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Voici le Bulletin de Février 2015
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

 

NOUVELLES

Mondiales

La production agricole doit changer selon le directeur de la FAO

Le modèle actuel de production agricole n’est plus acceptable pour atteindre la sécurité alimentaire selon le directeur de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, José Graziano da Silva, qui a donné une conférence lors du Forum International sur l’Agriculture et le Changement climatique le 20 février 2015 en France.

Augmenter la production alimentaire a été la principale stratégie pour en finir avec la faim dans le monde. Cependant, à présent, la production alimentaire a augmenté mais la faim prévaut encore. « Ce modèle doit être revu. Nous avons besoin d’un changement radical. Les systèmes alimentaires doivent être plus durables, inclusifs et résilients » a-t-il dit. Il a suggéré une nouvelle approche connue sous le terme ‘agriculture respectueuse du climat’, qui promeut le changement des pratiques agricoles pour les rendre plus adaptatives et résilientes vis-à-vis des pressions environnementales, tout en diminuant en même temps les impacts de l’agriculture sur l’environnement.

La FAO a formé une coalition d’acteurs nommée « Global Alliance on Climate-Smart Agriculture » avec l’objectif de promouvoir une augmentation durable et équitable de la productivité et des revenus agricoles ; créer une plus grande résilience des systèmes alimentaires et des moyens d’existence agricole ; obtenir une diminution ou une suppression des émissions de gaz à effets de serre dus à l’agriculture.

Lisez le communiqué de presse sur le site Internet de la FAO.


L’ISAAA a publié le rapport 2014 sur la situation mondiale des cultures GM

Le rapport ‘Situation mondiale des cultures GM : 2014 (ISAAA Brief 49) a été publié le 28 janvier 2015 à l’Hôtel Mondial China à Pékin (Chine) lors d’une conférence de presse suivie par 34 professionnels des médias. Le lendemain, 29 janvier, un séminaire s’est déroulé à l’Académie Chinoise des Sciences Agricoles, organisé par la Société Chinoise de Biotechnologie, la Société Chinoise de Physiologie Végétale et de Biologie Moléculaire, la Société Chinoise, la Société des Sciences Végétales de Chine, la Société Chinoise de Protection des Plantes, la Société Chinoise de Biotechnologie Agricole et l’ISAAA. 200 acteurs du gouvernement, du monde académique, des instituts de recherches, des agences de communication et des compagnies privées y ont participé.

Le rapport a été écrit par le Dr. Clive James, Fondateur et Président Emérite de l’ISAAA. Selon le Dr. James, 18 millions de fermiers de 28 pays ont planté 181,5 millions d’hectares de cultures GM en 2014. Le dernier nouveau pays cultivant des plantes GM est le Bangladesh, qui a autorisé une aubergine résistante aux insectes (Bt brinjal) en 2014. Le top 5 des pays cultivant des plantes GM en 2014 était : USA, Brésil, Argentine, Inde et Canada.

Lors du séminaire, le Dr. Chen Zhangliang, Vice-Président de l’Association Chinoise pour les Sciences et la Technologie (CAST) a introduit la restructuration de l’économie agricole et les développements de la technologie GM en Chine et a encouragé le développement énergique de l’éduction scientifique dans le domaine des OGM. Le Dr. Paul Teng, Président et Doyen des études supérieures et des apprentissages professionnels à l’université technique Nanyang à Singapour, a présenté des pistes sur la manière de répondre aux défis de sécurité alimentaire dans un système alimentaire mondial interconnecté. Le Dr. Randy Hautea, coordinateur mondial de l’ISAAA et directeur du SEAsia, a parlé de l’adoption et de l’impact du maïs GM aux Philippines.

La Brief 49 a aussi été publiée au Brésil, en Corée du Sud, au Japon, au Vietnam et en Thaïlande. Obtenez une copie du rapport à http://goo.gl/Xl59hB. Téléchargez le résumé, le l’Infographie, le PowerPoint et les vidéos sur : www.isaaa.org.

Afrique

Etude sur l’adoption de variétés de maïs TS par les fermiers du Malawi

Le centre d’étude sur le foncier de l’université norvégienne des sciences de la vie a publié les résultats de son étude sur l’adoption généralisée potentielle de variétés de maïs tolérantes à la sécheresse (TS) au Malawi. Leur ensemble de données se base sur l’adoption et les pratiques agricoles de 350 ménages agricoles au Malawi.

Les variétés de maïs TS utilisées dans l’étude sont : Chitedze4, CAP9001, MH27, MH28, PAN53, SC719, ZM309, ZM523, MH26, PHB30G19, SC403, SC627, ZM421, ZM521, ZM621 et ZM623, développées par le Centre International d’Amélioration du Maïs et du Blé (CIMMYT) ainsi que d’autres institutions de recherches publiques ou privées encouragées par le CIMMYT et l’Institut International pour l’Agriculture Tropicale (IITA) dans le cadre du projet Maïs Tolérant à la Sécheresse pour l’Afrique.

Les résultats de l’analyse de régression ont montré que la culture du maïs TS a augmenté de manière importante entre 2006 et 2012, le principal moteur étant le Programme de Subvention des Intrants Agricoles. Les autres facteurs clés influençant l’adoption étaient l’expérience de la sécheresse par les fermiers ainsi que leur aversion pour le risque. En termes de performance de rendement, les variétés améliorées de maïs ont montré une performance significativement meilleure que les maïs locaux lors des sécheresses de 2011-2012. Cependant, il a été observé que le maïs TS n’a pas une performance égale aux autres variétés améliorées de maïs utilisées au Malawi, ce qui est en contradiction avec les résultats des essais en champs. Selon les auteurs, cela pourrait être dû à la formation inadéquate des fermiers pour la culture des variétés TS de maïs. Ainsi, ils ont recommandé une mise en œuvre massive d’activités de vulgarisation agricole pour aider les fermiers à obtenir les rendements potentiels du maïs TS et, par la suite, améliorer la résilience à la sécheresse.

Obtenez le rapport chez Eldis.


Les fermiers cultivant du coton au Kenya ont soumis une pétition pour mettre fin à l’interdiction d’importation des OGM

Les fermiers des districts d’Embu, de Kirinyaga, de Kitui, de Machakos, de Makueni, de Meru, de Murang'a et de Tharaka Nithi dans l’est et le centre du Kenya ont rédigé un communiqué au président kenyan pour demander des graines de coton Bt et la levée de l’interdiction de l’importation d’aliments GM au Kenya.

Dans la pétition destinée au président, les fermiers ont noté des défaillances systématiques dans la chaine de valorisation du coton, y compris les nuisibles et les maladies, facteurs ayant contribué à l’effondrement du secteur national du coton, secteur autrefois dynamique. Ils ont aussi noté que les fermiers devraient récolter les efforts réalisés par la recherche sur le coton résistant aux insectes via le projet coton Bt de l’Organisation Kenyane de Recherches Agricoles et sur le Bétail (KALRO).

Le communiqué a été lu par un représentant des fermiers à la fin d’un évènement d’une journée lors du Forum Libre sur la Biotechnologie Agricole en Afrique (OFAB), chapitre kenyan, qui s’est déroulé à l’Embu University College, dans le district d’Embu, Est du Kenya.

L’évènement du district a été organisé par l’OFAB-Kenya en collaboration avec l’ICOSEED (Une ONG locale travaillant avec les fermiers cultivant du coton, basée au centre du Kenya) et l’Embu University College. L’évènement a été suivi par plus de 30 fermiers et égreneurs, cadres du district, personnel de l’université, médias, offices de réglementations et scientifiques.

Pour plus de détails, contactez Brigitte Bitta à bbitta@isaaa.org.


Pari sur l’avenir de l’Afrique

Bill et Melinda Gates ont déclaré, dans leur lettre annuelle, que l’Afrique sera capable de se nourrir d’ici 15 ans et cela est considéré comme l’un des paris les plus importants de l’avenir. Cela peut être atteint via des percées dans les domaines de la santé, des technologies mobiles et de la formation. Dans l’agriculture africaine, ce pari ne peut que refléter le fait que les fermiers africains, tant hommes que femmes, ont eu accès aux expertises techniques pour une production agricole et des systèmes de gestions adéquats.

L’utilisation de nouvelles variétés de maïs tolérantes à la sécheresse a été reconnue dans le rapport comme offrant de grosses promesses pour les fermiers. Cependant, l’utilisation de ces cultures doit être accompagnée par des pratiques de gestion agricole adaptées. D’autres outils comme la cartographie géospatiale, les modèles prédictifs et de télédétection ainsi que d’autres technologies mobiles peuvent être utiles pour les agronomes, les agents de vulgarisation et les fermiers. Ces outils fournissent une voie dans laquelle les avancées génétiques et la gestion peuvent être liées aux aspects sociaux et économiques de l’agriculture. De plus, le sol et la durabilité sont aussi nécessaires pour atteindre le dit défi ainsi que les développements des plantes sous-utilisées cultivées principalement par les femmes africaines.

Les détails de l’article sont disponibles sur : http://allafrica.com/stories/201501231748.html ou http://theconversation.com/yes-africa-will-feed-itself-within-the-next-15-years-36564.

Amériques

Des scientifiques identifient le gène qui pourrait empêcher la pollinisation croisée

Les scientifiques de l’université de Guelph ont identifié un gène qui peut bloquer la contamination croisée des cultures traditionnelles par les cultures GM. Selon Sherif Sherif, principal auteur de l’étude, cette découverte pourrait abattre les arguments contre les cultures alimentaires GM.

Sherif et son équipe ont trouvé un gène codant pour une protéine qui permet naturellement à quelques plantes de s’autofertiliser et de produire des fruits avant l’ouverture des fleurs. Outre aider les cultivateurs et les producteurs d’aliments, la découverte pourrait aussi être une aubaine pour l’industrie des parfums. Le gène pourrait être utilisé pour garder les fleurs closes et permettre aux cultivateurs de fleurs odorantes de collecter plus de composés aromatiques.

Lisez le communiqué de presse de l’université de Guelph.


Reprogrammer les plantes pour la tolérance à la sécheresse

L’importance de l’acide abscisique (ABA) chez les plantes souffrant de la tolérance à la sécheresse est reconnue depuis longtemps. L’ABA est une hormone du stress produite par les plantes lors de conditions de sécheresse. L’ABA inhibe la croissance et réduit la consommation d’eau en fermant les stomates. Des plantes souffrant de la sécheresse ont été traitées avec l’ABA pour faciliter leur survie. Cependant, cette manière de l’utiliser est inefficace parce que l’ABA est onéreuse, sensible à la lumière et rapidement dégradée lorsqu’elle est à l’intérieur de la cellule végétale. De ce fait, des chercheurs de l’université de Californie Riverside, dirigés par by Sean Cutler, ont développé une méthode qui aidera les plantes à survivre à la sécheresse en absence d’ABA. Cela a été obtenu en reprogrammant des plants d’Arabidopsis thaliana et de tomate en insérant une protéine ‘récepteur’ fabriquée qui sera activée par le mandipropamide au lieu de l’ABA. Le mandipropamide est un produit chimique agricole utilisé pour contrôler le mildiou chez les fruits et les légumes.

Le résultat de leur étude montre que les plantes reprogrammées exposées à des conditions de sécheresse survivent lorsqu’elles sont traitées avec du mandipropamide. La protéine ‘récepteur’ fabriquée, qui sert de nouvelle version pour le récepteur ABA, répond efficacement en présence de mandipropamide et est capable de mimer l’action de l’ABA en fermant les stomates des feuilles pour réduire la consommation d’eau.

Lisez l’histoire complète sur http://ucrtoday.ucr.edu/26996.


Améliorer les rendements du sorgho

Le sorgho est une des cultures de rente semées aux USA pour ses grains. Les grains de sorgho peuvent être une source d’aliments pour l’homme et les animaux ; d’éthanol ainsi que de matériaux de construction et d’emballage. De plus, le sorgho est une culture tolérante à la sécheresse et il peut être cultivé dans des conditions de sols pauvres, de faibles apports d’engrais et dans un large éventail de températures et d’altitudes. Ces caractères en font une bonne alternative de culture pour les fermiers. Les chercheurs du Département Américain de l’Agriculture – Service de Recherches Agricoles (USDA-ARS) ont réalisé une étude sur le sorgho pour améliorer encore son rendement et ses performances.

Dans une autre étude réalisée par des chercheurs de l’ARS au Texas, des plantes de sorgho mutantes ont été développées. Elles ont la capacité de produire 30-40 pourcent de graines en plus. Cela a été obtenu en observant de près l’épillet, une grappe de fleurs trouvée dans la panicule, qui peuvent soit être fertiles (sessile) ou infertiles (pedicellate). En induisant une mutation, par radiation ou avec un agent chimique, l’éthyl méthane sulfonate, une augmentation de la taille et du volume de la panicule du sorgho a été observée. De plus, les épillets du sorgho mutant deviennent des fleurs, augmentant la capacité à produire plus de graines matures. Le sorgho mutant développé peut être croisé avec d’autres lignées de sorgho pour améliorer le rendement en grains via la sélection.

Plus d’informations sur : www.ars.usda.gov/is/AR/archive/feb15/sorghum0215.htm.

Asie et Pacifique

Des scientifiques coréens développent des patates douces GM qui poussent dans le désert

Des scientifiques de l’Institut Coréen de Recherches en Bioscience et Biotechnologie ont développé une nouvelle technologie qui a pour objectif de prévenir la désertification en utilisant les plantes GM. Selon le responsable de recherches, le Dr. Kwak Sang-soo, près de 90 pourcent de la désertification sont due à la pauvreté. « Le surpâturage, les dommages aux forêts et la gestion inadéquate de l’eau et du sol, résultant de la pauvreté des peuples locaux, sont les raisons essentielles de la désertification. Ainsi, la culture des plantes peut être la mesure préventive la plus efficace » a-t-il expliqué.

L’équipe a planté avec succès des patates douces GM dans le désert Kubichi en Chine et au Kazakhstan, deux des plus grandes zones semi-arides d’Asie du nord-est. Ils ont aussi décodé le génome des patates douces en collaboration avec des chercheurs chinois et japonais. Le génome de la patate douce est plus difficile à décoder que le génome humain, mais ils prévoient que ce sera terminé en 2016.

Le Dr. Kwak a dit "Notre objectif ultime est de cultiver un grand nombre de patates douces GM dans des zones touchées par la désertification en Chine, au Kazakhstan, au Proche-Orient et en Afrique, en se basant sur les informations décodées du génome des patates douces".

Plus d’informations sur Genetic Literary Project et Business Korea.


Des scientifiques ont trouvé un mécanisme d’interrupteur général de la croissance des plantes

Des scientifiques de RIKEN au Japon et leurs collègues de l’université de Tokyo ont découvert un interrupteur général qui contrôle la croissance des plantes. Le groupe a découvert un nouveau mécanisme cellulaire, centré autour d’une protéine nommée BSS1/BZR1, qui permet un contrôle précis de la hauteur de la plante en régulant la signalisation des brassinostéroïdes végétaux. Le groupe a utilisé des plantes mutantes et Brz, un inhibiteur de la biosynthèse des brassinostéroïdes, pour étudier le mécanisme.

Ils se sont concentrés sur BIL1, un interrupteur général qui régule quelques 3'000 gènes, soit 10% des 30’000 gènes de la plante Arabidopsis. Ils ont découvert une protéine nommée BSS1, qui interagit avec BIL1 pour réguler négativement la signalisation des brassinostéroïdes. Comme ils examinaient le mouvement de BSS1 dans les cellules déficientes en brassinostéroïdes, ils ont découvert que la création d’un complexe de larges protéines supprimait l’élongation de la tige. Ils ont déterminé le mécanisme détaillé par lequel BIL1 est capturé par la formation d’un complexe protéique avec BSS1 et ont découvert que la rupture par les brassinostéroïdes semble autoriser BIL1 à aller dans le noyau.

Il apparait que le jeu interne entre BSS1 et les brassinostéroïdes conduit à la formation du complexe, résultant en une plante moins haute, tandis qu’inversement la rupture du complexe conduit à une élongation de la tige et une hauteur plus élevée. Takeshi Nakano du centre RIKEN pour la science des ressources durables (CSRS), qui dirige l’étude, a dit "En se basant sur ces découvertes, nous espérons être capable de développer des technologies pour nous permettre de contrôler librement la hauteur de la plante, la biomasse et les plantes utiles ainsi que de contribuer à la réduction du CO2 dans l’atmosphère".

Pour plus d’informations : www.riken.jp/en/pr/press/2015/20150207_1/.

Europe

La recherche montre que les cultures GM avec des bénéfices pour la santé ont un grand marché potentiel

Des plantes GM avec un contenu plus élevé en vitamines et/ou minéraux ont le potentiel d’améliorer la santé du public mais leur disponibilité pour les consommateurs est toujours entravée. La recherche de l’université de Gand, récemment publiée dans Nature Biotechnology, a montré que ces plantes ont un marché potentiel prometteur.

Le rapport révèle que les consommateurs sont prêts à payer plus pour des OGM présentant des bénéfices pour leur santé, une augmentation de 20 à 70%. Cela est différent dans le cas des OGM présentant des bénéfices pour les fermiers qui sont seulement acceptés par les consommateurs quand ils sont offerts avec un rabais. Différentes plantes GM avec un bénéfice pour la santé ont été développées ces dernières années. Des exemples notables sont le riz enrichi en pro-vitamine A (aussi connu sous le nom de ‘Riz Doré’) et le riz enrichi en folate développé à l’université de Gand.

Pour plus de détails : www.ugent.be/en/news/bulletin/gmos-with-health-benefits-have-large-market-potential. L’article est disponible à : doi:10.1038/nbt.3110 (2015).


La caméline GM, aliment sain pour le saumon

Les acides gras Oméga-3 sont associés avec des bénéfices pour la santé, les rendant essentiels comme nutriment de la diète humaine. Les poissons et autres aliments de la mer sont les principales sources d’acides gras Oméga-3. Cependant, le contenu en Oméga-3 de l’huile des poissons n’est pas suffisant pour satisfaire aux besoins de la diète humaine en Oméga 3. Donc, les chercheurs de Rohamsted Research, de l’Université de Sterling et de Biomar Ltd ont réalisé une étude de nutrition en utilisant de la caméline GM (Camelina sativa) comme aliment de substitution pour le saumon. La caméline GM contient un gène d’algue lui permettant de produire une huile riche en acides gras qui aidera à augmenter le contenu en Oméga-3 du saumon.

Leurs découvertes révèlent que la caméline GM, en tant qu’aliment de substitution pour le saumon, ne montre aucun effet négatif sur les performances et les réponses métaboliques du saumon. La qualité nutritionnelle du saumon n’était pas touchée. Aucun fragment d’ADN transgéniques n’a été détecté dans les organes du saumon. Ces découvertes suggèrent que la caméline GM est sans danger et peut être une alimentation alternative pour le saumon.

Lisez les détails de cette étude : www.nature.com/srep/2015/150129/srep08104/full/srep08104.html#affil-auth.

RECHERCHES

Réponse du maïs GM (DKC6575) en cas de sécheresse

Les chercheurs de l’université de Parme et l’université Sapienza à Rome ont réalisé une étude comparative sur la réponse et l’expression des gènes d’une variété de maïs GM, DKC6575, avec une lignée presque isogénique non GM, Tietar, en conditions de sécheresse. La réponse et le niveau d’expression des gènes de deux variétés ont été examinés. Le maïs GM a été ensuite analysé pour les changements de niveaux de son transgène. Cela a été fait pour fournir des informations sur les caractéristiques moléculaires et le comportement du transgène dans différentes conditions environnementales comme la sécheresse.

Les résultats montrent que lors de la première phase de la sécheresse, les paramètres de photosynthèse des deux variétés sont affectés. Cependant, DKC6575 s’est montré plus sensible que Tietar. Le profil de l’expression des gènes en condition de sécheresse montre que le taux d’eau détermine la régulation à la hausse et à la baisse des gènes avec une plus forte régulation de la réponse des gènes au stress chez Tietar que DKC6575. Cela indique l’efficacité des deux variétés en conditions de stress. Le niveau de transgène de DKC6575 est resté constant, indiquant que la quantité d’eau n’influence pas son expression.

Lisez tous les détails de l’étude sur PLoS ONE.


La protéine OsPUB15 interagit avec la protéine pid2 pour réguler la résistance à la pyriculariose

Auparavant, des chercheurs ont cloné et étudié le gène Pid2 de résistance à la pyriculariose du riz. Cependant, peu de choses sont connues sur la signalisation induite par Pid2. Dans cette étude, Xuewei Chen de l’université agricole du Sichuan et Lihuang Zhu de l’académie Chinoise des Sciences ont étudié OsPUB15, une des protéines de liaison de PID2.

OsPUB15 interagit physiquement avec le domaine de la protéine PID2 de la kinase (PID2K). Le riz GM sur-exprime le gène OsPUB15 à un stade précoce exposant spontanément les lésions de cellules mortes en même temps que l’activation des réponses de défense de la plante comme une augmentation de l’expression de gènes liés à la pathogénicité et une amélioration de la résistance aux souches de la pyriculariose. Les lésions de cellules mortes sont répandues sur toute la germination entraînant sa mort.

Les résultats montrent que la protéine OsPUB15 interagit directement avec le récepteur de la kinase PID2 pour réguler la mort des cellules végétales et la résistance à la pyriculariose.

Pour plus d’informations sur l’étude, lisez l’article publié dans BioMed Central.


Effet du riz transgénique osrhsa sur la diversité fonctionnelle des communautés microbiennes dans la rhizosphère

Avec la culture répandue des plantes GM, les préoccupations concernant les effets inattendus de ces cultures sur le sol augmentent. Dans cette étude, Zhixing Wang et Xujing Wang de l’académie Chinoise des Sciences Agricoles, ont évalué les effets possibles du riz GM OsrHSA sur les microbes du sol dans sa rhizosphère.

Les chercheurs n’ont pas trouvé de différences significatives dans les caractéristiques et la diversité des communautés microbiennes entre les rhizosphères de sols cultivés avec du riz GM OsrHSA et sa contrepartie non GM. Les types, capacités et modèles d’utilisation de sources de carbone par les communautés microbiennes étaient similaires dans toute l’étude. Aucune protéine OsrHSA n’a été détectée dans les racines du riz GM OsrHSA. Le riz GM transgénique OsrHSA et la protéine rHSA qu’il produit n’a pas d’effet sur la diversité fonctionnelle des communautés microbiennes de la rhizosphère.

isez l’article : www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2214514115000112.


Nouvel outil génétique pour la thérapie génique

Les chercheurs de l’université Standford ont mené une étude pour développer un nouvel outil génétique qui aidera à contrôler les gènes dans les cellules vivantes. Cet outil génétique est une sorte de code génétique programmable qui laisse les chercheurs pour activer ou désactiver les gènes. Cette technique a été développée en adaptant les séries de répétitions courtes de palindromes régulièrement espacées (CRISPR) et en manipulant la façon dont elles fonctionnent.

Les chercheurs ont modifié le CRISPR qui a une seconde pièce d’information dans l’ARN, disant à la molécule à quel niveau le gène doit être activé ou si il doit être allumé ou éteint. Ils l’ont aussi modifié pour cibler deux gènes différents en même temps. Cela aidera à produire des produits différents et plus nombreux sans possibilité d’avoir des comportements incontrôlés. Le développement de ce nouvel outil sera nécessaire pour concevoir les futures thérapies géniques en particulier pour les maladies complexes.

Lisez tous les détails : http://news.stanford.edu/news/2015/january/crispr-control-genes-012615.html.


Les OGR pour créer des OGM sans danger

La sécurité environnementale de la libération d’organismes génétiquement modifiés (OGM) a été longtemps une question touchant leur adoption par le public. Grâce à cela, des chercheurs de l’université de Yale ont développé une nouvelle manière de produire des OGM qui sont sans danger pour l’environnement. Cela a été obtenu via l’utilisation d’acides aminés synthétiques qui ne se trouvent pas dans la nature. Cet acide aminé synthétique est inséré dans l’ADN d’une souche bactérienne lorsque l’ADN a été réécrit pour activer les gènes importants de la croissance. Les chercheurs les nomment ‘organismes génétiquement recodés’ (OGR). Les OGR contiennent aussi un nouveau code génétique qui relie la croissance de la bactérie aux acides aminés synthétiques.

Le développement des OGR sera essentiel pour restreindre la dispersion et la survie de l’organisme dans un environnement naturel. Les chercheurs croient que l’utilisation des OGR constitués par un nouveau code génétique et des acides aminés synthétiques sera importante pour les scientifiques dans la création d’OGM sans danger.

Les détails sont disponibles sur : http://news.yale.edu/2015/01/21/synthetic-amino-acid-enables-safe-new-biotechnology-solutions-global-problems ou www.nature.com/nature/journal/vaop/ncurrent/full/nature14095.html.

ANNONCES

Congrès américain de génomique végétale

Quoi: Le 3ème Congrès américain de génomique végétale

Quand : 14-15 septembre 2015

Où : St. Louis, Missouri

Economisez 15% si vous vous inscrivez avant le 27 mars 2015 en utilisant le code NN/AL/15. Pour plus de détails : http://goo.gl/DZIvPW.

Document Reminders

Pocket K sur la communication en biotechnologie végétale mis à jour

La version mise à jour du Pocket K No. 33: Communication en Biotechnologie Végétale de l’ISAAA peut être téléchargée sur le site Internet de l’ISAAA.

Les Pocket Ks sont des concentrés de connaissances, des informations sur les produits de la biotechnologie végétale et les thèmes liés. Ils sont développés par le Centre Mondial des Connaissances pour apporter des informations clés en biotechnologie végétale dans un style facile à comprendre et ils peuvent être téléchargés en format pdf pour un partage et une distribution faciles.


Pocket K sur l’éthique et la biotechnologie agricole mis à jour

La version mise à jour du Pocket K No. 18: Ethique et biotechnologie agricole de l’ISAAA peut être téléchargée sur www.isaaa.org/resources/publications/pocketk/18/default.asp.

Les Pocket Ks sont des concentrés de connaissances, des informations sur les produits de la biotechnologie végétale et les thèmes liés. Ils sont développés par le Centre Mondial des Connaissances pour apporter des informations clés en biotechnologie végétale dans un style facile à comprendre et ils peuvent être téléchargés en format pdf pour un partage et une distribution faciles.


L’ISAAA en 2014

L’ISAAA publie son rapport annuel pour 2014. Le rapport contient les principales activités, projets et réalisations de l’ISAAA en 2014, qui visaient à faire avancer la société vers la durabilité et le développement agricole.

Téléchargez maintenant une copie du rapport sur : www.isaaa.org/resources/publications/annualreport/2014/default.asp.