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Voici le Bulletin de Juin 2013
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NOUVELLES

Mondiales

Le CGIAR dépensera 400 millions de dollars pour les recherches sur la nutrition

Le Groupe Consultatif sur la Recherche Agricole Internationale (CGIAR) dépensera au moins 400 millions de $ US pour des recherches agricoles pertinentes dans le domaine de la nutrition ces trois prochaines années, alors que les gouvernements du Royaume-Uni et du Canada ont annoncé au CGIAR de nouveaux financements pour soutenir ce travail.

Les engagements du CGIAR annoncés aujourd’hui comprennent 42 millions de £ de nouveaux financements pour soutenir le travail sur la biofortification qui bénéficiera à 4.2 millions de familles de fermiers. Les 30 millions de £ donnés à HarvestPlus permettront de continuer le développement de six variétés de plantes nutritionnellement enrichies destinées à 3 millions de ménages dans 7 pays d’Afrique et d’Asie. 12 millions de £ supplémentaires sont destinés au soutien de travaux similaires au Centre International de la Pomme de terre du CGIAR (CIP).

Le CGIAR intensifie son travail dans le domaine de la nutrition au travers d’autres programmes de recherches dont les racines, les tubercules et les bananes ; le bétail et le poisson ; la politique, les institutions et les marchés ; les légumineuses à grains et les systèmes d’aquaculture, dans le but d’augmenter la qualité des aliments provenant d’animaux et de poissons, diminuer le risque de zoonoses (toutes maladies de vertébrés pouvant être transmises aux hommes ou vice-versa) ; augmentation de la sécurité des aliments dans les filières critiques pour les ménages pauvres. Les innovations de l’Institut International d’Agriculture Tropicale du CGIAR et l’Institut International de Recherches Végétales pour les Tropiques Semi-arides (ICRISAT) aident à détecter et contrôler l’aflatoxine, un poison dangereux et potentiellement mortel produit par les champignons qui envahissent différentes cultures en Afrique.

Lisez le communiqué de presse du CGIAR : www.cgiar.org/consortium-news/new-commitments-to-combat-malnutrition/.


l’ISAAA met à jour la base de données des autorisations GM

Le Service International pour l’Utilisation des Applications de la Biotechnologie Agricole (ISAAA) a ajouté un autre service très utile dans sa base de données des autorisations de culture GM en ligne qui permettra aux utilisateurs d’accéder à des informations pratiques sur les variétés de cultures GM autorisées.

La nouvelle section de la base de données sur les cultures GM autorisées fournit des liens avec des descriptions plus détaillées des évènements génétiquement modifiés, les documents d’évaluation des risques, les décisions réglementaires, les opinions des experts et les méthodes de détection des évènements ou éléments génétiques. Les utilisateurs seront dirigés vers la source originale d’information ou le document qu’ils veulent télécharger.

La base de données des cultures GM autorisées contient actuellement les informations concernant 328 évènements uniques représentant 26 cultures GM autorisées dans au moins un pays pour une utilisation en alimentation humaine ou animale ou pour la culture commerciale. Les liens pour plus de 2000 documents réglementaires et les informations connexes sont fournis. La quantité devrait augmenter chaque année.

L’ISAAA a commencé un relooking de sa base de données sur les cultures GM l’an dernier pour améliorer l’utilité de son information sur les cultures GM autorisées par les autorités de réglementation dans le monde. La base de données sur les autorisations de cultures GM est, pour l’ISAAA, le moyen de dire au monde que les plantes GM sont soutenues dans les pays où les communautés agricoles et les industries alimentaires bénéficieraient de la technologie GM. L’ISAAA a prévu de mettre en place des améliorations supplémentaires afin de rendre la base de données plus utile et facile à utiliser dans l’intérêt des différents acteurs et du public en général.

Allez voir la base de données des cultures autorisées de l’ISAAA www.isaaa.org/gmapprovaldatabase/eventslist/default.asp.


Entine: la biotechnologie devrait être au coeur de la sécurité alimentaire

Les scientifiques du monde croient que le génie génétique est très important pour atteindre la demande mondiale croissante d’aliments, a dit Jon Entine, fondateur du projet de littératie génétique.

"La technologie traditionnelle seule n’est pas suffisante" a dit Entine le 4 juin 2013 à l’Institut Cato, une organisation de recherche en politique de Washington. Il a aussi ajouté que d’ici 2050, la production d’aliments devra augmenter de 70 à 100 pourcent par rapport à la production actuelle.

Entine a ensuite expliqué la différence entre sélection traditionnelle et génie génétique. La sélection traditionnelle a transformé au fil des ans des grains sauvages non consommables comme le maïs et le blé en variétés délicieuses. Cependant, la technologie est imprécise et nécessite beaucoup de temps pour créer des variétés favorables. D’un autre côté, le génie génétique est précis en terme de production de graines possédant les caractéristiques souhaitées comme un rendement élevé et une résistance aux nuisibles.

Lisez l’article original : http://london.usembassy.gov/food_security045.html.


Les scientifiques développent des modèles de culture pour nourrir 9 milliards de personnes au milieu du siècle

Une équipe internationale de scientifiques du projet « Agricultural Model Intercomparison and Improvement » (AgMIP) vient de dévoiler un nouveau système de modélisation des cultures. Il intègre des simulations de cultures multiples grâce à des modèles améliorés de changement climatique pour mieux prévoir la production alimentaire qui nourrira la population mondiale croissante qui devrait atteindre 9 milliards au milieu du siècle.

L’effort a produit un nouvel ensemble d’informations donnant une meilleure prédiction des rendements mondiaux de blé, selon Bruno Basso, membre de l’AgMIP et scientifique spécialisé dans les écosystèmes de l’université de l’Etat du Michigan (MSU). Basso a dit que « en utilisant un ensemble de modèles de cultures et de climat, nous pouvons comprendre comment les gaz à effet de serre augmentent dans l’atmosphère en même temps que l’augmentation de la température et les changements de précipitations et comment cela affectera le rendement de blé dans le monde ». Il a ajouté que les modèles de cultures peuvent aider les pays développés et en voie de développement comme ils s’adaptent au changement climatique et créent des politiques pour améliorer la sécurité alimentaire et nourrir plus de personnes.

Basso est aussi membre de l’initiative Global Water de la MSU qui a développé le modèle System Approach for Land-Use Sustainability (SALU). Ce modèle est un outil de nouvelle génération permettant de prévoir les conditions de culture, sol, eau et de nutriment dans le climat actuel et le climat futur ; d’évaluer les rotations de culture ; les dates de plantation, d’irrigation et d’utilisation d’engrais et de projeter les rendements des cultures et leur impact sur les terres.

Pour plus d’informations sur cette recherche, lisez le communiqué de presse : http://msutoday.msu.edu/news/2013/how-do-you-feed-9-billion-people/.


Calestous Juma: le monde a besoin des plantes GM pour en finir avec la faim

Le professeur de Harvard et expert international pour le développement, Calestous Juma, a souligné dans son discours à l’université McGill que les pays en voie de développement auront besoin des innovations technologiques agricoles, en particulier des plantes GM pour nourrir leurs peuples. Le professeur Juma a dit qu’alors que 28 pays bénéficient maintenant de la culture de ces plantes, toutes les régions du monde ne récoltent pas tous leurs avantages.

Parlant à l’université McGill où il recevait son diplôme d’honneur, le professeur Juma a dit, "comme les défis alimentaires mondiaux augmentent, l’humanité doit agrandir sa boite à outils pour inclure la modification génétique et les autres technologies". Il a ensuite cité des exemples d’innovations scientifiques de plantes GM en Afrique, alors que seuls quatre pays cultivent des plantes GM.

Finalement, le professeur Juma a lancé un appel, disant qu’il est maintenant temps d’agir avec courage et un sens de l’urgence, afin de ne rien faire qui présente plus de risques que les expériences avec les nouvelles technologies. « Nous ne pouvons assumer d’être séduits par la pénombre de la stagnation technologique » a-t-il dit.

Le discours du Professeur Juma est disponible au centre Belfer de l’université de Harvard: http://belfercenter.ksg.harvard.edu/publication/23124/plea_for_agricultural_innovation.html.

Afrique

Un projet de recherche a pour objectif de doubler la production de riz en Afrique

Un projet de recherche, qui a pour objectif d’aider à atteindre les objectifs de la « Coalition for African Rice Development » (CARD) de doubler la production de riz en Afrique dans les prochaines décades, est mis en œuvre par le Centre International de Recherches pour les Sciences Agricoles du Japon (JIRCAS). Le projet phare comprend trois sujets de recherches particuliers : (1) développement de nouvelles lignées sélectionnées obtenues en évaluant et améliorant les ressources génétiques existantes du riz pluvial et de plaine qui sont adaptées aux conditions de culture en Afrique ; (2) développement d’une technologie pour le riz à faible coût de cycle de vie ; et (3) expansion de la culture du riz dans les zones qui étaient auparavant des plaines inondables.

De plus, des efforts sont en cours pour construire un cadre de coopération ou le lancement de projets de recherches conjoints de sorte que les gouvernements concernés ou les organisations internationales puissent utiliser les résultats de cette recherche avec une pleine confiance pour leurs propres projets, recherches ou promotion de vulgarisation.

Pour plus d’informations, lisez la newsletter du JIRCAS : www.jircas.affrc.go.jp/english/publication/newsletter/pdf/jircasnewsletter67.pdf.


Recherche collaborative pour augmenter la productivité de l’igname en Afrique

Le Centre International de Recherches pour les Sciences Agricoles du Japon (JIRCAS) et plusieurs institutions japonaises de recherches, ont initié un projet de recherche collaborative pour promouvoir l’utilisation du germaplasme d’igname et son amélioration génétique pour l’Afrique de l’ouest avec l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA). Le projet a pour but de (1) développer et utiliser l’information génomique et les techniques moléculaires pour faciliter l’amélioration génétique ; (2) améliorer l’analyse de la biodiversité des plantes cultivées et identifier le germplasme d’igname potentiellement utile pour son amélioration ; et (3) développer des protocoles efficaces pour évaluer les caractères agronomiques importants pour la sélection de l’igname.

Les résultats de cette recherche collaborative devraient contribuer à la maîtrise des technologies d’amélioration de l’igname et l’utilisation de germplasme utile. En conséquence, le développement de nouvelles variétés d’ignames avec une meilleure productivité fournira une meilleure sécurité alimentaire aux peuples d’Afrique de l’ouest.

Pour plus d’informations, lisez la newsletter du JIRCAS : www.jircas.affrc.go.jp/english/publication/newsletter/pdf/jircasnewsletter67.pdf.


Une collaboration pour décoder le génome des 'cultures orphelines' en Afrique

La société américaine de confiserie Mars a prévu de travailler avec des scientifiques américains et chinois pour séquencer et rendre disponible la composition génétique de différentes ‘cultures orphelines’ comme l’igname, l’éleusine, le tef, l’arachide, le manioc et la patate douce.

Surnommées ‘cultures orphelines’ car elles ont été ignorées par les scientifiques, les compagnies de semences et les gouvernements, ce sont des denrées de base pour plus de 250 millions de petits fermiers africains qui dépendent d’elles pour leur sécurité alimentaire, leur nutrition et leur revenu. Cependant, elles sont considérées de faible intérêt économique pour les grosses compagnies de semences et chimiques comme Monsanto, Bayer et Syngenta, qui se concentrent sur les cultures mondiales comme le maïs, le riz et le soja.

Selon le directeur de l’agriculture de Mars, Howard-Yana Shapiro, il y a un énorme potentiel pour développer des variétés plus résistantes et avec des rendements plus élevés que la plupart des cultures orphelines en combinant les méthodes traditionnelles de sélection végétale avec les nouveaux outils biotechnologiques comme le 'genetic marking'.

Lisez l’article : www.seedtoday.com/articles/Decoding__orphan_crop__Genomes_Could_Save_Millions_of_Lives_in_Africa-132909.html.


Le Nigeria et le Brésil partenaires dans les domaines de la production alimentaire, du transfert de technologie agricole

Le ministre pour l’Agriculture et le Développement Rural du Nigeria, Bukar Tijani, a annoncé un partenariat avec le Brésil pour la production d’aliments et de volailles ainsi que pour le transfert de la technologie agricole. Selon le ministre, le Nigeria souhaite vivement être partenaire avec le Brésil qui est un des plus gros producteurs de riz dans le monde pour la production de volaille, riz, et soja.

"Nous pensons que le Brésil a beaucoup à offrir au Nigeria et c’est pour cela que nous entrons dans le partenariat. Les principaux domaines qui ont été discutés restent sur l’agenda de transformation du Président Jonathan. Il est agréable de savoir que la mission commerciale concerne la production du riz et de la volaille. Nous nous intéressons aussi à la production du soja" a-t-il dit.

Le rapport Global Status of Commercialized Biotech/GM Crops: 2012 classe le Brésil à la deuxième place derrière les USA pour la superficie des cultures GM dans le monde, avec 36.6 millions d’hectares. Le pays est également en train de devenir un leader mondial dans le domaine des cultures GM et est actuellement le moteur pour la superficie des cultures GM dans le monde.

Lisez l’article : http://bit.ly/ZnSKyB.


L’autorité de biosécurité du Zimbabwe demande plus de sensibilisation sur la biotechnologie

Le chef de l’Autorité Nationale de Biosécurité, le Dr. Jonathan Mufandaedza a exhorté les scientifiques à augmenter la sensibilisation sur les questions de biotechnologie. Dans son allocution lors d’un atelier de communication scientifique de deux jours, le Dr. Mufandaedza a mis en avant le besoin pour les scientifiques et les institutions scientifiques locales de mettre en place les étapes pratiques afin d’améliorer leurs compétences de communication de manière à augmenter la sensibilisation du public et stimuler le dialogue sur les questions de biotechnologie dans le pays.

"Les scientifiques ont besoin de développer des stratégies pour que le public participe aux questions de biotechnologie de sorte que notre peuple soit informé et que nous apaisions les peurs qui viennent avec le développement de nouvelles technologies. Nous réalisons que nous n’avons pas la capacité pour relayer les messages sur la biotechnologie au public et que la formation en communication scientifique est une étape importante vers l’engagement du public" a-t-il dit.

Le Dr. Mufandaedza a reconnu la nécessité de donner les pleins pouvoirs aux Zimbabwéens pour qu’ils bénéficient de la biotechnologie moderne tout en les plaçant dans la position de faire les choix informés sur les technologies adaptées et souhaitables pour le pays. Il a informé les participants sur les recherches en cours dans les institutions de recherche du pays et a demandé aux les médias d’aider à informer le public sur les résultats des recherches.

L’atelier de travail a été organisé par l’autorité Nationale de Biosécurité en association avec la Fondation Nationale de Recherche et l’Agence Sud-africaine pour l’Avancée de la Science et de la Technologie.

Lisez l’article : http://allafrica.com/stories/201306170265.html.


Le Nigeria rejoint la nouvelle alliance pour la sécurité alimentaire et la nutrition

Le Nigeria est le partenaire le plus récent de la Nouvelle Alliance pour la Sécurité Alimentaire et la Nutrition, une initiative du G8 pour accélérer les investissements du secteur privé dans l’agriculture Africaine. En tant que membre le plus récent de la Nouvelle Alliance, le Nigeria sera un avocat solide des initiatives importantes pour améliorer la production agricole et les revenus, focalisant l’attention sur l’autonomisation des femmes fermiers.

Le Ministre Nigérien de l’Agriculture et du Développement Rural, le Dr. Akinwumi Adesina a représenté le Président Goodluck Jonathan à la réunion de la Nouvelle Alliance. Le Ministre Adesina a dit "Nous avons des cibles en or pour la transformation agricole du Nigeria et le monde s’en aperçoit. Notre intégration dans cette initiative soutenue par tous les pays du G8, le business agricole nigérien et les principales multinationales vont exploiter nos ressources nationales pour respecter les promesses agricoles nationales". Il a ajouté que la Nouvelle Alliance aidera finalement les fermiers nigériens et le business agricole à soutenir cet élan et aidera ce pays à réussir les objectifs de son agriculture actuelle qui sont d’augmenter la production alimentaire de 20 millions de mètres cubes d’ici 2015.

Plus de détails : http://pmnewsnigeria.com/2013/06/10/nigeria-joins-g8-new-alliance-for-food-security/.


Les scientifiques tanzaniens demandent plus de recherches en biotechnologie agricole

Le lauréat scientifique tanzanien, le Dr. Joseph Ndunguru de l’Institut de Recherches Agricole Mikocheni, a demandé au pays d’utiliser la biotechnologie agricole pour améliorer la capacité de production des aliments.

Le Dr. Ndunguru a lancé ce cri d’alerte lors d’une conférence publique le 27 mai à l’université de Dar-es-Salaam. Il a encouragé les jeunes diplômés et les aspirants chercheurs à adopter la biotechnologie agricole parce que la Tanzanie a tout à gagner de ce domaine scientifique.

"La biotechnologie agricole moderne détient une espérance considérable pour répondre aux défis de la production agricole. La science de pointe est possible en Tanzanie et je crois que nous avons la capacité actuelle et future en tant que pays parce que, en plus des scientifiques travaillant actuellement dans le domaine de la biotechnologie dans le pays, nous formons aussi des étudiants en master et en thèse", a-t-il noté.

Citant les progrès faits par son équipe dans la lutte contre la mosaïque du manioc (CMD) et la striure brune du manioc (CBSD), le Dr. Ndunguru a exprimé sa conviction que la réponse aux défis tanzaniens de production alimentaire se trouve dans la biotechnologie agricole.

Lisez l’article : http://bit.ly/12l0aFF ou contactez nicholasnyange@yahoo.com.


Africarice dévoile les nouvelles variétés de riz pour l’Afrique

Le groupe de travail sur la sélection du Centre Africain du Riz (AfricaRice) a lancé une nouvelle génération de variétés de riz à hautes performances sous une marque nommée 'ARICA' ('Advanced Rice Varieties for Africa'). Le groupe de travail comprend des sélectionneurs de riz nationaux et internationaux de 30 pays africains et opère comme une partie du projet financé par le Japon « Developing the Next Generation of New Rice Varieties for Sub-Saharan Africa and Southeast Asia ».

Parce que le processus de sélection de lignées améliorées prometteuses est coûteux en temps, le groupe de travail africain sur la sélection du riz, mis en place en 2010, a adopté une approche de test systématique et multi-environnement pour augmenter son efficacité. En plus des sélectionneurs de riz, les fermiers, les membres des comités nationaux de diffusion des variétés et les autres acteurs participent à l’évaluation. Cinq variétés ARICA ont été sélectionnées en se basant sur une évaluation rigoureuse des lignées élites de riz à travers le continent africain. Toutes les variétés ARICA ont un rendement supérieur aux variétés les plus populaires testées dans les essais.

Lisez le communiqué de presse d’AfricaRice : http://africarice.wordpress.com/2013/05/30/new-generation-rice-varieties-unveiled-for-africa/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter.


Hybrides de maïs résistants à la Striga développés au Kenya

Deux nouvelles variétés de maïs hybrides résistantes à la mauvaise herbe Striga, un parasite tueur, ont été développées par un scientifique kenyan. Le Dr. Mathews Dida, sélectionneur de maïs à l’Ecole d’Agriculture et de Sécurité Alimentaire de l’université Maseno, a développé deux variétés de maïs qui produisent un produit chimique naturel empêchant la croissance de la Striga. La mauvaise herbe affecte les cultures de céréales dans de nombreuses parties de l’Afrique. Elle est une des principales causes des pertes de récolte en Afrique de l’est où le changement climatique a favorisé sa dispersion ces dernières années.

Les variétés subissent des tests de distinction d’uniformité et de stabilité qui sont réalisés par des offices de réglementation des semences comme les Services kenyans d’Inspection de la Santé des Plantes (KEPHIS) pour établir si les graines d’une nouvelle variété développée se distinguent clairement des variétés existantes sur le marché. Les variétés seront disponibles pour la production commerciale fin 2014. Les pertes liées à la destruction des cultures par la Striga sont estimées à 10-38 millions de dollars US par an au Kenya.

Lisez l’article à http://bit.ly/16G7r5A ou contactez Georgeachia2011@yahoo.com pour avoir plus de détails.


La Namibie inaugure un laboratoire pour tester les graines de plantes cultivées

Le Ministre de l’Agriculture, de l’Eau et de la Sylviculture de Namibie a officiellement ouvert un laboratoire agricole faisant parti de ceux qui seront utilisés pour l’analyse GM des graines de plantes cultivées. Le laboratoire, qui a été réhabilité pour un coût de 10 millions de dollars namibiens, se glorifie de posséder les derniers équipements technologiques utilisés pour tester les OGM. Les autres domaines de spécialisation du laboratoire comprennent la nutrition, l’analyse des sols, la valeur ajoutée ou le développement de produits.

Lisez l’article : http://allafrica.com/stories/201306010122.html

Amériques

La vérité sur le principe de précaution

Une nouvelle publication du Conseil pour les Sciences et Technologies Agricoles (CAST) traitant de l’ "Impact du principe de précaution sur l’alimentation des générations actuelles et futures" a révélé que "à de nombreux égards, le principe de précaution (PP) fait plus de mal que de bien".

Le principe de précaution est une réponse rapide pour arrêter la distribution ou retirer du marché les produits qui sont susceptibles d’être dangereux pour la santé de l’homme, l’animal ou de l’environnement. La pratique du PP retarde l’adoption des cultures GM dans certains pays.

Les auteurs présidés par Gary Marchant de l’université d’Arizona fournissent les informations suivantes :

  1. exemples d’échec du PP pour offrir un cadre crédible et raisonné pour l’application de la gestion du risque ;
  2. exemples d’incohérences et de suggestions que le PP sera de plus en plus controversé, marginalisé et ignoré dans le futur ; et
  3. importance de la sécurité et donner crédit au concept général qui déclenche le PP mais indique qu’il est devenu inutilisable et contre-productif.

Pour les détails, lisez : www.cast-science.org/news/?new_cast_publication_examines_the_impact_of_the_precautionary_principle&show=news&newsID=16890

Asie et Pacifique

Etude: le coton Bt bénéficie aux petits fermiers pauvres en Inde

Les culture GM peuvent réduire l’insécurité alimentaire selon une étude publiée dans le journal PLOS ONE dont les auteurs sont Matin Qaim de l’université Georg-August de Goettingen (Allemagne) et Shahzad Kouser de l’université d’Agriculture (Pakistan).

Les chercheurs ont étudié les mêmes fermes en Inde durant sept ans. En 2002, 38% seulement des fermes ont planté du coton résistant aux insectes. En 2008, 99% d’entre elles avaient déjà adopté le coton Bt.

Des analyses ultérieures ont aussi montré que l’adoption du coton Bt a augmenté de manière importante les calories consommées et la qualité de la diète, conduisant à une amélioration des revenus de la famille. La technologie GM a réduit l’insécurité alimentaire des familles de fermiers cultivant du coton de 15-20%. Les auteurs ont conclu que les cultures GM seules ne sont pas la solution à la faim et la malnutrition mais qu’elles peuvent être un composant important d’une stratégie de sécurité alimentaire plus large.

Lisez l’article : www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0064879.

Europe

Owen Patterson: les cultures GM plus sures que les cultures traditionnelles

Les cultures génétiquement modifiées (GM) sont "catégoriquement" plus sûres que les cultures traditionnelles parce qu’elles sont soumises à un contrôle plus approfondi que les variétés traditionnelles a dit Owen Patterson, Secrétaire d’Etat pour l’Alimentation, l’Environnement et les Affaires rurales du Royaume Uni lors de son intervention à Rothamsted Research le 20 juin. S’adressant à une audience de scientifiques, le secrétaire a parlé des bénéfices des cultures GM et appelé le gouvernement, l’industrie, les médias et les scientifiques ainsi que la communauté de la recherche à convertir le public, ses peurs et son scepticisme répandus envers les cultures GM. Il a dit "Je veux que tous ici aujourd’hui jouent leur rôle. Je vous soutiendrais jusqu’au bout".

Le Secrétaire Paterson a aussi dit que 170 millions d’hectares de cultures GM ont été cultivés en 2012 – une superficie équivalente à sept fois la taille du Royaume-Uni. Cela signifiait que les fermiers ont bénéficié de la culture de ces plantes. Il a vanté la recherche sur la technologie GM qui est faite dans les installations de recherches et les universités du Royaume-Uni mais il a exprimé ses inquiétudes vis-à-vis de l’Europe qui est à la traîne par rapport à ses partenaires commerciaux dans le domaine de l’agriculture. "Nous ne pouvons nous attendre à nourrir la population de demain avec l’agriculture d’hier" a-t-il dit.

Pour lire la transcription complète de son discours : https://www.gov.uk/government/speeches/rt-hon-owen-paterson-mp-speech-to-rothamsted-research


La majorité des fermiers anglais veulent cultiver des plantes GM selon une étude

Farmers Weekly a réalisé une étude sur ce que pensent les fermiers britanniques de la modification génétique (GM). Les résultats montrent que plus de la moitié (61%) des 625 interviewés veulent cultiver des plantes GM, étant donné que cela est légal. Selon eux, les principaux avantages de la technologie sont la réduction de l’impact environnemental, devenir à égalité avec d’autres fermiers étrangers cultivant des GM et diminuer les coûts de production. Quelques 47% des interviewés perçoivent la technologie GM comme une bonne innovation qui peut être utilisée par l’agriculture britannique pour maximiser la productibilité et la profitabilité.

Plus d’informations sur l’étude : www.fwi.co.uk/articles/12/06/2013/139481/survey-results-what-farmers-really-think-about-gm.htm#.UcAA0flHJQY.

RECHERCHES

Les scientifiques étudient la transformation de la toxine Bt dans l’intestin de la larve de la noctuelle

La noctuelle (Mythimna unipuncta) est une espèce de papillon bien connue à cause de sa larve destructrice qui est un nuisible du maïs. Plusieurs études ont été réalisées sur la faible sensibilité de la larve de noctuelle à la toxine de Bacillus thuringiensis. Ainsi une étude a été réalisée par Meritxell Pérez-Hedo et ses collègues de l’université de Lleida (Espagne) pour clarifier si la toxine éliminée dans l’intestin de la larve est dégradée ou excrétée. Ils ont aussi observé les effets des doses sur l’efficacité de la toxine.

Des larves de noctuelle (au 6ème stade larvaire) ont été nourries avec des diètes contenant des niveaux variés de feuilles de maïs Bt séchées congelées ou non Bt. Les résultats ont montré que les larves nourries avec des diètes variées présentent peu de différences pour l’augmentation du poids, la durée de développement ou le poids de la larve entre des concentrations sub-létales de Bt. Une grande partie de la toxine est rapidement excrétée par la larve. A l’intérieur de la membrane péritrophique, structure non cellulaire, semi-perméable qui entoure le bol alimentaire dans l’intestin de la larve, la toxine a été éliminée, dégradée ou séquestrée à des taux qui augmentent avec la dose et la durée du nourrissage. Ainsi, seule une petite portion de la toxine atteint le site d’action de la toxine qui est l’épithélium de l’intestin.

Les résultats de cette étude peuvent être utilisés pour développer des stratégies de résistance aux insectes plus larges chez le maïs.

Lisez le résumé : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/eea.12074/abstract;jsessionid=F2FA1E32632070E1529018
C9184B8227.d02t04?deniedAccessCustomisedMessage=&userIsAuthenticated=false
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Des scientifiques étudient l’essai tier-1 réalisé pour les plantes Bt

Les plantes Bt subissent généralement des essais "Tier-1" avant la commercialisation pour déterminer les effets des cultures sur les organismes non-ciblés. Ces tests comprennent le nourrissage d’organismes avec des protéines insecticides des plantes Bt en laboratoire. Depuis que les organismes testés sont directement exposés à des concentrations plus élevées de protéines insecticides que dans l’environnement normal, les résultats des essais sont plus traditionnels que les autres études dans lesquelles les organismes testés étaient nourris seulement avec des parties de plantes d’une culture Bt. Ainsi, Yun-He Li de l’Académie Chinoise des Sciences Agricoles et ses collègues ont analysé les données existantes provenant des essais Tier-1 en termes de toxicité des protéines Bt pour les arthropodes non-ciblés.

Les chercheurs se sont concentrés sur trois facteurs importants des essais Tier-1 qu’ils étudient : (a) les méthodes pour apporter la protéine Bt aux organismes tests ; (b) le besoin pour et la sélection des composés utilisés comme contrôle positif ; et (c) les méthodes pour surveiller la concentration, la stabilité et la bioactivité de la protéine Bt durant les essais. Les résultats de leur étude ont montré que les protéines Bt n’ont pas de toxicité directe pour les organismes non ciblés.

Lisez le résumé :http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/1744-7917.12044/abstract.


Les scientifiques modifient le ver à soie pour produire des tissus de soie brillants

Tetsuya Iizuka de l’Institut National des Sciences Agrobiologiques et d’autres scientifiques japonais ont modifié génétiquement des vers à soie pour produire des soies colorées brillantes. Cette soie a été utilisée par le designer japonais Yumi Katsura pour une robe de mariée. Elle est en train de devenir une mode dans l’industrie textile.

Iizuka et son équipe ont inséré des protéines fluorescentes du corail et des méduses dans le génome du ver à soie près du gène de la fibroïne de la protéine de soie. Ils ont ensuite produit 20 000 vers à soie GE dont la protéine fibroïne est liée avec les molécules fluorescentes et ont collecté leurs cocons. Les résultats de leur étude ont été publiés dans le numéro de juin du journal Advanced Functional Materials.

Lisez l’article www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/36119/title/Genetically-Modified-Fashion/. Pour plus d’informations sur l’étude, lisez l’article : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/adfm.201300365/abstract.

ANNONCES

10ème cours de formation du centre d’excellence en génomique de l’ICRISAT

Le Centre d’Excellence en Génomique (CEG) de l’Institut International de Recherches sur les Cultures des Tropiques Semi-Arides (ICRISAT) aura son 10ème cours de formation nommé "Modern Genomics for Crop Improvement" du 29 juillet au 9 août 2013 au campus de l’ICRISAT à Patancheru (Greater Hyderabad-Inde). Le cours traitera de l’utilisation des approches modernes de la génomique et formera les participants à l’analyse des données. Les scientifiques de l’ICRISAT seront des conférenciers ressources durant le cours. Le cours de formation est ouvert aux scientifiques indiens mais aussi à ceux des pays en voie de développement. La date limite de dépôt des dossiers est le 1er juillet 2013. Pour plus de détails sur le cours, y compris le plan de cours, allez sur le site Internet du CEG : www.icrisat.org/ceg/.


Inscription au 3ème congrès africain du riz

Les inscriptions précoces au 3ème congrès africain du riz ont été prolongées jusqu’au 15 juillet 2013. Les organisateurs offrent une réduction des frais d’enregistrements aux participants qui s’inscriront avant le 15 juillet. Le 3ème congrès africain du riz se tiendra au Palais des Sports de Yaounde, Cameroun, du 21 au 24 Octobre 2013. Il est organisé par le Centre Africain du Riz.

Page d’inscription au congrès : www.africarice.org/arc2013/registration.asp. Pour plus d’informations, allez sur le site Internet du congrès www.africarice.org/arc2013/logistics.asp.


Cours en ligne : introduction au DNA barcoding

L’université de Guelph offre un cours en ligne « Introduction to DNA Barcoding ». Le cours est composé de 8 unités hebdomadaires couvrant les base de la génétique nécessaires pour comprendre le concept du DNA barcoding et le choix des marqueurs moléculaires comme standard des différents organismes.

Allez sur www.dnabarcodingcourses.ca/ pour la description complète du cours et les dates.