NOUVELLES

Mondiales

Une découverte promet un manioc plus nutritionnel

Des scientifiques du Centre International d’Agriculture Tropicale (CIAT) ont développé une nouvelle variété de manioc plus nutritionnel et plus facile à digérer que les autres variétés. Le manioc est une plante alimentaire de base pour des millions de personnes pauvres en Afrique sub-saharienne, Amérique du Sud et dans une partie de l’Asie. Les racines de manioc, similaires aux pommes de terre, sont souvent consommées bouillies ou frites. Elles sont aussi utilisées pour faire de la farine, du tapioca et un large éventail d’autres produits. La racine est riche en carbohydrates et en amidon, mais pauvre en protéines et en vitamines. Comparativement aux autres plantes riches en amidon, le manioc contient des taux d’amylose relativement élevés, ce qui le rend difficile à digérer.

Hernan Ceballos et ses collègues du CIAT ont identifié une nouvelle variété de manioc qui contient moins d’amylose. Cette variété contient en moyenne 3,4 pourcent d’amylose au lieu de 17-25 pourcent pour les variétés traditionnelles difficiles à digérer. La teneur en amidon n’a pas diminué cependant sa teneur en hydrates de carbones peut être plus faible que celle des variétés traditionnelles.

C’est le premier rapport d’une mutation naturelle chez le manioc qui a entraîné une réduction drastique du contenu en amylose dans la racine. En plus d’être plus nutritive et facilement digérable, la nouvelle variété pourrait être adaptée à la production de bioéthanol.

Lisez l’article complet à : http://pubs.acs.org/cgi-bin/sample.cgi/jafcau/2007/55/i18/pdf/jf070633y.pdf ou contactez Herman Ceballos à h.ceballos@cgiar.org.

Afrique

Le Mozambique et l’USDA ensembles pour combattre la pourriture de la tige de manioc

L’Institut National pour la Recherche Agricole du Mozambique (IIAM), avec le soutien financier de l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID), a libéré 5'000 germinations d’une nouvelle variété de manioc résistante à la pourriture de la tige (Botryodiplodia theobromae) qui seront distribuées aux exploitants agricoles de la province du Nord, Nampula. Le manioc est cultivé dans presque tous les districts du Mozambique où il est une des principales plantes alimentaires de base, en particulier dans les zones rurales. L’infestation de la pourriture de la tige cause des pertes de récoltes importantes depuis des années et contribue à l’insécurité alimentaire de la région.

Le projet de deux années, qui a pour but de distribuer plus de 50'000 plantules à 200'000 exploitants agricoles à Nampula, a été rendu possible par un don de l’USAID qui a permis d’améliorer le laboratoire de biotechnologie de l’IIAM. Le laboratoire de biotechnologie de l’IIAM a développé la première variété de manioc résistante à la pourriture de la tige, «Nachinyaya» par culture in vitro. Plus de 300'000 personnes devraient bénéficier de ce projet.

Plus d’informations à l’Agence d’Information du Mozambique http://www.sortmoz.com/aimnews ou à http://www.usaid.gov/mz


Mettre en place les étapes de la biotechnologie en Afrique

L’Afrique a commencé à adopter la biotechnologie : l’Afrique du Sud est le premier pays à commercialiser du maïs blanc Bt pour la consommation humaine. Les activités de recherche et de développement en Afrique du Sud visent à améliorer divers légumes, céréales, fruits, légumineuses et arbres. Neuf autres pays ont déjà commencé à conduire des essais en champs de plantes génétiquement modifiées (GM) et 19 sont engagés dans la recherche et le développement de plantes de base comme le sorgho, la dolique, le manioc, la banane, la patate douce, le millet et d’autres espèces.

Ces initiatives peuvent être regardées comme une conséquence de la reconnaissance par l’Union Africaine du fait que les biotechnologies ont un rôle clé dans le développement de l’agriculture africaine et dans la réduction de la pauvreté. Le Ministre de l’Agriculture de l’Union Africaine a signé le programme de développement des semences africaines et des biotechnologies dans le but d’améliorer le commerce des semences et d’harmoniser le commerce entre les états membres. Des partenariats de recherche entre les secteurs privés et publics ont été forgés y compris avec la Fondation Bill et Melinda Gates, Harvest Plus Inc., le gouvernement du Canada et DuPont. Les capacités de recherches et la main d’œuvre ont été financées de sorte que les scientifiques africains peuvent mener et promouvoir la recherche en science de la vie pour la production de variétés de plantes tolérantes au stress, aux maladies et nutritionnellement améliorées.

Plus d’informations sur : http://whybiotech.ca/canada-english.asp?id=5981.


Consultation régionale sur la biotechnologie et la biosécurité

La consultation régionale sur la biotechnologie et la biosécurité pour l’agriculture et l’environnement en Asie de l’ouest et en Afrique du nord a eu lieu au Centre International pour la Recherche Agricole dans les Zones Sèches (ICARDA) d’Aleppo (Syrie). L’atelier de travail était organisé pour développer, via une approche participative, une proposition pour un cadre régional intégré sur les biotechnologies et la biosécurité incluant de nombreuses parties prenantes. Les représentants et les scientifiques des ministères de l’agriculture et de l’environnement de 16 pays et trois organisations internationales ont participé à cet atelier. Le directeur général de l’ICARDA, le Dr. Mahmoud Solh, a mis en avant dans son discours d’ouverture le potentiel des biotechnologies pour répondre à la demande alimentaire croissante dans les pays en voie de développement de manière durable. Son utilisation doit être sans danger pour l’alimentation et l’environnement, a-t-il dit. Les représentants des organisations sponsors, le Dr. Dr. Kakoli Ghoh de l’Organisation de l’Alimentation et l’Agriculture des Nations Unies et le Dr. Fe Chon Chong du Programme Energie des Nations-Unies/ Fonds pour la protection de l'environnement (PNUD/GEF), ont aussi exprimé leur point de vue et leurs attentes à propos de l’atelier de travail. L’atelier s’est terminé avec l’accord unanime des participants pour former un comité de suivi composé de toutes les parties prenantes. Ce comité sera chargé de développer un projet régional pour les propositions du GEF pour améliorer les capacités en biotechnologie et en biosécurité ainsi que pour harmoniser la réglementation en biosécurité en Asie de l’Ouest et en Afrique du Nord.

Le communiqué de presse peut être lu à http://www.icarda.cgiar.org/News/2007/12Sep07/12Sep07.htm.


Un programme PhD pour les étudiants africains lancé

Un partenariat «Recherche et Education» a été créé pour promouvoir la capacité de la main d’œuvre en sciences et technologies pour le peuple africain. L’Alliance pour une Révolution Verte en Afrique (AGRA) est le partenaire de l’Université du Ghana, Legon, pour le Centre d’Afrique de l’Ouest pour l’amélioration des plantes (WACCI) et avec l’université de KaZulu-Natal en Afrique du Sud pour le Centre Africain pour l’amélioration des plantes (ACCI). Les deux programmes vont former 130 PhD en sélection végétale dans le but d’aider les scientifiques à en finir avec la crise alimentaire en Afrique. «Ces programmes vont combler un vide dans les capacités africaines en formant des sélectionneurs africains dans des universités africaines pour améliorer et adapter les plantes indigènes et orphelines de manière à répondre aux besoins alimentaires en Afrique» a dit Joseph DeVries, directeur du programme de semences pour l’Afrique de l’AGRA.

Les étudiants auront la tâche de développer des stratégies pour vaincre la malnutrition et la faim en Afrique. Ces futurs sélectionneurs devront développer des variétés de plantes cultivées africaines à haut rendement, solides et nutritives adaptées aux différentes conditions et contraintes que rencontrent les petits fermiers africains. Les plantes africaines de base comme le manioc, le sorgho, le millet, la banane plantain et la dolique seront les espèces prioritaires.

L’université de Cornell à New York se joint au partenariat et est chargée de fournir les services et les ressources pour le curriculum, l’évaluation des capacités de recherches et la revue des propositions de dissertation.

Le rapport complet peut être lu à http://www.agra-alliance.org/news/pr091707.html


Législation en biosécurité : Afrique trop lente

Seuls quatre pays de l’Afrique sub-saharienne, l’Afrique du Sud, le Zimbabwe, le Soudan et le Burkina Faso, ont un cadre légal fonctionnel malgré le fait que le reste du monde cultive des plantes biotech depuis plus de dix ans. Quinze autres pays sub-saharien, dont le Kenya, le Malawi et la Tanzanie, ont des cadres temporaires de biosécurité. Francis Namg’ayo, expert en biosécurité à la Fondation Africaine des technologies agricoles (AATF), parlant lors de la dixième session du Forum Ouvert pour la Biotechnologie Agricole (OFAB 10) qui se tenait à Nairobi, s’est inquiété de la raison pour laquelle les Etats africains étaient si réticents à mettre en place des lois de biosécurité, après avoir signé et ratifié le Protocole de Carthagène, qui leur demande de mettre en place des législations sur la biosécurité. «Il y a des progrès encourageants vers la mise en place de lois de biosécurité en Afrique» a-t-il noté. Malgré cela, des participants de l’OFAB 10 sont préoccupés par le fait que la plupart des Etats sont pris en otages par des groupes de lobbying anti-biotech qui peuvent facilement les influencer pour édicter des lois restrictives qui empêcheraient plutôt que faciliteraient la recherche, le développement et le déploiement des biotechnologies». L’OFAB est un réseau et un forum de discussion mensuel sur les biotechnologies pour les scientifiques, les législateurs, les médias, les politiciens et le public.

Pour plus d’informations, contactez le Dr. Francis Nang’ayo (email: f.mangayo@cgiar.org), spécialiste des législations de l’AATF, ou allez sur : http://www.aatf-africa.org


Risques et bénéfices liés à l’adoption du coton Bt en Afrique de l’Ouest

Le coton est la principale source de recettes d’exportation pour la plupart des pays d’Afrique de l’ouest. A cause de la réduction importante des rendements de coton et de la tendance à l’augmentation de l’utilisation des pesticides observée durant les dernières années, le coton est un bon candidat potentiel pour l’utilisation des biotechnologies dans la région. Une nouvelle étude publiée par l’Institut International de Recherche sur les Politiques Alimentaires a évalué les différents scénarios pour le déploiement potentiel de coton biotech résistant aux insectes dans les pays d’Afrique de l’ouest comme le Burkina Faso, le Bénin, le Mali et le Tchad.

Les résultats montrent que le bénéfice total net lié à l’adoption du coton Bt est faible. Néanmoins, l’analyse a montré que les pays compris dans cette évaluation seraient dans une situation défavorable si ils décidaient de ne pas adopter le coton Bt. L’étude devrait fournir les outils et les informations qui pourraient être utilisés pour construire une meilleure sécurité dans le processus de mettre en place une priorité pour les investissements dans la recherche agricole.

Lisez l’article à http://www.ifpri.org/pubs/dp/IFPRIDP00718.pdf http://www.ifpri.org/pubs/dp/ifpridp00718.asp

Europe

Modification intragénique pour les plantes cultivées

Une nouvelle technologie nommée «modification intragénique» est utilisée pour enlever les toxines et les allergènes qui subsistent dans les plantes cultivées tout en augmentant le niveau des anti-oxydants bénéfiques pour la santé. Cette technologie, introduite en 2003 par Kaare M. Nielsen de l’Université de Tromsø (Norvège) est une procédure de génie génétique qui transforme les plantes avec des éléments génétiques indigènes uniquement. Des éléments génétiques spécifiques d’une plante sont isolés, recombinés in vitro et ré-insérés dans la plante qui appartient au même groupe de compatibilité sexuelle. Cette approche améliore la performance agronomique ou les caractéristiques nutritionnelles des plantes cultivées mais n’introduit pas de caractéristiques nouvelles pour le groupe de compatibilité sexuelle. La modification intragénique pourrait aussi être utilisée pour éliminer de nombreux allergènes ou toxines en éteignant les gènes qui y sont associés. Cette approche de génie génétique pourrait aussi être utilisée pour éliminer les caractéristiques indésirables dans une partie de la plante ou ré-introduites pour être exprimées dans une autre partie de la plante où elle serait utile. Ainsi, les toxines destinées à tuer des nuisibles dans les parties consommées de la plante pourraient être enlevées et activées ailleurs. Les enzymes pour des améliorations nutritionnelles présentes dans les parties non consommées pourraient être introduites dans une autre partie de la plante.

Les détails concernant l’article sont disponibles à http://www.isb.vt.edu/news/2007/news07.Sep.htm (Agric Food Chem 55, 4281-4288)

RECHERCHES

Réduire l’allergie aux arachides en utilisant le RNAi

L’allergie aux arachides est une des causes les plus communes de décès dus à des allergies alimentaires, plus de 100 décès par an aux USA seuls. Elle se caractérise par des symptômes plus forts et à des doses de contact minimales par comparaison aux autres allergies alimentaires. Jusqu’à maintenant il n’y a pas de traitement disponible pour l’allergie aux arachides. Eviter les arachides est très difficile car elles sont fréquemment utilisées dans les ingrédients de nombreuses préparations alimentaires. Avec les avancées du génie génétique, de nouvelles stratégies sont testées pour résoudre le problème des allergies alimentaires à la source.

En utilisant la RNA interférence (RNAi), un groupe de scientifiques américains a construit des lignées d’arachides transgéniques dans lesquelles le niveau d’expression Ara h2, l’allergène immuno-dominant trouvé dans les arachides, est significativement plus faible. L’immuno absorption enzymatique (ELISA) utilisant le sérum de patients allergiques aux arachides a été utilisée pour surveiller l’expression d’Ara h 2. La protéine Ara h 2 était absente de plusieurs constructions. Les autres traits et caractéristiques de l’arachide transgéniques sont les mêmes que le type sauvage. Des études similaires sont en cours pour éteindre d’autres allergènes en utilisant le RNAi.

Lisez l’article complet publié dans «Plant Biotechnology Journal» à http://www.blackwell-synergy.com/doi/full/10.1111/j.1467-7652.2007.00292.x ou le résumé à http://www.blackwell-synergy.com/doi/abs/10.1111/j.1467-7652.2007.00292.x


Un allèle de cléistogamie pour contenir les gènes chez le riz GM

La cléistogamie, c’est la caractéristique qu’ont certaines plantes, principalement des légumineuses, de se reproduire avec les fleurs autogames non ouvertes. C’est un mécanisme qui pourrait être une stratégie efficace pour empêcher le flux de gènes à partir de plantes GM. Un groupe de scientifiques japonais a identifié un mutant cléistogame de riz porteur d’une mutation ponctuelle dans le gène SUPERWOMAN1 (SPW1), connu pour être responsable de la différenciation des pétales et des étamines. Les mutants sont caractérisés par des pétales malformés et des étamines normales. Puisque cette mutation n’affecte pas les autres caractéristiques agronomiques, elle peut être utilisée dans les croisements pour produire des lignées transgéniques qui ne causent pas de perturbations environnementales. Lisez le résumé sur : http://www.blackwell-synergy.com/doi/abs/10.1111/j.1467-7652.2007.00291.x ou l’article à : http://www.blackwell-synergy.com/doi/full/10.1111/j.1467-7652.2007.00291.x


Production de patates douces transgéniques résistantes aux herbicides

La patate douce, cultivée dans les pays tropicaux et sub-tropicaux sur environ 10 millions d’hectares, est la septième plante alimentaire dans l’ordre d’importance dans le monde. C’est une plante cultivée qui demande peu d’apports et a un rendement stable même sous des conditions de cultures sub-optimales dans lesquelles les céréales alimentaires importantes ne poussent pas. Ceci est dû à sa tolérance à la sécheresse et à sa capacité à croître sur des sols infertiles et avec des apports réduits. Bien que des méthodes traditionnelles de sélection soit efficaces pour améliorer quelques caractéristiques agronomiques de cette plante cultivée, l’absence de germplasmes résistants aux herbicides a nécessité l’utilisation de manipulations génétiques in vitro pour produire des variétés de patates douces qui sont résistantes à certains herbicides. En introduisant le gène bar provenant d’espèces de levures via la manipulation génétique, un groupe de scientifiques coréens a obtenu des lignées de patates douces résistantes à l’herbicide glufosinate. Une préoccupation importante à propos de l’utilisation du gène bar est qu’il soit transmis sexuellement à des espèces apparentées, entraînant la création de «super mauvaises herbes» résistantes aux herbicides. Cependant, cette préoccupation est moins critique pour la patate douce, puisque cette plante est multipliée végétativement dans les cultures. Les souscripteurs peuvent lire l’article complet publié par le journal «Plant Cell, Tissue and Organ Culture» à http://www.springerlink.com/content/x2m428080404435l/fulltext.pdf ou lire le résumé à http://www.springerlink.com/content/x2m428080404435l/?p=589b324f65d540b2ad192486fd3008db&pi=6


Un riz transgénique avec une meilleure utilisation de l’eau

Le riz utilise jusqu’à trois fois plus d’eau que les autres plantes cultivées alimentaires comme le maïs ou le riz et consomme environ 30% de l’eau fraîche utilisée pour les cultures dans le monde. Dans des conditions où l’approvisionnement en eau est limité, il est important d’avoir des plantes cultivées qui peuvent utiliser efficacement l’eau et ainsi générer une biomasse suffisante. Un groupe de scientifiques des USA, d’Italie, d’Inde, d’Israël, du Mexique et de Hollande a montré que l’expression du gène HRD d’Arabidopsis chez le riz améliorait son efficacité d’utilisation de l’eau et la production de biomasse en limitant la transpiration et en améliorant la photosynthèse. Les chercheurs ont trouvé que la biomasse du riz HRD augmentait d’environ 50% en conditions de sécheresse, principalement en augmentant la biomasse des racines, en comparaison avec la version non modifiée du même type de riz. En plus de son efficacité d’utilisation de l’eau, le riz transgénique est tolérant à la salinité. Le fait que le gène HRD provenant d’une espèce dicotylédone soit exprimé dans une monocotylédone soutient la thèse de la large utilisation du gène et d’un mécanisme sous-jacent d’amélioration de l’assimilation chlorophylienne dans un large éventail de plantes cultivées sous irrigation ou dans des environnements sources de stress de sécheresse. Cette découverte pourrait être utile pour augmenter la biomasse des herbacées et d’autres plantes cultivées utiles pour la fixation du carbone et utilisées comme source durable de bio-énergie.

Lisez le résumé à http://www.pnas.org/cgi/content/abstract/0707294104v1 ou l’article complet à http://www.pnas.org/cgi/reprint/0707294104v1


La protéine Bt du maïs GM ne persiste pas dans le sol

Le fait que les plants de maïs Bt puisent être dangereux pour les écosystèmes agricoles et naturels via la libération de protéines Bt est encore une préoccupation. Des études précédentes concernant la persistance de toxines Bt dans le sol ont montré des résultats contradictoires. Plusieurs études ont noté que la protéine Cry1Ab libérée par les racines de maïs Bt ne persistait pas dans le sol.

La protéine Cry2Bb1, qui est habituellement présente à de fortes concentrations dans les tissus des plantes par comparaison avec Cry1Ab, peut poser des plus grands problèmes environnementaux si elle est présente dans le sol pour une longue période. La persistance de la protéine dépend fortement du type de sol et du pH avec une dégradation rapide de la protéine Bt à des pH élevés. Puisque que la protéine Bt se fixe sur des matériaux argileux et à l’acide humique, il est important de prendre en considération le type de sol lorsque l’on cultive des plantes Bt.

Lisez le résumé à http://www.springerlink.com/content/pm447n1340n136t3/?p=983f4101bc97459596ce768d9dc6407a&pi=5 ou l’article complet à http://www.springerlink.com/content/pm447n1340n136t3/fulltext.pdf


Un riz à haut rendement et tolérant au stress par mutagenèse insertionnelle

Le riz est un aliment de base pour des millions de personnes dans les pays en voie de développement. L’augmentation des demandes de riz, due à l’augmentation de la population, nécessite une augmentation sa production. Une stratégie est de développer différentes variétés exprimant les caractéristiques souhaitées par les techniques modernes de sélection. En utilisant un système de transposon d’insertion Ac/Ds du maïs, un groupe de scientifiques chinois a obtenu des variétés de riz tolérantes au stress et à haut rendement. Dans ce système, des gènes endogènes sont modifiés via une insertion au hasard de certains fragments d’ADN dans tout le génome du riz.

Les insertions au hasard de Ds dans le génome de riz ont conduit à un total de 20'000 variétés qui montrent des phénotypes morphologiques différents pour la plupart. Les scientifiques ont rapporté que c’est la première fois que la mutagenèse insertionnelle est utilisée pour produire des caractéristiques utiles pour la sélection. L’étude suggère aussi que le rendement de grains de riz peut être amélioré en modifiant certains gènes endogènes. La lignée de mutants qui a le plus fort potentiel de rendement de grains ou montre la plus grande tolérance aux stress abiotiques peut être utilisée pour la sélection du riz par des rétro croissements en combinaison avec une sélection assistée par marqueurs.

Lisez le résumé sur http://www.springerlink.com/content/c8mv47u70525318p/?p=983fcb219ac2466c9972dadc328921f9&pi=0 Une souscription est nécessaire pour lire l’article complet sur http://www.springerlink.com/content/c8mv47u70525318p/fulltext.pdf


Des fragments d’ADN de blé réduisent la transmission de pollen chez le maïs GM

Alors que la biotechnologie offre un grand potentiel pour la sélection végétale en permettant à des produits de gènes étrangers d’être exprimés dans les plantes cultivées, elle a aussi créé un besoin de contrôler la dispersion génétique involontaire de transgènes par le pollen. Nombre de méthodes pour contrôler la dispersion de transgènes via le pollen ont été proposées. Les chercheurs de l’Université d’Etat de l’Iowa ont montré une nouvelle voie de contrôler le flux de transgènes dans l’environnement.

En insérant le gène Glu-1-Dx5 du blé qui contrôle la viabilité du pollen, les chercheurs ont diminué la transmission du pollen dans le maïs transgénique. Les transgènes intéressants pourraient être transformés avec le fragment d’ADN de blé de sorte que les deux transgènes soient génétiquement liés. Les chercheurs ont montré que le fragment d’ADN peut être utilisé pour contrôler la transmission par le pollen d’un transgène de résistance aux herbicides génétiquement lié à lui. Un des avantages de ce système est que n’importe quel transgène peut être utilisé conjointement avec Glu-1Dx5. Cependant, comme les plantes transgéniques seraient multipliées comme des hétérozygotes (possédant deux allèles différents du même gène), seul la moitié des grains produits seraient transgéniques.

Lisez le résumé sur : http://www.springerlink.com/content/b18hg5j825144106/?p=58f692bd2af641179746394c69519a2d&pi=7 ou l’article complet à http://www.springerlink.com/content/b18hg5j825144106/fulltext.pdf

ANNONCES

Le site Internet de l’OFAB lancé

Un nouveau site Internet (http://www.ofabafrica.org) sur les biotechnologies en Afrique pour le Forum Ouvert sur la Biotechnologie Agricole (OFAB) vient juste d’être lancé. C’est une initiative en collaboration avec le Centre Africain du Service International pour l’Acquisition des Utilisations des Biotechnologies Agricoles (ISAAA) et la Fondation Africaine pour la Technologie Agricole. Le lancement a été officialisé par le Dr. Wilson Songa Secrétaire du Ministère de l’Agriculture.

Document Reminders

Pocket Ks sur les développements de la législation kenyane

Une publication sur «Mise en avant des développements de la législation kenyane sur la biotechnologie» en anglais et en swahili est maintenant disponible en copies papiers et électroniques. Elle comprend des discussions sur les principaux faits concernant le développement de la législation kenyane, ses principaux faits, objectifs, buts et recommandations clés. Cette publication, qui fait partie de la série des Pocket Ks, est une initiative réalisée en collaboration avec le Conseil National des Sciences, le Ministère de l’Agriculture, le Programme de Biosécurité de l’IFPRI et le centre africain du Service International pour l’Acquisition des Utilisations des Biotechnologies Agricoles (ISAAA) Les Pocket Ks sont des résumés de connaissances, séries d’informations sur les produits de la biotechnologie végétale. D’autres sujets sont aussi disponibles à http://www.isaaa.org/kc.

Pour plus d’informations sur la législation nationale, allez sur le site Internet du Bureau de Biosécurité à http://www.biosafetykenya.co.ke/.