NOUVELLES

Mondiales

Diouf de la FAO demande un nouveau système mondial de sécurité alimentaire

Jacques Diouf, le directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), demande un sommet mondial en 2009 pour “jeter les bases d'un nouveau système de gouvernance de la sécurité alimentaire mondiale et du commerce agricole qui offre aux agriculteurs, des pays développés et en voie de développement, les moyens de vivre décemment». Il a fait cet appel durant une session spéciale de la FAO réunissant les 191 nations membres.

“Nous devons avoir l'intelligence et l'imagination pour concevoir les politiques de développement agricole ainsi que les règles et les mécanismes qui assureront un commerce international, non seulement libre, mais aussi équitable» a dit le directeur général de la FAO. Il a ajouté que le sommet doit apporter 30 milliards de dollars par an afin de construire des infrastructures rurales et d’augmenter la productivité agricole dans les pays en voie de développement.

Le communiqué de presse de la FAO est disponible sur http://www.fao.org/

Afrique

L’IITA développe un nouveau manioc tolérant à la sécheresse

Une nouvelle variété de manioc, TMS92/0067, développée par l’Institut International d’Agriculture Tropicale au Nigeria est bien adaptée aux zones sèches ou enclines à la sécheresse des régions semi-arides de l’Afrique sub-saharienne. De plus, les fermiers devraient profiter de rendements 6-10 fois supérieurs.

L’IITA dit que la nouvelle variété a été largement testée dans les champs des fermiers du Burkina Faso et du Tchad en Afrique de l’Ouest ainsi qu’en République Démocratique du Congo (RDC) en Afrique centrale. Ils ont montré que la variété était très résistante vis-à-vis de plusieurs maladies comme la bactériose vasculaire ou la mosaïque du manioc. La variété est aussi un bon hôte pour Typhlodromalus aripo, un agent de contrôle biologique de l’acarien vert du manioc.

Lisez le communiqué de presse de l’IITA sur : http://www.iita.org/cms/details/news_feature_details.aspx?articleid=1897&zoneid=342


Le Mali ratifie la loi de biosécurité

L’Assemblée Nationale du Mali, un pays d’Afrique de l’ouest, a ratifié sa loi de biosécurité le 13 novembre 2008 : 108 oui pour sa ratification contre 20 non. Pour plus d’informations sur ce dernier développement, envoyer un courriel au Dr. Mohamed N'diaye, spécialiste en microbiologie moléculaire, Institut d'Économie Rurale, Bamako (Mali) à mohamedndiaye1@yahoo.fr.


Des scientifiques ougandais commencent une recherche sur le coton GM

Des scientifiques dirigés par Tom Areke, directeur de l’Institut National de Recherches sur les Ressources Semi-Arides (NaSARRI) à Soroti (Ouganda), ont commencé à faire des recherches sur les cotons génétiquement modifiés afin de relancer la production de coton. L’équipe de recherche a déjà préparé une acre de terre pour les essais en champ.

NaSARRI et un autre centre à Mubuku (ouest de l’Ouganda) sont les deux centres de recherches choisis pour effectuer les essais. L’Organisation Nationale de Recherches Agricoles, en collaboration avec le Programme pour les Systèmes de Biosécurité, forme les gestionnaires de fermes des deux centres qui seront responsables de la gestion du travail de recherche.

Voir http://allafrica.com/stories/200811060393.html pour plus de détails.


Les promesses de l’Afrique pour soutenir l’agriculture n’ont pas été tenues

Malgré les promesses qu’ils ont fait au Mozambique en 2003 d’allouer 10 pourcent de leurs budgets à l’agriculture d’ici 2008, de nombreux pays africains n’ont pas atteint ce but. Actuellement, les dirigeants cherchent à soutenir le Programme Global de Développement Agricole en Afrique (CAADP), une initiative africaine du Nouveau Partenariat pour le Développement Africain (NEPAD) et l’Union Africaine (UA). Ces mesures sont supposées aider les pays africains à atteindre les premiers Objectifs de Développement du Millénaire de diminuer la pauvreté et la faim de moitié d’ici 2015.

Parmi les 53 pays, seuls sept ont atteint ce but : Burkina Faso, Cap Vert, Tchad, Éthiopie, Mali, Malawi et Niger. Cris Muyunda, Conseiller agricole chevronné auprès du secrétariat de la COMESA (Marché Commun pour l’Afrique de l’Est et du Sud) a dit que cette négligence a augmenté la vulnérabilité de l’Afrique à la sécheresse, la faim et la malnutrition malgré les grandes superficies de terre et les ressources en eau du continent.

L’analyse de l’Institut International de Recherche sur les Politiques Alimentaires est disponible sur http://www.ifpri.org/pubs/newsletters/IFPRIForum/if200810.asp


1,65 millions de personnes en Afrique bénéficient du retour du manioc

Après des années de pertes massives de récoltes dues à un virus dévastateur, les fermiers de la région des grands lacs récoltent à nouveau du manioc sain selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). Le manioc est une des plantes de base les plus importantes. Chaque personne de la région en consomme 80 kg/an. Ainsi lorsqu’une souche virulente de la mosaïque du manioc (CMD) a décimé les récoltes dans des pays comme le Burundi, la République Démocratique du Congo, le Rwanda ou l’Ouganda, les conséquences ont été désastreuses. En Ouganda uniquement, la maladie a détruit 150 000 hectares de manioc.

La FAO, en collaboration avec le département de l’aide humanitaire de la Commission Européenne (ECHO), a supervisé la distribution de matériel de plantation dépourvu de virus à quelques 330'000 petits fermiers dans des pays touchés par le virus. L’Agence des Nations Unies estime que les nouvelles cultures améliorées bénéficient maintenant à environ 1,65 millions de personnes.

Eric Kueneman, Chef du service Culture et Prairies de la FAO a dit “Avoir à nouveau du manioc sur la table est primordial, en particulier pour les régions les plus vulnérables, qui ont été très touchées par la crise alimentaire mondiale de cette année». Il a ajouté que l’augmentation de la production de plantes locales comme le manioc est un pilier de la réponse de la FAO à la crise alimentaire, qui a plongé 75 millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté pour la seule année 2007.

Lisez l’article complet à http://www.fao.org/news/story/en/item/8490/icode/


Options politiques pour accélérer l’agriculture africaine

De nouvelles options politiques tant pour la production que pour la commercialisation de l’agriculture africaine sont nécessaires pour permettre à l’Afrique de répondre à l’augmentation des prix. «Augmenter la production africaine d’aliments en réponse à l’augmentation des prix : Impacts et actions nécessaires», un article de discussion publié par l’Institut International de Recherches en Politique Alimentaire, fait cette recommandation.

Xinshen Diao et ses collègues évaluent l’impact probable de deux options de stratégies politiques : doubler la production africaine de base et améliorer «l’accès au marché» via l’intégration régionale et la baisse des coûts de transactions. Ils notent que «doubler la production de base augmente de manière significative la sécurité alimentaire, réduit les prix des aliments pour le consommateur de 25 %, réduit les prix des producteurs de 10% (augmentant ainsi le revenu des fermiers), accélère le taux de croissance agricole, facilite la croissance économique large via les nouvelles opportunités de transformation des produits agricoles et d’exportation et sort plus de 100 millions d’africains de la pauvreté».

Lisez l’article complet à http://ifpri.org/pubs/dp/ifpridp00825.asp

Amériques

Un nouveau mécanisme d’inactivation de gènes chez le maïs

Les chercheurs de l’Université du Delaware, en collaboration avec des scientifiques de l’Université d’État du Dakota du Sud et de l’Arizona ont identifié un nouveau mécanisme d’inactivation des gènes chez le maïs qui aide à protéger la plante des mutations causées par les virus et les gènes sauteurs. La découverte a été faite en comparant l’impact de l’inactivation d’un gène qui se déroule à la fois chez le maïs et chez Arabidopsis.

Les scientifiques de l’Université du Delaware ont étudié précédemment les mutants d’Arabidopsis avec un gène non fonctionnel de la RNA-dependent RNA polymerase 2 (RDR2). La RDR2 code pour une enzyme qui permet aux plantes de produire un groupe de petits ARN, qui, à leur tour, agissent pour protéger l’intégrité des gènes sur le chromosome. Les chercheurs de l’université de l’Arizona, dans une étude différente, ont identifié un gène équivalent au RDR2 du maïs chez Arabidopsis. Parce que les gènes RDR2 et MOP1 doivent tous les deux produire un ensemble de petits ARN protecteurs, les groupes de recherche ont décidé de collaborer pour voir si les petits ARN du maïs ont le même comportement chez Arabidopsis.

Les chercheurs ont trouvé qu’il y a beaucoup d’ARN d’une classe inhabituelle connue comme “petits ARN interférents (siRNAs)» chez le maïs qui sont aussi présents chez Arabidopsis. Cette classe d’ARN fonctionne principalement pour réprimer les séquences répétitives, y compris les gènes sauteurs. Puisqu’il y a plus de petits ARN protecteurs chez le maïs que chez Arabidopsis, les scientifiques soupçonnent qu’il y a des gènes supplémentaires autres que MOP1 qui produisent les siRNAs.

Lisez l’article complet sur http://www.udel.edu/udaily/2009/oct/corn103008.html


Les insectes bénéfiques sont plus affectés par les insecticides que par les plantes Bt

Les résultats d’une étude réalisée par des chercheurs du Service de Recherches Agricoles du Département US de l’Agriculture (ARS), de l’université du Nebraska et de l’université d’État de l’Iowa ont révélé que les insectes non ciblés sont plus susceptibles d’être touchés par des insecticides communs que par les plantes qui expriment des protéines Bt. Les scientifiques ont comparé les effets des toxines Cry1Ab et Cry3Bb chez le maïs, Cry3A chez la pomme de terre, Cry1Ac et Cry1Ab chez le coton et de nombreux insecticides sur un groupe d’insectes non ciblés.

Les chercheurs ont observé une grande variabilité des effets du coton et du maïs Bt sur les insectes non ciblés. Cependant, les données à l’intérieur des groupes étaient assez cohérentes. Le facteur qui avait la plus grande influence était l’insecticide appliqué. Les insecticides tels que les pyréthroïdes, les organo-phosphates, les carbamates et les néonicotinoïdes ont un impact négatif plus important sur les insectes non ciblés que les plantes Bt. Les scientifiques ont aussi observé que les insecticides affectent uniformément les populations d’insectes qu’elles soient dans des champs avec des cultures Bt ou non Bt.

Lisez l’article complet à http://www.ars.usda.gov/is/pr/2008/081124.htm

RECHERCHES

Les cultivars de coton Bollgard ont des taux de protéine Cry1Ac produits variables

Les plants de coton transgéniques qui expriment la protéine Bt Cry1AC (Bollgard de Monsanto) ont été utilisés avec succès durant plus de dix ans pour gérer les lépidoptères nuisibles. Cependant, les cultivars commercialisés de coton Bollgard diffèrent dans le taux de protéine Bt produite. Le mécanisme des plantes pour lesquelles cela se produit est encore inconnu. Les niveaux globaux de Cry1Ac parmi les cultivars Bollgard ont été corrélés avec les niveaux de survie des différents lépidoptères nuisibles qui sont intrinsèquement tolérants à cette protéine. Dans un article publié par le journal Transgenic Research, des scientifiques du Service de Recherches Agricoles du Département américain de l’Agriculture (ARS) ont utilisé des réactions de polymérisation en chaîne quantitative en temps réel (qPCR) pour déterminer les niveaux de protéines Cry1Ac dans les différents cultivars de coton Bollgard.

Les scientifiques ont montré que la différence de production des protéines Cry1Ac est justifiée par la différence dans la production d’ARNm de Cry1Ac à partir du transgène. Les scientifiques ont noté que, bien que les effets post-traduction ou des facteurs environnementaux puissent avoir affecté les niveaux de protéine Bt, les facteurs génétiques jouent un rôle bien plus grand dans les impacts sur les niveaux de Cry1Ac parmi les différentes lignées de Bollgard.

Les différences dans l’expression de la protéine Bt dans les plantes transgéniques sont normalement détectées en utilisant un dosage immuno-enzymatique sur support solide (ELISA). Les scientifiques de l’ARS ont montré que les méthodes basées sur les qPCR peuvent être utilisées avec succès pour quantifier les niveaux d’expression des différents gènes Cry chez les plantes sans devoir faire la dépense d’acquérir des anticorps monoclonaux.

L’article est disponible à http://dx.doi.org/10.1007/s11248-008-9198-z


Les chercheurs découvrent un moyen de doubler le rendement du riz dans les régions touchées par la sécheresse

Les scientifiques de l’université de l’Alberta (Canada) ont trouvé un groupe de gènes chez le riz dont ils disent qu’il permet une augmentation de 100% du rendement lors de conditions de sécheresse sévère. Jérôme Bernier, en collaboration avec des scientifiques de l’Institut International de Recherches sur le Riz aux Philippines et de la Station de Recherches sur le Riz des terres pluviales du centre en Inde, a mesuré l’effet précédemment signalé d’un locus de Caractères Quantitatifs (QTL) sur le rendement en grains et des caractères associés dans 21 essais en champs. Les QTL sont des régions de l’ADN qui sont associées avec des caractères phénotypiques particuliers. L’équipe a trouvé que l’effet relatif des QTL sur le rendement en grains augmentait avec l’augmentation de l’intensité du stress dû à la sécheresse, «d’un effet nul dans de bonnes conditions hydriques à une augmentation de 40% de la moyenne des essais pour les traitements de sécheresses les plus importantes».

Bernier et ses collègues supposent que les nouveaux gènes stimulent les plants de riz pour développer des racines plus profondes, leur permettant d’avoir un meilleur accès à l’eau stockée dans le sol. La découverte marque la première identification de ce groupe de gènes et pourrait, potentiellement, aider les fermiers des pays comme l’Inde ou la Thaïlande où les plants de riz sont régulièrement confrontés à la sécheresse.

Lisez l’article complet sur http://www.expressnews.ualberta.ca/article.cfm?id=9784. L’article publié dans le journal Euphytica est disponible à http://dx.doi.org/10.1007/s10681-008-9826-y


Les plantes secrètent de l’acide malique pour attirer les bactéries bénéfiques du sol

Les plantes dans leur environnement naturel ont besoin de toute l’aide qu’elles peuvent obtenir. Elles doivent faire face à une multitude de menaces : froid, sécheresse, herbivores et pathogènes comme les champignons, les nématodes, les bactéries et les virus. Les scientifiques savent que les bactéries bénéfiques du sol confèrent une immunité contre un large éventail de maladies des plantes en activant les défenses des plantes, réduisant ainsi la sensibilité des plantes aux attaques des pathogènes. Les plantes utilisent une palette de métabolites pour se défendre contre les organismes nuisibles et pour en attirer d’autres qui sont bénéfiques. Bien que l’on ait identifié des signaux bactériens qui activent ces défenses des plantes, les métabolites des plantes qui suscitent la réponse des bactéries de la rhizosphère n’ont pas été trouvés.

Les scientifiques de l’université du Delaware ont apporté la preuve que l’intermédiaire métabolique, l’acide malique (MA) secrété par les racines d’Arabidopsis signale de manière sélective et recrute la bactérie bénéfique du sol, Bacillus subtilis, à des doses différentes. Les sécrétions d’acide malique sont produites par le pathogène des feuilles, Pseudomonas. La liaison avec la bactérie du sol induit une résistance systémique qui, à son tour, fournit une résistance contre le pathogène des feuilles.

La découverte souligne l’ampleur et la sophistication de l’interaction plante-microbe. Le recours à des micro-organismes pour contrôler les pathogènes des plantes est accepté comme une alternative durable et respectueuse de l’environnement dans la gestion des nuisibles des plantes.

L’article, disponible pour tous, publié par Plant Physiology est disponible sur http://dx.doi.org/10.1104/pp.108.127613

ANNONCES

Conférence mondiale 2009 des journalistes scientifiques

La 6ème conférence mondiale des journalistes scientifiques se déroulera du 30 juin au 2 juillet 2009 à Westminster London (Angleterre). L’évènement rassemblera des journalistes confirmés et débutants, des écrivains et des communicateurs scientifiques du monde entier qui débattront, créeront un réseau, développeront leurs compétences personnelles et rapporteront les dernières avancées scientifiques et techniques.

Plus d’informations sur http://www.wcsj2009.org/


1ère conférence africaine 2009

Hébergée par le gouvernement de la République de l’Ouganda et financée par la Commission Européenne, la conférence «Information Societies Technology (IST)-Africa 2009» se déroulera du 6 au 8 mai 2009 à Kampala, Ouganda. IST-Africa 2009 est le 4ème volet de la série de conférences annuelles qui réunissent des représentants importants des principales organisations commerciales, du gouvernement et de la recherche d’Afrique et d’Europe pour combler le clivage numérique en partageant les connaissances, les expériences, les leçons apprises et les bonnes pratiques et en discutant des questions politiques apparentées.

Pour plus d’informations, allez sur http://www.ist-africa.eu/Conference2009/default.asp


Forum Mondial Agricole en Ouganda

Le Congrès Mondial, Forum Agricole Mondial (WAF) 2009, se déroulera du 24 u 27 février 2009 à Kampala, Ouganda. Avec pour thème, «L’Afrique rencontre le monde : Créer la prospérité en investissant en agriculture», le congrès rassemblera un groupe influent de conférenciers pour réunir les chefs d’État, les politiciens, les économistes, les dirigeants des industries et les experts des ONG du monde entier et discuter des sujets et des actions nécessaires qui feront une différence dans l’agriculture africaine aujourd’hui.

Pour plus d’informations, allez sur http://www.worldagforum.org/rel-archive-2009-congress.htm
http://www.ccst-caribbean.org/newsarticles.asp?cmd=view&articleid=309

Document Reminders

PK sur le diagnostic des maladies des plantes

Des cultures agricoles importantes sont menacées par un large éventail de maladies et de nuisibles. Ils peuvent endommager les cultures, diminuer la qualité des fruits et des légumes et exterminer des récoltes. Mais, grâce aux avancées de la biologie moléculaire, de la pathologie végétale et de la biotechnologie végétale, des kits de diagnostic ont été développés. Ces kits permettent aux fermiers d’identifier une infection avant même qu’elle soit visible. Apprenez-en plus sur les kits de diagnostic dans le Pocket K «Diagnostic des maladies des plantes» développé par le Service International pour l’Utilisation des Applications de la Biotechnologie Agricole.

Les Pocket Ks sont des concentrés de connaissances sur les produits de la biotechnologie végétale et des thèmes proches. Téléchargez le matériel sur http://www.isaaa.org/kc/inforesources/publications/pocketk/default.html#Pocket_K_No._22.htm