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Voici le Bulletin de Avril 2012
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

 

NOUVELLES

Mondiales

L’IFPRI publie un rapport sur la politique alimentaire mondiale

L’Institut International de Recherche en Politique Alimentaire (IFPRI) publie «2011 Global Food Policy Report », le premier numéro d’une nouvelle série annuelle. Il se penche sur les principaux développements en politique alimentaire et évènements de l’année dernière. Il répond aux questions suivantes : Que s’est-il passé dans les politiques alimentaires en 2011 et pourquoi ? Quels défis et opportunités en ont résulté ? Qu’est-ce qui aurait pu être fait différemment ? Qu’est-ce qui pourrait être fait dans le futur ?

« IFPRI's 2011 Global Food Policy Report » est le premier de cette sorte et j’espère qu’il va contribuer à un agenda de recherche enrichi qui informe des politiques alimentaires saines pour le bénéfice des plus pauvres dans le monde et plus » a dit Shenggen Fan, directeur de l’IFPRI. Les contributions ont été commandées à des experts, des chercheurs et des acteurs sur des sujets comme les nouveaux développements en politique alimentaire, un défi principal en politique alimentaire ou une nouvelle manière de regarder les questions de politique alimentaire. Les sujets couvrent les perspectives régionales et mondiales et font figurer les résultats de la recherche ainsi que les opinions des experts.

Un aperçu du rapport est disponible sur : www.ifpri.org/sites/default/files/publications/oc72a.pdf.


Une conférence discute de la biotechnologie et du futur de l’agriculture

Le futur de l’agriculture et la coexistence des cultures biologiques et GM a été discuté lors de la conférence « Agricultural Biotechnology Regulation, Trade and Coexistence » qui a eu lieu le 18 avril 2012 à Ames (Iowa, USA).

Des experts de l’agriculture biologique, traditionnelle, GM ont assisté à la conférence. Le professeur de l’université de l’état de l’Iowa, Jeffrey Wolt, a expliqué qu’il est important de discuter des questions concernant les cultures GM. « Nous sentons qu’il est très important dans l’état de l’Iowa, où il y a tant de cultures GM, que nous fassions un bon travail en discutant toutes les questions qui y sont reliées ». Il a aussi mis en avant le fait que les développements rapides dans le domaine de la biotechnologie sont un défi car la vitesse d’évolution de la politique réglementaire est bien plus lente que le rythme de la recherche en biotechnologie.

Gregory Jaffe, directeur du projet biotechnologie pour le Centre pour la Science dans l’intérêt Public, une organisation à but non lucratif qui se concentre sur l’éducation dans les domaines de l’agriculture et de l’industrie alimentaire, a aussi exprimé ses souhaits concernant la technologie GM. Il a dit que son travail réel est d’éduquer la presse, le public et les législateurs sur les faits réels en biotechnologie parce que bon nombre sont mal informés sur la question.

Plus de détails : http://iowastatedaily.com/news/article_eb981c62-89b3-11e1-a613-001a4bcf887a.html.

Afrique

Les ministres africains approuvent la biotechnologie agricole

Les ministres gouvernementaux de 24 pays africains ont officiellement approuvé l’utilisation de la biotechnologie pour répondre à l’insécurité alimentaire persistante et à pauvreté du continent. Cette déclaration historique a été faite lors du second Dialogue Annuel des Ministres de l’Agriculture, de la Science et de la Technologie hébergé sous les auspices du gouvernement ghanéen et du Forum pour la Recherche Agricole en Afrique (FARA) les 18 et 19 avril 2012. Le forum est principalement réuni pour les idées et les accords sur les actions collectives permettant d’améliorer la productivité agricole en Afrique.

Une déclaration conjointe a été faite via un communiqué signé par tous les délégués à la fin de la réunion. Une autre résolution importante du Forum est l’appel pour la constitution d’un Fond d’Innovation pour la Transformation Agricole (IFAT) pour générer des fonds pour tous les acteurs de la chaîne de valorisation agricole avec un avantage supplémentaire d’assurance pour les fermiers.

Lisez le communiqué : www.fara-africa.org/media/uploads/communique_2nd_annual_ministerial_dialogue.pdf


Les promoteurs des agricultures GM et biologiques doivent travailler ensemble pour améliorer la sécurité alimentaire en Afrique

Les promoteurs de l’agriculture GM et biologique n’ont pas d’autre choix que de travailler ensemble en Afrique si le continent veut atteindre la sécurité alimentaire. C’est l’opinion du Dr. Clive James, fondateur et président de l’ISAAA qu’il a exprimée durant une présentation principale (OFAB) à Nairobi le 18 avril 2012.

« Nous devons utiliser les meilleures technologies de l’agriculture GM et biologique et créer des synergies efficaces pour s’assurer que nous défendrons la tâche de nourrir la population en croissance rapide de l’Afrique qui devrait atteindre 1.9 milliards en 2050 selon le Fonds Population des Nations Unies. L’agriculture traditionnelle ne pourra pas le faire seule et l’agriculture GM n’est pas non plus la panacée pour relever ce défi ».

Le Dr. James a exprimé son avis lors de sa présentation sur les perspectives des cultures GM pour atteindre les Objectifs de Développement du Millénaire par les pays africains. Les affirmations du Dr. James proviennent du rapport « Global Status of Commercialized Biotech/GM Crops 2011 », publié chaque année par l’ISAAA depuis 1996.

« Les pays africains comme le Kenya qui prévoient de commercialiser leur première culture GM d’ici 2014 pourraient imiter l’exemple du Brésil qui est aussi un pays en voie de développement dans le monde mais qui exploite le meilleur des agricultures GM et biologiques pour nourrir son énorme population. Le Brésil retire aussi des sommes importantes de la commercialisation des cultures de plantes GM. En 2010 seulement, il en a retiré un revenu remarquable de 1.2 milliards de dollars US ! ».

Le Dr. James a dit que le Kenya en particulier sera sur la bonne voie pour récolter les mêmes fruits lorsqu’il commercialisera le coton Bt en 2014. « Le moment est venu, les dirigeants politiques sont réceptifs et les scientifiques et les fermiers sont prêts à démarrer! » a dit le Dr. James à la fin de sa présentation à la session de l’OFAB.

Pour plus d’informations sur la biotechnologie en Afrique, contactez le Dr. Margaret Karembu, directeur du centre africain de l’ISAAA à m.karembu@isaaa.org.


La FAO au sud de l’Afrique: acceptez les OGM

L’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) dit que les pays du sud de l’Afrique comme la Zambie devraient accepter les organismes génétiquement modifiés (OGM), en particulier avec les modèles météorologiques actuels défavorables.

Le Pr. Louis Bockel, expert en changement climatique à la FAO, a dit que les fermiers du sud de l’Afrique ont besoin d’adopter les nouvelles technologies pour survivre aux changements climatiques défavorables. Il a ajouté « qu’avec le changement climatique, nous avons besoin de diversifier avec des plantes plus résilientes, plantes qui sont efficaces pour l’eau ou tolérantes à la sécheresse ».

Wynter Kabimba, secrétaire général de la Zambie, n’accepte pas les OGM, en disant qu’ils sont dangereux pour la sécurité alimentaire et l’environnement. Mais le Pr. Bockel a dit que ces peurs concernant les OGM et leurs effets sur la sécurité alimentaire nationale doivent être démystifiées.

Plus de détails sur www.ofabafrica.org/news_article.php?id=75.


Les fonctionnaires du gouvernement kenyan formés pour une communication efficace en biotechnologie

Le gouvernement kenyan via le secrétariat BioAWARE a hébergé un atelier de formation ciblant les fonctionnaires publics en communication (PCO) des ministères et institutions clés les 16 et 17 avril 2012. La nouvelle initiative cherche à exposer les fonctionnaires aux principes de base de la biotechnologie, aux tendances de son adoption et à la situation des cadres de biosécurité en Afrique.

Dix sept participants de l’Unité de Coordination du Secteur Agricole (ASCU) du ministère ont bénéficié de la formation qui couvrait des sujets comme l’état mondial des plantes GM commercialisées, la situation de la biotechnologie agricole au Kenya et la communication efficace en biotechnologie. Pour finir, les participants ont eu une session pratique d’extraction d’ADN.

Kenya est sur le point de commercialiser sa première plante GM (coton Bt) dans les 18 prochains mois, rendant la formation en communication des fonctionnaires encore plus nécessaire. « Des défis plus grands nous attendent lorsque le Kenya commercialisera le coton Bt mais nous sommes maintenant préparé à répondre aux questions qui peuvent arriver » a dit James Wodera, un fonctionnaire en communication à l’Institution Kenyanne de Recherche Médicale (KEMRI).

Lors du discours de clôture du forum, le Dr. Moses Rogut, Directeur adjoint du Conseil National de la Science et de la Technologie, a remercié PBS et l’ISAAA pour la formation. Il a aussi noté que la communication sera la frontière à laquelle la course pour l’adoption des plantes GM au Kenya sera d’abord gagnée ou perdue.

Pour plus d’informations, contactez le Dr. Margaret Karembu, directeur du centre africain de l’ISAAA à m.karembu@isaaa.org.


Le Rwanda ratifie le protocole de Nagoya

Le Rwanda est le 3ème pays à terminer le processus de ratification du protocole de Nagoya concernant l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des bénéfices découlant de leur utilisation de la Convention sur la Diversité Biologique. Le Protocole sera mis en œuvre 90 jours après le dépôt du 50ème instrument de ratification. Il donnera une plus grande sécurité juridique et transparence pour les fournisseurs et les utilisateurs des ressources génétiques afin de renforcer les possibilités de partage juste et équitable des bénéfices découlant de leur utilisation.

« La ratification du Protocole de Nagoya par notre pays est une étape importante vers une meilleure gestion durable de notre riche biodiversité. Ce nouvel instrument international de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) contribuera certainement à accélérer notre économie et, finalement, à améliorer les moyens de subsistance des communautés. Comme d’autres pays en voie de développement dans le monde, une fois que le Protocole sera entré en vigueur, le Rwanda sera en position de bénéficier pleinement de ses ressources biologiques et des savoirs traditionnels qui y sont associés, et qui sont exploités depuis des années sans réel retour » a dit Rose Mukankomeje, Directeur Général de l’Autorité Rwandaise de Gestion de l’Environnement (REMA).

Lisez le communiqué de presse de la CDB www.cbd.int/doc/press/2012/pr-2012-04-05-abs-en.pdf.


Des jeunes scientifiques d’Ethiopie et d’Inde ont obtenus des bourses Vavilov-Frankel 2012

Les bourses Vavilov-Frankel, mises en place par Bioversity International en 1989, encouragent l’utilisation des ressources génétiques des plantes en aidant de jeunes scientifiques éminents des pays en voie de développement à réaliser des études innovantes en dehors de leur pays. Cette année, les boursiers Priyanka Gupta d’Inde et Dejene Kassahun Mengistu d’Ethiopie réaliseront des recherches sur les réponses et la tolérance à la sécheresse de la gesse cultivée et du blé, respectivement.

Mengistu se concentrera sur le génotype des variétés locales de blé dur éthiopien. Il va aussi étudier à fond l’identification des caractères agronomiques et physiologiques de ces espèces qui pourraient contribuer au développement de variétés tolérantes à la sécheresse. Cette recherche est très importante car elle aidera l’Ethiopie à trouver le moyen de s’adapter au changement climatique et de réduire la vulnérabilité des communautés agricoles. Il conduira sa recherche à la Scuola Superiore Sant'Anna à Pise (Italie) avec le financement de Pioneer Hi-Bred International et en collaboration avec Bioversity International.

De l’autre côté, Gupta étudiera les effets des stress liés à la chaleur et à la sécheresse sur le contenu en ß-ODAP de la gesse cultivée (Lathyrus sativus). Souvent utilisée comme aliment de survie, la gesse contient un acide aminé neurotoxique, l’ODAP, qui peut causer une paralysie de la partie inférieure du corps si elle est consommée sur de longues périodes. L’étude de Gupta va étudier l’accumulation de l’ODAP dans la gesse. Elle se déroulera au Centre International pour la Rrecherche Agricole dans les Zones Sèches (ICARDA) avec le soutien de « Grains Research of Research and Development Corporation » (GRCD) d’Australie.

Lisez l’article complet : www.bioversityinternational.org/announcements/vavilov_frankel_fellowship_2012_winners_announced.html.


Un scientifique du NARO : l’Ouganda commercialisera un coton GM en 2014

L’Ouganda anticipe l’autorisation commerciale de la première plante GM en 2014 après qu’un cadre réglementaire pour la production ait été mis en place, a dit un Yona Baguna, chercheur expérimenté de l’Organisation Nationale pour la Recherche Agricole (NARO). Baguna a rapporté que des essais avec la banane, le manioc, le maïs, le coton et la pomme de terre GM sont en cours. Ces cultures prometteuses ont le potentiel d’apporter aux ougandais la sécurité alimentaire et en même temps d’améliorer leurs moyens d’existence.

« Si tout se passe comme prévu, nous espérons que le coton GM sera cultivé commercialement en 2014, le manioc en 2016 et le maïs résistant à la sécheresse d’ici 2017 » a dit le Dr. Baguna lros du lancement du rapport de l’ISAAA « Global Status of Commercialized GM/Biotech Crops in 2011 » à Kampala le mois dernier. Les plantes GM potentielles ont des caractères comme la tolérance à la sécheresse ou la résistance aux insectes.

Plus d’infos : www.genet-info.org/information-services.html. Téléchargez le résumé du rapport de l’ISAAA : www.isaaa.org/resources/publications/briefs/43/highlights/default.asp.


Les fermiers africains partagent l’histoire des plantes biofortifiées à la radio

HarvestPlus, en partenariat avec Agfax Radio, informe plus de fermiers des zones rurales africaines des bénéfices des plantes biofortifiées. Agfax Radio station est réalisé par des journalistes africains et se concentre sur les moyens d’existence des ruraux et l’agriculture. Les journalistes ont analysé les impacts nutritionnels et économiques potentiels des cultures de plantes enrichies dans les communautés locales de pays africains : Zambie, Nigeria, Ouganda et Rwanda avec les perspectives de groupes de scientifiques, fermiers et de femmes.

L’histoire concernant les bénéfices des haricots enrichis en fer a atteint les fermiers locaux au Rwanda. Elle comprend des interviews de fermiers qui cultivent actuellement des haricots enrichis en fer. Un fermier, Celestine Nzabarirwa, a partagé son expérience : « la saison dernière, j’ai cultivé des haricots biofortifiés et la production de mes champs était importante comparée aux variétés locales que j’avais utilisées jusque là … J’encouragerais mes voisins à cultiver des haricots biofortifiés qui aideraient à améliorer leur santé lorsqu’ils les consomment ».

Plus d’infos : www.harvestplus.org/content/african-voices-share-story-biofortified-crops.


Investir en S&T stimulera le développement du Kenya selon le président Kibaki

Le président kenyan, Mwai Kibaki, a confirmé les engagements du gouvernement kenyan à utiliser les innovations technologiques pour le développement de l’agriculture qui contribuent à 30 pourcent du développement du produit national brut.

« Ici, au Kenya, nous sommes totalement engagés à utiliser la science, la technologie et l’innovation pour le bénéfice de notre peuple » a dit le président lors de l’ouverture officielle du premier Forum Africain pour la Science, la Technologie et l’Innovation à Nairobi le 3 avril 2012. Le président a aussi noté que le pays avait pris des dispositions volontaires pour promouvoir la science au Kenya en formulant une nouvelle politique nationale sur les sciences, les technologies et l’innovation. La nouvelle politique déclare explicitement que l’effort du pays pour promouvoir la recherche agricole et, plus particulièrement, la biotechnologie pour s’attaquer aux problèmes des stress biotiques et abiotiques qui conduisent à des pertes importantes dues aux nuisibles et aux maladies.

57 ministères des gouvernements africains qui ont une responsabilité dans la science, la technologie et l’innovation, les finances, la planification et l’éducation ont assisté au premier Forum Africain pour la Science, la Technologie et l’Innovation. Le Forum a présenté les innovations technologiques en agriculture, technologie et communications mobiles de différents développeurs du continent. Les innovations agricoles remarquables présentées comprenaient la variété de pois chiche à haut rendement tolérante à la sécheresse développée à l’université Egerton et la variété de maïs à haut rendement développée à l’université Maseno.

Allez sur le site Internet pour plus d’infos : www.statehousekenya.go.ke/ (archive du 4 avril 2012).


La FAO lance un appel urgent de fonds pour la corne de l’Afrique

Les peuples de la corne de l’Afrique qui ont été dévastés par des sécheresses continues durant les derniers mois ont déclaré une amélioration significative de leur condition. Cependant, on estime que 8.1 millions de personnes ont encore besoin d’aide en Ethiopie, au Kenya, en Somalie et à Djibouti. L’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a donc prolongé son appel à la communauté internationale pour 50 millions de dollars US qui lui permettraient de continuer ses efforts pour améliorer les conditions dans ces zones.

Les activités qui nécessitent un financement sont la distribution des graines de plantes cultivées et de légumes, l’aide à la mise en œuvre de schémas d’irrigation à petite échelle ainsi que la production de fourrage et les campagnes de vaccinations dans le secteur de l’élevage.

Le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, a visité la Somalie et a promis d’augmenter ses efforts dans la corne de l’Afrique. Il a mis en avant l’importance d’actions continues, coordonnées qui construisent la résistance des populations locales et lient le secours avec le développement. « Nous ne pouvons éviter les sécheresses mais nous pouvons mettre en place des mesures pour essayer d’empêcher qu’elles se transforment en famine » a-t-il dit.

Lisez l’article : www.fao.org/news/story/en/item/130273/icode/


La biotechnologie peut augmenter le rendement du coton au Nigeria

« L’utilisation des graines de coton Bt peut donner de meilleurs rendements que les variétés hybrides non GM actuellement cultivées au Nigéria » a dit le Prof. Bamidele Solomon, directeur général de l’Agence Nationale de Développement de la Biotechnologie du Nigeria (NABDA).

Selon Solomon, le Nigeria produit actuellement 120’000 tonnes de coton par an, moins de la moitié des 300’000 tonnes par an qui étaient produites autrefois dans le pays. Il y a aussi moins d’unités de manufacture de textile au Nigeria actuellement avec seulement 25 unités au lieu de 250 dans les années 70 ou 80.

Solomon a suggéré l’utilisation de la biotechnologie pour augmenter la production du coton et aider l’industrie déclinante du coton au Nigeria. Il a dit que plus de cultivateurs et de fermiers seraient intéressés par l’utilisation du coton Bt et que cela augmenterait la disponibilité de matériaux bruts pour l’industrie nationale du textile.

Plus de détails : http://cottonmarketnews.com/2012/04/02/use-of-bt-cotton-can-boost-yield-in-nigeria-expert/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=use-of-bt-cotton-can-boost-yield-in-nigeria-expert.


Les fermiers du Ghana demandent instamment l’autorisation des cultures GM qui augmentent les rendements

Le Prof. Josephine Nketsia -Tabiri, directeur de l’Institut de Rechercherche en Biotechnologie Agricole et en Agriculture Nucléaire du Ghana (BNARI), a appelé les fermiers ghanéens à adopter les plantes génétiquement modifiées pour augmenter leurs rendements. Elle a dit que les défis auxquels doivent faire face les fermiers ghanéens aujourd’hui comme les mauvaises herbes, les nuisibles et les maladies, les dégâts, l’irrigation inadéquate et le manque de mécanisation peuvent être résolus par une utilisation efficace de la biotechnologie.

Le Professeur Nketsia -Tabiri a lancé cet appel aux fermiers ghanéens lors d’une session du Forum Libre pour la Biotechnologie Agricole (OFAB) à Accra. Plus de 100 fermiers de tout le Ghana ont suivi la rencontre de l’OFAB durant laquelle ils ont été mis au courant de la loi sur la biotechnologie et la biosécurité. Le professeur a ensuite encouragé les fermiers à adopter la biotechnologie puisque le Ghana a adopté la loi permettant l’utilisation de la biotechnologie dans la production des aliments d’origine végétale.

Lisez le communiqué de presse : www.ghanatoghana.com/Ghanahomepage/josephine-nketsia-tabiri-ghana-farmers-must-adopt-gm-crops-to-increase-yields


Le projet d’amélioration de l’igname bénéficiera à l’Afrique de l’ouest

L’institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) et plusieurs partenaires vont superviser le projet d’amélioration de l’igname pour la sécurité des revenus et de l’alimentation en Afrique de l’ouest (YIIFSWA) qui est soutenu par un don de 12 millions de dollars US de la Fondation Bill & Melinda Gates.

L’IITA, en collaboration avec les gouvernements du Ghana et du Nigeria, l’Institut Anglais des Ressources Naturelles (NRI), l’Union pour une Révolution Verte en Afrique (AGRA) et le Service Catholique d’Aide (CRS) se concentrera sur l’augmentation des rendements via l’approvisionnement en tubercules de meilleure qualité et l’amélioration des marchés. Les sélectionneurs d’igname développeront et dissémineront largement les nouvelles variétés à haut rendement, résistantes aux maladies.

« A l’heure actuelle, la plupart des fermiers cultivent l’igname principalement pour la consommation familiale mais si nous pouvons augmenter le rendement, tout en améliorant les conditions de commercialisation, alors nombre d’entre eux pourront obtenir un revenu régulier en cultivant de l’igname » a dit le directeur général de l’IITA, le Dr. Nteranya Sanginga. « Les prix de l’igname ont augmenté ces dernières années parce qu’il y a une forte demande pour la plante en Afrique et même en Europe et aux Etats-Unis où la communauté immigrante d’Afrique de l’ouest, qui croît rapidement, a encore un gros appétit pour leurs denrées de base préférées ».

Plus d’infos : www.iita.org/news-frontpage-feature2

Amériques

Les fermiers brésiliens gagnent plus avec les graines GM

Une nouvelle étude de Celeres et de l’Association Brésilienne pour les Graines et les Germinations (ABRASEM) a révélé un avantage de plus à utiliser des graines génétiquement modifiées (GM). Selon l’étude, en 2011, pour chaque dollar US investi dans un sac de graines GM, les fermiers brésiliens gagnaient, en moyenne, 2.61 dollars US pour le maïs, 1.89 pour le soja et 0.59 pour le coton.

Outre l’impact des graines GM pour les fermiers brésiliens, l’étude a aussi évalué les bénéfices de la biotechnologie sur l’environnement et la viabilité du commerce agricole brésilien. Anderson Galvao, coordinateur de l’étude économique a dit que le calcul de l’augmentation de la marge opérationnelle de la production agricole a été fait pour la première fois. Il a dit que par la suite « nous serons capable de traduire les avantages économiques en une réalité qui est plus proche du fermier brésilien ».

Le président de l’ABRASEM, Narciso Barison Neto, a dit que les résultats de l’étude seront partagés avec tous les fermiers brésiliens pour les aider à prendre leur décision.

Le rapport est disponible sur le site Internet de l’ABRASEM : www.abrasem.com.br/downloads/materias/BiotecAmbiental_ENG.pdf.


Sélection génomique : une nouvelle approche de la sélection moléculaire des plantes

Un scientifique du Service de Recherche Agricole du Département Américain de l’Agriculture (USDA ARS) a montré un meilleur moyen de traiter les énormes quantités de données des études moléculaires des plantes en utilisant une approche statistique nommée Sélection Génomique (GS) qui permettra d’accélérer le développement de variétés améliorées de plantes.

Jean-Luc Jannink a démontré que, par la GS, les scientifiques peuvent prendre et exploiter un plus grand nombre de données provenant des études, toujours plus nombreuses, sur les séquences d’ADN du génome des plantes. L’approche GS de Jannink peut exploiter des loci de caractères quantitatifs à petit effet (QTL) alors que l’approche traditionnelle de sélection assistée par marqueurs (SAM) a des capacités limitées pour détecter les QTL ou estimer leurs effets.

Le communiqué de presse: www.ars.usda.gov/is/AR/archive/apr12/plant0412.htm. Les résultats de cette recherche et plus sont disponibles dans le numéro d’avril 2012 du magazine Agricultural Research sur : www.ars.usda.gov/is/AR/archive/apr12/

Asie et Pacifique

Adoption et voie d’adoption des plantes GM aux Philippines

Les systèmes de pairs et de parenté facilitent l’adoption et les voie d’adoption du maïs GM dans quelques provinces des Philippines selon les chercheurs de l’université Los Baños des Philippines. Ils ont mené une étude détaillée en 2011 pour analyser la manière dont les fermiers cultivant du maïs GM ont commencé à adopter la technologie et comprendre le rôle de la communication dans la décision du fermier d’adopter et de partager l’information concernant la plante.

Le Dr. Cleofe Torres et ses collègues ont noté les changements intervenus dans la vie des fermiers après l’adoption dont l’augmentation des rendements et des revenus. Les techniciens en semences ont joué un rôle important dans le processus d’adoption en convainquant les fermiers de cultiver des plantes GM. Les commerçants, d’un autre côté, ont fourni le capital pour que les fermiers puissent acheter les graines et les autres intrants agricoles. Les fermiers cultivant du maïs GM ont montré leur intérêt à continuer de cultiver la plante et ils anticipent aussi la libération volontaire d’autres plantes Bt comme l’aubergine Bt.

Une monographie basée sur l’étude Adoption Pathways of Biotechnology Crops: The Case of Biotech Corn Farmers in Selected Provinces of Luzon, Philippines a été publiée par le « College of Development Communication » de l’Université Los Baños (CDC-UPLB), le Service International pour l’Utilisation des Applications de la Biotechnologie Agricole (ISAAA) et le Centre Régional d’Asie du Sud-est pour les Etudes Universitaires et la Recherche Agricole (SEARCA). Téléchargez gratuitement une copie du rapport : www.isaaa.org/resources/publications/adoptation_and_uptake_pathways_of_bioech_crops/download/.


Les Philippines célèbrent la 10ème année de mise en œuvre avec succès de la politique de réglementation en biotechnologie

Dix ans après l’ordonnance administrative n°8 (DA AO 8) du Département de l’Agriculture publiée en 2002, l’agriculture et l’économie des Philippines bénéficient continuellement de la commercialisation et de l’utilisation industrielle des plantes GM. La décennie de réalisation de la DA AO 8 a été commémorée les 3 et 4 avril dernier à l’hôtel Diamond Hotel à Pasay City.

La DA AO 8 stipule les règles et réglementation pour l’importation et la libération dans l’environnement de plantes et de produits de plantes dérivés de la biotechnologie moderne.

Dans son message, le secrétaire du Département de l’Agriculture, Proceso Alcala, a reconnu et fait l’éloge des bénéfices économiques et environnementaux amenés par le maïs GM durant ses dix années de commercialisation dans le pays. Il a dit que l’industrie du maïs n’aurait pas eu un profit de 8 milliards de pesos sans le maïs GM et qu’environ 400'000 fermiers philippins cultivant du maïs ont bénéficié de cette technologie. Le secrétaire a aussi réaffirmé que la réglementation en biosécurité dans le pays est basée sur des standards internationaux.

Le Dr. Candida Adalla, présidente du Bureau du Programme Biotechnologie du Département de l’Agriculture, a dit qu’en raison des politiques cohérentes en biotechnologie mise en œuvre dans le pays, l’agriculture croît continuellement avec une importante contribution des plantes GM. Elle a aussi présenté l’état du prochain secteur public des plantes GM aux Philippines. Parmi les plus avancés se trouve l’aubergine Bt résistante à la pyrale du fruit et des bourgeons, la papaye résistante au virus du ringspot (PRSV), la papaye à maturité retardée et le riz doré enrichi en vitamine A. L’aubergine Bt et le riz doré sont actuellement en essais en champs multi-localités dans différentes zones du pays alors que la papaye GM est planifiée pour un essai libre en champ.

Les officiels des agences gouvernementales et les scientifiques ainsi que les représentants des institutions de recherches, du secteur privé et des organisations internationales ont assisté à l’évènement. Le premier jour traitait des nouveaux développements en biotechnologie végétale tant dans le secteur public que dans le secteur privé, alors que le second jour s’est penché sur la gestion de la résistance aux insectes. Des personnes clés qui ont joué un rôle dans l’adoption et la mise en œuvre du DA AO 8 ont aussi été reconnues.

Plus d’informations sur les développements en biotechnologie végétale aux Philippines sur www.bic.searca.org ou en envoyant un e-mail à bic@agri.searca.org.

Europe

EFSA: le maïs GM est sans danger

L’Autorité Européenne pour la Sécurité Alimentaire (EFSA) a trouvé que le maïs MON810 de Monsanto ne présentait aucun effet négatif pour la santé humaine ou l’environnement en se basant sur les données de la saison de culture 2010.

Les meilleurs scientifiques des offices de réglementation sur le rapport 2010 de Surveillance Environnementale Après Commercialisation (PMEM) ont conclu que le MON810 ne présentait pas d’effets négatifs pour la santé humaine et animale ou pour l’environnement. Le Comité sur les Organismes Génétiquement Modifiés de l’EFSA a aussi dit que les résultats du rapport PMEM corroborent les résultats précédents de l’évaluation du maïs MON810 réalisée par l’EFSA en 2009.

Le rapport a dit que « à partir des données soumises par le requérant dans son rapport de surveillance 2010, le comité OGM de l’EFSA n’identifie pas d’effets négatifs pour l’environnement, la santé humaine ou animale liée à la culture du maïs MON810 durant la saison 2010 ».

L’avis scientifique de l’EFSA est disponible sur : www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/2610.htm


Programme de communication pour accélérer l’utilisation de la biotechnologie

Stephen Tanda, Président d’EuropaBio, a parlé de l’importance de la biotechnologie durant une interview avec Pharmaceutical Market Europe (PME). Il a mis en avant le fait que la promotion de l’impact de la biotechnologie via des programmes de communication active aidera toutes les industries de la biotechnologie dans son ensemble et, à long terme, encouragera les législateurs et les consommateurs à aider à l’accélération de l’utilisation de la biotechnologie.

«Qu’il s’agisse de guérir, de ravitailler ou de nourrir ou d’aider le monde à se développer de manière durable » a-t-il expliqué « la biotechnologie a réellement intensifié la réponse à tous les grands défis mondiaux ».

Lisez l’interview : www.pmlive.com/pharma_news/interview_stephan_tanda,_europabio_390623.

RECHERCHES

Le riz n’a pas d’impact sur la prédation et l’adaptation des araignées

La libération commerciale du riz Bt résistant aux insectes a été le sujet de débats, premièrement parce que les préoccupations concernant sa sécurité pour les organismes non ciblés comme les prédateurs et les parasitoïdes qui sont écologiquement importants à cause de leur rôle dans le contrôle des insectes nuisibles.

Le scientifique de l’université de Zhehiang, Jun-Ce Tian, et ses collègues ont réalisé un essai tritrophique pour identifier l’impact potentiel du riz exprimant la protéine Cry1Ab sur les araignées prédatrices du sol (Pardosa pseudoannulata) qui consomment des nymphes de cicadelles (Nilaparvata lugens). Les chercheurs ont trouvé qu’il n’y avait pas de différences significatives dans la survie, la durée du développement et la fécondité des araignées qui ont consommé des nymphes nourries avec du riz Bt et des nymphes nourries avec du riz non Bt.

Des analyses ultérieures sur les intestins des araignées et les essais de réponse fonctionnelle ont montré que la prédation des araignées du sol ne sont pas différentes dans les champs Bt et non Bt.

Les chercheurs ont conclu que les lignées de riz Bt utilisées dans l’étude n’ont pas d’effet négatif sur la survie, la durée du développement et la fécondité des araignées du sol tant en laboratoire que dans les champs.

Lisez l’article en accès libre : www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0035164.


Des scientifiques étudient le flux de transgène dans les champs de riz

Le flux de transgènes des plantes GM aux plantes non GM et aux espèces sauvages apparentées via le flux de gène par le pollen (PMGF) est une des préoccupations alimentaires et de biosécurité à laquelle il faut répondre avant la libération commerciale. Il n’est pas clair si il est possible d’extrapoler le niveau de PMGF d’une petite zone d’étude à celle de production à grande échelle. Cela a conduit Jun Rong de l’Université Fudan et d’autres scientifiques à réaliser une étude.

L’équipe a estimé les fréquences moyennes de PMGF de trois lignées résistantes aux insectes vers leurs contreparties non GM à quatre échelles allant de 9 à 576 m2 où le rapport plantes GM/plantes non GM était de 8/1. Ils ont examiné environ 1.3 millions de germination de parcelles de riz non GM et trouvé des fréquences de flux de transgène très basses (<0.1%). Les plus hautes fréquences de flux de transgène ont été détectées dans les parcelles les plus petites impliquant que la taille a un effet significativement négatif sur le PMGF chez le riz avec une diminution du flux de gène lorsque la taille augmente. Les résultats de l’étude peuvent fournir des idées pour prédire le flux de transgènes à des échelles plus grandes.

L’article est disponible sur : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1744-7348.2012.00545.x/abstract;jsessionid=78BCF5CBFCD980C4886A053D4EEA176F.
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Les scientifiques développent un ADN artificiel

L’acide xénonucleique ou AXN serait capable de copier l’ADN et l’ARN – les principaux langages génétiques de la plupart des organismes. L’ADN est composé de bases d’acides nucléiques (A, C, G et T) avec une colonne vertébrale faite de phosphates et de sucres déoxyribose alors que l’AXN porte les mêmes bases d’acides nucléiques mais avec une colonne vertébrale faite de différents sucres. Bien qu’ils aient trouvé ceci potentiellement très utile dans les expériences et utilisations biomédicales, ils ont trouvé qu’il était difficile à produire en grandes quantités.

L’équipe, dirigée par Philipp Holliger, un biologiste du laboratoire de biologie moléculaire du Conseil Anglais de Recherches Médicales, a « conçu des enzymes qui ont aidé six types d’AXN à assembler et répliquer les messages génétiques ». Ces enzymes ont au moins 95% d’exactitude pour la transcription ADN vers AXN et retour. Un des tests montre aussi que quelques-uns des AXN sont capables d’aller dans des processus qui s’apparentent à de l’évolution. Holliger note que ces résultats confirment que la réplication, l’hérédité et l’évolution sont possible dans ces squelettes alternatifs.

Le biochimiste Steven Benner et d’autres chercheurs ont répliqué les polymères avec des bases d’acides nucléiques supplémentaires artificiels sur des squelettes fait de phosphates et de sucres déoxyribose. Ces bases synthétiques d’acides nucléiques sont dites composants potentiels pour la dégradation chimique des ADN et ARN résistants.

Bien que les AXN dépendent encore des enzymes dérivées de l’ADN pour la réplication, Holliger dit que ces nouvelles molécules alternatives peuvent aider les experts à développer de nouvelles drogues et nanotechnologies.

Plus d’infos : www.nature.com/news/enzymes-grow-artificial-dna-1.10487.


Les abeilles désorientées par de faibles doses d’insecticides

Une étude sur les abeilles menée par une équipe multidisciplinaire de chercheurs français a prouvé que l’utilisation généralisée d’insecticides pourrait être à l’origine du déclin de la population d’abeilles. L’étude, publiée par le journal Science, a étudié la relation entre l’ingestion d’un insecticide appartenant à la famille des néonicotinoïdes et la mortalité des abeilles.

Les scientifiques ont utilisé des micropuces RFID attachées au nid de plus de 650 abeilles qui ont permis de surveiller l’entrée ou le départ de la ruche via une série de senseurs électroniques. La moitié de la population d’abeilles était nourrie avec une solution sucrée contenant une très petite dose d’insecticide (à des concentrations similaires à ce qu’elles rencontrent dans les champs) et l’autre moitié sans insecticide. Les abeilles ont pu sortir dans le champ et leur taux de retour et de mortalité a été surveillé.

Les résultats ont montré qu’il y avait un taux important de non retour à la ruche des abeilles à cause d’une désorientation due à l’intoxication provoquée par de faibles doses d’insecticide. Il y avait aussi une augmentation de la mortalité journalière à 15% d’abeilles par jour. Ainsi l’exposition des abeilles à l’insecticide néonicotinoïde même à faible niveau a le potentiel de déstabiliser le développement normal et les fonctions de la colonie ainsi que de rendre les abeilles vulnérables aux stress et pathogènes.

Plus d’informations (en français) : www.inra.fr/presse/abeilles_desorientees_par_faible_dose_insecticide

ANNONCES

Commercialisation des plantes GM: apprendre de l’Asie

Asia BioBusiness Pte. Ltd., le Centre Régional d’Asie du Sud-est pour les Etudes Supérieures et la Recherche en Agriculture (SEARCA) et le Service International pour l’Acquisition des Applications de la Biotechnologie Agricole (ISAAA) réaliseront un atelier de travail sur la commercialisation des plantes GM : Apprendre de l’Asie à Los Baños, Laguna (Philippines) du 3 au 7 septembre 2012.

Cet atelier de travail de cinq jours comprendra des discussions à thème, des ateliers de travail et des visites d’installations de biotechnologie, des essais en champs et des champs de maïs GM commerciaux aux Philippines. Les offices de réglementations en biotechnologie, des législateurs gouvernementaux, des scientifiques des secteurs publics et privés, des dirigeants de l’industrie et des chercheurs ainsi que d’autres acteurs clés de la R&D en biotechnologie de l’Asie sont attendus.

Plus de détails : www.asiabiobusiness.com/?page_id=335 ou contactez le Dr. Andrew Powell (adpowell@asiabiobusiness.com).


Prix humanitaire biotechnologie 2012

L’Organisation des Industries de la Biotechnologie (BIO) accepte maintenant les nominations pour le prix humanitaire biotechnologie qui honore les individus ayant, de manière exceptionnelle, utilisé le potentiel des biotechnologie pour guérir, ravitailler ou nourrir le monde. Cette nomination est ouverte à tous les professionnels de la biotechnologie dont les scientifiques, les chercheurs, les éducateurs et les autres qui ont apporté des contributions importantes pour améliorer la société.

Le lauréat recevra 10'000 dollars US qui lui seront remis durant la convention internationale BIO 2012 à Boston (Massachusetts) du 18-21 juin 2012.

Plus de détails sur les nominations: www.bio.org/media/press-release/bio-opens-nominations-2012-biotech-humanitarian-award.

Document Reminders

Document de travail no. 40 sur l’environnement de l’OCDE maintenant disponible

Le numéro de mars des documents de travail sur l’environnement de l’OCDE est maintenant disponible à la librairie électronique de l’OCDE. "Adaptation and Innovation An Analysis of Crop Biotechnology Patent Data" est le 40ème document de travail. Il est aussi disponible en français.

Téléchargez le numéro de mars : www.oecd-ilibrary.org/environment/adaptation-and-innovation_5k9csvvntt8p-en.


Politique agricole pour la réduction de la pauvreté

Le livre « Agricultural Policies for Poverty Reduction » présente une stratégie pour augmenter les revenus des ruraux qui met l’accent sur la création d’économies rurales diversifiées avec des opportunités au sein et à l’extérieur de l’agriculture. Le rapport propose une approche en trois volets pour renforcer les revenus des ruraux et réduire la pauvreté:

  • Améliorer la productivité et la compétitivité dans le secteur agricole
  • Aider les ménages à diversifier leurs sources de revenus
  • Faciliter le mouvement du travail du secteur agricole vers des emplois non agricole mieux payés
Plus d’infos : www.bsbanet.org/en/news/files/Agricultural-policies-for-poverty-reduction-en.php#unique-entry-id-39. Pour télécharger le rapport, allez sur : www.oecd-ilibrary.org/agriculture-and-food/agricultural-policies-for-poverty-reduction_9789264112902-en