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Voici le Bulletin de Mars 2011
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NOUVELLES

Mondiales

Les ministres étudient le traité sur les ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture

Les ministres de l’agriculture et les collaborateurs confirmés de plus de 100 pays se sont engagés à étudier le réservoir mondial de gène de plantes du traité international sur les ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture. Ils se sont rencontrés à Bali (Indonésie) afin de prendre une décision concernant l’avenir du Traité vis-à-vis de l’insécurité alimentaire et du changement climatique. Le Traité est un système multilatéral dans lequel les pays membres partagent le matériel génétique de 64 des plus importantes plantes cultivées pour la sécurité alimentaire.

Une déclaration a été signée par les participants qui reconnaissent que le changement climatique pose un risque important pour les ressources génétiques des plantes. Ces ressources sont essentielles « comme matériel brut pour l’amélioration génétique, que ce soit via la sélection des fermiers, les méthodes traditionnelles ou la biotechnologie moderne » et aussi « pour le développement de nouvelles opportunités de marché et pour s’adapter aux changements environnementaux imprévisibles ».

Lisez le communiqué de presse de la FAO à : http://www.fao.org/news/story/en/item/52635/icode/


Recommandations pour l’évalution des risques en laboratoire

Un groupement de scientifiques a compilé les recommandations concernant les projets expérimentaux en laboratoire permettant d’évaluer l’impact potentiel négatif des plantes génétiquement modifiées résistantes aux insectes. Dirigé par Jorg Romeis de la station de recherche Agroscope Reckenholz-Tanikon à Zürich (Suisse), le groupe dit que, bien qu’ils se basent fortement sur les protéines utilisées actuellement comme Bacillus thuringiensis dans leur discussion, les concepts s’appliquent aussi aux autres protéines agissant sur les arthropodes.

Le consortium déclare que les recommandations suivantes faciliteront la reproduction de telles études, étude par des pairs de la communauté scientifique, et bénéficieront aux organismes de surveillance en améliorant la qualité des données produites pour l’évaluation des risques. Cela améliorera la solidité de, et la confiance dans, les évaluations de risques environnementaux des plantes transgéniques.

L’article "Recommendations for the design on laboratory studies non-target arthropods for risk assessment of genetically engineered plants", publié dans le journal Transgenic Research, est en accès libre sur Springerlink.com. Vous pouvez aussi contacter joerg.romeis@art.admin.ch.


Outils génomiques pour améliorer la performance des cultures

Les chercheurs peuvent exploiter la diversité génétique des cultures pour améliorer la productivité, la durabilité et la nutrition avec des outils de séquençage du génome. Edward Buckler, généticien au département américain de l’Agriculture, service des recherches agricoles, à l’institut pour la diversité génomique de Cornell, partage ses réflexions sur « Disséquons la génétiques des caractères agronomiques complexes pour l’amélioration des cultures » durant la réunion annuelle de l’association américaine pour l’avancée de la science à Washington D.C.

« Quelques caractères simples, comme l’amélioration du contenu en vitamine A chez le maïs, font travailler 5 ou 10 gènes, mais nous pouvons aussi comprendre ces caractères complexes, comme la période de floraison, qui demandent le fonctionnement de plus de 50 gènes et nous pouvons encore faire des prédictions très précises » a dit Buckler.

Les sélectionneurs espèrent utiliser les outils génomiques pour créer des plantes à haut rendement qui sont résistantes à la sécheresse, utilisent plus efficacement les nutriments et sont biofortifiées pour améliorer la nutrition. « Il est maintenant temps d’utiliser ces outils sur des caractères importants pour améliorer la société et la durabilité » a ajouté Buckler.

Plus de détails sur : http://westernfarmpress.com/management/genome-tools-improving-crop-performance.

Afrique

Nouveau Programme de bourses pour les biologistes d’Afrique de l’est

Le réseau d’innovation en bio-ressources du programme pour le développement d’Afrique de l’est (Bio-Innovate) a été lancé aux quartiers généraux en Nairobi de l’institut international pour la recherche sur le bétail (ILRI) le 16 mars 2011. Le programme va fournir des bourses à des biologistes travaillant dans les domaines de l’amélioration de la production alimentaire et de la gestion de l’environnement en Afrique de l’est.

« En se concentrant sur l’amélioration des performances de l’agriculture végétale et des transformations agricoles ainsi qu’en ajoutant de la valeur à la production primaire, nous pouvons construire une économie régionale basée sur les bio-ressources plus productive et plus durable » a dit Seyoum Leta, gestionnaire du programme Bio-Innovate.

Le programme de cinq années est financé par l’agence suédoise de développement international (SIDA). Bio-Innovate est géré par l’ILRI et est localisé dans le centre de BioSciences en Afrique de l’est et du centre (BeCA) sur le campus de Nairobi. Bio-Innovate sera mis en œuvre au Burundi, en Ethiopie, au Kenya, au Rwanda, en Tanzanie et en Ouganda. Pour plus d’information sur Bio-Innovate, contactez le Dr. Leta Seyoum, gestionnaire de programme à : s.leta@cgiar.org.


Un don pour créer un institut des semences au kenya

L’université d’état de l’Iowa et l’université de Nairobi sont les bénéficiaires d’un don de « Alliance for a Green Revolution in Africa » (AGRA), qui est financé par la Fondation Bill et Melinda Gates, pour aider des millions de petits fermiers à sortir de la pauvreté et de la faim.

Le don va permettre aux deux universités de s’associer avec le centre international d’amélioration du maïs et du blé ainsi que des experts d’entreprises privés pour créer un institut de gestion des entreprises semencières au collège des sciences agricoles et vétérinaires à Kabete (Kenya). L’institut va mener des activités de construction de capacités en Afrique sub-saharienne comme une formation aux semences pour les étudiants des cycles supérieurs des universités africaines, soutenir la production des variétés de semences améliorées et créer un réseau internet pour les échanges d’informations sur la technologie des semences.

Plus de détails sur cette information : http://www.news.iastate.edu/news/2010/apr/semi.


Harmonisation des politiques semencières de 19 pays Africains

L’Union Européenne fournit un soutien à l’organisation africaine du commerce, le marché commun pour l’Afrique orientale et australe (COMESA), afin de mener l’harmonisation des politiques et des réglementations concernant les semences dans les 19 pays africains que comprend le groupement. L’harmonisation des politiques des semences permettra aux pays qui ont une géographie, un climat et un sol comparables d’adapter des politiques réglementaires concernant les semences similaires. Le centre des sciences des graines de l’université d’état de l’Iowa a jeté les bases de la politique d’harmonisation.

« L’harmonisation est un bon concept » a dit Manjit Misra, directeur du centre des sciences des graines. « Quand vous harmonisez, de bonnes choses se produisent. Vous avez le produit dans la région et ces pays ont besoin de meilleures semences. Cela conduit à la collaboration et au commerce dans la région et parmi différentes régions, déplaçant le commerce ».

Pour plus d’informations sur cet article, lisez : http://www.news.iastate.edu/news/2011/mar/SSCComesa


Les scientifiques ougandais ont cultivé des bananes GM car la maladie menace la culture de base du pays

La maladie bactérienne dévastatrice de la banane, le flétrissement bactérien ou BXW, devrait être éradiquée grâce à la recherche de scientifiques ougandais locaux du programme national de recherches sur la banane. Cette maladie, qui a été identifiée en premier en Ethiopie en 1960, s’est rapidement répandue dans les pays voisins en Afrique. L’Ouganda a été vulnérable à cause de ses plantations à grande échelle de bananes.

Wilberforce Tushemereirwe et ses collègues ont ajouté un gène du poivron dans les bananiers ce qui les rendra résistants à la maladie. Six des huit lignées de bananes ont montré 100% de résistance à la maladie dans des expériences préliminaires confinées. Les expérimentations dans des zones confinées du campus de recherche ont déjà commencé. Les résultats des essais, qui seront disponibles à la fin de l’année, auront une forte incidence sur la politique agricole GM du pays.

L’article d’origine peut être lu à : http://www.guardian.co.uk/world/2011/mar/09/gm-banana-crop-disease-uganda.


Le Kenya commence la culture des plantes GM

Le gouvernement kenyan a annoncé qu’il va diffuser des lignes directrices pour la biotechnologie d’ici deux mois ce qui est une étape proche vers la coopération avec d’autres pays en voie de développement qui cultivent des plantes GM. Le président kenyan, Mwai Kibaki a signé la loi de biosécurité en 2009 mais elle nécessite des lignes directrices pour faciliter sa mise en œuvre.

Selon Roy Miguiira, chef par intérim de l’autorité nationale de biosécurité, ils travaillent avec l’office d’état des lois parce qu’ils ont besoin de conseiller un habillage qui sera acceptable. « Nous adapterons les standards du bureau Kenyan parce qu’il y a déjà des standards d’habillage et d’étiquetage pour les produits GM » a-t-il ajouté. Il a aussi dit que l’Afrique ne peut continuer à ignorer la biotechnologie depuis que l’institut kenyan de recherches agricoles (KARI) est à l’avant-garde de la biotechnologie car il développe un sorgho biofortifié.

Plus d’informations : http://allafrica.com/stories/201103010225.html.


Des lois de biosécurié strictes arrêtent les essais de maïs GM en Tanzanie

La Tanzanie est encore laissée à la traîne des autres pays de l’Afrique de l’est pour la culture de maïs génétiquement modifiés (GM). Selon le coordinateur du projet « Maïs efficace vis-à-vis de l’eau en Afrique » (WEMA), Alois Kullaya, cela est dû en premier lieu à la loi de biodiversité stricte mise en place dans le pays.

« Nous avons eu des simulacres d’essais réussis depuis 2009 mais nous avons échoué à les amener à l’étape suivante en août dernier parce que le gouvernement ne nous en a pas donné l’autorisation » a dit Kullaya. Il a aussi dit qu’il est temps pour le gouvernement tanzanien d’utiliser des réglementations nationales de biosécurité moins restrictives sinon le pays perdra les bénéfices de la biotechnologie.

« Si tout va bien, nous prévoyons de réaliser des essais cette année, une fois que nous aurons obtenu l’autorisation du comité national de biosécurité » a dit le Dr. Kullaya, qui est aussi un collaborateur supérieur de recherche agricole à l’institut de recherches agricoles de Mikocheni.

Pour plus de détails : http://www.bioportfolio.com/news/article/504614/Strict-Bio-safety-Law-Stalls-Gm-Maize-Trials.html.

Amériques

Une étude montre comment les plantes trient et éliminent les gènes au cours des millénaires

Les plantes avec des génomes multiples ont tendance à préférer les gènes d’un parent et à écarter le reste. Cela vient d’être publié par Brian Dilkes, professeur adjoint de génétique à l’université Purdue dans une étude publié dans le journal Genome Biology.

Le génome de l’hybride Arabidopsis suecica provenant de quatre ensembles de chromosomes issus de croisements entre Arabidopsis arenosa et Arabidopsis thaliana des dizaines de milliers d’années plus tôt. Des espèces d’hybrides similaires ont été développées par des croisements récents en laboratoire. Cependant, les chercheurs ont trouvé que la contribution des gènes de chaque parent n’était pas égale de telle sorte que les gènes d’A. arenosa sont trois fois plus préférés que ceux de l’autre parent. Et les gènes qui sont co-exprimés dans des tissus similaires sont préférentiellement exprimés par le même parent.

« Nos découvertes suggèrent un réseau supplémentaire de dépendance dans lequel les gènes mis au point pour travailler ensemble dans les deux espèces parentales avant l’hybridation sont plus susceptibles d’être exprimés ensembles dans l’hybride. Ceci, à son tour, assure que ces gènes provenant d’une espèce parentale sont conservés ensemble et ne sont pas éliminés du génome au cours du temps » a dit Peter Chang, un étudiant des cycles supérieurs de l’université de Californie du sud et principal auteur de l’article. « Les plantes ont eu une remarquable facilité de s’adapter à différentes conditions tout au long de l’histoire de la Terre et nous commençons juste à comprendre certaines des manières dont cela s’est passé ».

Pour plus de détails sur cette étude : http://www.purdue.edu/newsroom/research/2011/110309DilkesScience.html


L’ISU offre une formation à distance pour les sélectionneurS végétaux

Les sélectionneurs végétaux du monde ont maintenant la chance d’améliorer leur formation via le programme d’études à distance du Master en Sciences du département d’agronomie de l’université d’état de l’Iowa (ISU). Le programme est composé de 12 cours sur la sélection végétale. Il a été développé après une étude détaillée financée par l’USDA des besoins de formation des sélectionneurs végétaux de différentes compagnies. Selon Thomas Lübberstedt, le directeur du programme, les exigences du Master en Sciences dans le domaine de la sélection végétale peuvent être atteintes en deux petites années mais la plupart des étudiants vont probablement le faire en 4 ou 5 ans parce qu’ils travaillent. Le programme offre un démarrage cet automne.

Plus de détails sur : http://www.news.iastate.edu/news/2011/mar/LubberstedtPB.


La moutarde brune peut être une alternative à la fumigation du coton

Les nématodes qui infestent le coton sont habituellement contrôlés par des fumigants. D’autres plantes comme les fraises reçoivent aussi une dose annuelle de bromure de méthyle pour contrôler les nuisibles. Cependant, ces pratiques peuvent avoir besoin d’être replacées dans une stratégie plus efficace et de moindre coût en utilisant les brassicacées comme « fumigants ». Les brassicacées qui comprennent les plantes cultivées comme la moutarde, le chou, le chou frisé, le brocoli et d’autres ont été utilisées comme « biofumigants » dans quelques pays européens car elles contiennent des glucosinolates dans les résidus végétaux. Lorsqu’ils sont détériorés, les glucosinolates se transforment en composés comparables aux ingrédients actifs de quelques fumigants commerciaux.

Craig Rothrock et ses collègues de la division de l’agriculture de l’université de l’Arkansas ont réalisé des études préliminaires en serre et des expérimentations en petits pots dans les champs de fermiers en utilisant la moutarde brune comme culture de couverture en hiver dans les champs de coton. Les résultats ont montré que ces plantes peuvent être utilisées comme un fumigant efficace et économique pour contrôler les nématodes et quelques pathogènes provoquant des maladies sur les plantules dans les champs de coton en Arkansas.

L’article d’origine peut être lu à : http://arkansasagnews.uark.edu/Biofumigant_Cover_Crop.doc


Le riz tolérant aux inondations peut aussi survivre aux sécheresses

L’équipe de chercheurs travaillant sur le riz à l’université Riverside de Californie, dirigée par Julia Bailey-Serres, ont trouvé que le riz, qui avait le gène Sub1A, un gène responsable de la tolérance aux inondations ou à la submersion, peut aussi survivre à la sécheresse. Le riz avec le gène Sub1 peut conserver son énergie en condition de submersion pendant plus de deux semaines jusqu’à ce que l’eau se retire.

Les chercheurs rapportent dans le numéro actuel de Plant Cell « que, au niveau moléculaire, Sub1A sert de point de convergence entre les chemins de réponse à la submersion et à la sécheresse, permettant aux pieds de riz de survivre et de pousser à nouveau après les deux types extrêmes de précipitations ».

« Nous avons trouvé que Sub1A coordonne correctement les réponses physiologiques et moléculaire au déficit cellulaire en eau lorsque ce déficit se produit indépendamment, comme lors d’une sécheresse, ou après une « dé-submersion » qui se produit lorsque l’eau recule » a dit Bailey-Serres.

L’article de recherche peut être lu à : http://newsroom.ucr.edu/news_item.html?action=page&id=2563

Europe

Des scientifiques espagnols développent des plantes résistantes aux virus par gene silencing

Les chercheurs du centre Segura de biologie des sols et appliquée (CEBAS-CSIC) ont utilisé le « gene silencing » pour créer dans certaines variétés de la famille des cucurbitacées une résistance à des maladies virales. Un gène qui code pour une protéine utilisée par le virus pour se répliquer dans la cellule végétale a été rendu inactif par cette stratégie.

La recherche a commencé avec le melon et les melons transgéniques développés par cette approche ont été exposés à neuf maladies causées par des virus. Quatre des lignées transgéniques restent sans symptômes. Les résultats de cette recherche sont très importants pour l’Espagne qui exporte 5 à 10% de sa production annuelle.

Pour plus d’informations, lisez l’article en espagnol : http://fundacion-antama.org/investigadores-espanoles-logran-plantas-resistentes-a-diferentes-virus-inhibiendo-un-unico-gen/

RECHERCHES

Les scientifiques étudient la diversité entre et dans les variétés de tomates des fermiers érythréens

La tomate (Solanum lycopersicum) est une des cultures les plus importantes, d’un point de vue économique, en Erythrée. Cependant, le rendement moyen de la tomate en Erythrée est inférieur au rendement des tomates en Afrique et en Italie. Donc, Samuel Asgedom du collège agricole Hamelmalo en Erythrée et ses collègues ont analysé la diversité génétique de 25 variétés de tomates communément cultivées par les fermiers en Erythrée et les ont comparées avec d’autres variétés africaines et italiennes. Quinze marqueurs moléculaires microsatellites (SSR) ont été utilisés pour l’analyse génétique.

Les chercheurs ont observé un degré élevé de diversité parmi les variétés érythréennes. 13 des 15 marqueurs expriment des phénotypes différents. Deux principaux types de variétés ont été identifiés et ce sont San-Marzano et Marglob. Les variétés érythréennes ont aussi des génotypes plus uniformes que les variétés italiennes et africaines. Il ressort d’une étude détaillée des tomates des fermiers que certains d’entre eux mélangent intentionnellement les graines de différentes variétés pour élargir la période de récolte, la stabilité du rendement et la tolérance au stress.

Lisez le résumé de cette étude : http://www.academicjournals.org/AJB/PDF/pdf2011/21Mar/Asgedom%20et%20al.pdf.


La plasticité des plantes les aident à s’adapter au changement climatique

Le changement climatique a affecté les performances des plantes de plusieurs manières. Une des réponses des plantes est le changement dans la structure et la fonction connue sous le terme de plasticité phénotypique. Une étude publiée dans Trends in Plant Science donne des informations sur les réponses plastiques des plantes au changement climatique mondial. A.B. Nicotra de l’université nationale australienne et ses co-auteurs ont rapporté que les plantes dans les systèmes naturels et agricoles ont la capacité de s’adapter à un environnement changeant sans nécessité de changements évolutifs, ce qui se produit toujours sur un nombre de générations.

Plusieurs études ont aussi montré que les plantes exposées aux environnements changeants ont des degrés de plasticité plus élevés. La capacité de la plante à changer la structure et la fonction lorsqu’elle est exposée à des changements environnementaux peut aider les sélectionneurs à produire des variétés de plantes ayant un niveau de plasticité plus élevé. Les auteurs présentent aussi la base moléculaire de la réponse plastique en caractères principaux.

Lisez l’article complet : http://dx.doi.org/10.1016/j.tplants.2010.09.008.


Les scientifiques Japonais développent du sperme en culture

Des chercheurs de l’université de la ville de Yokohama ont réussi à faire du sperme fertile de souris à partir de testicules immatures de souris dans une boite de culture. Cela est considéré comme une avancée majeure car de nombreux biologistes de la reproduction ont essayé de le faire depuis près d’un siècle. Takehiko Ogawa et ses collègues de l’université ont découvert que la clé pour obtenir des spermatozoïdes par la méiose dépend d’un simple changement des conditions standards de culture. Après plusieurs essais et erreurs, le test est devenu fructueux lorsqu’ils ont changé le sérum fœtal bovin avec le sérum de remplacement KnockOut, un milieu sans sérum souvent utilisé pour cultiver les cellules embryonnaires. Cette technique peut aider à révéler les étapes moléculaires impliquées dans la formation du sperme et les traitements potentiels pour l’infertilité mâle.

Lisez l’article d’information : http://www.nature.com/news/2011/110323/full/news.2011.179.html.


Ccinq nations experiment leur soutien au clonage du bétail

Des représentants des gouvernements d’Argentine, du Brésil, du Paraguay, de Nouvelle-Zélande et des USA ont signé un document pour soutenir le clonage du bétail en tant qu’outil pour répondre à la demande croissante de production durable d’aliments. Des réunions intergouvernementales ont été réalisées pour discuter des aspects réglementaires et liés au commerce du clonage du bétail en agriculture et en production alimentaire.

« La demande mondiale de viande et de produits laitiers devrait augmenter de manière spectaculaire dans les quelques prochaines décennies et la plupart de cet approvisionnement devra provenir d’un bétail plus efficace » a dit le Dr. David Faber, Président de Trans Ova Genetics et président du comité politique de l’organisation des industries de la biotechnologie animale. « Une pression de plus en plus forte est mise sur des ressources limitées afin de répondre aux défis croissants de sécurité alimentaire et de technologie agricoles comme le clonage qui va jouer un rôle crucial de plus en plus important pour répondre à ces défis ».

Plus d’informations sur : http://bio.org/news/pressreleases/newsitem.asp?id=2011_0321_01.


Les poulets GM empêchent la dispersion de la grippe aviaire

Des scientifiques des universités du Royaume Uni ont développé des poulets génétiquement modifiés (GM) qui peuvent aider à empêcher la dispersion de la grippe aviaire causée par le virus influenza, qui cause des dommages dans la production de volaille et pour la santé humaine dans le monde. Ces poulets GM ne sont pas résistants à la grippe mais ils produisent un ARN leurre qui bloque la propagation du virus de l’influenza. Au lieu de multiplier leur propre ADN, le virus propage l’ARN leurre. Selon les scientifiques, la même technique pourrait être utilisée sur d’autres animaux comme les cochons pour prévenir la dispersion de la grippe porcine. Actuellement, les vaccins sont utilisés pour protéger les poulets de la grippe aviaire mais certains scientifiques craignent que cela puisse causer une mutation du virus influenza.

Lisez le résumé de l’étude : http://www.sciencemag.org/content/331/6014/223.full?ijkey=6fxFJaZxnqtno&keytype=ref&siteid=sci

ANNONCES

Appel pour les bourses internationales de retour Marie Curie

La Commission Européenne a publié un appel pour les bourses internationales de retour Marie Curie. Cette action a pour but de renforcer la recherche d’excellence dans les Etats membres et les pays associés via le partage de connaissance avec des chercheurs reconnus actifs dans un pays tiers pour travailler sur des projets de recherche en Europe dans le but de développer des coopérations dans la recherche bénéfiques de part et d’autres. En même temps, les projets constitueront un noyau pour de futures relations de recherche au niveau international ce qui sera bénéfique dans le contexte du développement d’économies et de sociétés européennes basées sur la connaissance.

Pour plus de détails : http://cordis.europa.eu/fetch?CALLER=EN_NEWS_FP7&ACTION=D&DOC=9&CAT=NEWS&QUERY=012ee8243812:0657:69835815&RCN=33205.


Conférence internationale sur l’intensification de l’agriculture en afrique sub-saharienne

La conférence internationale sur les défis et les opportunités de l’intensification de l’agriculture dans les systèmes des hauts plateaux humides d’Afrique sub-saharienne se déroulera à Kigali (Rwanda) du 24 au 27 octobre 2011. L’enregistrement se fait via le site Internet de la conférence (http://tinyurl.com/69lr2k3). La date limite de soumission des résumés pour les présentations orales et les posters est rallongée au 31 mars 2011.

Document Reminders

Impacts des plantes GM sur la biodiversité

Une étude détaillée sur les impacts des plantes GM sur la biodiversité de Janet E. Carpenter est publiée dans le journal en ligne Landes Bioscience. L’étude détaillée couvre les impacts potentiels de l’introduction des plantes GM sur la diversité des cultures, la biodiversité des plantes sauvages apparentées, les organismes non ciblés des sols, les mauvaises herbes, l’utilisation des terres, les organismes non ciblés hors sols et la suppression des nuisibles dans la zone. Dans l’ensemble, l’étude détaillée montre qu’actuellement les plantes GM commercialisées ont réduit l’impact de l’agriculture sur la biodiversité via une augmentation de l’adoption des pratiques de non labourage, la réduction de l’utilisation des insecticides et l’utilisation d’herbicides moins dangereux pour l’environnement et l’augmentation des rendements pour diminuer la pression de conversion de terres supplémentaires en utilisation agricole.

L’étude peut être téléchargée : https://www.landesbioscience.com/journals/gmcrops/CarpenterGMC2-1.pdf.


L’impact des contraintes de la réglementation eu concernant les plantes GM sur le revenu des fermiers

Un article sur « L’impact des contraintes de la réglementation EU concernant les plantes GM sur le revenu des fermiers » vient d’être publié par Science Direct. L’article de chercheurs de l’école d’agriculture, de politique et de développement de l’université de Reading dirigée par Julian ParK présente des estimations du manque à gagner des fermiers EU si ils ne cultivaient pas des plantes GM résistantes aux insectes et aux herbicides. Cet article note que « cette marge de manque à gagner est susceptible d’augmenter si le niveau actuel d’autorisation et de croissance reste bas car de nouveaux évènement GM arrivent sur le marché et sont rapidement adoptés par les fermiers dans les autres parties du monde ».

Téléchargez le rapport : http://www.sciencedirect.com/science?_ob=MImg&_imagekey=B8JG4-521M6KH-1-1&_cdi=43660&_user=10&_pii=S1871678411000100&_origin=search&_coverDate=01%2F25%2F2011&_sk=999999999&view=c&wchp=dGLzVlz-zSkWA&_valck=1&md5=e2a5a5d78b4c50fc16f0b09b196583d2&ie=/sdarticle.pdf.