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Mondiales

Plantes GM et crise de la sécurité alimentaire

«Peut–être que l’association `augmentation du prix des aliments et reconnaissance croissante du fait que les plantes GM modernes ne sont pas plus dangereuses que leurs contreparties traditionnelles´ permettra à des pays d’avancer. L’alternative inacceptable serait qu’il existe un fossé toujours plus large entre les pays développés et ceux en voie de développement dans le domaine de la sécurité alimentaire». Nina Fedoroff, conseillère pour la science et la technologie auprès du secrétaire d'État et du directeur de l'Agence U.S. pour le Développement International (USAID), a exprimé clairement sa préoccupation concernant le fait que les pays en voie de développement doivent bénéficier de la biotechnologie pour surmonter la crise de la sécurité alimentaire dans sa conférence inaugurale du Jefferson Fellows Distinguished Lecture Series à Washington, DC.

Dans sa conférence sur «Germes d’une tempête parfaite : les plantes génétiquement modifiées et la crise mondiale de sécurité alimentaire», Fedoroff énumère les révolutions scientifiques qui ont permis le développement des plantes biotech. Elle a noté l’adoption extrêmement rapide du coton Bt et l’éventuelle commercialisation de l’aubergine et du riz Bt, actuellement au stade de tests avancés en Chine, Inde et aux Philippines. Cependant, malgré ces développements positifs, des groupes d’intérêts publics font encore de la désinformation. Elle a ajouté «Si les pays en voie de développement doivent bénéficier de ces avancées, il est important de modérer l’ampleur des préjugés vis-à-vis de ces derniers dans les pays développés».

Lisez la transcription complète de sa conférence à http://www.state.gov/g/oes/rls/rm/111147.htm#start

Afrique

1er congrès “All africa biotechnology” à Nairobi

Plus de 400 scientifiques, responsables politiques, experts des médias, fermiers, chercheurs, partenaires de développement, législateurs et entrepreneurs du monde entier se sont rencontrés à Nairobi (Kenya) du 22 au 26 septembre 2008 pour discuter de l’avenir de la biotechnologie en Afrique. Ils ont pris conscience que, bien que l’Afrique ait besoin d’utiliser la biotechnologie moderne pour accroître sa productivité agricole, elle a été touchée principalement par des retards dans l’adoption des lois de biosécurité nécessaires et par la peur de compromettre le commerce avec l’Union Européenne. Les activités anti-biotechnologie en Afrique n’ont pas facilité le processus.

Dans son discours principal, le Dr. Clive James, président du Service International pour l’Utilisation des Applications de la Biotechnologie Agricole (ISAAA), a mis en avant qu’«il n’y a pas de remède miracle pour l’insécurité alimentaire en Afrique et dans les pays en voie de développement mais que la biotechnologie doit être vue comme un des outils les plus importants qui contribuera à augmenter la production alimentaire et ainsi, réduire la pauvreté». Il a suggéré de combiner les meilleures technologies traditionnelles avec la biotechnologie pour augmenter la production alimentaire.

Le ministre kenyan de l’agriculture, William Ruto, a exprimé lors du congrès son souhait que tous les pays africains adoptent une politique en biotechnologie pour «accélérer l’intégration de l’Afrique dans la bioéconomie mondiale». Dans un communiqué final, les participants du congrès se sont mis d’accord pour soutenir une utilisation responsable de la biotechnologie agricole moderne pour lutter contre la faim, la malnutrition, la pauvreté et la maladie sur le continent. Deux principaux organisateurs du congrès, African Biotechnology Stakeholders Forum (ABSF) et l’Union Africaine (AU), ont été mandaté pour tenir un nouveau congrès dans deux ou trois ans afin d’évaluer les progrès dans le développement de la biotechnologie et son adoption sur le continent.

Pour plus d’informations, contactez Daniel Otunge du centre africain de l’ISAAA à d.otunge@cgiar.org.


Le Kenya lance une stratégie de sensibilisation nationale à la biotechnologie

Le gouvernement kenyan a lancé une stratégie de sensibilisation nationale à la biotechnologie (BioAWARE-Kenya) dont le but est d’améliorer la compréhension et la sensibilisation du public via la diffusion d’informations précises, objectives au bon moment pour catalyser la prise de décision. Une stratégie de six ans (2008-2013) a été développée via un processus participatif auquel des organisations, publiques privées et des ONG ont participé. En Afrique, seule l’Afrique du Sud a une telle stratégie nationale.

S’exprimant lors du lancement, suivi par plus de 300 personnes intéressées, le ministre de l’Agriculture, William Ruto, a souligné l’importance de la biotechnologie pour atteindre la sécurité alimentaire, améliorer la santé et protéger l’environnement. Il a appelé à la prudence lors de la mise en œuvre de la stratégie parce que «la communication est comme le marteau du charpentier. Si il est utilisé correctement, il peut conduire le clou dans le bois mais si il est utilisé de manière inadéquate, il peut blesser le pouce de l’utilisateur. La communication peut réparer ou détruire».

Le ministre a mis en garde contre l’utilisation de la propagande bon marché qui saperait les efforts nationaux pour établir des infrastructures légales et institutionnelles permettant l’utilisation responsable de la biotechnologie pour le développement national. «Nous devons nous rappeler que le débat doit être considéré dans le contexte des besoins nationaux pour une plus grande quantité de nourriture meilleur marché. Nous devons empêcher la propagande bon marché et utiliser le dialogue basé sur la science».

Pour plus d’informations, contactez Daniel Otunge du centre africain de l’ISAAA à d.otunge@cgiar.org.


Politiques de marketing et commerce des OGM en Afrique du Sud

«La biosécurité à la croisée des chemins : une analyse des politiques sud-africaine de marketing et de commerce des produits génétiquement modifiés», un article de discussion publié par l’Institut International des Politiques Alimentaires présente des suggestions sur la manière dont l’Afrique du Sud «pourrait mieux s’adapter aux changements mondiaux, gérer les risques de manière rigoureuse mais efficace et bénéficier de nouvelles technologies sûres».

Les auteurs, Guillaume P. Gruère et Debdatta Sengupta, proposent des recommandations larges dont :

  • Maintenir les autorisations pour les produits de base comme option pour l’importation de produits GM, en se basant sur une évaluation scientifique rigoureuse ; investir dans le transport et les infrastructures pour réduire la différence de prix entre les prix du maïs national ou international et répondre aux questions de compétition nationale pour le maïs. 
  • Diminuer le poids des exportations privées dans le processus de décision du Conseil Exécutif sauf lorsque cela est justifié par une expertise interne ou externe. Laisser le marché décider quelle technologie est viable pour le développeur. 
  • Soutenir la création d’une règle d’étiquetage volontaire qui définit clairement ce qui peut être étiqueté GM ou non GM ; encourager les programmes de sensibilisation et augmenter l’information des consommateurs.
  • Soutenir la création d’un système de surveillance pour fournir en temps utile des informations et des perspectives sur les changements dans la réglementation et les marchés en ce qui concerne la production et le commerce GM dans d’autres pays.

Un résumé de l’article peut être téléchargé à http://www.ifpri.org/pubs/dp/ifpridp00796.asp


Une étude montre l’augmentation théorique du rendement du coton Bt au Burkina Faso

Une étude de modélisation économique a montré une augmentation de rendement de 15% pour le coton Bt de 2ème génération (Monsanto’s Bollgard II) sous des conditions de pression de lépidoptères nuisibles faibles à moyennes alors que les pulvérisations d’insecticides ont été réduites des deux tiers sur le terrain. Le Bollgard II est resté rentable pour le cultivateur dans la gamme théorique du bonus de technologie (0 à 75 $ par hectare) et il offrait un gain économique de 79 à 154 $ par hectare.

Ce sont les résultats de la recherche de Jeffrey Vitale et de ses collègues de l’université d’état de l’Oklahoma dans «Essais en champ de la seconde génération de coton Bt au Burkina Faso: Analyse des bénéfices potentiels pour les fermiers d’Afrique de l’ouest» publié dans le journal en ligne, Crop Science.

Durant trois saisons de culture (2003–2005), la seconde génération de coton Bt (Monsanto’s Bollgard II) a été testée dans des essais en champs confinés au Burkina Faso, Afrique de l’ouest. La densité des nuisibles, les rendements en graines de coton et le coût des pulvérisations d’insecticide ont été évalués sous des primes de technologie Bt théoriques pour déterminer le potentiel relatif de profitabilité du coton Bt et du coton traditionnel.

Le résumé de la recherche est disponible à http://crop.scijournals.org/cgi/content/abstract/48/5/1958


Le ministre ougandais de l’environnement soutient la biotechnologie

Le ministre ougandais de l’environnement, Mme Jessica Ariyo, a dit que la biotechnologie agricole peut être une aide importante dans la protection de l’environnement et dans l’augmentation de la productivité des aliments pour minimiser l’impact de la crise alimentaire mondiale dans le pays. S’exprimant durant le 5ème Forum sur la Biotechnologie Agricole en Afrique (OFAB) à Kampala (Ouganda), la ministre a dit que la biotechnologie moderne peut aider à sauver des forêts et des zones humides menacées par l’agriculture et d’autres activités économiques en Ouganda. Elle demande aux scientifiques agronomes de continuer à fournir au public des informations sur le rôle que la biotechnologie agricole peut jouer pour assurer une utilisation efficace des terres et la conservation de l’environnement. «Les politiciens cherchent une aide parce que l’information sur la biotechnologie est souvent mélangée avec des questions sociales, ethniques et politiques» a dit la ministre.

Le Forum, qui a discuté le rôle de «la biotechnologie dans la conservation de l’environnement et l’utilisation durable des ressources génétiques» a stimulé le débat sur les bénéfices économiques de la biotechnologie et sur la manière de limiter les risques potentiels. Les participants comprenaient des membres du parlement, des chercheurs, des législateurs, des politiciens, des représentants de la société civile, des journalistes et des environnementalistes. Ils ont prié le gouvernement ougandais de jouer un rôle dirigeant dans le partage des connaissances et l’éducation en biotechnologie. Le forum a recommandé au gouvernement de mettre en place des banques de graines et des jardins botaniques régionaux pour conserver les graines traditionnelles. L’OFAB Ouganda se déroule tous les mois sous l’égide du Conseil National des Sciences et des Technologies (UNCST) de l’Ouganda.

Pour plus d’informations, contactez Daniel Otunge du centre africain de l’ISAAA à d.otunge@cgiar.org ou Olive Nabukonde à onubukonde@yahoo.com.


L’UNCTAD soutient le transfert de technologies et de connaissances des scientifiques africains

Le réseau de centres d’excellence de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (UNCTAD) va promouvoir le transfert de technologies et de connaissances vers l’Afrique en créant des liens au sein de la communauté scientifique et en augmentant la mobilité des scientifiques. Le réseau prévoit d’étendre ses activités pour relancer les compétences des responsables politiques en science, technologies et innovations pour le développement.

Les centres seront utilisés comme plaque tournante pour l’apprentissage et la formation pour faciliter l’interaction entre les membres du réseau et les participants aux formations. Le réseau élargira son objectif en incluant des scientifiques et des ingénieurs non anglophones de sorte qu’ils puissent aussi bénéficier des connaissances actuelles en science et en technologie.

Lisez le communiqué de presse de l’UNCTAD à http://www.unctad.org/Templates/Page.asp?intItemID=4640&lang=1


Le projet soutenu par les Nations Unies bénéficiera aux populations rurales pauvres du Sénégal

Le Fond International des Nations Unies pour le Développement Agricole (IFAD) a prévu d’attribuer 15 millions de $ US pour un projet au Sénégal qui a pour objectif d’aider les familles vivant dans les pays du bassin de l’arachide en Afrique de l’ouest. Le projet va cibler quelques 36'000 familles ayant des fermes et se concentrera sur les petits propriétaires vulnérables avec un travail familial limité, les femmes et les filles ainsi que les jeunes personnes sous-employées.

Le bassin de l’arachide au Sénégal a été le pays ayant l’agriculture la plus dynamique de la région. Mais une forte baisse durable des marchés mondiaux de l’arachide, une dégradation perpétuelle des terres et le changement climatique ont apporté un déclin économique durable dans la zone. Dans le cadre du projet, les organisations de fermiers seront renforcées de sorte que les membres auront plus de poids dans le processus de prise de décision régional et national, ce qui conduira à une distribution plus équitable des profits et un meilleur accès aux marchés. Jusqu’à présent, l’IFAD a financé 14 projets de développement rural au Sénégal pour un total d’environ 150 millions de dollars US.

Lisez le communiqué de presse à http://www.ifad.org/media/press/2008/49.htm


Le don de l’IFAD bénéficiera aux personnes pauvres des zones rurales du Congo

Le Fonds International des Nations Unies pour le Développement de l’Agriculture (IFAD) a annoncé son projet d’attribuer 8,6 millions de dollars US à un projet dont le but est de relancer la production agricole et de fournir aux personnes pauvres des zones rurale de la République Démocratique du Congo une sécurité alimentaire. Du matériel de plantation amélioré et des semences seront fournis aux petits fermiers de la région, en plus du savoir faire pour de meilleures pratiques de culture. Les rendements actuels dans la région sont très faibles à cause des effets de la mosaïque sur le manioc et de la faible qualité des semences.

Le projet de l’IFAD va aussi aider à améliorer les routes des zones rurales et à réduire les coûts de transport, à augmenter la productivité des petits animaux via un réassortiment, renforcer les groupes de fermiers et à donner du pouvoir aux femmes et aux personnes jeunes par le biais de leur participation à des activités du projet.

Dans un communiqué de presse, l’agence des Nations Unies a dit que l’initiative fait partie d’un projet plus vaste de 18,7 millions de dollars US au Likouala, Départements de Pool et Sangha, dont le but est d’atteindre 250 villages et quelques 20'000 ménages. Jusqu’à présent, l’IFAD a financé cinq projets dans la République Démocratique du Congo pour un total d’environ 37,6 millions de dollars US.

Le communiqué de presse est disponible à http://www.ifad.org/media/press/2008/50.htm


Projet de maïs IRMA prêt pour des essais régionaux

Le projet Maïs Résistant aux Insectes pour l’Afrique (IRMA) va présenter les résultats expérimentaux à Nairobi (Kenya) puis sera prêt pour les essais régionaux. Le projet est une collaboration entre le Centre International pour l’Amélioration du Maïs et du Blé (CIMMYT), l’Institut Kenyan de Recherches Agricoles (KARI), la Fondation Syngenta pour l’Agriculture durable et la Fondation Rockefeller. Les graines de maïs Bt ont été testées pour leur résistance aux foreurs et aux nuisibles d’après récolte comme les charançons et les grands foreurs. De nombreux essais en champs de «quarantaine ouverte» ont été réalisés à la station du KARI à Kiboko pour tester les meilleures options.

Le CIMMYT dit qu’environ 400’000 tonnes de maïs cultivé au Kenya sont perdus à cause des foreurs chaque année et environ la même quantité de maïs est importée chaque année. L’utilisation du maïs transgénique devrait augmenter les rendements et les revenus des fermiers.

L’article est disponible à http://africasciencenews.org/asns/index.php?option=com_content&task=view&id=746&Itemid=2

Asie et Pacifique

Des scientifiques australiens développent une banane GM

Une équipe de scientifiques de l’Université de Technologie du Queensland à Brisbane, (Australie) a été capable d’insérer un gène dans le génome de la banane pour créer des résistances à une maladie dévastatrice connue sous les termes de fusariose ou maladie de Panama. Ceci a été annoncé par le Prof. James Dale, directeur du Centre pour les Plantes Cultivées Tropicales et les denrées bio.

La fusariose est très répandue en Asie du sud-est mais il est à craindre qu’elle se disperse aux principales régions australiennes cultivant des bananes. Un essai en champ devrait être réalisé dans le nord du Queensland en décembre cette année.

Lisez le communiqué de presse de l’université de technologie du Queensland à http://www.news.qut.edu.au/cgi-bin/WebObjects/News.woa/wa/goNewsPage?newsEventID=21450

Europe

De nouveaux chiffres montrent une augmentation de la culture de plantes GM en Europe

Les derniers chiffres publiés par l’Association Européenne des Industries de la Biotechnologie (Europabio) montrent que les superficies cultivées avec des plantes génétiquement modifiées (GM) en Europe ont augmenté de 21 pourcent depuis l’année dernière. Cette augmentation a été notée en dépit du moratoire de 10 ans sur les autorisations de nouveaux produits dans l’Union Européenne. Le maïs Bt, autorisé en 1998, est la seule plante GM cultivée dans la région.

Cette année 107’719 hectares de maïs GM ont été semés. La superficie cultivée avec des plantes biotech a été multipliée par 10 en Pologne et en Roumanie en 2008, doublée en Slovaquie et a beaucoup augmenté (68%) en République Tchèque par rapport à 2007. En Espagne, où la plupart des plantes biotech sont cultivées, la superficie continue à augmenter, cette année de 5%, après onze ans de culture.

Lisez le communiqué de presse : http://www.europabio.org/articles/GBE/EuropaBio%20Press%20Release%20cultivation%20figures%202008_290908.pdf

RECHERCHES

ANNONCES

Deuxième conférence IAALD Afrique

Avec pour thème «Vers l’accès libre aux informations et aux connaissances en Sciences et Techniques Agricoles en Afrique », la seconde conférence africaine de l’association internationale des spécialistes de l’information agricole (IAALD) se déroulera du 13 au 17 juillet 2009 à Accra, Ghana. La conférence a pour but d’initier une véritable discussion et débat parmi les participants et des engagements pour agir pour l’accès libre à l’information et aux connaissances dans les sciences et technologies agricoles générées par les instituts publics de recherches et les institutions académiques en Afrique.

Allez sur http://www.iaald-africa.org/chapter_conference2009_en.html pour plus d’informations.


Conférence mél de la FAO sur la Biotechnologie et les Bioénergies

Le Forum Biotechnologie de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) sera consacré au rôle potentiel que les biotechnologies agricoles peuvent jouer dans la production de bioénergies dans les pays en voie de développement. La conférence se déroulera du 10 novembre au 7 décembre 2008 et sera organisée en collaboration avec le Groupe de Travail sur les Bioénergies de la FAO. La conférence couvre les applications de la biotechnologie pour les premières et deuxièmes générations de biofiouls et, à un degré moindre, la production de biogaz ainsi que la production de biodiesel à partir d’algues microscopiques.

Allez sur http://www.fao.org/biotech/forum.asp pour plus de détails sur la manière de rejoindre le forum. Des informations sur le document de base sont disponibles dans la section Mémento Document de ce bulletin d’information électronique.


Version française du manuel de communication en biotechnologie

«Combler le fossé des connaissances : expériences de communication dans le domaine de la biotechnologie végétale», un manuel publié par le Service International pour l’acquisition des applications de la biotechnologie agricole (ISAAA) est maintenant disponible en français. Ce manuel est la contribution de l’ISAAA dans le domaine de la communication en science en général et de la communication en biotechnologie en particulier. Il retrace les expériences de communication dans le domaine de la biotechnologie des plantes cultivées du Centre Mondial des Connaissances sur la Biotechnologie des Plantes Cultivées et de son réseau de Centres d’Information en Biotechnologie (BIC) ainsi que les perspectives théoriques des experts en communication scientifique.

Allez sur http://www.isaaa.org/kc/inforesources/publications/handbook/ pour voir le manuel qui a été divisé en sections pour accélérer la vitesse de téléchargement.

Document Reminders

La biologie du maïs

L’Office Australien de Réglementation de la Technologie Génétique a mis à jour son document sur la biologie de Zea mays. Le document fournit une vue générale des informations biologiques de base pertinentes pour l’évaluation des risques des variétés de maïs génétiquement modifiées qui pourraient être libérées dans l’environnement australien. Téléchargez l’article à http://www.ogtr.gov.au/internet/ogtr/publishing.nsf/Content/maize-3/$FILE/biologymaize08.pdf


Document de la FAO sur le rôle de la biotechnologie agricole dans la production de bioénergies

La FAO a publié un document «Le rôle des biotechnologies agricoles pour la production de bioénergies dans les pays en voie de développement». C’est le document de base de la prochaine conférence mél de la FAO qui se déroulera du 10 novembre au 7 décembre 2008. Il fournit une vision globale de l’état actuel des bioénergies, en se concentrant sur les premières et secondes générations de biofiouls liquides. Quelques contributions potentielles des biotechnologies dans la production de bioénergies sont aussi présentées.

Le document est disponible à http://www.fao.org/biotech/C15doc.htm. Une copie peut être demandée à biotech-admin@fao.org. Pour joindre à la conférence, les personnes intéressées doivent envoyer un mél à mailserv@mailserv.fao.org avec le texte suivant sur deux lignes séparées : subscribe BIOTECH-L subscribe biotech-room3