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Mondiales

Clinton: 7 principes pour des systèmes agricoles mondiaux durables

La faim chronique et la sécurité alimentaire sont en tête de liste de l’agenda de l’administration Obama. Parlant lors de la cérémonie pour l’annonce du prix alimentaire mondial 2009 à Washington D.C., la secrétaire d’état US, Hillary Rodham Clinton, a dit : «Les effets de la faim chronique ne peuvent pas être surestimés. La faim est non seulement un état physique mais c’est une ponction sur le développement économique, une menace à la sécurité mondiale, une barrière pour la santé et l’éducation et un piège pour des millions de personnes dans le monde qui travaillent du lever au coucher du soleil tous les jours mais qui peuvent à peine produire assez de nourriture pour permettre ainsi qu’à leurs familles de rester en vie».

Clinton a énuméré sept principes pour des systèmes agricoles durables dans les régions agricoles du monde entier. Ceci comprend la nécessité de : 

  • Augmenter la productivité agricole en augmentant l’accès aux semences de qualité, aux engrais et aux outils d’irrigation ; 
  • Stimuler le secteur privé en améliorant le stockage et la transformation des aliments ainsi que les routes et le transport ruraux ; 
  • Maintenir les ressources naturelles de sorte que la terre puisse être cultivée par les générations futures ; 
  • Augmenter les connaissances et la formation en soutenant la recherche et le développement et en cultivant la nouvelle génération de scientifiques des plantes ; 
  • Augmenter le commerce de sorte que les petits fermiers puissent vendre leurs cultures ; 
  • Soutenir les réformes politiques et la bonne gestion des affaires publiques ; 
  • Soutenir les femmes et les familles.

Voir l’article complet : http://www.state.gov/secretary/rm/2009a/06/124659.htm

Afrique

Essais locaux de maïs GM en 2010

Le Kenya va entreprendre des essais en champs de variétés transgéniques de maïs tolérantes à la sécheresse qui attendent l’autorisation réglementaire du Comité National de Biosécurité. Le projet est supervisé par l’Institut Kenyan de Recherches Agricoles et il est coordonné par la Fondation Africaine de Technologie Agricole (AATF). Le Centre International d’Amélioration de Maïs et du Blé (CIMMYT) et Monsanto coopèrent aussi à ce projet. L’AATF, le CIMMYT et Monsanto se sont mis d’accord pour que les variétés développées par ce projet soient sous licence de l’AATF.

Le projet, connu sous le nom de Projet Maïs utilisant Efficacement l’Eau pour l’Afrique (WEMA), sera mis en œuvre dans cinq pays africains : Kenya, Ouganda, Tanzanie, Mozambique et Afrique du Sud. Le partenariat public-privé est dirigé par l’organisme national de recherches agricoles du pays. Le financement est assuré par la Fondation Bill et Melinda Gates.

Allez sur le site Internet de l’AATF à http://www.aatf-africa.org


L’OFAB lancé en Tanzanie

La partie tanzanienne du Forum Libre pour la Biotechnologie Agricole (OFAB) a été lancée pour servir de lieu de discussion des bénéfices de la biotechnologie agricole. Des réunions mensuelles avec les parties intéressées seront organisées pour partager les connaissances et les expériences et faciliter les discussions pertinentes sur la biotechnologie agricole. «Il y a des conditions spécifiques et plusieurs niveaux de sensibilisation dans les différents pays d’où la nécessité d’avoir un débat local sur la biotechnologie végétale» a dit le Dr. Hassan Mshinda, directeur général de la Commission Tanzanienne de Science et de Technologie, durant la cérémonie d’ouverture.

Mshinda a ajouté qu’un manque d’information sur les opportunités offertes par la biotechnologie a entraîné des taux d’adoption variés pour les différentes technologies agricoles afin de résoudre les problèmes alimentaires. Il a dit que les pays en voie de développement doivent prendre part au dialogue sur les cultures biotechnologiques à but alimentaire. L’OFAB est soutenu par la Fondation Africaine de Technologie Agricole, qui participe aussi aux différentes parties du forum au Kenya, en Ouganda et au Nigeria.

L’article complet est disponible sur : http://africasciencenews.org/asns/index.php?option=com_content&task=view&id=1365&Itemid=2


Programme régional sur la biosécurité lancé en Afrique de l’ouest

L’Union Économique et Monétaire d’Afrique de l’ouest (UEMOA) a lancé un programme régional de biosécurité nommé PRB-UEMOA. Il est soutenu par la Banque Mondiale et a été établi en fonction des besoins des pays membres de l’UEMOA (Burkina Faso, Togo, Côte d’Ivoire, Sénégal, Bénin et Mali) afin d’avoir un système centralisé de réglementation pour le développement et l’expansion rapide des activités de la biotechnologie moderne en Afrique de l’ouest. Il envisage d’établir et de mettre en œuvre un cadre légal et institutionnel commun pour toute la région et va aussi aider les pays membres à honorer le Protocole de Carthagène sur la biosécurité.

Bien qu’initié en 2007, le programme de trois ans sera lancé officiellement le 17 juin 2009 par son Excellence le Ministre de l’Environnement et de l’Hygiène Publique du Mali, le Prof. Sangaré Tiémoko. Le ministre malien en charge de la promotion de la Famille et des Enfants ainsi que les représentants des ministères de l’Environnement, de l’Agriculture et des Finances des états membres de l’UEMOA seront aussi présents lors du lancement.

Pour plus d’information, contactez le coordinateur malien du BIC, le Dr. Mohamed N'diaye, mohamedndiaye1@yahoo.fr


Le Nigeria autorise les essais confinés en champs de dolique

Le gouvernement fédéral du Nigeria a autorisé l’Institut pour la Recherche Agricole (IAR) de l’université Ahmadu Bello (ABU) Zaria à réaliser des essais confinés en champs (CFT) de doliques transgéniques résistantes aux insectes. Cela ouvre les portes à une recherche de base dans le but de développer des variétés résistantes à Maruca vitrata, responsable chaque année de lourdes pertes. La dolique est la légumineuse alimentaire la plus importante dans les savanes sèches de l’Afrique tropicale et elle est consommée sous diverses formes par quelques 200 millions de personnes. Au moins 128 millions d’hectares de terres cultivables sont dédiées à sa production soit comme culture unique soit comme culture mixte.

Le site d’essais à l’IAR de Samaru sera mené dans le respect des prescriptions réglementaires du Comité National de Biosécurité, du Ministère Fédéral de l’Environnement à Abuja. Une communauté de scientifiques d’organisations et d’universités africaines, australiennes et américaines sont partenaires de l’IAR pour développer une variété biotech résistante à Maruca vitrata. Les doliques résistantes à Maruca vitrata développées avec des techniques similaires ont été testées en champs à Porto Rico en 2008. Cette expérience à Porto Rico a confirmée la résistance à Maruca vitrata et les scientifiques des autres parties du monde sont au défi de reproduire la prouesse dans leurs conditions locales.

La Fondation Africaine pour la Technologie Agricole, basée à Nairobi, coordonne ce partenariat multilatéral. Les autres partenaires clés sont les Instituts Nationaux de Recherches Agricoles du Ghana, du Burkina Faso et du Nigeria, le Réseau pour l’Amélioration Génétique de la Dolique en Afrique, l’Organisation Scientifique et Industrielle du Commonwealth, le Programme pour les Systèmes de Biosécurité et Monsanto. L’Agence Américaine pour le Développement International et la Fondation Rockefeller fournissent les fonds pour la mise en œuvre du projet. Le projet a pour but de diffuser sa première dolique résistante à Maruca vitrata aux fermiers africains d’ici 2014.

Pour plus d’informations, contactez Mohammad F. Ishiyaku à mffaguji@hotmail.com.


Un partenariat a pour but d’améliorer la construction de capacités dans la R&D du riz

Un nouveau partenariat entre la Banque Arable pour le Développement Économique en Afrique (BADEA) et le Centre Africain du Riz (WARDA) a pour but d’améliorer les capacités des «agents de changements» des communautés scientifiques et de vulgarisation en Afrique sub-saharienne. Le directeur général du WARDA, Papa Abdoulaye Seck, a exprimé le besoin urgent de renforcer le secteur africain du riz en améliorant la capacité des opérateurs au niveau recherche, vulgarisation, production, transformation et commercialisation. Il a mis en évidence que l’Afrique compte seulement 70 scientifiques par millions d’habitants au lieu de 4380 au Japon.

Les programmes de construction de capacité renforcent les efforts du WARDA pour augmenter la productivité du riz en Afrique sub-saharienne via l’Initiative Africaine du Riz et l’Initiative Urgence Riz lancé l’année dernière en réponse à la crise alimentaire. Le WARDA, avec le soutien du BADEA, transmet ses connaissances sur la gestion intégrée du riz via la formation de plus de 50 participants de 16 pays à travers le continent. Le Centre pense que les connaissances en Gestion Intégrée du Riz (GIR) sont cruciales pour construire des ponts dans les champs des fermiers. Selon le WARDA, les rendements du riz dans les champs des fermiers peuvent être augmentés de 0,5 à 2 tonnes par hectare en appliquant les connaissances en GIR.

L’article de base est disponible à : http://www.africaricecenter.org/warda/newsrel-boosting-capacity-jun09.asp


L’Afrique a besoin d’investir dans les petites fermes, selon le président de l’IFAD

Les gouvernements africains ont besoin d’investir en agriculture pour stopper la pauvreté et stimuler la croissance. «Une augmentation de l’investissement dans les petites fermes, qui représentent 95% de l’agriculture en Afrique, peut être bénéfique au continent via une augmentation de la croissance» a dit le président du Fonds International pour le Développement Agricole (IFAD), Kanayo F. Nwanze, durant le Forum Économique Mondial au Cap, Afrique du Sud.

«L’agriculture de petits propriétaires est la plus grande activité du secteur privé dans de nombreux pays africains. Non seulement, elle nourrit les familles mais elle fournit des emplois et catalyse la croissance des affaires en zones rurales et un développement plus large» a dit Nwanze. Il a ajouté que les petites fermes africaines doivent être améliorées et que leur potentiel doit être libéré pour lutter contre la crise économique actuelle. Mohammed Beavogui, directeur de la division Afrique de l’ouest et du centre de l’IFAD, a ajouté que les investissements agricoles pourraient générer des économies agricoles qui créeraient des emplois hors des fermes, dans la transformation et l’industrie à petite échelle, et générer des ressources nationales pour les gouvernements.

Lisez le communiqué de presse de l’IFAD à http://www.ifad.org/media/press/2009/30.htm


Variétés de riz pour l’Afrique résistantes à la salinité et utilisant efficacement l’azote

Un nouveau projet de la Fondation Africaine de Technologies Agricoles (AATF) a pour but de développer des variétés de riz capables de s’adapter aux sols appauvris en nutriments. Les chercheurs de l’AATF vont utiliser les approches biotechnologiques pour créer des variétés améliorées de riz qui surmontent les contraintes limitant la productivité du riz en Afrique. La déficience en nutriments, en particulier en azote, est une des principales causes de la diminution de la production d’aliments sur le continent. En Afrique de l’ouest seulement, la déficience en azote limite la productivité du riz dans plus de 87% des cultures de riz. L’AATF va aussi travailler pour développer des variétés de riz tolérantes à la salinité. L’eau douce est une ressource importante en Afrique et la capacité d’irriguer les champs de riz avec de l’eau de mer pourrait augmenter de manière importante la production de riz.

Pour ce projet, l’AATF va travailler avec une compagnie basée aux USA, Arcadia Biosciences, et le PIPRA (Public Intellectual Property Resource for Agriculture). Arcadia va fournir gratuitement sa technologie pour la salinité et l’utilisation de l’azote. De nombreuses institutions de recherche dans toute l’Afrique participeront au projet ; elles apporteront des savoirs techniques et des variétés de riz adaptées localement dans lesquels les scientifiques introduiront les caractères de tolérance au sel et d’utilisation efficace de l’azote.

Lisez l’article de base sur : http://www.aatf-africa.org/UserFiles/File/PartnershipsNewsletter_2_April-June09.pdf


Aide aux fermiers rwandais cultivant le Pyrèthre

Les fermiers cultivant des chrysanthèmes au Rwanda seront les bénéficiaires d’un partenariat entre SC Johnson et l’Institut Agricole International Norman Borlaug basé à l’université A&M du Texas. Les fleurs séchées de certains types de chrysanthèmes sont les sources du pyrèthre, un insecticide naturel. Le partenariat se concentrera sur l’amélioration du rendement, de la qualité et de la production du pyrèthre via des organisations de fermiers, des technologies avancées et des pratiques agricoles plus efficaces. Ce nouveau projet sera mis en œuvre via le projet déjà existant sur les partenariats durables pour améliorer le développement des entreprises rurales et des affaires agricoles ou SPREAD, une action financée par l’USAID et dirigée par l’Institut Borlaug.

Le Dr. Tim Schilling, directeur pour le développement de l’entreprise pour l’Institut Borlaug, est optimiste et pense que ce partenariat public-privé va aider à améliorer la vie de milliers de petits propriétaires, principalement de subsistance, fermiers cultivant du pyrèthre au nord du Rwanda. Le gouvernement rwandais a déjà réservé quelques 14'000 hectares, environ 34'500 acres, pour la production du pyrèthre.

Pour les détails, lisez le communiqué de presse à : http://agnews.tamu.edu/showstory.php?id=1233


Un partenariat veut doubler la production de riz africain

L’Alliance pour une Révolution Verte en Afrique (AGRA) a annoncé qu’elle va s’embarquer dans une initiative conjointe avec l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) qui a pour but de doubler la production de riz en Afrique d’ici 2018. L’initiative suit une déclaration commune d’intention signée par des organisations avec un Nouveau Partenariat pour le Développement Africain (NEPAD) l’année dernière. Le partenariat, formalisé par une deuxième réunion générale de la Coalition Africaine pour le Développement du Riz (CARD) qui s’est déroulée à Tokyo, devrait augmenter le flux de soutien aux institutions africaines qui promeuvent le développement du riz, a dit l’AGRA dans un communiqué de presse.

Le riz est devenu rapidement une plante de base importante en Afrique. Selon l’AGRA, la demande de riz en Afrique sub-saharienne est le double du taux de croissance de la population. Bien que la production de riz sur le continent ait augmenté de manière importante durant les cinq dernières décennies, la majorité de l’augmentation est due à l’augmentation de la superficie dédiée à la culture et non à celle du rendement.

Le président de l’AGRA, Namanga Ngongi, a dit : «Un renforcement de la coopération entre l’AGRA et le JICA est une étape importante vers une augmentation significative de la production du riz par les petits fermiers africains, ce qui va réduire les coûts des importations et amener le continent plus loin dans la sécurité alimentaire».

Lisez le communiqué de presse à : http://www.agra-alliance.org/content/news/detail/932/

Amériques

Des scientifiques identifient le composé qui tue les pathogènes producteurs de mycotoxines

Les chercheurs du Département Américain de l’Agriculture (ARS) ont identifié un composé qui peut inhiber la croissance du pathogène des plantes Fusarium verticillioides. F. verticillioides est une des principales causes de la rouille des germinations ainsi que de la pourriture des racines, des tiges et de l’épi. Le champignon produit aussi la mycotoxine fumonisine, en particulier la fumonisine B1, qui est toxique pour le bétail et les volailles. L’ingestion de maïs infecté par F. verticillioides est liée avec une forte fréquence de cancer de l’œsophage et du foie.

L’équipe de recherche, dirigée par Charles Bacon, a identifié le composé à partir d’une souche de Bacillus mojavensis, une bactérie que l’on trouve chez les plantes. La bactérie produit une surfactine Leu7 qui est efficace pour contrôler le Fusarium même à très faible concentration (20 microgrammes par litre de liquide). La surfactine a une activité proche de type détergent qui dissout les lipides membranaires dans le champignon. Elle peut aussi être utilisée dans les manufactures textiles et dans la dépollution environnementale.

L’article original est disponible sur : http://www.ars.usda.gov/is/pr/2009/090624.htm

Asie et Pacifique

Les mécanismes de la tolérance à l’aluminium chez le blé

Les plantes ne sont pas les plus grands fans de l’aluminium, en particulier dans les sols acides. A cause de l’acidité des sols, l’aluminium des minéraux se dissous dans le sol et est converti en sa forme toxique, le cation Al3+. La toxicité de l’aluminium dans les sols acides est un grand problème dans la production végétale puisque au moins la moitié des terres arables du monde, principalement dans les pays en voie de développement, ont des sols acides. La toxicité de l’aluminium a aussi été un gros problème pour les fermiers australiens. Environ cinquante pourcent des terres agricoles d’Australie ont un pH de 5,5 ou moins à la surface.

Les chercheurs de l’Organisation Scientifique et de Recherches du Commonwealth Australien (CSIRO) ont identifié deux mécanismes pour la tolérance à l’aluminium chez le blé. Les scientifiques ont trouvé que quelques plants de blé secrètent du malate, un acide organique mieux connu pour donner de l’acidité chez les fruits comme la pomme, dans les extrémités de leurs racines. Le malate se lie avec un métal toxique pour produire un composé stable qui est sans danger pour les plantes. D’autres plantes comme le blé tolèrent la toxicité de l’aluminium en produisant de l’acide citrique. L’acide citrique se lie aux ions aluminium très efficacement, empêchant les métaux toxiques d’entrer dans les racines. Les scientifiques du CSIRO ont identifié les gènes responsables de ces activités et cherchent à inclure le caractère dans les nouvelles variétés de blé.

L’article original est disponible à : http://www.csiro.au/files/files/pqn2.pdf

Europe

Biotechnologie verte et changement climatique

Un nouveau rapport Green Biotechnology and Climate Change a été publié par Eurapabio. Il met en lumière le potentiel important de la biotechnologie agricole pour réduire l’émission de gaz à effet de serre et aider les cultures à s’adapter aux changements climatiques et à produire plus d’aliments sur moins de superficie de terre. Le livre fournit aussi des informations sur l’éventail d’options que la biotechnologie verte apporte pour aider les fermiers à adopter des pratiques agricoles durables qui peuvent s’attaquer aux défis de demain.

Willy de Greef, secrétaire général d’EuropaBio, a appuyé le livre en commentant que «le changement climatique est une menace importante pour la survie de millions de personnes à travers le monde via la famine et les maladies. Il est de notre responsabilité d’arrêter de parler boutique et de commencer à diriger en reconnaissant, soutenant et utilisant tout l’éventail d’outils disponibles, y compris les solutions de biotechnologie agricole sûres».

Pour le communiqué de presse, allez sur : http://www.europabio.org/PressReleases/green/PR_090619_Green_Week.pdf. Le rapport complet peut être téléchargé sur : http://www.europabio.org/positions/GBE/PP_090619_Climate_Change.pdf


L’EFSA: les gènes marqueurs de résistance aux antibiotiques peu susceptibles de léser la santé humaine ou l’environnement

L’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) a publié une déclaration qui fournit une vue de synthèse détaillée de l’utilisation de gènes marqueurs de résistance aux antibiotiques dans les plantes génétiquement modifiées. Le comité OGM et risques biologiques de l’EFSA a conclu que, sur la base des informations actuellement disponibles, les gènes marqueurs de résistance aux antibiotiques couramment utilisés, nptII et aadA, sont peu susceptibles d’avoir des effets négatifs sur la santé humaine et sur l’environnement. Dans leur avis conjoint, les comités ont noté qu’il n’a pas été démontré que le transfert des gènes de résistance aux antibiotiques des plantes vers les bactéries se produise tant dans les conditions naturelles qu’au laboratoire. Selon le rapport, la principale barrière à un transfert stable de gènes marqueurs de résistance aux antibiotiques des plantes GM vers les bactéries est le manque de complémentarité des séquences d’ADN entre les plantes et les bactéries.

Les comités, cependant, soulignent les limites dans l’estimation des niveaux d’exposition et l’incapacité d’attribuer le transfert de gènes à une source définie. Selon eux, il n’est pas possible de trouver précisément de quel organisme provient un gène marqueur présent dans un autre organisme.

Le comité OGM et risques biologiques a aussi pris en compte l’importance clinique des antibiotiques auxquels les gènes marqueurs confèrent une résistance. Le gène nptII confère une résistance à la kanamycine, qui est utilisé par les médecins comme un antibiotique de seconde ligne pour le traitement d’infections avec une tuberculose résistante à plusieurs médicaments (MTB). Le comité OGM et risques biologiques a mis en évidence que le «nptII n’a pas été impliqué dans la résistance à la kanamycine dans le traitement des MTB».

L’histoire complète est disponible sur : http://www.efsa.europa.eu/EFSA/efsa_locale-1178620753812_1211902569389.htm. Téléchargez une copie de la déclaration sur : http://www.efsa.europa.eu/EFSA/efsa_locale-1178620753812_1211902569473.htm

RECHERCHES

ANNONCES

La vidéo de l’ISAAA «Connaissances, Technologies et Diminution de la pauvreté» disponibles en 17 langues

La version courte de la vidéo du Service International pour l’Acquisition des Utilisations de la Biotechnologie Agricole (ISAAA) «Connaissances, Technologies et Diminution de la pauvreté» est maintenant disponible en 17 langues. La vidéo présente les principales découvertes de l’État mondial des plantes GM/Biotech commercialisées en 2008 et répond à l’intérêt croissant concernant les plantes biotech durant les dernières années, y compris des grandes avancées en Afrique. Elle parle en détail des trois questions que la société mondiale commence à poser concernant les plantes biotech. La version française peut être téléchargée sur : http://www.isaaa.org/resources/videos/gs2008/abridged/french/


Biotechnologies Agricoles dans les pays en voie de développement - 2009

L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) organise une conférence technique sur «Biotechnologies agricoles dans les pays en voie de développement (ABDC) : Options et opportunités dans les cultures, la sylviculture, le bétail, la pêche et l’industrie agricole pour faire face aux défis de l’insécurité alimentaire et du changement climatique». La conférence se déroulera à Guadalajara (Mexique) du 2 au 5 novembre 2009. ABDC-09 est co-organisé par le gouvernement mexicain et le Fonds International pour le Développement Agricole (IFAD).

Allez sur : http://www.fao.org/biotech/abdc/conference-home/en/ pour plus d’informations.

Document Reminders

Nouvelles brochures de l’ISAAA

Le Service International pour l’Acquisition des Utilisations de la Biotechnologie Agricole (ISAAA) a mis à jour ses deux brochures institutionnelles : Partage mondial des connaissances et des technologies de biotechnologie végétale pour diminuer la pauvreté et Renforcer les initiatives de partage des connaissances en biotechnologie végétale dans les pays en voie de développement. Pour lire les brochures en ligne, allez sur http://www.isaaa.org/inbrief/flashpaper/brochure/ et http://www.isaaa.org/programs/knowledgecenter/brochure/


Chaînes d’approvisionnement GM et Non GM : Coexistence et traçabilité

Co-Extra, une initiative de l’Union Européenne sur la coexistence et la traçabilité des chaînes d’approvisionnement GM et non GM, a publié les résultats finaux de quatre années de recherche scientifique sur la gestion de la production GM et non GM et de leurs dérivés. Plus de 100 résumés, couvrant des sujets tels que les méthodes de gestion des flux de gènes, la détection des ingrédients GM dans les aliments pour les hommes et les animaux, les questions légales, de responsabilité et de réparation ainsi que les technologies pour gérer la chaîne d’approvisionnement sont comprises dans le document. Les expériences des pays non européens, en particuliers des pays en voie de développement, sur la co-existence et la traçabilité sont aussi soulignées.

Téléchargez le document sur : http://www.inra.fr/content/download/16700/276597/version/1/file/Co-Extra-Conference-Book-final-low-res.pdf