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Mondiales

Des études montrent que les plantes GM offrent des bénéfices importants

Les plantes GM continuent à apporter d’importants bénéfices économiques et environnementaux dans le monde. C’est la conclusion des nouvelles études de PG Economics Limited, une agence de consultation et de conseil basée au Royaume Uni.

«Depuis 1996, l’adoption des plantes biotech a contribué à la réduction de l’émission de gaz à effet de serre par l’agriculture, à la diminution de la pulvérisation de pesticides, à une forte augmentation des revenus des fermiers et à une diminution réelle des prix mondiaux du maïs, du colza, du soja et des principaux dérivés de ces plantes » a dit Graham Brookes, directeur de PG Economics, co-auteur des rapports. «La technologie a aussi apporté d’importantes contributions à l’augmentation des rendements des cultures, la réduction des risques de production, l’amélioration de la productivité et l’augmentation mondiale de la production des principales cultures. La combinaison des avantages économiques et environnementaux est donc une contribution précieuse à l’amélioration de la durabilité de l’agriculture mondiale et à l’accessibilité des denrées alimentaires ; ces bénéfices et améliorations étant supérieurs dans les pays en voie de développement. » Parmi ces points clés, notons :

  • Les plantes GM ont contribuée à une diminution importante des émissions de gaz à effet de serre liées aux pratiques agricoles ;
  • Les plantes GM ont permis de diminuer les pulvérisations de pesticides de 352 millions de kilogrammes entre 1996 et 2000;
  • Les plantes GM tolérantes aux herbicides ont facilité l’adoption de systèmes de production sans labourage dans de nombreuses régions, en particulier en Amérique du Sud ;
  • Des avantages économiques nets importants au niveau de la ferme (9,4 milliards de dollars US en 2008 et 52 milliards de dollars US pour les 13 dernières années) ont été observés ;
  • Parmi les avantages totaux du revenu des fermes, 50,5%(26.25 milliards de dollars US) proviennent de l’augmentation des rendements, le reste provient de la diminution des coûts de production.
Allez sur http://www.pgeconomics.co.uk/ pour télécharger le rapport complet.


Fond «Global Trust» pour les petits farmers

Le programme Agriculture Mondiale et Sécurité Alimentaire (GAFSP) destiné à améliorer la sécurité alimentaire et les revenus dans les pays pauvres grâce à l’agriculture vient juste d’être lancé. Ce fond fiduciaire multi-donneur géré par la Banque mondiale a pour but de répondre aux pays sous-financés et aux plans d’investissements dans l’agriculture régionale et la sécurité alimentaire. Les donneurs sont le Canada, la république de Corée, l’Espagne, les Etats-Unis d’Amérique et la Fondation Bill & Mélinda Gates.

«Investir dans les petits fermiers un moyen incroyablement efficace de combattre la faim et l’extrême pauvreté. L’histoire l’a prouvé à plusieurs reprises » a dit Bill Gates dont la Fondation a promis 30 millions de dollars US.

Selon l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture des Nations Unies, le nouveau mécanisme comprend «un financement des secteurs publics et privés pour fournir des bourses, des prêts et des participations qui ont pour but d’augmenter la productivité agricole, relier les fermiers aux marchés, réduire les risques et la vulnérabilité, améliorer les moyens de subsistance des ruraux non agricoles ainsi que de fournir une aide technique et des capacités de développement ».

Les détails du programme sont disponibles sur : http://www.fao.org/news/story/en/item/41451/icode/ ou contactez media@gatesfoundation.org.


Etudes détaillées revues par des pairs : impact positif des plantes GM

Un résumé de 49 publications revues par des pairs, études détaillées concernant les fermiers, montre que les plantes génétiquement modifiées ont bénéficié aux fermiers, en particulier en terme d’augmentation de rendement. Ceci a été mis en avant dans un article publié dans Nature Biotechnology «Peer-reviewed surveys indicate positive impact of commercialized GM crops» de Janet Carpenter de Boylston, Massachusetts, U.S.A. Les preuves de l’étude expliquent la popularité étendue de la technologie selon Carpenter.

L’étude a comparé les rendements ainsi que d’autres indicateurs de performances économiques de ceux qui ont, ou non, adopté les plantes GM actuellement commercialisées. Les fermiers des pays en voie de développement obtiennent des augmentations de rendement plus importantes que ceux des pays industrialisés. La première vague de plantes GM à être commercialisée avait des caractères qui diminuaient ou amélioraient la gestion des nuisibles conduisant ainsi à des augmentations de rendement qui n’étaient pas nécessairement dues au potentiel de rendement mais plutôt à une meilleure gestion des champs.

Carpenter a dit que l’intérêt dans le futur sera l’évaluation de l’impact des caractères empilés et les expériences des fermiers avec la technologie des plantes GM comme celles qui ont été développées chez le manioc, la dolique et le riz et celles qui ont atteint le stade de commercialisation.

Les abonnés peuvent lire l’article à : http://www.nature.com/nbt/journal/v28/n4/index.html#cr. Envoyez un e-mail aux auteurs : janet.e.carpenter@gmail.com


Vidéos de l'ISAAA et émissions téléchargeables sur l'état mondial des plantes GM

Le Service International pour l’Acquisition des Applications de la Biotechnologie Agricole (ISAAA) a coproduit avec le «Courter Film and Associates» une série de 6 vidéos courtes sur l’Etat mondial des plantes GM. L’ISAAA a dédicacé ces vidéos au lauréat du prix Nobel de la Paix Norman Borlaug, qui a laissé son empreinte sur l’agriculture via ses engagements sa vie durant pour lutter contre la faim et la pauvreté. Le Dr. Clive James, fondateur et président de l’ISAAA, et auteur de l’étude annuelle sur l’état mondial des plantes GM, a fourni une analyse centrée et détaillée des différents thèmes de la série de vidéos. Les six vidéos sont disponibles en diffusion en flux ou en format de téléchargement sur le site Internet de l’ISAAA (http://www.isaaa.org) ou sur YouTube. Les thèmes des vidéos sont : 

  • L’héritage de Norman Borlaug ; 
  • L’adoption des plantes GM dans le monde ; 
  • Les plantes GM dans les pays en voie de développement : importance du riz Bt et du maïs phytase en Chine ; 
  • Impact mondial des plantes GM ; 
  • Perspectives des plantes GM ; 
  • La mission de l’ISAAA : le partage des connaissances.

Les visiteurs du site Internet peuvent aussi s’abonner aux diffusions en flux pour être alertés lors des nouvelles vidéos comme celles susmentionnées, les fichiers audios et les PDF en allant sur : http://www.isaaa.org/rss/podcast/default.asp.

Afrique

Nouvelle augmentation des cultures de maïs en afrique de l’est et du sud

Le Centre International d’Amélioration du Maïs et du Blé (CIMMYT), en collaboration avec le Centre International de Recherches Agricoles (ACIAR), et l’Association pour renforcer la recherche agricole en Afrique de l’est et du centre (ASARECA), a établi un programme de recherches nommé Sustainable intensification of maize-legume cropping systems for food security in eastern and southern Africa (SIMLESA).

Mulugetta Mekuria, le chef du programme SIMLESA pour le CIMMYT, a affirmé que la demande de maïs dans la région augmentera de 40%, alors que la demande pour les légumineuses pourrait augmenter de 50%. Donc, le SIMLESA a pour but d’améliorer la sécurité alimentaire et le revenu des ménages en Afrique de l’est et du sud en mettant en place des systèmes de culture durable de maïs/légumineuses.

La collaboration comprend aussi les systèmes nationaux de recherches agricoles d’Ethiopie, du Kenya, du Malawi, de Mozambique et de Tanzanie. Le SIMLESA est financé par le gouvernement australien et fait partie d’un programme australien de 4 ans concernant la sécurité alimentaire via l’initiative de développement rural.

Le communiqué de presse du CIMMYT est disponible sur http://www.cimmyt.org/english/wps/media/maize-esa.htm. Pour l’annonce officielle de l’ACIAR, allez sur : http://aciar.gov.au/node/11997.


Bourses de l'USADF pour les fermiers du Burkina Faso

L’amélioration de la vie des fermiers burkinabés est le but de deux bourses attribuées par la Fondation Américaine pour le Développement Africain (USADF). Les bourses permettront d’améliorer l’accès à l’eau, aux semences, aux équipements et à la formation.

L’Association pour la Promotion du Maraîchage au Burkina Faso (APMB) et la Fédération Provinciale des Professionnels Agricoles du Lorum (FEPPAL), toutes deux basées dans le district de Titao, Province de Lorum, sont les principaux bénéficiaires des bourses. L’APMB est composé de 48 unions membres, représentant 2305 fermiers, dont 59% sont des femmes. Le FEPPAL est composé de 19 unions membres comprenant 308 fermiers.

Lisez toute l’histoire sur : http://allafrica.com/stories/201004261622.html


Perspectives pour le manioc GM en Afrique

Des efforts plus sérieux du secteur public et des communautés de la recherche sont nécessaires pour accélérer l’introduction du manioc transgénique résistant aux maladies en Afrique sub-saharienne à grande échelle. La mise en œuvre de la license d’utilisation humanitaire devrait réduire le coût et le temps nécessaire à son développement. Ces réflexions ont été transmises par Hiroyuki Takeshima de l’Institut International de recherches en Politique Alimentaire au Nigeria dans «Prospects for Development of Genetically Modified Cassava in Sub-Saharan Africa», un article publié dans le journal en ligne, AgBioForum.

Takeshima note que dans les pays en voie de développement, la capacité de recherche et les connaissances ne sont pas disponibles et que c’est le cas pour le manioc GM. De plus, les contraintes institutionnelles comme la perception des différentes parties concernées et les capacités réglementaires entravent aussi le potentiel de commercialisation du produit. Selon l’auteur, il serait utile de prendre en compte la manière dont la mise en œuvre de l’utilisation de la license humanitaire pourrait réduite les contraintes de temps et de coûts ainsi que la manière dont cela serait traduit en augmentation de bénéfices pour le manioc GM via une commercialisation plus rapide.

Téléchargez l’article à : http://www.agbioforum.org/v13n1/v13n1a05-takeshima.htm


Les Zambiens acceptent la provitamine orange dans le maïs

Plus de la moitié des enfants zambiens de moins de 5 ans ont un déficit en vitamine A. La déficience en vitamine A entraîne un retard de croissance, une perte de la vision ou une plus grande sensibilité aux maladies. En outre, Harvest Plus a collaboré avec des scientifiques zambiens pour produire des variétés de maïs enrichis en vitamine A. Cependant les grains de ce maïs enrichi sont oranges à cause de la forte concentration béta-carotène qui se transforme en vitamine A lorsqu’il est consommé. Ainsi, une étude détaillée a été réalisée de manière à connaître l’acceptabilité des zambiens pour le maïs orange.

Les producteurs ont utilisé la radio et les chefs de communauté pour informer le public à propos de la valeur nutritive du maïs enrichi orange. Les résultats de cette étude confirment que les zambiens apprécient le goût du maïs orange et qu’ils sont prêts à l’acheter sur le marché. La plante sera commercialisée dans deux ans et devrait améliorer la santé de la population zambienne.

Le communiqué de presse est disponible : http://www.harvestplus.org/content/will-zambian-consumers-accept-orange-maize.


Le COMESA à la poursuite de l’harmonisation régionale des politiques de biosécurité

L’Union pour le commerce de denrées en Afrique de l’est et du sud (ACTESA), une agence spécialisée du marché commun d’Afrique de l’est et du sud (COMESA) en collaboration avec l’Association pour le renforcement de la Recherche Agricole en Afrique de l’est et du centre (ASARECA), le Programme pour les systèmes de Biosécurité (PBS) et le centre africain du Service International pour l’Acquisition des Applications de la biotechnologie Agricole (ISAAA) a hébergé un atelier de travail régional sur la biosécurité pour les Etats membres de la COMESA les 19 et 20 avril à Nairobi (Kenya).

A partir des discussions, un premier jet des politiques régionales de biosécurité et des lignes directrices pour la région de la COMESA a été développé à la demande des ministres de l’agriculture de la COMESA. La politique et les lignes directrices couvrent la culture commerciale de plantes GM, le commerce de produits GM et l’aide alimentaire d’urgence contenant des produits GM. Une stratégie de communication et une carte d’orientation de biosécurité pour la région COMESA ont aussi été présentées.

A la fin de l’atelier de travail, un communiqué contenant les recommandations suivantes a été publié pour examen par le COMESA: 

  • Recommander les politiques régionales révisées harmonisées et les lignes directrices de plantation des GM, du commerce des produits GM et d’aide alimentaire d’urgence contenant des GM qui intègrent les commentaires des parties intéressées ; 
  • Institutionnaliser un bureau régional de biosécurité et centralisé d’évaluation des risques ; 
  • Recommander la carte d’orientation de biosécurité et encourager le COMESA à sensibiliser, identifier les fossés et soutenir la mise en œuvre dans les Etats membres ; 
  • Recommander la stratégie de communication et encourager le COMESA à la rendre opérationnelle en droite ligne avec ses programmes à court et long terme ; 
  • Engager des ressources pour soutenir les opérations du groupe d’experts et des sous-comités d’évaluation des risques liés aux OGM ; 
  • Développer avec des partenaires des programmes de biotechnologie/biosécurité à long terme pour mettre en œuvre l’harmonisation de l’agenda.

Des détails complémentaires peuvent être obtenus en envoyant un e-mail au Dr. Getachew Belay, conseiller principal en politique de biotechnologie, ACTESA/COMESA à gbelay@comesa.int


Dolique améliorées dans les zones de savane au Nigeria

Les deux nouvelles variétés de dolique, IT89KD-288 (actuellement SAMPEA-11) et IT89KD-391 (actuellement SAMPEA-12), développées par les scientifiques travaillant à l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) à Ibadan (Nigeria), sont à la disposition des fermiers nigérians. Les variétés sont supérieures aux lignées améliorées actuelles et possèdent d’autres caractères qui peuvent résoudre les problèmes de culture de la dolique. IT89KD-288 a de larges grains blanches, un tégument rugueux et une résistance à la septoriose, à la gale, au flétrissement bactérien et aux nématodes et une tolérance à Striga gesnerioides (une mauvaise herbe parasite qui entraîne des pertes importantes de rendement). IT89KD-391 (actuellement SAMPEA-12) a des grains bruns moyens à larges et un tégument rugueux préféré pour la production commercial au nord-est du Nigeria.

Les variétés ont été développées en collaboration avec l’Institut de Recherches Agricoles de l’université Ahmadu Bello (Zaria), l’université de Maiduguri (Borno) et le programme de développement agricole des Etats de Borno, Kaduna, Kano et Katsina.

Pour plus de détails, lisez le communiqué de presse : http://www.iita.org/cms/details/news_feature_details.aspx?articleid=3488&zoneid=342


Maïs tolérant à la sécheresse pour les fermiers Africains

Le développement, le déploiement et la culture de variétés de maïs peut apporter des avantages importants aux fermiers d’Afrique sub-saharienne cultivant du maïs ainsi que pour les consommateurs. Ce sont les découvertes générales de l’étude «Potential Impact of Investments in Drought Tolerant Maize in Africa» de Roberto La Rovere du centre international d’amélioration du maïs et du blé (CIMMYT) et de ses collègues.

Le maïs tolérant à la sécheresse pourrait rapporter de 0.9 milliards de dollars US pendant la période 2007-16 aux fermiers d’Afrique sub-saharienne. «Ces variétés entraîne un avantage de rendement de 10 à 34 % par rapport aux variétés améliorées classiques, en fonction du site et des conditions de la saison » a expliqué La Rovere. L’étude évalue les impacts potentiels du maïs tolérant à la sécheresse pour l’Afrique, un projet dirigé par le CIMMYT et l’Institut International d’Agriculture Tropicale. Le projet sera mis en œuvre dans 13 pays africains : Angola, Bénin, Ethiopie, Kenya, Malawi, Mali, Mozambique, Nigeria, Tanzanie, Ouganda, Zambie, Zimbabwe et Ghana.

Allez sur http://www.cimmyt.org/english/wps/news/2010/apr/study-dtma.htm pour plus d’informations.


Deux variétés de maïs en compétition pour combattre les effets du changement climatique en afrique

Deux nouvelles variétés de maïs sont cultivées en Afrique sub-saharienne. Elles sont porteuses d’espoir pour 300 millions de bouches à nourrir sur tout le continent. Les deux variétés sont tolérantes à la sécheresse mais l’une est améliorée traditionnellement alors que l’autre est une variété génétiquement modifiée avec un meilleur rendement. Le transgène de cette variété provient d’une bactérie commune, Bacillus subtilis, qui se trouve dans la terre. B. subtilis et le maïs ont des gènes communs pour la protéine CspB, qui aident les organismes à s’adapter au stress. La variété transgénique va subir les tests réglementaires de biosécurité avant qu’elle soit commercialisée d’ici 7 ans.

Sylvester Oikeh, le directeur de projet du «Maïs efficace en eau pour l’Afrique (WEMA) » est alarmé par l’impact négatif du changement climatique en Afrique. L’augmentation des températures, la sécheresse et l’augmentation de la salinité de l’eau sont quelques uns des effets redoutables du changement climatique en agriculture. Le maïs transgénique, qui a été développé par Monsanto, devrait augmenter le rendement de 30% parmi tous les stress apportés par le changement climatique.

L’article original est disponible à : http://www.climatewire.net.


Maïs tolérant à la sécheresse et résistant à la striga pour le ghana

Quatre variétés de maïs tolérantes à la sécheresse et résistantes à la Striga développées par l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) et le Programme National Maïs du Ghana sont disponibles pour les fermiers ghanéens. Trois lignées à maturité précoce EVDT-W 99 STR QPM Co; TZE-W Pop STR QPM C0 ainsi que TZEE-W Pop STR QPM C0 et un hybride à maturité intermédiaire, tolérant à la sécheresse ont été libérés par l’Institut ghanéens de recherches sur les cultures en collaboration avec l’institut Savannah de recherches agricoles et de recherches industrielles du Ghana.

«Avec la libération de ces variétés, les fermiers ghanéens ont maintenant des options non seulement en termes de maturité, de couleur et type de grains mais aussi des variétés qui peuvent tolérer les deux principaux stress qui entravent l’augmentation de la production de maïs et la productivité dans la sous-région» a dit le sélectionneur maïs de l’IITA, le Dr. Baffour Badu-Apraku. De plus, le Dr. Robert Asuboah du bureau ghanéen de développement des céréales et des légumineuses du ministère de l’alimentation et de l’agriculture, est optimiste car ces cultures «assurances» vont permettre aux fermiers de d’avoir des récoltes et des profits durant les périodes de sécheresse.

Plus de détails : http://www.afriquejet.com/news/africa-news/ghanaian-farmers-get-drought-tolerant-maize-to-boost-production-2010040347069.html.

Amériques

Maïs enrichis : remède pour la malnutrition des enfants

Le maïs est une des cultures les plus importantes dans le monde. En Afrique, c’est un aliment de base pour plus de 300 millions de personnes. Dans d’autres pays en voie de développement, le maïs n’est pas la principale source de nourriture mais c’est une des cultures sur lesquelles on peut se baser pour nourrir les populations affamées souffrant de malnutrition, en particulier les enfants.

Pour aider encore plus les nations pauvres à fournir des aliments nutritifs à leurs populations, le maïs enrichi, nommé Maïs à Protéine de Qualité (QPM) a été produit par le Centre International d’Amélioration du Maïs et du Blé (CIMMYT). Les consommateurs ne verront pas la différence de goût entre le maïs classique et le QPM. Cependant le QPM a un gène mutant naturellement produit qui améliore la production des aminoacides nécessaires pour la synthèse de protéine chez les humains.

Le statisticien Nilupa Gunaratna de la Fondation Internationale de Nutrition dirige une équipe composée d’un autre statisticien, d’un économiste, d’un nutritioniste et d’un sélectionneur. Ils ont analysé l’impact du QPM sur un enfant mal-nourri. Dans leur article «A Meta-analysis of Community-based Studies on Quality Protein Maize», ils expliquent que lorsque les enfants mal-nourris dépendants du maïs consomment le QPM, leur taux de croissance de taille augmente de 9% alors que le taux de croissance en poids augmente de 12%.

L’article est disponible à : http://www.cimmyt.org/english/wps/news/2010/apr/kernels-qpm.htm.

Asie et Pacifique

Coût de la réglementation dans les pays en voie de développement

La contrainte, la plus grande potentiellement, pour la commercialisation des produits transgéniques est le retard de réglementation. Les coûts direct de la réglementation sont importants mais généralement plus petits que les coûts de développement de la technologie. Cependant, un retard inattendu dans la réglementation des autorisations de produits «relègue au second plan les coûts de recherche et de réglementation ». Les coûts directs de réglementation, néanmoins, diminuent dans les pays avec l’augmentation de l’expérience due au nombre de produits. Ce sont les résultats de étude «Cost of compliance with biotechnology regulation in the Philippines: Implications for developing countries» de Jessica Bayer et collègues.

Les auteurs ont noté que les systèmes de réglementation doivent être sûrs que les étapes du processus de réglementation doivent être suivies sans omettre d’étape nécessaire pour protéger la sécurité du public et de l’environnement.

L’étude est publiée dans le journal en ligne, Agbioforum : http://www.agbioforum.org/v13n1/v13n1a04-norton.htm

Europe

L'agriculture écologique intensive : un rêve ?

Un rapport de quatre pages des deux tables rondes sur la question «Comment pouvons nous construire une agriculture capable de nourrir neuf milliards de personnes d’ici 2050, en leur fournissant de l’énergie et des biomatériaux tout en préservant l’environnement ?» vient d’être publié sur le site Internet du CIRAD. La table ronde du 2 mars 2010 au Salon International de l’Agriculture de Paris s’est concentré sur : 1) les solutions qui existent, déjà utilisées par certains fermiers, et 2) le soutien politique nécessaire pour réformer l’agriculture. Les points de vue des fermiers et de Michel Griffon, directeur général de l’Agence nationale de la Recherche sont aussi présentés.

L’article peut être lu à : http://www.cirad.fr/en/news/all-news-items/articles/2010/science/is-ecologically-intensive-agriculture-a-pipe-dream. Téléchargez le rapport en français à : http://www.cirad.fr/en/news/all-news-items/articles/2010/science/is-ecologically-intensive-agriculture-a-pipe-dream

RECHERCHES

ANNONCES

7ème conférence de phytotechnologie

Le thème de la 7ème conférence internationale de phytothechnologie qui se déroulera à l’université de Parme (Italie) du 26 au 29 septembre 2010 est «Phytotechnologies in the 21st Century: Remediation-Energy-Health-Sustainability». La conférence sera organisée par la Société Internationale de Phytotechnologie, une organisation à but non lucratif qui a pour but de promouvoir la recherche, la formation, l’éducation et l’utilisation de ces technologies qui utilisent les plantes pour répondre aux problèmes de contamination environnementale, de séquestration de carbone, de fiouls alternatifs et de restauration écologique.

Pour plus d’informations, contactez le Professeur Nelson Marmiroli de l’Université de Parme à nelson.marmiroli@unipr.it


Congrès mondial de génomique agricole

Le congrès mondial de génomique agricole se déroulera les 8 et 9 juillet 2010 à Bruxelles (Belgique). La génomique agricole est l’étude détaillée du patrimoine génomique des plantes et de la manière dont tous ces gènes travaillent ensemble pour produire la plante. Les thèmes sont, entre autres : les mécanismes de RNA silencing, l’utilisation des microarrays et de la bioinformatique, l’optimisation de la croissance pour les aliments et le biofioul et l’augmentation de la résistance des plantes aux maladies.

Plus de détails sur : http://www.selectbiosciences.com/conferences/AGWC2010/

Document Reminders

L’Environnement Affecte plus le plant de maïs que la technologie génétique

Un article de recherche dans l’édition en ligne du journal «Plant Biotechnology», «Comparison of two GM maize varieties with a near-isogenic, non-GM variety using transcriptomics, proteomics and metabolomics» affirme que l’environnement a un rôle important dans les niveaux de protéine, d’expression de gènes et de métabolites dans des échantillons de maïs provenant d’une lignée traditionnelle et de deux lignées transgéniques. Dans l’étude, il a été montré que 5 protéines, 65 gènes et 15 métabolites sont exprimés différemment lors de 3 saisons de cultures dans plusieurs localités. L’étude suggère que la modification génétique n’a pas plus d’effets secondaires drastique que la sélection traditionnelle bien que quelques différences soient observées entre les plantes GM et les plantes traditionnelles qui nécessiteraient des évaluations ultérieures de la sécurité du produit. Les résultats, cependant, vont aider les chercheurs à faire une évaluation rationnelle des risques de sécurité, certaines études toxicologiques pourraient ne pas être nécessaires à long terme a dit J.P. Van Dijk, un des co-auteurs.

Lisez l’article : http://resource.wur.nl/en/wetenschap/detail/environment_affects_maize_plant_more_than_gene_technology/ . Le résumé de l’article est disponible sur : http://www3.interscience.wiley.com/journal/123271727/abstract


Site internet Foodinsights.org

La Fondation du Conseil International d’Information sur l’Alimentation (IFIC) annonce la dernière version de son site Internet FoodInsight.org (http://www.foodinsight.org/). Vous y trouverez de nombreux articles sur la sécurité alimentaire et la nutrition, des articles de fond, les questions & réponses, des ressources pour la communication et des informations pour la recherche sur l’attitude des consommateurs.