Chers abonnés,
Voici le Bulletin de Août 2014
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

 

NOUVELLES

Mondiales

Une équipe internationale décode le génome du riz africain

Une équipe internationale de chercheurs a séquencé le génome complet du riz africain, Oryza glaberrima. Ce nouveau résultat permettra aux scientifiques de développer de nouvelles variétés de riz plus aptes à faire face à l’augmentation des stress environnementaux afin d’aider à résoudre le défi mondial de la faim.

L’effort de recherche a été conduit par Rod Wing, directeur de l’Institut de Génomique de l’Université d’Arizona. « Le riz nourrit la moitié du monde, ce qui en fait la culture alimentaire la plus importante » a dit Wing. Il a ajouté que le génome du riz africain est important parce que beaucoup de gènes codent pour des caractères qui rendent le riz africain résistant aux stress environnementaux tels que la sécheresse, la salinité et les inondations.

L’information génétique permettra d’améliorer la compréhension des modèles de croissance des riz africains et permettra aux scientifiques de chercher des voies permettant de croiser les espèces asiatiques et africaines afin de développer de nouvelles variétés de riz.

Les résultats du projet de séquençage ont été publiés dans un article de Nature Genetics libre d’accès (doi:10.1038/ng.3044). Pour plus d’informations, lisez le communiqué de presse : http://uanews.org/story/generating-a-genome-to-feed-the-world-ua-led-team-decodes-african-rice.


Une unité regroupe la biotechnologie mondiale

Les organisations de commerce de différents continents ont joint leurs forces dans le domaine de la biotechnologie pour former un conseil afin de soutenir le développement international de la biotechnologie. Le règlement du Conseil International des Associations de Biotechnologie (ICBA) a été ratifié le 10 juillet 2014 à Washington, D.C., lors de la Convention Internationale BIO. Les membres fondateurs comprennent l’Organisation des Industries de la Biotechnologie (BIO), EuropaBio, AfricaBio et 17 autres groupes. Le conseil se réunira chaque année lors de la Convention Internationale BIO.

« L’industrie mondiale des biotechnologies en croissance fournit des produits et des technologies de pointe pour combattre les maladies invalidantes et rares, réduire notre empreinte environnementale, nourrir les affamés, utiliser moins d’énergie et une énergie plus propre » a dit Jim Greenwood, président élu de l’ICBA. « Cependant, le secteur de la biotechnologie rencontre à la fois des défis et des opportunités qui sont les frontières. En formant l’ICBA, notre industrie fait un pas important qui lui permettra de mieux coordonner, organiser et faire face à ces questions ensemble dans le monde ».

Plus d’informations : www.europabio.org/press/new-council-international-biotech-associations-formed-group-s-membership-represents-six#sthash.H6f222h3.dpuf.


La biotechnologie peut aider l’agriculture de conservation

La biotechnologie a le potentiel d’aider à améliorer la santé des sols selon David Montgomery, auteur de « Dirt, The Erosion of Civilizations » et professeur de géomorphologie à l’Université de Washington. Il a déclaré cela lors du Congrès Mondial de l’Agriculture de Conservation qui a eu lieu du 22 au 25 juin 2014 dans l’Indiana (USA).

Il a expliqué que la biotechnologie peut aider à améliorer la santé des sols mais que cela ne s’est pas encore produit. « Mais je voudrais essentiellement argumenter que si nous reformulons la manière d’évaluer l’agriculture pour aller vers la construction des sols et la construction de la fertilité des sols, alors le degré auquel tout, y compris les produits OGM, pourrait travailler ensemble vers cet objectif devrait être pris en compte » a-t-il dit. Il a mis en avant le fait que la biotechnologie n’est pas en opposition avec l’agriculture de conservation ; au contraire, elles peuvent avancer main dans la main. Par exemple, les plantes pourraient être modifiées pour faciliter la symbiose avec les bactéries du sol comme ce qui se produit entre les légumineuses et les ribosomes, a-t-il expliqué.

De plus, le philanthrope, homme d’affaires et fermier, Howard Buffet croît aussi que la biotechnologie et l’agriculture de conservation sont compatibles. « Je pense que nous devons être ouverts et comprendre qu’il y a une place pour tout et que si nous mettons ces choses dans des endroits adaptés pour une utilisation appropriée, alors nous aurons beaucoup de victoires … si tous nous utilisons notre temps à débattre de ce qui est bon ou mauvais, nous aliénons tout le monde et choisissons un camp, nous perdrons plus que nous gagnerons » a dit Buffet.

Lisez l’article : www.manitobacooperator.ca/2014/07/04/biotech-has-role-in-conservation/.

Afrique

Biotechnologie en Afrique – émergence, initiatives et futur

Le livre « Biotechnology in Africa: Emergence, Initiatives and Future » qui vient d’être publié contient le résumé de l’état de la biotechnologie en Afrique et met l’accent sur l’importance politique de trouver une solution pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique. Le livre a été publié par Florence Wambugu et Daniel Kamanga de la Fondation Africaine Harvest Biotech.

Le livre donne la parole aux africains de différentes disciplines pour permettre de mettre en place un agenda de développement en biotechnologie sur le continent. Selon les auteurs, les chefs de file politiques africains doivent à la fois voir clairement les bénéfices et avoir les coudées franches pour conduire les changements nécessaires. C’est de cette façon que les gouvernements africains pourront utiliser des politiques réalistes, une législation et une réglementation en biosécurité appropriées et répondre efficacement aux partenariats public-privé.

Plus d’informations : www.springer.com/chemistry/biotechnology/book/978-3-319-04000-4.


La FAO augmente le soutien à l’agriculture namibienne

La Namibie est en route vers un renforcement de ses objectifs d’améliorer le contrôle de la sécurité alimentaire, des nuisibles et des maladies des plantes et des animaux menaçant la productivité agricole. Cela fait suite au lancement du nouveau partenariat entre l’Institution Namibienne des Normes (NSI) et l’Organisation de l’alimentation et de l’Agriculture des Nations Unies (FAO).

Selon le représentant de la FAO, le Dr. Babagana Ahmadu, l’innovation peut aider les pays en voie de développement à répondre aux nombreux défis dans les domaines de l’agriculture, de la pêche, du développement rural et de la gestion des ressources naturelles. « C’est l’intention et le souhait de la FAO et de la NSI que cet accord nous mette sur la voie du progrès pour améliorer la productivité de l’agro-industrie et le commerce. Cet accord nous aidera à aligner les activités, à se centrer sur le renforcement des capacités de la NSI et des différents acteurs liés à l’industrie ainsi qu’à atteindre mutuellement des résultats bénéfiques, créer des systèmes plus solides pour la gestion nationale des normes agricoles et une meilleure qualité des produits agricoles et des informations, aboutissant à l’augmentation de produits commercialisables et de la compétitivité de l’industrie » a-t-il mis en avant lors de la signature de l’accord qui a eu lieu à Windhoek la semaine dernière.

Plus d’informations : http://allafrica.com/stories/201407071501.html.


Faire de l’agriculture un choix de carrière sympa pour les jeunes africains, dit le chef de l’AGRA

Jane Karuku, présidente de l’Union pour une Révolution Verte en Afrique (AGRA), croît qu’encourager plus de personnes à aller vers l’agriculture pourrait augmenter la productivité des fermiers africains. Karuku a dit que les jeunes n’aiment pas l’agriculture car c’est un métier difficile et déloyal. Mais selon elle, « il y a maintenant de nouvelles demandes pour la mécanisation, rendant l’agriculture sympa ».

Il y a plus d’opportunités d’affaires agricoles plus excitantes que travailler dur dans les champs selon Karuku. « Je pense qu’il y a de nombreux points pour lesquels nous pouvons attirer les jeunes, tout n’est pas si catastrophique. Prenons la houe » a-t-elle dit. Il faut aussi aider les personnes qui veulent se lancer dans l’agriculture et qui trouvent difficilement le financement de départ car beaucoup ne possèdent pas de terres qui peuvent être utilisées comme garantie.

Karuku a ajouté qu’encourager les jeunes à aller vers l’agriculture pourrait aussi les empêcher de migrer vers les bidonvilles ou d’être entraînés dans des activités louches qui posent un problème de sécurité.

Pour plus d’informations : www.trust.org/item/20140701125915-l8gm6/.


Le ministre nigérien répond à la désinformation sur les OGM

Le ministre Nigérien de l’Agriculture et du Développement Rural, le Dr. Akinwumi Adesina, a parlé des questions des aliments GM mentionnés dans de nouveaux rapports qui disent que les nigériens s’inquiètent des effets des aliments GM.

« Nous devons être factuels, sensibles et responsables dans nos rapports. Le Nigeria travaille dur pour donner à ses millions de fermiers les moyens d’avoir des technologies adaptées afin de les faire aller de la pauvreté vers la richesse. Plus de 95% de toutes nos affaires agricoles sont détenues localement par des compagnies. Je crois dans la souveraineté de l’alimentation, c’est pourquoi je pousse chaque jour pour que le Nigeria ne dépende plus des importations d’aliments pour se nourrir. Nous nous nourrirons nous-même avec dignité ; en sortant des millions de personnes de la pauvreté » a dit Adesina.

Plus d’informations : www.fmard.gov.ng/news_inside.php?nid=118.


Un gouverneur de Gambie met en avant l’importance des médias pour transformer l’agriculture

Le gouverneur gambien de la région des basses rivières (LRR), Salifu Puye, a salué les professionnels des médias en tant que catalyseurs puissants pour le développement agricole. Il a mis en avant la fonction importante des médias pour influencer les changements favorables en agriculture en promouvant de meilleures pratiques et technologies agricoles ainsi qu’en encourageant les attitudes et perceptions positives qui peuvent conduire à une communauté agricole efficace.

Le gouverneur Puye a fait ces remarques lors de son discours pendant la formation des professionnels des médias pour la récolte et la diffusion d’informations agricoles qui s’est déroulée au Centre de Formation des Fermiers Ruraux du LRR (Gambie). L’évènement était organisé par les Services de Communication, de Vulgarisation et de Formation (CEES) du Département d’Agriculture de Gambie et a été financé par le Programme de Productivité Agricole d’Afrique de l’ouest (WAAPP).

Un spécialiste de la communication, Ibrahim Jam Jawo, a présenté les résultats de son étude sur le rôle des médias dans le développement de l’agriculture. Il a expliqué que les médias pourraient être les agents du changement en étant la voix des fermiers, des offices de règlementations et des chercheurs.

Plus d’informations : http://allafrica.com/stories/201406302220.html?viewall=1.


Le Nigeria libère des maïs hybrides résistants aux herbicides

La première génération de maïs hybrides résistants à l’herbicide métsulfuron méthyle et à l’adventice parasite nuisible Striga hermonthica a été libérée par le Comité National de Libération des Variétés du Nigeria (NVRC). Développés par l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) en partenariat avec DuPont Pioneer Seeds, les hybrides ont été autorisés sous les sigles P48W01 et P48W02 et sont connus sous la dénomination Maïs Hybride IR 2 de l’IITA et Maïs Hybride IR 4 de l’IITA. Les hybrides ont un rendement potentiel pouvant atteindre 5 t/ha avec une infestation de Striga au lieu de 1 t/ha pour les variétés locales dans les mêmes conditions.

Les fermiers classent la Striga comme la contrainte n°1 de la production de maïs dans la région nord du Nigeria, avec une incidence sur le revenu allant de 50 à 100 pourcent dans leurs fermes. L’adventice parasite infeste plus de 9 millions d’hectares plantés avec du millet, maïs ou sorgho au Nigeria et diminue de manière importante la capacité de production de ces cultures.

Pour plus d’informations, lisez le communiqué de presse de l’IITA : www.iita.org/2014-press-releases/-/asset_publisher/CxA7/content/nigeria-releases-first-generation-of-herbicide-resistant-hybrids?redirect=%2Fhome#.U7IfKJSSySo.

Amériques

les officiels de l’EPA soutiennent la sécurité de la papaye Rainbow

Parlant avant le Comité de Conseil du Comté de Maui la semaine dernière, les officiels de l’Agence de Protection de l’Environnement ont déclaré qu’il n’y a aucun problème de santé lié à la consommation de la papaye GM Rainbow. Une proposition pour interdire la plante GM a été soumise au Comité et est actuellement étudiée. Selon l’assistant spécial Biotechnologie de l’EPA, Chris Wozniak, il n’y a pas de différence entre manger la papaye Rainbow et une papaye avec un virus, ce qui est commun.

La papaye Rainbow a été commercialisée aux USA en 1998. Elle est le fruit d’une hybridation entre une variété d’exportation à chair jaune et la variété SunUp à chair rouge, la première papaye GM avec une résistance au virus ringspot de la papaye. Elle a été développée par des chercheurs des universités de Cornell et d’Hawaii.

Plus d’informations : www.staradvertiser.com/news/breaking/20140702_Federal_state_officials_talk_GMOs_at_Maui_council.html et www.hawaiipapaya.com/rainbow.htm.


Point sur la manière dont les plantes répondent aux niveaux élevés de CO2

Les biologistes de l’université de Californie San Diego ont découvert un nouveau chemin génétique chez les plantes composé de 4 gènes provenant de trois familles de gènes qui contrôlent la densité de respiration des pores, ou stomates, dans les feuilles des plantes en réponse à des niveaux élevés de dioxyde de carbone (CO2). Dirigée par Julian Schroeder, l’équipe cherche à comprendre les mécanismes fondamentaux et les gènes par lesquels le CO2 maîtrise le développement des pores du stomate. En utilisant Arabidopsis, Schroeder et son équipe ont trouvé que les protéines codées par les quatre gènes qu’ils ont découverts maîtrisent le développement des stomates à des niveaux de CO2 élevés.

Les biologistes ont isolé les protéines qui donnent aux plantes la capacité de répondre aux stress lorsqu’elles sont mutées. Ils ont trouvé que quand les plantes sentent les niveaux atmosphériques grimper, elles augmentent l’expression d’une hormone clé nommée Epidermal Patterning Factor-2 (EPF2). L’équipe a aussi identifié une nouvelle protéine qu’ils ont nommée CRSP (CO2 Response Secreted Protease) qui, ils l’ont établi, est cruciale pour activer le peptide EPF2.

Pour plus de détails, lisez le communiqué de presse : http://ucsdnews.ucsd.edu/pressrelease/discovery_provides_insights_on_how_plants_
respond_to_elevated_co2_levels
.

Europe

Les anciennes méthodes aident le maïs moderne à se défendre lui-même

Les scientifiques de l’Université de Neuchâtel (Suisse) explorent les moyens d’aider le maïs du 21ème siècle à se protéger en le réarmant avec des armes chimiques ancestrales. Dirigés par le Dr. Ted Turlings, les chercheurs ont trouvé que les variétés de maïs modernes ont perdu leur capacité à produire un composé chimique nommé E-β-caryophyllène. Ce composé chimique est produit par les racines des ancêtres traditionnels des maïs modernes lorsque la plante est soumise à une attaque de chrysomèle des racines de maïs. Le composé chimique attire les vers ‘amis’ de nématode du sol environnant, qui, à leur tour, tuent la larve de chrysomèle en quelques jours.

Les scientifiques ont vérifié que la restauration de l’émission de E-β-caryophyllène protégerait les plants de maïs contre la chrysomèle des racines de maïs. Après avoir introduit un gène de l’origan, les plants de maïs transformés libéraient constamment du E-β-caryophyllène, attiraient plus de nématodes et avaient moins de dommages liés à une infestation de chrysomèles des racines de maïs.

Pour plus d’informations, lisez : www.sciencedaily.com/releases/2014/07/140704134804.htm.


Recherche prometteuse pour des cultures tolérantes à la sécheresse

Les scientifiques du Centre John Innes et leurs collègues de l’université de Jordanie ont développé des plants d’orge quatre fois plus tolérants à la sécheresse que leurs parents. Le Dr. Wendy Harwood a travaillé sur l’orge brassicole, Golden Promise, une variété ancienne généralement cultivée en Ecosse pour l’industrie brassicole.

En utilisant la modification génétique, le Dr. Harwood et ses collègues ont travaillé sur un gène responsable de l’ouverture et de la fermeture de minuscules pores à la surface des feuilles d’orge. Ils ont mis le gène qui contrôle ce processus, et est naturellement présent, dans un gène surmultiplié puis ils ont développé des plants d’orge avec des stomates qui se ferment plus rapidement lorsque l’eau est rare, conservant le contenu en eau de la plante qui est donc plus résistante en conditions de sécheresse. Exceptionnellement, il n’y a pas de compensations associées à ce changement car la plante grandit aussi bien dans des sols riches en eau que ses contreparties non modifiées. Selon, le Dr. Harwood « cela montre que rendre un gène répondant à un seul stress plus actif peut avoir un grand effet, ce qui est encourageant ».

Pour plus d’informations, lisez le communiqué de presse : www.jic.ac.uk/news/2014/06/drought-tolerant-crops/.

RECHERCHES

Les scientifiques développent une vigne GM tolérante à un champignon

Les moisissures et l’oïdium font partie des problèmes les plus dévastateurs de la vigne. Ainsi, la scientifique Julia Rubio de l’université du Chili et ses collègues ont développé des lignées tolérantes à un champignon en utilisant deux gènes d’endochitinase (ech42 and ech33) et un de N-acétyl-β-d-hexosaminidase (nag70) provenant d’agents de contrôle biologique liés à Trichoderma spp. Les analyses statistiques ont été réalisées pour tenir compte du transgène, de l’origine de l’explant et de la réponse de la plante au champignon tant au champ que dans les essais de feuilles détachées.

Sur les 103 lignées GM ‘Thompson Seedless' (568 plantes) cultivées en champs en 2004 et évaluées pour la tolérance au champignon dès 2006, 19 lignées ont constamment montré une tolérance au champignon lors de ces 2 années. Les plantes de ces lignées ont été greffées sur le porte-greffe Harmony et mises en champ en 2009 pour des caractérisations supplémentaires.

Les analyses ultérieures ont montré que les candidats les plus tolérants exprimaient la construction avec le double gène ech42–nag70 et le gène ech33 d’un isolat local de Hypocrea virens. La croissance de la moisissure grise en boite de Pétri supplémentées avec du jus de baies extrait des individus les plus tolérants de la population sélectionnée a été inhibée. En se basant sur ces résultats, l’expression des trois gènes des agents de contrôle biologique peut conférer une tolérance aux champignons chez la vigne.

Lisez le résumé : http://link.springer.com/article/10.1007/s11248-014-9811-2.


La radiation ultraviolette solaire peut améliorer le raisin et la qualité du vin

La radiation ultraviolette (UV) affecte l’expression de plusieurs gènes de la biosynthèse du phénylpropanoïde, ce qui à son tour affecte la composition finale tant du raisin et de la vigne. Cependant, l’influence totale de la radiation solaire UV dans les vignes reste relativement méconnue. Les chercheurs de l’université de La Rioja, bâtiment des sciences et des technologies, en Espagne ont trouvé 121 gènes de la vigne dont l’expression est altérée par les radiations solaires UV. L’analyse de la peau des grains de raisin a révélé que les gènes sur-régulés par les radiations UV sont la plupart des gènes sensibles aux UV-B. Les gènes du métabolisme secondaire ont aussi été induits par la radiation UV y compris les gènes de biosynthèse des flavonols et des monoterpénoïdes.

Les résultats suggèrent que la biosynthèse et l’accumulation des métabolites secondaires, qui ajoutent de la qualité lors de la vinification, ont été déclenchées par l’exposition à la radiation UV. Cela peut conduire à des traitements et des pratiques supplémentaires qui pourraient augmenter l’exposition aux radiations UV. Cela peut mener à des traitements ou pratiques supplémentaires susceptibles d’augmenter la radiation UV solaire sur les vignobles et améliorer les caractéristiques du raisin.

Pour plus d’informations sur l’étude : www.biomedcentral.com/1471-2229/14/183/abstract.


Lutter contre la malaria via la modification génétique

Dans des articles publiés dans Science and eLife, des experts scientifiques et politiques proposent de lutter contre la malaria en utilisant la modification génétique. Une nouvelle technologie pour éditer l’ADN connue sous le nom de Crispr pourrait permettre aux scientifiques de rendre les insectes résistants au parasite de la malaria ou d’introduire un gène d’infertilité dans leur ADN, diminuant ainsi de manière importante leur population. Cette nouvelle technologie pourrait potentiellement être utilisée contre un grand éventail d’autres espèces considérées comme une menace, telles que les parasites invasifs, les adventices résistantes aux herbicides et les champignons tueurs de chauve-souris.

Bien que la recherche sur cette procédure en soit à ses balbutiements, les auteurs de l’article disent qu’elle pourrait être débattue aussi tôt que possible. « Plutôt que de juste s’enfuir et de la perdre, nous devrions commencer à avoir des discussions à son propos » a dit George Church, un généticien de Harvard et co-auteur de l’article.

Lisez les articles suivants pour plus d’informations : www.sciencemag.org/content/early/2014/07/16/science.1254287, http://elifesciences.org/content/early/2014/07/17/eLife.03401 et www.nytimes.com/2014/07/17/science/a-call-to-fight-malaria-one-mosquito-at-a-time-by-altering-dna.html?_r=0.


Les scientifiques développent une nouvelle technique pour reprogrammer les cellules souches

Les chercheurs ont développé une nouvelle technique pour reprogrammer les cellules. La nouvelle méthode est basée sur l’exposition à un stimulus environnemental, y compris les stress mécaniques et les pH bas.

Des études précédentes ont montré que certaines conditions environnementales peuvent reprogrammer les cellules des plantes mais que les cellules animales sont moins flexibles. Haruko Obokata du Centre RIKEN pour la Biologie du Développement à Kobe (Japon) et ses collègues ont testé différentes conditions pour voir si une d’entre elle pourrait changer le stade de différentiation des lymphocytes de souris prélevés sur la rate d’animaux âgés d’une semaine. Dans un de leurs tests, la diminution du pH de la culture de cellule entre 7 et 5.7 pendant 25mn conduit à une augmentation de l’expression du gène totipotent dans une portion des cellules, ce qui implique un retour vers un stade de cellule souche.

« Elles ont été dépouillées de leur mémoire de différentiation et sont revenues à un stade de totipotence ce qui de nombreuses manières ressemble à ce qui est observé dans les cellules souches embryonnaires » a dit Obokata.

Lisez plus d’informations : www.the-scientist.com/?articles.view/articleNo/39025/title/New-Method-for-Reprogramming-Cells/.

ANNONCES

6ème congrès mondial de biotechnologie

Quoi : 6ème Congrès Mondial de Biotechnologie

Quand : 30 novembre - 2 décembre 2015

Où : HICC-Hyderabad (Inde)

Pour plus de détails : www.biotechnologycongress.com/.


Formation en bioinformatique

Quoi : Atelier de travail ECCB14 sur le double bénéfice de la formation en Bioinformatique

Quand : 7 septembre 2014

Où : Strasbourg, France

Pour plus de détails : www.tgac.ac.uk/361_Division/training-programme/courses-workshops/eccb14/?utm_source=The+Genome+Analysis+Centre+List&utm_campaign=d43d4a2980-ECCB_14_Training7_4_2014&utm_medium=email&utm_term=0_3c2e0987cf-d43d4a2980-407372647.

Document Reminders

Nouveau Pocket K de l’ISAAA: biotechnologie des plantes ornementales

L’ISAAA publie un nouveau Pocket K « Biotechnology in Ornamental Plants ». Il considère différents types de plantes ornementales, différentes utilisations de la biotechnologie en horticulture ornementale et les principales plantes ornementales génétiquement modifiées.

Les Pocket Ks sont des paquets de connaissance, des informations sur la biotechnologie végétale et les questions liées qui sont rassemblées et disponibles à portée de main. Ils sont produits par le Centre Mondial des Connaissances en Biotechnologie Végétale (http://www.isaaa.org/kc). Le nouveau format des Pocket K est optimisé pour une lecture sur PC ou sur les mobiles. Téléchargez librement une copie : www.isaaa.org/resources/publications/pocketk/47/default.asp.


Vidéo: le voyage d’un gène

L’université du Nebraska-Lincoln et le Département Américain de l’Agriculture ont développé un projet de vidéo Voyage d’un Gène qui est en vedette dans la librairie électronique des Sciences des plantes et du Sol. Les vidéos ont été développées pour fournir aux consommateurs une ressource d’apprentissage détaillée sur la modification génétique. Le projet Voyage d’un Gène analyse le processus d’amélioration génétique en quatre sections qui reflètent les quatre principales étapes de modification du soja résistant au syndrome de la mort soudaine : conception du gène, transformation, amélioration et test. Dans les vidéos, les scientifiques expliquent les techniques impliquées dans la modification génétique.

Regardez les vidéos : http://passel.unl.edu/ge/.


Infographie sur la sécurité des OGM

Une infographie présentant les conclusions sur la sécurité des OGM est publiée sur le site Internet d’Agrogene (www.agrogene.cn). Elle extrait les conclusions finales sur la sécurité des OGM faites par 9 organisations internationales et 9 institutions étatiques. Ces autorités comprennent l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la Commission Européenne (EC), l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture des Nations Unies (FAO), la Société de Toxicologie (SOT), l’Académie Nationale des Sciences (NAS), Association Médicale Américaine (AMA), la Société Royale de Médecine, l’Académie des Sciences etc... Le thème central de toutes ces conclusions est que, d’après l’évaluation scientifique, les plantes et aliments GM sont aussi sains que leurs contreparties traditionnelles.

Le site Internet d’Agrogene est le portail de la Plateforme de Communication Scientifique pour la Biotechnologie Agricole (PSCAB) qui est co-établie par la Société Chinoise de Biotechnologie (CSBT), la Société Chinoise de Physiologie Végétale et de Biologie Moléculaire, la Société Chinoise d’Agro-biotechnologie, la Société Chinoise des Sciences Végétales et la Société Chinoise de Protection des Plantes. Regardez l’infographie chinoise : www.agrogene.cn/info-1555.shtml.


Les Pocket K de l’ISAAA mis à jour

Des versions mises à jour des Pocket K suivants sont maintenant disponibles au téléchargement :

Les Pocket Ks sont des paquets de connaissance, des informations sur la biotechnologie végétale et des questions liées rassemblées et disponibles à portée de main. Ils sont produits par le Centre Mondial des Connaissances en Biotechnologie Végétale (http://www.isaaa.org/kc). Ces publications sont faciles à comprendre et téléchargeables en pdf pour un partage et une distribution facile.

D’autres sujets sont aussi disponibles sur : www.isaaa.org/resources/publications/pocketk/.


Pocket K sur la situation mondiale des plantes GM commercialisées en 2013 mis à jour

La version mise à jour du Pocket K No. 16 de l’ISAAA basé sur la Brief 46: Situation Mondiale des plantes GM commercialisées en 2013 écrit par le Dr. Clive James est maintenant disponible sur : http://isaaa.org/resources/publications/pocketk/16/default.asp.

Les Pocket Ks sont des paquets de connaissance, des informations sur la biotechnologie végétale et des questions liées rassemblées et disponibles à portée de main. Ils sont produits par le Centre Mondial des Connaissances en Biotechnologie Végétale (http://www.isaaa.org/kc). Ces publications sont faciles à comprendre et téléchargeables en pdf pour un partage et une distribution facile.


Biotech country facts and trends

L’ISAAA a publié la série mise à jour « Biotech Country Facts and Trends ». Le premier ensemble de la série distingue le Top 5 des pays Biotech : Brésil Argentine, Inde, Chine et Paraguay. Le second présente cinq pays en voie de développement ayant adopté les cultures GM : Afrique du Sud, Pakistan, Uruguay, Bolivie et Philippines.

Les Biotech Country Facts and Trends sont des résumés concis mettant en avant la commercialisation des plantes GM dans des pays spécifiques. Les données sur la commercialisation des plantes GM (superficies et adoption), les autorisations et les cultures, les bénéfices et les perspectives pour chaque pays sont présentés de manière facile à comprendre dans cette publication. Le contenu se base sur la publication « ISAAA Brief 46: Global Status of Commercialized Biotech/GM Crops in 2013 » de Clive James.

Les « Biotech Country Facts and Trends » peuvent être téléchargés sur : www.isaaa.org/resources/publications/biotech_country_facts_and_trends/default.asp