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Voici le Bulletin de Avril 2013
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

 

NOUVELLES

Mondiales

Le bénéfice économique mondial lié aux plantes GM atteint presque 100 milliards de dollars

Selon un communiqué de presse de PG Economics, durant leur seizième année de commercialisation, les plantes GM ont apporté aux fermiers des bénéfices sans précédent ainsi que des avantages environnementaux considérables dans les pays qui les ont cultivés. Dans le monde, les revenus des fermiers ont augmenté de 100 milliards de dollars durant les seize dernières années. Ces augmentations de rendement proviennent de la diminution de la pression des nuisibles et des mauvaises herbes ainsi que des améliorations génétiques et de la diminution des coûts de production.

« Quand les fermiers ont eu le choix de cultiver, ou non, des plantes GM, les niveaux d’adoption ont été rapides. Pourquoi ? Les bénéfices économiques que les fermiers réalisent sont clairs et s’élèvent à un montant de plus de 130 $/hectare en 2011 » a dit Graham Brookes, directeur de PG Economics et co-auteur du rapport. « La majorité de ces bénéfices va de plus en plus aux fermiers des pays en voie de développement. L’environnement en bénéficie aussi car les fermiers adoptent de plus en plus les pratiques de labourage de conservation, construisent leurs pratiques de gestion des mauvaises herbes autour d’herbicides moins nocifs et remplacent l’utilisation des insecticides par celle des plantes GM résistantes aux insectes. La diminution des pulvérisations d’insecticides et le passage vers des systèmes sans labourage diminuent régulièrement les émissions de gaz à effet de serre liées à l’agriculture ».

Lisez le communiqué de presse et le rapport : www.pgeconomics.co.uk/page/35/.


Les initiatives mondiales de communication en biotechnologie réorientent vers un engagement plus fort des acteurs

Les stratégies de communication mondiale dans le domaine de la biotechnologie, supervisées par le Centre Mondial des Connaissances (KC) du Service International pour l’Application des Utilisations de la Biotechnologie Agricole (ISAAA) et son réseau de Centres d’Information sur la Biotechnologie (BIC) en Afrique, Asie, Amérique Latine et Europe sont passées de la simple diffusion d’information à d’autres initiatives de communication participative. Ce changement est intervenu à cause de la nécessité de donner au public un rôle plus actif dans les décisions liées à la science.

L’ISAAA parle de ce progrès dans la communication sur la biotechnologie dans sa récente parution et dans la dernière Brief « From Monologue to Stakeholder Engagement: The Evolution of Biotech Communication » (Brief 45). Cette publication, qui a été lancée lors de la réunion annuelle du réseau d’information en Biotechnologie sur l’île Boracay (Philippines) le 5 avril 2013, a été rédigée par Mariechel Navarro, Kristine Grace Natividad-Tome et Kaymart Gimutao du KC.

La Brief 45 résume aussi les efforts collectifs réalisés par le KC et le réseau des BIC dans les initiatives mondiales de communication, en particulier pour engager le public dans un débat proactif ainsi que dans le processus de décision pour l’acceptation de la technologie.

Téléchargez la Brief 45 : www.isaaa.org/resources/publications/briefs/45/default.asp.


Réunion 2013 des Centres d’Information en Biotechnologie

La réunion annuelle des Centres d’Information en Biotechnologie (BIC) de l’ISAAA s’est déroulée le 4 avril 2013 au Soleil de Boracay à Aklan (Philippines). Le Dr. Randy Hautea, coordinateur mondial de l’ISAAA, a fait le discours d’ouverture. Il a mis en avant les derniers développements dans le réseau et les défis qu’il faudra relever cette année. Le Dr. C.D. Mayee, membre du Bureau de l’ISAAA, a parlé, lors de son message d’ouverture, des développements dans le domaine des plantes GM qui doivent être mis en parallèle avec des stratégies de communication plus fortes que l’ISAAA et les BIC devront initier.

Les représentants des 15 pays participants venant d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine, ont présenté les initiatives de partage des connaissances et les stratégies de communication scientifiques qu’ils ont mises en œuvre durant les dernières années pour favoriser la meilleure compréhension de la biotechnologie dans leur pays. Le groupe a également discuté des moyens d’améliorer la portée de l’ISAAA et des BIC dans leur propre pays.

Le réseau des BIC de l’ISAAA et son Centre Mondial des Connaissances sur la Biotechnologie Végétale développent des modalités de communication, continuent des partenariats et mettent en œuvre des programmes de communication en biotechnologie basés sur les besoins. Leurs efforts conjoints ont pavé la voie vers un environnement favorable qui encourage un débat positif et un consensus sur la biotechnologie végétale.

Pour plus d’informations, envoyez un email à knowledgecenter@isaaa.org.


Forum scientifique 2013 pour discuter de la nutrition et de la santé en lien avec la recherche agricole

Le forum scientifique du CGIAR, une réunion bisannuelle organisée par le Consortium du Groupe Consultatif sur la Recherche Agricole Internationale (CGIAR) qui rassemble les scientifiques, praticiens, experts et leaders d’opinion, examinera cette année les défis émergents et les récentes avancées scientifiques dans les domaines de la nutrition, de la santé et de l’agriculture.

Explorant le lien entre l’agriculture, la nutrition et la santé, les participants de la réunion chercheront à se mettre d’accord sur les besoins de recherches. Ils identifieront les nouvelles approches scientifiques et partenariats par lesquels la communauté agricole pourrait contribuer à une amélioration de la nutrition et de la santé. Le Forum scientifique se déroulera à Bonn (Allemagne) du 23 au 25 septembre 2013. Il est organisé par le Conseil Indépendant pour les Sciences et les Partenariats (ISPC) pour le compte du CGIAR.

Lisez le communiqué de presse du CGIAR www.cgiar.org/consortium-news/science-forum-2013-the-critical-link-agriculture-nutrition-and-health/.

Afrique

Des lignées de maïs à maturation précoce tolérantes à la sécheresse qui peuvent sauver les fermiers africains

Des chercheurs ont identifié des lignées parentales de maïs et des hybrides qui ont une forte tolérance à la sécheresse parmi les génotypes de maïs à maturation précoce et les génotypes de maïs à maturité très précoce développés et conservés à l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA). Cette identification réussie a conduit à la disponibilité et au développement plus durable de variétés de maïs plus résistantes avec la double caractéristique leur permettant de tolérer et d’échapper à la sécheresse dans un futur proche.

Lors de sa présentation sur le thème « Genetic Analysis and Molecular Characterization of Early Maturing Maize Inbred Lines for Drought Tolerance » dans le cadre de la série de séminaires mensuels de l’IITA Western Africa Hub, Muhyideen Oyekunle a dit que 48% des lignées à maturité précoce de l’IITA étudiées exprimaient une tolérance à la sécheresse avec des indices de tolérance allant de 0.17 (faible) à 15.31 (forte).

L’étude incluait un criblage de plus de 150 lignées consanguines et d’hybrides de maïs à maturation précoce pour la tolérance sur une période de deux ans sur six zones agro-écologiques du Nigeria.

Pour plus d’informations : www.iita.org/2013-press-releases/-/asset_publisher/CxA7/content/early-maturing-maize-lines-at-iita-hold-drought-tolerance-that-could-save-farmers-in-africa?redirect=%2F2013-press-releases&utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter#.UW5qCqJGC8A.


Le B4FA publie un livre sur l’avenir de l’Afrique et la contribution des biosciences

Biosciences for Farming in Africa (B4FA) a publié un livre écrit dans un langage simple par des experts en Afrique qui explique les bénéfices de la technologie GM dans le domaine de l’amélioration de l’agriculture. Le livre, « Insights: Africa's Future…Can Biosciences Contribute ? », contient 18 essais personnels répondant au grand défi pour les scientifiques et les entrepreneurs : comment produire 70% d’aliments en plus de manière durable, suffisamment pour nourrir la population mondiale estimée à 9 milliards en 2050 ?

Un des essais a été rédigé par le Dr. Margaret Karembu, Directrice du Centre Africain de l’ISAAA . Elle met en avant l’importance d’informer et d’attirer les jeunes vers l’agriculture moderne. « Avec de meilleures possibilités d’accéder à ces technologies, les compétences entrepreneuriales et de marketing social, les jeunes pourraient canaliser leur idéalisme juvénile, leur énergie et leur détermination en une force positive pour le changement dans le secteur agricole. Cela résulterait finalement dans une production durable des aliments nécessaires pour soutenir la population croissante en Afrique » a-t-elle expliquée.

Téléchargez le livre : www.b4fa.org/insights-biosciences-africa/.


Les acteurs tanzaniens demandent la production de coton moderne

Les scientifiques de Tanzanie veulent que les engagements stricts de la Loi sur la Gestion de l’Environnement (2004) soient abrogés afin de leur permettre de commencer des recherches sur la manière dont le pays pourrait utiliser les plantes GM. Parlant au Daily News le 13 avril 2013 à Dar es Salaam, le chercheur principal de Bio Self, M. Peter Bagenda, a pressé le gouvernement d’instituer une politique qui permette aux scientifiques agricoles de conduire des recherches et des essais sur les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) dans différents centres de recherches. Bagenda a fait ces remarques lors d’une réunion convoquée par le Ministère d’Etat du Bureau du Vice-Président responsable de l’Environnement à Dar es Salaam, pour les acteurs du pays. Il a ajouté que la Loi sur la gestion de l’environnement n’autorise pas la mise en œuvre de telles recherches et qu’elle devrait donc être modifiée. Notamment, les acteurs tanzaniens voient le coton comme la première culture pour laquelle le génie génétique pourrait être introduit, pour relancer le secteur, intensifier la production d’un facteur 6 par les fermiers et permettre des exportations rentables.

De son côté, le Bureau Tanzanien du Coton maintient que l’introduction du coton Bt pourrait être un des principaux moyens pour augmenter les rendements via l’introduction de germplasmes autorisés dans les cotons du pays. L’autre voie est l’amélioration des semences pour développer de nouvelles graines hybrides adaptées aux différentes zones de culture.

Plus d’informations : http://allafrica.com/stories/201304150575.html.


Atelier de construction de capacités régionales sur le protocole de Nagoya

Jordan héberge l’atelier de travail de construction de capacités régionales sur le Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des bénéfices découlant des utilisations prévues dans la Convention sur la Diversité Biologique. L’atelier des 9 et 10 avril a pour but de faciliter les discussions, les échanges de point de vue et d’expériences. Des techniques et des options devraient être développées pour répondre efficacement aux besoins et priorités des pays de la région du Proche-Orient, de Djibouti, de Libye et de Mauritanie dans les efforts pour la mise en œuvre du Protocole de Nagoya.

M. Braulio Ferreira de Souza Dias, Secrétaire Exécutive de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) a fait le discours de bienvenue. Il a dit que l’atelier est programmé au bon moment parce que le succès du Protocole dépend de la mise en œuvre efficace des Parties au niveau national. Il a mis en avant la flexibilité procurée par le Protocole : le défi est de déterminer la meilleure approche pour mettre en œuvre le Protocole de manière à atteindre les objectifs communs tout en prenant en compte les intérêts nationaux.

Plus d’informations : www.cbd.int/doc/speech/2013/sp-2013-04-09-abs-en.pdf.


La production de coton Bt rapporte 1.2 milliards de $ au Burkina Faso

La vente du coton a rapporté plus d’un milliard de dollars US au Burkina Faso en 2012. Selon un rapport d’étude du Fonds Monétaire International (FMI), les exportations du Burkina Faso ont triplé durant les 10 dernières années. Selon l’Index Mundi, qui surveille les prix des denrées, la production de coton au Burkina Faso avait baissé de presque 50 % avant la commercialisation du coton Bt. Lorsque le coton Bt a été planté en 2008, la production a augmenté de manière importante. La production de coton du pays a augmenté de 57.5 % en 2012, selon l’Union Nationale Burkinabé des Producteurs de Coton (UNPCB).

En 2012, le Burkina Faso était le 14ème plus grand producteur de plantes GM dans le monde et un des trois pays africains qui cultivaient des plantes GM.

Lisez l’article : http://visitor.benchmarkemail.com/c/v?e=2962D0&c=36B72&l=2D7D.


Le président tanzanien veut que les OGM soient pris à bord

Le président tanzanien, son excellence Jakaya Kikwete, a demandé un changement de l’état d’esprit négatif sur l’adoption de la technologie des organismes génétiquement modifiés (OGM) dans le pays. Il a mis au défi les scientifiques du pays de conduire de recherches pour établir la fonctionnalité de la technologie et de permettre au gouvernement de légiférer. Notant qu’aussi longtemps que des impacts négatifs importants ne sont pas prouvés, il ne voit aucune logique à opposer à l’utilisation de la technologie car le gouvernement s’embarque dans différents plans pour moderniser l’agriculture et les méthodes agricoles.

Le président en a fait la remarque lors de sa visite à l’Institut Mikocheni de Recherches Agricoles à Dar es Salaam mardi. M. Kikwete a aussi mis le Ministère de l’Agriculture, de la Sécurité Alimentaire et des Coopératives au défi d’offrir des possibilités d’emplois à de jeunes scientifiques.

Le Ministre de l’Agriculture, de la Sécurité Alimentaire et des Coopératives, Christopher Chiza, a dit que rien ne peut être atteint en agriculture sans déployer la biotechnologie dans les systèmes de culture. Plus tôt, alors qu’il informait les délégués, le directeur de l’Institut, le Dr. Joseph Ndunguru, a dit qu’il était mandaté pour conduire et promouvoir la recherche pour le développement du sous-secteur du cocotier et des cultures et systèmes arboricoles le long de la ceinture côtière de la Tanzanie.

Lisez l’article : http://allafrica.com/stories/201303200129.html. Pour plus de détails, contactez Nicholas Nyange (nicholasnyange@yahoo.com).


Le Cameroun dépose de nouvelles variétés de haricots

Les fermiers camerounais cultivent de nouvelles variétés de haricot dont les rendements sont trois fois plus importants que ceux des variétés traditionnelles bien qu’ayant été attaquées par des nuisibles et des maladies ou soumises à des conditions climatiques défavorables.

Sept variétés de haricots plus résistantes et plus nutritives sont maintenant distribuées aux fermiers, suite à des essais intensifs réalisés par l’Institut National de Recherches Agricoles pour le Développement (IRAD).

Les variétés de haricot ont été sélectionnées parmi des centaines données au Cameroun par l’Union Pan-Africaine de Recherches sur le Haricot (PABRA), une initiative multi-agences qui coordonne la recherche sur le continent. Les essais et la sélection des variétés ont été réalisés par l’Institut et les fermiers entre 2006 et 2012.

Lisez l’article du SCIDEV : www.scidev.net/en/sub-suharan-africa/news/cameroon-settles-on-new-bean-varieties.html.


Le Nigeria développe une dolique résistante au Maruca pour diminuer les pertes des fermiers

L’Institut pour la Recherche Agricole (IAR) à Zaria, a développé une dolique résistante au Maruca afin de réduire les pertes des fermiers a dit Mme Rose Gidado, une biotechnologiste. Mme Gidado, directrice de l’Unité du Forum Libre sur la Biotechnologie Agricole (OFAB) de l’Agence Nationale de Développement de la Biotechnologie (NABDA), a donné cette information lors d’une interview avec l’agence de presse du Nigeria à Abuja.

Elle a dit que la prouesse découlait des activités dans le cadre du projet « Dolique résistante au Maruca ». L’agence de presse du Nigeria rapporte que ce projet est un partenariat public-privé coordonné par la Fondation Africaine de Technologie Agricole (AATF). Il a pour objectif de développer des variétés améliorées de dolique qui peuvent résister au foreur des gousses (Maruca vitrata) et augmenter la production de grains et de fourrage.

Maruca vitrata est un nuisible important qui inflige des dommages importants à la dolique. Dans le cas d’infestations sévères, des pertes de rendements de 70 à 80 % ont été observées.

Lisez l’article : www.nanngronline.com/section/agriculture/nigeria-develops-maruca-resistant-cowpea-to-reduce-farm-loss-says-a-bio-technologist. Pour plus de détails, contactez Rose Gidado (roxydado@yahoo.com).


De nouvelles installations pour renforcer la sélection du maïs en Afrique

Une installation pour les maïs double-haploïdes (DH) a été mise en place au Programme Mondial du Maïs au CIMMYT. La technologie DH diminue les coûts et le temps nécessaire pour le travail de sélection, permettant ainsi un développement rapide de lignées homozygotes de maïs. Cela accélère le développement et la mise sur le marché de variétés élites de maïs, selon le rapport. L’installation DH est financée par la Fondation Bill et Melinda Gates. Elle sera bâtie à la Station Expérimentale de Kiboko sur des terres fournies par l’Institut Kenyan de Recherches Agricoles (KARI).

L’installation servira aussi de pôle de formation pour les scientifiques et le personnel technique des différents programmes en Afrique ainsi que pour les petites et moyennes compagnies semencières que ne peuvent pas avoir des installations de sélection de pointe. Elle soutiendra et améliorera aussi la capacité du CIMMYT de créer des lignées DH pour une utilisation efficace dans les programmes de sélection basés en Afrique, « Improved Maize for African Soils » et « Maize HarvestPlus in Africa ». Le projet « Maize DH Africa » établira à la fois l’installation et peaufinera la technologie DH en collaboration avec l’Université de Hohenheim (Allemagne).

Lisez l’article : http://blog.cimmyt.org/?p=10226.

Amériques

De nouvelles variétés prometteuses de doliques pour l’Afrique et le reste du monde

L’Université A&M du Texas et la Fondation Buffett ont travaillé sur un projet de recherche pour développer de nouvelles variétés de doliques qui contribueraient à la production alimentaire dans les pays tropicaux et subtropicaux du monde. Les nouvelles variétés de dolique ont été testées à la ferme « Nature Conservation Trust Ukulima » en Afrique du Sud ainsi qu’à la College Station et à Beeville au Texas. Ces variétés ont été développées durant les cinq dernières années à partir du croisement des meilleures lignées de doliques de l’Institut International d’Agriculture Tropicale et de l’université A&M au Texas.

Les nouvelles variétés de doliques résistantes au stress combinent une maturité très précoce, un contenu élevé en protéines et un potentiel de fort rendement avec une résistance aux principales maladies et aphides ainsi qu’une forte tolérance à la chaleur et à la sécheresse.

Plus d’information : http://today.agrilife.org/2013/04/10/new-cowpea-varieties-offer-promise-in-south-africa-other-parts-of-the-world/.


L’ITIF recommande des politiques pour répondre à la sécurité alimentaire et au changement climatique via la biotechnologie

La Fondation Internationale pour la Technologie et l’Innovation (ITIF) a publié un rapport expliquant pourquoi l’innovation agricole de pointe, y compris le développement et la culture de la nouvelle génération de produits GM, est une réponse importante au défi croissant de la sécurité alimentaire et du changement climatique. Selon Val Giddings et les autres auteurs du rapport, de nouvelles variétés améliorées qui utilisent moins d’eau, ont des rendements plus élevés, améliorent la nutrition et qui ont des moyens intrinsèques de lutte contre les stress abiotiques et biotiques sont nécessaires. Donc l’agriculture aura besoin d’outils dans sa boite à outils, y compris les nouveaux, les organismes génétiquement modifiés ou transgéniques.

Les auteurs décrivent trois politiques qui peuvent être mises en œuvre à l’échelle nationale ou mondiale pour arriver à des écosystèmes d’innovation agricole forts capables de produire la nouvelle génération de technologie végétale répondant aux besoins urgents de la population dans une planète qui se réchauffe. Ces politiques sont résumées ci-dessous :

  • Accélérer les investissements publics mondiaux dans les innovations agricoles de pointe ;
  • Les gouvernements du monde doivent réformer la réglementation concernant les OGM ;
  • Créer ou renforcer les institutions qui serviront de centre d’innovation pour l’excellence.
Lisez le rapport complet : www.itif.org/publications/feeding-planet-warming-world.

Asie et Pacifique

Les fermiers indiens continuent à adopter les plantes GM

Lors de la Conférence Internationale sur l’Adoption des plantes GM dans les Pays en voie de développement : études de cas de fermiers en Chine, Inde et aux Philippines qui s’est déroulée à Manille (Philippines), le Dr. Charudatta Mayee, Président de la Société Indienne d’Amélioration du Coton, a révélé que les fermiers d’Inde continuent à adopter les plantes GM (en particulier le coton Bt) à cause de ses avantages sur leurs contreparties traditionnelles. Parmi ces avantages, se trouvent un rendement plus élevé, des revenus plus élevés, des pratiques agricoles plus sûres, moins de pesticides et une diminution des coûts de production. Mayee était le directeur de projet de recherche pour l’adoption des plantes GM par les fermiers en Inde.

Mayee, qui a aussi parlé des dynamiques de l’adoption des plantes GM en Inde, a ajouté que les fermiers indiens cultivant du coton Bt n’ont pas bronché devant la propagande négative des groupes anti-GM qui sont fréquents dans le pays. Cependant, Mayee a ajouté que le gouvernement indien devrait étendre son soutien aux partenariats publics – privés pour le développement, l’autorisation et la commercialisation de plantes GM dans le pays.

La conférence internationale était co-organisée par la Fondation John Templeton, le Service International pour l’Acquisition des Applications de la Biotechnologie Agricoles, le Centre Régional du Sud-est pour les Etudes Supérieures et la Recherche en Agriculture, l’Académie Nationale des Sciences et Technologies et le Projet de Soutien de la Biotechnologie Agricole II. Plus de 130 participants d’Asie, d’Afrique et d’Amérique Latine ont assisté à la conférence de deux jours.

Pour plus d’informations, envoyez un e-mail à knowledgecenter@isaaa.org.

Europe

EFSA: le maïs GM 59122 est sûr pour l’alimentation humaine ou animale

L’Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire a publié un avis scientifique sur l’évaluation des risques pour la libération commerciale de maïs génétiquement modifié 59122 en alimentation humaine ou animale et pour la culture. Selon le Comité GMO de l’EFSA, il est peu probable que les plantes GM aient un effet négatif sur l’environnement, sauf dans le cas d’une évolution possible de la résistance des nuisibles à la protéine Bt. Ainsi, le Comité recommande l’exécution de stratégies adaptées de gestion de la résistance des insectes et de surveillances spécifiques. Le Comité a aussi déclaré que la culture est aussi sûre que sa contrepartie traditionnelle et que les variétés commerciales de maïs en termes d’effets négatifs potentiels sur la santé humaine ou animale.

Lisez l’avis scientifique de l’EFSA : www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3135.htm.

RECHERCHES

Effets des pesticides néonicotinoïdes sur les bourdons

L’Agence de Recherches pour l’Alimentation et l’Environnement a publié un rapport sur les effets des traitements avec les néonicotinoïdes sur les bourdons (Bombus terrestris) rédigé par Helen Thompson et ses collègues. L’étude a pour objectif de tester si les néonicotinoïdes, utilisés conjointement avec des plantes GM, ont un effet sur la santé des colonies de bourdons.

Les chercheurs ont comparé le développement des bourdons de trois sites près de cultures de colza (A) non traitées, (B) traitées avec la clothisnidine et (C) traitées avec l’imidaclopride. Les différences dans les résidus de pesticides trouvés dans les bourdons ont été notées mais n’ont pas pu être liées aux traitements appliqués sur les cultures adjacentes. Cela indique que les bourdons fourragent sur de larges distances. Toutes les colonies ont augmenté en taille et ont survécu jusqu’à la fin de la période de test. Aux sites avec les traitements A et B, les colonies ont augmenté jusqu’à une masse finale supérieure à celles des colonies du traitement C. Mais toutes les colonies ont une masse plus grande que les contrôles. Des variations de résidus néocotinoïdes ont été trouvées dans les colonies dans et entre les sites. Cependant, aucune relation claire et cohérente n’a pu être établie.

Lisez le rapport : www.fera.defra.gov.uk/scienceResearch/scienceCapabilities/chemicalsEnvironment/
documents/reportPS2371Mar13.pdf
.


L’expression relative de XA7 contrôle la résistance au flétrissement bactérien

La scientifique Dwinita Wikan Utami, du Centre Indonésien pour la Recherche et le Développement de la Biotechnologie Agricole et les Ressources Génétiques, et ses collègues ont réalisé une étude pour valider la fonctionnalité du gène variant (Xa7) de résistance au flétrissement bactérien (BLB) sur différents germplasmes candidats de riz. L’équipe de recherche a utilisé l’analyse d’expression via la RT-PCR en temps réel et les observations en champs.

Les résultats ont montré que deux lignées de descendants de deux double-croisements avec des variétés locales étaient plus résistantes aux principales souches de BLB indonésiennes. Le séquençage a révélé la production de 60 aminoacides similaires avec le gène codant lié au système de défense des stress biotiques. Avec un test d’association, le marqueur fonctionnel pour le gène Xa7 a été validé pour une utilisation plus large aux évaluations de résistance au BLB sur le germplasme de riz.

Lisez l’article : http://link.springer.com/article/10.1007/s12892-012-0091-1.


Huit nouvelles chèvres transgéniques à l’institut Royan

Huit nouvelles chèvres transgéniques sont nées à l’institut Royan pour la Recherche en Biotechnologie en Iran. Les techniques de clonage nécessitent actuellement des équipements de pointe mais le processus a impliqué une méthode simplifiée dans un laboratoire de base a dit le Dr. Nasr Esfahani, principal chercheur de ce projet.

Les chercheurs de l’institut Royan ont essayé d’améliorer les protocoles de clonage. Il est important d’améliorer l’efficacité des procédures actuelles de clonage pour faciliter la production de protéines recombinantes et d’organes pour la xénotransplantation. La xénotransplantation est la transplantation de cellules, tissus ou organes vivants d’une espèce à une autre.

Après avoir optimisé la méthode de clonage et de transfert de 50 embryons à l’institut Royan, neuf descendances étaient positives, ce qui est le taux le plus élevé rapporté dans le monde. Le Dr. Esfahani continue : "en mars 2013, parmi les neufs descendances, huit animaux transgéniques sont nés et tous étaient en parfaite santé".

De plus, l’Institut Royan de Recherches en Biotechnologie a lancé sa nouvelle initiative. Elle comprend la production d’organes vitaux d’animaux transgéniques pour la transplantation dans les corps humains.

L’article est disponible à http://isna.ir/fa/news/92012307740. Envoyez un e-mail à Naghmeh Abiri du Centre Iranien d’Information en Biotechnologie à nmabiri@gmail.com pour des informations supplémentaires.


La technologie ADN développée pour accélérer la découverte d’espèces

Des chercheurs de l’Organisation de Recherches Scientifiques et Industrielles du Commonwealth (CSIRO) et l’Université d’Australie de l’ouest ont développé et testé une nouvelle technique moléculaire qui a le potentiel d’aider à découvrir de nouvelles espèces, en particulier celles des zones reculées et trop peu fouillées. La technique, connue sous le terme « écogénomique » sera utilisée par des chercheurs pour étudier les bosquets de vigne de la forêt tropicale de la région de Kimberley classée au patrimoine national de l’Australie. L’écogénomique comprend l’identification d’espèces basées sur leur ADN et leur morphologie de manière plus rapide et plus efficace du point de vue coût que les stratégies traditionnellement utilisées. Ainsi, la technique a le potentiel d’améliorer l’efficacité de l’évaluation de la gestion de l’impact environnemental et de la conservation.

Durant les prochains mois, l’équipe de chercheurs analysera les ADN de plus de 300'000 spécimens d’insectes et cherchera la présence d’espèces endémiques.

Plus d’informations : www.csiro.au/en/Portals/Media/DNA-technology-set-to-speed-up-species-discovery.aspx.

Document Reminders

Aliment GM : un guide pour les communicateurs afin d’améliorer la compréhension

La Fondation du Conseil International d’Information sur les Aliments (IFIC) a publié un guide complet pour les communicateurs concernant les aliments GM. Cet ouvrage de référence qui a pour titre «A Communicator's Guide to Improving Understanding (3rd edition) », contient les plus récentes informations scientifiques et celles destinées aux consommateurs sous forme de points de discussion, de documents à diffuser, de glossaire, de présentation PowerPoint ou d’astuces pour discuter avec les médias. Téléchargez le guide www.foodinsight.org/LinkClick.aspx?fileticket=65CEquuLiqU%3d&tabid=1469.


Pocket K 43 sur la biotechnologie et le changement climatique

Le Pocket of Knowledge 43 de l’ISAAA sur la Biotechnologie et le changement climatique couvre les différentes contributions des plantes GM dans l’atténuation des effets du changement climatique. Ce dernier numéro de la série contient aussi une courte discussion sur le changement climatique et ses effets sur l’agriculture ainsi que les plantes GM qui sont développées ou en cours de développement et qui sont tolérantes aux stress abiotiques comme la salinité, la sécheresse ou les températures extrêmes. Le Pocket K 43 peut être téléchargé sur : www.isaaa.org/resources/publications/pocketk/43/default.asp.


Mise à jour du Pocket K sur l’Etat mondial des plantes GM commercialisées

L’ISAAA publie une version mise à jour du Pocket K No. 16 basé sur la 44 « Global Status of Commercialized Biotech/GM Crops 2012 » écrit par le Dr. Clive James. Vous pouvez le télécharger sur : http://isaaa.org/resources/publications/pocketk/16/default.asp. Les Pocket Ks sont des concentrés de connaissances, d’informations sur la biotechnologie végétale et les thèmes apparentés. Ils sont développés par le Centre Mondial des Connaissances sur la Biotechnologie Végétale pour diffuser les informations clés sur la biotechnologie agricole dans un style facile à comprendre et sont téléchargeables en format PDF pour faciliter le partage et la distribution.