Chers abonnés,
Voici le Bulletin de Juillet 2010
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

 

NOUVELLES

Mondiales

La biotechnologie et la sélection peuvent augmenter la sécurité alimentaire dans le futur selon des experts

La production agricole pourrait être un des secteurs le plus touché par le changement climatique. Donc, les scientifiques continuent à chercher des voies pour améliorer la sécurité alimentaire via la biotechnologie et les techniques traditionnelles de sélection. Mark Howden, expert en changement climatique et agriculture auprès de l’organisation de recherches scientifiques et industrielles du Commonwealth, pense que les scientifiques ont besoin de créativité pour lutter contre la faim. Il a dit que «pour être capable de nourrir cette population en pleine expansion, une chose dont nous aurons besoin est une amélioration dans l’étude de la génétique». Il a mis cela en avant dans son discours durant la conférence sur le changement climatique et l’adaptation en Australie.

D’un autre côté, Sureshkumar Balasubramanian, maître de conférences à l’Université du Queensland, a dit qu’il n’y a aucune raison d’avoir peur des modifications génétiques. Il a étayé sa déclaration avec les résultats de son étude durant laquelle il a découvert un nouveau type de gènes qui pourrait aider les fermiers à cultiver plus de plantes en moins de temps.

Un autre expert, Anna Burns de l’université Monash, a découvert que l’augmentation des niveaux de cyanides chez le manioc durant la sécheresse est dangereuse pour les consommateurs. « Je pense que la modification génétique est la seule option et qu’il faudra beaucoup de temps pour la mettre en œuvre dans les pays en voie de développement où les questions de sécurité alimentaire sont les plus urgentes » a dit Burns. « Les programmes de sélection traditionnelle sont plus viables et peuvent sélectionner des variétés avec de faibles concentrations de cyanogéniques. Tant les facteurs agricoles que sociaux doivent être pris en compte pour l’adaptation au changement climatique. Et prévenir est mieux que guérir » a dit Burns.

Plus d’informations sur : http://www.irinnews.org/Report.aspx?ReportId=89785.

Afrique

L’Afrique et le Brésil lancent une initiative de partage des connaissances

Une collaboration agricole entre l’Afrique et le Brésil a été lancée cette semaine dans le cadre du dialogue sur la sécurité alimentaire, la lutte contre la faim et le développement rural Brésil-Afrique. Cette collaboration nommée « Africa-Brazil Agriculture Innovation Marketplace» a pour principal but de développer le transfert de connaissances et de technologies sud-sud et d’encourager les discussions de politique entre les deux régions.

Le financement initial de 80’000 $ US provient du Fonds International pour le Développement Agricole (IFAD), le Département anglais pour le Développement International (DFID), la Coopération Brésilienne de Recherches Agricoles (EMBRAPA) et la Banque Mondiale. Les fonds seront utilisés pour 4 à 7 projets concernant le partage « des technologies améliorant la productivité, les pratiques de gestion des ressources naturelles ainsi que les initiatives de politiques et de commercialisation entre le Brésil et l’Afrique ».

L’article original est disponible à : http://www.ifad.org/media/press/2010/brazil/2.htm. Pour plus d’informations sur le programme “Africa-Brazil Agriculture Innovation Marketplace», allez sur : http://www.africa-brazil.org/.


Atelier de travail de formation en biosécurité pour l’Afrique de l’est ABNE

L’atelier de travail régional de biosécurité « Comprendre l’évaluation des risques, la gestion des risques et les processus de prise de décision » s’est déroulé à Nairobi (Kenya) du 14 au 16 juillet 2010. Il a pour but de former des officiers de réglementation dans le domaine de l’évaluation des risques et des processus de gestion de la commercialisation des plantes GM ainsi que leur importation pour l’alimentation humaine et animale. Ils ont été formés pour les processus de réglementation administrative d’étude de demandes de commercialisation de plantes GM et d’importation de produits GM. Les participants ont été confrontés à des formulaires de décision et des processus de prise de décision concernant la commercialisation et l’importation d’aliments dérivés de plantes GM. Ils ont aussi été initiés aux stratégies de communication des risques et ont eu la possibilité de réseauter et de partager leurs expériences avec leurs homologues d’autres pays et avec des experts internationaux en biosécurité.

Les participants viennent de comités nationaux de biosécurité, de comités de biosécurité institutionnels, d’offices de quarantaine des plantes, de comités de conseils scientifiques et d’agences gouvernementales impliquées dans la réglementation de la biotechnologie agricole au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie. Ils étaient contents mais ils ont exprimé le besoin d’activités pour construire des capacités complémentaires afin de s’initier à l’évaluation des risques, aux processus de gestions et se former en communication. Donc des ateliers de formation complémentaires à cet atelier de formation initial sont fortement recommandés.

La formation, organisée par l’Union Africaine, agence du NEPAD, le réseau africain d’experts en biosécurité (ABNE), est la première d’une série de formations que l’ABNE réalisera en partenariat avec d’autres services de biosécurité de la région pour construire des capacités de réglementation pour les activités d’essais en champs après la phase de confinement. En se basant sur le retour et sur les besoins d’évaluation, l’ABNE va construire et organiser les sessions de formation suivantes qui seront ciblées par pays.

Pour plus d’informations, allez sur le site Internet de l’ABNE : http://www.nepadbiosafety.net ou contactez Allan Liavoga (allan.liavoga@nepadbiosafety.net).


Le sénégal hébergera la 5ème conférence sur la dolique

La 5ème conférence mondiale sur la dolique, rencontre scientifique pour évaluer les menaces sur la survie et la production de la dolique, se déroulera à Saly (Sénégal) du 27 septembre au 1er octobre 2010. La dolique est une plante de base cultivée dans toutes les régions du monde. L’Afrique subsaharienne produit environ 70% de la production mondiale. « La dolique a été très négligée malgré ses multiples bénéfices et le fait de développer de nouvelles variétés à haut rendement pourrait augmenter le revenu des fermiers jusqu’à 50% tout en améliorant la nutrition de la famille » a dit Peter Hartmann, directeur général de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA). Parmi les sujets qui seront discutés, se trouvent :

  • «Designer» dolique : l’état actuel des recherches génétiques pour développer une dolique « designer » résistante aux insectes.
  • Aliments de l’espace : les efforts de la NASA pour utiliser la dolique comme aliment pour les astronautes à cause de ses exceptionnelles valeurs nutritionnelles et de son potentiel de culture dans les serres des stations de l’espace.
  • La carte génétique de la dolique : travail de mise à jour pour produire une carte génétique pour la dolique en utilisant des méthodes développées dans le cadre du programme « Human genome » de manière à accélérer les efforts d’amélioration des variétés.
  • Contrôle biologique des nuisibles de la dolique : utiliser les outils génomiques pour développer et déployer des agents de contrôle biologique pour gérer les populations d’insectes nuisibles.
  • Après récolte – réduire les dommages des insectes dans les stockages de manière efficace sans être coûteuse afin d’augmenter l’approvisionnement alimentaire. Des millions de fermiers africains utilisent des stockages hermétiques sans insecticides pour conserver en sécurité la dolique.

L’IITA va co-héberger cet événement avec le gouvernement du Sénégal, le programme « Dry Grain Pulses Collaborative Research Support » et l’université de Purdue.

Pour participer à la conférence, allez sur le site Internet : http://cowpea2010.iita.org/. Les détails de cet article peuvent être obtenus sur : http://www.iita.org/cms/details/news_feature_details.aspx?articleid=3716&zoneid=342.


Des fermiers africains pourront planter du manioc résistant aux virus d’ici 2015

Les fermiers africains pourront bientôt planter du manioc amélioré pour sa résistance aux principales maladies causées par des virus. Parmi elles se trouvent la mosaïque qui cause une diminution de la croissance et la maladie de la marbrure du manioc (CBSD) qui abîme les racines. La mosaïque seule détruit environ 35 millions de tonnes de manioc en Afrique chaque année.

Les scientifiques du centre des sciences végétales Donald Danforth basé aux USA ont réalisé des essais en champs de tabac GM résistant à la mosaïque en Ouganda et ils ont des essais en attente pour le manioc avec la même modification. De plus, une autorisation a été demandée pour faire des essais en champs de manioc résistant à la marbrure du manioc. Selon Claude Fauquet, directeur de la recherche sur le manioc au centre, les plantes transgéniques pourraient être commercialement disponibles en 2015. D’un autre côté, une autre équipe de recherche de l’Institut International d’Agriculture Tropicale attend aussi l’autorisation pour des essais de manioc améliorés pour la mosaïque au Kenya et en Tanzanie.

Allez sur : http://allafrica.com/stories/201007090950.html pour plus d’informations.


L’ouganda a autorisé les essais en champs confinés de trois plantes

Des essais en champs confinés de manioc résistant à la marbrure, de bananes résistantes au feu bactérien et du maïs efficace pour l’eau pour l’Afrique (WEMA) ont été autorisés par le comité national ougandais de biosécurité. Les demandes ont été faites par l’Organisation Nationale de Recherches Agricoles (NARO) pour permettre à l’Institut National de Recherches sur les Ressources Végétales (NaCRRI) d’entreprendre des recherches sur les plantes susmentionnées.

Durant une visite d’une journée organisée au NaCRRI de Namulonge le 9 juillet 2010, le ministre ougandais de l’agriculture, Shem Bagine, a porté une attention particulière aux agronomes travaillant dans le domaine des nouvelles technologies qui peuvent aider à lutter contre les nuisibles et les maladies dans les cultures et a remercié les partenaires de développement et les donateurs qui ont soutenu les activités de recherches. Le ministre a affirmé que le gouvernement de l’Ouganda a augmenté son financement pour la recherche car c’est le principal pilier de développement. Il a mis les agronomes au défi de ne pas conserver les résultats de leurs recherches mais de les partager avec les Services Nationaux de Conseil en Agriculture (NAASDS) de sorte que les fermiers des villages puissent en bénéficier.

La journée de visite organisée avec pour thème « recherches végétales innovantes pour la sécurité alimentaire et la nutrition », a montré aux fermiers et autres parties concernées les technologies de recherches végétales. Le nouveau laboratoire biotech NaCRRI va réaliser des recherches sur le bananier, le manioc, la patate douce et l’herbe à éléphant.

Pour plus d’informations, contactez Olive Nabukonde à onabukonde@yahoo.com.


Des experts font la promotion de la biotechnologie au nigeria

Dashe Elizabeth Sahmit, scientifique du Raw Materials Research and Development Council (RMRDC),a mis en avant l’importance d’augmenter le niveau des recherches en biotechnologie au Nigeria lorsqu’elle a présenté son article « Application of Biotechnology in Raw Materials Development in Nigeria» à Abuja le 6 juillet 2010. Elle a aussi mentionné la contribution importante de la biotechnologie moderne dans l’augmentation de la productivité agricole tout en préservant l’environnement, en produisant des aliments plus nutritifs à bas coût et en contribuant au développement durable et à la diminution de la pauvreté.

« La recherche en biotechnologie moderne au Nigeria concerne principalement la culture de cellules et de tissus. Ce n’est pas surprenant car l’industrie nigérienne et du tiers monde dépend généralement de l’agriculture et la biotechnologie a un immense potentiel pour améliorer la productivité agricole» a dit Sahmit. Cependant, elle a aussi reconnu que certains scientifiques nigériens utilisent déjà la biotechnologie moderne.

L’article original est disponible sur : http://allafrica.com/stories/201007070295.html.


Des semences de blé résistant à la rouille disponibles en 2011

Des initiatives mondiales sont actuellement en place de manière à combattre la rouille du blé. Ce pathogène a été combattu par des chercheurs dirigés par le prix Nobel de la Paix Normal Borlaug grâce à des variétés de blé améliorées porteuses d’un gène de résistance à la rouille. Cependant le pathogène est de retour, alarmant les cultivateurs de blé car 4 nouvelles souches ont surpassé les gènes de résistance à la rouille du blé. Ainsi, les scientifiques ont trouvé d’autres sources de résistance contre la rouille et jusqu’à présent les sources intéressantes sont d’autres lignées du Centre International d’Amélioration du Maïs et du Blé (CIMMYT), du Centre International pour la Recherche Agricole dans les Zones sèches (ICARDA), d’autres programmes de sélection et des fournisseurs commerciaux. Selon les rapports, les graines résistantes seront disponibles d’ici 2011, dix ans plus tôt que prévu.

« Avec des gènes mineurs, la maladie n’est pas éliminée mais ses attaques sur la plante sont ralenties » explique le scientifique CIMMYT, Ravi Singh. « Comme le code pour un cadenas, plusieurs gènes mineurs en tandem dans la même variété sont difficiles à surpasser pour le pathogène et fournissent une résistance plus durable. La stratégie du CIMMYT a été identifiée et des gènes mineurs introduits dans des variétés de blé et des partenaires ont été aidé dans cette tâche difficile ».

Lisez l’article sur : http://www.cimmyt.org/index.php/en/about-us/media-resources/newsletter/716-planting-for-the-future-new-rust-resistant-wheat-seed-on-its-way-to-farmers.


Nouvelles variétés de maïs et nouveaux modèles d’activités au malawi

Après les pertes de récoltes de ces dernières années, les fermiers du Malawi mettent leurs espoirs sur deux variétés de maïs tolérantes à la sécheresse : ZM 309 et ZM 523. Ces variétés ont été développées spécialement pour les zones sèches et les sols non fertiles du Malawi dans le cadre du projet Maïs tolérant à la sécheresse pour l’Afrique (DTMA) du Centre International d’Amélioration du Maïs et du Blé (CIMMYT), le ministère de l’agriculture et de la sécurité alimentaire du Malawi et la station de recherches de Chitedze.

Parallèlement au développement de nouvelles variétés pour s’adapter au changement d’environnement, les compagnies semencières innovent aussi dans leur modèle d’activités. Par exemple, Seed Co du Malawi, une compagnie semencière de pointe d’Afrique du sud, offre les variétés à pollinisation libre (OPV) ZM 309 et ZM 523 qui peuvent être conservées d’une saison à l’autre et peuvent encore être plantées après trois saisons consécutives sans que le rendement ou les autres caractères favorables soient affectés. Les OPV sont différentes des autres hybrides disponibles dans le commerce qui doivent être achetés et semés à nouveau chaque année sinon les performances diminuent.

« Le climat change, les précipitations diminuent et le temps dicte maintenant quelles variétés les fermiers doivent cultiver et donc quelles variétés les compagnies semencières doivent produire» a dit Dellings Phiri, directeur général de Seed Co. Malawi.

Allez sur : http://www.cimmyt.org/index.php/en/about-us/media-resources/newsletter/715-maize-farmers-and-seed-businesses-changing-with-the-times-in-malawi pour plus de détails.


Le ministre nigérian des s&T promeut la biotechnologie

Le ministre nigérian des Sciences et des Technologies, Muhammed Ka'oje Abubakar, a exprimé son soutien aux applications de la biotechnologie en agriculture pour améliorer la production alimentaire du pays. Il a déclaré dans son discours lors de l’édition de juin de l’Open Forum sur la biotechnologie en Afrique (OFAB) qui s’est déroulé au centre national de la presse à Abuja.

« La biotechnologie augmente les capacités des sélectionneurs à améliorer les plantes et le bétail. Elle rend possible des améliorations impossibles avec les seuls croisements traditionnels d’espèces apparentées » a-t-il dit. Il a mis en avant que son ministère doit éradiquer la faim via la biotechnologie agricole. Il a aussi déclaré qu’il y a un faible niveau de sensibilisation et de connaissances des biotechnologies au Nigeria et ainsi que les médias doivent informer le public des bénéfices de la biotechnologie.

Plus de détails sur : http://allafrica.com/stories/201006280228.html.


Semences de qualité pour les fermiers du burkina faso

L’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) fournit des graines de qualité à 100'000 fermiers pauvres du Burkina Faso à temps pour la prochaine saison de semis. Le FAO's Global Information and Early Warning System note que plus de 10 millions de personnes doivent faire face à la faim dans différentes parties du Sahel. La production de céréales a diminué en 2009 à cause de la sécheresse.

Le projet financé par l’Union Européenne espère contribuer à la production alimentaire en mettant à la disposition des fermiers des graines améliorées et en favorisant la multiplication durable des semences et la certification. Quelques 900 producteurs de semences dans les zones irriguées du sud du Burkina Faso sont aussi soutenus. « Les zones avec de hauts niveaux de production peuvent compenser les zones qui ne produisent pas autant, qui manquent de semences et qui font face à l’insécurité alimentaire » a dit le coordinateur des urgences de la FAO au Burkina Faso, Jean-Pierre Renson. « Ainsi une partie de la production va dans les zones à hauts risques pour compenser le déficit ».

Le communiqué de presse de la FAO media : http://www.fao.org/news/story/en/item/43137/icode/.

Amériques

Arachides : plus de diversité génétique qu’attendu

En utilisant les marqueurs moléculaires, le scientifique végétal, le Dr. Susana Milla-Lewis de l’université de Caroline du nord et ses collègues ont pu étudier la variabilité génétique de l’arachide. L’étude publiée dans Crop Science a montré que la variation dans les arachides entre 1940 et 1970 a augmenté la variabilité qui a diminué un peu durant les deux décennies suivantes qui ont coïncidé avec la popularité de la variété Flogiriant comme parent. L’augmentation de la variabilité en 2000 est due à la recherche de variétés résistantes aux maladies dans le germplasme de l’arachide.

L’augmentation significative de la variabilité dans une plante qui a un germplasme étroit à la base est un bon point pour les sélectionneurs qui ont toujours cherché à améliorer le germplasme de l’arachide. Historiquement, l’utilisation d’une seule variété peut conduire à une vulnérabilité génétique des maladies et des nuisibles. La suite des recherches à l’université est l’utilisation de marqueurs moléculaires pour étudier la diversité génétique des petites arachides utilisées dans le beurre d’arachide et les sucreries. D’autres études comprennent l’association de marqueurs spécifiques avec des caractères agronomiques utiles comme la maturité précoce et la résistance aux maladies.

Plus de détails sur : https://www.crops.org/news-media/releases/2010/0628/379/


Des cultures pour l’énergie sur les terres salées

Le développement de plantes qui peuvent croître sur des terres marginales comme celles endommagées par le sel, est la clé pour utiliser les plantes comme source d’énergie renouvelable. Des herbacées pour l’énergie comme le sorgho, miscanthus et le panic érigé sont des sources idéales de biomasse pour la production de biofioul et d’électricité. La compagnie d’énergie Ceres Inc. a amélioré ces herbacées pour survivre sur les terres salées. Les plantes ont été testées dans une expérience en serre où l’eau de mer de l’océan pacifique qui contient des mélanges de sel à hautes concentrations a été utilisée pour les arroser.

« Les sols contenant du sel et d’autres substances limitant la croissance restreignent la production végétale dans de nombreux régions du monde. Cette percée génétique fournit de nouvelles opportunités pour dépasser les effets du sel » a dit Richard Flavell, chef scientifique chez Ceres. Les développeurs de technologie sont convaincus que « les techniques de la science végétale moderne peuvent continuer à apporter des innovations qui augmentent les rendements et réduisent l’empreinte de l’agriculture. Les améliorations des plantes énergétiques vont permettre à l’industrie de la bioénergie d’aller au-delà des limites de la sagesse conventionnelle.

Lisez l’article sur : http://www.ceres.net/News/NewsReleases/2010/06-30-10-News-Rel.html


Le changement climatique aggravera les maladies des plantes

Les changements dans la structure de l’atmosphère résultants des activités humaines pourraient affecter négativement les maladies des plantes dans le futur. Les chercheurs s’attendent à ce que le niveau de dioxyde de carbone en 2050 soit le double de celui de l’ère préindustrielle. Cette situation demande plus d’efforts pour améliorer la production alimentaire afin de satisfaire la population mondiale toujours croissante. Ainsi, le professeur associé de l’université de l’Illinois, Darin Eastburn, dirige une équipe de chercheurs pour étudier les effets possibles de fortes concentration de dioxyde de carbone, d’ozone et de fortes températures atmosphériques sur trois maladies importantes du soja en utilisant l’équipement soybean-free air-concentrating enrichment (SoyFACE) à Urbana.

« Les plantes poussant dans un environnement riche en dioxide de carbone ont tendance à pousser plus vite et être plus grandes ainsi qu’à avoir une canopée plus dense » a dit Eastburn. « Les canopées plus denses favorisent le développement de quelques maladies à cause d’un faible niveau de luminosité et d’une circulation d’air réduite qui entraîne une augmentation du niveau d’humidité relative qui favorise la croissance et la sporulation de nombreux pathogènes des plantes.

Les études comme celle d’Eastburn sont très importantes pour préparer l’agriculture aux futurs problèmes auxquels elle devra faire face. Avec l’aide des résultats de ces recherches, les pathologistes et les sélectionneurs végétaux, les agronomes et les horticulteurs seront capables de trouver des stratégies de gestion des maladies adaptées aux changements environnementaux.

Lisez le communiqué de presse de l’université de l’Illinois : http://www.physorg.com/news196598637.html.


La technologie dispersinb® pour lutter contre les bactéries pathogènes

Un nouveau moyen de résister aux principales maladies bactériennes chez les végétaux qui implique des biofilms a été développé et introduit aux fermiers par Kane Biotech. Les plantes biotech contenant l’enzyme DispersinB®-antibiofilm sont résistantes aux pathogènes des plantes à cause de leur capacité à inhiber et rompre les biofilms.

« Cette nouvelle découverte a des applications dans la prévention de maladies bactériennes importantes des cultures. Elle utilise des biofilms qui peuvent être jusqu’à 1000 fois plus résistants aux antimicrobiens que leur homologue planctonique et ont le potentiel de réduire de manière substantielle les pertes agricoles dans les cultures comme la pomme de terre, la tomate ou le manioc dans le monde » a déclaré M. Froehlich, Président et chef de la direction de Kane Biotech.

Plus de détails sur : http://www.kanebiotech.com/press_releases/press_release062910.htm

Asie et Pacifique

Une étude montre que le coton Bt bénéficie aux femmes en inde

La culture du coton Bt en Inde a entraîné des bénéfices et des possibilités d’emploi pour les femmes indiennes des zones rurales. L’étude de l’équipe dirigée par le Dr. Arjunan Subramanian du Warwick Manufacturing Group à l’Université de Warwick (Royaume Uni) a analysé l’aspect genre de la technologie.

Comparé au coton traditionnel, le coton Bt génére des emplois supplémentaires et augmente le revenu salarial total de 40 dollars US par hectare. La plus forte augmentation concerne les femmes employées qui voient leur revenu augmenter de 55% en moyenne. Environ 424 millions de journées de salaires supplémentaires pour les femmes ont été enregistrées pour la superficie totale de coton Bt en Inde. Les données montrent que l’augmentation des retours aux femmes employées est principalement due à l’augmentation du rendement du coton Bt alors que du travail supplémentaire est nécessaire pour récolter le coton. La récolte du coton est principalement une activité féminine en Inde.

Le Dr. Arjunan Subramanian a ajouté : « nous avons aussi trouvé que l’utilisation du coton Bt a aussi amélioré les conditions de travail des femmes car la réduction du travail des hommes dans la reconnaissance et le traitement des nuisibles signifie que ce travail est réattribué à des activités économiques du ménage, autrefois dévolus aux femmes de la famille, augmentant le rapport de cette catégorie de travail. De manière générale, cependant, le coton Bt améliore la qualité de vie des femmes en augmentant le revenu et en diminuant le travail manuel des femmes ».

Lisez le communiqué de presse de l’université de Warwick : http://www2.warwick.ac.uk/newsandevents/pressreleases/gm_crop_produces/. Les abonnés peuvent lire l’article : http://www.nature.com/nbt/journal/v28/n5/full/nbt0510-404.html


L’ISAAA publie « le coton Bt en Inde : profil d’un pays» – premier de la série profil de la biotechnologie végétale

« Le coton Bt en Inde : Profil d’un pays » est le premier volume d’une nouvelle série de publications « Profil de la biotechnologie végétale ».qui mettra en vedette des synthèses concernant l’adoption, l’impact et les perspectives des plantes biotech dans les pays en voie de développement. La série est produite par des chercheurs du Service International pour l’utilisation des applications de la biotechnologie agricole (ISAAA).

«Le coton Bt en Inde : Profil d’un pays » analyse de manière critique l’adoption et l’impact du coton Bt en Inde de 2002 à 2009. Ce volume est une source riche d’informations faciles à utiliser et à comprendre sur le coton Bt en Inde, le premier coton biotech à être autorisé en Inde en 2002. Il contient les statistiques et les références les plus pertinentes sur le coton Bt en Inde, y compris les superficies de coton Bt hybrides, le nombre de fermiers cultivant du coton Bt et une chronologie des autorisations du coton Bt.

Ce volume résume aussi l’impact du coton Bt en Inde au niveau national et de la ferme durant les huit années de commercialisation en tenant compte des 11 études indépendantes réalisées par des institutions publiques durant cette période. Ceci est extrait de la Brief 41 de l’ISAAA, « Global status of commercialized Biotech/GM crops : 2009 » rédigée par le Dr. Clive James.

Ce volume a pour but de partager les riches connaissances et l’expérience du coton Bt en Inde plus largement avec la communauté scientifique dans le pays et la société mondiale. Cela facilitera une discussion plus informée et transparente à propos de la contribution et du rôle potentiel du coton Bt à une agriculture plus durable.

Téléchargez une copie de la publication sur : http://www.isaaa.org/resources/publications/biotech_crop_profiles/bt_cotton_in_india-a_country_profile/download/default.asp

Europe

L’Union européenne autorise 6 nouveaux OGM pour l’importation

La commission de l’Union Européenne a autorisé l’importation de cinq nouvelles variétés de maïs GM et en a ré-autorisé une autre, après que les Etats membres ait échoué à « statuer définitivement sur les dossiers de la biotechnologie ». Les autorisations sont valables seulement pour l’importation de plantes pour l’alimentation humaine et animale et pas pour la culture. Plus tôt, la Commission a lancé des plans pour transférer de plus en plus de droits aux Etats membres.

Lisez l’article d’information : http://www.agra-net.com/portal2/home.jsp?template=newsarticle&artid=20017796478&pubid=ag002


La commission europénne publie des recommandations sur la coexistence des OGM

La Commission Européenne a publié les principes généraux pour développer des mesures nationales afin d’éviter la présence non intentionnelle d’OGM dans les cultures conventionnelles et biologiques. Les recommandations, qui n’ont pas de caractère obligatoire, ont été publiées au Journal Officiel le 22 juillet 2010. Les principes généraux comprennent les points suivants :

  • Transparence, coopération transfrontalière et implication des parties concernées ;
  • Proportionnalité;
  • Niveaux de mélange qui doivent être atteints via des mesures de coexistence nationale pour éviter la présence non souhaitée d’OGM dans les cultures traditionnelles et biologiques ;
  • Mesures pour exclure la culture des OGM de grandes superficies (zones sans GM) ;
  • Règles de responsabilité.

Les recommandations permettent la flexibilité pour les Etats membres de prendre en compte des spécificités régionales et nationales ainsi que les besoins locaux de cultures et de produits traditionnels, biologiques et autres.

Les détails de ces principes sont disponibles sur : http://euroalert.net/en/news.aspx?idn=10126

RECHERCHES

Une bactérie du sol améliore la tolérance au stress osmotique chez Arabidopsis

La choline (Cho) est un nutriment essential pour les humains connus comme le précurseur de la glycine bétaïne (GlyBet), un soluté important qui préserve les cellules eucaryotiques des stress osmotiques dans des conditions de déshydratation. Huiming Zhang, de l’université technologique du Texas, avec d’autres scientifiques, a trouvé que la bactérie du sol, Bacillus subtilis, améliore la synthèse de Cho et de GlyBet chez Arabidopsis, ce qui conduit à améliorer la tolérance aux stress osmotiques.

Les plantes traitées avec la bactérie montrent une augmentation de la concentration des métabolites Cho et GlyBet en accord avec l’augmentation de la concentration de l’agent d’exposition osmotique, ce qui n’est pas observé chez les plantes non traitées. De plus, les plantes traitées avec la bactérie semée sur des sols montrent aussi une meilleure tolérance à la sécheresse. Les résultats de cette étude pourraient être utilisés pour développer la production de Cho chez les plantes afin d’augmenter leur tolérance aux stress osmotique.

Lisez l’article sur : http://apsjournals.apsnet.org/doi/pdf/10.1094/MPMI-23-8-1097.

ANNONCES

Formation ICRISAT sur les marqueurs moléculaires pour l’amélioration des plantes

Le centre d’excellence de l’Institut International de Recherches sur les Plantes pour les Ttropiques Semi-arides (ICRISAT) aidé par le département de biotechnologie (DBT), le gouvernement indien, va héberger le 8ème cours de formation «Utilisation des marqueurs moléculaires dans la sélection végétale » qui se déroulera du 8 au 19 novembre 2010 sur le campus de l’ICRISAT à Patancheru, Greater Hyderabad (Inde). L’ICRISAT-CEG a déjà formé 160 scientifiques. Des détails sur ces cours et les participants sont disponibles à : http://www.icrisat.org/CEG/cegregistration.htm Les principaux points du cours sont l’analyse et l’utilisation des données de marquage génotypique plutôt que la récolte de données. Le cours fournira une formation pratique sur la préparation des échantillons, le protocole expérimental et les composants d’analyse de données des marqueurs moléculaires en utilisant différents outils biométriques et bioinformatiques. Le cours est ouvert principalement aux scientifiques indiens, cependant quelques scientifiques des pays en voie de développement qui ont montré leur capacité à utiliser les techniques peuvent aussi s’inscrire. La date limite d’inscription est le 25 août 2010. Pour vous inscrire, allez sur : http://www.icrisat.org/ceg/cegregistration1.htm.

Pour plus de détails ou si vous avez des questions, contactez Rajeev Varshney, Chef, Centre of Excellence in Genomics à r.k.varshney@cgiar.org ou Kanaka Prasad, formateur, à: k.d.prasad@cgiar.org.


Master en biotechnologie végétale via un cours à distance

La faculté d’agriculture de l’université polytechnique Marche, Ancona (Italie) accepte les inscriptions pour la Vème édition du master international e-biosécurité. Les informations et les formulaires d’inscriptions sont disponibles sur : http://www.univpm.it/Entra/Engine/RAServePG.php/P/646010013400/M/253510013478/T/First-level-distance-learning-Master-in-Biosafety-in-plant-biotechnology. Ce master est développé en collaboration avec l’UNIDO : http://binas.unido.org/moodle/mod/resource/view.php?id=132%23Module%25207. Le cours 2010-2011 commencera le 5 novembre 2010. Les inscriptions sont acceptées du 7 juillet au 1er octobre 2010

Document Reminders

Mutations induites sur les plantes dans l’ère de la génomique

Le livre « Induced Plant Mutations in the Genomics Era» publié par l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) est maintenant disponible en ligne sur le site Internet de la FAO. Le livre de 458 pages est une compilation d’articles présentés durant le symposium international sur les mutations induites chez les plantes à Vienne (Australie) en août 2008. Les sujets couverts durant le symposium et inclus dans le livre comprennent la mutation induite dans l’alimentation et l’agriculture, la diversité génétique et la domestication des plantes, la tolérance à des stress abiotique et l’adaptation aux changements climatiques, la qualité des plantes et la nutrition, les plantes propagées par graines et végétativement, la découverte des gènes et la génomique fonctionnelle.

Plus de détails sur la FAO-BiotechNews à http://www.fao.org/biotech. pour télécharger le livre allez sur : http://www.fao.org/docrep/012/i0956e/i0956e00.htm


Sécurité alimentaire et changement climatique dans les zones sèches

Le livre des résumés de la conférence international sur la sécurité alimentaire et le changement climatique dans les zones sèches qui s’est déroulé à Amman (Jordanie) du 1er au 4 février 2010 est maintenant disponible en ligne (http://www.icarda.org/docrep/Books/Food_security_abstracts.pdf). La réunion était organisée pare NCARE, ICARDA, AARINENA, APAARI, Bioversity International, CACAARI, GFAR, FAO, IDRC, SRSF, MESF. L’annonce est disponible sur : http://icardablog.wordpress.com/2010/07/20/food-security-and-climate-change-in-dry-areas-abstracts-en/.