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Voici le Bulletin de Décembre 2012
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

 

NOUVELLES

Mondiales

La 18èmeconférence email de la FAO sur les OGM en agriculture dans les pays en voie dedéveloppement en préparation

La 18ème conférence email de l’Organisation pour l’Alimentation etl’Agriculture qui se déroulera du 5 novembre au 2 décembre vient de se termineravec un rapport publié en ligne. La conférence “OGM en préparation :Regarder les cinq prochaines années dans les secteurs de la culture, lasylviculture, l’élevage, l’aquaculture et de l’industrie agro-alimentaire dansles pays en voie de développement”, avait pour objectif « de regarder dans le futur proche de manièreà donner au débat des informations sur les OGM en préparation, considérant quele type spécifique d’OGM susceptibles d’être commercialisés dans les pays envoie de développement durant les cinq prochaines années et discuter de leursimplications potentielles"

La conférence a été suivie par 770 personnes dont 59 qui ont posté au moinsun message. Regardez les différents messages www.fao.org/fileadmin/user_upload/biotech/docs/conf18msgs.pdf et le document de fond www.fao.org/docrep/016/ap109e/ap109e00.pdf.


La FAO demandeune approche centrée sur le fermier pour les investissements agricoles

L’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a demandé auxgouvernements de créer un climat favorable aux investissements pour lesfermiers. Le message clé de sa publication annuelle phare, le State of Food and Agriculture 2012 (SOFA)présentée à Rome le 6 décembre 2012, dit que faire plus d’investissements et demeilleurs investissements en agriculture est un des moyens les plus efficacespour réduire la faim et la pauvreté tout en préservantl’environnement. Le rapport note que le monde de plus d’un milliard de fermiersdoit être au centre de toutes les stratégies d’investissement agricole, car cesont les plus gros investisseurs dans ce secteur. Mais les investissements desfermiers sont souvent limités par des climats d’investissement défavorables.

Une nouvelle stratégied’investissement, qui met les producteurs agricoles au centre, est nécessaire”a dit le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva. “Le défi est de cibler les investissementsdans des zones qui peuvent faire une différence. Ceci est important pourgarantir que ces investissements auront d’importantes retombées économiques etsociales et pour la durabilité de l’environnement”. Les nouvelles donnéesrassemblées dans le rapport montrent que les fermiers des pays à revenusfaibles ou moyens investissent plus de 170 milliards de dollars par an dansleurs fermes soit environ 150 dollars par fermier. C’est trois fois plus quetoutes les autres sources d’investissements combinés, quatre fois plus que lescontributions du secteur public et plus de 50 fois plus que l’aide officielleau développement de ces pays. Investir en agriculture est clairementpayant selon le rapport de la FAO.

Durant les 20 dernières années, par exemple, les pays avec les plus hautstaux d’investissements sur la ferme ont fait le plus de progrès pour réduire demoitié la faim, atteindre les premiers objectifs de Développement duMillénaire. Les régions où la faim et l’extrême pauvreté étaient les plusrépandues – Asie du sud et Afrique sub-saharienne - ont vu des tauxd’investissements agricoles stagnants ou déclinants durant les 30 dernièresannées. « Des preuves récentes ontmontré des signes d’amélioration mais éradiquer la faim dans ces régions etdans d’autres, et atteindre cela de manière durable, nécessitera desaugmentations substantielles du niveau d’investissement des fermes en agricultureainsi que des améliorations spectaculaires tant dans le niveau que dans laqualité des investissements gouvernementaux dans ce secteur » a dit lerapport.

Pour lire le rapport, allez sur : www.fao.org/news/story/en/item/165816/icode/.


Une evaluationscientifique rejette les déclarations de Séralini concernant les effets sur lasanté des plantes GM

L’article de septembre 2012 de Séralini et al (Long term toxicity of aRoundup herbicide and a Roundup-tolerant genetically modified maize parue dans le journal Food andChemical Toxicology) qui a suggéré que les rats développaient des cancers aprèsavoir été nourris par du maïs génétiquement modifié(GM) tolérant aux herbicide, a entraîné une vaguesans précédent d’analyses et de critiques venant de scientifiques du secteurpublic. Le 28 novembre 2012, L’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments(EFSA) a publié son Avis définitif sur l’étude de Séralini et al.concluant que l’étude rapportée par Séralini et al. était « conçue, analysée et rapportée de manièreinadaptée ». Le PRRI soutient complètement les analyses et lesconclusions de l’EFSA et, avec les organisations de fermiers, parle dans unelettre ouverte à la communauté politique européenne de sa préoccupation sur lamanière dont certains décideurs ont réagi hâtivement à la recherche de Séraliniet comment certains politiciens ont utilisé la recherche pour avancer lesagendas politiques.

La lettre explique que la conception de l’étude de Séralini était sifondamentalement viciée qu’aucune conclusion scientifique justifiée ne peut enêtre tirée et que les conclusions de l’auteur sur les rats qui développent descancers après la consommation de maïs GM n’ont aucune base. Enplus des défauts de la recherche, Séralini a largement fait la publicité deconclusions sans fondements dans une campagne avec des groupesanti-biotechnologie et des politiciens. Cela est très rare pour desscientifiques. De plus, comme les groupes activistes l’ont souligné, laisserdes rats de cette souche particulière, qui développent spontanément destumeurs, vivre si longtemps qu’ils développent des tumeurs énormes, estcontraire à l’éthique. Beaucoup d’autorités nationales, comme l’InstitutFédéral Allemand pour l’Evaluation des Risques et le Haut Conseil français desBiotechnologies, ont publié des études détaillées qui arrivent aux mêmesconclusions, à savoir que la conception de la recherche de Séralini et al.était tellement faussée que les conclusions des auteurs ne reposent sur rien.Une vue d’ensemble de ces études est fournie sur le site Internet du PRRI.La lettreexplique aussi que la raison pour laquelle la communauté de la recherchepublique a réagi si fortement à l’étude faussée de Séralini est que lesdéclarations sans fondement concernant les effets sur la santé des plantes GM peuventsérieusement compromettre la contribution que la biotechnologie moderne peutapporter au bien-être humain et peut sérieusement saper la confiance du publicpour la science.

Pour de futurs cas, le PRRI demande aux journalistes, politiciens,décideurs de lire avec précautions les publications et, lorsque cela estnécessaire, de consulter des scientifiques avant de se précipiter sur desconclusions et des déclarations dans ce domaine sensible. Le PRRI offre sontréseau mondial étendu de scientifiques du secteur public pour aider. Sur lapage « Questions et Réponses » du site Internet du PRRI, lesjournalistes, politiciens et décideurs trouveront un « bouton prioritaire »pour les questions concernant la science.

Le textecomplet de la lettre est disponible sur le site Internet du PRRI. Pour desinformations complémentaires sur la réaction du PRRI concernant l’article deSéralini et al, contactez le PRRI via: info@prri.net.

Afrique

L’universitédu caire héberge la 1ère Conference Internationale pour les plantes et lesaliments GM

La faculté d’Agriculture de l’Université du Caire a organisé la1ère Conférence Internationale pour les plantes et aliments GM au Caire le 27novembre 2012. La conférence se concentrait sur la biotechnologie végétale agricole et les réglementationsde sécurité et de biosécurité. L’implication des fermiers dans la discussiondes expériences de culture de plantes génétiquement modifiées (GM) fournit une opportunitéde combler le fossé entre les fermiers et les chercheurs. Environ 300 déléguésont assisté à la conférence.

Plus de 20 conférenciers de huit pays ont fait des présentations sur dessujets incluant les techniques modernes pour développer les plantestransgéniques, les applications des plantes GM, la biofortification, la culture, lacommercialisation, les préoccupations politiques, la réglementation enbiosécurité, l’évaluation des risques, les perspectives futures, les impactssocio-économiques et les discussions de fermiers à fermiers.

Parmi les recommandationsannoncées lors de la session de clôture de la conférence, nous trouvons :

  • Examiner les questions qui peuvent être résolues par la biotechnologie,
  • Mettre en avant les bénéfices durables de la biotechnologie,
  • Augmenter la sensibilisation du public vis-à-vis de la biotechnologie etaméliorer le rôle des comités nationaux de biosécurité,
  • Améliorer la communication entre les scientifiques et la société,
  • Formuler des réglementations pour que le secteur privé investisse plus dansla biotechnologie.

Pour plusd’informations, contactez Naglaa Abdallah à nabdallah@e-bic.net. Lesdétails des présentations peuvent être vus sur www.e-bic.net/archives/ofab/icgmcf-2012/.


Le magazine scientifique carnival publié en Egypt

Le Centre Egyptien d’informationsur la Biotechnologie a publié « The Science Carnival », le premier magazinescientifique préparé par les scientifiques et les étudiants pour améliorer lacompréhension de la biotechnologie. Ce magazine mensuelgratuit devrait évoluer en un journal scientifique pour la région.

Ecrit en langage simple, le magazine fournira des informations fiables etactuelles sur la science dans différents secteurs de la société dont legouvernement et les décideurs, les offices de réglementation, les académiciens,les universités et les institutions de recherche, les médias, le secteurprivés, les organisations non gouvernementales et le public général. « TheScience Carnival » circulera dans les universités, les instituts derecherche, les hôpitaux, les agences gouvernementales, les ministères et lesécoles d’Egypte ainsi que d’autres pays arabes.

Les détails de ce magazine peuvent être obtenus de Naglaa Abdallah duCentre Egyptien d’Information sur la Biotechnologie à nabdallah@e-bic.net.


Une variété améliorée de haricot va être disséminée au Nigeria

Une variété améliorée de haricot résistante à l’anthracnose a été développée par desscientifiques de la Fondation Africaine pour la Technologie Agricole (AATF), encollaboration avec l’université Ahmadu Bello (ABU). L’anthracnose inflige desdommages importants à la dolique conduisant à des pertes de rendement pouvantatteindre 70-80%.

Selon Mohammad Ishiyaku, principal chercheur du projet à l’Institut pour laRecherche Agricole (IAR) à l’ABU, la recherche est le résultat de la sélection végétale et de la modification de gènes en agriculture et n’estpas connue pour avoir quelque effet secondaire ou implication pour la santé oul’environnement. Il a ajouté que, en tant que plus grand producteur etconsommateur de dolique, le développement de variétés de dolique ditesrésistantes au Nigeria, qui seront disséminées avant 2017, est une grandeavancée dont les fermiers locaux peuvent bénéficier dès maintenant.

Lisez l’article : http://allafrica.com/stories/201212121088.html.


La recherche sur la dolique résistante aux insectes est à un stade avancé dans le nord du Nigeria

Le directeur de l’Institut pour la Recherche Agricole (IAR) de l’UniversitéAhmadu Bello (ABU), le Dr. Ahmad Falaki, a dit que la recherche de l’Institutpour le développement de variétés de dolique résistantes aux insectes est à unstade avancé. Il a donné cette information lors du second atelier desensibilisation à la biotechnologie agricole sur le « développement de dolique Bt résistante au Maruca » qui s’estdéroulé à l’ABU dans la ville de Zaria (Etat de Kaduna, Nord du Nigeria).

Falaki, qui était représenté par le Pr. Ibrahim Abubakar, directeur duprojet, a dit que l’institut est déterminé à assurer l’actualisation de laproduction de doliques résistantes aux insectes. "Nous sommes actuellement au stade deréplication des essais multi-localités pour sélection des doliques à hautrendement résistantes aux insectes pour une dissémination ultérieure à nosestimés fermiers. Il faut porter au crédit de l’IAR, du Fonds Africain deTechnologie Agricole (AATF) et de l’ABU que dans toute l’histoire de l’humanitéune variété de dolique transgénique résistante au Maruca a été développée avecsuccès et est au seuil de la commercialisation » a dit le Dr. Falaki.

Dans son intervention, le président du jour et directeur de l’AgenceNationale de Développement de la Biotechnologie (NABDA), le Pr. BamideleSolomon, a fait l’éloge des efforts de l’IAR pour ce qu’il a décrit comme unpas de géant. L’atelier de travail qui a pris place le 5 décembre 2012 avaitpour objectif de tenir la communauté universitaire et le public bien informédes progrès faits dans la quête pour développer la dolique Bt résistante au Maruca au Nigeria.

Plusd’informations : http://allafrica.com/stories/201212050536.html.


Les barrières réglementaires aggravent lasécurité alimentaire en Afrique

Selon un rapport récent de la Banque Mondiale, le continent peut aider à senourrir lui-même et à éviter des crises alimentaires en enlevant lesrestrictions frontalières pour le commerce des aliments dans la région. Deplus, la Banque Mondiale estime que le continent pourrait générer un revenusupplémentaire de 20 milliards de dollars annuellement.

Ce rapport ajoute que les barrières au commerce limitent l’accès auxsemences à haut rendement et aux meilleurs engrais qui sont disponiblesailleurs dans le monde. La dissémination d’une nouvelle variété de graines dansles pays africains peut prendre 2 ou 3 ans. La recherche de la Banque Mondialeestime que l’utilisation de maïs hybride amélioré pourraitquadrupler la productivité en Ethiopie et, même si seulement la moitié desfermiers éthiopiens atteignait cette productivité avec des graines hybrides, laproduction nationale serait suffisante pour remplacer les importations commerciales.

Lisez l’article www.howwemadeitinafrica.com/five-regulatory-barriers-undermining-intra-african-food-trade/22748/.


Les acteurs mettent en doute l’interdiction kenyane sur l’importation et le commerce desOGM

Les acteurs de la biotechnologie au Kenya se posent des questions sur lemotif de la récente décision gouvernementale d’interdire l’importation et lecommerce des OGM dans le pays. Les sentiments des acteurs sont apparus lors duForum de l’OFAB à Nairobi le 29 novembre.

« Nous craignons que la décisionsoit prise hâtivement parce qu’il y a une abondance d’informations concernantla sécurité des OGM avec le gouvernement et ses agences statutaires deréglementation comme l’Autorité Nationale de Biosécurité » a dit leDr. Silas Obukosia, Directeur des affaires réglementaires à Africa Harvestlorsqu’il a parlé durant le forum.

Les acteurs craignent que si elle n’est pas annulée immédiatement,l’interdiction va non seulement limiter l’importation et le commerce des OGMmais va aussi toucher d’autres domaines dans le secteur de la biotechnologie dans le pays. « La directive du gouvernement touche déjà larecherche en biotechnologie dans le pays car les scientifiques sont désemparéset ne savent pas si les plantes sur lesquelles ils travaillent seront sujettesà une interdiction non justifiée » note le Dr. Obukosia. « Le psychisme et la motivation des experts enbiosécurité des agences gouvernementales dont les conseils d’experts ont éténégligés lorsque le conseil des ministres a pris cette décision sontactuellement au plus bas. De plus, comment le Kenya espère-t-il que les autrespays vont acheter ses plantes GM, le coton Btqui sera commercialisé en 2014, alors que d’un autre côté il interdit lesimportations GM des autres pays ? Finalement, quel sera le sort des env.2.2 millions de kenyans qui dépendent de l’aide alimentaire étant donné que leProgramme Alimentaire Mondial a déjà mis en avant que l’interdiction entraveses opérations d’aide alimentaire ? » a-t-il ajouté.

Pour plus d’informations, contactez le Dr. Silas Obukosia à sobukosia@africaharvest.org.


L’AFDB donne 63 millions de $ poursortir les africains de la pauvreté

Une initiative de cinq ans pesant 63.24 millions de $ US a été accordée par la Banque de DéveloppementAfricain (AfDB) au centre CGIAR, Support to Agricultural Research forDevelopment of Strategic Crops in Africa (SARD-SC). Le projet a pourobjectif d’améliorer la productivité et les revenus de quatre des six culturesafricaines stratégiques : manioc, maïs, riz et blé. Les bénéficiaires ciblés sontles groupes de fermiers, les jeunes, le secteur privé, les décideurs, lesentrepreneurs ruraux, la recherche nationale agricole et les systèmes devulgarisation (NARES), les organisations communautaires et non-gouvernementales.

Le lancement du projet à Ibadan (Nigeria) a été présidé par le directeurgénéral de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA), le Dr.Nteranya Sangina, qui a appelé les chercheurs à délivrer des « impacts rapides » pour justifierles investissements dans la recherche. L’IITA est l’agence exécutive du projetqui comprend aussi le Centre Africain du Riz, le Centre International pour laRecherche Agricole dans les Zones Sèches et l’Institut International deRecherches en Politique Alimentaire.

Pour desinformations, contactez Godwin Atser (g.atser@cgiar.org). Plus dedétails sur : www.modernghana.com/news/434153/1/afdb-and-researchers-launch-63m-initiative-to-lift.html.

Amériques

Des chercheurs vont développer un riz enrichi en Thiamine

Les chercheurs de l’Université d’Etat de l’Oregon (OSU) vont essayer decréer une variété de riz avec un niveau de vitamine B1 plus élevé afin de lerendre plus nutritif et, en même temps, résistant à deux maladies ravageant lescultures. La recherche a montré que la vitamine B1 (thiamine) peut renforcer lesystème immunitaire des plantes, y compris le riz, le concombre et le tabac. Les chercheurs de l’OSUont montré que l’accumulation durable de la thiamine peut rendre le rizimmunisé au flétrissement bactérien et à la pyriculariose qui sont responsablesde pertes de récolte importantes en Asie du sud-est, la première régionproductrice de riz dans le monde.

Aymeric Goyer, biologiste végétal à l’OSU dirigera la recherche encultivant du riz qui sur-exprime les gènes pour la synthèse de la vitamine B1.D’ici 10 ou 12 mois, il regardera si les feuilles contiennent des niveauxsupérieurs à la normale de vitamine B1 et si les plantes résistent auxmaladies. Goyer regardera aussi si le grain de riz contient lui aussi plus dethiamine, qui est seulement présente à un niveau faible dans le riz blanc.

Le communiqué de presse de l’OSU : http://oregonstate.edu/ua/ncs/archives/2012/dec/osu-aims-spice-rice-thiamine.


Maïs résistant à la sécheresse avec un rendement supérieur de 16.8%

De vastes essais en champs en 2012 de maïs hybride contenant la technologieAgrisure Artesian ont montré que desrendements supérieurs de 16.8% soit 10.9 boisseaux/acre par rapport auxmoyennes obtenues avec des conditions de sécheresse sévère et extrême peuvent êtreobtenus. La technologie a été testée à grande échelle par le développeur,Syngenta, dans plus de 1 100 essais sur des fermes dans la « CornBelt » dans des conditions allant de très productive à des stress extrêmede sécheresse.

De plus, le rendement des nouveaux hybrides de maïs atteint ou dépasse ceuxd’hybrides comparables dans de bonnes conditions de culture ou de stress desécheresse modérés. Il a ainsi la capacité de maximiser les rendements pour ungain maximal les années classiques ou lorsqu’il pleut ou d’augmenter lerendement quand les conditions sont défavorables. La technologie Agrisure Artesian est disponible pour laculture dans la plupart des régions de la Corn Belt pour la saison 2013.

Plus de détails sur www.syngentacropprotection.com/news_releases/news.aspx?id=170619.


L’université Cornell prend latête du projet d’amélioration du manioc basé sur le génome doté de 25 millionsde dollars

L’université Cornell a été récompensée par la Fondation Melinda et BillGates et le Département pour le Développement International du Royaume Uni avec25.2 millions de $ US pour héberger un projet de recherche de cinq ans afind’améliorer la productivité du manioc. Cornell travaillera avec desinstitutions nationales de recherche en Ouganda et au Nigeria, l’InstitutInternational d’Agriculture Tropicale, l’Institut Boyce Thompson pour larecherche sur les végétaux et l’Institut of Joint Genome du DépartementAméricain au Laboratoire National Lawrence Berkeley en Californie.

Ronnie Coffman, professeur de sélection végétale et de génétique à Cornell,directeur de programmes internationaux et principal chercheur de la bourse, adit que « Les partenaires du projetProchaine Génération de Sélection du Manioc utiliseront la sélection génomique, pour améliorer la productivité du manioc pour le 21èmesiècle ».

Les partenaires du projet utiliseront les dernières informations génomiquesdu séquençage du manioc pour améliorer la productivité et le rendement ainsique pour incorporer de la diversité dans le germplasme du manioc sud-américaindans les programmes de sélection africains. Ils vont aussi former la prochainegénération de sélectionneurs végétaux et améliorer l’infrastructure desinstitutions africaines.

Lespartenaires partageront les données et informations via leur site Internet www.cassavabase.org/. Lecommuniqué de presse est disponible : www.news.cornell.edu/stories/Nov12/Cassava.html.

Asie et Pacifique

Conférence sur la biosécurité et la prevention des risques biologiques dans les pays en voiede développement au Bangladesh

L’Association Bengalaise de Biosécurité et de Prévention des Risques Biologiqueen collaboration avec l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture, lesuniversités et des partenaires privés a organisé la 1ère conférenceinternationale de biosécurité et de prévention des risques biologiques ainsiqu’un atelier avant la conférence du 6 au 8 décembre 2012 à l’université deDhaka.

Le Pr. Syed Modasser Ali, conseiller du premier ministre, santé &affaires familiales et bien-être social était l’invité d’honneur. Il a demandéune mise en œuvre urgente des mesures de biosécurité et de prévention desrisques biologiques au Bengladesh en particulier avec l’utilisation croissantede différents produits recombinants en médecine et en biotechnologie végétale. Il a ajouté que lesrègles de biosécurité publiées dans le Journal Officiel du Bangladesh par leParlement aideront les scientifiques à travailler avec les OGM.

Le Dr. Pran Gopal Datta et le Pr. Dr. A A M S Arefin Siddique, leVice-Chancellier de l’université médicale BSM et de l’université de Dhaka, respectivement, étaient présents commeinvités d’honneur. Ils ont mentionné que le Bangladesh qui doit actuellementfaire avec l’importation de vaccins et de médicaments et la production ainsique de nombreux organismes sensibles et leurs produits. Le confinementphysique, l’élimination sans danger de déchets biologiques dangereux et debonnes pratiques de laboratoire entre autres thèmes ont été mis en avant parles experts.

Pour plus d’informations sur la conférence, envoyez un email au Dr.Khondoker Nasiruddin du Centre d’Information sur les Biotechnologies duBangladesh (nasirbiotech@yahoo.com).


Les dernières technologies de la génomique pour faire progresser les sciences de la vie :faits marquants de la conférence internationale sur la génomique

La 7ème conférence internationale de trois jours sur lagénomique (ICG) qui vient de se terminer et Bio-IT APAC 2012 à Hongkong ontsouligné avec succès les nouveautés de la recherche et de la technologie tellesque les dernières technologies de séquençage et de bioinformatique qui peuvent s’appliquer auxmaladies humaines et à l’amélioration du développement agricole mondial ainsique pour une grosse gestion des données. Le sujet de l’application de la génomique en agriculture comprend lesdernières études génomiques sur les cultures importantes et le bétail. Desexperts réputés ont remis des rapports sur les études de la pomme de terre, dusoja, des conifères et autres plantes modèles, démontrant le pouvoir duséquençage complet du génome pour réaliser les études génétiques des plantes.

La conférence organisée par l’Institut de Génomique de Pékin (BGI) a fourniaux 300 participants une excellente plateforme pour que les chercheurséchangent leurs connaissances et leurs idées sur les technologies de séquençageet de bioinformatique. Lors de la cérémonie de clôture, le BGI a annoncé leprojet d’organiser des séries de conférences ICG en 2013 dont ICG-Europe,ICG-Amériques et ICG-8 afin de promouvoir plus de collaborations internationales et d’accélérerles innovations et utilisations de la recherche en génomique dans un effortmondial.

Plus de détails sur : www.genomics.cn/en/news/show_news?nid=99303.

Europe

55%des Italiens soutiennent la recherche GM, 52% prêts à acheter des aliments GM

Selon une étude réalisée par l’Institut d’Etudes sur l’Opinion Publique(ISPO), basé à Milan en Italie, 55% des italiens sont d’accord que la poursuitedes recherches GM dans leur pays est utile alors que 52% des interviewés disent qu’ilssont prêts à acheter des aliments avec des Organismes Génétiquement Modifiés(OGM) dans le futur.

Cet institut de recherche a ajouté que 52% des italiens envisageraientd’acheter des aliments GM à certaines conditions.Le principal moteur concerne les bénéfices potentiels des OGM pour la santé (48%), suivi par ladurabilité environnementale renforcée (37%) et les prix plus bas que leurscontreparties (27%). Un quart de la population, d’un autre côté, n’achèteraientpas des OGM quelque soit les conditions.

De plus, la plupart de la population (52%) convient que si il est légal devendre des produits OGM, il devrait aussi être légal de les cultiver. Pour 56%des interviewés, il est déloyal de permettre aux cultivateurs étrangers decultiver des plantes GM et de les vendre en Italie alorsque les fermiers italiens ne peuvent ni les cultiver ni les vendre.

Plus d’informations sur www.futuragra.it/index.php?option=com_content&task=view&id=247&Itemid=115.


L’EFSA met à jour les conclusions surl’évaluation des risques du maïs Bt11 résistant aux insectes et MON810

Suite à une demande de la Commission Européenne (CE), le groupe d’expertsur les organismes génétiquement modifiés de l’Autorité Européenne de Sécuritédes Aliments (EFSA Groupe d’experts OGM) a compilé les précédentes conclusionssur l’évaluation des risques et ses recommandations sur la gestion des risquesdu maïs Bt11 génétiquement modifié résistant aux insectes.

L’EFSA a considéré la validité de l’évaluation de ces deux évènementsmalgré les publications scientifiques pertinentes publiées depuis 2005 dans lepremier cas et 2009 pour le second.L’EFSA a expliqué qu’aucune des publications n’a rapporté de nouvellesinformations qui invalideraient les précédentes conclusions faites par legroupe d’experts OGM de l’EFSA sur la sécurité du maïs Bt et MON 810. Par conséquent, le groupe d’expert OGM de l’EFSAconsidère que les conclusions de la précédente évaluation des risquesconcernant les maïs Bt11 et MON810 ainsi que les précédentes recommandationssur les mesures d’atténuation et de surveillance restent valides etapplicables.

Lisez le communiqué de presse de l’EFSA : www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3018.htm et www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3017.htm.

RECHERCHES

Les scientifiques travaillant sur le riz utilisent la lumière pour déclencher labiocatalyse

Les scientifiques de l’Université sur le riz utilisent la lumière et latransforment en chaleur pour déclencher d’importantes réactions biochimiques à l’échelle nano. Michael Wong et sonéquipe ont utilisé des enzymes dérivées des thermophiles, des microbes quiprospèrent à haute température et les ont combinées avec des nanoparticulesplasmoniques dorées. Lorsqu’elles sont exposées à la lumière infrarouge proche,les particules chauffent et les enzymes sont enclenchées pour faire leursfonctions. Parce que la chaleur se produit seulement à une localisationspécifique, l’environnement reste plus frais et ainsi le processus permet auxprocessus chimiques de se produire à des températures plus basses. Selon lescientifique, le processus vaut l’investissement à cause des économiespotentielles d’énergie. Par exemple, le besoin pour une grosse chaudière pourproduire de la vapeur peut être remplacé par une ampoule de lumière efficace dupoint de vue énergétique ou la lumière du soleil à travers une fenêtre ouverte.

Lisez lesarticles sur http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/nn3048445 et http://news.rice.edu/2012/12/13/rice-uses-light-to-remotely-trigger-biochemical-reactions/ pourplus d’informations.


Les chercheurs trace le flux de gène avec des Microsatellites

Une nouvelle technique a été développée par les scientifiques del’University College de Londres, qui pourrait aider à comprendre la migrationdes gènes en biologie évolutive. L’équipe de recherche a identifié les gènes deségrégation que la plante marine Cymodocea nodosa atraversé durant son évolution. Ils ont utilisé des marqueurs moléculaires pour retracerle flux de gènes de la plante en utilisant des populations de différenteslocalisations géographiques. Ils voulaient déduire les chemins évolutifs àpartir des ensembles de données rassemblées lors du séquençage de la plante,faire des portions d’ADN non-codant appelé microsatellites. Via cette nouvelleméthode, PaoloMasucci et ses collègues ont trouvé que le flux de gènes s’est trèsprobablement produit de l’ouest de la méditerranée vers l’atlantique. Cela aensuite été confirmé par des preuves naturelles et des résultatsd’analyses croisées indépendantes.

Plus d’informations : www.springer.com/about+springer/media/springer+select?SGWID=0-11001-6-1398242-0.

ANNONCES

Candidature pour la bourse 2013 des médias B4FA

Suite au succès de la bourse 2012 des médias, une seconde ronde de boursesdes médias sera sélectionnée par « Biosciences for Farming in Africa(B4FA) » pour participer à unatelier de travail de quatre jours qui permettra de mieux comprendre l’histoirede la sélection végétale, la manière dont fonctionne la génétique des planteset si la sélection peut aider les fermiers du pays à lutter contre les maladiesdes cultures. Dirigé par des experts scientifiques et journalistiquesd’Afrique, d’Europe et des USA, les participants vont gagner tant desconnaissances scientifiques que des compétences journalistiques via desexpériences pratiques et des interviews. Les bourses se dérouleront dans lesquatre pays cibles du B4FA: Ghana (13-16 mars), Nigeria (18-21 mars), Ouganda(10-13 avril) et Tanzanie (17- 20 avril).

Plusd’informations sur www.b4fa.org/2013-b4fa-media-fellowship-applications-open/ et www.b4fa.org/b4fa-media-fellowship-application/.

Document Reminders

Coton Bt : Questions et réponses

La société indienne pourl’amélioration du coton (ISCI) vient de publier le livre complet « Coton Bt : Questions et Réponses » duDr. K R Kranthi, Directeur de l’Institut Central de Recherches sur le Coton del’ICAR (CICR) à Nagpur (Inde). Le livre contient des centaines de questions surle coton Bt maintes et maintes foissoulevées par les fermiers, les collègues scientifiques, les parlementaires, lafamille et les amis. Le Dr. Kranthi répond succinctement aux questions quirestent sans réponse même après 10 ans de visite de coton Bt en Inde depuis sa commercialisation en 2002. Le livre fournides informations de base et des données pour comprendre plusieurs thèmes.

Le livre est disponible en lignesur le site Internet du CICR : www.cicr.org.in/pdf/Bt_Cotton_Q&A_Kranthi%202012.pdf. Pour obtenir une copiepapier, contactez le Dr. K R Kranthi à krkranthi@gmail.com.


Lelivre de Communication en biotechnologie est maintenant disponible en ligne

Les 13 chapitres du livre « CommunicationChallenges and Convergence in Crop Biotechnology » publié par leService International pour l’Utilisation des Applications de la BiotechnologieAgricole (ISAAA) et le Centre Régional pour les études et les recherches enAgriculture des étudiants des cycles supérieurs (SEARCA) est maintenantdisponible en ligne. Edité par les Drs. Mariechel Navarro et Randy Hautea del’ISAAA, le livre présente des études de cas en Asie et en Australie dans leursefforts visant à promouvoir une meilleure sensibilisation et compréhension dela biotechnologie végétale.

Téléchargez le livre sur : www.isaaa.org/resources/publications/communication_challenges_and_convergence_in_crop_
biotechnology/default.asp
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