NOUVELLES

Mondiales

L'eistad relaie un appel pour un changement radical en agriculture

L’Évaluation Internationale des Sciences et Technologies Agricoles au Service du Développement (EISTAD) a publié un rapport qui plaide en faveur d’un changement radical en agriculture afin de «servir les pauvres et les affamés si le monde veut faire face à l’accroissement de la population et aux changements climatiques tout en évitant une fracture sociale et écologique». Le rapport dit que pour relever ce défi il faut mettre en place des cadres institutionnels, économiques et légaux qui mélangent la productivité avec la protection et la conservation des ressources naturelles. L’effort international en collaboration de trois ans avait pour but d’évaluer la pertinence, la qualité et l’efficacité des connaissances, sciences et technologies agricoles.

Le rapport, cependant, n’est pas cautionné par CropLife International. Dans un communiqué de presse, il est mentionné que ce rapport n’a pas reconnu le rôle que les sciences végétales modernes, y compris la biotechnologie végétale et la protection des plantes, pourraient avoir dans l’augmentation de la productivité agricole. Il est aussi noté que d’autres organisations, comme le Groupe Consultatif pour la Recherche Agricole Internationale et l’Initiative de Recherche Publique et de Réglementation (PRRI), sont arrivées indépendamment à des conclusions similaires et expriment leur mécontentement à propos de ce rapport.

Lisez le rapport complet à http://www.agassessment.org/docs/Global_Press_Release_final.doc. Le communiqué de presse de CropLife International est disponible sur : http://www.croplife.org/library/attachments/0889ff92-3ffa-41a6-91bd-9e01fc9993bb/2/2008%2004%2015%20-%20Science%20and%20Technology%20are%20Key%20to%20Growing%20More%20Food.pdf

Afrique

Le WARDA fixe de nouvelles directions de recherche

Le bureau des membres d’administration du Centre Africain du Riz (WARDA) à Cotonou (Bénin) a autorisé de nouvelles directions de recherches proposées par le centre afin de répondre rapidement aux thèmes comme le changement climatique ou l’envolée des prix du riz qui changent l’environnement du secteur du riz en Afrique. Le plan stratégique va refléter les nouvelles visions du centre et son développement se basera sur les consultations étroites du Comité National des Experts (NEC) formé des directeurs généraux des programmes nationaux du WARDA des 21 États membres ainsi que de nombreux autres partenaires.

Une structure de recherche rationalisée se composant de quatre programmes étroitement liés sera mise en place par le centre. Ces programmes seront complétés par l’Initiative mondiale du Groupe Consultatif pour la Recherche Agricole Internationale (CGIAR) du consortium Inland Valley qui est rassemblé par le WARDA.

Pour plus de détails: http://www.warda.org/warda/newsrel-newdirections-apr08.asp


L’Ouganda autorise la nouvelle loi de biotechnologie et de biosecurite

La loi nationale ougandaise biotechnologie et biosécurité longtemps attendue a été autorisée par le conseil des ministres ougandais après être passée par une étude et une délibération des différentes parties intéressées. La loi, écrite par le Conseil National pour la Science et la Technologie (UNCST) en 2002, a pour but de construire et de renforcer la capacité nationale dans le domaine des biotechnologies via la recherche et le développement ; de promouvoir l’utilisation des produits et des procédés de la biotechnologie en tant qu’outils du développement national et de fournir un cadre réglementaire et institutionnel pour le développement et l’utilisation sans risque et durable de la biotechnologie. Durant la récente réunion du conseil des ministres pour l’autorisation de la loi, Fred Jachan Omach a souligné l’importance de la loi en faisant valoir que la biotechnologie est l’une des frontières de l’agriculture et de la recherche industrielle aujourd’hui dans le monde et que l’Ouganda ne doit pas être laissé à la traîne de ces nouveaux progrès technologiques.

Le but de la loi, une utilisation sûre de la biotechnologie, sera un des instruments de l’éradication de la pauvreté, l’amélioration de la santé, la sécurité alimentaire, l’industrialisation et la protection de l’environnement. L’honorable Omach a aussi dit que l’autorisation de la loi était impérative étant donné que le pays a déjà mis en place un centre national de biotechnologie agricole ultra moderne dans lequel la modification génétique du coton, des bananiers et autres plantes cultivées pour la résistance aux maladies et aux nuisibles est d’ores et déjà en cours.

Pour plus de détails, contactez le secrétaire exécutif de l’UNCST à uncst@starcom.co.ug. Pour d’autres informations concernant la biotechnologie en Afrique, contactez Margaret Karembu du centre africain de l’ISAAA à m.karembu@isaaa.org.


La Tanzanie va développer un maïs tolérant à la sécheresse

Un partenariat de dix ans public-privé concernant le développement de variétés de maïs tolérantes à la sécheresse pour des petits fermiers sera lancé à Kampala (Tanzanie) afin de répondre aux pénuries alimentaires et de diminuer la faim et la pauvreté. Le Dr. Alais Kullaya, chercheur au Ministère de l’Agriculture, de la Sécurité Alimentaire et des Coopératives, a dit que la nouvelle technologie de tolérance à la sécheresse sera développée, testée et éventuellement distribuée aux compagnies africaines de semences sans droit d’auteur et sera mise à la disposition des petits fermiers.

Le projet impliquera des institutions locales publiques et privées. La synergie entre les institutions devrait augmenter la capacité et l’expérience en sélection végétale, biotechnologie et biosécurité. Plus d’informations concernant le partenariat à http://africasciencenews.org/asns/index.php?option=com_content&task=view&id=280&Itemid=1


L’IFAD soutient un project dans la campagne Angolaise

Un nouveau projet soutenu par le Fond International pour le Développement Agricole (IFAD) dans les provinces angolaises rurales de Bié, Huambo et Malanje devrait augmenter les revenus des fermiers en améliorant la productivité agricole et en revitalisant les marchés. Quelques 126'000 ménages des régions devraient bénéficier directement du projet. La plupart d’entre eux sont des petits fermiers qui cultivent en moyenne 1-2 hectares de terres arables.

Le projet va établir un processus de direction active de la communauté afin d’identifier les besoins locaux en investissements agricoles à petite échelle, qui seront financés par des subventions correspondantes. Il fournira aussi aux fermiers le savoir faire et les connaissances en mettant en place des écoles pour les fermiers et des ateliers de travail. Des équipements et du savoir faire seront aussi transmis au ministère de l’Agriculture et du Développement Rural et à d’autres institutions compétentes afin d’améliorer leur capacité à développer un cadre réglementaire adapté pour l’intensification agricole et la commercialisation.

Trois décennies de guerre ont laissé l’Angola avec un niveau de pauvreté parmi les plus hauts du monde. Soixante huit pourcent des angolais vivent en dessous du niveau de pauvreté et 15 pourcent des ménages vivent dans une extrême pauvreté. Le projet soutenu par l’IFAD a pour but d’assurer la sécurité alimentaire et d’aider à augmenter les revenus, en particulier pour les personnes qui vivent dans les zones les plus pauvres des terres hautes du centre.

Plus de détails sur : http://www.ifad.org/media/press/2008/23.htm


L’Égypte autorise la culture du maïs Bt

Le ministre égyptien de l’Agriculture a récemment approuvé les décisions prises par le Comité National de Biosécurité (NBC) et par le Comité d’Enregistrement des Semences autorisant la commercialisation d’une variété de maïs Bt. C’est la première plante génétiquement modifiée autorisée pour la culture dans le pays. Cette autorisation est mise en avant dans le rapport du Réseau Mondial d’Information Agricole (GAIN) par le Service Agricole de l’étranger de l’USDA (FAS).

Durant la saison de culture de l’année dernière, des essais en champs ont été réalisés et évalués. Une compagnie locale de semences, qui agit en tant qu’agent d’une compagnie multinationale des sciences de la vie, a prévu d’importer les graines GM pour les multiplier et les produire en Afrique du Sud. Le maïs GM sera planté dans dix gouvernorats dans toute l’Égypte.

Le rapport est disponible à http://www.fas.usda.gov/gainfiles/200804/146294295.pdf


ARCADIA et L’AATF Collaborent pour développer des lignées de riz améliorés

Arcadia Biosciences, une compagnie biotech basée à Seattle et la Fondation Africaine de Technologie Agricole (AATF), une organisation à but non lucratif qui a pour objectif d’apporter de nouvelles technologies agricoles aux fermiers africains, ont conclu un accord de licence pour utiliser les technologies d’Arcadia afin de développer des variétés de riz tolérantes au sel et efficaces dans l’utilisation de l’azote. Les variétés de riz seront libres de droit d’auteur pour les petits fermiers. Arcadia, dans le cadre de son engagement pour améliorer l’agriculture dans les pays en voie de développement, ne recevra aucune compensation financière pour la recherche et les droits commerciaux accordés dans l’accord.

Eric Rey, directeur général et président d’Arcadia, a dit que “la mise à la disposition des nouvelles technologies agricoles aux fermiers africains a toujours été faible à cause des questions concernant les coûts de développement et les droits de propriété intellectuelle. Le partenariat entre Arcadia et l’AATF a été conçu pour résoudre ces deux points». Il a ensuite mis en avant que les variétés de riz qui auront une meilleure efficacité de l’utilisation de l’azote et une tolérance à la salinité seront inestimables dans la région, dans laquelle l’approvisionnement limité en eau et le prix élevé des engrais azotés empêchent l’augmentation de la production.

Lisez le communiqué de presse sur http://www.aatf-africa.org/newsdetail.php?newsid=100


Programme riz stratégique pour les pays Africains

L’Union pour la Révolution Verte en Afrique (AGRA) a annoncé que les sélectionneurs africains de riz ont franchi une étape critique pour assurer l’autosuffisance et augmenter la production africaine de riz. Cette annonce a été faite lors de la réunion inaugurale à Kampala (Ouganda) du réseau des sélectionneurs de riz africains, un consortium d’experts sur le riz et de compagnies de semences de plus de 10 pays africains. L’AGRA a aussi fait part de ses plans pour soutenir le développement et la diffusion de nouvelles variétés de riz au Mozambique, au Kenya, en Ouganda, au Mali, au Nigeria et au Malawi qui vont augmenter la production locale, améliorer la sécurité alimentaire régionale et diminuer la dépendance de l’Afrique vis-à-vis des importations de riz en provenance d’Asie.

«Aussi longtemps que l’Afrique dépendra des importations pour répondre à sa demande alimentaire, nous subirons des crises alimentaires puisque les coûts continuent d’augmenter pour les consommateurs», a dit le Dr. Namanga Ngongi, président de l’AGRA. «Nous devons augmenter la production locale. Nous devons cultiver notre propre nourriture». Lisez le communiqué de presse à http://www.agra-alliance.org/news/pr042308.html

Amériques

Les chercheurs se battent contre une dangereuse toxine du maïs

L’aflatoxine est une toxine naturelle produite par le champignon Aspergillus. C’est un des carcinogènes naturels les plus puissants. L’utilisation inexorable du maïs pour l’alimentation et le carburant crée des préoccupations concernant la contamination de cette plante de base avec la toxine mortelle. Les conditions en Afrique sont idéales pour la croissance d’Aspergillus. En 2007, plus de 100 personnes sont mortes suite à un empoisonnement dû à l’aflatoxine seulement au Kenya.

Les scientifiques cherchent de nouvelles voies pour produire des variétés de maïs moins susceptibles d’être contaminées par l’aflatoxine. L’utilisation de variétés de maïs résistantes aux insectes exprimant la protéine Bt a entraîné une diminution des mycotoxines puisque ces variétés résistent aux insectes qui permettent aux champignons produisant la toxine d’infecter la plante. Une variété particulière de maïs Bt, en cours d’autorisation aux USA, contient des gènes supplémentaires qui la protègent contre un large éventail de nuisibles comme le légionnaire d'automne, responsables de dégâts importants dans le sud des États Unis en association avec une contamination avec des aflatoxines. Les résultats des essais en champs montrent que la nouvelle variété de maïs a diminué le niveau d’aflatoxine.

Pour plus d’informations, allez sur http://portal.acs.org/portal/acs/corg/content


Une bactérie pour lutter contre la fusariose de l'epi de ble

Les chercheurs du Service américain de Recherches Agricoles (ARS) examinent la possibilité d’utiliser des souches de bactéries pour combattre la fusariose chez le blé, l’orge et d’autres céréales. La bactérie, qui se trouve dans la nature, est en compétition avec le Fusarium pour les nutriments produits par l’anthère de la fleur. Un de ces nutriments, la choline, est indispensable à la croissance tant de la bactérie que du champignon. Le Fusarium a aussi besoin de choline comme signal chimique pour envoyer un tube de germination dans les tissus de l’anthère. En utilisation le stock de choline de la fleur, la bactérie en laisse moins pour le champignon, le privant ainsi de son signal chimique.

Des mélanges de bactéries pulvérisés sur deux parcelles de deux cultivars de blé commercialisés ont réduit la sévérité de l’attaque de la fusariose de 63 pourcent. Une souche particulière, un Pseudomonas noté AS64.4, présente les meilleures performances parmi les bactéries identifiées qui métabolisent la choline. La bactérie ne nuit pas au blé et n’est pas dangereuse pour les consommateurs. La souche sera mélangée à d’autres microbes qui luttent contre la fusariose, comme les levures ou les bactéries secrétant des antibiotiques, pour assurer aux cultures de céréales une plus grande protection.

Plus d’informations sur http://www.ars.usda.gov/is/pr/2008/080403.htm


Gène de tolérance à la salinité trouvé chez Arabidopsis

La sélection pour la tolérance à la salinité chez les plantes agricoles est devenu un effort important avec les prévisions de sécheresse et de réchauffement global. Avec une augmentation de l’évaporation de l’eau, le sel reste sur le sol ce qui affecte la croissance des plantes et le rendement. Le service de recherches agricoles du département américain de l’agriculture note qu’au moins un tiers des zones irriguées du pays et la moitié des terres arables mondiales sont touchées par la salinité. Des découvertes récentes publiées dans «Proceedings of the National Academy of Science» révèlent que la tolérance à la salinité est maintenant mieux comprise avec la découverte d’un glycan n-complexe, un carbohydrate lié à une protéine dans les cellules des plantes dont on pensait autrefois qu’elle était un allergène. Le Dr. Hisashi Koiwa, dirigeant de Texas AgriLife Research, en collaboration avec une équipe internationale a montré que le gène codant pour la glycoprotéine est impliqué dans la capacité de conserver l’eau.

En utilisant Arabidopsis thaliana, une plante système modèle, les chercheurs ont pu distinguer les gènes et les protéines qui étaient exprimés chez les plantes tolérantes à la salinité. L’auteur de l’article pense que les sélectionneurs peuvent utiliser ces gènes pour développer des variétés et autres plantes alimentaires moins affectées par le sel. Pour plus de détails concernant le communiqué de presse, allez sur http://agnews.tamu.edu/showstory.php?id=417

Europe

Les pommes de terre GM n'ont aucun effet sur les microbes du sol

Les lignées transgéniques de pomme de terre exprimant le gène du lysozyme T4 n’ont aucun effet sur la composition de la microflore du sol près des racines (rhizosphère) et dans la plante (endosphère) selon une étude faite par les chercheurs de l’université de Wageningen (WUR) au Pays Bas. Les pommes de terre sont génétiquement modifiées pour lutter contre des champignons et des bactéries pathogènes qui causent des maladies comme la pourriture molle ou la jambe noire. Les scientifiques ont utilisée le système d’empreinte PCR-DDGE pour surveiller les différences dans la microflore du sol et des racines.

Le scientifique du WUR, Leo van Overbeek, a dit qu’avec la pomme de terre exprimant le lysozyme T4 (une enzyme qui cause des dommages à la paroi cellulaire de la bactérie) comme modèle, nous pourrions nous attendre à avoir les plus grande chance d’effets non intentionnels. Mais les résultats de l’expérience montrent que le gène n’a aucun impact sur les microorganismes du sol. Il a commenté que l’utilisation de pommes de terre qui expriment le gène T4 pour combattre les pathogènes pourrait avoir une grande importance pour la durabilité en agriculture.

Plus d’informations sur : http://www.wur.nl/NL/

RECHERCHES

Forte concentration en sel pour sélectionner le riz transgénique

Les préoccupations du public concernant la libération de plantes génétiquement modifiées contenant un gène de résistance à un antibiotique ou un herbicide ont souvent limité l’acceptation des plantes transgéniques pour la commercialisation. Il est donc souhaitable de développer des plantes transgéniques qui ne reposent pas sur une sélection par des antibiotiques ou des herbicides. Pour mettre fin à cela, des scientifiques de l’université Hebei Normal en Chine et de l’université Cornell ont développé un nouveau système de sélection du riz transgénique basé sur l’utilisation de sel (chlorure de sodium) pour la sélection et la régénération au stade de la culture de cellules. Les plasmides contenant les gènes de résistances au sel, OsDREB2A et AtSOS1, ont été introduits dans les plants de riz. La surexpression de ces gènes dans la plante modèle Arabidopsis a permis d’obtenir des plantes transgéniques présentant une meilleure tolérance au sel. Les lignées de riz transgéniques peuvent être régénérées dans un milieu contenant 200mM de chlorure de sodium.

L’utilisation des gènes OsDREB2A et AtSOS1 a accompli deux buts en même temps : production de lignées de riz tolérantes à une forte salinité et développement d’un système de sélection qui n’utilise aucun gène marqueur de résistance aux antibiotiques ou aux herbicides.

Lisez l’article complet à http://dx.doi.org/10.1016/j.plantsci.2008.01.017


Un nouveau gène de tolérance au stress chez Jatropha

Des conditions environnementales extrêmes comme une faible disponibilité en eau, des températures extrêmes (fortes et faibles) et une forte salinité diminuent la productivité des plantes. Pendant le stress, les plantes produisent de nombreux composés pour se protéger. Un de ces composés est la glycinebétaïne (GB). Elle maintient l’intégrité des protéines et de la membrane durant les conditions de sécheresse en agissant comme un osmoprotecteur. La GB est largement présente chez les angiospermes (plantes à fleur) où elle contribue à la tolérance au sel en maintenant la pression turgescente de la cellule et en protégeant la machinerie de photosynthèse.

Les scientifiques de l’université de Sichuan (Chine) ont identifié le gène JcBd1 codant pour la bétaïne aldéhyde déhydrogénase (enzyme clé dans la biosynthèse de la GB) de l’arbrisseau Jatropha curcas, qui est impliquée dans l’adaptation aux stresses environnementaux. Le Jatropha a récemment attiré l’attention des chercheurs parce que ses graines sont utilisées comme matériaux brut pour les biocarburants. Les souches de E. Coli qui expriment de manière fonctionnelle JcBd1 montrent une meilleure résistance aux stresses abiotiques comme une plus forte concentration en sel. JcBD1 pourrait être un bon candidat pour modifier le chemin de synthèse de la GB chez les plantes. Cela pourrait ouvrir la voie pour le développement de variétés tolérantes aux conditions environnementales extrêmes.

L’article, publié par le journal Plant Science, est disponible à http://dx.doi.org/10.1016/j.plantsci.2008.01.018


Un colza utilisant efficacement l'azote bénéfique pour l'environnement

Une étude réalisée par les scientifiques de l’université de Reading (Grande-Bretagne) montre que les plants de colza génétiquement modifiés pour utiliser efficacement l’azote (GMNUE) seront bénéfiques pour l’environnement. Cultiver du colza GMNUE peut réduire les impacts du changement climatique, l’écotoxicité, l’acidification et l’eutrophisation (augmentation du contenu nutritionnel conduisant à une pénurie d’oxygène) de l’eau fraîche. Les scientifiques ont utilisé une évaluation partielle du cycle de vie adaptée à la production des plantes pour évaluer l’effet du colza GMNUE. Ils ont pris en compte la totalité du système de production pour produire une tonne de colza, y compris l’extraction des matériaux bruts, la transformation et le transport.

En comparaison avec les variétés améliorées traditionnellement, la culture de colza GMNUE entraîne un gain d’énergie de 22 pourcent. Les scientifiques estiment que, sur la base des 8,5 millions de tonnes de colza cultivés au Canada, la conversion du pays à la culture du colza GMNUE réduirait l’émission de dioxyde de carbone de 170'000 tonnes. L’introduction du caractère GMNUE en Inde et en Chine, pays qui cultivent plus de 40% du colza mondial, a le potentiel d’augmenter de manière importante l’utilisation d’énergie et ainsi, de réduire l’émission de gaz à effet de serre.

Lisez l’article complet à http://www.blackwell-synergy.com/doi/abs/10.1111/j.1467-7652.2008.00323.x


Impact des régimes d'herbicides utilisés avec le maïs GM

Les résultats d’une étude réalisée par les scientifiques de l’université de Gand (Belgique) montrent que la plupart des régimes d’herbicides utilisés avec le maïs génétiquement modifié (GM) résistant aux herbicides ont un meilleur impact environnemental que ceux utilisés avec les variétés non GM. Ceci est dû au potentiel plus faible du glyphosate (Gly) et du glufosinate d’ammonium (Glu) d’aller dans la nappe phréatique et à une plus faible toxicité aigue de ces herbicides vis-à-vis des organismes aquatiques.

Les scientifiques ont utilisé un indicateur de l’occupation des pesticides et du risque environnemental (POCER) pour évaluer les impacts des régimes d’herbicides. Si Gly ou Glu sont utilisés seuls, les valeurs du facteur POCER pour le module environnemental sont réduites environ d’un sixième. Cependant, l’impact environnemental du nouveau régime d’herbicides testé peut être sous-estimé à cause de l’hypothèse que les ingrédients actifs utilisés avec le maïs tolérant aux herbicides seraient seuls.

L’article publié dans le journal Transgenic Research est disponible sur http://www.springerlink.com/content/r45l62h1k246331g/fulltext.pdf


Les plantes cultivées tolérantes aux herbicides peuvent aider à maintenir la qualité de l'eau

Lorsque les plantes cultivées génétiquement modifiées tolérantes aux herbicides ont été disponibles il y a dix ans, il est devenu possible de remplacer les herbicides résiduels traditionnellement utilisés par des herbicides de contact comme le glyphosate ou le glufosinate. Contrairement aux herbicides de contact, les herbicides résiduels sont fréquemment détectés dans les rivières, les ruisseaux et les réservoirs d’eau à des concentrations supérieures à celles conseillées pour la santé.

Une étude réalisée par des scientifiques du département américain de l’agriculture, le service de recherches agricoles (USDA ARS) a comparé les pertes relatives des herbicides de contact et résiduels lorsqu’ils sont utilisés sur des bassins hydrographiques cultivés avec des maïs et des sojas tolérants aux herbicides. Les résultats de cette étude de quatre ans révèlent que les pertes des herbicides de contact associés à des plantes GM dans des eaux de ruissellement étaient beaucoup plus faibles que celles des herbicides résiduels. Les concentrations de glyphosate et de glufosinate dissous dans les eaux de ruissellement sont aussi très inférieures aux standards utilisés pour les eaux potables. La concentration de glyphosate est quatre fois inférieure aux niveaux recommandés pour la santé, alors que l’alachlor, un herbicide résiduel qu’il peut remplacer, est présent à un taux 700 fois supérieur aux standards.

Le résumé de l’article publié dans le Journal of Environmental Quality est disponible à http://jeq.scijournals.org/cgi/content/abstract/37/2/401. Plus d’informations sur https://www.agronomy.org/press/releases/2008/0421/001/

ANNONCES

Une compilations des vidéos de l'ISAAA maintenant disponible !

Une collection de vidéos qui illustrent les expériences des pays en voie de développement ayant adoptés des plantes cultivées biotech est maintenant disponible pour l’achat. La compilation des vidéos en format DVD comprend le maïs Bt aux Philippines, la culture de tissus de bananier en Afrique, le coton Bt en Inde, au Burkina Faso et en Chine, le réseau Papaye d’Asie du sud-est et les vidéos de l’ISAAA. Elle contient aussi les différentes récompenses reçues pour les vidéos. Vous pouvez maintenant passer commande à http://www.isaaa.org/purchasepublications/itemdescription.asp?ItemType=VIDEOS&Control=V008-ISAAA-DVD


Version Française en ligne du livre « Genes are Gems »

«Les Gènes Sont Merveilleux: L'information en biotechnologie agricole», traduction française du livre pour les journalistes sur le reportage en biotechnologie agricole publié par l’Institut International de Recherche sur les Plantes Cultivées pour les Tropiques Semi-arides est maintenant disponible en ligne sur http://www.isaaa.org/kc/inforesources/publications/genesaregems/Genes_are_Gems_Ebook-French.pdf. Cette traduction française est destinée aux journalistes africains francophones et aux spécialistes de la communication.


Bourse Africane pour la biosécurité

Le réseau ouest africain de biosciences, le NEPAD, sous l’égide du Réseau Africain d’Expertise en Biosécurité (ABNE) offre des bourses dans les domaines suivants : sécurité alimentaire, biosécurité environnementale, considérations socio-économiques et aspects légaux de la biosécurité. L’ABNE a pour but de fournir une plateforme pour les membres des comités nationaux de biosécurité, les comités de biosécurité institutionnels et les équipes de quarantaine des plantes afin qu’elles créent un réseau et des capacités pour des décisions basées sur des preuves pour la mise en œuvre de cadres de biosécurité. Pour plus d’informations, contactez le directeur du réseau du NEPAD au Sénégal à wabnet@nepadst.org.


Bourses Monsanto en sélection végétale

L’université de l’Illinois et Monsanto ont mis en place le Fond pour la sélection végétale afin de soutenir des bourses pour des étudiants diplômés qui suivent des doctorats en sélection végétale au centre de sélection végétale de l’université. Les bourses Monsanto seront données à des étudiants qui réalisent des projets de recherche développés conjointement avec Monsanto dans le domaine de l’amélioration du germplasme des plantes en agriculture et en horticulture. Pour plus d’informations, allez sur http://www.monsanto.com/.