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NOUVELLESMondiales[Top]
Le rapport sur l’Etat mondial des plantes GM commercialisées en 2009 récemment lancé à Pékin(Chine) est dédicacé au prix Nobel de la paix Normal Borlaug qui fut le premier parrain du Service International pour l’Acquisition des Utilisations de la Biotechnologie Agricole (ISAAA). Le Dr. Clive James, auteur de ce rapport et président de l’ISAAA, a mis en avant l’augmentation de 7%, soit 9 millions d’hectares, de cultures GM en 2009 par rapport à 2008. Une augmentation de 14 millions de petits et gros fermiers dans 25 pays qui ont cultivé 134 millions d’hectares. Le Costa Rica a rejoint les 16 pays en voie de développement et les 9 pays industrialisés avec des cultures GM. Il a mis en avant l’importance des plantes GM dans les stratégies pour diminuer la pauvreté, la faim et la malnutrition. Les récentes autorisations de biosécurité pour le riz Bt et le maïs phytase en Chine ont aussi été mises en avant. Elles devraient avoir un impact important pour les pays pauvres et affamés d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine puisque le riz est un aliment de base important et que le maïs est le principal aliment pour le bétail et les volailles. L’évènement a aussi mis en avant les présentations Dr. Dafang Huang, professeur à l’Académie Chinoise des Sciences Agricoles sur le maïs phytase et Dr. Ruifa Hu sur le riz et le coton Bt. M. Zu Mao Tang, fermier, a partagé son expérience de la culture du coton Bt. Les faits principaux, le résumé, le communiqué de presse et une sélection de diapositives de la Brief 41 de sont disponibles sur : http://www.isaaa.org. [Top]
La technologie de l’ADN recombinant et les méthodes pour obtenir un riz GM sont disponibles donc il n’y a aucun obstacle technique à l’adoption généralisée du riz transgénique par les pays producteurs de riz. Le Dr. John Bennett, professeur honoraire de la School of Biological Sciences de l’Université de Sydney (Australie), prévoit qu’il y aura des améliorations de l’efficacité de la production de riz GM avec l’introduction de (1) d’inoculation des fleurs par des pulvérisations d’Agrobacterium pour éviter la culture de tissus ; (2) la recombinaison homologue pour insérer des gènes de manière ciblée plutôt qu’au hasard ; et (3) la transformation du plastome pour permettre l’altération des gènes clés de la photosynthèse dans le chloroplaste. Dans « Riz GM – Etat actuel et perspectives futures », un dossier spécial de la Brief 41 « Etat mondial des plantes GM commercialisées, 2009 », publié par le Service International pour l’Acquisition des Utilisations de la Biotechnologie agricole (ISAAA), Bennett note cependant que plusieurs obstacles potentiels proviennent de la réglementation des plantes GM dans les principaux pays producteurs de riz. Il a dit que les deux principaux pays producteurs de riz, la Chine et l’Inde, bénéficieraient d’une meilleure transparence dans l’élaboration et l’évaluation du coût des tests pour la sécurité alimentaire et la protection environnementale. Un défi important sera d’améliorer le potentiel et la stabilité du rendement et de donner des priorités élevées aux questions telles que le changement climatique. Une copie de la Brief 41 peut être achetée sur : http://www.isaaa.org. [Top]
Les pays en voie de développement doivent développer et mettre en oeuvre des approches efficaces pour évaluer ainsi que pour gérer les bénéfices et les risques potentiels des plantes GM. Des délais réglementaires coûteux peuvent compromettre la livraison de la technologie et entraver la commercialisation des produits développés par les secteurs publics et privés. Cet opinion a été rapporté par Jose Falck-Zepeda et ses collègues dans “Delivering genetically engineered crops to poor farmers: Recommendations for improved biosafety regulations in developing countries” une synthèse publiée par l’Institut International des Politiques Alimentaires. Des approches flexibles, efficaces et innovantes pour une évaluation efficace des risques doivent être prises en considération par les politiciens et les législateurs des pays en voie de développement. Les auteurs recommandent que les pays en voie de développement explorent et évaluent toutes les options disponibles (y compris les pratiques agricoles établies et les technologies émergentes) et les intégrer dans des systèmes agricoles efficaces et adaptés localement. Téléchargez la synthèse sur http://www.ifpri.org/publication/delivering-genetically-engineered-crops-poor-farmers?utm_source=New+At+IFPRI&utm_campaign=8e81631775-New_At_IFPRI1_29_2010&utm_medium=email Afrique[Top]
Les sélectionneurs de trois pays d’Afrique de l’est (Kenya, Ouganda et Tanzanie) vont bientôt pouvoir analyser l’impact du changement climatique sur un large éventail de cultures. L’université de l’état du Michigan (MSU) aux USA a développé un modèle climatique régional lié aux modèles de culture des plantes et hydrologiques pour aider l’accès aux rendements. Le modèle peut étudier l’impact du changement climatique, comme les fortes températures et les stress hydriques sur une certaine variété de culture, économisant ainsi du temps qui serait autrement utilisé pour les essais en champs. « Cela va aider à accélérer le cycle de recherches agricoles » a dit Jennifer Olson, chef scientifique et professeur associé au collège des arts de la communication et des sciences du MSU. Alors que le modèle est en cours d’amélioration, une démonstration devrait avoir lieu durant un atelier de travail en juin. Lisez l’article à : http://allafrica.com/stories/201002240894.html [Top]
Un nouveau partenariat qui a pour but d’améliorer la sécurité alimentaire et le bien être en Afrique sub-saharienne a été formé. Connu sous le nom «maïs amélioré pour les sols africains» (IMAS), la collaboration va créer et diffuser de nouvelles variétés de maïs qui utilisent plus efficacement les engrais et aider les petits propriétaires à obtenir des rendements plus élevés, même dans les sols pauvres où peu d’engrais commercial est utilisé. Il sera dirigé par le Centre International pour l’Amélioration du Maïs et du Blé (CIMMYT) et inclura Pioneer Hi-Bred, l’Institut Kenya de Recherches Agricoles (KARI), et le Conseil Sud-africain de Recherches Agricoles (ARC). Selon un communiqué de presse, les organisations utiliseront des outils de biotechnologie de pointe comme les marqueurs moléculaires et les approches transgéniques pour développer des variétés de maïs qui ont de meilleurs rendements que les variétés actuellement disponibles avec le même taux d’engrais azotés appliqué ou lorsqu’ils sont cultivés sur les sols les plus pauvres. Les variétés développées seront offertes aux compagnies de semences qui vendent aux petits fermiers de la région, de sorte que les semences seront au même prix pour les fermiers que les autres types de semences de maïs améliorés. Le partenariat a reçu 19.5 millions de dollars US de la fondation Bill & Melinda Gates et de l’agence US pour le développement international (USAID). Pour plus d’informations, lisez : http://www.pioneer.com/web/site/portal/menuitem.46a38374fe929fcde580e580d10093a0/ [Top]
De nouvelles variétés améliorées de maïs développées par l’institut international d’agriculture tropicale (IITA) en partenariat avec l’université Ahmadu Bello à Zaria et l’université Obafemi Awolowo à Ile Ife, Nigeria ont suscité un regain d’optimisme pour la culture du maïs en Afrique de l’ouest et du centre. Les variétés, qui ont été développées via la sélection traditionnelle en exploitant les caractères naturellement disponibles, répondent à de nombreuses contraintes importantes de la production de maïs comme la sécheresse, la faible fertilité des sols, les nuisibles, les maladies et les mauvaises herbes parasites. Les variétés de maïs libérées, qui ont été autorisées par le comité national nigérien de libération des variétés, comprend 13 variétés à pollinisation libre à maturité très précoce, précoce, intermédiaire et tardive avec une résistance à la mauvaise herbe parasite Striga hermonthica et au foreur de la tige, une tolérance à la sécheresse et avec une bonne adaptation à un contenu sub-optimal des sols en azote. Abebe Menkir, sélectionneur maïs à l’IITA, a dit que la libération de ces variétés accélérera l’adoption de cultivars améliorés de maïs par les fermiers nigériens, et par conséquence, augmenter les rendements, les revenus des fermiers et améliorer la sécurité alimentaire. Le communiqué de presse est disponible sur : http://www.iita.org/cms/details/news_feature_details.aspx?articleid=3286&zoneid=342 [Top]
Les ministres Africains et Arabes se sont rencontres pour un plan d’action en vue d’ameliorer la productivite agricole
Des ministres africains et arabes se sont rencontrés à Sharm el Sheikh (Egypte) pour discuter d’un plan d’action conjoint qui pose les termes de leur collaboration dans les domaines de l’agriculture et de la sécurité alimentaire. Plus tôt, des discussions préliminaires avaient été menées par des experts des deux régions au même endroit. Lors de la cérémonie d’ouverture de la réunion ministérielle conjointe afro-arabe sur le développement agricole et la sécurité alimentaire, le ministre égyptien de l’agriculture et de la mise en valeur des terres, Amin Abaza, a dit qu’il est impératif pour l’Union Africaine et la ligue des Etats Arabes (LAS) d’augmenter leur coopération. Il a demandé instamment une plus grande collaboration pour surmonter les défis et augmenter la sécurité alimentaire. M. Abaza a dit que la réunion ministérielle a pour but de créer un partenariat pour promouvoir la sécurité alimentaire et voir les chemins pour avoir la meilleure utilisation des ressources des terres via la coopération. Il a encouragé les deux régions à avoir des projets dirigés par le secteur privé, à attirer les investisseurs pour travailler avec le secteur privé, à coopérer dans la gestion de l’eau, à promouvoir les fermiers petits propriétaires, à construire des capacités humaines et financières et à échanger les expériences. Le commissaire de l’Union Africaine des affaires politiques, Julia Dolly Joiner a ajouté «Nous sommes liés par notre proximité géographique, historique, linguistique, religieuse et culturelle et nous sommes les témoins vivants d’une époque où il y a de plus en plus d’interactions entre nos deux peuples» a-t-elle dit. Lisez le communiqué de presse de l’Union Africaine http://www.africa-union.org/root/au/index/index.htm [Top]
Le comité de conseil technique du réseau africain d’expertise en biosécurité du NEPAD (ABNE) a tenu sa réunion introductive les 4 et 5 février 2010 à Kunduchi Beach Hotel & Resort, Dar Es Salaam (Tanzanie). Les six membres du comité comprennent des scientifiques expérimentés et des africains avec de l’expérience représentant toutes les régions géographiques du continent. La réunion du comité technique de conseil a été précédée d’une réunion de deux jours du comité de gestion. L’ABNE est un réseau de service pour le continent établi par l’agence de planification et de coordination du NEPAD, basé en Afrique, dirigé par l’Afrique, pour fournir aux politiciens des formations de pointe et des informations basées sur la science pour réglementer la biotechnologie. L’ABNE est établie pour être une ressource permanente pour les politiciens afin de coordonner une discussion à l’échelle du continent sur le thème de la biotechnologie, avec un premier nœud basé au Burkina Faso. L’ABNE offre une expertise multidisciplinaire au service des grands composants des systèmes de biosécurité y compris la sécurité alimentaire, la sécurité de l’environnement, l’impact socio-économique, la propriété intellectuelle et les questions juridiques. Le comité technique de conseil a approuvé le plan de travail de l’ABNE pour 2010 qui a pour but de fournir un éventail de services pour les preneurs de décisions y compris des informations sur la biosécurité basées sur la science via un portail Internet, des programmes de formation (ateliers de travail, cours de courte durée, stages et voyages d’étude) et des consultations d’experts. Le comité a reconnu la contribution du gouvernement burkinabé dans l’adoption de l’accord d’hébergement de l’ABNE et a salué les efforts de l’équipe de l’ABNE pour établir un office nœud au Burkina Faso pour le démarrage du projet. Le comité a recommandé l’adoption d’approches novatrices pour la mise en œuvre du projet, la formation et la communication avec les intervenants pour atteindre l’impact souhaité. Un lancement officiel de l’ABNE a été approuvé et prévu pour avril 2010 par le comité. Envoyer un e-mail au Pr. Diran Makinde de l’ABNE à diran.makinde@nepadbiosafety.net pour des détails supplémentaires. [Top]
L’Ouganda a maintenant un agenda 2010 de recherches et développement en biotechnologie pour guider les politiciens dans la formulation d’une stratégie de mise en œuvre des priorités en biotechnologie. Il a été développé à la fin d’un atelier de travail de deux jours qui s’est déroulé à Kampala (Ouganda) les 4 et 5 février 2010. L’atelier de travail était organisé par le programme de Politique en biotechnologie (BIO EARN) en collaboration avec l’académie nationale des sciences de l’Ouganda (UNAS) et le conseil national des sciences et des technologies de l’Ouganda (UNCST). Les participants à l’atelier de travail étaient des scientifiques, des politiciens, des journalistes et des académiciens. Via une approche participative, les participants sont arrivés à un plan d’action pour aider les politiciens à donner des priorités pour la recherche en Ouganda. Les recommandations clés de la stratégie comprennent : construction de capacités en R&D, amélioration des infrastructures, formation de partenariats et de réseaux parmi les chercheurs, lier la biotechnologie avec l’industrie, institutionnalisation des droits de la propriété intellectuelle, allocations et maintient des mécanismes de financement et développement d’une stratégie claire de communication. Il est souhaité que l’agenda biotechnologie fournisse une orientation aux législateurs et aux décideurs politiques du pays pour préparer la loi de biosécurité. Pour plus d’informations, contactez Olive Nabukonde à onabukonde@yahoo.com [Top]
Le comité d’organisation du 10ème congrès de l’association africaine du commerce des semences (AFSTA) s’est réuni pour composer la plateforme de revitalisation de l’industrie des semences, un préalable important pour atteindre la sécurité alimentaire. Le président, M. Issa Mory Dembele, a donné le détail des défis pour améliorer les semences en Afrique de l’ouest. Il a dit que « sans la qualité des semences, il n’est pas possible d’atteindre les objectifs de développement en agriculture ». M. Mamadou Traore du ministère de l’agriculture a ajouté que la meilleure solution pour améliorer la qualité des semences est de permettre aux chercheurs de réaliser des expériences incluant des semences GM. Il a estimé que la biotechnologie a déjà été utilisée pour résoudre d’importants problèmes agricoles comme la sécheresse et l’utilisation excessive de pesticides et d’engrais. Le congrès 2010 qui se déroulera à Bamako (Mali) du 1er au 4 mars 2010 espère relancer l’industrie des semences d’Afrique de l’ouest et offrira ainsi des possibilités d’harmonisation des cadres légaux régionaux, d’obtention des engagements et de la volonté des partenaires de soutenir le développement du secteur des semences dans son ensemble et de conduire des efforts concertés et coordonnés pour l’Alliance des Semences d’Afrique de l’ouest (WASA). L’histoire en français peut être lue à http://www.journaldumali.com/article.php?aid=1049 [Top]
La production de maïs en Ouganda a été faible avec 1,5-2 tonnes par acre. La sécheresse en 2008 et 2009 a causé une perte de récolte de 100% ce qui a augmenté le nombre de personnes affamées, phénomène qui a commencé 5 ans plus tôt en Afrique de l’est. La recherche menée pour le maïs efficace avec l’eau pour l’Afrique (WEMA) et le maïs tolérant pour la sécheresse pour l’Afrique (DTMA) souhaite améliorer la production de maïs de 30% à 35%, ce qui bénéficiera à 30 - 40 millions de personnes. Deux maïs génétiquement modifiés (GM) développés par le Centre International d’Amélioration du Maïs et du Blé et par Monsanto contiennent des gènes d’une bactérie pour résister à la sécheresse. Le WEMA teste actuellement le maïs à Kasese (Ouganda) en collaboration avec l’Institut National de Recherches Agricoles Namulonge et à Kiboko (Kenya) par le DTMA. D’autres tests seront réalisés dans les districts de Buliisa et Abim avant que la variété soit autorisée et distribuée aux fermiers. Lisez l’histoire sur : http://allafrica.com/stories/201002100117.html [Top]
L’université moderne des sciences et des technologies (MSA) et le Centre Egyptien d’informations en biotechnologie (EBIC) a réalisé une étude pour déterminer les perceptions des parties intéressées en biotechnologie végétale. Une étude de cas pour laquelle 22 parties concernées différentes (scientifiques, médias, secteur privé et public et fermiers) ont été interviewées pour avoir un aperçu de leurs points de vue respectifs sur la technologie. Les scientifiques déclarent que « la biotechnologie végétale présente des utilisations agricoles pour le monde et dans le futur pour l’Egypte ». Le Pr. Osama Momtaz, directeur adjoint de l’Institut de Recherches agricoles et de génie génétique a ajouté que “pour l’Egypte, la biotechnologie végétale est une nécessité et non un luxe”. Les fermiers ont exprimé leur satisfaction avec le maïs GM, notant qu’ils obtenaient plus de bénéfices qu’avec les variétés traditionnelles. Les consommateurs ont montré leur intérêt pour les utilisations de la biotechnologie. Ils ont exprimé leurs préoccupations pour une information vulgarisée de sorte qu’ils puissent mieux comprendre la technologie. Pour plus d’informations, contactez le Dr. Ismail AbdelHamid, directeur du centre égyptien d’information en biotechnologie à ebicvision@yahoo.com [Top]
Un projet ayant pour but d’améliorer la capacité de recherches pour le développement de l’igname en Afrique de l’ouest et du centre (WCA) a reçu un don de 750'000 € (1 million de dollars US) du programme «science et technologie Union Européenne – Afrique, Caraïbes et Pacifique» (EU-ACP). Le projet, nommé Renforcement des capacités pour la recherche et le développement de l’igname en Afrique de l’ouest et du centre (SCYReC), sera géré et mis en œuvre par l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) en collaboration avec une équipe de partenaires nationaux dans 13 institutions de recherches de six pays. L’IITA a dit dans un communiqué de presse que le programme devrait bénéficier à six pays WCA : Cameroun, Bénin, Côte d'Ivoire, Ghana, Nigeria et Togo. "Nous espérons que le projet s’attaquera à différents défis pour augmenter la production de l’igname » a dit David Annang, coordinateur du projet. Selon l’IITA, l’igname fait face à une pléthore de limitations malgré sa contribution à la sécurité alimentaire. Ceci comprend les coûts élevés du matériel de plantation et du travail, la diminution de la fertilité des sols, les potentiels de rendement inadéquats des variétés ainsi que l’augmentation des niveaux de nuisibles dans les champs et le stockage et les maladies associées avec l’intensification de la culture. Pour lire l’article original, allez sur : http://www.iita.org/cms/details/news_feature_details.aspx?articleid=3242&zoneid=342 Asie et Pacifique[Top]
La Corporation australienne de recherche et de développement sur les céréales (GRDC), soutenue par les essais nationaux de variétés (NVT), a publié les résultats de 150 essais de colza dans le pays en 2009 dont 15 avec du colza GM. Un rapport, disponible sur le site Internet du NVT, met en avant les performances des variétés dans les essais des colzas GM et fourni des informations sur la manière d’interpréter les données des essais. « Le colza GM est une pièce supplémentaire de la technologie disponible que les producteurs doivent prendre en compte et les résultats NVT fournissent l’une des nombreuses sources de données dont il faut tirer parti pour aider la prise de décision concernant leur utilisation potentielle » a dit Juan Juttner, dirigeant au GRDC. Plus d’essais de colza GM seront plantés en 2010, y compris un plus grand nombre dans l’ouest de l’Australie suivant la décision du gouvernement de l’Etat de cesse son moratoire. Allez sur http://nvtonline.com.au/ pour plus d’informations. RECHERCHES[Top]
Les tomates molles, moisies pourraient être une chose du passé. Les chercheurs de l’Institut Indien de Recherches sur le Génome des Plantes ont annoncé qu’ils avaient développé des plants de tomates transgéniques qui peuvent retarder le vieillissement et garder une texture ferme pendant plus d’un mois. Les chercheurs ont utilisé la RNA interference (RNAi) pour supprimer la production de l’α-mannosidase (α-Man) et de la β-D-N-acetylhexosaminidase (β-Hex) dans les fruits en maturation, enzyme responsable de rôles essentiels dans le processus du N-glycan. Plusieurs études ont relié le processus du N-glycan au processus de maturation. « L’analyse des tomates transgénique a révélé que des fruits plus fermes d’environ 2.5-2 fois dans les lignées α-Man et β-Hex RNAi, respectivement, et présentant une augmentation de la durée de vie d’environ 30 jours », ont écrit les chercheurs dans un article publié dans PNAS. Les tomates normales commencent à flétrir après 15 jours. Une surexpression des gènes α-Man et β-Hex, d’un autre côté, entraîne un ramollissement excessif des fruits. Les chercheurs ont noté que les pertes après récoltes des fruits et des légumes dans les pays en voie de développement représentent 50% de la production. Ils ont aussi dit que la technique pourrait potentiellement être utilisée pour la banane, la papaye, la mangue et d’autres fruits. L’article publié par PNAS est disponible sur : http://dx.doi.org/10.1073/pnas.0909329107 La cinquième réunion internationale sur la biotechnologie ou BioSpain se déroulera à Pampelune (Espagne) du 29 septembre au 1er octobre 2010. Depuis la première réunion en 2003, elle est devenue un évènement phare dans le domaine de la biotechnologie en Europe. Enregistrement en ligne sur : http://www.biospain2010.org/en/index.aspx. Femmes africaines dans la recherche et le développement agricole (AWARD), un projet du programme du CGIAR, Sexe et diversité, reçoit les demandes pour ses bourses 2010. La bourse de deux ans a pour but d’accélérer les carrières des femmes scientifiques et professionnelles africaines impliquées dans la recherche et le développement de l’agriculture pro-pauvre. La date limite de participation est le 22 mars 2010. Les détails et les formulaires sont disponibles sur : http://www.genderdiversity.cgiar.org/resource/award.asp L’ICGEB, dans le cadre de son projet de construction de capacités en biosécurité pour l’Afrique sub-saharienne, offre cinq bourses dans le domaine de la biosécurité d’une année pour un cours MSc « Managing the Environment' (specifically the Risk Assessment of GM Crops pathway) » au célèbre institut des sciences biologiques, environnementales et rurales de l’université Aberystwyth (Royaume Uni). Plus d’informations, conditions d’éligibilité et instructions sur la manière de postuler sur : http://www.icgeb.org/biosafety/MScFellowships.html L’organisation de l’alimentation et de l’agriculture hébergera une conférence technique « Biotechnologie agricole dans les pays en voie de développement : options et possibilités en agriculture, sylviculture, élevage, pêche et industries alimentaires pour répondre aux défis de l’insécurité alimentaire et du changement climatique » (ABDC-10) à Guadalajara (Mexique) du 1er au 4 mars 2010. L’ABDC-10 sera hébergé par le gouvernement mexicain et cofinancé par le fonds international pour le développement agricole (IFAD). Le groupe consultatif pour la recherche internationale en agriculture (CGIAR), le forum mondial en recherches agricoles (GFAR), le centre international pour le génie génétique et la biotechnologie (ICGEB) et la Banque Mondiale sont les autres partenaires. Plus d’informations sur : http://www.fao.org/biotech/abdc/conference-home/es/ [Top]
Document RemindersLe centre français pour la recherche agricole et le développement (CIRAD) vient de publier un rapport « La nature comme modèle, pour une intensification écologique de l'agriculture ». La brochure de 15 pages traite de la manière de construire des systèmes agricoles durables capables de nourrir neuf milliards de personnes d’ici 2050 et de leur fournir de l’énergie et du matériel biologique, tout en préservant l’environnement et les ressources. Plus particulièrement, la discussion tourne autour de la nature comme modèle, le climat tropical humide, le climat tropical sec, le climat méditerranéen ainsi que la recherche et l’innovation agricole. La brochure peut être téléchargée sur : http://www.cirad.fr/en/news/all-news-items/articles/2010/ca-vient-de-sortir/la-nature-comme-modele Gene Flow between Crops and Their Wild Relatives de Meike S. Andersson et M. Carmen de Vicente discute des bases scientifiques pour évaluer la probabilité du flux de gènes entre 20 plantes cultivées et leurs apparentées sauvages. Pour chaque culture, dont l’orge, le maïs, le coton, le blé, le millet perlé et le riz, une carte mondiale riche en couleurs montre la distribution modélisée des cultures et des espèces sauvages apparentées. Le livre est publié par John Hopkins University Press. Pour plus d’informations sur le projet “flux de gènes” qui a conduit à cette publication, allez sur : http://www.bioversityinternational.org/scientific_information/themes/ Le rapport final de l’atelier de travail EuropaBio sur « Environmental risk assessment for the cultivation of genetically modified crops” qui s’est déroulé à l’hôtel Silken Berlaymont à Bruxelles (Belgique) en octobre 2009, est maintenant en ligne. Il parle, entre autres, de la conduite de l’évaluation des risques environnementaux, du cadre pour tester les applications et les études ainsi que des défis dans l’accomplissement des essais en champs. Téléchargez le rapport à : http://www.europabio.org/positions/GBE/EuropaBio%20ERA%20Workshop%20Oct%202009%20Final%20Report.pdf L’article de travail “The Production and Price Impact of Biotech Crops” de Graham Brookes, Tun-Hsiang Yu, Simla Tokgoz et Amani Elobeid discute des effets de la production sur la technologie et les impacts sur les marchés des céréales et des oléagineux grâce à l’utilisation de modèles des produits agricoles. Il analyse les impacts sur la production mondiale, la consommation, le commerce et les prix des secteurs soja, colza et maïs. La non-utilisation des caractères GM actuels du maïs, du soja et du colza aurait probablement un impact négatif sur l’offre mondiale et l’utilisation de ces cultures, de leurs dérivés et des marchés connexes pour les céréales et les oléagineux. L’article complet peut être téléchargé à : http://www.card.iastate.edu/publications/DBS/PDFFiles/10wp503.pdf |
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