Chers abonnés,
Voici le Bulletin de Mars 2010
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

 

NOUVELLES

Mondiales

Les biotechnologies doivent profiter aux fermiers pauvres des pays pauvres

L’Organisation de l’Agriculture et de l’Alimentation des Nations Unies (FAO), lors de la récente conférence sur les biotechnologies agricoles dans les pays en voie de développement qui s’est déroulée à Mexico, a plaidé pour une approche nouvelle dans la recherche agricole via l’utilisation des biotechnologies modernes et traditionnelles qui profiteront aux fermiers pauvres des pays pauvres. Modibo Traore, assistant du directeur général, a mis en avant que «les biotechnologies modernes et traditionnelles fournissent des outils potentiels pour le secteur agricole, y compris la pêche et la sylviculture. Mais il manque des technologies, des réglementations, des capacités techniques adaptées et utiles ainsi que des infrastructures nécessaires pour le développement, l’évaluation et le déploiement dans la plupart des pays en voie de développement.

La conférence a passé en revue les succès et les échecs passés des biotechnologies dans les différents secteurs alimentaires et agricoles des pays en voie de développement. Ce fut aussi une possibilité pour la FAO de plaider pour de nouvelles approches dans la recherche agricole et pour des développements permettant de soutenir une utilisation plus large et plus sage de la biodiversité, pour la promotion du développement et l’amélioration de la sécurité alimentaire. Cela nécessitera une implication plus grande des fermiers, des institutions et des communautés, des réglementations, du soutien institutionnel ainsi que des investissements dans le capital humain et physique et la construction de capacités dans le pays.

L’article complet peut être lu à http://www.fao.org/news/story/en/item/40390/icode/


Nouveau projet pour identifier de meilleures approches pour améliorer l’agriculture dans les pays en voie de développement

Un nouveau projet «Futur mondial pour l’Agriculture» a été récemment lancé par l’Institut International de Politique Alimentaire (IFPRI). Le projet va permettre aux chercheurs de développer une version améliorée du modèle international de l’IFPRI permettant l’analyse des politiques concernant les produits agricoles et le commerce (IMPACT), un modèle économique de pointe qui prévoit la production, la consommation et le commerce futur de ces produits agricoles clés et peut évaluer les effets du changement climatique, la disponibilité en eau et les autres principales tendances. Le projet, financé par la fondation Bill et Melinda Gates, est une stratégie qui devrait permettre d’atteindre l’objectif de nourrir la population en pleine expansion tout en protégeant les ressources naturelles critiques.

Mark Rosegrant, directeur de la section Environnement et technologies de production à l’IFPRI, a dit que «cette recherche sera extrêmement précieuse pour fixer les priorités pour relever ces défis et, finalement, améliorer la vie des populations les plus pauvres du monde». La recherche portera aussi sur l’évaluation de la manière dont les changements dans les régimes commerciaux internationaux, les instructions pour les biofiouls et les prix de l’énergie, la dégradation des terres et le changement climatique vont affecter le bien être des hommes et de quelle manière ces facteurs vont affecter le progrès des pays en voie de développement pour atteindre les objectifs de développement du millénaire de réduire la faim, la malnutrition et la pauvreté.

Le communiqué de presse est disponible à http://www.ifpri.org/pressrelease/global-futures


Le GIPB présente les programmes nationaux de sélection végétale de 35 pays

L’initiative pour un partenariat mondial pour la construction de capacités en sélection végétale (GIPB) a annoncé la présentation des programmes nationaux de sélection végétale dans 35 pays sur le site Internet du GIPB. Dans le dossier de chaque pays, des informations sur son historique et son agriculture sont fournies ; les activités actuelles de sélection végétale en cours pour chaque culture et les institutions impliquées sont présentées. Les pays sont encouragés à consulter le site Internet et à envoyer des commentaires et des informations de mises à jour. Les pays qui ne sont pas encore présents peuvent envoyer leurs contributions en suivant le format et la structure de l’information présentée. C’est une tentative de l’équipe du GIPB de rassembler de publier les activités pour la consommation mondiale, la conception et l’utilisation possible.

Les programmes peuvent être téléchargés sur : http://km.fao.org/gipb/index.php?option=com_content&view=category&id=43&Itemid=389


La recherche de l’IFPRI sur la biotechnologie pro-pauvre et la biosécurité

L’Institut International de Recherches sur la Politique Alimentaire (IFPRI) a mis sur sa liste prioritaire l’évaluation des possibilités socio-économiques et des risques de la biotechnologie agricole pour les systèmes agricoles de petits propriétaires et les consommateurs, ainsi que les questions de politiques de biosécurité. Dans «Pro-Poor Biotechnology and Biosafety Research in Partnership with Developing Countries», l’IFPRI discute de son travail dans le domaine de la biotechnologie agricole : évaluer l’impact économique et le potentiel des plantes GM; renforcer la réglementation en biosécurité et améliorer la capacité d’innovation ; et promouvoir la recherche en biotechnologie pro-pauvre via les partenariats public-privés.

L’IFPRI conduit actuellement des recherches pour explorer les conditions permettant d’augmenter l’accès des fermiers aux technologies mieux adaptées ; d’analyser les questions concernant le transfert des innovations génétiques aux pauvres dans le contexte des droits de la propriété intellectuelle et les implications potentielles des fermiers pauvres dans l’accès aux technologies et le partage des bénéfices.

Téléchargez une copie PDF du document à : http://www.ifpri.org/sites/default/files/publications/biotechsafetybro.pdf


Les améliorations végétales les plus importantes pour la productivité agricole

Pour répondre aux besoins d’une population toujours croissante, les sélectionneurs végétaux ont fait une liste des caractéristiques végétale les plus importantes qui doivent être développées pour augmenter la productivité et avoir une agriculture durable. Les compagnies agricoles commencent à dépendre de la robotique et d’autres techniques de sélection créative pour atteindre ces objectifs. Ceci a été rapporté par Elizabeth Pennisi dans «Sowing the seeds for the ideal crop published in Science».

Parmi les principales améliorations identifiées des plantes cultivées se trouvent le développement du contenu nutritionnel des graines et aussi des parties comestibles des plantes ; la production de graines hybrides peuvant se reproduire de manière asexuée ; l’activation de lumière d’avertissement lorsque la plante est sous stress ; l’avancement de l’efficacité d’utilisation de l’eau et de l’azote ; l’amélioration de la durée de consommation et la fabrication de mécanismes de défenses contre les nuisibles plus importants. Les chercheurs essaient d’utiliser les chromosomes artificiels, le RNA interference, le remplacement ciblé des gènes et la robotique pour atteindre les caractères idéaux des plantes.

Pour lire l’article complet, allez sur : http://scienceonline.org/cgi/content/full/327/5967/802.

Afrique

Les fermiers petits propriétaires africains aidés par l’Allemagne

Les petits fermiers propriétaires en Afrique sub-saharienne, en particulier en Sierra Leone, en Ouganda, en Tanzanie et au Kenya, peuvent bénéficier d’une donation du gouvernement allemand de plus de 6 millions de dollars US. Des projets interrégionaux et d’autres initiatives seront mises en œuvre entre 2010 et 2012 pour aider la sécurité alimentaire, la nutrition et les moyens de subsistance. La donation vient du fond allemand pour la sécurité alimentaire avec l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture des Nations Unies (FAO). Hors d’Afrique, les projets mondiaux recevront aussi une aide pour améliorer les «capacités pour des organisations régionales pour développer, mettre en œuvre et surveiller des programmes de formation en sécurité alimentaire».

Lisez l’article de la FAO : http://www.fao.org/news/story/en/item/40393/icode/


L’Ouganda examine les plantes GM

L’Ouganda a publié un rapport sur l’Etat mondial des plantes GM commercialisées-2009 lors de la conférence internationale sur la biotechnologie agricole, la biosécurité et les systèmes de semences dans les pays en voie de développement (AGBIOSAFESEED 2010) qui s’est déroulé à l’hôtel Imperial Royal à Kampala à partir du 10 mars 2010. Cette conférence de quatre jours a été suivie par plus de 100 délégués : scientifiques travaillant dans le domaine de la biotechnologie, politiciens, représentants de la société civile, fermiers et journalistes d’Afrique et d’autres pays du monde. La conférence a porté sur la recherche en biotechnologie agricole et la construction de capacités pour le développement dans les pays en voie de développement entre autres.

Le Dr. Charles Mugoya, directeur du programme biodiversité agricole et biosécurité de l’association pour la recherche agricole en Afrique de l’est et du centre (ASARECA) a lancé le rapport publié par le Service International pour l’Acquisition des Applications de la Biotechnologie agricole (ISAAA) et a averti que le changement climatique met en danger la production agricole. Il a appelé les pays africains à utiliser la biotechnologie agricole parce que c’est un outil qui offre un immense potentiel pour stimuler le développement agricole en Afrique sub-saharienne. Un fermier du district de Wakiso en Ouganda a demandé quand les fermiers bénéficieront de la biotechnologie agricole pour répondre aux problèmes de maladies affectant les cultures alimentaires et les animaux. Actuellement l’Ouganda poursuit des recherches en biotechnologie sur des cultures variées dont la banane, le maïs, le manioc et le coton.

Plus tôt, le ministre pour l’agriculture, Bagaine, a ouvert la conférence et dit que l’Ouganda augmente le financement pour la recherche agricole. La conférence s’est terminée par un communiqué notant «que le fort taux de croissance de la population en particulier en Afrique sub-saharienne, met une forte pression sur les ressources mondiales disponibles, appelant à de plus gros efforts dans la production alimentaire». Il est nécessaire d’améliorer la communication des technologies GM via différentes stratégies. De plus, il est aussi nécessaire de fournir au public des mises à jour régulières sur les progrès de la recherche et du développement ainsi que sur les investissements importants dans le développement de la biotechnologie et des domaines liés.

La conférence s’est terminée avec l’engagement du 3ème vice premier ministre et du ministre des affaires internationales, Krunda Kivenjinja, que le parlement de l’Ouganda va bientôt commencer à parler des coûts des biotechnologies et de la biosécurité. Il est optimiste sur le fait que la biotechnologie va augmenter la productivité, de sorte que les pays d’Afrique sub-saharienne pourront arrêter d’importer des aides alimentaires en période de famine.

Pour plus d’informations, contactez Olive Nabukonde à onabukonde@yahoo.com


Excellente croissance continue du centre africain du riz

Le conseil d’administration du centre africain du riz a loué les réalisations du centre durant les cinq dernières années et a approuvé, à l’unanimité, le second mandat du directeur général, le Dr. Papa Abdoulaye Seck. Le conseil d’administration a félicité le Dr. Sayeck et son équipe pour «la gestion fructueuse du centre sur le chemin d’une croissance continue pendant une période de défis» durant la dernière réunion du conseil d’administration.

Parmi les principales réalisations mises en avant par le conseil d’administration, se trouvent : 

  • L’augmentation du recouvrement de la contribution des Etats membres, 
  • Un plus fort taux d’adhésion des Etats membres pour 2006-2010. Madagascar vient juste de rejoindre le centre, 
  • L’augmentation de 78% du budget total du centre en 2010 avec une augmentation importante des fonds de réserve, 
  • Un grand nombre de projets de recherche répondant aux principaux défis que le riz rencontre en Afrique y compris le changement climatique, 
  • Des liens plus forts avec les politiciens via son conseil des ministres, 
  • Un engagement solide avec les programmes nationaux, 
  • Un partenariat étroit avec les centres sœurs du Groupe Consultatif sur la Recherche Internationale en Agriculture (CGIAR), en particulier l’Institut International de Recherches sur le riz (IRRI) et avec des institutions de recherche de pointe, 
  • De nouvelles alliances stratégiques avec des pays émergents, 
  • Le directeur général qui a reçu l’Ordre du Mérite Agricole de France et plusieurs prix internationaux à des scientifiques.

Pour plus d’informations sur le centre africain et ce communiqué de presse, allez sur : http://www.africaricecenter.org/warda/newsrel-board-mar10.asp


La banque mondiale a approuvé une bourse pour les fermiers kenyans

La Banque Mondiale a alloué une bourse pour un projet concernant l’augmentation de la productivité agricole d’environ 19,3 millions d’euros pour permettre aux fermiers Kenyans de profiter des intrants agricoles et des technologies agricoles. La bourse est financée par le fonds de l’union européenne de réponse à la crise alimentaire du programme de réponse à la crise alimentaire mondiale (GFRP).

«C’est une facilité importante qui va permettre aux fermiers Kenyans de continuer à augmenter leur production en adoptant les techniques modernes de culture» a dit Johannes Zutt, le directeur du pays pour le Kenya. Le matériel pour la plantation pour les cultures «orphelines» et traditionnelles comme le manioc, le millet et le sorgho seront fournies à plus de 500'000 fermiers petits propriétaires en plus du crédit et des systèmes de soutiens liés.

Allez sur http://allafrica.com/stories/201003160921.html pour l’article original.


Le SCRI soutient les fermiers du Malawi

Le gouvernement écossais du fond international de développement a fourni une récompense d’environ £400,000 aux fermiers du Malawi pour améliorer les cultures de pomme de terre. Ils bénéficieront de l’expertise des chercheurs du Scottish Crops Research Institute (SCRI). L’Institut, en collaboration avec le Centre International de la Pomme de terre, travaillera avec les fermiers pour lutter contre les contraintes et améliorer les rendements des cultures de pomme de terre qui pourraient réduire la pauvreté et améliorer la sécurité alimentaire au Malawi.

Fiona Hyslop, Ministre des affaires extérieures, pense «qu’augmenter les rendements et la durabilité des cultures de pomme de terre ne peut seulement se produire que si nous développons des systèmes efficaces de production des semences de pomme de terre sans virus mais qu’une fois que ces systèmes seront en place, il faudra faire une contribution importante pour l’amélioration de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté».

Plus de détails dans l’article sur http://www.scri.ac.uk/news/malawi

Amériques

De nouvelles variétés de soja tolérantes à la sécheresse

Des recherches préalables ont montré que les plantes tolérantes à la sécheresse poussent mieux que la plupart des plantes durant des conditions de sécheresse mais poussent mal en conditions optimales. Le Dr. Larry Purcell de l’Université de l’Arkansas a dit qu’ils ont «contourné ce problème» en identifiant deux caractères de tolérance à la sécheresse qui ont de bonnes performances dans les variétés américaines de soja dans des conditions de sécheresse modérées ou normales.

«C’est un projet important qui a produit de nombreuses découvertes importantes pour trouver des sojas avec des avantages agronomiques en conditions de sécheresse modérées» a dit Purcell. Il a ajouté qu’un des caractères permet aux plantes de soja de continuer à accumuler de l’azote durant des conditions de sécheresse modérée. L’autre caractère laisse la plante conserver l’eau avant le début d’une sécheresse. Avoir ses deux caractères dans une variété est une avancée importante dans la recherche sur la tolérance à la sécheresse chez le soja.

Pour plus de détails, lisez le communiqué de presse du United Soybean Board http://www.unitedsoybean.com/pressroom/press_releases.aspx

Asie et Pacifique

Etude détaillée en ligne sur la technologie génétique

Une étude détaillée en ligne réalisée par ORIMA Research Pty Ltd sur pour le compte du comité consultatif Australia's Gene Technology Ethics & Community (GTECCC). Le GTECCC a étudié en détail le cadre national pour le développement de principes éthiques en technologie génétique et l’étude permettra aux parties intéressées de contribuer à ce processus d’étude.

Les organisations spécifiques ont été invitées directement à participer à cette étude mais l’étude ne peut être prise par aucune partie intéressée.

Le site Internet de l’étude détaillée est https://www.orima.com.au/ogtr/general/registration.php

Europe

La consultation publique de l’EFSA sur les orientations révisées pour l’évaluation des risques environnementaux des plantes GM

Après deux ans de recherches et de consultation, l’autorité européenne de sécurité alimentaire a revu et mis à jour le guide pour évaluer l’impact des plantes génétiquement modifiées (GM) sur l’environnement. La révision du guide est une réponse à la demande de la Commission européenne et montre l’engagement de l’EFSA pour rester à l’avant-garde des développements récents dans le domaine de l’évaluation du risque environnemental lié aux cultures de plantes GM. Le guide a été mis à jours dans des domaines spécifiques concernant la persistance et l’invasion des plantes GM, prenant en compte le transfert de gènes de plante à plante ; la possibilité et les conséquences du transfert de gènes des plantes aux micro-organismes ; l’évolution potentielle de la résistance chez les nuisibles cibles ; l’impact des plantes GM sur les organismes non ciblés ; et l’impact que cette culture, les techniques de gestion et de récolte associées avec les plantes GM, peuvent avoir, a dit le communiqué de presse de l’EFSA.

De plus, l’EFSA a aussi mis à jour les besoins détaillés pour le choix de comparateurs non GM adaptés (qui sont les plantes non GM avec lesquelles la plante GM est comparée durant l’évaluation de la sécurité) et les types d’environnements susceptibles de les héberger qui doivent être pris en compte ; la mise en place expérimentale des études au laboratoire et en champs et leur analyse statistique ainsi que les effets à long terme à prendre en considération. La consultation publique sur ce guide révisé, annoncée récemment, va durer jusqu’à fin avril 2010.

Lisez le communiqué de presse de l’EFSA : http://www.efsa.europa.eu/en/press/news/gmo100305.htm

RECHERCHES

Les chercheurs développent des modèles pour prédire le flux de gènes via le pollen chez le riz

Les chercheurs du l’université Fuidan en Chine et de l’Université de Leiden aux Pays Bas ont développé un modèle qui peut prédire efficacement le flux de gènes via le pollen (PMGF) chez le riz. Un tel modèle peut jouer un rôle essentiel pour évaluer et gérer les risques liés à la fuite de transgènes.

Jun Rong et ses collègues ont construit un modèle basé sur le mode de dispersion du pollen chez le riz, prenant en compte les taux de croissements des récepteurs et la compatibilité croisée entre le riz et les plantes apparentées sauvages. Les chercheurs ont utilisé les données publiées du flux de gène chez le riz pour évaluer leur modèle. La simulation a montré que :

  • La densité du pollen décroit de manière exponentielle avec la distance du champ de riz ; 
  • Une humidité relative élevée réduit la distance de dispersion du pollen ; 
  • La fréquence de PMGF augmente avec l’augmentation de la taille de la source de pollen (la superficie du champ de riz) mais cet effet augmente avec une grande source de pollen.

Les chercheurs ont dit que le modèle peut prédire le PMGF chez le riz ainsi que d’autres espèces pollinisées par le vent comme l’orge et le blé, sous des conditions diverses facilitant ainsi la détermination des distances d’isolement pour minimiser la fuite des transgènes.

Téléchargez l’article publié dans Plant Biotechnology Journal à : http://dx.doi.org/10.1111/j.1467-7652.2009.00488.x


Apprendre au maïs à fixer son propre azote

Apprendre aux plants de maïs à fixer leur propre azote peut éliminer le besoin en engrais, qui est un coût important de production, et peut contribuer à la dégradation de l’environnement. Mais le maïs peut-il apprendre à fixer l’azote ? L’ingénieur de l’université agricole de l’Illinois, Kaustubh Bhalerao, croit que c’est possible via la recherche dans un domaine émergent de l’ingénierie nommé biologie synthétique.

La biologie synthétique est un nouveau domaine de recherche qui combine la science et l’ingénierie de manière à imaginer et construire ou «synthétiser» de nouveaux systèmes et fonctions biologiques. Via cette nouvelle technologie, de nombreux scientifiques croient qu’il est possible de contrôler les systèmes biologiques, de produire de l’énergie, d’améliorer la santé humaine, de protéger l’environnement et plus.

La recherche de Bhalerao se concentre sur l’utilisation des amplificateurs bactériens. Les plants de soja peuvent fixer leur propre azote en se basant sur les bactéries du sol. Ils libèrent des signaux qui disent aux bactéries de coloniser leurs racines. Les bactéries commencent ensuite à fixer l’azote pour les plantes. «Pourquoi n’apprenons nous pas au maïs à faire ceci ?» a dit Bhalerao. «Ceci réduirait le besoin pour l’utilisation d’engrais fabriqués à partir de pétrole, ce qui a des implications importantes pour l’agriculture durable».

L’histoire originale est disponible sur : http://www.aces.uiuc.edu/news/stories/news5060.html


Transfert horizontal de gènes chez les champignons

Les champignons ont le potentiel de transfert horizontal de gènes, rapporte une équipe internationale de chercheurs dans un article publié cette semaine par le journal Nature. Le transfert horizontal de gène via le chromosome et les plasmides permet aux bactéries de changer leurs caractéristiques génétiques, ce qui, entre autres, permet le développement fréquent de résistances aux antibiotiques. Cette capacité est, pensons-nous, possible mais rare chez les champignons.

L’équipe dirigée par les chercheurs du Broad Institute au Massachusetts, de l’Université d’Amsterdam et du service de recherches agricoles de l’USDA de l’Université du Minnesota, a comparé les génomes de Fusarium graminearum, Fusarium verticillioides et Fusarium oxysporum f. sp. lycopersici pour comprendre les bases de la pathogénicité des espèces de Fusarium, qui sont parmi les champignons pathogènes des plantes les plus importants. Quelques espèces de Fusarium peuvent aussi infecter les humains. Les chercheurs ont trouvé que les chromosomes complets sont transférés entre différentes souches de champignons, avec la capacité de causer une infection.

«Ces découvertes mettent l’évolution de la pathogénicité des champignons dans une nouvelle perspective» ont écrit les chercheurs dans l’article. Par exemple, les découvertes peuvent aider les chercheurs à mieux comprendre les types de souches de champignons qui sont les plus aptes à développer une résistance aux fongicides et aider les scientifiques à développer des approches pour minimiser ce problème.

L’article complet est disponible aux abonnés sur http://dx.doi.org/10.1038/nature08850 Les non-abonnés peuvent lire le résumé avec le même lien.


Plantes résistantes aux maladies via le transfert de gènes PPR

Les plantes ont leurs propres moyens de résister aux attaques microbiennes qui les empêchent de développer des maladies. Cependant, avec le génome microbien toujours en mutation, le pathogène va quelques fois contourner le mécanisme de lutte de la plante. Les scientifiques du laboratoire Sainsbury en Angleterre en collaboration avec une équipe internationale ont étudié la manière d’améliorer la résistance en augmentant la capacité de la plante avec son propre système immunitaire, avec, au centre, les particularités du récepteur de reconnaissance (PRR).

Les PPR, présents dans quelques plantes, aident à la reconnaissance de molécules essentielles qui sont les clés pour garder le pathogène vivant. Sa présence sur la plante va augmenter ses chances de lutter contre la maladie. Ceci a été confirmé lorsqu’il a été montré que Nicotiana benthamiana et Solanum lycopersicon génétiquement modifiés contenant le PRR spécifique des Brassica étaient résistants à de nombreuses bactéries y compris des nuisibles. «La force de cette résistance est qu’elle vient d’une différente famille de plantes et que le pathogène n’a aucune chance de s’y adapter» a expliqué le Dr. Cyril Zipfel du laboratoire Sainsbury. «Nous pouvons maintenant transférer cette résistance à différentes espèces végétales alors que la manière traditionnelle ne le peut pas».

Plus de détails sur : http://cordis.europa.eu/fetch?CALLER=FP6_NEWS&ACTION=D&DOC=7&CAT=NEWS&QUERY=01278b623f18:92a8:26bbfb1f&RCN=31876

ANNONCES

Bourses TWAS

Le TWAS, académie des sciences pour les pays en voie de développement, reçoit maintenant les demandes pour ses bourses graduées, post-doctorale, étudiants visiteurs et recherche avancée disponible pour les scientifiques des pays en voie de développement. Les scientifiques dans les domaines suivants, sciences agricoles et biologiques, médecine et santé, chimie, ingénierie, astronomie, espace et sciences de la terre, mathématiques et physiques sont les bienvenues. Allez sur http://www.twas.org/ ou fellowships@twas.org pour des détails.


Conférence mondiale sur la dolique

La 5ème conférence mondiale de recherche sur la dolique se tiendra du 27 septembre au 1er octobre 2010 à Dakar (Sénégal). Le thème de la conférence est Améliorer les moyens de subsistance dans la chaine de valorisation de la dolique via des avancées scientifiques. Les thèmes de discussion sont l’amélioration génétique de la dolique et l’utilisation des outils moléculaires, la nutrition humaine et la transformation ainsi que le développement des entreprises.

La dolique (Vigna unguiculata L. Walp.), communément appelée dolique à œil noir, est une légumineuse annuelle et une culture très importante en Afrique.

Des détails de la conférence sont disponibles sur : http://cowpea2010.iita.org/news/-/asset_publisher/i7WP/content/all-eyes-on-black-eyed-peas;jsessionid=E8005E54D04FF4A0C7A14430B14A1040?redirect=%2F. Envoyez un e-mail à Christian Fatokun (c.fatokun@cgiar.org) ou à Katherine Lopez (k.lopez@cgiar.org) si vous avez des questions.


Programme de thèses YES "sécurité alimentaire mondiale"

Le centre de sécurité alimentaire, université de Hohenheim en Allemagne, annonce le programme de bourses de thèse YES «sécurité alimentaire mondiale» pour les pays en voie de développement. Il y aura jusqu’à deux bourses par pays pour des étudiants en thèse durant 36 mois, qui débuteront en août 2010. Le centre de sécurité alimentaire (FSC) souhaite attirer des étudiants en thèse remarquables à poursuivre une carrière académique ou à développer des collaborations et ceux qui ont acquis les connaissances scientifiques et les compétences en relation avec les questions de sécurité. Les candidats admis recevront leur bourse pour participer à la FSC's Young Excellence School pour faire un doctorat à l’université de Hohenheim à Stuttgart (Allemagne) avec une dotation mensuelle de 1'000€ en 2010, le voyage jusqu’à et de Hohenheim, l’assurance santé et d’autres dépenses accessoires. La date limite de postulation est le 5 avril 2010.

Plus de détails sur : https://fsc.uni-hohenheim.de/79512.html

Document Reminders

Documents pour la conférence sur une agriculture durable basée sur les biotechnologies

Plusieurs documents présentés par des experts durant la conférence internationale sur l’agriculture durable basée sur les biotechnologies qui s’est déroulé à New Delhi (Inde) en décembre 2009 sont disponibles en ligne sur http://www.ilsi-india.org/conference-on-biotechnology-based-sustainable-agriculture.htm

Les documents sont classés par session sur les thèmes suivants : dynamique de l’agriculture durable, récents développements en biotechnologie agricole, évaluation de la sécurité pour les aliments dérivés de la technologie GM, réseaux pour la gestion de la sécurité et partage des connaissances avec une référence particulière au coton et au brinjal Bt.


Publication du CITC sur la biotechnologie

«Facilitating Conservation Farming Practices and Enhancing Environmental Sustainability with Agricultural Biotechnology» est la dernière publication du centre d’information des technologies de conservation (CTIC). Il parle des bénéfices environnementaux des pratiques de labourage de conservation qui sont facilitées par la biotechnologie végétale. Des améliorations importantes dans la durabilité environnementale et la productivité durant les dernières années sont présentées.

Le CTIC est une organisation à but non lucratif comprenant des membres des industries agricoles, des publications agricoles, des associations agricoles, des organisations de conservation et des producteurs. Elle est soutenue par l’agence américaine de protection de l’environnement, le service de conservation des ressources naturelles et d’autres entités publiques.

Téléchargez une copie de la publication à : http://www.conservationinformation.org/?action=article&id=69


Le rapport de la FAO sur la biotechnologie agricole disponible en ligne

Le rapport de la conférence technique de l’organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur la biotechnologie agricole dans les pays en voie de développement (ABDC-10) à Guadalajara (Mexique) du 1-4 Mars 2010 est maintenant disponible sur : http://www.fao.org/biotech/abdc/.

La conférence parle des utilisations de la biotechnologie dans les différents secteurs alimentaires et agricoles des pays en voie de développement. Les leçons du passé ont été analysées et les options identifiées pour faire face aux défis de l’insécurité alimentaire, au changement climatique et la dégradation des ressources naturelles.


Site Internet sur la sécurité des plantes GM

Deux professeurs ont créé un nouveau site Internet, Academics Review (http://academicsreview.org), pour mettre les choses au clair à propos de la sécurité alimentaire des OG M. le Dr. David Tribe est un biotechnologiste et un microbiologiste à l’université de Melbourne et le Dr. Brice Chassy travaille dans la sécurité alimentaire et la nutrition humaine à l’université de l’Illinois. Le site Internet analyse les allégations concernant les effets négatifs sur les plantes GM sur la base des preuves disponibles, la littérature scientifique et la logique scientifique. Le site Internet est construit comme une plateforme pour l’étude scientifique critique sur les thèmes de l’alimentation, la sécurité alimentaire, l’agriculture, la nutrition et les plantes GM. Dans les prochains mois, d’autres thèmes et des opinions d’experts seront ajoutés sur le site Internet.

Pour plus d’informations, contactez Bruce Chassy à chassy.ar@gmail.com.