NOUVELLES

Mondiales

Plantes transéniques : secteur avec la plus forte croissance

Dans « Biotechnologie agricole : étude détaillée de la stratégie des affaires”, Global Industry Analysts dit que les plantes transgéniques sont le secteur du marché de la biotechnologie agricole ayant la plus forte croissance et que les plantes génétiquement modifiées auront l’avantage sur les variétés traditionnelles. Les principales cultures GM sont le soja, le coton et le maïs. Le marché mondial de la biotechnologie agricole devrait atteindre 12 milliards de dollars US d’ici 2015.

Le rapport, qui analyse le marché mondial de la biotechnologie agricole, indique aussi que les Etats Unis sont le plus grand marché agricole. Il prévoit que la région Asie-Pacifique va croître le plus rapidement, suggérant que les consommateurs asiatiques sont prêts pour une alimentation de meilleure qualité. En plus de l’étude détaillée du marché de la biotechnologie agricole, le rapport aborde les tendances actuelles du marché, les principaux moteurs de croissance, les récentes introductions de produits et les profils des participants aux principaux marchés mondiaux ainsi que régionaux.

Allez sur : http://www.companiesandmarkets.com/Market-Report/agricultural-biotechnology-a-global-strategic-business-report-396294.asp pour des informations supplémentaires.

Afrique

La patate douce orange a un avenir radieux en afrique

La patate douce orange a été un sujet retentissant dans les actualités dernièrement. Cette patate douce, produite par HarvestPlus, a une couleur orange due à son contenu en vitamine A. Elle est largement encouragée en Afrique où les enfants et les femmes ont des déficiences en vitamine A.

HarvestPlus introduit actuellement la patate douce orange via un projet récent qui cible 24000 foyers pauvres en Ouganda et au Mozambique. En plus d’être bio-fortifiée, ces variétés sont aussi tolérantes à la sécheresse, résistantes aux virus et à rendement élevé pour convenir aux besoins des cultivateurs.

HarvestPlus affirme que les variétés bio-fortifiées de culture de base qu’ils produisent ne sont pas «magiques mais que l’on peut prouver que c’est le moyen le plus économique de réduire la faim cachée, en utilisant des aliments familiers aux personnes qui les ont toujours cultivées et consommées»

Plus d’informations sur : http://www.harvestplus.org/content/orange-sweet-potato-faces-bright-future-africa-0.


Une délégation Africaine visite les champs de coton du Burkina Faso

Une délégation de 8 pays africains représentant l’est (Ethiopie, Kenya, Ouganda), le sud (Malawi), l’ouest anglophone (Ghana, Nigeria) et l’ouest (Mali, Togo) a visité des champs de coton Bt au Burkina Faso du 9 au 11 novembre 2010. La délégation était formée de fermiers, chercheurs, législateurs, égreneurs, journalistes et personnes de la réglementation en biotechnologie.

La visite a montré aux participants le processus de commercialisation des plantes GM en utilisant le cas du coton Bt au Burkina Faso comme étude de cas. Elle était organisée par le centre africain du Service International pour l’acquisition des applications de la biotechnologie agricole (ISAAA) en collaboration avec l’agence ABNE de l’AU-NEPAD, le RECOAB, le SOFITEX et Monsanto. Les participants devraient utiliser cette expérience pour faciliter le processus de commercialisation dans leurs pays respectifs pour le bénéfice des cultivateurs de coton.

Les participants ont donné leur appréciation en disant que cela leur avait ouvert les yeux. «Si il y a quelqu’un qui a le plus bénéficié de la visite, c’est moi» a dit Moses Mugwate, petit cultivateur de coton au Kenya. Moses espère que lorsque le coton Bt sera commercialisé, les fermiers kenyans obtiendront des rendements supérieurs. Ceci se fera en adhérant aux pratiques de production recommandées et en assurant une bonne gestion de la technologie. Honorable (Barr) Makanjoulo, président du comité parlementaire agricole de la chambre basse d’Abuja, Nigeria, et sponsor de la loi de biosécurité du pays, a confessé que «la biotechnologie agricole est un développement technologique nécessaire que nous devrions adopter pour assurer la sécurité alimentaire non seulement au Nigeria mais dans toute l’Afrique. Avec les avantages liés à cette technologie et avec les informations rassemblées par les fermiers pendant cette visite, on peut dire que oui, il est grand temps que l’Afrique adopte la biotechnologie».

Honorable Kityo, ancien membre du parlement et secrétaire générale de la fédération nationale des fermiers de l’Ouganda, a mis au défi les dirigeants ougandais de changer leur attitude vis-à-vis des OGM « pour s’assurer que, lorsque l’Afrique se réveillera, l’Ouganda ne sera pas à la traîne». L’équipe kenyane a l’intention d’inclure les leçons apprises lors de cette visite dans le processus de commercialisation du coton Bt actuellement en cours. Les participants ont été mis au défi par la démarche audacieuse du Burkina Faso qui a adopté cette technologie bien qu’il soit un des pays les plus pauvres en Afrique.

La visite a eu une grande publicité dans les medias publics grâce à une petite vidéo postée sur Youtube (http://www.youtube.com/watch?v=RZYuYCQNS6M). Pour plus d’informations, contactez m.karembu@cgiar.org ou f.nguthi@cgiar.org


Un outil pour les cultures africaines publié

« Choisir les bonnes plantes et les bonnes semences est crucial tant pour améliorer les conditions de vie des ruraux pauvres et affamés que pour faire face au changement climatique. Pour être capable de faire ce choix, vous devez être sûr que les graines et le matériel de plantation soient disponibles et accessibles au bon endroit et au bon moment» a dit Shivaji Pandey, Directeur de la division de la production et de la production des végétaux à l’Organisation pour l’Alimentation et (FAO).

Dans ce but, les experts de la FAO ont lancé un petit calendrier de référence pour guider 43 principaux pays africains dans le choix des plantes qui peuvent être cultivées en fonction du type de zone agricole des terres sèches aux plateaux. Le calendrier sera utile dans les cas d’urgence comme les sécheresses ou les inondations ainsi que pour les efforts de réhabilitation lors de désastres naturels ou provoqués par l’homme. Il y a 283 zones agro-écologiques et 130 cultures sont couvertes dans le calendrier qui sera utile aux fermiers, aux travailleurs dans la vulgarisation des gouvernements ou des ONG, aux agences et aux donateurs.

Lisez l’article original : http://www.fao.org/news/story/en/item/47497/icode/


Possibilités pour transformer l’agriculture en afrique

L’Afrique fait face à trois principales opportunités qui peuvent transformer son agriculture en une force économique. Dans le livre «The New Harvest », Calestous Juma de l’université de Harvard aux USA, énumère ces possibilités : avancées de la science et de la technologie ; la création de marchés régionaux et l’émergence d’une nouvelle culture d’entreprise des dirigeants dédiés à l’amélioration économique du continent.

Juma présente des études de cas provenant d’Afrique et d’autres pays en voie de développement pour arriver à des changements politiques et institutionnels qui pourront promouvoir l’innovation agricole à travers le continent. Les recommandations sont transmises sur la manière dont les pays africains peuvent collaborer sur une base régionale pour «développer des connaissances et des ressources locales, exploiter l’innovation technologique, encourager l’entreprenariat, augmenter les récoltes agricoles, créer des marchés et améliorer les infrastructures».

Plus d’informations sur le livre à : http://www.oup.com/us/catalog/general/subject/Politics/AmericanPolitics/ScienceTechnologyEnvironmentalPo/?view=usa&ci=9780199783199#reviews


Variétés de manioc résistantes aux maladies et bio-fortifiés

Les chercheurs à Namulonge en Ouganda travaillent sur la bio-fortification du manioc en développant de nouvelles variétés avec des niveaux élevés en béta-carotène qui est converti en vitamine A lors de la consommation. Ces nouvelles variétés sont aussi résistantes à la mosaïque du manioc.

« Nous avons plus de 20 clones qui ont différentes couleurs allant du jaune pâle au rose ou à l’orange foncé. L’intensité de la couleur reflète la quantité de carotène » a dit le Dr. Robert Kawuki, sélectionneur de manioc à Namulonge.

Les variétés jaunes de manioc utilisées dans la sélection viennent d’Amérique latine, d’où la plante est originaire. Le recherche a commencé il y a trois ans et devrait se terminer dans trois ans. C’est un processus demandant du temps à cause de l’évaluation rigoureuse et des étapes de sélection qui doivent être réalisées. Le projet espère produire des variétés qui seraient susceptibles d’être utilisées par les fermiers et qui diminueraient le problème de santé répandu lié à la déficience en vitamine en Ouganda. La recherche fait partie du programme national de recherche sur le manioc.

Plus de détails sur : http://allafrica.com/stories/201011070241.html.


L’Afrique partage ses initiatives politiques et d’acceptation publique de la biotechnologie agricole

La sensibilisation du public et l’acceptation de la biotechnologie agricole ainsi que des produits de la biotechnologie agricole et la politique de réglementation doivent être continuellement améliorées en Afrique. C’est ce que le Dr. Margaret Karembu, directeur du centre africain du Service International d’acquisition des applications de la biotechnologie agricole (ISAAA), a partagé lors d’un séminaire spécial qui s’est déroulé au centre régional SEAMEO pour les études universitaires et la recherche en agriculture (SEARCA) à Los Baños (Philippines) le 27 octobre 2010. Les fermiers africains apprécient les produits de la biotechnologie agricole et sont prêts à les inclure lorsqu’ils sont introduits dans le but d’améliorer leur vie, a dit le Dr. Karembu.

Les pays africains ont initié une "harmonisation” de leurs politiques de biosécurité via la communauté économique régionale (REC) dont un exemple est la formation de l’approche régionale pour les politiques en biotechnologie et biosécurité en Afrique de l’est et du sud (RABESA) qui couvre 19 Etats membres. Le RABESA a aidé à ajuster les politiques des différents pays en se basant sur les zones de priorité identifiées qui sont la culture commerciale, la politique des échanges commerciaux et l’accès à l’aide alimentaire d’urgence pour les plantes et les produits GM. Le Dr. Karembu rapporte qu’à présent, 12 pays en Afrique ont déjà développé un cadre national de biosécurité alors que 11 autres ont un projet.

Selon le Dr. Karembu, les facteurs qui vont déterminer l’avenir de la biotechnologie en Afrique comprennent : une politique proactive où les priorités sont identifiées et les décisions adaptées aux besoins africains ; un système de biosécurité efficace et adapté question coût qui va évaluer efficacement les biotechnologies ; la construction de capacités scientifiques ; une régime de protection des droits intellectuels pour encourager les petites compagnies de semences privées à investir dans la technologie ainsi qu’une sensibilisation du public et des initiatives pour l’acceptation qui sont construites sur une communication crédible et basée sur des preuves.

Plus d’informations sur le séminaire : http://www.bic.searca.org ou : bic@agri.searca.org


UN rapport dit que l’Afrique fait des avancées dans l’indice de développement humain

Le rapport du développement humain, «The Real Wealth of Nations: Pathways to Human Development”, publié par le programme développement des Nations Unies (PNUD) classe l’Ethiopie comme meilleur exécutant pour améliorer la vie de son peuple durant les 40 dernières années. La plupart des pays africains ont fait des progrès réels mais la situation s’est péjorée en République Démocratique du Congo, Zambie et au Zimbabwe.

Le rapport examine le progrès en santé, éducation et revenus mesuré par l’indice de développement humain qui classe 135 pays. En plus de l’Ethiopie, le Botswana, Bénin et le Burkina Faso font partie de ce que le PND nomme les 25 principaux pays influents dans le monde.

L’histoire complète à : http://allafrica.com/stories/201011040816.html

Amériques

La diversité génétique aide les fermiers à gérer les incertitudes environnementales

Un expert de Pioneer Hi-bred a conseillé aux fermiers de cultiver différentes lignées d’hybrides avec différentes maturités pour obtenir des hauts rendements et étaler les dates de récolte.

« Les facteurs environnementaux peuvent faire la différence entre une bonne et une mauvaise année » a dit Mile Rupert, un gestionnaire de recherches agronomiques pour Pioneer. « Planter des lignées différentes disperse les risques puisque certaines maladies, certains insectes et certains défis climatiques ont un effet différent selon le stade de croissance ».

Cultiver des plantes avec des bases génétiques différentes peut aider à minimiser les risques dus aux maladies et ainsi augmenter le potentiel de récolte. Un cultivateur peut planter un hybride qui résiste aux maladies dans un champ sensible à cette maladie et un autre hybride avec un haut potentiel de récolte dans un champ avec une plus faible pression des maladies. Planter des cultures à différents moments aidera à éviter les stress de la saison de culture. Par exemple, dans les zones qui rencontrent des stress hydriques à mi-saison, quelques cultivateurs utilisent la technique «planter tôt le maïs précoce» qu’ils sèment en février ou mars. Ainsi les plantes ont passé le stade critique de reproduction avant de subir le stress amené par la chaleur ou la sécheresse.

Allez sur http://www.pioneer.com/home/site/about/template.CONTENT/home/guid.FA2254C5-C5DC-5631-B774-D3BDBFD76514 pour plus d’informations.


Pioneer et la fédération internationale de journalistes agricoles annoncent un projet mondial de journalisme

Pioneer Hi-Bred, une entreprise de DuPont, et la fédération internationale des journalistes agricoles (IFAJ) ont collaboré pour financer la «Master Class Initiative», qui va rassembler des journalistes agricoles d’Europe de l’est, d’Asie, d’Amérique latine et d’Afrique pour une formation complète sur les développements mondiaux en agriculture et en communication.

«Une information de haute qualité est la clé pour augmenter la quantité d’aliments disponibles pour nourrir la population mondiale grandissante» a dit Paul E. Schickler, Président de Pioneer Hi-Bred. «Des journalistes agricoles bien informés peuvent aider à s’assurer que les fermiers, les politiciens et finalement les consommateurs soient capables de prendre les décisions informées nécessaires pour améliorer la sécurité alimentaire».

AgriTerra, une agence de développement agricole va coordonner le programme de l’atelier de travail qui se déroulera du 18 au 18 septembre 2011 en Ontario (Canada).

Lisez le communiqué de presse : http://www.pioneer.com/web/site/portal/menuitem.ced0f87fe0d4923f89108910d10093a0/.

Asie et Pacifique

La biotechnologie en afrique du sud et sub-saharienne partagée par des scientifiques africains de premier plan

Le Dr. Jennifer Thompson, professeur émérite à l’université du Cap (UCT), Afrique du Sud, partage le statut et le développement de la biotechnologie agricole en Afrique du Sud et sub-saharienne dans un séminaire qui s’est déroulé le 27 octobre 2010 au SEARCA, Los Baños, Laguna, Philippines. Le maïs tolérant à la sécheresse ou résistant aux virus, la pomme de terre résistante aux insectes et le sorgho nutritionnellement amélioré sont des plantes actuellement améliorées via la modification génétique en Afrique du Sud. Le Prof. Thompson a bon espoir que ces plantes soient commercialisées dans le futur.

L’équipe du prof. Thompson à l’UCT travaille sur un maïs tolérant à la sécheresse qui sera testé avec les gènes d’une plante résurrection qui peut survivre des mois dans un état déshydraté et revenir à la vie en 72 heures après qu’elle ait été exposée à l’eau. Un autre projet concernant la tolérance à la sécheresse chez le maïs est le maïs efficace vis-à-vis de l’eau pour l’Afrique ou WEMA. Le WEMA est un projet de partenariat public-privé dont le but est d’amener des variétés de maïs tolérant à la sécheresse sans royalties aux fermiers d’Afrique sub-saharienne.

De plus, le Prof. Thompson et son équipe développent aussi un maïs résistant au virus des striures du maïs (MSV) en utilisant des gènes de réplicase. Elle a rapporté que le MSV est endémique en Afrique et qu’il a causé de lourdes pertes économiques tant pour les grands que pour les petits fermiers. Le développement d’un maïs résistant au virus sera bénéfique pour toute l’Afrique.

Plus de détails concernant le séminaire sur : http://www.bic.searca.org ou bic@agri.searca.org


Leçons du succès de l’agriculture brésilienne

Le Brésil peut partager son expérience du développement agricole sur les manières d’amener de nouvelles terres en production agricole sans sacrifier les buts de conservation, les droits des peuples indigènes ou d’exploiter la science et la technologie pour augmenter la production agricole. Les Drs. Margarita Escaler et Paul Teng ont apporté cette réponse à la question « L’Asie peut-elle tirer des enseignements du succès agricole brésilien ? » dans « Insight » publié par le Centre des études de sécurité non traditionnelles de Singapour.

Escaler et Teng ont examiné les secrets du succès brésilien et ont envoyé le message que l’Asie pourrait devoir créer des modèles distincts en adaptant les caractéristiques du cheminement brésilien aux conditions locales. Ils présument que : l’amélioration de la productivité agricole grâce aux nouvelles recherches et innovations, conduisant à une amélioration du statut économique des petits fermiers et qu’une augmentation du niveau de suffisance alimentaire dans la région peut se révéler être la contrepartie asiatique de l’histoire brésilienne à succès.

L’article complet est disponible sur : http://www.rsis.edu.sg/nts/HTML-Newsletter/Insight/NTS-Insight-oct-1002.html

RECHERCHES

L’incompatibilité du pollen de riz causée par une perte réciproque de gènes dupliqués

L’incompatibilité génétique amenée par les interactions génétiques est un des obstacles de l’isolement des espèces. Yoko Mizuta et ses collègues de l’Institut National de Génétique au Japon ont réalisé une étude détaillée de la composition génétique de localisations dans l’œuf d’une population F2 découlant d’un croisement entre les sous-espèces indica et japonica d’Oryza sativa. Ils n’ont détecté qu’une interaction qui peut créer une descendance et identifié deux gènes à des localisations différentes qui ont des structures similaires, DOPPELGANGER1 (DPL1) et DOPPELGANGER2 (DPL2), via un clonage positionnel. La perturbation DPL1 est présente chez indica et DPL2 chez japonica. DPL code pour des protéines végétales spécifiques fortement conservées qui sont présentes dans l’anthère mature. Le pollen avec les gènes perturbés est non fonctionnel, ce qui implique que le gène a une fonction importante dans la germination du pollen.

L’étude suggère que la source de cette duplication de gène réside dans une duplication récente à petite échelle qui se serait produite durant la différenciation entre Oryza et Brachypodium. En se basant sur des analyses comparatives, il était justifié que la mutation des gènes DPL1 entraînant une perte de fonction se produise plusieurs fois chez indica et son ancêtre sauvage O. rufipogon alors que la perturbation du gène DPL2 est spécifique des cultivars japonica.

Allez sur : http://www.pnas.org/content/107/47/20417 pour lire l’article libre d’accès publié par Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America.


Les lignées Bt de riz ont un rendement élevé malgré la pression des insectes

Les avancées de la biotechnologie moderne sont dues à la promotion de la sélection de riz transgénique en Chine et ainsi un nombre de lignées de riz transgéniques sont dans le pipeline vers la commercialisation. Pour évaluer les performances en champ de ces lignées transgéniques, le chercheur Hui Xia de l’Université Fudan et ses collègues, ont observé des caractères agronomiques clés de deux lignées de riz Bt résistantes aux insectes qui ont obtenu des certificats de biosécurité pour la production commerciale en Chine. Ces lignées transgéniques ont été comparées avec leurs contreparties non transgéniques dans des conditions où la pression des insectes était importante.

Les résultats ont montré que les lignées de riz Bt ont de meilleures performances en champs que leurs contreparties non transgéniques en termes de nombre de panicules et de nombre de grains remplis par plante dans des conditions environnementales ne comprenant pas d’utilisation d’insecticides. En outre, les lignées Bt de riz ont montré des performances de rendement plus favorables dans des conditions environnementales avec insecticides pour les insectes non ciblés que dans l’expérience précédente sans insecticide.

Ainsi, le riz Bt résistant aux insectes pourrait avoir un rendement élevé même lorsqu’il est confronté à une forte pression en insectes. Pour une meilleure performance, il devrait aussi y avoir une utilisation appropriée d’insecticides contre les insectes non ciblés.

Les abonnés de Transgenic Research peuvent lire l’article à : http://www.springerlink.com/content/r711331278258263/.

ANNONCES

Bourses Beachell-Borlaug

Les dossiers pour le programme international de bourses Beachell-Borlaug de Monsanto (MBBISP) seront acceptés jusqu’au 1er février 2011. Les fonds seront attribués à des étudiants en doctorat travaillant sur la sélection du blé ou du riz. Texas AgriLife Research administrera les bourses.

Pour postuler, allez sur : http://www.monsanto.com/mbbischolars ou envoyez un e-mail au Dr. Ed Runge, directeur du programme MBBISP et président du jury, à : e-runge@tamu.edu

Document Reminders

Gene Cards pour les biologistes moléculaires

Gene Cards est une formidable base de données sur le génome humain hébergée à l’institut Weizmann pour les sciences (Israël). Les personnes qui travaillent dans le domaine de la biologie moléculaire en général (et pas seulement humaine) trouveront utiles les informations en ligne pour la recherche.

La version 3.04 de Gene est disponible sur : http://www.genecards.org/. Lisez les actualités sur : http://www.genecards.org/index.php?path=/HTML/page/whatsNew


Les lignes directrices générales sur la dispersion des nouvelles variétés de riz maintenant disponibles

L’Institut International de Recherche sur le Riz (IRRI), avec ses partenaires, a publié “Generic Guidelines on Registration and Release of New Rice Varieties” qui fourni un cadre politique commun pour les procédures d’évaluation, d’enregistrement et de dispersion dans les pays où le riz est un produit agricole principal. Il a été publié pour aider les fermiers à avoir accès plus rapidement aux nouvelles variétés.

Allez sur : http://irri.org/knowledge/seeds pour télécharger une copie.


Présentations de l’atelier de travail sur la surveillance des cultures de plantes GM

L’association européenne des bio-industries a financé un atelier de travail sur la “Surveillance des cultures de plantes GM” qui s’est tenu à Bruxelles les 27 et 28 octobre 2010. Le programme et les articles sélectionnés peuvent être téléchargées sur : http://www.europabio.org/positions/GBE/Workshop2010/Final%20Agenda%20EuropaBio%20Workshop%20on%20Monitoring%2027-28%20Oct%202010.pdf