Chers abonnés,
Voici le Bulletin de Février 2013
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

 

NOUVELLES

Mondiales

Le CGIAR travaillera à larevitalisation de la diversité végétale mondiale des banques de gènes

Le Groupe Consultatif International de Recherches Agricoles(CGIAR) s’est mis d’accord pour un partenariat avec le Global Crop Diversity Trust dans le cadre du Programme de Recherches pour la Gestion et le Maintien Durable desCollections Végétales d’une durée de cinq ans du CGIAR. Ce programme a pour objectif de maintenir les 706’000 échantillonsde ressources végétales, fourrages et sylvicoles des banques de gènes des 11centres de recherches du CGIAR dans le monde.

Derrière le maintien de la vitalité des collections existantes,le partenariat du Consortium du CGIAR avec le Trust envisage d’ajouter quelques56’000 nouveaux échantillons ou “entrées” dans les banques de gènes d’ici 2015dont un grand nombre d’espèces sauvages apparentées aux plantes cultivées. Lesespèces apparentées contiennent souvent des caractères importants comme la toléranceà la sécheresse ou la résistance aux maladies qui peuventêtre difficiles à trouver dans les variétés cultivées. Les nouvellestechnologies de sélectionvégétale rendent plus facile l’emprunt de caractères à desplantes apparentées éloignées et leur utilisation pour améliorer la productivitéou l’aptitude des plantes cultivées.

Le nouveau partenariat entre le Trust et le Consortium du CGIARaffectera, durant les cinq prochaines années, les 109 millions de $ US pourfinancer la conservation des plantes cultivées et le travail de collection desbanques de gènes du CGIAR et s’assurer que les échantillons végétaux sontencore largement partagés.

Lisez le communiqué de presse du CGIAR's : www.cgiar.org/consortium-news/cgiar-consortium-partners-with-global-crop-diversity-trust-to-revitalize-genebanks/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter.


Le CGIAR lance les programmes mondiaux de recherchessur les légumineuses à grains et les céréales des zones sèches

Pour contribuer aux défis mondiaux d’amélioration del’alimentation et de la nutrition et d’augmentation des revenus, enparticulier, des personnes pauvres dans les zones sèches, le Groupe ConsultatifInternational de Recherches Agricoles (CGIAR) a lancé les programmes derecherches du CGIAR sur les légumineuses à grains et les céréales des zonessèches. Ces programmes de recherches, dirigés par l’Institut International deRecherches sur les Cultures pour les Tropiques Semi-arides (ICRISAT) sont uneffort de recherche pour le développement (R4D) le plus complet entrepris à cejour sur les cultures « orphelines » ou négligées.

Le Programme de Recherches du CGIAR sur les légumineuses àgrains est un programme R4D de dix ans qui se concentre sur l’amélioration descultures de pois chiches, de haricots, de doliques, d’arachides, de féveroles,de lentilles, de pois d’angole et de soja cultivéespar les familles de petits propriétaires pauvres de cinq régions cibles. Il apour objectif de bénéficier à 300 millions de petites exploitations enaugmentant le rendement des légumineuses à graines de 20%. Le programme derecherches du CGIAR sur les céréales des zones sèches, d’un autre côté,travaillera sur le millet, le sorgho et l’orge afin d’augmenter la productivitévégétale des fermes et la production végétale d’au moins 16% en dix ans.

Pour plus d’informations : www.cgiar.org/consortium-news/global-research-programs-on-grain-legumes-and-dryland-cereals-launched-to-boost-food-and-nutrition-security-of-the-poor/.


Partenariat mondial pourrenforcer la recherche agricole africaine

Le Consortium International des Centres de Recherches Agricoles(CGIAR Consortium) et la Commission de l’Union Africaine (AUC) ont signé unProtocole d’Entente à Nairobi (Kenya) pour un programme qui renforcera larecherche agricole et la productivité en Afrique. Dans le but de créer unesécurité alimentaire future en Afrique, la collaboration soutiendra les effortsdes institutions de recherches au Kenya et sur le continent africain.

Piers Bocock, directeur de la gestion des connaissances et descommunications au Consortium du CGIAR, a dit que le projet réalisera destransformations agricoles basées sur la science et fera avancer les agendas dela science et de la technologie. Il a aussi dit que la recherche se concentrerasur les défis agricoles les plus urgents pour l’Afrique.

Plus d’informations : www.scidev.net/en/agriculture-and-environment/news/global-partnership-launched-to-drive-africa-s-agricultural-research-.html.

Afrique

L’autorité nationale kenyane de biosécurité lance l’annéede la promotion de la biosécurité

L’autorité nationale kenyane de biosécurité (NBA) a entreprisune série d’activités pour augmenter la sensibilisation à propos de la biotechnologie et de la biosécurité. Pour commencerrapidement l’année, la NBA a tenu des réunions avec différents acteurs durantla semaine du 5 au 7 février 2013. Les chercheurs, consommateurs, commerçantset médias y ont été invités pour discuter de questions pertinentes en matièrede biosécurité et de biotechnologie ainsi que du rôle de la NBA dans lacommercialisation des OGM au Kenya.

S’adressant à un groupe de praticiens des médias et de lacommunication au Kenya, le Dr. Willy Tonui, directeur général de la NBA a dit « les préoccupations sur la sécuritédes OGM sont encore un sujet important dans le monde comme en témoigne lesrécents commentaires du public et desmédias. Donc, la NBA a déclaré 2013, année de la promotion de la biosécurité auKenya. Cela sera aussi notre thème pour la seconde conférence annuelle debiosécurité en août ».

2013, année de la promotion de la biosécurité soutient le planstratégique de la NBA qui fournit un cadre pour la mise en œuvre et lacoordination de la biosécurité au Kenya. Les efforts de promotion tout au longde l’année 2013 serviront aussi à faire avancer l’objectif stratégique de laNBA qui est de soutenir les capacités institutionnelles au Kenya. Via le PlanStratégique, l’autorité s’efforce d’établir et de faciliter un cadreréglementaire qui soutient les activités scientifiques et socio-économiques desOGM à différents niveaux dans le pays.

Le Dr. Tonui a informé les participants que l’autorité a déjàmis en place des bureaux au port de Monbasa (Kenya), au poste frontière deTanzanie à Namanga, ainsi que ceux de Busia et Malaba à la frontière entreKenya et l’Ouganda pour surveiller les mouvements des OGM.

Pour plus d’informations, contactez le Dr. Tonui, chef de direction,Autorité Nationale de Biosécurité du Kenya (info@biosafetykenya.go.ke ou hsang@biosafetykenya.go.ke).


Les éleveurs de volailles demandent la levée del’interdiction de l’importation du maïs GMau Zimbabwe

Les éleveurs de volaille du Zimbabwe ont demandé à l’autoriténationale de la commercialisation agricole (AMA) d’étudier l’interdictiond’importation du maïs génétiquement modifié en argumentant quecela affecte de manière importante l’industrie avicole du pays. Les producteursdisent que le coût de la production avicole a augmenté à cause de la pénurie degrains. Il faut maintenant jusqu’à 400 $ US pour importer une tonne de maïs aulieu de 120-150 $ US par tonne auparavant.

Le Zimbabwe a besoin de 1'384’000 tonnes de maïs pour laconsommation humaine et de 350’000 tonnes pour le bétail et les autresutilisations. Durant la saison de culture 2011/12, le Zimbabwe a produit prèsd’un million de tonnes de maïs, ce qui entraîne un déficit de 900’000 tonnes.

Pour plus d’informations : http://allafrica.com/stories/201302080358.html.


La loi ougandaise de biotechnologie et de biosécurité présentée au parlement

La loi nationale ougandaise de biotechnologie et de biosécurité2012 a été présentée au parlement par leprésident du comité de la science et la technologie, Denis Hamson Obua. La loi,dont l’objet est de prévoir le développement et la libération générale d’OrganismesGénétiquement Modifiés (OGM) en Ouganda, fournit aussi un cadreréglementaire pour faciliter le développement et l’utilisation sans danger dela biotechnologie. La loi émanant des parlementairesinitiée par le Comité prévoit en outre, une autorité compétente, dont lesfonctions, si elles sont approuvées, incluront l’autorisation du développement,du test et de l’utilisation des OGM dans le pays ainsi que la mise à jour desprincipaux points sur les questions relatives à la biotechnologie et à labiosécurité.

L’autorité veillera également à prendre les mesures nécessairespour éviter les effets néfastes des OGM sur l’environnement, la diversitébiologique, la santé humaine et les conditions socio-économiques. Elleordonnera aussi des standards relatifs au développement des OGM, conseillera legouvernement sur les questions de biotechnologie/biosécurité et coordonnera lesrôles des principales autres agences en relation avec la manipulation des OGM.

La loi prévoit la création d’un comité national de biosécuritéqui sera responsable, entre autres, de conseiller l’autorité ainsi que de luirecommander de nouvelles informations sur le sujet. Parmi les autresdispositions, la loi déclare qu’une personne ne doit pas s’engager dans larecherche ou la libération générale d’OGM sans autorisation et que lespénalités pour une infraction ne devraient pas excéder 960'000 shillingsougandais ou un emprisonnement n’excédant pas 24 mois ou les deux.

Plus d’informations : http://allafrica.com/stories/201302110505.html.


Avec les cultures GM, la production de coton du BurkinaFaso augmente de 57%

Selon l’Union Nationale des Producteurs de Coton du BurkinaFaso (UNPCB), la production de coton du Burkina Faso pour 2012 (quicomprend janvier 2013) a augmenté de 57.5 pourcent à cause du plus grand nombrede fermiers qui ont adopté le coton génétiquementmodifié (GM). Alors que la production de coton de l’annéedernière (2011-2012) était de 400’000 tonnes, la production nationale pour2012-2013 a grimpé pour atteindre 630’000 tonnes.

Le Burkina Faso, qui repose sur le coton, une de ces principalesexportations, est un des premiers pays en Afrique qui a autorisé le coton GM.Le gouvernement a autorisé la culture du coton Bt de Monsanto en 2008. La production du pays, plus élevée queprévue, pourrait aussi augmenter le total de la région en Afrique de l’ouestcette année. Dans une étude en avril dans six pays d’Afrique de l’ouest, lesproducteurs ont prévu une augmentation de 29% pour atteindre 1'738’500 tonnesen 2012-2013.

Plus d’informations : www.fibre2fashion.com/news/textile-news/newsdetails.aspx?news_id=120666 et www.sharenet.co.za/news/Burkina_Faso_cotton_output_soars_575_
pct_due_to_GMOs_producers/c1c24aabd780db9068e132867b233950
.


La Tanzanie hébergeun forum international clé sur les maladies virales des plantes

La Tanzanie a récemment hébergé, une semaine durant, le 12èmesymposium international d’épidémiologie virale des plantes (IPVE) du 28 janvierau 2 février. Avec pour thème « Evolution, Ecologie et Contrôle des virusdes plantes », la conférence a rassemblé plus de 200 scientifiques etéminents experts sur les virus des plantes de 40 pays du monde entier.

Le Dr. Lava Kumar, virologiste de l’Institut Internationald’Agriculture Tropicale (IITA) et président du 12ème Symposium IPVE,a invité les participants à partager leurs expériences ainsi que les dernièresconnaissances et technologies pour contrôler les virus des plantes. Il a aussiencouragé le développement d’une stratégie mondiale pour combattre les maladiesvirales émergentes et ré-émergentes des plantes en particulier en Afrique. Unmessage d’ouverture du Dr. Fidelis Myaka, Directeur de la Recherche et du Développement au Ministère de l’Agriculture,de la sécurité alimentaire et des Coopératives (MAFC), apporté par le Dr. Elly Kafiriti, Directeur del’Institut de Recherches Naliendele, anoté l’impact négatif des virus des plantes sur la sécurité alimentaire pourle continent où ils sont alimentés parles mauvaises pratiques agricoles des petits exploitants à faibles ressources.Ils ont aussi assuré que le gouvernement tanzanien soutient tous les effortsqui ont pour objectif de trouver des solutions pour contrôler les virus desplantes dans le pays.

La réunion était co-organisée par l’IITA, MARI Tanzania,l’Organisation Nationale de Recherches Agricoles (NARO) d’Ouganda, AVRDC-Centre Mondial des Légumes à Arusha etle CORAF sous les auspices du Comité International sur l’Epidémie des virus desPlantes (ICPVE), un comité spécialisé sur l’épidémiologie des virus des plantesde la Société Internationale dePathologie Végétale (ISPP).

Pour lire l’article : http://bit.ly/XneN2S.


Le ministre ghanéen suggère l’utilisation des OGMpour améliorer la sécurité alimentaire du pays

Clement Kofi Humado, Ministre-désigné pour le Comité Agricole duGhana, a fait la promotion de l’utilisation des organismesgénétiquement modifiés (OGM) dans l’agriculture commerciale pouraméliorer la sécurité alimentaire du pays. Humado a fait cette propositionlorsqu’il s’est présenté devant le Comité de Nomination du Parlement du Ghanaafin que les agriculteurs qui peuvent se le permettre puissent cultiver desgraines de variétés OGM.

Humado a ajouté que davantage de jeunes devraient êtreencouragés à cultiver du soja et du maïs jaune, aliments de base pour l’industrie avicoledu pays. Il a aussi promis d’intégrer les jeunes les plus instruits dans lesecteur agricole pour aider à la modernisation rapide de l’agricultureghanéenne et poursuivre les réformes dont le but est d’améliorer les régimes desubventions, l’efficacité de la distribution des intrants agricoles etd’évaluer les crédits nécessaires aux fermiers pour augmenter les rendementsafin d’atteindre la sécurité alimentaire.

Pour plus d’informations : www.ghanaweb.com/GhanaHomePage/NewsArchive/artikel.php?ID=263246.

Amériques

Un expert en sciences alimentaires dit que les plantesGM sont sur-réglementées

Bruce Chassy, professeur émérite en sciences alimentaires et ennutrition de l’université de l’Illinois Urbana-Champaign, croit que, 20 ansaprès la commercialisation de la première plante génétiquement modifiées (GM) et aprèsque des milliers d’études de recherche aient été réalisées, « les aliments GM ne posent pas de risquesparticuliers pour le consommateur ou l’environnement ».

Dans son discours lors de la réunion 2013 de l’AssociationAméricaine pour l’Avancement de la Science le 17 février à Boston, Chassy apartagé son opinion selon laquelle la sur-réglementation des plantes GM nuit àl’environnement, diminue la santé mondiale et pèse sur les consommateurs. Il adit que les fermiers ont vu de première main les avantages des plantes GM vial’augmentation des rendements de leurs cultures et de leurs profits, ladiminution du travail, de l’utilisation des pesticides et de l’émission des gazà effet de serre.

Malgré ces bénéfices, a-t-il dit, diverses agences deréglementations demandent que les plantes GM nouvellement développées soienttestées avec des évaluations rigoureuses de sécurité et de larges tests quiprennent de 5 à 10 ans, coûtant des dizaines de millions de dollars, « gaspillant des ressources et détournantl’attention de réelles questions de sécurité alimentaire ».

« Avec plus de lamoitié de la population mondiale qui vit maintenant dans des pays ayantautorisé les plantes GM, il serait approprié de réduire le contrôleréglementaire des plantes GM à un niveau proportionnel à l’évaluation desrisques basés sur la science » a dit Chassy.

Lisez le communiqué de presse : http://news.illinois.edu/news/13/0218gmo_BruceChassy.html.


Une recherche montre denouveaux moyens d’augmenter les rendements de maïs

Des scientifiques du laboratoire Cold Spring Harbor (CSHL) à NewYork ont finalement prouvé une simple hypothèse pour augmenter de manièreimportante les rendements de maïs. Dirigé parle Professeur David Jackson du CSHL, l’équipe a regardé comment les variationsquantitatives dans les voies régulant les cellules souches des plantescontribuent à la croissance et au rendement. Selon Jackson, « notre simple hypothèse était quel’augmentation de la taille du méristème de l’inflorescence fournirait plus deplace physique pour le développement des structures qui mûrissent en graines ».

Le Dr. Peter Bommert, ancien boursier postdoctoral dans lelaboratoire de Jackson, a réalisé une technique analytique sur les variants dumaïs qui a révélé des loci de caractères quantitatifs (QTL). L’analyse a montréun gène qui intéressait Jackson depuis 2001, alors qu’il avait été le premier àle cloner, le gène du maïs nommé FASCIATED EAR2 (FEA2). La recherche amontré qu’en produisant une version plus faible que la normale du gène FEA2,il est possible d’augmenter la taille du méristème et d’obtenir un plant demaïs qui produit des épis comportant plus de rangs et de grains.

Le communiqué de presse concernant cette recherche est disponible sur www.cshl.edu/Article-Jackson/plant-scientists-at-cshl-demonstrate-new-means-of-boosting-maize-yields. Les résultats de cette recherche seront en ligne dans le numéro defévrier de Nature Genetics. Vous pouvez lire l’article sur www.nature.com/ng/journal/vaop/ncurrent/index.html.

Asie et Pacifique

Adoption des plantes GM par les fermiers dans lespays en voie de développement

Parmi les pays en voie de développement en Asie qui cultiventdes plantes GM, la Chine, l’Inde et les Philippines ont la plus grandeexpérience. Ils représentent une richesse incomparable d’informationsessentielles et de connaissances pour une meilleure compréhension del’environnement social qui favorise l’adoption des plantes GM. Les pays en voie de développement peuventapprendre de leurs expériences. Ils doivent connaître ceux qui ont adopté lesplantes GM, quels sont les facteurs qui ont influencé leur adoption et quelssont les changements importants qui se sont produits dans la vie des fermiers.

Des chercheurs et des fermiers clés de ces trois pays vontprésenter les principaux résultats d’une recherche nommée « Adoption and Uptake Pathways of GM/Biotech Crops by Small-scale,Resource-poor Asian Farmers in China, India, and the Philippines » lors d’une conférence internationalequi se déroulera les 2 et 3 avril 2013 à Manille aux Philippines. La conférencesera co-organisée par ServiceInternational pour l’Utilisation des Applications de la Biotechnologie Agricole (ISAAA), laFondation John Templeton et le Centre Régional d’Asie du Sud-Est pour lesEtudes Universitaires et la Recherche en Agriculture (SEARCA).

Un atelier de travail sollicitera des recommandations politiquespour augmenter l’adoption des OGM dans les pays en voie de développement. Laconférence va aussi relier les acteurs via un réseau qui encourageral’interaction même avant l’évènement. De plus, les participants visiteront uneferme de maïs GM à Concepcion, Tarlac pour leur permettre d’interagir avec lesfermiers.

Les participants de la conférence sont les acteurs du domaineagricole : politiciens, scientifiques et chercheurs, communicateursscientifiques, professionnels des médias, vulgarisateurs et fermiers des paysen voie de développement.

Pour avoir plus de détails sur l’atelier de travail, envoyez un email auDr. Mariechel Navarro (m.navarro@isaaa.org) ou à Mme Jenny Panopio (jap@agri.searca.org).


Un nouveau système de validation des plantes modèles pour les monocotylédones

Un nouveau modèle de validation des monocotylédones a étédéveloppé par Evogene, une compagnie de biotechnologie agricole basée enIsraël. Le nouveau système utilise Brachypodiumcomme plante modèle et, ensuite, évalue les gènes candidats pour améliorer lescaractères intéressants comme le rendement et la toléranceà la sécheresse. L’évaluation des gènes candidats estimportante pour valider le concept du potentiel des gènes, pour continuer avecla validation expérimentale et les performances actuelles de prédiction desplantes. Ce nouveau système peut être utilisé pour améliorer les variétés demonocotylédones importantes comme le blé, le maïs et le riz.

Lisez le communiqué de presse www.evogene.com/News-Events/Press-Releases/2013/Evogene-Announces-Launch-of-Model-Plant-Validation-System-for-Monocot-Plants.


Trouvé : un gène qui augmente la digestibilité du sorgho

Des scientifiques agricoles en Australie ont trouvé un gène quiaccélère la digestibilité du sorgho. Les scientifiques ont dit avoir identifiéune minuscule variation dans un gène contrôlant l’enzyme pullulanase qui aide àcasser l’amidon chez le sorgho, le rendant plus digestible. La prochaine étapede l’équipe de recherche sera le croisement des souches de sorgho communémentcultivées avec les variétés qui ont de la variation génétique pour améliorer lavaleur des cultures comme source d’aliments.

Le sorgho est une céréale robuste cultivée dans les zones sèchesd’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Nord. Il est tolérant à la sécheresse mais est classé plus bas que le riz, le maïs et le blé comme aliment parce que le système digestifhumain ne peut pas absorber la plupart de ses calories.

Plus d’informations sur http://phys.org/news/2013-02-rubber-genome.html.

Europe

Les scientifiques demandent de nouvelles réglementationspour « cultiver » des médicaments dans les plantes

Les scientifiques des USA et d’Europe recommandent desmodifications dans la directive européenne sur les OGM pour aider à stimulerl’innovation et produire des vaccins, produits pharmaceutiques et plastiquesorganiques moins chers en utilisant les plantes. Ils ont publié un article dans« Current Pharmaceutical Design » en comparant les évaluations derisques et la réglementation entre les USA et l’Europe. Ils ontrapporté que, dans l’Union Européenne, les produits pharmaceutiques produitsdans les plantes nécessitent une autorisation similaire à celles des plantesGM. En théorie, les plantes agricoles peuvent être cultivées par tous lesfermiers de l’Union Européenne une fois autorisées. Cependant, ce n’est pas lecas pour les plantes pharmaceutiques. Les compagnies pharmaceutiques voudraientautoriser les fermiers à utiliser ces plantes dans des conditions contrôlées,définies et confinées.

Penny Sparrow, du Centre John Innes, suggère que l’ouverture etla transparence sont vitales pour trouver de nouvelles réglementations quitravaillent tant pour le public que pour les investisseurs. L’agriculturemoléculaire va faciliter la production massive à faible coût de protéinesthérapeutiques. Cela pourrait bénéficier aux pays en voie de développement oùles problèmes de stockage conduisent souvent à des vaccins inutilisables.

Plus de détails : http://news.jic.ac.uk/2013/02/growing-medicines-in-plants-requires-new-regulations/.

RECHERCHES

Impact du gène ahas et de l’herbicide imazapyr sur les communautésmicrobiennes du sol

Le scientifique Rosinei Aparecida Souza de l’EMBRAPA eu Brésil,et d’autres chercheurs, ont réalisé une étude pour évaluer du soja tolérant àl’herbicide sur les communautés microbiennes du sol. Le soja GM (Cultivance)utilisé dans l’étude exprime le gène ahas qui confère une résistance auxherbicides du groupe imidazolinone.

L’équipe de recherche a effectué 20 expérimentations en champsdurant trois saisons de culture de 2006 à 2008 dans neuf municipalitésdifférentes du Brésil. Ils ont utilisé un plan d’expérimentation en blocscomplètement randomisés et trois traitements : (1) soja traditionnel (Conquista) avec des herbicides traditionnels; (2) soja GM néo-isogéniques (contenant le gène ahas, avec desherbicides traditionnels ; (3) soja GM avec l’herbicide spécifique imazapyr.Ils ont pris des échantillons de flore microbienne de la couche 0-10 cm du solavant la plantation et au stade de croissance R2.

Une comparaison du soja GM avec les traitements herbicidestraditionnels et du groupe imidazolinone n’a montré aucune différencesignificative qui pourrait être attribuée à l’utilisation spécifique del’imazapyr, même après trois cultures consécutives au même endroit. Aucunedifférence n’a été détectée entre la gestion traditionnelle (Conquista etherbicides traditionnels) et GM (Cultivance et imazapyr). Des différences ontété observées dans la biomasse de carbone des microbes et celle d’azote entreles différents sites et périodes de l’année.

En se basant sur ces découvertes, les évaluations descommunautés microbiennes ont été jugées sensibles et viables pour lasurveillance des différentes technologies et méthodes de gestion agricole maisaucune différence ne peut être attribuée à l’expression du gène ahas.

Lisez le résumé : http://link.springer.com/article/10.1007/s11248-013-9691-x.


Des chercheurs confirment les bénéfices du coton Bt hors la résistance aux maladies

Il s’avère que les hybrides de maïs exprimant Bacillusthuringiensis (maïs Bt)ne sont pas seulement des plantes résistantes aux nuisibles mais qu’ils ontaussi des bénéfices agronomiques importants. C’est le résultat de l’étuderéalisée par les chercheurs de l’université de l’Illinois à Urbana-Champaign.En particulier, le maïs Bt augmentele rendement en grain et l’utilisation de l’azote.

Durant deux années, les chercheurs ont réalisé des expériencesen cultivant des maïs Bt ettraditionnels en utilisant cinq dosages différents d’azote. L’étude a montréque le maïs résistant aux insectes a des rendements plus élevés que sacontrepartie traditionnelle (presque 21 boisseaux par acre) et qu’il tolèreplus facilement de bas niveaux d’azote. L’étude a également souligné le rôle dela biotechnologie dans la promotion de l’utilisation durable des ressources etde la production de maïs efficace du point de vue de l’utilisation desressources afin de nourrir une population mondiale croissante.

Lisez l’article : www.crops.org/publications/cs/abstracts/53/2/585.


La génomique fonctionnelle d’un coton mutant révèle des découvertes concernantl’initiation et l’élongation de la fibre de coton

Le coton est une culture de fibres commercialement importanteutilisée comme principale source de fibre textile naturelle et huile de grainede coton. Parmi les quatre espèces cultivées, Gossypium hirsutum, représente plus de 95% du coton cultivé dans le monde alors que lestrois autres espèces, G. barbadense, G. arboreum et G. herbaceum ensemblesforment les 5% restant. Les fibres de coton sont des trichomes unicellulairesqui se développent à partir des cellules épidermiques de l’ovule. Environ 30%des cellules épidermiques des graines se différencient en fibres filables. Lesscientifiques du Centre National de Recherches pour la Biotechnologie Végétaleet le Centre International pour le Génie Génétique et la Biotechnologie de NewDelhi ont trouvé les gènes impliqués dans le développement de la fibre decoton.

Les scientifiques ont fait des analyses transcriptomiques etprotéomiques pour comparer l’expression des gènes et des protéines dans lesovules de coton couvrant de l’initiation au stade de seconde synthèse desparois cellulaires dans le coton normal et dans le mutant non pelucheux. Ilsont identifié un ensemble de gènes étroitement associés avec le développementde la fibre. Cette étude de référence aidera les biotechnologistes et lessélectionneurs du coton à manipuler le coton amélioré pour la qualité, laquantité et la force des fibres.

Lisez l’article : www.biomedcentral.com/1471-2164/13/624


Des virus génétiquement modifiés tuent le cancer du foie

Des scientifiques ont rapporté que des virus génétiquementmodifiés testés chez 30patients en phase terminale de cancer du foie ont significativement prolongéleur vie, tuant la tumeur et inhibant la croissance d’une nouvelle tumeur. Levaccin Pexa-Vec ou JX-594 a été conçu à partir du virus de la vaccine qui a étéutilisé comme vaccin depuis des décennies.

Selon le rapport paru dans le journal Nature Medicine, 16 patients ayant reçu de fortes doses dethérapie ont survécu, en moyenne, 14.1 mois alors que l’autre groupe qui a reçuune faible dose a survécu 6.7 mois. Le traitement Pexa-Vec, pour les deuxdosages, a montré une réduction de la taille de la tumeur et une diminution duflux sanguin vers les tumeurs.

Lisez le communiqué de presse http://medicalxpress.com/news/2013-02-genetically-virus-cancer.html. Le résumé et les informations sur l’auteur sont disponibles sur Nature Medicine : www.nature.com/nm/journal/vaop/ncurrent/full/nm.3089.html#/abstract.


Des fragments RNA de Microvesicules peuvent être utilisés pour diagnostiquer le Cancer

Des chercheurs de l’hôpital Massachusetts General ont découvertque des brins d’information préservés sur des microvésicules nommés exosomespeuvent aider à détecter et surveiller la progression de plusieurs types decancers. Au lieu de réaliser de multiples biopsies qui peuvent êtredangereuses, de nouveaux tests de diagnostic exosomaux peuvent être faits.

Grâce aux nouveaux tests, les exosomes des bio-fluides peuventêtre utilisés pour extraire l’information sur les changements génétiques qui seproduisent. Une fois que la mutation spécifique du cancer est connue, desbio-fluides supplémentaires peuvent être collectés à certains moments poursurveiller les niveaux de mutation ainsi que la réponse des patients à lathérapie.

Lisez l’article : www.scientificamerican.com/article.cfm?id=rna-fragments-may-yield-rapid.


Manipulation des bactéries de l’intestin du moustique pour lutter contre les maladies transmises par les moustiques

En utilisant la métagénomique, une approche qui étudiedifférents génomes d’organismes dans un écosystème, un groupede chercheurs dirigé par Jiannong Xu, assistant professeur à l’universitéd’Etat du Nouveau Mexique, essaie de diminuer la population de moustiquestransmettant des maladies. La malaria, la dengue et le virus du Nil de l’ouesttuent des millions de personnes dans les pays pauvres en voie de développementdepuis des décennies. Un contrôle efficace reste à découvrir.

L’équipe avait précédemment trouvé qu’une communauté bactériennedynamique existe dans l’intestin du moustique. Récemment, l’équipe a développéun protocole pour être capable de réaliser le séquençage métagénomique ARN dumoustique. Par conséquent, ils ont pu caractériser la composition taxonomiqueet fonctionnelle du microbiome de l’intestin. De plus, le génome de la bactérieElizabethkigia de l’intestin dumoustique que le groupe a isolé a été trouvée identique avec celui d’unebactérie trouvée en Europe ce qui signifie que la bactérie est très répanduedans les moustiques transmettant la malaria. Des collaborations et recherchesfutures devraient produire des bactéries modifiées qui produisent des toxinesdans l’intestin du moustique.

Pour plus de détails : http://newscenter.nmsu.edu/9187/nmsu-researchers-fight-mosquito-borne-diseases-manipulation-mosquito-gut.

ANNONCES

Symposium National sur la gestion des stress Abiotiques et Biotiques dans les cultures de légumes

Un symposium national sur la gestion des stress abiotiques etbiotiques dans les cultures de légumes a été organisé par la Société Indiennedes Sciences des Légumes en collaboration avec l’Institut Indien de Recherchessur les Légumes (IIVR) du 12 au 14 avril 2013 à l’IIVR (Inde). Le symposiumcomprendra les grands thèmes dont l’amélioration et la gestion des ressourcesgénétiques ; réponses et mécanismes du stress ; amélioration pour latolérance au stress ; cartographie et sélection assistée par marqueurs ;génomique fonctionnelle de la tolérance austress ; modifications génétiques pour la tolérance au stress ainsi quediagnostic et écologie des nuisibles et des maladies.

Pour des informations détaillées ou vous inscrire : http://conference.isvs.org.in/.

Document Reminders

Livre : innovations agricoles à succès dans les économies émergentes

Cambridge University Press a publié unnouveau livre "SuccessfulAgricultural Innovation in Emerging Economies" qui aborde lesnouvelles technologies génétiques utilisées pour améliorer la productionalimentaire mondiale. Le livre a été écrit par plusieurs experts de différentesuniversités et édité par David Bennett et Richard Jennings.

Lisez plus de détails concernant le livre : www.cambridge.org/aus/catalogue/catalogue.asp?isbn=9781107026704 ou lisez-le sur Google Books: http://books.google.com.ph/books?hl=en&lr=lang_en&id=igakHpx183MC&oi=
fnd&pg=PA167&dq=ISAAA+Brief+43&ots=RtVoOOVFaN&sig=XVXHPU-7hzrskRXINMljaPM8VQY&
redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
.


Comptes rendus sur la communication en biotechnologie agricole dans les pays musulmans

Les comptes rendus de l’atelierinternational sur la communication en biotechnologie agricole « Addressing the Challenges in CommunicatingAgribiotechnology in Muslim Countries » est la dernière publication duCentre Malaysien d’Information en Biotechnologie.

Le lien vers le pdf est sur http://bic.org.my/resources/publications/103-international-workshop-on-agribiotechnology-communication-addressing-the-challenges-in-communicating-agribiotechnology-in-muslim-countries


Developper des cultivars de soja, une presentation

Le Professeur émérite William J. Kenworthyde l’université du Maryland a discuté dans une présentation vidéo de la manièredont l’hérédité des caractères des cultivars de soja a un impact sur les programmesde sélection pour développer de nouveaux cultivars. Les principes génétiquesqui influencent la réponse de la sélection et les techniques d’amélioration ontété discutés pour la compréhension des cultivateurs de soja. Une vidéo, résuméde 5 mn, et la présentation vidéo complète (27 mn) peuvent être vues ettéléchargées sur www.plantmanagementnetwork.org/edcenter/seminars/Soybean/DevelopingSoybeanCultivars/.