dans chacun des pays sont présentées de manière concise et facile à comprendre. Leur contenu est basé sur la Brief 44 de l’ISAAA (Global Status of Commercialized Biotech/GM Crops in 2012) rédigée par Clive James.

Téléchargez les Biotech Country Facts and Trends à http://isaaa.org/resources/publications/biotech_country_facts_and_trends/default.asp.