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Voici le Bulletin de Février 2012
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

 

NOUVELLES

Mondiales

Les petits fermiers profitent de la seconde phase du projet légumineuses tropicales

Les fermiers d’Afrique sub-saharienne sont les cibles du projet “agriculture et développement” récemment annoncé par la Fondation Bill et Melinda Gates lors de la 35ème session du conseil d’administration du Fonds International pour le Développement Agricole (IFAD) à Rome. Le programme “Légumineuses Tropicales II”, compris dans le don de 21 millions de dollars US sur trois ans, apportera une plus-value de 1.3 milliards de dollars US aux cultures suivantes : pois chiche, haricot, dolique, arachide, caja et soja.

Si vous prenez soin des plus pauvres, vous prenez soin de l’agriculture” a dit Bill Gates, co-président de la Fondation. “Les investissements en agriculture sont les meilleures armes contre la faim et la pauvreté et ils améliorent la vie de millions de personnes. La communauté agricole internationale a besoin d’être plus innovante, coordonnée et centrée pour être réellement efficace et aider les agriculteurs à cultiver plus. Si nous faisons cela, nous pourrons réduire considérablement la souffrance et obtenir l’autosuffisance”.

Durant la première phase du projet, plus de 60 nouvelles variétés de légumineuses tropicales ont été données à 240’000 petits fermiers dans plusieurs pays. Ils ont été formés, ainsi que les vulgarisateurs, à de meilleures pratiques agricoles. La deuxième phase du don se concentrera sur les aspects spécifiques de genre pour la production, la commercialisation et la consommation de légumineuses tropicales. L’accent sera mis sur une surveillance et une évaluation spécifique à la localisation, une évaluation de l’impact, une gestion des données et une meilleure production et distribution des graines ainsi qu’un renforcement des systèmes nationaux de recherche agricole dans les deux régions.

Plus d’informations : www.icrisat.org/newsroom/news-releases/icrisat-pr-2012-media5.htm.


Un rapport des Nations-Unies pour les « nouvelles biotechnologies vertes »

Dans le rapport « Resilient People, Resilient Planet: A Future Worth Choosing», le comité d’experts sur le développement durable mondial émet 56 recommandations pour mettre le développement durable en pratique et l’intégrer dans la politique économique. Le comité, composé de 22 membres a été mis en place par le secrétariat général des Nations-Unies en août 2010. Il est co-présidé par le président finnois Tarja Halonen et par le président sud-africain Jacob Zuma.

« Avec la possibilité que le monde glisse plus dans la récession, les politiciens sont friands d’idées qui peuvent les aider à naviguer durant ces temps difficiles » a dit le Président Zuma. « Notre rapport montre clairement que le développement durable est plus important que jamais étant donné les multiples crises qui touchent maintenant le monde ».

"Resilient People, Resilient Planet" souligne l’importance de la science en tant que guide pour une prise de décision sur les questions de développement durable. Il ajoute que « les nouvelles biotechnologies vertes » pourraient jouer un « rôle précieux en permettant aux fermiers de s’adapter au changement climatique, d’améliorer la résistance aux nuisibles, de restaurer la fertilité des sols et de contribuer à la diversification de l’économie rurale ».

Lisez le communiqué de presse : www.un.org/gsp/sites/default/files/event_attachments/Addis%20Launch-Press%20Release.pdf. Téléchargez le rapport : www.un.org/gsp/report


L’ISAAA lance le rapport 2011 aux Philippines

L’augmentation des superficie de 94 fois, passant de 1.7 millions d’hectares en 1996 à 160 millions d’hectares en 2011, fait des plantes GM la technologie végétale la plus rapidement adoptée dans l’histoire récente.

16.7 millions de fermiers, un record, ont cultivé des plantes GM. 90% venaient de pays en voie de développement. Ces données ont été mises en avant dans une diffusion web le 7 février 2012 réalisée par le Service International pour l’utilisation des Applications de la biotechnologie Agricole (ISAAA) lors du lancement de la Brief n°43 de l’ISAAA sur la Situation Mondiale des plantes GM Commercialisées en 2011.

Ce lancement, premier d’une série qui se déroulera en Asie, Afrique et Amérique Latine, a eu lieu le 8 février 2012 à l’hôtel Hyatt à Manille (Philippines). Le Dr. Clive James, fondateur et président de l’ISAAA et auteur de la Brief 43, a cité des expériences réussies de cultures GM dans des pays en voie de développement comme le Brésil. Les Philippines restent aussi un méga-pays qui a cultivé plus de 600'000 ha de plantes en 2011. Les membres de la communauté scientifique locale, les unités gouvernementales locales, les ONG, le secteur privé, les fermiers, les offices de réglementation et les professionnels des médias ont assisté au lancement et ont exprimé leur point de vue à propos de l’augmentation continue de l’adoption des plantes GM.

Mr. Danilo Tumamao, fonctionnaire agricole de la province d’Isabela, a confirmé les bénéfices importants liés aux cultures GM aux Philippines. Il a montré le développement de l’industrie du maïs dans la province depuis la commercialisation du maïs GM en 2003. M. Tumamao a dit que la province est impatiente de cultiver une autre plante GM, en particulier celles qui sont résilientes au changement climatique comme le riz et le maïs tolérants à la sécheresse, le riz tolérant à la submersion et l’aubergine Bt résistante aux insectes.

Le sous-secrétaire à la politique et à la planification, Segfredo Serrano, a aussi partagé des expériences de la décennie de commercialisation des plantes GM aux Philippines. Le sous-secrétaire Serrano a exprimé le grand intérêt du département de l’agriculture vis-à-vis de la biotechnologie moderne qui provient de la nature même de l’agriculture philippine. Elle est archipélagique, manque de grandes zones de terres et de l’environnement varié, ce qui doit être pris en compte lors du développement de la technologie. Il a donc mis l’accent sur le besoin « d’exploiter les ressources de la pensée », dont la production est la technologie ainsi que sur le besoin de formation de la population agricole ou des parties concernées pour utiliser la technologie et en bénéficier.

Le séminaire était co-organisé par l’ISAAA avec le NAST, Biotech for Life Media and Advocacy Resource Center (BMARC) et le SEARCA.Pour télécharger le résumé de la Brief 43 et d’autres documents dont des vidéos, allez www.isaaa.org.

Plus d’informations sur le lancement aux Philippines www.bic.searca.org.

Afrique

La loi ghanéenne de biosécurité a reçu l’aval présidentiel

Le projet de loi ghanéenne n° 831 de biosécurité a finalement reçu l’aval présidentiel, devenant ainsi une loi complète permettant d’utiliser la biotechnologie dans la production d’aliments dont les organismes génétiquement modifiés. La loi va aussi établir un processus transparent et prédictible pour étudier et prendre des décisions sur certains produits GM qui ont une utilisation pharmaceutique.

Selon Ebenezer Adjietror, greffier adjoint du « Rable Office », Parlement, le projet de loi est passé par toutes les étapes nécessaires avant d’être approuvé comme loi. Dans le cadre de la loi de biosécurité, une autorité nationale de biosécurité sera formée et aura des fonctions spécifiées dans la loi.

Lisez le communiqué de presse www.ghana.gov.gh/index.php/component/content/article/96-top-headlines/11068-ghanas-biosafety-law-finally-receives-presidential-assent.


Un projet sur les plantes sous-étudiées en Afrique de l’est et du centre

La plateforme « Biosciences eastern and central Africa » de l’Institut International de Recherches sur le Bétail (BecA-ILRI Hub) a hébergé la création d’un atelier pour un nouveau projet qui explorera les connaissances actuelles et la recherche dans le domaine des méthodes de culture de tissus et de transformation pour les espèces sous-étudiées dans la région. L’atelier de travail a été suivi par 22 scientifiques de 16 instituts du Burundi, d’Ethiopie, du Kenya, du Rwanda, de Tanzanie, d’Ouganda et a été soutenu par la plateforme BecA et ses partenaires suisses et australiens.

Les participants ont identifié plusieurs espèces sous-étudiées pour se concentrer, dans le cadre de ce projet, sur l’ensète, l’igname, le taro, la pomme rose, le baobab, le fruit de la passion et l’ail. Des protocoles de culture de tissus pour la production de matériel de plantation améliorés et ou de conservation pour ces espèces seront développés lors de ce programme de 3 ans financés par le ministère suédois des affaires étrangères via l’agence suédoise de coopération pour le développement international (SIDA). Le programme soutient la recherche et le développement des sciences de la vie ainsi que la construction de capacités relatives afin de répondre aux questions de sécurité alimentaire en Afrique.

Pour plus d’informations sur le projet, contactez Ethel Makila, chargée de communication à la plateforme BecA : e.makila@cgiar.org.


La Tanzanie soutient le projet d’utilisation des plantes GM

La Tanzanie prend les premières étapes pour le démarrage de la recherche sur les plantes GM dans le pays. Ces premières étapes comprennent des discussions entre le ministère de l’agriculture et le bureau du vice-président à propos de la législation sur la sécurité pour protéger les fermiers et les consommateurs au cas où des plantes GM seraient autorisées dans le pays.

Selon le ministre de l’agriculture, Jumanne Maghembe, le but de cette action est de moderniser l’agriculture pour les communautés rurales et de promouvoir la croissance économique. Il a aussi dit que « le temps d’être rigide pour l’utilisation des OGM est fini, en particulier en face de schémas météorologiques incertains ».

Plus d’informations : http://allafrica.com/stories/201202140152.html.


La Tanzanie a 2 nouvelles variétés de manioc résistantes au CBSD et CMD

Deux maladies dévastatrices du manioc, la striure brune (CBSD) et la mosaïque (CMD) se sont rapidement disséminées en Afrique de l’est. La bonne nouvelle est que deux nouvelles variétés pour lutter contre ces maladies par des recherches en collaboration et par un travail de sélection traditionnelle entre les instituts tanzaniens de recherche agricole, institut international d’agriculture tropicale (IITA) et le centre international d’agriculture tropicale. Les variétés résistantes, dubbed Pwani, Mkumba, Makutupora et Dodoma, ont aussi un rendement élevé. Une récolte potentielle de 23-51 tonnes/ha est attendue contrairement au rendement actuel moyen de 10 tonnes/ha.

Edward Kanju, sélectionneur manioc à l’IITA de Tanzanie, a dit que les variétés ont été développées en croisant les variétés locales avec celles introduites à partir du CIAT en Colombie (Amérique latine). « Nous utilisons les variétés locales tanzaniennes comme source de résistance au CBSD ainsi que pour l’adaptation locale et celles du CIAT comme source de rendement élevé et de résistance au CMD et à l’acarien Mononychellus tanajoa » a-t-il dit.

Lisez le communiqué de presse de l’IITA : www.iita.org/news-frontpage-feature


Le ministre de l’agriculture dit que la Tanzanie est prête pour la biotechnologie

Le ministre de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et des coopératives, le Prof Jumanne Maghembe, a dit aux participants d’une conférence internationale à Dar es Salaam le 6 février dernier que la Tanzanie est prête à accepter la biotechnologie.

« Nous sommes à la croisée des chemins. Il est important de ne pas fermer les portes à la science. Il devient de plus en plus clair que nous ne devrions pas nous fermer à quoique ce soit. Lorsque les schémas météorologiques changent et que, soudain, vous avez toutes les pluies en une semaine, alors vous devez développer de nouvelles variétés » a-t-il dit.

La conférence sur l’intensification durable des systèmes agricoles basés sur les céréales en Afrique de l’est et du sud était organisée par l’institut international d’agriculture tropicale (IITA). Des participants de 18 organisations internationales de recherche y ont assisté.

La Tanzanie débat actuellement de la manière d’autoriser les organismes génétiquement modifiés dans le pays en se concentrant sur le cadre de réglementation en biosécurité.

Lisez http://allafrica.com/stories/201202070750.html pour avoir plus d’informations.


Stratégies pour réaliser le potentiel non dévoilé du riz en Afrique

Le Centre Africain du Riz (AfricaRice) a annoncé un plan stratégique de 10 ans pour atteindre l’objectif d’autosuffisance en riz en Afrique de 90% d’ici 2010. Selon le directeur général d’AfricaRice, le Dr. Papa Abdoulaye Seck, le plan montre que le développement du secteur du riz peut être un moteur pour la croissance économique du continent. S’il est réussi, le projet AfricaRice aura la production suivante :

  • La production de riz en Afrique sub-saharienne va passer de 18.4 millions de tonnes en 2010 à 46.8 millions de tonnes d’ici 2020.
  • Au moins 11 millions d’africains (dont les fermiers cultivant du riz, les consommateurs, les transformateurs et les vendeurs) vont descendre en dessus de la ligne de pauvreté de 1.25$ d’ici 2020 et environ 5.6 millions de personnes sous-nourries auront suffisamment de calories.
  • De nouveaux systèmes de production de riz seront suffisants pour faire face au changement climatique.
  • L’Afrique sub-saharienne va améliorer sa capacité en R&D d’ici 2020 via une augmentation du nombre de bourses et de stages.

Le plan est lié aux Objectifs de Développement du Millénaire, à la vision et aux objectifs du programme détaillé de développement de l’agriculture africaine (CAADP) et au système de niveau du CGIAR (Consortium de centres internationaux de recherche agricole).

Plus d’informations : www.africarice.org/warda/newsrel-strategic-plan-feb12.asp.


Obokoh est le nouveau chef d’AfricaBio

AfricaBio, une association à but non lucratif d’acteurs en biotechnologie, a annoncé la nomination du Dr. Nompumelelo H. Obokoh comme nouveau directeur. Avant cette nomination, le Dr. Obokoh était directeur du Bureau d’Afrique de l’ouest de la Fondation africaine de technologie agricole (AATF).

Le Dr. Obokoh est un biologiste moléculaire végétal reconnu qui a un PhD de l’Université de Cambridge, une maîtrise es sciences en biotechnologie végétale et un Bachelor en microbiologie et biochimie. Elle a de nombreuses réalisations dans le domaine de la biotechnologie végétale et a reçu une bourse Rothamsted International African pour identifier les marqueurs moléculaires de la tolérance à la sécheresse dans des lignées mutantes de dolique.

Lisez le communiqué de presse : www.africabio.com//pages/posts/africabio-appoints-new-ceo135.php.

Amériques

Un gène du maïs aide à lutter contre plusieurs maladies des feuilles

Les scientifiques du Département Américain de l’Agriculture (USDA) et des partenaires ont découvert un gène qui, seul, peut conférer une résistance à trois maladies importantes : l’helminthosporiose, la brûlure du maïs et la tâche grise du maïs. Ces maladies ont été des problèmes pour les producteurs de maïs du monde entier parce que les symptômes de lésions sur les feuilles sont les mêmes.

Le généticien des plantes, Peter Balint-Kurti, et ses collègues ont examiné 300 variétés de maïs de différentes parties du monde et n’ont trouvé aucune variété montrant une résistance complète aux trois maladies. Cependant, ils ont observé que chaque variété présente des symptômes de sévérité différents pour les maladies.

L’équipe a réalisé une analyse statistique nommée « association mapping » pour chercher les parties du génome qui pourraient être liées à la variation de résistance à la maladie. Ils ont observé que quelques gènes de résistance confèrent une résistance à deux, ou plus, maladies différentes. Ils ont aussi trouvé un gène qui semble conférer une résistance à plusieurs maladies. Ce gène, nommé glutathione S-tranferase (GST), fait partie de la famille de gènes connus pour leur fonction dans la régulation des stress oxydatifs et de la détoxification.

Lisez le communiqué de presse : www.ars.usda.gov/is/pr/2012/120201.htm. Leur étude a été publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) : www.pnas.org/gca?allch=&submit=Go&gca=pnas;108/18/7339.

Europe

L’EFSA a publie une opinion sur l’évaluation de la sécurité des plantes GM développées via cisgénèse et intragénèse

A la demande de la Commission Européenne, le comité de l’EFSA sur les organismes génétiquement modifiés a publié une opinion scientifique relative à l’évaluation des risques des plantes cisgéniques et intragéniques. Le comité a comparé les risques associés aux plantes produites par cisgénèses et intragénèse à ceux des plantes obtenues par les techniques traditionnelles de sélection des plantes.

Le comité a conclu que des « risques similaires peuvent être associés aux plantes améliorées par cisgénèse ou traditionnellement alors que des risques nouveaux pourraient être associés aux plantes intragéniques ou transgéniques ». Ainsi le comité OGM est d’accord pour établir un Guide sur l’évaluation des risques des aliments pour l’homme ou les animaux dérivés des plantes génétiquement modifiées et un Guide sur l’évaluation des risques environnementaux des plantes génétiquement modifiées qui seront utilisables pour les aliments dérivés de plantes cisgéniques et intragéniques ainsi que pour réaliser une évaluation des risques environnementaux et ne nécessiteront pas d’être plus développés.

Plus d’informations : www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/doc/2561.pdf


Les dirigeants européens disent que l’Europe a besoin de la biotechnologie

L’Europe a besoin des nouvelles technologies pour répondre aux questions de production alimentaire. « Jusqu’à ce que l’Europe s’ouvre au potentiel des nouvelles technologies, les fermiers seront incapables de jouer leur rôle pour répondre aux défis que la production alimentaire rencontre» a dit le Dr. Julian Little, Président du Conseil de Biotechnologie Agricole.

Le Dr Andrea Graham de l’Union Nationale des Fermiers (NFU) a ajouté : « Malheureusement, les fermiers anglais continuent d’être privés du choix d’avoir accès à certains types de biotechnologie qui sont maintenant sur la place publique hors de l’Europe. Cela a un impact sur leur compétitivité dans le marché mondial tandis que cela les empêche aussi d’avoir la possibilité d’explorer les bénéfices environnementaux potentiels et les autres caractères positifs que cette technologie peut offrir. Nous avons urgemment besoin d’un processus de prise de décision basé sur la science pour les plantes GM en Europe afin de permettre aux fermiers anglais d’avoir accès à cette technologie comme un des outils pour répondre aux défis actuels ou futurs ».

Plus d’informations : www.abcinformation.org/index.php?page=news#114


L’information génétique peut se transférer de plante à plant

Le scientifique Ralph Bock de l’institut de physiologie végétale moléculaire du Max Planck a découvert que le transfert le génome entier du chloroplaste, ou une partie, pouvait se produire entre plantes qui sont très proches. Le nouveau génome chloroplastique peut être transmis à la génération suivante et ainsi donner de nouvelles caractéristiques à la plante.

Le transfert de gènes sans reproduction sexuée est nommé transfert horizontal de gène (HGT). On pensait qu’il n’existait que chez les procaryotes. Dans l’étude précédente de Bock et ses collègues, ils ont découvert que le HGT était possible entre plantes de la même espèce. Cependant, dans leur dernière expérimentation, ils ont découvert que des espèces sexuellement incompatibles pouvaient aussi montrer du HGT.

« Pour l’instant, nous ne savons pas comment les chloroplastes font pour aller d’une cellules à l’autre » a dit Bock. « Mais le point important est que cela se produit et la découverte de ce processus offre une nouvelle explication pour un processus évolutif important et ouvre de nouvelles possibilités aux sélectionneurs ».

Lisez l’article : www-en.mpimp-golm.mpg.de/pdf/pm/PM-2012-01-31E.pdf.

RECHERCHES

Le gène de fusion pl1 comme marqueur de sélection visuelle chez la tomate GM

Les scientifiques utilisent des marqueurs de sélection visuelle comme alternative aux gènes de résistance aux antibiotiques pour identifier les cellules transformées. Un exemple de marqueur de sélection visuelle est la couleur pourpre induite par l’accumulation d’anthocyanines. Cependant, une trop forte accumulation d’anthocyanine pourrait entraver la croissance et le développement des plantes GM. Ainsi Feng Jin et ses collègues de l’université Nankai en Chine ont utilisé le promoteur AtDWF4 d’Arabidopsis et le gène LeANT1 de la tomate pour construire le gène de fusion PL1 et ont analysé si il pouvait être utilisé comme marqueur visuel de sélection pour la transformation de la tomate.

Les résultats ont montré que tous les bourgeons transgéniques PL1 ont montré une intense couleur pourpre sur le milieu d’induction de bourgeons. Les plants de tomate transgénique montraient une forte expression du gène PL1 dans les vraies feuilles et les autres organes. Ils ont aussi rapporté que la croissance et le développement des plantes transgéniques n’étaient pas touchés par l’expression de PL1 et que ce gène conférait une tolérance à de multiples stress abiotiques. En utilisant une méthode nommée "cut off green shoots", un certain nombre de lignées de tomates transgéniques ont été générées avec PL1 comme marqueur de sélection. Par conséquent, PL1 peut être utilisé comme gène marqueur de sélection visuelle pour la transformation de la tomate.

Lisez l’article de recherche : www.springerlink.com/content/72640330315j5045/.


Les scientifiques étudient une bactérie de yellowstone pour la production de biofioul

Des chercheurs du Laboratoire National Oakridge étudient Caldicellulosiruptor obsidiansis, une bactérie des points chauds de Yellowstone pour l’utiliser dans le développement, commercialement viable d’éthanol à partir de plantes. Ce microorganisme prospère à des températures extrêmement élevées et a la capacité de décomposer du matériel organique. Les chercheurs espèrent utiliser cette capacité dans une technique de production de biofioul nommée « consolidated bioprocessing »qui comprend l’utilisation de microorganismes. Une fois réussie, cette technique pourrait être une alternative moins chère au processus onéreux utilisant des enzymes.

"Le « Consolidated bioprocessing » est comme un pot de mélange" a dit Richard Giannone du Laboratoire national d’Oak Ridge, co-autheur d’une étude de protéomique BESC qui se penchait sur un microorganisme candidat. "Vous allez mettre le matériel dans un pot avec le microorganisme qui va permettre de dégrader le matériel et de produire de l’éthanol en même temps ».

Lisez le communiqué de presse : www.ornl.gov/info/press_releases/get_press_release.cfm?ReleaseNumber=mr20120214-00.


Des insectes GM pour contrôler les maladies des animaux et des plantes

Le numéro de janvier 2012 de PLoS Neglected Tropical Diseases contient des articles qui se concentrent sur l’utilisation des insectes GM pour contrôler les maladies des plantes et des animaux. Les avancées technologiques et le cadre réglementaire, entre autres, sont discutés.

Une collection d’articles récemment publiés dans le journal PLoS qui décrivent les aspects techniques et appliqués des insectes GM sont disponibles : www.ploscollections.org/article/browseIssue.action?issue=info:doi/10.1371/issue.pcol.v01.i12.


Les scientifiques utilisent les plantes pour éteindre les gènes chez les insectes

Une nouvelle méthode de biotechnologie jaune ou biotechnologie des insectes a été utilisée par les scientifiques du Max Planck Institute pour l’écologie chimique, Allemagne. Ian Baldwin et ses collègues ont étudié la fonction du gène dans des larves de papillon de nuit en manipulant les gènes avec la technologie d’interférence des RNA (RNAi) et des plantes. Ils ont nourri les larves avec des plantes qui avaient été traitées avec des vecteurs viraux pour éteindre les gènes. Cette nouvelle méthode est nommée système de production de virus de plantes basée sur les dsRNA (VDPS).

"Nous sommes impressionnés par la haute spécificité de ces expérimentations de RNAi...cela signifie qu’il n’y a pas de dommages collatéraux pour la procédure : Pour éteindre un gène nous travaillons seulement avec un gène cible" a dit Baldwin.

Allez sur www.ice.mpg.de/ext/881.html pour plus de détails.

ANNONCES

Bourses de recherche de l’Africa Biosciences Challenge Fund - 2012

La plateforme de Biosciences d’Afrique de l’est et du centre, l’institut international de recherche sur le bétail (BecA-ILRI Hub) cherche des demandes pour des projets de recherche à court terme (3-6 mois).Les projets doivent avoir un lien avec la sécurité alimentaire ou nutritionnelle ou des questions de santé animales.

Le « Africa Biosciences Challenge Fund » (ABCF) est une bourse compétitive qui permet aux scientifiques des instituts nationaux de recherches et des universités d’Afrique de l’est et du centre de mener des études avec des équipements de classe mondiale au BecA-ILRI Hub à Nairobi (Kenya).

Plus d’informations : http://hub.africabiosciences.org/. Demandes en ligne : http://hpc.ilri.cgiar.org/beca/ABCF_2012/index.php


Congès mondial2012 sur la biotechnologie

Le congrès mondial sur la biotechnologie se déroulera du 4-6 mai 2012 au centre international Leonia pour les expositions et les conventions à Hyderabad (Inde). Cet évènement espère rassembler un mélange unique et international de grandes et moyennes compagnies pharmaceutiques, de biotechnologies et de diagnostic, des universités de pointe et des institutions de recherche clinique, faisant du congrès une plateforme pour partager des expériences, encourager des collaborations entre l’industrie, les académiques et évaluer les technologies émergentes dans le monde.

Pour s’inscrire : www.eregnow.com/controlcenter/forms/preview.asp?key=MjA2NTkxNjI4Nw&step=MQ&memberId=&msg.


6ème congrès international de science végétale

Gonçalves (Brésil). Le programme comprend des conférences plénières et plus de 36 symposium sur les avancées dans les affaires agricoles, la sélection moléculaire, la conservation, la sélection assistée par marqueurs et les plantes GM, pour en nommer quelques uns.

Plus d’informations sur le Congrès : www.6icsc.com.br/pagina.asp?pg=2.


Conference Internationale 2012 sur les plantes GM en Egypt

La Conférence Internationale sur les plantes GM a été déplacée du 20-23 novembre 2011 au 5 mars 2012. Elle se déroulera à l’université du Caire (Egypte). L’ICGMC a pour objectif de fournir un forum international pour discuter du rôle actuel des plantes GM et stimuler les chercheurs, industriels et les gouvernements à répondre aux défis agricoles en Egypte. Plus de détails pour l’enregistrement : www.icgmc2011.com/.

Document Reminders

Un nouveau livre explore les moyen de lier l’agriculture, la nutrition et la santé

L’institut international de recherches en politique alimentaire (IFPRI) a publié un nouveau livre intitulé "Reshaping Agriculture for Nutrition and Health" qui discute de la manière dont la communauté internationale peut détruire les barrières entre l’agriculture, la nutrition et la santé pour améliorer la vie des plus pauvres et affamés du monde.

Téléchargez une copie du livre : www.ifpri.org/publication/reshaping-agriculture-nutrition-and-health.


Rapport de l’EFSA sur l’évaluation des risques des aliments dérivés d’animaux GM

L’autorité Européenne de Sécurité alimentaire (EFSA) a publié un guide pour l’évaluation des risques des aliments pour les hommes et les animaux dérivés d’animaux GM ainsi que sur la santé de ces animaux et les aspects de bien-être. Le document résume les besoins spécifiques de données et la méthodologie à suivre pour une évaluation appropriée des risques.

L’approche d’évaluation des risques compare les animaux GM et les aliments qui en dérivent avec leur contrepartie respective traditionnelle, intégrant la sécurité de l’alimentation ainsi que les aspects de santé et de bien-être des animaux.

Les détails du rapport sont disponibles sur : www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/2501.htm


Rapport de la réunion TT2011

Le rapport de la réunion du 10ème anniversaire des technologies transgéniques (TT2011) est maintenant publié dans le dernier numéro de Transgenic Research. La réunion qui a eu lieu à St. Pete Beach en Floride (USA) du 24 au 26 Octobre était organisée par la Société Internationale des Technologies Transgéniques (ISTT). Basée sur le rapport, plusieurs questions importantes et avancées en biotechnologie ont été discutées durant la réunion. Pour avoir une copie du rapport : www.springerlink.com/content/j0250l100v2t2468/.