Chers abonnés,
Voici le Bulletin de Octobre 2012
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

NOUVELLES

Mondiales
Le Protocole de Carthagène sur la biosécurité s’attaque à troissujets clés 
La réunion des Nations-Unies sur la biosécurité se metd’accord pour avancer les discussions concernant les considérations socio-économiques des OVM 

Afrique
Le Zimbabwe produira des plantes résistantes àla sécheresse 
Le Kenya développe un maïs résistant auxinsectes 
Paarlberg demande l’utilisation de labiotechnologie 
Monsanto offre un accès libre à la technologie 
Les fermiers demandent la culture de plantes GM au Zimbabwe 
Le CIMMYTet le Zimbabwe partenaires pour améliorer la tolérance à la sécheresse 
Kommerell : le blé n’est plus une culture mineure en Afrique sub-saharienne 
Unenouvelle variété de patate douce triple le rendement au Rwanda 
Les dirigeants se mettent d’accord sur des actions concrètes pour pousser lacroissance agricole en Afrique 
Le Mozambique cultivera du coton GM 
Les scientifique sidentifient un virus du maïs récent au Kenya 
Des chercheurs développent un théier résistant à la sécheresse 
Les scientifiques donnent le moyen d’éradiquer la bactériose vasculaire du riz enAfrique 
Lesagents kenyans de santé publique formés pour communiquer en biosécurité 

Amériques
Les chercheurs créent des pommes de terre plus riches en caroténoïdes 
L’institut pour l’amélioration des cultures du Centre Danforth donne la priorité aux plantes orphelines 
Unestructure génétique inhabituelle confère une résistance à une importantemaladie du soja 
Lesscientifiques utilisent la technique de silençage des gènes pour contrôler lesplantes parasites 

 

NOUVELLES

Mondiales

Le Protocole de Carthagène sur la biosécurité s’attaque à troissujets clés

Les Parties du Protocole de Carthagène sur laBiosécurité (CPB) se rencontrent tous les deux ans pour discuter de questionsconcernant la mise en œuvre du CPB. La 6ème réunion des Parties a eulieu du 1 au 5 octobre 2012 à Hyderabad (Inde). Le ServiceInternational pour l’Utilisation des Applications de la Biotechnologie Agricole (ISAAA) a participé au MOP6 en collaboration étroite avec l’Initiativede Recherches et de Réglementations Publiques (PRRI), le Réseau Africaind’Expertise en Biosécurité (ABNE) de l’Agence de Planification et deCoordination du NEPAD, l’Institut International de Recherches en PolitiquesAlimentaires (IFPRI)/ Programme pour les Systèmes de Biosécurité (PBS) etl’Institut International de Recherches Végétales pour les Tropiques Semi-arides(ICRISAT).

Les principaux sujets de l’agenda du MOP6 étaient les considérations socio-économiques,l’évaluation des risques et l’évaluation du CPB.

ConsidérationsSocio-économiques : L’Article 26 duProtocole CPB déclare que, dans la prise de décision, les Parties doivent tenircompte, en cohérence avec leurs obligations internationales, de certainesconsidérations socio-économiques. Le PRRI, représentant les chercheurs dusecteur public du monde entier et une des plus grandes délégations au MOP6, arappelé aux délégués que les impacts socio-économiques comprennent lesbénéfices et que l’article 26 n’implique pas d’ajouter des obstaclesréglementaires.

Le MOP6 a décidé d’établir un groupe d’experts techniques ad-hoc (AHTEG)pour échanger des informations et des expériences concernant les considérationssocio-économiques (SEC). Les délibérations ont été abondantes pour lescontraintes budgétaires concernant le soutien à l’AHTEG et les Parties étaientdivisées sur le besoin de l’AHTEG pour le SEC.

Orientation pour l’évaluation et lagestion des risques : L’agendacomprenait les documents d’orientation qui ont été développés pour aider lesnouveaux évaluateurs de risques à mettre en œuvre les principes généraux et lesméthodes d’évaluation des risques dans le cadre du CPB. Le PRRI a recommandéqu’à ce stade les orientations actuelles soient testées pour leur utilité dansla pratique avant que de nouveaux documents d’orientation ne soient développés.Le PRRI a aussi mis en avant que, sur la base de l’expérience accumulée au fildes ans, le PRRI a produit une liste d’OVM et de caractères qui sont peususceptibles d’avoir des effets négatifs et qui pourraient, par conséquent,être exemptés des procédures AIA comme spécifié dans l’article 7.4 du CPB.

Le MOP6 a décidé de tester les documents d’orientation. Il a vu lanécessité de développer une approche méthodologique solide pour contribuer àune seconde évaluation efficace et a étudié le protocole et dessiné lescritères ou les indicateurs qui pourraient être utilisés dans l’évaluation del’efficacité du Protocole.

Evaluation du CPB : L’Article 35 duCPB demande une évaluation et une étude de l’efficacité du fonctionnement duCPB.

Le MOP6 a décidé que les documents d’orientation nécessitent des étudesscientifiques détaillées supplémentaires et des tests pour établir leur utilitéet applicabilité aux OVM des différents taxa introduits dans différentsenvironnements.

Pour plus d’informations, envoyez un e-mail à Mahaletchumy Arujanan duCentre Malaisien d’Information sur la Biotechnologie (maha@bic.org.my).


La réunion des Nations-Unies sur la biosécurité se metd’accord pour avancer les discussions concernant les considérations socio-économiques des OVM

Les quelques 1500 délégués de 100 pays de la 6ème réunion del’organe de gouvernement du Protocole de Carthagène sur laBiosécurité qui a eu lieu à Hyderabad (Inde) se sont mis d’accord pour avancer lesdiscussions sur les questions socio-économiques associées aux Organismes Vivants Modifiés (OVM). Un groupe d’experts sera convoqué pour des échanges de futuresrecherches et d’informations.

Un accord a aussi été trouvé sur les questions d’évaluation des risques,les actions de réponse en cas de mouvement non-intentionnel d’OVM au travers defrontières et sur les types de documents qui accompagneront les envois d’OVM.

« Les Parties ont trouvé unterrain commun pour toutes les questions à l’agenda de la réunion. Enparticulier, ils ont fait des progrès notables concernant les considérationssocio-économiques et l’évaluation des risques liés aux OVM. Ils ont adopté unplan d’action pour la construction de capacités qui est aligné sur le planstratégique décennal pour le Protocole » a dit M. Braulio Ferreira deSouza Dias, secrétaire exécutif de la Convention sur la Diversité Biologique.

Lisez le communiqué de presse : www.cbd.int/doc/press/2012/pr-2012-10-08-cop11-en.pdf.

Afrique

Le Zimbabwe produira des plantes résistantes àla sécheresse

En réponse à la sécheresse continue au Zimbabwe qui entraîne desrendements faibles bien en-dessous des besoins du pays, la recherche sur lesplantes résistantes à la sécheresse au Zimbabwe prend de l’ampleur,indiquant que le gouvernement est conscient des potentielles conséquencesnégatives du changement climatique.

Les scientifiques des institutionspubliques de recherche dans le pays réalisent des études pour des variétés à maturationplus rapide et tolérantes à la sécheresse, qui donnent l’espoir d’unsoulagement bien nécessaire à des milliers de fermiers au Zimbabwe. Parmi lesvariétés résistantes à la sécheresse développées dans le pays, Sirdamaize 113, une variété de maïsdéveloppée par le Centre de Recherches et de Développements Scientifiques etIndustriels (SIRDC), en partenariat avec l’université du Zimbabwe et l’Institutde Recherches en Biotechnologie (BRI). Les recherches pour le développement dechampignons de bonne qualité et de variétés de coton sont en cours.

Lisez l’article : http://allafrica.com/stories/201210291347.html.


Le Kenya développe un maïs résistant auxinsectes

Au Kenya, la récente maladie desplantes connue sous le terme de nécrose létale du maïs (MLN) a nuitsérieusement au secteur agricole du pays. Les rapports disent que la maladiepeut entraîner, pour le fermier, une perte de 60% et les chercheurs ont trouvéqu’elle continue à se répandre dans le pays.

Avec cela, les Services Kenyansd’Inspection Sanitaire des Végétaux (KEPHIS) sont en train de développer desvariétés qui peuvent résister au MLN. Le directeur général du KEPHIS, JamesOnsando, a dit qu’ils cherchent une solution à long terme pour cette maladiequi a détruit plus de 10’000 acres de maïs dans le pays durant les deuxderniers mois. Il a ajouté qu’ils travaillent aussi avec d’autres agences duMinistère Kenyan de l’Agriculture pour lutter contre le MLN.

Lisez l’article : http://allafrica.com/stories/201210270114.html.


Paarlberg demande l’utilisation de labiotechnologie

L’expert agricole, le Pr. RobertPaarlberg, a demandé aux fermiers, scientifiques et politiciens africains demaintenir le cap dans leur quête de la sécurité alimentaire via les applications de la biotechnologie. Le Pr. Paarlberg a fait cet appel de ralliement lors d’une interviewrécente avec Graeme Hamilton du National Post.

Professeur de sciences politique auCollège Wellesley du Massachusetts, Paarlberg avait argumenté dans son livre en2008 « Starved for Science » qu’undégoût croissant pour la science agricole, manifesté par l’adoption del’agriculture biologique et le rejet des plantes génétiquement modifiées, maintient les africains affamés. Le Pr. Paarlberg a dit que peu de chosesont changé ces quatre dernières années. Le seul pays d’Afrique tropicale qui aautorisé l’utilisation des OGM par les fermiers est le Burkina Faso, a-t-il dit et cen’était pas pour une culture alimentaire mais pour du coton.

« Ce qui me fascine c’est que tant de gens qui sont opposés aux OGMsoient aussi opposés aux engrais azotés et aux graines améliorées de laRévolution Verte qui ne sont pas OGM » a dit le Pr. Paarlberg. « Il me semble que ce à quoi ils sont opposésest la prochaine étape d’agriculture basée sur la science, quelle qu’elle soità cause de leur vision de quelques approches plus traditionnelles, indigènes,agro-écologiques qui ne sont pas empruntées à la science occidentale. »

Pour l’interview, allez sur http://news.nationalpost.co


Monsanto offre un accès libre à la technologie

La Compagnie Monsanto donnera unelicence de recherche gratuite pour le brevet US concernant la méthode detransformation par Agrobacterium. La communauté académique et les autresinstitutions à but non lucratif devraient bénéficier de cette technologie pourla recherche et le développement de plantes comme le soja, le coton et le colza.

« L’accès gratuit aux outils de recherche comme le processus detransformation par Agrobacterium estcritique pour résoudre certains problèmes agricoles mondiaux importants, mettreen place des collaborations industrie-académie et former des étudiants »a dit David Conrad, directeur exécutif de NUtech Ventures, une organisation àbut non-lucratif responsable de la construction de partenariats entrel’université du Nebraska et le secteur privé.

Plus d’informations sur http://monsanto.mediaroom.com/monsanto-provides-royalty-free-access-for-research. Lespersonnes intéressées peuvent télécharger une demande pour la licence sur lesite Facebook de la compagnie (www.facebook.com/MonsantoCo) ouen contactant la compagnie par e-mail (partnering@monsanto.com).


Les fermiers demandent la culture de plantes GM au Zimbabwe

L’Union des Fermiers Commerciaux du Zimbabwe a plaidé auprès dugouvernement national du Zimbabwe le droit de cultiver des plantes génétiquement modifiées (GM) dans le pays de manière à augmenter la production agricole. Depuisplusieurs années, le pays connaît des pénuries pour sa plante alimentaire debase, le maïs. Le gouvernement continue actuellement à s’opposer à la culture desplantes GM dans le pays malgré leur potentiel pour combler le déficit nationalde la production de maïs.

Le Zimbabwe a importé le maïs et le soja de son voisin, l’Afrique du Sud. Une forte proportion de ces importations est composée de variétés GM.Cela contredit sa position qui est de maintenir en vigueur l’interdiction desOGM dans le pays. Jusqu’à récemment, il y a eu peu de discussions à propos desplantes GM et les avis des opposants dans le gouvernement et dans la« société civile » ont prédominé.

Lisez l’article : www.africanagricultureblog.com/2012/10/zimbabwe-farmers-group-calls-for.html.


Le CIMMYTet le Zimbabwe partenaires pour améliorer la tolérance à la sécheresse

Le gouvernement du Zimbabwe et le Centre International d’Amélioration duMaïs et du Blé (CIMMYT) ont signé un protocole d’accord de 5 ans pourdévelopper dans le pays des graines de variétés qui peuvent supporter des conditions de sécheresse pour améliorer la production du pays.Le ministre du développement de la mécanisation agricole et del’irrigation, Joseph Made, a dit que l’accord est vital pour de développementagricole du pays car le changement climatique et le réchauffement globalrenvoient vers une situation plus tendue pour les fermiers car nombre d’entreeux vont continuer à dépendre de l’agriculture sur terres sèches.

Le protocole d’accord sera renouvelé chaque cinq ans pour montrer unengagement redynamisé des deux parties pour créer des variétés améliorées dansla région.

Plus d’informations sur : www.bernama.com/bernama/v6/newsworld.php?id=703171.


Kommerell : le blé n’est plus une culture mineure en Afrique sub-saharienne

Lors d’une conférence sur le blé à Addis Abéba du 8-12 Octobre, legestionnaire du programme du CGIAR de recherche sur le blé, Victor Kommerell, adit que le blé n’est plus une culture minoritaire en Afrique sub-saharienne. Donc, leprogramme de recherche sur le blé du CGIAR (WHEAT), dirigé par le CentreInternational d’Amélioration du Maïs et du Blé (CIMMYT) et le CentreInternational de Recherches Agricoles dans les Zones Sèches (ICARDA) ainsi queles autres partenaires de recherche et de développement, est dans la premièrephase qui consiste à faire une recherche complète et à apporter les résultatsaux fermiers de la région.Avec 3 ans de financement assuré par le CGIAR et des bailleurs de fondset des projets, le programme WHEAT exploitera les forces des communautésinternationales de R&D agricole, pour faire une réelle différence pour lesfemmes petits fermiers, les communautés rurales et les pauvres qui dépendent dublé.

Plus d’informations : http://wheat.org/index.php/wheat-conference-coverage-addis-ababa-8-12-october-2012.


Unenouvelle variété de patate douce triple le rendement au Rwanda

La nouvelle variété de patate douce, nommée patate douce à chair orange, Orange-fleshed Sweet Potato, aurait augmenté le rendement des fermiers de 4 à 12 tonnes par hectaredans le district Gakenke au Rwanda. La dite variété a été développée par l’ActionPatate douce pour la sécurité et la santé en Afrique (SASHA) et le BureauRwandais d’Agriculture (RAB), reconnaissant l’importance de la culture dans lepays.

En réponse à l’augmentation de la production, les fermiers ont demandéau gouvernement d’attribuer plus de terres à cette variété afin de maximiser laproduction de cette plante. Le Rwanda est le troisième consommateur de patatedouce en Afrique. Les autorités suggèrent d’encourager les fermiers à faire dece tubercule tant une culture alimentaire qu’une culture de rente.

Plus d’informations : http://allafrica.com/stories/201210150087.html.


Les dirigeants se mettent d’accord sur des actions concrètes pour pousser lacroissance agricole en Afrique

Le Forum pour la Révolution Verte Africaine (AGRF) à Arusha, qui s’estterminé le 28 septembre 2012, a produit des actions concrètes pour transformerle secteur agricole africain. Les chefs d’Etats africains, les ministres, lesreprésentants du secteur privé, la communauté internationale et les fermiers sesont unis autour d’une feuille de route pour augmenter la productivité agricoleet la croissance des revenus du secteur agricole africain. Le soutien despetits exploitants agricoles africains reste au centre de toutes les solutions.

Lors de sa remarque d’ouverture, le président tanzanien, Jakaya Kikwete,a mis en avant l’importance de l’agriculture pour la croissance économique enAfrique, indiquant que si la région réussissait à engendrer une croissance dansle secteur agricole, cela réussirait à stimuler la croissance économique ce quiaméliorerait la qualité de vie et réduirait la pauvreté. Il a, cependant, appelé à un partenariat triparti plus fort entre lesgouvernements, les bailleurs de fonds et le secteur privé pour stimuler lacroissance et la productivité en agriculture.

A la fin de la réunion, les dirigeants se sont mis d’accord pourdévelopper des structures qui incitent les institutions financières àprêter/investir en agriculture, en particulier au profit des pauvres petitsexploitants exclus socialement, à renforcer les capacités du commerce régionalvia une harmonisation des régimes commerciaux et l’abolition des barrièrescommerciales existantes ainsi qu’un appel aux gouvernements pour répondre auxobstacles qui empêchent les marchés régionaux de travailler efficacement commeles infrastructures, le transport et la corruption. Des accords ont étéatteints pour engager activement le secteur privé dans des comitésparlementaires sélectionnés.

Lisez l’article : http://appablog.wordpress.com/2012/09/28/african-and-global-leaders-agree-on-concrete-actions-to-drive-agricultural-growth-in-africa/.


Le Mozambique cultivera du coton GM

Les gouvernements du Mozambique et de la Chine négocient actuellementpour commencer la culture du coton génétiquement modifié (GM). En novembre, un groupe de techniciens de l’Institut du Coton duMozambique (IAM) et de l’Institut Mozambicain de Recherches Agricoles (IIAM)iront en Chine pour suivre une formation sur la culture des plantes GM. Celasera suivi par le premier essai de coton GM dans le pays, initialement dans le district de Morrumbala, dans laprovince de Zambézia.

Plus d’informations : www.clubofmozambique.com/solutions1/sectionnews.php?secao=business&id=25983&tipo=one


Les scientifique sidentifient un virus du maïs récent au Kenya

Des scientifiques de l’Institut Kenyan de Recherches Agricoles (KARI)ont finalement identifié le virus précédemment inconnu du maïs qui a ravagécette culture dans le pays. Simultanément, les graines des maïs hybrides qui peuvent lutter contre le virus du maïs ont été découvertespar les chercheurs du KARI.

Le KARI a expliqué qu’en utilisant des techniques moléculaires, ils ont trouvé que le virus du maïs est né de la combinaison de deuxmaladies, le virus de la mosaïque de la canne à sucre et le virus de lachlorose du maïs. Selon le ministre kenyan de l’agriculture, les fermiers quimélangent plusieurs types de maïs sur une seule ferme et qui ne pratiquent pasl’interculture ou la rotation des cultures sont parmi les causes de la maladie.

Le KARI conduit actuellement un criblage des germplasmes pour chercherdes souches de maïs résistantes. Le ministère de l’agriculture, d’un autrecôté, est actuellement en train d’améliorer les variétés qui sont résistantesau virus de la chlorose du maïs et à celui de la mosaïque de la canne à sucre.

Plus d’informations : www.coastweek.com/3535_maizevirus.htm


Des chercheurs développent un théier résistant à la sécheresse

Des chercheurs de la Fondation pour la Recherche sur le Théier d’Afriquecentrale ont développé des clones de théiers qui peuvent faire face aux piressécheresses au Malawi. Les scientifiques ont utilisé des biomarqueurs génétiques pour développer les cultivars de théiers résistants à la sécheresse. Les produits naturels comme le thé sont importants comme cultures derente dans de nombreux pays africains. Selon la Confédération des Chambres duCommerce et de l’Industrie du Malawi, le secteur du thé a compté pour 7.9% desrecettes en devises du pays en 2007 et emploie environ 40 000 personnes.

Lisez l’article : http://allafrica.com/stories/201209140027.html.


Les scientifiques donnent le moyen d’éradiquer la bactériose vasculaire du riz enAfrique

Au fil des ans, la culture et la consommation du riz en Afrique ont fortement augmenté. En devenant une culture populaire,quelques maladies particulières du riz ont émergé sur le continent dont labactériose vasculaire du riz qui est causée par le pathogène Xanthomonas oryzae pv. oryzae. Selon un article récemment publié dans le Journal of Biotechnology, la maladie s’est encore étendue à de nouvelles zones de production duriz et menace la sécurité alimentaire en Afrique. Les pertes de rendementcausées par X.oryzae pv. Oryzae vont de 20 à 30% et peuvent s’élever à 50% dans quelques zones.

Pour trouver un remède, lesscientifiques ont développé des outils de biotechnologie et des approches pour le développement et la dissémination des variétésde riz résistantes à la bactériose. Cela comprend la sélection assistée par marqueur, la combinaison de gènes pour le contrôle de la maladie et la PCRmultiplex pour le diagnostic de la maladie. Ils ont aussi recommandé auxdéveloppeurs de technologies de travailler plus étroitement avec les fermierspour que des applications low cost mais utilisant des produits de la rechercheen biotechnologie puissent être créées ou intégrées dans les programmesnationaux d’amélioration du riz des pays africains.

Lisez le communiqué de presse de l’IRRI : http://irri.org/index.php?option=com_k2&view=item&id=12357:shaking-off-rice-bacterial-blight-in-africa&lang=en.


Lesagents kenyans de santé publique formés pour communiquer en biosécurité

En partenariat avec le Programme pour les systèmes de Biosécurité (PBS)de l’Institut International de Recherches en Politique Alimentaires, le centre africain de l’ISAAA vient de former 20 agents de santé publique stationnés dans différentesrégions du Kenya sur les questions de biosécurité. La formation qui s’estdéroulé les 20 et 21 septembre à Nairobi avait pour objectif d’équiper lesagents de santé publique de connaissances et compétences leur permettant decommuniquer efficacement sur la biosécurité et le cadre réglementaire kenyanpour les OGM. Les agents de santé publique ont aussi été sensibilisés àl’évaluation de sécurité des plantes GM en cours de développement en Afrique et aux tendances régionales etnationales d’adoption de la technologie. Ils ont aussi été familiarisés avec lecadre légal et institutionnel de la réglementation, la coordination et la prisede décision concernant les OGM au Kenya.

Les agents kenyans de santé publique sont les principaux agentsgouvernementaux en charge de la mise en œuvre de la politique du pays enmatière de santé et d’hygiène publique, de qualité alimentaire et d’hygiène,d’éducation pour la santé ainsi que des services communautaires de santé àdifférents niveaux de juridiction. Il est cependant crucial de s’assurer qu’ilssont bien équipés avec des informations factuelles sur les aliments/produits GMcar le Kenya va commercialiser son premier produit GM, un coton Bt d’ici 2014. Le Kenya va aussi permettre à différents aliments etproduits GM de transiter vers d’autres pays africains. Les participants ontpromis de jouer un rôle dans la démystification des préoccupations debiosécurité et dans la transmission d’informations précises vers le public.

Pour plus d’informations, contactez Robert M. Kilonzo du Ministère deSanté et d’Hygiène publique au Kenya, à rmkilonzo@yahoo.co.uk.

Amériques

Les chercheurs créent des pommes de terre plus riches en caroténoïdes

Les scientifiques de la Station deRecherches Agricoles du Département américain d’Agriculture (USDA ARS) ontsélectionné des pommes de terre avec des taux de caroténoïdes deux à troisfois plus élevés que ceux de la pomme de terre populaire à chair jaune YukonGold une variété à chair jaune familière pour les consommateurs.

La généticienne de l’ARS, KathyHaynes, et la nutritionniste, Beverly Clevidence, ont trouvé que les pommes deterre sauvages avec une chair jaune intense contiennent 23 fois plus decaroténoïdes que les variétés à chair blanche. L’équipe de recherche adéveloppé des pommes de terre plus riches en caroténoïdes en croisant des typessauvages et cultivés. En 2011, Haynes a publié les résultats de ses précédentesrecherches décrivant les croisements de plantes qu’elle a utilisées pourdoubler ou tripler les niveaux en caroténoïdes trouvés normalement dans lavariété Yukon Gold. Plusieurs caroténoïdes sont impliqués dans sa récenteétude, dont la lutéine et la zéaxanthine, qui semble protéger contre ladégénération maculaire liée à l’âge et la formation de cataracte.

Plus d’informations sur cetterecherche et celle sur les autres fruits et légumes dans le numéro d’octobre2012 de Agricultural Research (www.ars.usda.gov/is/AR/archive/oct12/fruits1012.htm).


L’institut pour l’amélioration des cultures du Centre Danforth donne la priorité aux plantes orphelines

L’Institut pour l’Amélioration des Cultures Internationales du Centre deSciences Végétales Donald Danforth dirigé par le Dr. Paul Anderson a élargi sonrôle. L’Institut a pour objectif de créer des plantes améliorées qui ont unrendement élevé, sont riches en nutriments essentiels et résistantes auxmaladies, aux insectes et à la sécheresse pour les petits fermiers despays en voie de développement en Afrique, Asie ou Amérique Latine. L’accentsera mis sur les cultures de base qui ne sont pas une priorité pour les entitéscommerciales mais sont très importantes pour les moyens d’existence desfermiers de subsistance comme la patate douce, la banane, le manioc et lesorgho, entre autres.

« L’Institut est un bras dedéveloppement appliqué des produits du Centre Danforth. C’est pourquoi latechnologie développée au Centre et par les autres institutions pourra êtretraduite en amélioration des cultures qui sont sûres et efficaces et qui peuventêtre apportées là où elles sont le plus nécessaires. Cela rend le centre uniqueparmi les institutions de ce type » a dit Anderson.

Plus de détails : www.danforthcenter.org/wordpress/?page_id=395&pid=11088.


Unestructure génétique inhabituelle confère une résistance à une importantemaladie du soja

Les scientifiques ont identifié trois gènes voisins qui rendent le soja résistant au nématode à kyste,sa maladie la plus importante. Les gènes se trouvent dans une structuregénétique nommée Rhg1, la défense préférée contre lesnématodes à kyste et actuellement utilisée sur des millions de soja plantésdans le monde.

Dans une étude publiée cette semaine dans le journal Science, Rhg1 est montré comme hébergeant actuellement trois gènes quitravaillent ensemble pour conférer une résistance au nématode. Le Pr. AndrewBent de l’université Wisconsin-Madison, avec les étudiants diplômés, David Cooket Matthew Hudson de l’université de l’Illinois, a dit que les plantes avec 10copies de Rhg1 poussent bien dans un champ infesté de nématode. Les résultatsde leur étude vont aider les sélectionneurs soja à identifier rapidement lesgènes nécessaires à la résistance et les plantes résistantes, accélérant laquête pour créer des sojas avec une plus forte résistance au nématode.

Le communiqué de presse : www.news.wisc.edu/21153.


Lesscientifiques utilisent la technique de silençage des gènes pour contrôler lesplantes parasites

Une récente méthode de silençage des gènes pourrait être une solutionpotentielle pour le contrôle biologique des infections parasitaire des plantes.Les scientifiques de l’université Davis de Californie ont utilisé la RNA interference pour éteindre les gènes chez unparasite, la Cuscute (Cuscuta pentagona), en particulier ceux qui sont exprimés durant la formation de sonsuçoir, une portion de la racine de la plante parasite qui pénètre les tissusde la plante hôte. Les chercheurs ont particulièrement examinés ledéveloppement et l’établissement ultérieur des connections du suçoir de lacuscude dans les plants de tabac (Nicotiana tabacum).

Après la procédure, des défauts dans la connection, le développement etl’établissement du suçoir ont été observés. Cela conduit à diminuer laproductivité du parasite et ainsi augmenter la croissance de l’hôte infecté, letabac. Avec ces résultats, la recherche démontre l’efficacité du silençage viale RNA des gènes du parasite.

Plus d’informations : http://chonps.org/2012/09/20/gene-silencing-as-a-strategy-to-control-parasitic-plants/. Accéder à l’article du journal www.plantcell.org/content/24/7/3153.

Asie et Pacifique

Le JIRCAS développe unevariété de canne à sucre résistante aux conditions climatiques extrêmes

Le Centre Japonais de Recherches Internationales pour les SciencesAgricoles (JIRCAS) a pour but d’étendre l’agriculture à des zones qui ont desconditions environnementales moins bonnes pour augmenter la productiond’aliments et d’énergie. Pour rendre les zones semi-arides complètementproductives, l’institut de recherche développe différentes cultures qui peuvents’adapter et survivre dans des conditions climatiques extrêmes. La canne àsucre est une des cultures en cours d’amélioration au JIRCAS.

Pour développer une variété améliorée, le JIRCAS introduira unecaractéristique supérieure d’Erianthusdans la canne à sucre. Erianthus estune herbacée pérenne et une plante sauvage apparentée de la canne à sucre quiest bonne pour la production de biomasse à cause de ses capacitésélevées de photosynthèse. Elle est aussi tolérante à la sécheresse et aux conditionsdes sols non fertiles à cause de son grand et profond système racinaire. LeJIRCAS collabore avec le centre de recherches sur les cultures Khon Kaen du Département Thaïlandais d’Agriculture car l’institut derecherche possède d’importantes ressources génétiques d’Erianthus.

Plus d’informations sur le site Internet du JIRCAS (www.jircas.affrc.go.jp/index.html).

Europe

Etude de l’EFSA sur les plantes développées avec ZFN-3

À la demande de la CommissionEuropéenne pour émettre un avis scientifique concernant l’évaluation de risquesdes plantes qui ont été développées avec la technique « zinc finger nuclease 3 » (ZFN-3),le groupe d’experts sur les OGM de l’Autorité Européenne de Sécurité desAliments (EFSA) a réalisé une étude détaillée pour évaluer cette méthode de modification génétique. ZFN-3 est uneméthode de transfert de gène qui permet l’intégration de gène(s) à un sited’intégration prédéfini dans le génome de l’espèce réceptrice. Puisque d’autresnucléases ayant une fonction similaire de celle de ZFN sont examinées dans cetavis, le terme de « site-directednuclease 3 » (SDN-3) est utilisé pour décrire la technique plutôt queZFN-3.

Le groupe d’expert OGM de l’EFSA acomparé les risques associés aux plantes produites par la technique SDN-3 àceux associés aux plantes obtenues par les techniques traditionnelles de sélection des plantes et à ceux des plantesobtenues par transgénèse. Pour ce qui est des gènes introduits, la technique SDN-3 ne diffère pas de la transgénèse ou des autres techniques demodification génétiques actuellement utilisées et peut être utilisée pourintroduire des transgènes, des intragènes ou des cisgènes. La principaledifférence entre la technique SDN-3 et la transgénèse est que l’insertion del’ADN est ciblée dans une région prédéfinie du génome. Donc, la technique SDN-3peut minimiser les risques associés à la désorganisation des gènes et/ou desélèments de régulation dans le génome récepteur.Le communiqué de presse : www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/2943.htm.

Le rapport de l’EFSA est accessible àwww.efsa.europa.eu/en/efsajournal/doc/2943.pdf.


Lesscientifiques développent un manioc résistant à deux maladies

Les scientifiques de l’Institut Fédéral de Technologie (ETH) de Zurichont développé une nouvelle variété de manioc transgénique résistante à une paire de maladies virales dont le virus de la striurebrune qui est originaire d’Afrique de l’est et qui menace de se répandre enAfrique du Centre et de l’ouest.

Pour rendre le manioc résistant au virus de la striure brune, leschercheurs ont modifié le make-up génétique d’une variété de manioc pourproduire des petites molécules ARN interférents (siRNA). La plante produitnaturellement le siRNA après l’infection virale mais les chercheurs ontmaintenant trompé le manioc pour qu’il produise le siRNA dans toutes sesparties avant que le virus ne puisse l’infecter. Cela empêche le virus de semultiplier et de se répandre dans toute la plante.

Pour rendre la variété résistante à une autre maladie, les chercheursont utilisé la variété nigérienne de manioc TME 7, aussi connue comme"Oko-iyawo". Cette variété est naturellement résistante à la maladiede la mosaïque du manioc, qui est causée par un autre virus ayant un impactsévère sur la production de manioc dans toute l’Afrique. Un chercheur impliquédans le projet a dit que la résistance n’est pas changée par la nouvellerésistante au virus de la striure brune.

Le communiqué de presse de l’ETHZ : www.ethz.ch/media/detail_EN?pr_id=1119.


L’EFSAétudie l’étude de SERALINI sur le maïs GM

L’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) a publié lesrésultats de leur étude sur la publication du Pr. Gilles-Eric Seralini, unbiologiste moléculaire de l’université de Caen, qui a réalisé uneexpérimentation concernant la toxicité potentielle du maïs GM NK603 et de l’herbicideglyphosate. L’étude initiale du groupe detravail multidisciplinaire de l’EFSA souligne des questions sur les résultatsde l’étude dont :

  • La souche de rat utilisée dans l’étude est connue pour développer des tumeurs durant son temps de vie, ainsi le développement de tumeurs est un impact naturel, quel que soit le traitement auquel les rats sont soumis.
  • Le nombre de contrôle, eu égard à la taille de l’échantillon, n’était pas approprié.
  • L’étude ne suit pas les protocoles de l’Organisation pour la Coopération Economique et le Développement (OCDE), qui comprend la nécessité d’avoir au minimum 50 rats par traitement, alors que Seralini n’en utilise que 10 par traitement.
  • L’article ne donne pas d’objectifs et ne présente pas le plan expérimental, la taille de l’échantillon ainsi que les méthodes statistiques utilisées.
  • La composition de l’alimentation donnée aux rats n’est pas mentionnée dans le rapport.

Avec les problèmes rencontrés par le groupe de travail, l’EFSA estactuellement incapable de regarder les conclusions de Seralini commescientifiquement valables et ne voit pas la nécessité de réévaluer NK603 ou deprendre en compte les résultats dans l’évaluation en cours du glyphosate.L’EFSA a publié une lettre pour Seralini et son équipe, leur demandant leurpropre documentation pour clarifier certains points.

Lisez la déclaration de l’EFSA : www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/doc/2910.pdf.

RECHERCHES

Etude sur la stratégie haute dose/refuges pourla GRI des plantes Bt avec un ouplusieurs gènes cumulés

L’Agence Américaine de Protectionde l’Environnement (USEPA) recommande l’utilisation de la stratégie hautedose/refuges dans la gestion de la résistance des insectes (GRI) pour lesplantes Bt. Cette stratégie a étéutilisée pour la première fois avec des plantes Bt qui exprimaient une protéine Cry.Les scientifiques Aiko Gryspeirt et Jean-Claude Gregoire de Belgique ont évaluél’efficacité de la stratégie haute dose/refuges pour les plantes Bt qui contiennent une ou deux toxines Cry.

En utilisant un modèlemathématique, ils ont évalué si les deux toxines doivent être présentes à forteconcentration et les effets de la taille relative de la zone refuge surl’évolution de la résistance et la densité de la population. Les résultatssuggèrent que chez les plantes Btavec une toxine, cette dernière doit être exprimée à forte concentration pourla gestion des résistances. Chez les plantes avec des gènes Bt cumulés, une des toxines doit êtreexprimée à faible concentration si les toxines sont utilisées pour la premièrefois, et qu’une faible taille de zone refuge est adaptée.

Lisez le résumé sur : www.mdpi.com/2072-6651/4/10/810.


Influence du pollen de maïs Bt sur les communautés bactériennes de l’intestinmoyen des abeilles ouvrières

Li-li Geng de l’Académie Chinoise des Sciences et ses collègues ontréalisé une étude pour étudier les effets du pollen de maïs Bt-cry1Ah et des fortes doses d’ADN étranger sur les communautés bactériennes desintestins moyens des larves et des abeilles ouvrières (Apis meliferaliguistica), pollinisateurs économiquement importants, tant au laboratoirequ’en conditions de champs.

Ils ont nourri des abeilles venant de naître avec du pollen de maïs transgénique cry1Ah, dupollen de maïs normal et de l’ADN linéaire du gène cry1Ah, de l’ADN deplasmide super-enroulé et du sirop de sucre en conditions de laboratoire. Lesrésultats ont montré qu’il n’y a pas de différences significatives dans lacomposition de la communauté bactérienne de l’intestin moyen des abeilles pourles cinq traitements. Aucune différence particulière n’a été trouvée chez lescommunautés de l’intestin moyen des larves et des abeilles adultes exposées aupollen de maïs transgénique cry1Ah ou au pollen de maïs non-GM enconditions de champs.

Lisez l’article : http://link.springer.com/article/10.1007%2Fs13592-012-0171-8?LI=true.


Effet du maïs Bt sur les communautés dedécomposeurs dans le sol

Les scientifiques des Universités de Cornell et du Nebraska ont comparéles taux de décomposition et la variété des décomposeurs colonisant les résidusde maïs Bt avec les équivalents non-GM. Cetteétude a été réalisée en utilisant de petits sacs placés dans les champs duNebraska pendant cinq mois. Les résultats de l’étude ont montré qu’il n’y a pasde différences significatives dans les taux de décomposition des maïs Bt ou de leur équivalent non-GM. Le tauxde décomposition et la diversité des communautés de décomposeurs varientfortement selon la partie de la plante et l’emplacement mais pas en fonction dugénotype. Avec ces résultats, les chercheurs ont conclu que le maïs Bt ne semble pas poser un risque pourl’écologie des communautés de décomposeur des litières dans le sol.


Effetdu maïs Bt sur les communautésd’arthropodes dans les exploitations commerciales et dans les zones riveraines adjacentes

Une étude a été réalisée par l’entomologiste, le Dr. Edwin Alcantara del’université Los Baños des Philippines, de 2006 à 2009 pour examiner si maïs Bt a des effets à long terme sur lescommunautés d’arthropodes dans les exploitations commerciales et dans les zonesriveraines adjacentes. La composition des arthropodes a été évaluée parinspection visuelle dans les exploitations commerciale et via unéchantillonnage de balayage dans les zones riveraines proches. Les résultats del’échantillonnage ont révélé que la composition et la diversité des arthropodesétaient similaires dans les fermes cultivant du maïs Bt ou non-Bt ainsi quedans les zones riveraines. Ces résultats montrent que le maïs Bt n’affecte pas les communautésd’arthropodes dans les fermes et les zones riveraines proches.

Plus d’informations : www.ingentaconnect.com/content/esa/envent/2012/00000041/00000005/art00028.


Lesscientifiques de Dukeexpliquent la tolérance aux antibiotiques des bactéries

Les scientifiques de l’université de Duke ont découvert l’explicationd’une des grandes ironies de la vie : comment les antibiotiques perdentleur pouvoir de tuer les bactéries. Les chercheurs ont utilisé la biologiemoléculaire et les modélisations mathématiques pour comprendre le mécanismederrière la tolérance ainsi que l’effet de l’influence de l’inoculum surl’efficacité et le traitement. L’effet de l’inoculum spécifie que « quelque soit le dosage de l’antibiotique, sacapacité à tuer les bactéries diminue lorsque la population bactérienneaugmente ».

Selon Lingchong You, un des auteurs de l’étude, l’effet de l’inoculumest causé par l’inhibition bistable de la croissance bactérienne. Labistabilité se réfère à l’état dans lequel une cellule ou une population a lepotentiel de vivre dans deux stades au même moment, cette action dépendant dustade auquel elle est stimulée. Les résultats de l’étude suggèrent qu’unecondition importante pour la dite bistabilité est la dégradation rapide desribosomes provoquée par les antibiotiques. Lorsqu’une dégradation rapide desribosomes se produit, la reprise de la croissance bactérienne après letraitement est entravée, ce qui a un effet critique sur la détermination de lapériode d’utilisation des antibiotiques pour un traitement efficace des infectionsbactériennes.

Plus d’informations : www.pratt.duke.edu/news/new-mechanism-antibiotic-tolerance-found.

ANNONCES

Possibilités de thèses pour les étudiantSdiplômes

Le Centre John Innes offre desprojets de thèses via le nouveau programme de partenariat de formation desdocteurs de Norwich (DTP) Biosciences dont cinq institutions de recherche declasse mondiale basées dans le Norwich Research Park. Ce programme estsoutenu par le Conseil de Recherches en Biotechnologie et dans les Sciences dela vie (BBSRC). Plus de détails sur http://news.jic.ac.uk/2012/10/phd-opportunities-for-bioscience-graduates/


Etudesde cas d’utilisation de la biotechnologie agricole dans les pays en voie dedéveloppement

L’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) lance un appelpour la participation à une compétition pour écrire une nouvelle publicationnommée "Case Studies of Use ofAgricultureal Biotechnologies in Developing Countries". Les demandesd’information et autres doivent être envoyées à Kakoli Ghosh et Chikelu Mba à Chikelu.Mba@fao.org , Plant Genetic Resources and SeedsTeam, Plant Production and Protection Division, Food and AgricultureOrganization of the United Nations, Viale delle Terme di Caracalla, 00153 Rome,Italy. Lisez l’annonce : http://typo3.fao.org/fileadmin/templates/agphome/documents/PGR/Announcements/Announcement_
AgBiotechCaseStudies.pdf


12èmesymposium international sur l’épidémiologie des virus des plantes

Le 12ème symposium sur l’épidémiologie des virus des plantesse tiendra à Arusha (Tanzanie) du 28 janvier au 1er février 2013.Avec pour thème « Evolution,Ecology and Control of Plant Viruses », le12ème symposium se concentrera sur l’émergence, l’épidémiologie etle contrôle des maladies virales indigènes et nouvelles pour refléter lasituation actuelle des maladies virales en Afrique et dans le monde qui, nonseulement ravagent la production agricole, mais affectent les échangesinternationaux de germplasmes et le commerce. Le symposium seraorganisé et hébergé par le Comité International d’Epidémiologie des Virusdes Plantes (IPVE) et l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA).

Plus d’information : www.iita.org/web/ipve/home.


LesOGM dans le pipeline, une conférence email de la FAO

Forum Biotechnologie de la FAO: "GMOs in the pipeline: Looking to the next five years in the crop,forestry, livestock, aquaculture and agro-industry sectors in developingcountries"

Du 5 novembre au 2 décember 2012

En ligne

Pour s’inscrire à la conférence, envoyez un e-mail à listserv@listserv.fao.org. Pour plus de détails allez sur : www.fao.org/biotech/biotech-forum/en/.

Document Reminders

Expériences en Afrique Sub-Saharienne decommunication des risques des cultures

En Afrique sub-saharienne (ASS),différentes approches et stratégies de communication des risques ont étéutilisées. Cependant, le compte-rendu complet et l’analyse de ces donnéesmanquent. Cette lacune a été palliée en réalisant une étude détaillée desstratégies actuelles, en identifiant les similarités et les différences entredifférentes approches des pays et des institutions et en faisant la promotiond’une voie à suivre, en construisant un atelier de travail récent avec destravailleurs de la communication des risques en ASS.Lisez le compte-rendu de l’atelier de travail : www.es.landesbioscience.com/journals/gmcrops/2012GMC0026R.pdf?nocache=951764754


LeCIAT publie un livre résumant l’utilisation de la recherche sur le manioc aufil des ans

La nouvelle publication du Centre International d’Agriculture Tropicale(CIAT) « Cassavain the Third Millennium » résume lesconnaissances accumulées et l’expérience acquise par les scientifiquestravaillant sur le manioc au cours de la même période au travers du monde de laculture du manioc. Elle se concentre sur les résultats appliqués quibénéficieront aux cultivateurs, transformateurs et consommateurs.

La publication comprend 27 articles du CIAT et d’autres scientifiquesrevus par des pairs, couvrant la production, la transformation l’utilisation etles systèmes de commercialisation du manioc. Le contenu a été mis à jour pourrefléter les nouveaux défis et avancées dans la recherche sur le manioc qui sesont produits lors de la dernière décennie.

Pour avoir une copie du livre, contactez l’éditeur (www.cta.int/en/Contact-Us/E-mail-us). Pour plus d’informations, allez sur www.ciatnews.cgiar.org/en/2012/10/12/cassava-in-the-third-millennium-big-new-book/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=cassava-in-the-third-millennium-big-new-book.


Améliorationgénétique de Miscanthus

Dean Engler et Katrin Jakob de Mendel Biotechnology, Inc. ont décrit ledéveloppement de génotypes de Miscanthus génétiquement améliorés pour la biomasse et les industries de biofiouldans un chapitre du livre « Genomicsof Saccharinae ». Les abonnés à Biomedical and Life Sciences journalpeuvent télécharger le chapitre du livre sur www.springerlink.com/content/r126243jn491163m/.