NOUVELLES

Mondiales

Diouf: Il est maintenant temps de relancer l’agriculture

Le directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), Jacques Diouf, a attiré l’attention de la communauté internationale sur les dommages et les possibilités liés aux prix élevés des produits agricoles dans un article d’opinion publié sur le site Internet de la FAO : «Le monde doit dynamiser l’agriculture : La hausse des prix de l’alimentation offre des opportunités». Il a suggéré une approche à deux niveaux pour résoudre le problème. Premièrement, la création d’une politique environnementale favorable qui unirait le secteur privé, les fermiers et les commerçants. Elle serait ensuite suivie par des programmes qui s’assureraient que les petits fermiers aient leur propre accès aux ressources.

Le Dr. Diouf a mis en avant les Objectifs de Développement du Millénaires de réduire de moitié l’extrême pauvreté et la faim dans le monde d’ici 2015. Il a souligné que ces objectifs ne pourront être atteints que si nous pouvons stimuler l’agriculture des pays en voie de développement de manière durable. «Il est temps de relancer l’agriculture, une opportunité que la communauté internationale ne doit pas rater» a-t-il dit.

Lisez l’article complet à http://www.fao.org/newsroom/fr/news/2008/1000832/index.html. Les déclarations sont disponibles à http://www.fao.org/newsroom/common/ecg/1000832/en/DGoped-soaringprices.doc

Afrique

Un réseau pour améliorer le partage des connaissances en Afrique sub-saharienne

Le Conseil d’Administration du Fond International pour le Développement Agricole (IFAD) a approuvé un don qui aiderait à mettre en place FIDAfrique-IFADAfrica, un nouveau réseau de connaissances en Afrique sub-saharienne. Le réseau va mettre en contact des personnes, des organisations, des programmes et des projets de développement ainsi que d’autres réseaux travaillant à réduire la pauvreté rurale en Afrique sub-saharienne afin qu’ils puissent partager leurs expériences, leurs connaissances et leurs innovations pour réduire la pauvreté rurale. L’IFAD va contribuer à hauteur de 2 millions de dollars US sur les 3,9 millions de dollars US du programme de trois ans. La Fondation Rurale d’Afrique de l’Ouest (WARF), fondation qui gère actuellement le réseau de connaissances d’Afrique du Centre et de l’Ouest, FIDAfrique, va faciliter l’utilisation de ce don. FIDAfrique a été impliqué dans le partage des connaissances, la promotion de l’agriculture de conservation et le développement de l’industrie du manioc entre autres projets.

Allez sur http://www.ifad.org/media/press/2008/27.htm ou http://www.fidafrique.net/rubrique3.html pour plus d’informations.


Lutte contre la mauvaise herbe parasite, Striga

Le striga (S. hermonthica) est une mauvaise herbe parasite qui est responsable de pertes de plus de 40% dans les récoltes de dolique en Afrique sub-saharienne. Elle infeste quelques 50 millions d’hectares de céréales, en particulier le maïs, le sorgho et le millet. Actuellement, l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) et ses partenaires de l’Université de McGill (Canada) et de l’Université de Hohenheim (Allemagne) ont trouvé une nouvelle manière de contrôler la mauvaise herbe avec un agent de biocontrôle.

La méthode utilise une souche du champignon Fusarium oxysporum originaire du Ghana et du Nigeria. Un mélange de spores du champignon et de gomme arabique peut être utilisé pour envelopper les graines des plantes. Le champignon reste viable durant de longues périodes, ce qui permet de stocker les graines. La méthode est bon marché, facile à appliquer et plus efficace que les autres techniques comme l’utilisation d’herbicides après émergence.

L’article est disponible sur http://www.iita.org/cms/details/news_details.aspx?articleid=1567&zoneid=81


L’Afrique détient le futur de la culture du riz, a dit le directeur du WARDA

«Le potentiel inexploité de l’Afrique comme sa grande étendue de terres et ses ressources en eau à peine utilisées prouve que l’Afrique détient l’avenir de la culture du riz» a dit le Dr. Papa A. Seck, directeur général du Centre Africain du Riz (WARDA) à Cotonou (Bénin). En Afrique sub-saharienne, seuls 3,9 des 130 millions d’hectares sont cultivés contrairement à l’Asie où le défi n’est pas d’augmenter la superficie des cultures de riz mais plutôt de la maintenir.

Seck suggère des mesures qui peuvent être prises en compte par les gouvernements africains dont :

  • Augmenter de manière importante la part des cultures de riz irriguées à haut rendement dans la production agricole.
  • Promouvoir l’utilisation de variétés comme NERICA (une variété développée par le WARDA en croisant un riz africain et un riz asiatique).
  • Augmenter l’accès aux graines des variétés améliorées. 
  • Améliorer les pratiques agricoles à travers une gestion intégrée de la culture du riz en proposant des alternatives allant de la préparation des terres à la récolte.

Lisez le communiqué de presse du WARDA sur http://africarice.blogspot.com/2008/04/africa-holds-future-for-world-rice.html


L’Ouganda ouvre un centre de biotechnologie du manioc

Un projet de biotechnologie du manioc a été lancé sous la forme d’une collaboration entre les scientifiques de l’Institut de Recherches sur les Ressources Agricoles en Ouganda et l’Association pour Renforcer la Recherche Agricole en Afrique de l’Est et du Centre (ASARECA) dans le cadre de son programme Biodiversité Agricole et Biotechnologie. «Grâce au soutien de l’ASARECA, nous allons construire des capacités pour faire de la science de haut niveau et de pointe que nous empruntons normalement à l’Europe et à l’Amérique» a dit le Dr. Anton Bua, un économiste agricole, responsable du Programme National Manioc.

La recherche actuellement réalisée, permet de doubler les efforts réalisés par les scientifiques du Centre de Sciences Végétales Donald Danforth (DDPSC) aux USA qui ont introduit un gène génétiquement modifié qui confère au manioc une résistance à la mosaïque du manioc (CMD). Les résultats sont prometteurs. Le manioc, plante la plus consommée en Afrique de l’est et du centre, est mis en avant pour sa capacité à pousser dans des conditions marginales.

Lisez toute l’histoire sur http://africasciencenews.org/asns/index.php?option=com_content&task=view&id=373&Itemid=2


Les cultures de biofiouls peuvent devenir envahissantes

Les pays devraient éviter de cultiver des plantes biofiouls qui présentent un risque élevé de devenir des espèces invasives, selon un rapport publié par le Programme Mondial des Espèces Invasives basé au Kenya (GISP). Le GISP a identifié les plantes actuellement utilisées ou susceptibles d’être cultivées pour la production de biofiouls et les a classées en fonction du risque d’être invasives. Les plantes cultivées qui sont déjà connues pour être invasives comprennent : l’amélanchier, le margousier, l’arbre à pain, la caméline cultivée, la noix de coco, la canne de Provence, les palmiers à huile africains, les peupliers, le panic érigé, la bouteloua et le sorgho d’Alep.

L’introduction d’espèces étrangères susceptibles de devenir invasives peut entraîner une diminution des moyens d’existence et une réduction du développement. Selon le GISP, en considérant la dépendance sur la biodiversité de millions de personnes, une surveillance et des plans d’urgence doivent être obligatoires pour le soutien de projets prévoyant la culture en masse de biofiouls.

Lisez le rapport sur http://www.gisp.org/publications/briefing/GISP%20Biofuel%20Crops%20&%20the%20Use%20of%20Non-native%20Species%20051608%20A4.pdf


Bananiers GM en Ouganda : Bénéfices sociaux, coûts et perceptions des consommateurs

Le bananier est une plante de base en Ouganda. L’Organisation Nationale de Recherches Agricoles de l’Ouganda a mis en place des programmes traditionnels et de biotechnologie pour améliorer les bananiers et lutter contre les nuisibles et les maladies les plus importants de la plante. L’élément central est le développement de bananiers génétiquement modifiés (GM). Un article publié par l’Institut International de Recherche sur les Politiques Alimentaire (IFPRI) examine l’impact potentiel sur le bien-être social de l’adoption de bananiers GM dans le pays.

Les résultats de l’estimation MISTIC (maximum incremental social tolerable irreversible costs) indiquent que, en reportant l’autorisation du bananier GM, l’Ouganda se prive de bénéfices annuels évalués entre 179 et 365 millions de dollars US. Bien que les bananiers GM promettent de grands bénéfices, la réalisation de ces bénéfices, cependant, dépend de la perception et de l’attitude des consommateurs et de leur volonté de payer pour la technologie GM.

Le rapport est disponible sur http://www.ifpri.org/pubs/dp/ifpridp00767.asp

Amériques

Effets des plantes Bt sur les arthropodes non cibles : une méta-analyse

Les plantes Bt génétiquement modifiées n’ont pas d’effets négatifs sur la survie des organismes non cibles, selon une nouvelle étude publiées par le journal en ligne PlosOne. La méta-analyse, réalisée par des scientifiques de l’université du Nébraska, Université de l’Etat de l’Iowa, et du Département Américain de l’Agriculture, a utilisé 47 études indépendantes qui se concentraient sur les effets du coton Bt, du maïs Bt et de la pomme de terre Bt sur les arthropodes non ciblés.

Les chercheurs ont noté que les parasites des nuisibles ciblés sont moins abondants dans les champs de coton et de maïs Bt que dans les contrôles non Bt non traités. Il n’y avait pas de réduction significative du nombre d’autres parasites. Le rapport Prédateur/Proie était inchangé que ce soit dans les cultures Bt ou dans celles traitées aux insecticides ; le rapport était supérieur dans les maïs Bt que dans les contrôles non Bt non traités. Les scientifiques espèrent que les résultats de l’étude vont fournir des informations aux chercheurs leur permettant de prévoir des expériences plus solides et permettre aux différentes parties impliquées de prendre des décisions informées en ce qui concerne la sécurité des plantes insecticides transgéniques.

Lisez l’article à http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0002118;jsessionid=23519FFF8F5A71DAB92DD15E096F53BA


L’ARS autorise une variété d’arachide résistante aux virus et aux nématodes

Le Service de Recherche du Département US de l’Agriculture (ARS) a autorisé une nouvelle variété d’arachide qui pourrait aider les agriculteurs dans leur lutte contre deux principaux problèmes avec l’arachide. Le nouvel hybride, Tifguard, est la première variété d’arachide qui montre une résistance tant pour le nématode à galle, Meloidogyne arenaria, et le virus des taches bronzées de la tomate (TSWV). Ces maladies peuvent limiter de manière importante les rendements d’arachides aux USA, où la production annuelle atteint un million de tonnes.

Non seulement Tifguard présente une meilleure résistance au TSWV dans les essais en champs, mais elle a aussi un rendement plus élevé que les cultivars standard étudiés lorsqu’elle est cultivée dans des zones sans ou avec une très faible pression de nématodes. Les graines de Tifguard seront disponibles pour les fermiers lors de la saison de culture 2009.

Allez sur http://www.ars.usda.gov/News/docs.htm?docid=1261 pour plus d’informations.


Les scientifiques développent un « pesticide génétique » pour combattre les termites

Les termites causent plus d’un milliard de dollars de dégâts sur les structures chaque année aux USA malgré le grand nombre de techniques de contrôle d’insecte disponibles. Actuellement une équipe de scientifiques de l’Université de Floride a trouvé un moyen de combattre le nuisible qui ronge le bois en ciblant ses gènes.

«La tendance dans le contrôle des insectes est de trouver des méthodes qui éliminent les insectes problématiques sans affecter qui que ce soit d’autre dans l’environnement» a dit Michael Scharf, le principal auteur de l’étude. «Qu’est-ce qui pourrait être plus spécifique que les gènes uniques de l’insectes lui-même ?».

En utilisant la RNA interference (inactivation épigénétique post-transcriptionnelle), une méthode qui, en insérant de courtes séquences d’acide ribo-nucléiques (ARN), stoppe l’expression d’un gène essentiel pour la reproduction du termite, l’équipe a développé des « pesticides génétiques». Le pesticide génétique, lorsqu’il est consommé par l’insecte, le conduit à être fortement déformé après la mue. Cette approche est plus sûre que les insecticides neuro-toxiques largement utilisés. Les insectes ont tendance à construire des résistances aux toxines qui affectent leur système nerveux.

Lisez l’article complet à http://news.ufl.edu/2008/05/28/genetic-bug/

Asie et Pacifique

ICRISAT: l’innovation scientifique peut aider à surmonter la montée en flèche du prix des produits alimentaires

Les innovations scientifiques dans les techniques de culture des plantes peuvent aider les pauvres fermiers à faire face à la montée en flèche des prix des produits alimentaires, disent des experts de l’Institut International de Recherche sur les Cultures pour les Tropiques Semi-Arides (ICRISAT). William D. Dar, directeur général de ICRISAT énumère, dans un communiqué de presse, les innovations qui ont été trouvées pour baisser les prix alimentaires. Ceci comprend : 

  • L’utilisation de variétés améliorées de plantes et d’hybrides qui utilisent plus efficacement les engrais et qui sont plus résistants aux stress abiotiques ; 
  • L’intégration d’arbres, puisque les arbres peuvent collecter des nutriments supplémentaires dans les sols. En plus d’empêcher l’érosion des sols, les arbres peuvent fournir des produits à haute valeur ajoutée ; 
  • L’irrigation au goutte-à-goutte par gravité, où l’eau est donnée goutte à goutte à la plante via un tube plastique, fournit juste la quantité dont la plante a besoin pour une croissance optimale; 
  • La gestion intégrée des nuisibles; 
  • Et la culture du sorgho commun pour le biofioul et pour l’alimentation animale.

D’autres voies comprennent la plantation d’un bassin de culture, un micro-dosage des engrais ou des meilleures semences. Le Dr. Dar met en garde contre le fait que «à moins que l’agriculture soit relancée et placée à un nouveau niveau de compétence et d’efficacité, le monde devra faire face une augmentation de la faim, de la pauvreté, du désespoir et de la colère».

Lisez le communiqué de presse sur http://www.icrisat.org/Media/2008/media7.htm

RECHERCHES

Analyse des effets potentiels de l’aubergine Bt en Inde

Vijesh Krishna et Matin Qaim ont conclu que la technologie Bt chez l’aubergine peut réduire l’utilisation d’insecticides et les pertes de rendement dues aux nuisibles, augmentant ainsi la productivité des cultures d’aubergines en Inde. Les résultats de leur étude publiée dans le journal Agricultural Economics utilisent les données des essais en champs d’aubergines Bt dans plusieurs localisations, ainsi que les données d’une étude détaillée de 360 fermiers cultivant des aubergines dans les états d’Andhra Pradesh, du Karnataka et du West Bengal. Les trois états indiens réunis représentent la moitié de la production nationale d’aubergines.

Les chercheurs ont déclaré que l’accumulation des gains économiques supplémentaires dus aux hybrides Bt d’aubergine pourrait s’élever à 4,9 milliards de roupies (108 millions de dollars US) par an. Environ la moitié de tous les gains bénéficieront aux consommateurs via une diminution des prix de l’aubergine prévue. De plus, ils ont calculé que les fermiers cultivant l’aubergine bénéficieront de la technologie de l’aubergine Bt grâce à des économies prévues sur les coûts de la santé estimées à environ 135-184 millions de roupies (3-4 millions de dollars US) par an.

Les abonnés peuvent lire l’article à http://dx.doi.org/10.1111/j.1574-0862.2007.00290.x


Pas d’effets négatifs de la protéine Bt du maïs sur les arthropodes non ciblés

Les variétés de maïs Bt transgéniques dérivées des événements Bt176 et MON810 n’ont aucun effet négatif sur l’insecte prédateur bénéfique (Stethorus punctillum). L’étude qui a étudié les effets sur les proies de deux variétés de maïs exprimant une protéine Cry1Ab tronquée était réalisée par le groupe de Fernando Alvarez-Alfageme du Centre de Recherches Biologiques en Espagne. L’Espagne est le principal pays producteur de maïs Bt en Europe avec plus de 75'000 hectares en 2007. Le maïs Bt a été planté de manière commerciale en 1998 dans le pays.

Les chercheurs ont étudié la survie de l’insecte prédateur, son temps de développement jusqu’au stade adulte et sa fécondité lorsqu’il est exposé à sa proie, le tétranyque rouge (Tetranychus urticae) élevé sur des feuilles de maïs Bt et non Bt. Les variétés commerciales de maïs Bt Compa CB (Bt176) et DKC7565 (MON810) avec les variétés isogéniques proches non transformées Brasco et Tietar ont été utilisées dans les expériences. Les résultats des essais de nourrissage ont montré qu’aucune des variétés de maïs Bt n’a un quelconque effet négatif sur un des paramètres étudiés. Le groupe rapporte que l’intestin du prédateur n’a pas les récepteurs spécifiques pour que la toxine Bt s’y lie.

Les abonnés au journal peuvent accéder à l’article à http://www.springerlink.com/content/a7wv68173353627g/

ANNONCES

Conférence Banane 2008 en Afrique

La conférence Banane 2008 avec pour thème «Bananes et bananes plantain en Afrique : mettre à profit le partenariat international pour augmenter l’impact de la recherche » se déroulera au Leisure Lodge Resort à Mombasa (Kenya) du 5 au 9 Octobre 2008. C’est la première conférence Pan-africaine qui lie la recherche aux marchés dans le contexte africain. L’évènement est organisé et coordonné par l’Institut International d’Agriculture Tropicale en coopération avec Bioversity International, FARA, KARI et ISHS et avec le soutien du Service International pour l’Acquisition des Utilisations en Biotechnologie agricole (ISAAA), l’Organisation Nationale de Recherches Agricoles d’Ouganda et Du Roi. La conférence aura trois principaux thèmes : marché et commerce ; Production et systèmes d’innovation. Le rôle de la recherche et l’importance du partenariat public-privé seront aussi mis en avant. Les résultats de la conférence conduiront au développement d’un document de stratégie de 10 ans qui va déterminer et changer la manière de produire et de commercialiser les bananes en Afrique, en liant la recherche de pointe aux nouveaux marchés et en stimulant le commerce. A long terme, l’impact va changer la production commerciale de la banane d’un système soutenu par l’aide de donateurs à un autre qui est soutenu par le secteur privé revigoré qui cherche activement les interventions technologiques.

Lisez le communiqué de presse pour les détails : http://www.banana2008.comhttp//www.iita.org/cms/details/news_feature_details.aspx?a=1556&z=342 ou allez sur le site Internet : http://www.banana2008.com.


Mémento : Congrès sur la biotechnologie pour toute l’Afrique

Le premier congrès sur la biotechnologie pour toute l’Afrique se déroulera à Nairobi (Kenya) du 22 au 28 septembre 2008. Le thème du congrès sera «Exploiter le potentiel de la biotechnologie agricole pour la sécurité alimentaire et le développement socio-économique en Afrique».

Durant l’évènement, les participants auront la possibilité d’écouter les expériences d’autres pays à propos de la biotechnologie agricole moderne et de ses applications dans les processus de transformations économiques. Quelques thèmes qui seront discutés : concepts en biotechnologie, applications pour les plantes et les animaux, droits de propriétés intellectuelle et évaluation des risques de biosécurité. La date de clôture pour la soumission des articles est le 30 juin 2008. Pour des d’informations supplémentaires ou pour s’inscrire allez sur : http://abneta.org/congress/

Document Reminders

Base de données de CropLife International sur les bénéfices des biotechnologies agricoles

Plus de 80 articles et études détaillées publiés montrant les bénéfices liés à l’utilisation des produits de la biotechnologie agricole sont maintenant disponibles en ligne dans une base de données Bénéfices partagées par Crop Life International via le Centre de ressources d’Informations en Biosécurité du bureau centralisateur (BCH). Le BCH est un mécanisme d’échange d’information mis en place par le protocole de Carthagène sur la Biosécurité pour aider les parties à mettre en œuvre le traité afin de faciliter le partage des informations et des expériences en biotechnologie.

La base de données peut être interrogée par type de plante, caractère biotech, pays ou région ainsi que par impact particulier. Tous les articles ont été publiés dans des revues à examen collégial ou ont été préparés par des organisations qui ont été résumées dans des études à examen collégial.

Accès à la base de données Bénéfices : http://www.croplife.org/ ou http://croplife.intraspin.com/BioTech/indesx.asp