Chers abonnés,
Voici le Bulletin de Novembre 2009
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

 

NOUVELLES

Mondiales

La science est essentielle pour répondre aux défis agricoles, dit M. Peacock du CSIRO

Le défi est de produire suffisamment de nourriture pour la population mondiale en plus de répondre aux questions concernant le changement climatique et l’environnement. «La science est essentielle si nous voulons faire face à ce défi » a dit William James Peacock de Plant Industry de l’Organisation de Recherches Scientifiques et Industrielles du commonwealth d’Australie (CSIRO) durant la conférence internationale Biotechnologie agricole : Biotechnologie agricole pour une meilleure vie et un environnement propre qui s’est déroulée au centre de convention Queen Sirikit National à Bangkok du 22 au 25 septembre 2009.

«Les plantes GM, en tant qu’outil de sélection, sont un plus précieux pour l’arsenal du sélectionneur. Il est temps maintenant d’avoir confiance en nos autorités de réglementation, ainsi que nous l’avons fait jusqu’à aujourd’hui pour les aliments non GM et les tests agricoles» a ajouté M. Peacock. Il a mis en avant, qu’en plus de la science, il est important de prendre en compte les politiques nationales et internationales pour les plantes et les aliments GM, les investissements dans la science ainsi que l’acceptation et le choix des consommateurs.

Pour plus de détails sur le discours de W. Peacock, allez sur : http://www.safetybio.agri.kps.ku.ac.th/index.php?option=com_content&task=view&id=6739&Itemid=47


Les pertes après récolte sont encore un problème

Les pertes après récolte sont encore un problème dans les pays en voie de développement mais avec des investissements adaptés et une formation, elles pourraient être fortement réduites. Selon un communiqué de presse de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), les pertes contribuent à l’augmentation des prix, à la dégradation de l’environnement et au changement climatique.

La FAO annonce qu’elle va collaborer avec la Banque Mondiale et des donateurs partenaires pour former des personnes sur les trois continents pour manipuler correctement les produits alimentaires. Via des fonds auto renouvelables et des prêts, la FAO sera capable de faciliter la diffusion de meilleurs containers de stockage et d’établir des mécanismes institutionnels innovants.

Lisez le communiqué de presse à http://www.fao.org/news/story/en/item/36844/icode/


Les résistances des insectes aux plantes Bt peuvent être prédites et gérées

Des théories et des stratégies existantes peuvent être utilisées pour prédire, surveiller et gérer la résistance des insectes aux plantes Bt. C’est la conclusion d’une étude « Field-Evolved Insect Resistance to Bt Crops: Definition, Theory, and Data » publiée dans le numéro de décembre 2009 du journal de la société américaine entomologie Journal of Economic Entomology.

L’étude a analysé les données de résistance des insectes de 5 continents provenant de 41 études. Le Dr. Bruce E. Tabashnik, auteur principal, dit que «la résistance est quelque chose qui ne doit pas effrayer, mais à laquelle nous devons nous attendre et que nous gérerons si nous la comprenons. Les douzaines d’études de surveillance expliquant la manière dont les nuisibles ont réagit aux plantes Bt ont créé un véritable trésor de données montrant que la résistance est apparue seulement dans quelques populations de ravageurs. En analysant systématiquement les données détaillées, nous pouvons découvrir ce qui accélère la résistance et ce qui la retarde. Avec ces connaissances, nous pourrons prédire efficacement la résistance des nuisibles et la mettre en échec».

Parmi les conclusions des auteurs, on trouve: 

  • La stratégie du refuge (cultiver les plantes non Bt près des plantes Bt) peut ralentir l’évolution des résistances des insectes en augmentant les chances de croisement entre insectes résistants et non résistants qui donnent des descendants non résistants. 
  • Les plantes qui ont incorporé au moins deux toxines Bt sont plus efficaces pour contrôler la résistance des insectes quand elles sont utilisées indépendamment des plantes qui contiennent seulement une toxine Bt. · La surveillance de la résistance peut être particulièrement efficace lorsque les insectes collectés dans les champs contiennent des survivants venant des champs Bt
  • Le tri de l’ADN peut compléter les méthodes traditionnelles de surveillance de la résistance comme l’exposition des insectes à des toxines en laboratoire. 
  • Malgré quelques cas documentés de résistance à des toxines Bt chez des plantes transgéniques ayant évolué en champs, la plupart des populations d’insectes nuisibles sont encore sensibles.

Lisez le communiqué de presse de la Société Américaine d’Entomologie: http://www.entsoc.org/resources/press_releases/2009_Btcrops.htm

Afrique

Amélioration des reportages en biotech en Afrique via une formation des médias

Des éducateurs aux médias venant de dix institutions de journalisme et de communication de masse de l’Afrique de l’est ont pris part à un atelier de formation cette semaine pour les aider à réaliser de meilleurs reportages en biotechnologie, avec la radio comme étude de cas. L’atelier de formation était organisé par le centre africain de l’ISAAA en collaboration avec l’école de journalisme et de communication de masse de l’université de Nairobi et le soutien financier de l’UNESCO.

La formation est née lors de la prise de conscience que renforcer les capacités des éducateurs aux médias aux techniques d’interview et la formation aux notions de base sur le sujet aurait un effet multiplicateur sur la formation du fait qu’elle permet la formation d’un plus grand nombre de journalistes. Cela améliorera la capacité régionale avec le potentiel d’institutionnaliser une écriture spécialisée en biotechnologie dans le curriculum de formation en journalisme. M. Hezekiel Dlamini, le conseiller de l’UNESCO pour la communication et l’information en Afrique de l’est, a mis les médias et les scientifiques au défi de trouver un langage commun d’interaction pour promouvoir les reportages en biotechnologie neutres, factuels et balancés. Le directeur de la vulgarisation et de la formation du ministère de l’agriculture du Kenya, Mary Kamau, a mis en avant l’importance des médias de masse dans la création d’une sensibilisation en biotechnologie qu’elle estime très faible dans la région.

Les formateurs viennent des institutions les plus hautes de formation en Ethiopie, au Kenya, au Rwanda, en Tanzanie et en Ouganda. Ils ont dénigré le manque de déclarations politiques sur les biotechnologies qui ont laissé la majorité des parties prenantes enclines à la désinformation. De nombreux journalistes de la région ont été fortement critiques vis-à-vis de la biotechnologie, l’association des aliments génétiquement modifiés avec des effets négatifs sur la santé et l’environnement sans fondement. Les formateurs ont proposé un plan de cours dans lequel ils s’engagent à mettre en oeuvre dans le cadre d’un cours ou d’une formation courte. Un module de formation sera aussi développé et il sera disponible après validation pour toutes les institutions de formations de journalistes dans les pays respectifs pour assurer la continuité.

Pour plus d’informations, contactez : africenter@isaaa.org.


Un nouvel hybride de sorgho à haut rendement

Trois nouveaux hybrides de sorgho qui peuvent quadrupler le rendement des cultures de base au Mali viennent juste d’être commercialisés par les sélectionneurs locaux. Selon le Dr. Bino Teme, directeur de l’Institut d’Economie Rurale (IER), les hybrides Fadda, Sigui Kumbe et Sewa peuvent produire respectivement 3, 3.5 et 4 tonnes par hectare. En comparaison, la variété locale, Sakoika, produit jusqu’à 1.5 tonnes par hectares et seulement si elle est cultivée avec des apports agricoles adéquats.

L’IER commence à former les producteurs de semences aux techniques de sélection et à mener des actions de promotion des graines pour les fermiers. « Nous devons continuer avec les démonstrations parce que nous avons différentes sortes de fermiers ; certains vont adopter les hybrides immédiatement, alors que d’autres attendent » a dit Teme.

Lisez le rapport complet : http://www.agra-alliance.org/content/general/detail/1042/


La maladie de la marbrure du manioc continue à menacer la sécurité alimentaire en Afrique

La maladie de la marbrure du manioc (CBSD) continue à se répandre dans la région des grands lacs en Afrique de l’est et du centre selon une étude réalisée par des chercheurs de l’Institut International d’Agriculture Tropicale basé au Nigéria (IITA). La maladie virale menace sérieusement la sécurité alimentaire dans des régions instables du continent, par exemple, au Rwanda et en Tanzanie. Le symptôme de nécrose des racines associé au CBSD est une cause importante de pertes économiques dans les cultures du manioc.

Mais il n’y a pas que des mauvaises nouvelles. Selon l’étude de l’IITA, les incidences sur la maladie de la mosaïque du manioc (CMD), aussi destructive, ont diminué fortement dans la région. James Legg, un virologiste de l’IITA, basé en Tanzanie, a attribué une partie de la réduction de l’impact du CMD à la promotion de variétés de manioc améliorées par l’IITA et ses partenaires.

L’étude fait partie de « l’initiative sur le manioc des grands lacs : Objectif Maladie » (GLCI) qui est coordonnée par l’IITA. Le GLCI a pour but d’augmenter les connaissances sur les maladies du manioc et développer des capacités de diagnostic et de gestion pour permettre la production de matériel de plantation sain.

Pour plus d’informations, lisez : http://www.cgiar.org/newsroom/releases/news.asp?idnews=954


Le centre Danforth recoit 2.5 Millions de dollars US pour développer des maniocs résistants aux maladies

L’agence américaine pour le développement international (USAID) a récompensé le centre des sciences végétales Donald Danforth avec un don de 2.5 millions de dollars US sur cinq ans afin de développer des maniocs résistants aux maladies. Les chercheurs de Danforth travaillent pour développer des variétés de plantes résistantes à la mosaïque du manioc (CMD) et à la maladie de la marbrure du manioc (CBSD), maladies qui menacent sérieusement la sécurité alimentaire dans des régions instables d’Afrique comme le Rwanda et la Tanzanie. Ils travaillent avec des collègues au Kenya et en Ouganda sous l’ombrelle de VIRCA, « Maniocs résistants aux virus pour l’Afrique ». Toutes les technologies développées par VIRCA et utilisées pour produire ces plantes seront librement transférées aux partenaires africains, de sorte qu’ils soient en position de répéter le travail si ils le souhaitent.

«Nous sommes très reconnaissants à l’USAID pour son soutien, comme le projet se déplace des stades laboratoires et serres aux évaluations en champs » a dit Paul Anderson, directeur, Office des Programmes Internationaux, du centre des sciences végétales Donald Danforth.

Lisez le communiqué de presse : http://www.danforthcenter.org/newsmedia/NewsDetail.asp?nid=183


Le coton Bt bénéficie aux fermiers du Burkina Faso

Après la seconde saison de culture du coton Bt, les fermiers burkinabés attendant des rendements moyens de 1.3 – 1.5 tonnes par hectare, un bénéfice important par rapport aux 950 kg/ha, rendement moyen du coton traditionnel. Une récolte de 150'000 tonnes de coton Bt est attendue cette année dans le pays. Cette information a été partagée par les fermiers du 8-13 novembre dernier durant une visite en champ organisée par le centre africain du Service International pour l’Acquisition des Utilisations de la Biotechnologie Agricole (ISAAA) pour les journalistes, les législateurs, les régulateurs, les fermiers et les techniciens du secteur du coton au Kenya, au Mali et au Burkina Faso.

Les fermiers ont aussi noté que, par comparaison avec le coton traditionnel qui nécessite en moyenne huit pulvérisations, le coton Bt nécessite au maximum deux pulvérisations. C’est un soulagement pour les fermiers et leurs familles tant pour la réduction importante des corvées d’eau nécessaire aux pulvérisations qu’ils doivent aller chercher loin et pour la charge que représente les chimiques. Ils sont associés à une forte réduction des problèmes de santé comme des rhumes occasionnels, des ampoules et des empoisonnements, due à une utilisation moindre des pesticides et de l’exposition à ces derniers.

Pour plus d’informations, contactez Bridget Bitta du centre africain de l’ISAAA : b.bitta@cgiar.org


L’AGRA et le NEPAD Partenaires pour améliorer la sécurité alimentaire en Afrique

L’Union pour une révolution verte en Afrique (AGRA) et le nouveau partenariat pour le développement en Afrique (NEPAD) ont annoncé qu’ils allaient unir leurs forces pour augmenter la production alimentaire et permettre la sécurité alimentaire en Afrique. Le partenariat va lier les engagements des gouvernements africains pour le développement agricoles avec des programmes concrets sur les semences, la santé des sols, la réglementation et les marchés, ont annoncé les organisations africaines de développement dans un communiqué de presse.

En se basant sur un mémorandum d’accord, les organisations vont travailler directement avec les gouvernements nationaux et les partenaires de la chaîne de valorisation des produits agricoles dans un effort de grande ampleur pour augmenter la productivité des petits propriétaires cultivant les aliments de base en Afrique. Ce partenariat permettra aux pays africains de combler le fossé entre les intentions et les actions au nom des petits propriétaires » a dit Kofi Annan, directeur de l’AGRA.

Les nouveaux partenaires vont travailler ensemble via le programme complet de développement de l’agriculture africaine (CAADP), qui a pour but de développer la sécurité alimentaire en Afrique via de plus grands investissements en agriculture. Depuis l’établissement du programme en 2003, plus de 10 pays ont signé les engagements du CAADP d’allouer au moins dix pourcent de leurs allocations pour l’agriculture. Ces pays comprennent le Malawi, la Tanzanie, le Rwanda, le Mali, l’Ethiopie, le Ghana et le Nigeria.

Pour plus d’informations, lisez : http://www.agra-alliance.org/content/news/detail/1062

Amériques

La fondation Gates donne 1 Million de dollars US au fond Borlaug

La fondation Bill et Melinda Gates contribue à hauteur de un million de dollars US au fond de scolarisation Borlaug International pour former les futurs dirigeants agricoles internationaux. Ce don était la première donation importante au fond, qui a été établi par la fondation texane à but non lucratif A&M. Le fond de scolarisation aide les étudiants des pays en voie de développement à poursuivre des études universitaires en agriculture, développement rural et dans des domaines proches au sein de l’université A&M du Texas et dans d’autres universités agricoles américaines.

“Le don au fond Borlaug va permettre d’allouer des fonds à des étudiants ayant des engagements démontrés dans la lutte mondiale contre la faim dans leur formation » a dit le Dr. Don Doering, du programme Initiative pour le Développement Agricole de la Fondation Bill & Melinda Gates. « Former les futures générations de scientifiques est crucial pour aider des millions de petits fermiers et leurs familles à dépasser la faim et la pauvreté avec les nouvelles connaissances et outils ».

« [La contribution] va donner aux étudiants prometteurs les outils et la motivation pour être des dirigeants dans le domaine du développement agricole mondial. Elle honore un grand visionnaire et permet à son travail fondamental de continuer. Nous sommes honorés de gérer cette dotation au nom du Dr. Borlaug et de sa famille » a dit Ed Davis, président de la Fondation A&M Texas.

Pour plus d’informations, lisez : http://agnews.tamu.edu/showstory.php?id=1511


Contrôler le développement des adventices résistantes au glyphosate

L’utilisation large de plantes biotech résistantes au glyphosate durant ces 13 dernières années a créé une alarme parmi les scientifiques qui ont observé une augmentation continuelle des adventices résistantes au glyphosate. « Malheureusement, il est trop tard pour empêcher le développement de résistance au glyphosate » a dit David Shaw, président de la Société Américaine des Sciences des Adventices. « C’est un problème qui est déjà là. Le défi est maintenant d’adopter des techniques efficaces de gestion qui permettront d’éviter la diffusion de la résistance ».

Pour développer une technique de gestion efficace et étudier les aspects économiques de la technologie, un projet de recherches de 4 ans a été réalisé en Illinois, Indiana, Iowa, Mississippi, Nebraska, et Caroline du nord. Cela permettra de comparer en détail les aspects économiques des recommandations de l’université, les programmes de gestion des résistances aux herbicides avec le glyphosate comme traitement exclusif de contrôle des adventices. Les résultats de la troisième année ont montré que, les retours nets pour les champs gérés en accord avec les pratiques recommandées sont égales ou supérieures que ceux oBtenus dans les champs où le glyphosate est utilisé seul.

Plus de détails sur : http://www.wssa.net/WSSA/PressRoom/WSSA_GlyphosateResistance.htm


Avec le changement climatique, viennent les adventices

Des chercheurs du Service de Recherches Agricoles du Département américain de l’Agriculture (USDA-ARS) étudient la manière dont le changement climatique pourrait affecter la production végétale et relancer l’évolution d’adventices plus résistantes. En particulier, les scientifiques regardent de quelle manière l’élévation des températures et l’augmentation du niveau de dioxyde de carbone (CO2) pourrait changer la dynamique de la production et le rendement des cultures.

Lewis Ziska et ses collègues ont trouvé que la croissance de soja génétiquement modifiés, résistants au glyphosate, est favorisée par des niveaux de CO2 élevés. Des niveaux de CO2 élevés stimulent aussi la croissance des adventices qui sont généralement tenues en échec par le glyphosate. D’un autre côté, il a été montré que la croissance des plants de maïs était limitée par des températures plus chaudes résultant de l’augmentation des niveaux de CO2. Un autre travail scientifique montre que le brome des murs et le cirse des champs, qui sont tous les deux des adventices agressifs et invasifs, fleurissent lorsque les niveaux de CO2 augmentent et que quelques variétés de dents de lion ont la capacité génétique de s’adapter rapidement aux niveaux de CO2 croissants. Les chercheurs ont conclu que la variabilité des dents de lion et d’autres adventices peut fournir du matériel génétique qui pourra être utilisé pour la sélection de plantes à haut rendement qui sont adaptées au climat.

Plus d’informations sur : http://www.ars.usda.gov/IS/pr/2009/091110.htm

Europe

Le contenu en fer du riz poli augmenté de six fois

En utilisant la transgénèse, les scientifiques de l’ETHZ (Suisse) ont réussi à augmenter le contenu en fer du riz poli de six fois en transférant deux gènes de plantes dans une variété de riz existante. Ceci est rapporté par Wilhelm Gruissem du Département de Biologie de l’ETH Zurich lors de la conférence internationale « Biotechnologie agricole : biotechnologie agricole pour une meilleure vie et un environnement propre » qui s’est déroulée au centre de convention Queen Sirikit à Bangkok (Thaïlande) du 22 au 25 Septembre 2009.

Le riz pelé, ou riz poli, ne contient pas assez de fer pour satisfaire les besoins journaliers, même si il est consommé en grande quantité. L’équipe de recherche a découvert que les plants de riz expriment deux gènes pour produire l’enzyme, nicotianamine synthase, qui mobilise le fer et la protéine ferritine qui stocke le fer. L’action synergistique, a dit Gruissem, permet aux plants de riz d’absorber plus de fer du sol et de le stocker dans le grain de riz. Le produit de la nicotianamine synthase, appelé nicotianamine, fixe le fer temporairement et facilite son transport dans la plante.

Plus de détails sur : http://www.safetybio.agri.kps.ku.ac.th/index.php?option=com_content&task=view&id=6764&Itemid=47


Gestion de la résistance dans la tourmente

La culture à grande échelle du maïs Bt peut conduire au développement d’insectes résistants aux protéines Bt. Jusqu’à aujourd’hui aucun nuisible du maïs n’a développé de résistance aux protéines Bt. Pour l’empêcher, les fermiers des USA doivent planter 20% de leurs champs avec des plantes non Bt à proximité des champs Bt. Aucune pyrale ou chrysomèle des racines du maïs ne peut survivre dans ces champs et peut retarder le développement de la résistance.

Cependant, une étude réalisée par le centre pour les sciences dans l’intérêt public, une organisation américaine de consommateurs, a trouvé que le pourcentage de fermiers qui respecte le refuge diminue. D’un autre côté, les compagnies de semences développent de nouvelles variétés de maïs modifiées génétiquement, dont ils espèrent qu’elles vont rendre possible le respect des obligations de gestion des résistances. Un rapport montre cependant que la résistance peut prendre 10-15 ans pour se développer. Les plantes Bt génétiquement modifiées sont cultivées aux USA depuis 1996. Les premières populations de nuisibles résistants au Bt ont été trouvées dans les cotons Bt entre 2003 et 2006 et une étude récemment publiée montre que la noctuelle du coton peut développer des résistances multiples. Dans ce contexte, le rapport recommande d’attendre quelques années avant d’assouplir les exigences de la gestion des résistances pour le maïs Bt.

Pour les détails, voir : http://www.gmo-safety.eu/en/news/726.docu.html

RECHERCHES

Des tests en laboratoire peuvent identifier précisément les risques potentiels des plantes Bt en champ

Une étude réalisée par des scientifiques du service de recherches agricoles du département de l’agriculture (USDA-ARS) montre que le risque potentiel des lignées de plantes Bt génétiquement modifiées résistantes aux insectes peut être évalué attentivement en utilisant des tests contrôlés en laboratoire, réduisant ainsi le besoin de temps et de tests coûteux. En collaboration avec les chercheurs de l’université de Santa Clara, les scientifiques de l’ARS comparent toutes les études en laboratoire et en champ sur les effets non ciblés en utilisant des méta-analyses.

Pour les protéines Cry ciblant les lépidoptères nuisibles, les scientifiques ont trouvé que les études de laboratoire prédisent correctement la diminution de l’abondance des lépidoptères non ciblés. Pour les prédateurs de l’autre côté, les chercheurs de l’ARS ont trouvé que les études de laboratoire prédisent une réduction de l’abondance qui n’était pas observée avec les études en champs et « ainsi surestimaient les risques écologiques ».

«Nos résultats étayent l’hypothèse selon laquelle les études de laboratoire des plantes transgéniques insecticides montrent des effets qui sont cohérents avec, ou plus prudents, que ceux trouvés dans les essais en champs avec la mise en garde importante que les études en laboratoire doivent explorer toutes les expositions écologiques » ont écrit les chercheurs dans le numéro actuel du journal Biology Letters. L’article est librement accessible à http://dx.doi.org/10.1098/rsbl.2009.0612 .

Pour plus d’informations, lisez : http://www.ars.usda.gov/is/pr/2009/091112.htm


Les effets du type d’engrais sur l’abondance des nuisibles des cultures trop simplifiés

Les avocats de l’agriculture biologique ont suggéré que les plantes nourries avec des engrais biologiques se défendent mieux contre les insectes herbivores que celles nourries avec des engrais synthétiques. Les chercheurs de l’Imperial Collège de Londres et de l’Université de Reading au Royaume Uni dirigée par Joanna Staley ont étudié les effets des engrais organiques et synthétiques sur l’abondance des espèces herbivores sur deux ensembles de parcelles de choux durant deux saisons.

L’équipe a trouvé que les différents insectes nuisibles montrent des préférences différentes. Un spécialiste des Brassica, Brevicoryne brassicae (aphide des choux), était plus abondant sur les plantes cultivées avec des engrais biologiques. Le généraliste, Myzus persicae, préfère, lui, les plantes cultivées avec des engrais synthétiques. Les concentrations de glucosinolate peuvent atteindre le triple de celles observées sur les plantes cultivées avec des traitements biologiques, alors que l’azote des feuilles est maximisé sur les plantes avec le traitement avec le plus d’engrais synthétiques.

Les résultats ont montré que les effets des engrais sur les nuisibles des plantes ne peuvent pas être simplifiés. «La réponse variable des espèces d’herbivores à ces fortes différences dans la chimie des plantes démontre que les hypothèses sur la défense des plantes cultivées biologiquement ont sur-simplifié la réponse aux insectes phytophages » ont écrit les chercheurs dans l’article publié par les Proceedings of the Royal Society B.

Téléchargez une copie de l’article sur : http://dx.doi.org/10.1098/rspb.2009.1631. Un résumé est disponible à : http://www.nature.com/nature/journal/v462/n7271/full/462254e.html

ANNONCES

Livre de l’IFPRI «Millions Fed: Proven Successes in Agricultural Development »

Publié le 12 Novembre 2009 par l’Institut International de Politiques Alimentaires (IFPRI), le livre “Millions Fed: Proven Successes in Agricultural Development” met en avant le travail de l’AVRDC – le centre mondial des légumes pour l’amélioration du haricot mung et de la dissémination de la technologie. Une des 20 études de cas sélectionnée sur 250, le chapitre « la transformation du haricot mung : diversification des cultures, vaincre la malnutrition » présente les résultats de l’AVRDC dans l’augmentation du rendement du haricot mung, l’amélioration de la production, l’agrandissement des marchés, l’amélioration de la nutrition et la construction de réseaux en Asie. Comme les chefs d’Etats rassemblés à Rome la semaine dernière pour le sommet mondial sur la sécurité alimentaire, Millions Fed a pour but de diriger l’attention sur des projets qui ont un impact important à long terme et, par comparaison, mettent en avant le besoin d’investissement en agriculture aujourd’hui.

Allez sur : http://www.ifpri.org/publication/millions-fed pour plus d’informations.

Document Reminders

Livre sur les pesticides publié en Inde

Un nouveau livre, «Pesticides, leur classification par l’OMS et statut mondial des pesticides dangereux » vient d’être publié par le Centre National pour la Gestion Intégrée des Nuisibles (NCIPM), le Conseil Indien de Recherches Agricoles (ICAR), Inde. Le livre met en lumière la classification des ingrédients actifs des pesticides sur la base de leur toxicité pour les organismes non cibles par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) couvrant les informations sur les 217 pesticides enregistrés en Inde jusqu’à aujourd’hui. Cela inclu le nom de marque, la formule enregistrée, les nuisibles ciblés et les cultures sur lesquelles ils sont utilisés, la dose d’utilisation et la période d’attente ainsi que leur mode d’action.

Ainsi que des informations plus importantes et précieuses qui ne sont pas regroupées à la même place comme la limite maximale de résidus (MRL) de presque tous les pesticides fixés par l’ICMR (sous l’acte de prévention et de falsification, 1954) sur diverses cultures. Il donne aussi des informations sur le statut et l’impact des pesticides, la dernière utilisation des pesticides, le statut des pesticides dangereux (donné par l’OMS) dans d’autres pays, la catégorie de toxicité et les méthodes de décontamination des pesticides.

Pour avoir une copie du document, contactez le Dr. Sumitra Arora, National Centre for Integrated Pest Management (NCIPM) at sumitraarora@hotmail.com ou allez sur NCIPM : http://www.ncipm.org.in/


PG Economics a publié une étude d’impact sur les plantes Biotech

A la lumière du débat sur la sécurité alimentaire mondiale en cours, la durabilité agricole et les changements climatiques, PG Economics a publié trois documents résumés sur les effets des plantes biotech sur le rendement, le revenu et l’environnement.

Ces résumés sont complétés par des examens plus détaillés de ces impacts dans le dernier rapport sur les impacts socio-économiques et environnementaux de la technologie de 1996 à 2007.

Les trois résumés documentent la contribution réelle des plantes biotech à : 

  • L’amélioration mondiale des rendements des cultures, 
  • L’augmentation de la production (et la contribution estimée à la sécurité alimentaire), 
  • L’amélioration du revenu des fermiers et, 
  • La réduction de l’empreinte sur l’environnement de l’agriculture.

http://www.pgeconomics.co.uk/