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Voici le Bulletin de Juin 2016
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NOUVELLES

Mondiales

Selon un nouveau rapport, la bioénergie peut soutenir la sécurité alimentaire

Une équipe internationale d’experts de 10 institutions a publié « Reconciling Food Security and Bioenergy: Priorities for Action », un rapport qui affirme que l’énergie et la sécurité alimentaire peuvent être améliorées de manière simultanée au travers de programmes de développement de biofiouls et de bioénergie bien conçus.

Le rapport souligne que la sécurité en aliment et en énergie sont des objectifs complémentaires, comme prévu dans les Objectifs de Développement Durable 2030 des Nations Unies (ODD) et l’Accord de Paris dans le cadre de la Convention sur le Changement Climatique des Nations Unies (UNFCCC). Les auteurs esquissent quelques voies dans lesquelles les efforts de développement seront concentrés pour promouvoir de manière synergétique la sécurité alimentaire et assurer des sources d’énergie propres et fiables aux populations locales. Le rapport identifie des étapes basées sur la science pour s’assurer que les biofiouls, les cultures alimentaires et les ressources naturelles soient gérées ensembles durablement. Il contient aussi des conclusions qui pointent la manière dont la bioénergie pourrait promouvoir la sécurité alimentaire.

Le rapport est publié dans le journal Global Change Biology Bioenergy, fruit d’une collaboration internationale et multidisciplinaire initiée à la conférence novembre 2014. Plus de détails disponibles sur le site Internet de l’Institut International de Recherche sur la Politique Alimentaire.


Le rapport de PG Economics sur l’impact mondial des cultures GM

« La biotechnologie des cultures a toujours apporté d’importants bénéfices économiques et de productivité, amélioré les revenus et diminué les risques » selon le rapport de PG Economics « GM Crops: Global Socio-economic and Environmental Impacts 1996- 2014 » écrit par Graham Brookes et Peter Barfoot.

« Là où les fermiers ont eu le choix de cultiver les plantes GM, les bénéfices économiques réalisés sont clairs et se montent en moyenne à plus de 100$/hectare en 2014 » a dit Graham Brookes, qui est aussi le directeur de PG Economics. « Deux tiers de ces bénéfices découlent de l’augmentation des rendements et de la production supplémentaire ; les fermiers des pays en voie de développement sont ceux qui obtiennent les bénéfices les plus importants. L’environnement en profite aussi car les fermiers adoptent de plus en plus les pratiques de labourage de conservation, construisent leurs pratiques de gestion des mauvaises herbes autour d’herbicides plus bénins et remplacent l’utilisation d’insecticides par l’utilisation de cultures GM résistantes aux insectes » a-t-il ajouté.

Les principaux faits du rapport sont : 

  • Les cultures GM permettent aux fermiers de cultiver plus sans utiliser de terres supplémentaires. Sans la biotechnologie, les fermiers auraient eu besoin d’au moins 20.7 millions d’hectares pour obtenir les mêmes récoltes.
  • La biotechnologie a aidé les fermiers à obtenir des récoltes plus importantes. Grâce à la biotechnologie, 321.8M de tonnes de maïs, 24.7M de tonnes de coton et 158.4M de tonnes de soja ont été ajoutées à la production mondiale.
  • Les pratiques de cultures des plantes GM ont aidé à diminuer le labourage. En 2014, la diminution des émissions de gaz à effet de serre équivalait à enlever 10 millions de voiture des routes.
Pour plus de détails, téléchargez une copie du rapport de PG Economics.

Afrique

Le ministre rwandais des ressources agricoles et animales demande un cadre de biosécurité

Le Ministre rwandais pour les ressources agricoles et animales, le Dr. Géraldine Mukeshimana, a averti que les importations de plantes GM, en particulier de maïs et de bananes, vont pénétrer au Rwanda car le pays n’a pas de mécanisme de réglementation pour contrôler de telles importations. Parlant lors de la cérémonie de clôture de la Semaine de la Science du Forum pour la Recherche Agricole en Afrique (FARA), le Dr. Mukeshimana a argumenté que le Rwanda pourrait rapidement faire face à un afflux de cultures GM venant du Kenya et de l’Ouganda, qui sont en train de légaliser les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM).

« Nous avons besoin d’accélérer notre réglementation en biosécurité afin de nous permettre de faire face aux OGM une fois qu’ils seront dans le pays. Ils [les pays membres de l’EAC] sont en avance pour la mise en place des règlementations en biosécurité, alors que nous sommes toujours en train de définir les nôtres » a dit le Dr. Mukeshimana.

La 7ème Semaine Africaine des Sciences Agricoles et l’Assemblée Générale du Forum pour la Recherche Agricole en Afrique ont eu lieu du 13 au 16 juin 2016 à Kigali (Rwanda). La conférence et l’exposition de 4 jours, avec pour thème "Apply Science, Impact Livelihoods" se sont concentrées sur l’opérationnalisation de l’agenda science pour l’agriculture en Afrique au niveau du pays. Cet évènement a rassemblé des scientifiques, agriculteurs, le secteur privé et les médias, entre autres.

Le président du Groupe de la Banque Africaine de Développement, le Dr. Akinwumi Adesina, qui a reçu une récompense du FARA lors de cet évènement pour ses contributions exceptionnelles à l’avancée de la recherche agricole pour le développement africain, a mis en avant la nécessité d’investir plus dans la recherche agricole pour une meilleure efficience. « Transformer l’agriculture africaine nécessite un système de recherche avec des politiques, des investissements globaux, le développement des infrastructures et la transformation du secteur financier pour s’assurer que nous transformons une agriculture de subsistance en une agriculture orientée vers les marchés » a-t-il dit. Le Dr. Adesina a aussi ajouté que l’Afrique a besoin d’être un centre de transformation pour les produits agricoles au lieu d’un centre de consommation.

Lisez l’article complet dans All Africa. Pour plus d’informations sur l’évènement du FARA, allez sur le site Internet.


Les scientifiques ghanéens pressent le gouvernement d’investir dans la recherche agricole

Des scientifiques ghanéens ont pressé leur gouvernement d’investir plus dans la recherche agricole. Prenant la parole lors d’un atelier récent concernant la sensibilisation des médias et le lancement de la Brief Global Status of Commercialized Biotech Crops (2015) de l’ISAAA, le Professeur Kenneth Danso, directeur de l’Institut de Recherches en Biotechnologie et Nucléaire (BNRI), a demandé au gouvernement d’investir dans la recherche agricole pour améliorer le secteur. « Le gouvernement devrait prendre les questions agricoles plus au sérieux en allouant plus de fonds à la recherche de manière à limiter la sur-dépendance au soutien du donateur » a dit le Dr. Danso.

Le Dr. Lawrence Misa Aboagye, directeur du Centre de Ressources Génétiques des Plantes (CSIR/PGRRI) à Bunso (Est du Ghana), a reconnu l’importance de la continuité de la recherche sur les plantes GM dans le pays. « Les plantes GM ont été développées pour obtenir de nouveaux caractères souhaités comme des cultures à maturation précoce pour s’harmoniser avec les variétés tolérantes à la diminution des précipitations, la chaleur et la sécheresse ainsi qu’aux variétés à haut rendement ».

Le rapport sur la situation mondiale a été présenté par le Professeur Walter Sandow Alhassan, spécialiste agricole et ancien directeur général du Conseil pour la Recherche Scientifique et Industrielle (CSIR). Il a souligné les bénéfices des fermiers qui découlent des cultures GM pendant les 20 ans de commercialisation. Il a aussi partagé avec les participants des copies du résumé du rapport dans la langue Akan, une des plus communément parlée au Ghana par 53% de la population.

L’évènement, hébergé du Centre de Ressources Génétiques des Plantes (CSIR/PGRRI) de Bunso dans l’est du Ghana le 26 mai 2016, était organisé par la branche Ghana du Forum Libre pour la Biotechnologie Agricole et le CSIR.

Pour plus d’informations sur cet évènement, contactez le Dr. Margaret Ottah Atikpo, présidente du Comité de programmation de l’OFAB au Ghana (magatik@yahoo.co.uk).


La Tanzanie est prête pour les plantes GM, selon le secrétaire permanent du ministère de l’agriculture

Le Secrétaire Permanent du Ministère Tanzanien de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire, Honorable Florens Turuka a cautionné la volonté du pays pour faire des affaires avec les cultures GM. Parlant lors du lancement de « ISAAA Global Report on Commercialized Biotech/GM Crops (2015) », Honorable Turuka a dit que le gouvernement a l’intention de révolutionner l’agriculture en introduisant des plantes GM pour améliorer la qualité des rendements.

« Nous voulons être sûrs que la qualité des récoltes que nous obtenons est meilleure. Nous croyons que le rapport que nous avons publié va nous aider à montrer au public comment les autres pays bénéficient de la biotechnologie agricole ». Le Prof. Gerald Monela, Vice Chancelier de l’Université Sokoine d’Agriculture, l’hôte de l’évènement, se faisait écho des sentiments de Hon. Turuka, ajoutant que le pays a la capacité requise pour la recherche sur les plantes GM.

« Nos experts ici à l’université suivront les lignes directrices internationalement acceptées pour faire des recherches sur les plantes GM ». Le Prof. Monela a prié le public de ne pas s’inquiéter et de demander aux dirigeants « pourquoi, à cause de mauvaises informations, on a pu dire des choses inexactes, qui ont instillé la peur dans le public, on doit le rassurer sur les standards de sécurité en place ».

La réunion était organisée par le Forum Libre sur la Biotechnologie Agricole en Tanzanie en collaboration avec la Commission Tanzanienne pour la Science et la Technologie (COSTECH) à l’Université d’Agriculture de Sokoine (SUA) à Morogoro (Est de la Tanzanie) le 30 mai 2016. Elle a été suivie par plus de 90 participants, dont des fermiers, des scientifiques, des représentants du monde académique et des médias.

Pour plus d’informations sur l’évènement, contactez M. Philbert Nyinondi, coordinateur du Comité de Programmation de l’OFAB en Tanzanie (nphilbert@costech.or.tz).


Les fermiers cultivant des pommes de terre en Ouganda demandent aux dirigeants locaux de faire passer le projet de loi biotechnologie et biosécurité

Les fermiers cultivant des pommes de terre dans la région sud-ouest de l’Ouganda ont demandé à leurs dirigeants locaux de soutenir le passage du projet de loi nationale biosécurité. Les fermiers ont aussi été engagés à présenter une pétition aux membres du Parlement (MP) pour mettre le projet de loi nationale 2012 sur la biotechnologie et la biosécurité sur la table et en discuter. Le projet de loi prévoit la réglementation pour être sûr qu’il y a un développement et une utilisation sans danger des produits de la biotechnologie, y compris les plantes génétiquement modifiées (GM) comme la pomme de terre résistante au mildiou. La région sud-ouest cultive 60% de la pomme de terre en Ouganda et héberge les industries de transformation de la pomme de terre qui ont besoin d’un approvisionnement constant en pomme de terre. Cependant, les effets du mildiou restreignent l’approvisionnement de l’industrie en pomme de terre, menaçant les revenus et moyens de subsistance.

Selon Dr. Andrew Kiggundu, scientifique du domaine de la biotechnologie de l’Organisation Nationale de Recherches Agricoles (NARO), la maladie peut causer des pertes pouvant représenter jusqu’à 60% des récoltes des fermiers et l’Ouganda perd environ 128 millions de dollars US à cause du mildiou. Les fermiers ont aussi dénigré les coûts élevés des traitements de la pomme de terre contre le mildiou et ont pressé les chercheurs de développer des variétés qui nécessitent moins de traitements.

Les fermiers ont fait l’appel à leurs dirigeants lors d’une réunion de sensibilisation à la biotechnologie agricole et une visite de champs confinés de pommes de terre résistantes au mildiou qui ont eu lieu le 21 mai 2016 à l’Institut Kachwekano de Recherches et de Développement d’Agriculture de Zone (KaZARDI). La réunion était organisée par le Programme pour les Systèmes de Biosécurité (PBS) en collaboration avec le Centre Ougandais d’Information en Biosciences (UBIC) et KaZARDI. Les participants à la réunion comprenaient des fermiers cultivant la pomme de terre, des transformateurs, des représentants des Offices de Production du district, des représentants des Offices agricoles du district, les officiels des gouvernements locaux, des représentants des Membres du Parlement, des officiels de la Corporation Internationale de Développement des Engrais (IFDC), de l’Institut Ougandais de Recherches Industrielles (UIRI), des représentants des médias et des chercheurs du NARO.

M. Patrick Besigye Keihwa, invité d’honneur, et LC V, président du district de Kabale, ont loué et cautionné les chercheurs : « Si la route vers le grenier ferme, le peuple va mourir. Il y a de nombreux défis avec nos cultures et notre seul espoir repose sur les scientifiques ». M. Keihwa a prié les fermiers de changer leur état d’esprit et de soutenir les initiatives qui ont pour but de sensibiliser les fermiers et les dirigeants locaux pour répondre aux défis agricoles y compris les produits pertinents de la biotechnologie moderne.

Pour plus d’informations, envoyez un e-mail à ubic.nacrri@gmail.com ou allez sur www.ugandabic.org.


Les parlementaires kenyans expriment leur désapprobation sur le projet de loi européen sur les plantes GM

Les membres du Parlement au Kenya ont exprimé leur désapprobation concernant la loi de l’UE, exhortant les pays membres du Groupe des 8 (G8) à ne pas soutenir les cultures GM en Afrique. Le projet de loi de l’UE a été rédigé et parrainé par la Commission du Développement.

« Ceci est très malfaisant et on dirait que l’intention est de faire en sorte que l'Afrique reste au stade de l'agriculture de subsistance » a dit le parlementaire John Serut du Comité Agricole. Les parlementaires kenyans et les experts en biotechnologie ont mis en avant que lorsque le projet de loi sera adopté en loi, la plupart de la recherche et du développement de plantes GM en Afrique sera arrêté.

« Au lieu que les groupes européens ne financent simplement pas la recherche en Afrique, ils promulguent une loi qui persuade les autres de retirer leur financement pour le développement local des plantes GM. Sauf pour les Etats-Unis, de nombreux pays dans le monde ont augmenté leur superficie de cultures GM » a dit Joel Ochieng, Secrétaire Général du Consortium Kenyan de l’Université de Biotechnologie. Ainsi, Ochieng a demandé le soutien des décideurs kenyans pour soumettre une lettre de protestation officielle au Parlement européen.

Plus d’informations sur iEthiopia et The Star.

Amériques

Une étude révèle les attitudes des experts à l’égard de la gouvernance de l’édition de gène

Une étude publiée dans « Asian Biotechnology and Development Review » révèle les attitudes des experts en la matière (SME) des Etats Unis à l’égard de la gouvernance de l’édition des génomes.

Les technologies d’éditions des gènes permettent l’édition plus rapide de plusieurs gènes via des techniques de mutations, cisgéniques ou transgéniques. Ces nouvelles approches défient la réglementation sur la modification génétique, qui est basée sur les technologies de la première génération. Les résultats de l’étude ont montré que les SME sont d’accord sur quelques domaines comme le besoin de surveillance avant la mise sur le marché et de l’engagement des acteurs. D’un autre côté, ils ont des points de vue variés sur la nouveauté de la technologie, les principales préoccupations, les espoirs pour la technologie et la réglementation.

Des assertions clés ont été révélées comme l’avis selon lequel l’édition de gène offre de nouvelles opportunités pour étudier et améliorer les systèmes existants en place pour la biotechnologie agricole (vue de l’adaptateur) ; que l’édition de gènes pourrait être sous une réglementation moins stricte que la première génération de biotechnologie (vue technohype-hyporeg) et l'édition de gènes est un processus rapide. L'analyse des risques et le système de réglementation pourraient ne pas être en mesure s’adapter à la vitesse de développement ainsi une plus grande prudence est nécessaire.

Lisez l’article de recherche dans Asian Biotechnology and Development Review.

Europe

Une nouvelle méthode de modification des plantes pour faciliter la production en masse d’un médicament pour la malaria

Une nouvelle recherche rapporte une nouvelle technique bon marché pour produire l’artémisinine, ingrédient principal du traitement le plus efficace contre la malaria, qui pourrait aider à répondre aux demandes mondiales pour ce médicament. L’artémisinine est produite en faible quantité par une plante herbacée, l’armoise (Artemisia annua).

Les chercheurs de l’Institut Max Planck de Physiologie Moléculaire des Plantes ont découvert un nouveau moyen de produire l’acide artémisinique, la molécule dont dérive l’artémisinine, en grandes quantités. Leur méthode implique de transférer son chemin métabolique de A. annua dans le tabac, une culture à forte biomasse.

L’équipe appelle cette approche COSTREL, une abréviation de Combinatorial Supertransformation of Transplastomic Recipient Lines. La première étape était de transférer les gènes de l’ensemble des enzymes au cœur de la voie métabolique de l’acide artémisinique dans le génome du chloroplaste des plants de tabac, générant ainsi des plantes transplastomiques. L’équipe a ensuite utilisé la meilleure lignée de tabac transplastomique pour introduire un ensemble supplémentaire de gènes dans le génome de son noyau, générant les lignées COSTREL. Ces derniers gènes codent pour les facteurs qui augmentent la synthèse, ou production, de l’acide dans des voies qui sont encore largement inconnues.

Plus d’informations sur cette recherche sur le site Internet de l’Institut Max Planck de Physiologie Moléculaire des Plantes.


Des scientifiques découvrent une protéine qui augmente de 50% le rendement du riz

Avec des chercheurs de l’Université d’Agriculture Nanjing en Chine, le Dr. Tony Miller du Centre John Innes (JIC) a développé des cultures de riz ayant une meilleure capacité à gérer leur propre niveau de pH, leur permettant de prélever beaucoup plus d’azote, de fer et de phosphore dans le sol et d’augmenter le rendement de 54 pourcent.

Le Dr. Miller a travaillé avec des partenaires à Nanjing sur la manière dont les plants de riz maintiennent leur pH dans des environnements changeants. Son équipe a trouvé que le gène OsNRT2.3b du riz, qui code pour une protéine impliquée dans le transport du nitrate, peut allumer ou éteindre le transport du nitrate, selon le pH interne de la cellule de la plante. Quand cette protéine est surexprimée dans les plants de riz, ils sont plus capables de s’adapter aux changements de pH dans leur environnement. Cela leur permet de prélever plus d’azote ainsi que de fer et de phosphore. Ces plants de riz donnent un rendement plus élevé en grain de riz (plus 54%) et une meilleure efficacité d’utilisation de l’azote (+ 40%).

Cette nouvelle technologie, brevetée par PBL, la firme de gestion de l’innovation du Centre John Innes, a déjà été autorisée dans 3 firmes différentes pour développer de nouvelles variétés de 6 différentes espèces végétales.

Pour plus d’informations, lisez le communiqué de presse sur le site Internet du JIC.

RECHERCHES

Des scientifiques développent des bananes GM qui se conservent plus longtemps

Des scientifiques de l’Organisation de Recherches Agricoles en Israël ont développé des plants de banane transgéniques qui se conservent plus longtemps en diminuant l’expression de deux facteurs de transcription. Les résultats sont publiés dans Plant Physiology.

En se basant sur des études précédentes concernant les gènes de maturation, le Dr. Haya Friedman et ses collègues ont caractérisé des gènes similaires chez la banane connus sous l’appellation ‘MADS box genes’, ‘MaMADS1’ et ‘MaMADS2’. Lorsque l’expression de ces gènes est réprimée, les plants de banane montrent une maturation retardée et des caractéristiques de durée de conservation étendue. Les caractéristiques de maturation retardée sont liées à la production de l’hormone de maturation, l’éthylène. Les lignées avec la plus forte répression des gènes ne produisent pas d’éthylène et la maturation est la plus retardée. De plus, la qualité et le goût des bananes GM restent les mêmes.

Les chercheurs travaillent maintenant sur la commercialisation des résultats pour aider les fermiers et les producteurs.

Lisez l’article de recherche dans Plant Physiology. Regardez la vidéo concernant l’étude sur le Scientific American.


L’expression tissus-spécifique du gène atnpr1 chez le riz confère une résistance au flétrissement de la gaine

Le flétrissement de la gaine du riz, causé par le champignon Rhizoctonia solani, est une maladie importante du riz. NPR1 régule la résistance systémique acquise (SAR), qui confère un large spectre de résistance à divers pathogènes des végétaux. Des rapports précédents ont montré que l’expression d’Arabidopsis thaliana NPR1 (AtNPR1) chez le riz entraîne une résistance à la maladie mais impacte négativement la croissance et les caractères agronomiques.

Des scientifiques de l’université de Calcutta rapportent maintenant que l’expression d’AtNPR1, spécifique des tissus verts chez le riz, confère une résistance au flétrissement de la gaine, sans effet négatif sur la croissance de la plante. Des niveaux élevés de NPR1 activent la voie de défense chez les plantes GM en induisant l’expression de gènes pertinents pour les maladies comme PR1b, RC24 et PR10A. Une meilleure résistance au flétrissement de la gaine des plantes GM a été évaluée et n’a pas montré d’effets phénotypiques négatifs.

Ces résultats démontrent que l’expression d’AtNPR1 spécifique des tissus verts est une stratégie efficace pour contrôler le pathogène de la flétrissure de la gaine. Ce travail chez le riz pourrait aussi être transposé à d’autres plantes sévèrement touchées par le pathogène.

Pour plus d’informations sur cette étude, lisez l’article dans Plant Science.


Les scientifiques limitent l’expression de cry1ac aux sites de morsure dans le coton GM

Des scientifiques de l’université d’Ankara (Turquie) et leurs partenaires ont développé des constructions d’expression dans les plantes avec le gène cry1Ac avec un promoteur inductible par une blessure AoPR1 pour concentrer l’expression du gène Bt dans les parties de la plante blessées par les insectes. Quatre cultivars de coton ont été transformés avec Agrobacterium tumefaciens en utilisant des constructions d’expression dans les plantes.

Les chercheurs ont analysé les premiers transformants pour la présence du transgène et les techniques moléculaires standards d’expression. Les transformants ont montré un taux de mortalité important pour les larves de Spodoptera exigua et S. littoralis. Les résultats ont aussi montré que les blessures mécaniques des plantes GM T1 étaient efficaces pour induire l’expression de la protéine cry1Ac car les niveaux de la protéine augmentaient durant la période post-blessure. Ils ont donc conclu que l’utilisation du promoteur induite par la blessure pour gérer les gènes insecticides est une stratégie importante de gestion de la résistance aux insectes car l’activité du promoteur est centrée sur les sites de morsure des insectes sur la plante.

Lisez le résumé sur Plant Biotechnology Reports.

ANNONCES

La FDA a autorisé les premiers tests cliniques du vaccin contre le virus Zika pour une première expérimentation

L’Administration américaine des Aliments et des Médicaments (FDA) a autorisé les essais cliniques d’un vaccin expérimental contre le virus Zika pour la première fois. Le premier vaccin expérimental contre le virus Zika a été développé par Inovio. Les résultats initiaux du test, qui incluait 40 adultes, devraient nous parvenir plus tard cette année.

Le vaccin développé par Inovio, sous la dénomination de travail GLS-5700, est un vaccin ADN. Lorsqu’il est injecté, il implique le codage d’ADN pour produire la protéine qui entoure le virus Zika. Une impulsion électrique est appliquée sur le site d’injection pour aider l’ADN à localiser les cellules. Puis les cellules apprennent au système immunitaire à détecter le virus Zika comme un envahisseur étranger, produisant des anticorps pour combattre le virus.

Lisez l’article original de Stat News.


L’EPA étudie des plans pour infecter les moustiques avec une bactérie pour arrêter la maladie

L’Agence américaine de Protection Environnementale (EPA) est en train d’étudier une utilisation de MosquitoMate pour utiliser la bactérie Wolbachia pipientis comme pesticide contre le moustique tigre (Aedes albopictus).

MosquitoMate prévoit d’élever des moustiques infectés par une souche particulière de Wolbachia et de relâcher les mâles dans l’environnement. Quand ces moustiques mâles se croiseront avec des femelles sauvages qui ne portent pas la même souche de Wolbachia, les œufs fertilisés qui en résultent n’écloront pas, parce que les chromosomes paternels ne se formeront pas correctement. Comme les moustiques mâles infectés continueront à être relâchés pour se croiser avec des partenaires sauvages, la population de nuisibles diminuera.

MosquitoMate utilise aussi Wolbachia pour cibler le moustique Aedes aegypti, qui serait le principal vecteur du virus Zika. La firme a commencé des essais en champs ce mois avec des moustiques A.aegypti infectés à Clovis (Californie) et a déposé une demande pour faire des tests similaires en Floride et dans le Comté d’Orange en Californie.

Plus d’informations disponibles dans Nature News.

Document Reminders

Cours de gestion de programmes pour les sélectionneurs végétaux

Quoi : Gestion des programmes pour les sélectionneurs végétaux (formation courte)

Où : UC Davis, Davis, Californie, USA

Quand : 16-22 septembre 2016

Pour des questions ou des informations complémentaires, contactez svp Sally Mohr (sjmohr@ucdavis.edu), ou allez sur le site Internet de PMPB Registration Information.


Formation de 3ème cycle en biosécurité dans la biotechnologie végétale

International Plant Biotechnology Outreach (IPBO) organise une formation de 3ème cycle à distance « Biosafety in Plant Biotechnology » à l’université de Gand (Belgique) pour l’année académique 2016-2017. Le cours international formera des scientifiques et des juristes à l’expertise en biosécurité et à l’évaluation, tant au niveau gouvernemental qu’industriel. Le cours combine un apprentissage à distance avec une formation sur le campus de l’université de Gand et offre une base solide pour aider à légiférer et interpréter les évaluations de risques de biosécurité, la gestion des risques et la communication aux décideurs ou au public.

Les demandes pour l’année 2016-2017 sont ouvertes jusqu’au 31août 2017. Pour plus d’informations sur le cours, allez sur le site Internet del’uIPBO ou contactez Sylvie.Debuck@vib-ugent.be.


CAFEI2016

Quoi : 3ème Conférence Internationale sur les modifications Agricoles et Alimentaires (CAFEi2016)

Où: Seri Pacific Hotel Kuala Lumpur, Kuala Lumpur, Malaisie

Quand : 23-25 août 2016

Pour plus de détails sur l’enregistrement, le lieu ou la soumission d’articles, allez sur le site Internet de la conférence.


ICBIOE 2016

Quoi : 4ème Conférence Internationale sur l’ingénierie de la Biotechnologie (ICBioE'16)

Où : Kuala Lumpur, Malaisie

Quand : 25-27 juillet 2016

Pour plus de détails, allez sur le site Internet de la conférence.