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Voici le Bulletin de Janvier 2015
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

 

NOUVELLES

Mondiales

FAO: des efforts mondiaux sont nécessaires pour stopper la maladie mortelle des bananiers

L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) demande des efforts mondiaux pour lutter contre la maladie fongique affectant l’industrie de la banane, qui fournit des revenus et des aliments à près de 400 millions de personnes dans le monde. Selon la FAO et ses partenaires, 47 millions de dollars US sont nécessaires pour aider les pays qui font face à cette nouvelle épidémie. La souche du Fusarium tropical Race 4 (TR4), responsable d’un flétrissement mortel, touche fortement les plantations en Indonésie, aux Philippines et en Chine.

"La fusariose a été un défi important dans l’histoire de la production de la banane" a dit le directeur de la section Protection des plantes de la FAO, Clayton Campanhola, lors d’une réunion d’experts dans les quartiers généraux à Rome la semaine dernière. "Après la dévastation de TR4 dans certaines parties de l’Asie, nous devons craindre sa dispersion en Afrique, au Moyen Orient et aussi en Amérique Latine, et la considérer comme une menace pour la production mondiale".

Plus d’informations : www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=49672#.VKy-9yuUfE0.


Les agricultures GM et traditionnelles sont des approches compatibles avec l’agriculture durable selon une étude

Une nouvelle étude internationale dirigée par des scientifiques chinois et Bruce Tabashnik de l’université de l’Arizona suggère que les plantes GM et les pratiques agricoles traditionnelles peuvent être des approches compatibles avec l’agriculture durable.

L’équipe a découvert que les divers ensembles disparates de cultures dans le nord de la Chine ont ralenti l’adaptation du ravageur du coton, la noctuelle, au coton GM. Tabashnik a utilisé des modèles informatisés de simulations pour projeter les conséquences de différentes hypothèses sur l’utilisation de refuges dans le nord de la Chine, où de tels refuges ne sont pas obligatoires. Les chinois croient que les refuges de coton non-Bt ne sont pas nécessaires parce que la noctuelle se nourrit sur de nombreuses autres espèces que le coton. Les résultats de cette nouvelle étude fournissent la première preuve que ces "refuges naturels" de cultures non-Bt retardent l’évolution de la résistance des nuisibles au coton Bt.

Tabashnik a dit que "les refuges naturels aident mais ne sont pas une solution permanente. L’article indique que si la trajectoire actuelle se poursuit, plus de la moitié de la population de noctuelle dans le nord de la Chine sera résistante au coton Bt dans quelques années". L’équipe recommande un changement vers du coton qui produit au moins deux toxines Bt et du coton Bt intégré avec d’autres tactiques de contrôle comme le contrôle biologique par des prédateurs et des parasites.

Tabashnik ajoute "La leçon la plus importante est que nous n’avons pas besoin de choisir entre la biotechnologie et l’agriculture traditionnelle. Au lieu de cela, nous pouvons utiliser les meilleures pratiques des deux approches pour maximiser la productivité et la durabilité agricole".

Pour plus d’informations, lisez le communiqué de presse : http://uanews.org/story/ancient-wisdom-boosts-sustainability-of-biotech-cotton.


Le marché mondial de la biotechnologie agricole a atteint 27,8 milliards de dollars US en 2014

Le marché mondial de la biotechnologie agricole, qui a une croissance soutenue, a atteint 27,8 milliards de dollars US à la fin 2014, selon le rapport publié par BCC Research, une entreprise de recherches sur les marchés basée aux USA. Le marché mondial de la biotechnologie agricole était de 26,4 dollars US en 2013. Avec un taux de croissance annuel prévu de 11% sur les cinq prochaines années, le marché mondial de la biotechnologie agricole devrait atteindre 46,8 milliards de dollars US en 2019. « L’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud sont les principaux marchés géographiques pour les produits de la biotechnologie agricole » selon le rapport.

« L’Amérique du Sud et l’Asie devraient avoir de forts taux de croissance sur leurs marchés à cause de climats réglementaires favorables et de nouvelles plantes transgéniques» ajoute le rapport. Il est aussi déclaré dans le rapport que les outils de la biotechnologie, comme le séquençage de l’ADN, les biochips, la RNA interference, la biologie synthétique et l’édition du génome « sont un petit segment mais à forte croissance de l’industrie ».

Lisez les principaux résultats du rapport : www.bccresearch.com/market-research/biotechnology/agricultural-biotechnology-technologies-markets-report-bio100b.html.


Les centres de recherches agricoles vont exploiter les trésors des banques de graines

Les banques de gènes agricoles vont cesser de servir simplement de stockage de graines de plantes. Elles vont maintenant être utilisées pour trouver des caractères qui pourront être utilisés pour développer de meilleures variétés de plantes cultivées.

La nouvelle initiative, nommée DivSeek, a pour objectif d’ouvrir le potentiel de la diversité végétale stockée dans les banques de gènes du monde et de le rendre disponible pour tous, de sorte qu’il puisse être utilisé pour améliorer la productivité, la durabilité et la résilience des plantes cultivées et des systèmes agricoles. DivSeek est un effort du consortium international de 69 partenaires du secteur public, dont le Consortium des Centres Internationaux de Recherches Agricoles (CGIAR).

Plus d’informations : www.divseek.org/ et http://news.sciencemag.org/biology/2015/01/divseek-aims-mine-genetic-treasure-seed-bank-vaults.

Afrique

Le Kenya mise sur la forte valeur du sorgho pour augmenter les rendements

Le Kenya prévoit d’introduire une variété améliorée de sorgho en 2016. Selon David Karanja, chercheur principal pour le sorgho à l’Organisation de Recherches Agricoles et pour le Bétail du Kenya (KALRO), la variété proposée sera résistante à la sécheresse et aura un rendement supérieur de 20 % par rapport aux 1’800 kilogrammes par acre actuels. M. Karanja a dit que les essais sont réalisés dans le cadre du projet de recherche Productivité Agricole qui se terminera en février 2015.

Exprimant son soutien au projet, Mme Sicily Kariuki, Secrétaire principal du Ministère de l’Agriculture, du bétail et de la Pêche, a dit que le Kenya a montré que le sorgho a le potentiel de mettre fin à une insécurité alimentaire importante dans les zones arides et semi-arides à cause de sa tolérance à la sécheresse et de sa capacité à prospérer dans un large éventail de sols.

Le gouvernement alloue 1,6 millions de dollars annuellement pour la promotion de cultures traditionnelles de forte valeur comme le sorgho.

Le projet est financé par l’UE et le gouvernement kenyan pour un coût total de 8 millions d’euros.

Lisez l’article : www.farmbizafrica.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1448:kenya-bets-on-high-value-sorghum-to-boost-yields&catid=20:crop-types&Itemid=142.


L’UBIC réalise un second stage pour les étudiants

Le Centre d’Information en Biotechnologie de l’Ouganda (UBIC) a organisé un programme de stage interne d’une semaine sur la biotechnologie pour les étudiants des écoles secondaires et des établissements d’enseignement supérieur qui ont soumis des essais gagnants au Concours National d’Essais d’Ecriture en Biotechnologie en 2014. L’activité a eu lieu du 11 au 16 janvier 2015.

L’objectif clé de cette formation d’une semaine était d’initier les élèves aux aspects pratiques de la biotechnologie au travers de sessions rigoureuses de protocoles de laboratoire et de champs pour réaliser de la recherche en biotechnologie. Les élèves ont aussi eu l’opportunité d’en apprendre davantage sur les nouvelles avancées en recherches agricoles, y compris en génie génétique. Les élèves ont assisté à des sessions théoriques et pratiques sur la biologie moléculaire, la transformation des plantes et les aspects réglementaires de la recherche GM. A la fin de la formation, les étudiants ont exprimé leur gratitude pour l’opportunité de travailler avec les scientifiques de l’Institut National de Recherches sur les Ressources Végétales (NaCRRI).

Pour plus d’informations, écrivez à ubic.nacrri@gmail.com.


Formation pour la faculté d’agriculture avec une entreprise de nanotechnologie en Egypte

La faculté d’Agriculture de l’Université du Caire a signé un protocole d’entente avec une entreprise égyptienne de nanotechnologie le 20 décembre 2014. Etaient présents le Dr. Gaber Nassar, Président de l’Université du Caire, le Dr. Hani Shimi, Doyen de la Faculté et le Dr. Ahmed Bahgat de Nanotech Egypt.

Le protocole d’accord a pour objectif d’échanger des connaissances et des expériences dans le domaine de la nanotechnologie, en particulier dans les domaines de l’agriculture et des sciences de la vie. La Faculté cherche à communiquer avec la société civile pour former des jeunes et des diplômés de la faculté afin d’être prête sur le marché. Le Dr. Ahmed Bahgat a souligné que son entreprise est prête à former des étudiants et des membres de la faculté dans le domaine de la nanotechnologie pour développer une nouvelle génération de jeunes scientifiques ayant des connaissances scientifiques et techniques et la capacité de créer et d’innover. Cela donnera aussi aux diplômés l’opportunité d’avoir de meilleures chances de travailler dans les entreprises high-tech.

Pour plus de détails, envoyez un e-mail au Dr. Naglaa Abdallah du Centre Egyptien d’Information en Biotechnologie (naglaa_a@hotmail.com).

Amériques

Une nouvelle étude fournit une meilleure compréhension des bases génétiques de la tolérance à la sécheresse chez le soja

Un groupe de chercheurs des USA a publié les résultats de leur recherche sur la base génétique de soja tolérant à la sécheresse. Leur étude s’est concentrée sur trois caractéristiques spécifiques qui pourraient rendre les cultures plus tolérantes à la sécheresse et entraîner une augmentation du rendement :

  • Taux de transpiration des plantes dans des conditions d’air sec ;
  • Vitesse de changement du taux de transpiration quand les conditions de sol deviennent plus sèches ; et,
  • Capacité des plantes à fixer l’azote dans des sols secs.

Un des chercheurs du groupe, Thomas Sinclair de l’Université de l’Etat de Caroline du Nord, a montré que la fixation de l’azote est le caractère le plus important de la tolérance à la sécheresse. Une augmentation de la "fixation de l’azote pour les tolérances à la sécheresse" devrait entraîner une augmentation de rendement d’au moins 85% dans la plupart des zones des USA.

Les résultats de cette étude sont publiés dans le numéro de novembre/décembre du journal Agronomy. Le résumé est disponible sur : https://dl.sciencesocieties.org/publications/aj/abstracts/106/6/1947.

Pour plus de détails concernant cette étude, lisez le communiqué de presse : www.crops.org/science-news/understanding-genetic-basis-drought-tolerant-soybeans.

Asie et Pacifique

La chine autorise l’importation de plantes GM

La Chine a officiellement autorisé l’importation de plantes génétiquement modifiées (GM): une variété de maïs développée par Syngenta AG, un soja développé par DuPont Pioneer, ainsi qu’une variété de soja de Bayer CropScience AG. L’autorisation du maïs de Syngenta, Viptera, couvre les grains de maïs et les produits dérivés de la transformation comme les grains pour la distillerie, destinés à l’alimentation humaine et animale.

Les gouvernements américains et chinois ont récemment établi le « Dialogue vice-ministériel des Stratégies d’Innovations Agricoles » à la suite de la Commission Conjointe Chine-USA sur le Commerce (JCCT). L’engagement devrait synchroniser les politiques, y compris celles concernant la biotechnologie agricole, pour encourager l’innovation en agriculture et s’assurer que les cadres réglementaires sont opportuns, prédictibles et protègent le commerce agricole US-Chine.

Pour plus de détails : www.china.org.cn/business/2014-12/25/content_34407696.htm et www.bio.org/media/press-release/bio-applauds-us-china-agreement-steps-enhance-ag-biotech-trade.


Le riz GM exprimant cp4-epsps montre une tolérance au glyphosate

Une étude réalisée par un groupe de chercheurs du Centre National de Recherches sur la Biotechnologie Végétale (NRCPB) et l’Institut de Biotechnologie (ANGRAU, Inde) rapporte que le riz transgénique tolérant à un herbicide pourrait supporter jusqu’à 1% du Roundup commercial, soit cinq fois plus que la dose habituelle utilisée pour tuer les adventices dans les conditions de champs. Cela est très important à cause de la nouveauté et de l’efficacité pour tolérer le glyphosate et suggère que le riz transgénique tolérant à l’herbicide pourrait être utilisé efficacement pour vaincre la menace des adventices chez le riz semé directement (DSR) et, ainsi, promouvoir l’agriculture de conservation .

L’infestation des adventices est l’un des principaux facteurs de stress biotiques responsable de pertes de rendement chez le riz, en particulier pour le riz semé directement (DSR). Cette étude rapporte que les plants de riz transgéniques pourraient être utilisés efficacement pour vaincre la menace des adventices en cas de semis direct du riz.

Pour plus de détails : http://link.springer.com/article/10.1007/s00299-014-1732-2.


Le riz GM diminue l’utilisation des pesticides et améliore la sante des fermiers en Chine, selon une étude

Via l’analyse de données collectées par l’examen physique de fermiers chinois, une étude montre que le riz GM diminue de manière importante l’utilisation de pesticides et les effets néfastes sur le système neurologique, hématologique et les électrolytes des fermiers. L’étude est publiée dans le journal Science China Life Sciences.

La santé générale et les examens de sang de 109 fermiers de la province de Fujian ont été réalisés en 2010. Des enregistrements historiques des effets visibles liés à l’utilisation de pesticides ont été obtenus pour chaque fermier. Ils ont aussi posé des questions spécifiques concernant les effets des utilisations de pesticides sur leur santé.

Les résultats ont montré que la commercialisation du riz GM pourrait réduire l’utilisation de pesticides de plus des 2/3. Cela équivaut à une réduction de pesticides de plus de 196’000 tonnes en Chine par an. Les auteurs ont indiqué qu’environ 8% des fermiers cultivant du riz souffrent encore d’un empoisonnement aigu lié aux pesticides. Ainsi, les 16 millions de fermiers estimés qui souffrent de maladies liées à un empoisonnement aigu chaque année peuvent bénéficier de l’utilisation de la technologie GM et de la réduction consécutive de l’exposition aux pesticides. De ce fait, la commercialisation du riz GM devrait améliorer la santé des fermiers dans les pays en voie de développement, dans lesquels l’utilisation de pesticides est nécessaire pour diminuer les pertes de cultures.

Lisez l’article scientifique : http://link.springer.com/article/10.1007%2Fs11427-014-4768-1.

Europe

Une étude montre l’attitude des consommateurs européens vis-à-vis du riz cisgénique

Les attitudes des consommateurs européens vis-à-vis du riz cisgénique ont été étudiées par Anne-Cécile Selwaide, étudiante diplômée de l’université de Gand. Les informations ont été collectées pour 3'002 interviewés de Belgique, France, Pays-Bas, Espagne et Royaume-Uni en 2013 via un questionnaire en ligne.

Les résultats ont montré des différences importantes entre les pays en termes d’attitudes vis-à-vis du riz transgénique et cisgénique, leur volonté de payer (WTP) et la démographie affectant la WTP. Dans les cinq pays, les consommateurs sont prêts à payer un prix plus élevé pour éviter de consommer du riz étiqueté comme OGM. Dans tous les pays, sauf l’Espagne, les consommateurs ont des WTP significativement différentes et plus basses pour éviter le riz cisgénique par rapport au riz étiqueté comme GM. De plus, les consommateurs en Espagne et en France sont prêts à payer un prix plus élevé pour un riz étiqueté comme ayant des bénéfices environnementaux par rapport au riz traditionnel.

Les résultats impliquent que les consommateurs ont tendance à avoir une attitude plus positive vis-à-vis du riz cisgénique que du riz transgénique bien que les deux soient classés comme produits génétiquement modifiés.

Lisez l’article complet : http://lib.ugent.be/fulltxt/RUG01/002/166/750/RUG01-002166750_2014_0001_AC.pdf.


Europabio : il est temps pour la commission d’autoriser des importations sûres d’OGM

L’Association Européenne pour les Bioindustries (EuropaBio) a publié un article de position pressant la Commission d’autoriser l’importation d’organismes génétiquement modifiés (OGM). Titré "Il est temps pour la Commission d’autoriser des importations sûres d’OGM", l’article de position déclare que les produits sûrs devraient être autorisés sur le marché et que les éleveurs européens devraient pouvoir utiliser des aliments pour les animaux sûrs de leur choix alors que les consommateurs européens devraient avoir accès aux produits GM présentant des bénéfices pour la santé. Sans de telles importations, la compétitivité et la viabilité du secteur élevage de l’Europe seront compromises, selon cet article.

EuropaBio a aussi mis une liste qui comprend la situation et les retards des dossiers d’évaluation des risques d’importation GM en attente dans le système de l’UE au 1er janvier 2015. Depuis la fin 2013, la Commission Européenne n’a pas pu adopter officiellement une décision d’autorisation pour les importations de plantes GM. A partir du 1er janvier 2015, 23 produits GM évalués pour leur sécurité sont actuellement en attente pour une autorisation de la Commission Européenne, dont 18 pour l’importation.

Téléchargez l’article de position : www.europabio.org/sites/default/files/position/undue_delays_update_january_2015_final.pdf.


Le parlement européen autorise une nouvelle loi sur la culture des plantes GM

Les membres du Parlement Européen (MPE) ont adopté une nouvelle loi qui permettrait aux Etats Membres de l’UE de restreindre ou interdire la culture des plantes génétiquement modifiées (GM) sur leur propre territoire, même si elle est autorisée au niveau de l’UE. La législation, a été initialement déposée en 2010, mais elle a ensuite été dans une impasse pendant 4 ans à cause d’un désaccord entre les Etats membres pro- et anti-OGM, puis a été approuvé de manière informelle par le Parlement et le Conseil en décembre. Elle entrera en vigueur au printemps 2015.

Le membre du Parlement Européen belge, Frédérique Ries, qui dirige la législation au Parlement a dit « Cet accord permettra plus de flexibilité pour les Etats Membres qui veulent restreindre la culture des OGM sur leur territoire. Cela permettra, de plus, de baliser un débat qui est loin d’être terminé entre les positions pro- et anti-OGM ».

Le maïs MON810 est actuellement la seule plante GM cultivée dans l’Union Européenne. La pomme de terre GM "Amflora" a été interdite par le Tribunal de l’Union Européenne en 2013 après un feu vert initial de la Commission Européenne.

Pour plus d’informations :
www.europarl.europa.eu/news/en/news-room/content/20150109IPR06306/html/Parliament-backs-GMO-opt-out-for-EU-member-states.

RECHERCHES

Impact du contenu en eau et de la température sur la dégradation de la protéine Bt dans le sol

Les scientifiques de l’Université Agricole Shanxi (Chine) et de l’Université de l’Etat du Nord (US) ont évalué l’impact du contenu en eau et de la température sur la dégradation du Cry1Ac du coton Bt dans le sol. La protéine Bt des feuilles et des bourgeons du coton Bt dans le sol a été évaluée avec des paramètres de contenu en eau et de température au laboratoire.

Les résultats ont montré que la protéine Bt des feuilles et des bourgeons subit une dégradation rapide durant les premiers stades d’observation (avant le 48ème jour). Cela est suivi par un faible déclin pendant le dernier stade à différentes conditions de contenu en eau du sol et température. La dégradation la plus rapide se produit dans les stades précoces à 35°C avec 70% de capacité de rétention d’eau.

En se basant sur ces résultats, il a été conclu que les résidus de Cry1Ac du coton Bt ne persisteront pas et ne s’accumuleront pas dans le sol dans des conditions adéquates de températures et de contenu en eau.

Lisez l’article scientifique dans PlosOne : www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0115240.


Analyse du transcriptome de la banane durant la maturation

La banane est un fruit climatère dont la maturation dépend de l’éthylène. Cela permet une maturation rapide après récolte, raccourcissant sa vie après récolte et entraînant des pertes énormes. Pour mieux comprendre le mécanisme de maturation, Mehar H. Asif et Prabodh K. Trivedi de l’Institut National de Recherches en Botanique, Conseil de la Recherche Scientifique et Industrielle ainsi que l’Académie de Recherches Scientifiques et Innovantes en Inde, ont entrepris une étude pour évaluer les changements globaux du transcriptome du fruit durant le processus de maturation.

L’équipe a séquencé les transcriptomes de bananes non mûres et mûres. Un grand nombre de gènes régulés différemment durant la maturation du fruit ont été identifiés. Des membres des familles de gènes expansine et xyloglucane transglycosylase/hydrolase (XTH) ont été trouvé fortement régulés à la hausse durant la maturation, laissant penser qu’ils ont un rôle dans le ramollissement du fruit.

Il a été montré que beaucoup de ces gènes régulés différentiellement sont impliqués dans la dégradation de la paroi cellulaire et la synthèse de composés aromatiques volatiles. Un grand nombre de ces gènes pourrait être de nouveaux gènes dans la banane et sont de bons candidats pour de futures études. Les résultats de cette étude aideront à manipuler la maturation du fruit du bananier et à réduire les pertes après récolte.

Pour plus d’informations sur cette étude, lisez l’article : www.biomedcentral.com/1471-2229/14/316.


La technologie de séquençage de l’ADN pour comprendre la résistance aux antibiotiques

Le développement de super-bactéries devient une préoccupation à cause de la menace pour la santé humaine. Cela est dû à l’augmentation de résistances aux antibiotiques de certains organismes infectieux comme les bactéries qui touchent la sécurité des animaux et la qualité de leurs produits. Avec cela, les chercheurs de l’université de l’Etat du Colorado, les Dr. Paul Morey et Dr. Keith Belk conduisent l’étude du processus et du mécanisme impliqués dans le développement de super-bactéries dans l’industrie bovine et du bétail laitier. Elle sera menée en utilisant la technologie de séquençage de l’ADN.

L’utilisation de cette technologie aidera à comprendre la manière dont la résistance aux antibiotiques se développe et est transférée du bétail aux hommes. Les comparaisons entre les processus traditionnel et organique sous différents environnements seront faites pour identifier davantage les gènes de résistances et les mécanismes associés. Les systèmes de production impliqués dans l’industrie de l’élevage seront aussi examinés pour évaluer si ils peuvent déclencher une résistance aux antibiotiques.

Plus d’informations : http://source.colostate.edu/csu-researchers-trace-superbug-genes-better-understand-antibiotic-resistant-germs/.

ANNONCES

8ème symposium international annuel sur l’agriculture

Quoi : 8ème Symposium International Annuel sur l’Agriculture

Quand : 13-16 juillet 2015

Où : Athènes, Grèce

Site Internet de la conférence: www.atiner.gr/agriculture.htm.


Congrès de génomique végétale

Congrès de Génomique Végétale : Asie. Kuala Lumpur, Malaisie, 19-20 mars 2015 L’agenda est publié maintenant! Depuis le premier lancement du congrès de génomique végétale, 1’500 personnes ont assisté à cette réunion sur trois continents. Ces réunions ont été notées tant pour la qualité du contenu scientifique des présentations que pour les opportunités de réseautage avec les principaux scientifiques des végétaux des universités et de l’industrie.

Regardez comment l’agenda 2015 est à la hauteur de ces standards élevés ici.

  • Jour 1 Session 1 – Technologies NGS / Omic pour la recherche végétale
  • Jour 1 Session 2 – Etudes de cas en génomique végétale
  • Jour 2 Session 1 - Bioinformatiques, Analyse & Gestion de données
  • Jour 2 Session 1 - A) Etudes de cas en génomique végétale & B) Etudes de cas de recherche sur les Biofiouls
Les lecteurs bénéficient d’une réduction de 10% avec le code "CBU/10". Pour plus de détails, contactez nnoakes@globalengage.co.uk ou allez sur www.globalengage.co.uk/plantgenomicsasia.html.


Congrès mondial sur les cultures de racines et de tubercules

Le Congrès Mondial sur les Cultures de Racines et de Tubercules (3ème conférence scientifique sur le partenariat mondial sur le manioc pour le 21ème siècle (GCP21) et 17ème Symposium de la Société Internationale pour les Cultures Tropicales de Racines) se déroulera à Nanning (Chine) du 5-10 octobre 2015.

Pour les détails sur l’enregistrement, le programme et l’hébergement : www.congressrtc-nanning.cn/.

Document Reminders

Enracinement : tendance mondiale en biotechnologie agricole

Le Centre Belfer pour la Science et les Affaires Internationales a publié un article "Taking Root: Global Trends in Agricultural Biotechnology" écrit par Calestous Juma et Katherine Gordon, Directeur et Coordinateur de Projet, respectivement, du Projet Science, Technologie et Mondialisation de la Harvard Kennedy School.

L’article étudie en détail les preuves des tendances mondiales pour l’utilisation de la biotechnologie agricole et identifie quelques-uns de ses bénéfices importants. L’article est conscient que la biotechnologie seule ne peut résoudre le défi agricole mondial et, si elle n’est pas une solution miracle, elle devrait encore être comprise dans l’ensemble des options technologiques disponibles pour les fermiers. La preuve disponible aujourd’hui suggère que la politique publique devrait plaire plus au pragmatisme et moins à l’idéologie quand on cherche des solutions aux défis agricoles mondiaux.

L’article est disponible sur : http://belfercenter.ksg.harvard.edu/files/TakingRoot.pdf. Pour plus de détails : http://belfercenter.ksg.harvard.edu/publication/24899/taking_root.html?breadcrumb=%2Fpublication%2Fby_type%2Facademic_papers_reports.