Chers abonnés,
Voici le Bulletin de Octobre 2011
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

NOUVELLES

Mondiales
Stratégie 2-en-1: nourrir le monde et protéger la planète 
Rapport du CAST sur la controverse du changement climatique 
Implications politiques pour faire avancer le développement et l’adoption de la technologie GM 
L’agroécologie offre un modèle pour une « nouvelle révolution verte » 

Afrique
Des scientifiques identifient des variétés locales de blé résistantes a la rouille 
Visite des champs expérimentaux de coton Bt en Egypte 
Un fermier kenyan a reçu le prix « Kleckner trade and technology advancement » 2011 
Les universitaires et les scientifiques nigérians défient le gouvernement sur le développement de la biotechnologie 
Le gouvernement suédois donne 12 millions de dollars à BECA pour aborder le problème de la sécurité alimentaire stratégies pour renforcer l’adoption de la technologie GM en Afrique 
Stratégies pour renforcer l’adoption de la technologie GM en Afrique 
La croissance de la population, l’utilisation des terres et le changement climatique vont affecter les rendements des cultures en Afrique de l’ouest 
Les ghanéens priés d’adopter la biotechnologie pour la sécurité alimentaire 
Infrastructure pour les essais de rouille du blé au Kenya 
Pleins feux sur les plantes biofortifiées durant la conférence FANUS 
Les experts en riz africain adoptent une nouvelle manière de faire des affaires 

Amériques
Développer des hybrides de maïs tolérants a la sécheresse 

 

NOUVELLES

Mondiales

Stratégie 2-en-1: nourrir le monde et protéger la planète

Une équipe de chercheurs canadiens, américains, suédois et allemands a conçu un projet pour doubler la production mondiale tout en diminuant les impacts environnementaux de l’agriculture. Ils ont utilisé les enregistrements des plantes et les images satellites du monde entier pour développer de nouveaux modèles de systèmes agricoles en tenant compte de leurs impacts environnementaux potentiels. Voici le plan, en cinq points, recommandé par les chercheurs :

  1. Arrêter l’expansion des terres agricoles et le défrichement à but agricole, en particulier dans les forêts pluviales tropicales ;
  2. Améliorer les rendements agricoles en utilisant des variétés existantes, de meilleures stratégies de gestion et la génétique ;
  3. Supplémenter de manière stratégique les terres avec de l’eau, des nutriments et des produits chimiques agricoles ;
  4. Désigner les terres arables pour la production d’aliments destinés aux hommes, aux animaux ainsi que pour la production de biofiouls ;
  5. Réduire le gaspillage dans ce sens qu’il ôte les aliments de la bouche.

Les chercheurs ont aussi présenté une approche du problème qui guidera les décideurs politiques vers la proposition de décisions éclairées concernant les préoccupations agricoles. « Pour la première fois, nous avons montré qu’il est possible, à la fois, de nourrir un monde affamé et de protéger la planète menacée » a dit Jonathan Foley, auteur principal, directeur de l’Institut de l’environnement de l’université du Minnesota. « Il faudra un travail important. Mais nous pouvons le faire ».

Plus d’informations : www.mcgill.ca/newsroom/news/item/?item_id=202006


Rapport du CAST sur la controverse du changement climatique

« Les émissions de CO2, CH4 et N20 en agriculture sont le résultat de processus tant naturels qu’induits par l’homme dans l’écosystème …. Elles peuvent être diminuées en modifiant l’utilisation et la gestion des terres ». Cette affirmation dans le rapport du groupe de travail sur « La séquestration du carbone et les flux de gaz à effet de serre (GES) en agriculture : défis et possibilités » souligne les enjeux du changement climatique en se basant sur la science et la recherche.

Publié par le Conseil pour la Science et la Technologie Agricole (CAST), le rapport de 116 pages souligne que :

  • Les concentrations de GES/émissions de CO2 ont augmenté jusqu’à des niveaux jamais atteints en 800 000 ans ;
  • Les pratiques qui augmenteraient la séquestration de carbone et diminueraient l’émission de GES sont aujourd’hui en cours d’étude ;
  • Les plantes bioénergétiques, utilisées correctement, offrent des solutions pour la problématique des GES.
Lisez le communiqué de presse du CAST www.cast-science.org/.


Implications politiques pour faire avancer le développement et l’adoption de la technologie GM

Le monde a besoin de la technologie des plantes génétiquement modifiées (GM). Elles ont les « armes pour lutter contre la pauvreté, réduire la malnutrition et la faim, améliorer la sécurité alimentaire, créer des environnements accueillants, augmenter les revenus des fermiers pauvres et bénéficier à la société dans son entier ». Telle est la conclusion de l’article « Global capture of crop biotechnology in developing world over a decade» publié dans le Journal of Genetic Engineering and Biotechnology. L’auteur, Ademola Adenle, de l’Institut des Etudes Avancées de l’Université des Nations Unies au Japon, donne les implications politiques pour faire avancer le développement et l’adoption de la technologie GM dans les pays en voie de développement. Ce sont :

  • Mise à disposition de capacités réglementaires internationales fonctionnelles et appropriées ;
  • Politiques éducatives pour l’interprétation de la réglementation de biosécurité ;
  • Transfert des innovations technologiques ;
  • Investissements dans l’innovation technologique et la recherche agricole ;
  • Augmentation de l’accès aux ressources en informations.

« Toutes les institutions pertinentes dont les gouvernements des pays individuels, le secteur privé et public ainsi que les agences internationales doivent travailler ensemble pour s’assurer que tout le monde profite de la technologie GM, en particulier les pays en voie de développement » a ajouté Adenle.

L’article complet est sur www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1687157X11000266.


L’agroécologie offre un modèle pour une « nouvelle révolution verte »

L’agroécologie, la mise en œuvre de la science écologique pour l’étude, l’élaboration et la gestion de l’agriculture durable, peut offrir un modèle de développement agricole pour répondre aux défis alimentaires. Cependant, il est nécessaire d’évaluer le marché et les obstacles politiques qui entravent son développement. Cela est affirmé par Olivier De Schutter de Gaetan Vanloqueren dans l’article « The New Revolution: How 21st century science can feed the world » publié dans le journal Solutions.

En plus des principes écologiques dans les systèmes agroécologiques, entre autres l’augmentation de la diversification biologique et génétique sur les terres arables, les experts se penchent sur l’intégration des systèmes alimentaires et agricoles. L’extension des pratiques agroécologiques existantes est faisable, a dit Schutter. Il propose des principes clés dont un meilleur ciblage des besoins des petits exploitants ; une redistribution des biens publics basée sur une politique de sécurité alimentaire ainsi que des indicateurs de performances qui évaluent l’impact des nouvelles technologies, l’efficacité des ressources et l’autonomisation des bénéficiaires.

Cet article suggère que des « fermiers en chef » puissent créer un nouveau paradigme pour l’agriculture, l’alimentation et la faim et que les stratégies puissent aider à former des systèmes alimentaires productifs, durables et bons pour la santé pour le 21ème siècle.

Lisez l’article sur www.thesolutionsjournal.com/node/971

Afrique

Des scientifiques identifient des variétés locales de blé résistantes a la rouille

Des experts du Département Américain de l’Agriculture ont identifié plusieurs variétés de blé résistantes à la rouille et les testent à nouveau pour vérifier leur résistance. Leur recherche est très importante car la rouille est présente dans toutes les zones de culture du blé. Les pertes peuvent atteindre jusqu’à 70%.

L’équipe de recherche travaillant sur ce projet est dirigée par le pathologiste végétal, Mike Bonman, du Service de Recherche Agricole (ARS) de l’USDA. Ils ont testé plus de 3000 races locales de blé pour la résistance au pathogène de la rouille trouvé dans les champs de blé kenyans. Les races locales résistantes ont été croisées avec des variétés de blé sensibles pour trouver les gènes responsables de la résistance.

Le dernier objectif de l’équipe de recherche est de trouver de nouveaux gènes de résistance à la souche Ug99 de la rouille parce que cette souche a la capacité de lutter contre plusieurs gènes de résistance utilisés durant les 50 dernières années. Le succès de cette étude permettrait d’aider les cultivateurs africains à éliminer la maladie et à réduire les pertes causées par le nuisible.

Plus d’informations sur www.ars.usda.gov/is/pr/2011/111024.htm.


Visite des champs expérimentaux de coton Bt en Egypte

Le Centre d’Information sur la Biotechnologie d’Egypte (EBIC), en collaboration avec l’Institut de Recherches sur le Coton, la Faculté d’Agriculture de l’Université du Caire, l’Institut de Protection des Plantes et Monsanto Egypte, a organisé une visite des essais en champ de coton Bt à la station expérimentale Sakha à Kafr El-Shikh dans de delta. Parmi les participants se trouvaient des représentants du secteur privé, des journalistes et des étudiants du programme biotechnologie à l’université du Caire.

Le coton résistant aux insectes cultivé dans les essais en champs a été développé par des experts de l’Institut de Recherches sur le Coton en coopération avec Monsanto. M. Ahmed El Khishin, représentant de Monsanto en Egypte, a expliqué que le « projet a commencé en 2000 en croisant des variétés d’élite Bollgard II ». Le professeur, Adel El-Deep de l’Institut de Recherches sur le Coton, a ajouté que la sélection par croisement a produit des variétés de coton égyptien qui abritent le gène Bt. Pour s’assurer de la stabilité du gène introduit, une évaluation des plantes transgéniques a été réalisée durant les dix dernières années en se concentrant sur la morphologie et la résistance à la noctuelle et au ver de la capsule.

Tout en répondant aux diverses préoccupations liées à l’environnement et à la sécurité de la santé des hommes soulevées par les participants, le Professeur Hassan Dahey de l’Institut de Protection des Plantes, a insisté sur le fait que les essais en champs ont été réalisés dans le cadre des directives du Comité National Egyptien de Biosécurité. Il a assuré aux participants qu’aucun effet néfaste n’a été observé sur les insectes bénéfiques et la santé humaine durant la période de test. Au contraire, les variétés de coton Bt ont montré une résistance de 95-100% lors des infestations de noctuelles et de presque 100% pour les vers de la capsule.

Tout en mettant en avant l’importance de l’industrie du coton en Egypte, le Professeur Adel El-Deep a dit « ni la superficie de coton en Egypte ni la production net de coton ne reflètent l’importance économique de coton égyptien ». Donc la nécessité d’utiliser toutes les innovations scientifiques qui ont fait leurs preuves pour l’amélioration des plantes est primordiale.

Pour plus de détails, contactez Naglaa Abdalla de l’EBIC à naglaa_a@hotmail.com.


Un fermier kenyan a reçu le prix « Kleckner trade and technology advancement » 2011

Gilbert Arap Bor, petit propriétaire kenyan, a reçu le prix « Kleckner Trade and Technology Advancement ». Donné par le « Truth About Trade and Technology » (TATT), le prix récompense un fermier dans le monde qui incarne un « fort leadership, une vision et une détermination à faire avancer les droits de tous les fermiers qui choisissent la technologie et les outils qui permettront d’améliorer la qualité, la quantité et la disponibilité des produits agricoles dans le monde ».

« Les fermiers kenyans doivent participer à l’économie mondiale en adoptant et en utilisant les nouvelles technologies, y compris celles impliquées dans le développement des graines. Ils ne doivent pas être laissés derrière par les discours politiques » a dit Bor. « Ils doivent participer en produisant suffisamment d’aliments pour la consommation de leur peuple, parmi les cultures qui améliorent leur économie ».

Gilbert et sa famille ont une petite ferme qui produit du lait et des cultures à Kapsaret, au nord de la vallée du rift, considérée comme la corbeille à pain du Kenya. Ils cultivent du maïs, des légumes et des fourrages. Il est aussi membre de la faculté de l’université catholique d’Afrique de l’est à Eldoret (Kenya) et espère établir un Centre pour la Sécurité Alimentaire et le Développement d’Entreprise sur le campus.

Lisez l’article : www.truthabouttrade.org/blog/22-blog/18529-gilbert-arap-bor-from-kenya-is-the-2011-kleckner-trade-a-technology-advancement-award-recipient-


Les universitaires et les scientifiques nigérians défient le gouvernement sur le développement de la biotechnologie

La 24ème conférence annuelle de la société de biotechnologie (BSN) du Nigeria, hébergée par l’université Joseph Ayo Babalola (JABU) à Ikeji-Arakeji, a accueilli 240 scientifiques, universitaires, vice-chanceliers et autres dignitaires. Les participants ont défié le gouvernement d’agir à propos du besoin urgent d’investir plus de ressources sur une application pleine et holistique et sur le développement de la biotechnologie dans le pays.

Selon le Pr. B.O. Solomon, directeur général de l’Agence Nationale de Développement de la Biotechnologie (NABDA), l’objectif principal du BSN est de s’assurer d’une utilisation rentable de la biotechnologie dans les services de santé, sécurité alimentaire, croissance industrielle, sécurité et protection environnementale. Il a aussi souligné que « la biotechnologie a un fort potentiel pour contribuer de manière très importante à éradiquer la faim et à restaurer la sécurité alimentaire, à fournir des services de soins abordables, à créer des emplois et à améliorer d’autres développements globaux nationaux et créer de la richesse au Nigéria ».

D’un autre côté, le Pr. Anthony Inevbore, pro-chancellier et président du conseil, a dit que la biotechnologie pourrait être utilisée pour diminuer la pauvreté et utiliser les ressources naturelles pour la création de richesses nationales.

Plus d’informations sur : www.nigeriancompass.com/index.php?option=com_content&view=article&id=6245:scholars-scientists-challenge-govt-on-biotechnology-development-&catid=327:education&Itemid=627; http://allafrica.com/stories/201110200039.html


Le gouvernement suédois donne 12 millions de dollars à BECA pour aborder le problème de la sécurité alimentaire stratégies pour renforcer l’adoption de la technologie GM en Afrique

Le ministre suédois des affaires étrangères a donné 12 millions de dollars US pour la plateforme Biosciences en Afrique de l’est et du centre (BecA Hub) afin de répondre aux questions de sécurité alimentaire en Afrique. Le don, sur trois ans, démarrera en novembre 2011. Les fonds seront destinés à un soutien institutionnel de base, au fonds africain des biosciences pour les bourses et les formations ainsi qu’à des projets de recherche sur les cultures, le bétail et la bioinformatique.

« Je suis confiant, cela renforcera encore l’équipe du BecA et nous amènera plus près des institutions africaines et des programmes régionaux pour répondre aux questions de sécurité alimentaire en Afrique » a dit le Dr. Segenet Kelemu, directeur du hub BecA basé à l’Institut International de Recherches sur le Bétail (ILRI) à Nairobi (Kenya). Nous pensons que cela sera le départ d’un partenariat de longue durée en science et développement avec la Suède dédié au développement de l’Afrique.

Envoyez un e-mail au Dr. Segenet Kelemu (s.kelemu@cgiar.org) pour plus d’informations.


Stratégies pour renforcer l’adoption de la technologie GM en Afrique

Un effort concerté des pays développés, y compris des organisations internationales, doit être mis en place pour s’assurer que l’Afrique bénéficie de la biotechnologie moderne. Les gouvernements africains doivent arriver avec une stratégie cohérente pour adopter la biotechnologie moderne. Ademola Adenle de l’Institut des Etudes Avancées de l’Université des Nations Unies au Japon a donné ces perspectives dans l’article « Response to issues on GM agriculture in Africa: Are transgenic crops safe? » publié dans BMC Research Notes.

Adenle propose une stratégie comprenant l’éducation du public, des fermiers et des institutions gouvernementales, des médias et des compagnies privées pour augmenter la compréhension de la technologie GM. Il suggère aussi l’adoption de politiques communes et d’une plateforme régionale par laquelle les gouvernements africains peuvent engager le dialogue et développer une approche commune de réglementation en biotechnologie.

« L’Afrique pourrait payer un prix énorme durant les prochaines années si le continent continue à dépendre de l’extérieur avant de prendre les décisions qui détermineront son avenir. Les européens sont bien nourris et n’auront pas forcément besoin de la technologie GM pour renforcer leur production végétale, mais les fermiers africains ont besoin d’une technologie rapide qui résolve une partie de leurs problèmes agricoles » a conclu Andenle.

Téléchargez l’article d’Ademola Adenle : http://xa.yimg.com/kq/groups/18208928/27836806/name/Response%20to%20issues%20on%20GM%20agriculture%20in%20Africa-%20Are%20trans.


La croissance de la population, l’utilisation des terres et le changement climatique vont affecter les rendements des cultures en Afrique de l’ouest

Les systèmes de friches à faible apport en Afrique de l’ouest, les effets de l’utilisation des terres et la croissance de la population auront autant d’effets que le changement climatique dans les prochaines décennies. C’est la conclusion de l’article « Future productivity of fallow systems in Sub-Saharan Africa: Is the effect of demographic pressure and fallow reduction more significant than climate change? » publié dans le journal Agricultural and Forest Meteorology.

Thomas Gaiser de l’Université de Bonn et ses collègues ont quantifié l’effet régional de la future croissance de la population sur les rendements des cultures en Afrique de l’ouest et les ont comparé aux effets potentiels des scénarios de changement climatique. Les projections pour les champs de maïs sont basées sur la proportion prévue de jachères et de terres cultivées ainsi que sur les scénarios d’utilisation des terres. Les résultats montrent que les rendements de maïs suivent une courbe décroissante et que les réductions de rendements pourraient atteindre 24% sur la période 2021-2050.

D’un autre côté, les réductions de rendement dues à la projection du changement climatique aboutissent à un déclin des rendements atteignant jusqu’à 18% durant la même période.

L’article complet : www.sciencedirect.com/science/journal/01681923/151/8


Les ghanéens priés d’adopter la biotechnologie pour la sécurité alimentaire

La première session de rencontres mensuelles du Forum Ouvert sur la Biotechnologie Agricole en Afrique (OFAB) s’est déroulée le 30 septembre 2011 à Accra (Ghana). L’objectif de la rencontre était de rassembler les acteurs en biotechnologie et de faciliter les interactions entre les scientifiques, les journalistes, la société civile, les législateurs et les preneurs de décision.

Durant la réunion, le Dr. Yaa Difie Osei, chargé de cours principal à l’université du Ghana à Legon, a prié les ghanéens d’adopter la biotechnologie parce qu’elle aidera beaucoup à résoudre les problèmes de sécurité alimentaire et à diminuer la pauvreté dans le pays. Elle a aussi mentionné les bénéfices de la technologie pour les fermiers dont l’augmentation de rendement, le contrôle des nuisibles et l’utilisation efficace de l’argent.

L’initiative sert, aux acteurs, de plateforme d’échange d’informations et d’expériences ainsi que de recherche de nouveaux moyens de maximiser les bénéfices de la biotechnologie.

Lisez le communiqué de presse : www.ghana.gov.gh/index.php?option=com_content&view=article&id=7832:ghanaians-urged-to-embrace-biotechnology-to-solve-food-security-problem&catid=26:health&Itemid=163.


Infrastructure pour les essais de rouille du blé au Kenya

Un nouveau projet d’irrigation Njoro (Kenya) a été inauguré par l’assistant du Ministre de l’Agriculture, Gideon Ndambuki, afin de fournir de l’eau pour les essais en champs de nouvelles variétés de blé à haut rendement, résistant à la rouille jaune et de la tige. Plus de 200 fermiers, scientifiques, officiels gouvernementaux et partenaires de l’industrie ont assisté à la cérémonie qui comprenait une journée dans les champs de l’Institut Kenyan de Recherches Agricoles (KARI) et la célébration de l’implication du KARI dans le projet international de test de la rouille de la tige « Résistance durable à la rouille chez le blé » (DRRW). Le KARI est une des deux nurseries internationales pour tester la rouille de la tige.

« Ce jour célèbre l’opportunité que le Kenya a d’améliorer la productivité agricole, la profitabilité et le bien être des fermiers » a dit Ndambuki. « L’adoption des nouvelles technologies aura un impact positif sur la productivité ».

Trois nouvelles variétés de blé à haut rendement, résistants à la rouille jaune et à celle de la tige, ont été introduites dans les fermes kenyanes, trois sont en cours et 16 autres ont été libérées ou en sont au stade de tests avancés par les partenaires nationaux dans le reste du monde » a dit le Dr. Macharia Gethi, directeur de la station de recherches KARI-Njoro.

Allez sur www.africasciencenews.org/en/index.php/life-and-style/49-food/177-kenya-opens-rust-screening-facility-to-fight-global-world-wheat-threat


Pleins feux sur les plantes biofortifiées durant la conférence FANUS

L’importance de la biofortification a été reconnue durant la conférence de la Fédération des Sociétés Africaine de Nutrition à Abuja (Nigeria) qui s’est déroulée du 12 au 15 septembre 2011. Le thème de la conférence était « Accélérer les actions de nutrition pour le développement africain ». Plus de 500 participants de 12 pays y assistaient.

Dans son discours d’ouverture, le Pr. Onyebuchi Christian Chukwi, ministre nigérien de la santé, a mis en avant le fait que la biofortification est une stratégie efficace du point de vue coût pour répondre aux déficiences en micronutriments dans les pays en voie de développement. HarvestPlus, une organisation non-gouvernementale qui développe des plantes biofortifiées, a des versions riches en vitamine A dans des produits alimentaires d’Afrique de l’ouest comme le gari ou le foufou fait à partir de manioc. Selon le communiqué de presse de HarvestPlus, trois variétés de manioc riches en vitamine A seront commercialisées au Nigeria dans les mois à venir.

Lisez le communiqué de presse : www.harvestplus.org/content/nutrient-rich-crops-display-nutrition-conference.


Les experts en riz africain adoptent une nouvelle manière de faire des affaires

Dans le cadre du programme mondial de science du riz, des experts en Afrique ont adopté une approche interdisciplinaire et orientée produit qui apportera des effets plus importants qui bénéficieront aux pauvres, aux affamés et à l’environnement dans les 25 prochaines années. Ce programme, Global Rice Science Partnership (GRiSP), a pour objectif de mobiliser la meilleure science du riz et d’impliquer le plus grand éventail d’acteurs possibles dans la production de technologie et le processus de dissémination pour répondre, entre autres, aux principaux défis de développement du riz en Afrique.

GRiSP a été lancé en novembre 2001 et se déroule sous la direction de l’IRRI qui gère les activités en Asie, AfricaRice est le principal acteur en Afrique et le Centre International pour l’Agriculture Tropicale (CIAT) en Amérique Latine et aux Caraïbes.

Selon le directeur général d’AfricaRice, le Dr. Papa Abdoulaye Seck, GRiSP propose une nouvelle approche globale pour la recherche qui sera mise en œuvre dans des programmes. Il a donné 10 conditions qui sont essentielles pour que GRiSP devienne un programme fructueux et conserve la satisfaction profonde des fermiers cultivant du riz ainsi que des consommateurs dans le monde. Les dix conditions peuvent être résumées en une phrase « le partenariat n’est pas quelque chose qui est superposé aux activités de recherche »

Lisez le communiqué www.africarice.org/warda/newsrel-grisp-africa-forum-oct11.asp. Les dix conditions essentielles : www.africarice.org/warda/grisp-DG-ten-conditions.asp.

Amériques

Développer des hybrides de maïs tolérants a la sécheresse

L’Université du Nebraska-Lincoln a publié sur sont site Internet un court primer pour développer des hybrides de maïs tolérants à la sécheresse. Auteurs du primer, Amy Lathrop, spécialiste d’éducation à distance du Département d’Agronomie, et Deana Namuth, vulgarisateur en génétique végétale, expliquent entre autres choses, le processus actuellement utilisé pour créer des maïs tolérants à la sécheresse, pourquoi la tolérance à la sécheresse est un caractère difficile à améliorer par rapport à la résistance aux herbicides ou aux insectes ainsi que les limitations et les bénéfices des hybrides tolérants à la sécheresse.

Les auteurs offrent des pointeurs sur les avantages et prennent soin de déterminer dans quelle mesure ces hybrides particuliers sont souhaitables ou non pour les fermiers en tenant compte du rendement, des besoins en eau, de l’environnement de la ferme et du coût.

Regardez le primer : http://cropwatch.unl.edu/web/cropwatch/archive?articleID=4651852.

Asie et Pacifique

Les scientifiques de l’UNIMELB développent un riz biofortifié en fer

Environ un tiers de la population mondiale souffre d’un manque de fer. Puisque la plupart des pays en voie de développement dépendent du riz blanc, comme source de carbohydrates, le Dr. Alex Johnson de l’Université de Melbourne et son équipe développent un riz biofortifié en fer. Par génie génétique, ils ont augmenté le niveau de fer dans le riz blanc de 400 %. Ils ont pu identifier le gène qui permet de capter le fer dans le plant de riz et ont utilisé la biotechnologie pour augmenter l’activité de ce gène.

Ces plants de riz biofortifiés en fer ont été cultivés avec succès en laboratoire et en serre. Donc la prochaine étape est le test en champ. Le Dr. Johnson parle de ses futures recherches dans une interview à la radio : http://sciencematters.unimelb.edu.au/2011/10/fortified-rice-to-tackle-iron-deficiency-in-population/.


Premanandh: technologie moderne, volonté politique et investissements suffisants sont importants pour assurer la durabilité alimentaire

Jagadeesan Premanandh de l’autorité de contrôle Alimentaire Abu Dhabi a publié une étude concernant les effets combinés des différents facteurs affectant la sécurité alimentaire. Ces facteurs comprennent la croissance de la population, la disponibilité des terres arables, les ressources en eau, le changement climatique ainsi que la disponibilité, l’accessibilité et les pertes alimentaires. Premanandh a mis en avant le besoin d’adapter les innovations technologiques basées sur la science pour répondre aux questions de sécurité alimentaire. A part les technologies modernes, il a aussi dit que la volonté politique et les investissements suffisants sont nécessaires pour diminuer la famine dans les pays en voie de développement.

Lisez l’étude publiée dans le Journal of the Science of Food and Agriculture : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/jsfa.4666/abstract

Europe

Proposition de critères pour la prise de décisions réglementaires sur les plantes GM

Les gestionnaires de risques européens ont des difficultés pour déterminer les risques des plantes GM pour la biodiversité. La raison n’est pas le manque de données scientifiques mais le manque de critères clairs pour déterminer un danger pour l’environnement. Donc Olivier Sanvido de la station de recherches Agroscope Reckenholz Tanikon (ART) en Suisse et ses collègues ont publié un article proposant une approche systématique qui peut être utilisée pour évaluer les risques des plantes GM sur la biodiversité. Cela comprend une caractérisation de l’objectif de protection, une évaluation des entités scientifiques mesurables et une différenciation entre les effets volontaires qui sont acceptables et les effets involontaires néfastes.

L’approche a pour but d’aider les gestionnaires de risques à améliorer la prise de décision en fournissant des méthodes pour passer des critères opérationnels de décision à des objectifs politiques.

Lisez leur proposition : www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1462901111001390.


Les scientifiques développent de nouvelles toxines Bt contre les nuisibles

De nouvelles versions de toxines Bt, Cry1Ab et Cry1Ac, ont été développées par des scientifiques de l’Institut Max Plack pour l’Ecologie Chimique à Jena (Allemagne). Ce sont les Cry1AbMod et Cry1AcMod qui sont efficaces contre cinq insectes nuisibles comme la teigne des crucifères, la noctuelle du coton et la pyrale. Ce qui a le plus surpris les scientifiques dans cette étude c’est que les nouvelles toxines sont efficaces contre la souche fortement résistantes du ver du tabac. Les nouvelles toxines peuvent être utilisées seules ou en combinaison avec d’autres toxines Bt.

« Lorsque nous avons étudié les nouvelles toxines Bt dans douze souches résistantes et non résistantes de cinq principales espèces de nuisibles, les résultats de nos expérimentations étaient encourageants mais surprenants. Les nouvelles toxines sont aussi efficaces contre les souches dont le résistance à Bt n’est pas basée sur des mutations des cadhérines » a dit David G. Heckel, directeur du Département d’Entomologie de l’Institut Max Planck pour l’Ecologie Chimique et co-auteur de l’étude.

Lisez le communiqué de presse : www.mpg.de/4607123/bacteria_toxins_against_insect_pests et l’article de recherche www.nature.com/nbt/journal/vaop/ncurrent/full/nbt.1988.html.

RECHERCHES

Pas d’effet néfaste du blé G¨M sur la faune du sol

L’effet des plantes GM sur les organismes non cibles de la faune du sol est une des préoccupations environnementales liées à la production des plantes GM. Ces organismes sont largement exposés aux résidus des plantes GM à cause de leur rôle dans la décomposition de la matière organique. Dans une expérience dans des petits sacs, Caroline Duc et ses collègues de l’Université de Berne (Suisse) ont analysé les effets du blé GM sur la décomposition et les performances de la faune du sol. Ils ont utilisé quatre variétés expérimentales de blé GM (deux variétés avec une résistance antifongique race-spécifique au mildiou ; deux avec une résistance antifongique non spécifique). Ils ont comparé les performances des organismes exposés au blé GM et aux contreparties non GM ainsi que six variétés traditionnelles de céréales.

Les taxons prédominants dans le matériel en dégradation étaient les mites, les collemboles, les annélides et les diptères. Aucun effet significatif du blé GM sur la faune du sol n’a été trouvé. La différence était plus prononcée parmi les variétés traditionnelles de céréales que entre blé GM et non GM comme dans la composition des résidus de feuilles. Les dates et localisations d’échantillonnage sont des facteurs importants affectant la faune du sol et le processus de décomposition. En se basant sur ces découvertes, le blé GM antifongique n’a pas d‘effet écologique significatif sur la composition et l’activité de la faune du sol.

Lisez l’article : www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0025014.


Performances de résistance des lignées de riz GM Bt contre Cnaphalocrocis medinalis

Les lignées de riz Bt T2A-1 et T1c-19 exprimant Cry2A et Cry1C de ‘Minhui 63' (MH63) ont été évaluées par Xusong Zheng de l’Académie Zhejiang de Sciences Agricoles et d’autres scientifiques pour la résistance aux larves nouvellement écloses et au troisième stade larvaire de la tordeuse des feuilles (Cnaphalocrocis medinalis), un nuisible du riz, du maïs du blé et du sorgho.

Les résultats des essais en laboratoire sur des feuilles détachées révèlent que les deux lignées de riz montrent une forte résistance à la tordeuse des feuilles de riz mais que le temps létal des larves nourris avec T2A-1 est significativement plus long que ceux des larves nourries avec T1c-19, indiquant que T1c-19 est plus toxique pour les larves. Les chercheurs ont aussi trouvé que l’utilisation d’engrais azotés ne modifie pas la résistance des plantes T1c-19.

Plus d’informations sur : www.bioone.org/doi/abs/10.1603/EC10389


Les chercheurs étudient le mystère de la survie des salmonelles

Des chercheurs de l’Institut de Recherches Alimentaires et de l’université de Sheffield ont reçu une bourse pour étudier le cycle de vie des salmonelles dans le corps humain dans le but de trouver un meilleur traitement pour les maladies causées par les différentes souches. Ils vont utiliser des outils de pointe pour trouver comment le pathogène obtient des cellules hôtes de quoi survivre.

« Nous devinons que la salmonelle utilise différents moyens pour générer l’énergie nécessaire pour la croissance et la survie des macrophages et des cellules épithéliales » a dit le Dr. Arthur Thompson, un des chercheurs. « Ce que nous voulons faire maintenant, c’est travailler sur ces chemins … Si nous pouvons identifier de quoi dépendent les salmonelles pour leur croissance dans les cellules, nous serons capables d’élaborer de nouveaux agents thérapeutiques pour bloquer cet évènement et empêcher leur croissance ».

Plus de détails : www.ifr.ac.uk/info/news-and-events/NewsReleases/111007salmonellasurvival.html.


Animaux transgéniques – un secteur prometteur en Asie

Un article « Asia: Transgenic Animals is a promising niche » montre le progrès fait par les universités. Cela comprend l’Université Nationale de Taïwan qui a amélioré des cochons qui brillent dans le noir pour permettre aux scientifiques d’étudier les cellules souches et d’autres maladies ainsi que l’Institut National des Etudes Environnementales basé à Abnova au Japon et en Corée qui ont des recherches conjointes pour répondre à l’application des poulets GM en tant qu’une usine potentielle pour la production biopharmaceutique.

Les animaux transgéniques sont une source pour évaluer les modifications génétiques et sont plus précis que les modèles animaux traditionnels pour étudier les maladies. Les domaines où cette technologie peut jouer un rôle clé sont :

  • Xénotransplantation: Produire des animaux transgéniques pour répondre à la demande d’organes et de tissus pour la transplantation ;
  • Remplacement du sang : Produire de l’hémoglobine humaine dans des animaux transgéniques ;
  • Modèles pour les maladies : étudier les thérapies potentielles pour les maladies humaines ;
  • Manipulation génétique de souris pour créer des modèles pour les maladies humaines ;
  • Tester les molécules bioactives molécules pour la recherche pharmaceutique.
Lisez l’article : www.biospectrumasia.com/content/041011OTH17213.asp.