NOUVELLES

Mondiales

L’insuline produite dans des laitues GM atténue le diabète chez les souris

Des chercheurs de l’Université de Central Florida ont développé des plants de laitues génétiquement modifiés qui contiennent le gène de l’insuline. Les capsules d’insuline produites dans les laitues GM pourraient détenir la clé permettant de restaurer la capacité du corps à produire de l’insuline et aider des millions de personnes qui souffrent du diabète insulino-dépendant.

Des cellules de laitue GM congelées et séchées ont été données à des souris diabétiques âgées de cinq semaines sous forme de poudre pendant 8 semaines. A la fin de cette étude, les souris diabétiques montraient des niveaux normaux de sucre tant dans le sang que dans les urines et leurs cellules produisaient des taux normaux d’insuline. Ces résultats ainsi que des recherches précédentes indiquent que les capsules d’insuline pourraient un jour être utilisés tant dans la prévention du diabète avant que les symptômes apparaissent que dans le traitement de la maladie à des stades plus avancés selon le Pr. Henry Daniell, chef du groupe de recherche.

L’article complet est disponible à : http://news.ucf.edu/UCFnews/index?page=article&id=0024004102c4c1d99011146fc1c3200521b.


Un gène de tolérance à l’aluminium dans le sorgho

Les plantes n’aiment pas beaucoup l’aluminium, en particulier si il se trouve dans des sols acides. A cause de l’acidité, l’aluminium des argiles minérales se dissout dans le sol et est converti dans une forme toxique chargée (ionique). La toxicité de l’aluminium dans les sols acides est un gros problème pour la production végétale dans la moitié des terres arables mondiales, principalement dans les pays en voie de développement d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Sud.

Pour fournir aux plantes une protection vis-à-vis de l’aluminium, les chercheurs de l’université Cornell ont isolé un nouveau gène de tolérance à l’aluminium trouvé dans quelques cultivars de sorgho. Le gène exprime une protéine dans les racines qui entraîne la libération d’acide citrique dans le sol en réponse à une exposition à l’aluminium. L’acide citrique se lie très efficacement aux ions aluminium, empêchant ainsi le métal toxique de pénétrer dans les racines. Le gène, qu’ils ont découvert, n’est actif qu’en présence d’ions aluminium dans le sol environnant.

Les chercheurs utilisent maintenant le gène du sorgho pour créer des plants d’Arabidopsis thaliana et de blé tolérants à l’aluminium. De nouvelles lignées de sorgho génétiquement modifiées tolérantes à l’aluminium devraient être disponibles l’année prochaine. Lisez l’article complet sur : http://www.news.cornell.edu/stories/Aug07/SoilsKochian.kr.html.

Afrique

Mise au point de l’AGRA à propos de l’accueil favorable de la communauté scientifique africaine pour la recherche en Biotech

L’Union pour une Révolution Verte en Afrique (AGRA) a publié une mise au point pour la presse informant que l’organisation «soutient l’utilisation de la science et de la technologie» - y compris la technologie de modification génétique (GM) – «pour aider les petits fermiers africains dans leurs efforts urgents visant à en finir avec la pauvreté et la faim largement répandue». Le communiqué de presse clarifie les précédentes affirmations selon lesquelles l’Union ne favorisait pas l’utilisation de la technologie GM en Afrique ainsi que cela ressortait du discours du président de l’AGRA, l’ancien secrétaire des Nations Unies, Kofi Annan. La position de l’Union sur les biotechnologies est cohérente avec le plan du Nouveau Partenariat pour le Développement Africain (NEPAD) concernant les biotechnologies qui affirme que «l’intégration économique régionale en Afrique doit comprendre la construction et l’accumulation de compétences pour mettre à profit et gérer les biotechnologies modernes». Les principales organisations agricoles en Afrique s’accordent sur le fait que, bien que le potentiel de la sélection traditionnelle ne soit pas complètement mis à profit, les nouvelles technologies comme la biotechnologie doivent être utilisées parce qu’elles offrent un énorme potentiel dans la lutte pour une alimentation suffisante et la diminution de la pauvreté.

Pour plus d’informations, contactez Hans Lombard Public Relations à hanspro@iafrica.com. Le communiqué de presse est disponible sur http://www.absfafrica.org/Africa%20welcomes%20AGRA%20clarification.pdf


Le Kenya a publié sa loi de bio-sécurité

La rédaction d’un cadre de biosécurité et de réglementation est un processus minutieux dans de nombreux pays en voie de développement d’Asie et d’Afrique. Son absence entrave le transfert de technologie et de matériel pour la recherche en collaboration ainsi que la commercialisation. Le gouvernement kenyan a finalement publié une loi de biosécurité qui avait été accusée d’avoir été conçue à l’aveuglette par les législateurs et des acteurs clés. La loi a été ouverte à la discussion et au débat en juillet 2007.

La publication de cette loi va permettre aux kenyans d’avoir accès aux énormes bénéfices de la biotechnologie en particulier en agriculture. Les applications potentielles de la biotechnologie peuvent être mises à profit pour améliorer les rendements, diminuer l’utilisation des pesticides, réduire les coûts de production et relancer la création de revenus pour les petits fermiers.

Le communiqué de presse est disponible à http://www.absfafrica.org/new/index.php?option=com_content&task=view&id=32&Itemid=2


La collaboration IITA/Gatsby pour la production de doliques bénéficie aux fermiers nigérians

Dans le projet conjoint Institut International d'AgricultureTropicale (IITA)/Gatsby plantes cultivées-bétail, les fermiers bénéficient de variétés très précoces de dolique qui leur permettent de doubler leurs productions et d’augmenter leurs revenus. La saison humide dans la savane au nord du Nigeria débute normalement en juin et se termine en septembre. Avec une saison humide aussi courte, les doliques ne peuvent être plantées qu’une seule fois. Dans le cadre du projet, les variétés très précoces sont récoltées en août et une seconde culture est semée en septembre. La récolte de grain des variétés très précoces est estimée entre 700 et 1100 kg/ha, un record.

La totalité de l’article est disponible à http://www.iita.org/cms/details/news_details.aspx?articleid=1136&zoneid=81.


L’ICRAF et ses partenaires font la promotion des arbustes fourragers

Les arbustes fourragers ont été introduits pour la première fois dans les terres hautes d’Afrique de l’est au début des années 1990 pour fournir aux fermiers une source bon marché et abondante d’aliments pour le bétail riches en protéines. Actuellement le Centre Mondial pour la sylviculture agricole (ICRAF) et ses partenaires s’efforcent de faciliter l’utilisation de neuf espèces d’arbustes fourragers. Ces arbustes sont faciles à cultiver et sont prêts en 12 mois environ. Ils améliorent aussi la fertilité du sol et n’entrent pas en compétition avec les plantes cultivées pour l’alimentation humaine.

Les fermiers laitiers rapportent une augmentation de la production de lait et une augmentation du bénéfice de leurs entreprises laitières. En plus d’être des plantes fourragères, les arbustes ont des avantages supplémentaires : coupe-feu, supplément de nectar pour les abeilles, frein à l’érosion des sol lorsqu’ils sont plantés dans des contours, amélioration du contenu du lait en matières grasses pour le beurre et diminution significative de l’effort nécessaire pour collecter le fourrage dans des localités éloignées.

Lisez l’article à http://www.worldagroforestrycentre.org/news/default.asp?NewsID=C5A04C95-85A7-41F3-B8FE-F115ADE00D07.


Les centres du CGIAR collaborent pour accélérer la production africaine de riz

Les trois principaux instituts de recherches agricoles ont annoncé des plans pour regrouper des forces afin d’accroître la production africaine de riz et de faire économiser à la région des millions de dollars perdus dans les taux de change. Les trois centres sont le Centre Africain du Riz (WARDA) basé au Bénin, le Centre International d’Agriculture Tropicale (CIAT) basé en Colombie et l’Institut International de Recherche sur le Riz (IRRI) basé aux Philippines.

Les trois instituts ont proposé l’établissement d’un front uni pour promouvoir le riz ainsi que la recherche sur le riz en Afrique sub-saharienne (SSA) et une conduite commune pour le transfert de technologies et d’informations des centres internationaux vers les fermiers des régions. Sous l’appellation de Consortium de riz de l’Afrique sub-saharienne (SARC), il va consolider deux réseaux régionaux du riz déjà existants en SSA. Le consortium a pour but de fournir aux fermiers un meilleur accès aux semences améliorées et aux technologies ainsi que de développer un réservoir de scientifiques formés, renforçant par la même les capacités africaines de recherches sur le riz.

Le communiqué de presse est disponible sur : http://www.warda.org/warda/newsrel-riceproduction-aug07.asp.


Le Comité National Égyptien de Biosécurité prend forme

Le Comité National Égyptien de Biosécurité (NBC) a été réformé de manière à acquérir plus de compétences et à améliorer ses performances. Le NBC est présidé par le Ministre de l’Agriculture et est composé d’experts des Ministères de l’agriculture, de l’Environnement, de la Santé et du Commerce ainsi que de professeurs de plusieurs universités égyptiennes. Le principal objectif du nouveau NBC est de passer en revue les législations concernant l’utilisation en sécurité du génie génétique et des produits qui dérivent des applications de biologie moléculaire, afin d’éviter tout risque pour la santé humaine ou pour l’environnement. Le NBC est responsable de l’autorisation des produits Biotech, tant pour une utilisation expérimentale que pour leur commercialisation. Un des rôles majeurs du NBC est de fournir aux instituts, groupes de recherches, tant du secteur public que du secteur privé, une formation et une consultation technique dans le domaine de la réglementation en biosécurité. Contactez M. Hisham Elshishtawy, secrétaire du NBC, à hmmsh@hotmail.com pour plus d’informations.


L’agriculture encore cruciale pour le développement africain

La croissance agricole va continuer à jouer un rôle important dans la promotion de la croissance économique globale et dans la réduction de la pauvreté dans la plupart des économies africaines qui sont basées sur l’agriculture. Ceci était le point principal d’un rapport de recherche «Le rôle de l’agriculture dans le développement : implications pour l’Afrique sub-saharienne» publié par l’Institut International de Politique Alimentaire (IFPRI). Xinshen Diao, scientifique de l’IFPRI, et ses collègues soutiennent que seul les petits propriétaires produisant des plantes alimentaires de base et du bétail peuvent générer une large croissance agricole. Il appelle pour une plus grande implication du secteur public à court terme et à répondre aux défis de nouveaux accords institutionnels entre les secteurs public et privé qui renforceraient le développement du secteur privé sans négliger les petits fermiers.

Le rapport peut être téléchargé à http://www.ifpri.org/pubs/abstract/rr153.asp.


Bonnes performances pour les essais de maïs Bt en Égypte

L’agriculture égyptienne peut tirer profit de l’utilisation du maïs Bt. «En tenant compte de l’absence de stratégie claire pour les dates de semis, de la performance relativement faible du contrôle chimique traditionnel ainsi que de l’efficacité élevée et uniforme du maïs Bt sur les trois pyrales du maïs égyptiennes, il est clair que la production de maïs égyptienne profiterait fortement de l’adoption du maïs Bt et que ceci mérite une réflexion approfondie» a conclu le Dr. Magdy Massoud, de la faculté d’agriculture de Saba Basha, Université d’Alexandrie (Egypte). Massoud a réalisé un essai en champ pour étudier l’effet des pesticides traditionnels et des maïs Bt hybrides sur la pyrale du maïs en Egypte. Il a trouvé que le traitement avec les pesticides avait un effet faible, au mieux, pour le contrôle des dégâts dus aux trois espèces de pyrale seulement aux stades de plantules et à la floraison. «Contrairement au traitement avec les pesticides, les hybrides Bt de maïs offrent une protection presque totale contre les dommages des espèces de pyrale. Les infestations de ces pyrales sont négligeables ou complètement absentes dans les plantes Bt tout au long de la saison quelque soit la date de semis».

L’étude a conclu que la réduction de l’infestation était de l’ordre de 90-100% chez les hybrides Bt. Dans les plants de maïs Bt endommagés, les lésions consistaient en des tentatives avortées de la larve de forer dans la plante. Dans ces conditions cependant, aucune larve, vivante ou morte, n’a été trouvée dans la tige.

Pour plus d’informations, contactez s.v.p. le Dr. Magdy Massoud à magdymassoud@yahoo.com ou le Dr. Ismail AbdelHamid, direction du Centre Egyptien de Biotechnologie à ismail@egypt-bic.com.


Les bambous en expansion en Afrique

Le bambou fait partie intégrante de la vie en Asie. Ce sera aussi le cas en Afrique grâce aux efforts d’un fan des bambous, Chin Ong du Centre Mondial d’Agrosylviculture (ICRAF) à Nairobi. «Notre rôle ici, au Centre Mondial d’Agrosylviculture (ICRAF) de Nairobi est de prouver que la plantation de bambous est un projet utile et profitable tant pour les personnes des centres urbains que pour les petits fermiers des villages africains» a-t-il dit.

L’Afrique est la terre d’origine de nombreuses espèces de bambous dont Arundinaria alpina, une espèce de bambous native du Kenya et le bambou géant, Dendrocalamus giganteus. A cause de sa force, son utilisation comme substitut de bois durs et légers ainsi que pour renforcer le ciment sera encouragée. Les racines de bambous peuvent être utiles pour nettoyer les eaux usées, selon Ong. Le système racinaire important peut absorber le surplus d’azote, de phosphore et de métaux lourds qui se trouve dans les eaux des égouts et se concentrer dans la plante de sorte qu’il n’y ait pas de pollution des eaux souterraines. Il peut aussi être utilisé comme source durable de fuel domestique.

Vingt deux espèces locales et exotiques sont en cours d’évaluation pour trouver les variétés les plus adaptées pour les différentes utilisations.

L’article est disponible à http://www.new-agri.co.uk/07/04/develop/dev4.php.


Nouvelles variétés de plantes cultivées pour lutter contre la faim au Kenya

Le Ministère de l’Agriculture du Kenya a récemment lancé de nouvelles variétés de maïs, de canne à sucre et de blé à haut rendement résistantes à la sécheresse et aux maladies afin d’améliorer la sécurité alimentaire du pays. Les semences, développées par l’Institut de Recherches Agricoles du Kenya (KARI) sont commercialisées par 53 entreprises des semences au Kenya ainsi qu’en Ouganda, en Tanzanie, au Congo et au Soudan. De faibles pluies dans des zones pastorales et agricoles marginales peuvent accélérer la pénurie alimentaire cette année et le ministre de l’agriculture, Kipruto Kirwa, a encouragé les fermiers à utiliser les nouvelles variétés si le pays veut améliorer ses réserves alimentaires. Cependant, à cause du prix exorbitant des nouvelles variétés, de nombreux petits fermiers au Kenya continuent à utiliser les semences traditionnelles. Kirwa a encouragé les distributeurs de semences à baisser leurs prix et à étendre leur réseau de distribution. Un approvisionnement alimentaire suffisant pour le Kenya ne peut être obtenu que grâce à un effort conjoint du gouvernement et des entreprises privées.

Pour plus d’informations http://www.statehousekenya.go.ke/government/agriculture.htm


Nouveau programme national aux Comores soutenu par l’IFAD

Un programme national pour le développement durable des humains aux Comores a été lancé récemment pour aider les fermiers et les pêcheurs à augmenter leur revenu ainsi que la sécurité alimentaire. Une gestion pratique des ressources naturelles nécessaire sera introduite par le programme pour améliorer la productivité pour les 20'000 familles qui vivent dans les zones pauvres à environnement fragile des îles de Anjouan, Grande Comores et Mohéli. Entre autres choses, le programme va introduire des pratiques durables pour réhabiliter les terres et zones côtières abîmées ; introduire un système de terrasses et de clôtures vivantes dans les zones de capture de l’eau pour aider à préserver la fertilité du sol et prévenir l’envasement ; et aider à revitaliser les centres de formation agricole avec un type de gestion participative plus efficace.

Le fond de 7,2 millions de dollars provient du Fond International pour le Développement de l’Agriculture (IFAD), le «Global Environment Facility» et le «Comoros' Diaspora». Lisez le communiqué de presse : http://www.ifad.org/media/press/2007/37.html

Europe

Document Guide pour les plantes GM contenant des gènes empilés

Le groupe scientifique sur les organismes génétiquement modifiés (OGM) de l’Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA) a publié un document guide concernant l’évaluation des empilements d’évènements de transformation. Les gènes empilés incorporent au moins deux caractères proches ou non dans une variété pour améliorer la stabilité du caractère et/ou améliorer la valeur marchande. Le document est un guide pour l’évaluation des risques des plantes génétiquement modifiées contenant de tels empilements de gènes. L’évaluation des risques des nouveaux événements devra tenir compte «du potentiel de l’environnement receveur» ce qui inclura d’autres caractères GM incorporés dans des espèces sexuellement compatibles.

Le document, qui peut être téléchargé, sera utilisé pour étudier et mettre à jour le document guide actuel de l’EFSA pour l’évaluation des risques liées aux plantes génétiquement modifiées et des aliments pour les hommes et les animaux qui en sont dérivés.

Téléchargez le fichier à http://www.efsa.europa.eu/etc/medialib/efsa/science/gmo/gmo_guidance/gmo_guidance_
ej512.Par.0001.File.tmp/gmo_guidance_ej512_GM_stacked_events_en.pdf

RECHERCHES

Un riz non GM tolérant aux herbicides produit par la technique de ciblage de gène

Un groupe de scientifiques japonais a rapporté avoir produit des lignées de riz hybride tolérantes à l’herbicide Bispyribac. Bispyribac (BS) est connu pour inhiber l’acétolactate synthase (ALS), l’enzyme qui catalyse un stade précoce de la biosynthèse des acides aminés ramifiés comme la leucine, l’isoleucine ou la valine. Les herbicides inhibant l’ALS, qui comprennent aussi les sulfonylurées et les imidazolinones, contrôlent un large spectre d’herbacées et de mauvaises herbes à larges feuilles, dont les mauvaises herbes qui sont apparentées à la culture. Ces herbicides représentent une part essentielle du marché du contrôle des mauvaises herbes évalué à plusieurs milliards de dollars à cause de leur forte sélectivité, de leur potentiel même à faible application et de la non-toxicité pour les animaux. Leur groupe a montré que la tolérance au BS était due à deux mutations ponctuelles dans le gène als, le deuxième point de substitution étant responsable de l’augmentation de la tolérance. En utilisant le système de ciblage de gène (ou gene targeting), ils ont pu régénérer des plantes porteuses exclusivement des deux mutations ponctuelles, sans aucune insertion d’ADN étranger. Les plantes obtenues sont ainsi équivalentes aux plants de riz tolérants aux herbicides non-GM obtenus par des approches traditionnelles de sélection qui se basent sur des mutations spontanées. Leur système de ciblage de gène a montré qu’il était plus efficace que des nucléotides ADN/ARN chimériques, et était aussi capable d’introduire une seule mutation ponctuelle à la fois. En outre, il pourrait être un outil puissant pour obtenir des plantes avec des phénotypes agronomiquement utiles comme la tolérance au sel ou la pigmentation, puisque nombre de ces phénotypes sont dû à un seul caractère ou à un petit nombre de mutations ponctuelles.

L’article, publié dans «Plant Journal» est accessible aux souscripteurs à http://www.blackwell-synergy.com/doi/full/10.1111/j.1365-313X..03230.x

ANNONCES

Le PK «Produits de la biotechnologie» mis à jour

Le Pocket K «Produits végétaux de la biotechnologie» vient juste d’être mis à jour et peut être téléchargé à http://www.isaaa.org/kc/. Il comprend une liste des plantes cultivées autorisées en alimentation humaine qui ont été modifiées pour contenir des caractéristiques comme la résistance aux maladies, la tolérance aux herbicides, une modification du profil nutritionnel ou un plus long stockage.

Les Pocket Ks sont des ensembles de connaissances, paquets d’information sur les produits de la biotechnologie végétale et des thèmes proches. Ils sont produits par le «Global Knowledge Center on Crop Biotechnology (KC)» de l’ISAAA (International Service for the Acquisition of Agri-biotech Applications).


Un symposium sur la banane en Afrique du Sud

Le Symposium de la Société Internationale de Sciences Horticoles (ISHS)/ProMusa, «Avancées récentes dans la protection des cultures bananières pour une production durable et une amélioration des moyens d’existence» se déroulera du 10 au 14 septembre 2007 au Greenway Woods Resort à White River (Afrique du Sud). Les sujets de discussion comprennent entre autres : maladies et pestes contraignantes pour la production bananière ; rôle de la sélection végétale dans la gestion des maladies et des pestes ou le séquençage des principaux pathogènes Mycosphaerella du blé et du bananier. La réunion comprendra un symposium de 3 jours, une visite de fermes cultivant des bananiers et un atelier de travail d’une journée.

Plus d’informations sur le séminaire à : http://www.promusa.org/symposium/2007_symposium_welcome.php.


AgriBio 2007

La Fédération de la Chambre Indienne du Commerce (FICCI), en collaboration avec le Conseil Indien de la Recherche Agricole (ICAR) et le Département de Biotechnologie (DBT), le gouvernement Indien, organise une Conférence Internationale sur la Biotechnologie Agricole (AgriBio 2007) les 17 et 18 septembre 2007 à New Delhi. Le programme est soutenu par le Service International pour l’utilisation des applications de l’Agro-Biotechnologie (ISAAA) alors que le Département américain de l’Agriculture est un partenaire de connaissance du programme.

Le thème de la conférence AgriBio 2007 «Maximiser les gains, minimiser les risques» souligne la nécessité d’une approche cohérente, d’une évaluation réglementaire basée sur la science et d’un déploiement précoce des plantes cultivées Biotech pour le grand bénéfice de la société, d’un meilleur environnement et d’une agriculture durable. La conférence met en avant les derniers développements internationaux dans le domaine de la biotechnologie agricole et fourni une plateforme pour le partage des connaissance et un réseau pour les législateur, les principaux scientifiques mondiaux et les dirigeants de l’industrie. Pour plus de détails sur le programme, allez sur le site Internet de la conférence : http://www.AgriBio.com. Pour l’enregistrement et les autres questions, contactez M. Vinay Chaudhry à vinay.chaudhury@ficci.com ou biotech@ficci.com.


Ateliers de travail de l’ICGEB : Biosécurité des OGM

Le Centre International pour le génie génétique et la biotechnologie (ICGEB) à Trieste (Italie) annonce deux ateliers de travail sur la biosécurité en 2008. L’atelier de travail «Introduction à la biosécurité pour la dissémination volontaire de plantes GM : évaluation des données scientifiques et des risques dans les dossiers» se déroulera à la station Biosécurité de l’ICGEB, Ca' Tron di Roncade (Italie) dur 19 au 29 mai 2008. Les détails peuvent être obtenus sur demande à courses@icgeb.org.

L’atelier de travail «Risques, bénéfices et possibilités liés à la dissémination d’OGM dans les régions africaines» se déroulera au Cap (Afrique du Sud) en septembre 2008. Les demandes d’informations et les inscriptions doivent être adressées au Dr. Viresh Ramburan de l’Université Stellenbosch (Afrique du Sud) à ramburan@sun.ac.za.

Les formulaires d’inscription pour les deux ateliers sont disponibles sur http://www.icgeb.org/MEETINGS/crsform.htm

Document Reminders

Document Biotechnologie végétale et biosécurité

Un document de 31 pages «Biotechnologie végétale et biosécurité» vient juste d’être publié par l’Unité de coordination et de surveillance des projets du Ministère de l’Environnement et des Forêts et par le Service International pour l’Acquisition des Utilisations en Agro-biotechnologie (ISAAA). La publication se penche, entres autres, sur la biotechnologie végétale, le développement de plantes transgéniques, les variétés Bt, le cadre réglementaire pour les plantes Biotech et le coton Bt ainsi que le scénario indien. Le fichier peut être téléchargé à http://www.isaaa.org/kc/inforesources/publications/bic/cropbiotechandbiosafety/cropbiotechandbiosafety.pdf


Dossier «Législation sur la biosécurité au Kenya»

Le dossier «Utiliser la biotechnologie de manière sûre et responsable : justification pour la loi de biosécurité au Kenya» vient juste d’être publié par le Centre africain du Service International pour l’Acquisition des Utilisations en Agro-biotechnologie (ISAAA) et par le Programme pour les systèmes biotechnologiques. Le dossier a été publié pour augmenter la compréhension des objectifs, des domaines d’application et des facilités offertes par la Loi de biosécurité 2007, publiée par le Ministère Kenyan des Sciences et des Technologies. La Loi prévoit des cadres légaux et institutionnels pour gouverner les OGM au Kenya. Les auteurs, David Wafula, Gabrielle Persley et Margaret Karembu, espèrent que cette publication va encourager un débat objectif et constructif à propos de la Loi.

Une copie du dossier peut être téléchargé à http://www.isaaa.org/kc/cropbiotechupdate/documents/Biosafety_Brief-final.pdf