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NOUVELLESMondiales[Top]
Les points de vue des américains et des européens concernant la biotechnologie ont changé au fil du temps. Une revue des études détaillées et des sondages d’opinions révèle que les américains étaient moins favorables dans la première moitié des années 2000 qu’ils ne l’ont été durant la décade précédente et qu’ils sont moins optimistes vis-à-vis des effets de la biotechnologie et du génie génétique. En revanche, l’inverse se produit en Europe. Les points de vue se sont améliorés durant la première moitié des années 2000 en comparaison avec la décennie précédente. Ce sont les résultats de l’étude détaillée de Sylvie Bonny de l’INRA (Grignon, France) «De quelle manière les opinions concernant les OGM varient au cours du temps ? La situation dans l’Union Européenne et aux USA» publiée dans CAB Reviews : Perspectives en Agriculture, Sciences vétérinaires, Nutrition et Ressources Naturelles 2008. Alors que le concept de biotechnologie est en général acceptable, l’opposition que rencontrent les organismes génétiquement modifiés (OGM) reste importante en Europe mais varie selon les pays. Lisez le résumé de l’article http://www.cababstractsplus.org/cabreviews/Reviews.asp?action=display&openMenu=relatedItems&ReviewID=91678&Year=2008 ou envoyez un mèl à Sylvie Bonny bonny@grignon.inra.fr [Top]
Le rapport «Du champ au marché : l’alliance Keystone pour une agriculture durable» vient d’être publiée par Keystone Alliance, un groupe diversifié aidé par une organisation à but non lucratif, Keystone Center, spécialisée dans les processus de prise de décision dans le domaine des politiques environnementales, énergétiques et de la santé. Les premières découvertes du rapport Indicateurs de Ressources Environnementales indiquent que «la production des cultures fait des progrès dans la réduction des empreintes environnementales». La durabilité agricole est définie comme «répondre aux besoins actuels tout en améliorant la capacité de nourrir les générations futures en se concentrant sur l’augmentation de la productivité agricole tout en diminuant l’impact environnemental, en améliorant la santé humaine via un accès à des aliments sûrs et nutritifs et le bien-être socio-économique des communautés rurales». Michael Reuter, directeur des programmes de conservation pour la région centre des USA de Nature Conservancy, note que «plusieurs tendances émergent. Il est important de noter que la production agricole est devenue de plus en plus performante, tout en utilisant moins d’intrants pour produire plus. Cependant, nous reconnaissons qu’il y a des défis importants derrière le fait de répondre à l’augmentation mondiale d’une manière durable». Howard L. Minigh, président et directeur général de CropLife International, a dit que le rapport montre que l’agriculture avance dans la bonne direction en réduisant son impact environnemental. Lisez le rapport complet à http://www.keystone.org/spp/env-sustain_ag.html et le communiqué de presse de CropLife International http://www.croplife.org/library/attachments/3acfb0c0-2eee-4a9e-a449-cdfeb18c5ddd/4/2009%2001%2012%20-%20Keystone%20Report%20press%20release.pdf. Afrique[Top]
Le Togo, pays africain proche du Burkina Faso, a approuvé sa loi de biosécurité. L’assemblée nationale du Togo a adopté la loi le 30 décembre 2008. Le coton est la principale culture commerciale de rapport au Togo. Pour plus d’informations, contactez Chamsoudine AFODA, Cellule de Biosécurité-TOGO à afchams@yahoo.fr [Top]
BIO-EARN, un réseau régional d’Afrique de l’est pour le développement des biotechnologies, a dit qu’il va promouvoir l’utilisation de la biotechnologie en agriculture, dans l’industrie et dans la gestion environnementale de manière à contribuer au développement durable en Éthiopie. Le projet BIO-EARN et le coordinateur de recherches, Shumu Teferra, a dit que, en collaboration avec l’université Addis Ababa et l’Institut Éthiopien de Recherches Agricoles, le réseau va conduire une étude concernant les stress biotiques et abiotiques chez le sorgho. BIO-EARN va aussi libérer un manioc résistant aux virus ainsi que des variétés de patates douces et des systèmes de distribution des graines pour la patate douce et le manioc à l’institution de recherche Awash Melkasa. Allez sur http://www.waltainfo.com/walnew/index.php?option=com_content&task=view&id=5904&Itemid=45 pour les détails de cet article. [Top]
L’Institut ougandais de recherches sur les ressources agricoles de Namulonge (NaCRRI) a fini les expériences en serre sur les variétés de manioc résistantes aux maladies et à haut rendement, selon un rapport de New Vision. Le NaCRRI souhaite obtenir la permission du comité national de biosécurité pour transférer les plantes GM du laboratoire au champ. Les variétés transgéniques sont résistantes au virus de la mosaïque du manioc (CMV) et au virus des striures brunes du manioc (BSV), des contraintes importantes de la production de manioc non seulement en Ouganda, mais dans toute l’Afrique. Si il obtient l’autorisation, l’institut réalisera le premier essai en champ de manioc génétiquement modifié. Un laboratoire moderne de transformation du manioc a été récemment construit au NaCRRI avec l’aide de l’Agence Américaine pour le Développement International (USAID). L’article complet est disponible sur http://allafrica.com/stories/200901070050.html [Top]
Bonnes nouvelles pour les fermiers d’Afrique de l’est et du centre (OCA), les chercheurs de l’Institut International pour l’Agriculture Tropicale (IITA) et de l’Institut Nigérian de Recherche Agricole (IRA) ont annoncé qu’ils avaient développé avec succès des variétés de maïs résistantes à la mauvaise herbe mortelle Striga. Aussi connue sous le nom d’herbe des sorcières, la plante parasite infeste quelques 50 millions d’hectares de culture de céréales et est responsable de milliards de dollars de perte de rendement chaque année en Afrique. Contrôler la plante parasite est un défi. Elle peut produire des dizaines de milliers de graines qui peuvent rester dormantes dans le sol durant de nombreuses années. Sous le sol, des parties de la Striga se connectent aux racines des plantes cultivées et se nourrissent à leurs dépends, réduisant dramatiquement les rendements et quelquefois détruisant même la totalité des cultures. Les essais des variétés de maïs résistantes à l’herbe des sorcières - TZLComp1Syn W-1 (Sammaz 16) et IWDC2SynF2 (Sammaz 15) – ont montré un potentiel élevé pour augmenter la production de maïs non seulement au Nigeria mais aussi dans d’autres pays de l’Afrique de l’ouest et du centre. Sammaz 16, une variété de maïs à maturité tardive, produit 3,2 tonnes par hectare avec des conditions de forte infestation de Striga. Même dans des conditions extrêmes d’infestation, les pertes de récolte de cette variété sont inférieures à 10 pourcent. Sammaz 15, d’un autre côté, peut produire 4,42 tonnes par hectare. Ceci est supérieur de 23 pourcent à production moyenne des variétés locales en condition d’infestation. L’IITA a diffusé une des variétés de maïs à la fin de l’année dernière. Pour plus d’informations, allez sur http://www.iita.org/cms/details/news_feature_details.aspx?articleid=1963&zoneid=342 [Top]
Le maïs est l’aliment de base de plus de 300 millions d’africains. La culture, cependant, est sévèrement touchée par des sécheresses fréquentes. La sécheresse conduit à des pertes de récolte, à la faim et à la pauvreté. Le changement climatique global devrait aggraver le problème. Récemment, un partenariat public privé a été formé pour développer des variétés de maïs tolérantes à la sécheresse en utilisant les méthodes traditionnelles de sélection, la sélection assistée par marqueurs et la biotechnologie. Connue sous l’appellation Maïs Utilisant Rationnellement l’Eau pour l’Afrique (WEMA), le projet réalisé par la Fondation Africaine de Technologie Agricole (AATF) en collaboration avec le CIMMYT (Centre International pour l’Amélioration du Maïs et du Blé), Monsanto et les systèmes de recherches agricoles, les groupes de fermiers et les compagnies de semences au Kenya, au Mozambique, en Afrique du Sud, en Tanzanie et en Ouganda. La Fondation Bill et Melinda Gates s’est engagé à financer le projet à hauteur de 42 millions de dollars US. La première variété conventionnelle WEMA devrait être disponible dans six ou sept ans. Les variétés transgéniques tolérantes à la sécheresse seront disponibles dans une dizaine d’années.Pour plus d’informations, allez sur : http://www.aatf-africa.org/aatf_projects.php?sublevelone=30&subcat=5 Europe[Top]
La biotechnologie moderne doit être utilisée pour développer les plantes cultivées qui sont résistantes aux stress environnementaux, ont des rendements élevés et ont des caractéristiques nutritionnelles améliorées. Seule la technologie peut garantir la pérennité de l’alimentation mondiale. Ceci a été mis en avant dans le rapport «L’élément essentiel – la science et la technologie chimique pour la pérennité de l’alimentation» préparé par la Société Royale de Chimie du Royaume Uni et l’Institution des Ingénieurs en Chimie. Commandé par la Chambre anglaise des Communes, le rapport dit aussi que «les règles doivent être basées sur l’évaluation des risques, en utilisant des preuves solides, et non sur une peur sociopolitique de la nouvelle technologie». Téléchargez une copie complète du rapport sur : http://www.rsc.org/images/FoodReport_tcm18-142397.pdf RECHERCHES[Top]
Les chercheurs du Centre des Sciences Végétales Donald Danforth (DDPSC) ont découvert une technologie qui réduit les infections dues aux virus responsables de la maladie Tungro du riz (RTD), une contrainte majeure de la production de riz en Asie du sud et du sud-est qui est responsable de pertes annuelles d’environ 1,5 milliards dans les cultures de riz. Les variétés génétiquement modifiées qui sur-expriment, soit RF2a ou RF2b, important dans le développement des plantes et l’expression du promoteur viral, sont tolérantes aux infections causées par le virus bacilliforme tungro du riz (RTBV). Le RTD est causé par l’infection simultanée de RTBV et le virus sphérique tungro du riz (RTSV). Ces virus sont communément transmis par la cicadelle verte (Cicadella viridis). Les chercheurs de Danforth, Roger N. Beachy et Shunhong Dai, ont collaboré avec les scientifiques de l’institut philippin du riz pour confirmer la résistance du riz transgénique au RTVB dans un essai en serre. «Il a fallu de grands efforts de recherche durant des années pour avoir suffisamment d’informations et de connaissances sur le virus et sur son hôte avant de pouvoir développer un type de résistance à la maladie. Heureusement, les résultats de ces études conduiront à améliorer les rendements de riz dans les zones du monde les plus touchées par la maladie» a dit Roger Beachy, chercheur principal et président du DDPESC. La combinaison des gènes qui sur-expriment les facteurs de transcription avec les gènes qui fournissent la résistance au vecteur de l’insecte peut créer de nouvelles variétés de riz avec une résistance significativement meilleure au RTD dans les régions vulnérable du monde. L’article publié par PNAS est disponible sur http://dx.doi.org/10.1073/pnas.0810303105. Lisez http://www.danforthcenter.org/newsmedia/NewsDetail.asp?nid=157 pour plus d’informations. [Top]
Le maïs génétiquement modifié, résistant aux insectes a été cultivé, pour la première fois, en Espagne en 1998. La superficie des cultures de maïs GM a atteint 64’200 ha en 2006, avec 85 pourcent de maïs transgénique originaire de la région nord-est du pays. L’Espagne est le plus grand producteur de maïs GM en Union Européenne. Le maïs Bt a montré qu’il était un excellent moyen de contrôle de la pyrale. Des densités plus fortes d’aphides et de cicadelles, cependant, ont été enregistrées dans quelques champs de maïs Bt. Ces arthropodes non ciblées sont les vecteurs des virus infectant les cultures. Dans une étude publiée par Transgenic Research, les chercheurs de l’université de Lleida ont évalué les changements dans la distribution et l’abondance des virus du maïs en Espagne après 9 années de culture à large échelle du maïs Bt. Le virus de la mosaïque nanisante du maïs (MDMV) est le virus prédominant dans les zones non Bt, le MRDV étant un virus émergent dans les deux types de zones. Les données obtenues de 2001 à 2006 dans les champs expérimentaux montrent une différence non significative entre les taux d’infection observées sur les deux générations de variétés Bt et les variétés isogéniques non transformées pour tous les virus. Les chercheurs ont conclu que les différences dans la distribution des virus sont liées au contexte génétique des variétés de maïs et à la distribution des réservoirs de virus plutôt qu’à la culture de maïs Bt. L’article complet est accessible sur : http://dx.doi.org/10.1007/s11248-008-9231-2 L’Académie mondiale de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (WIPO) donne un cours à distance sur la biotechnologie et la propriété intellectuelle (IP) du 26 mars au 4 juin 2009. Le cours couvre les sujets tels que la nature des systèmes de droit des sélectionneurs végétaux et les IP en tant que facteur dans la recherche et le développement. Les étudiants doivent avoir des connaissances de base des lois IP ou de la biotechnologie. Le cours demande 100 heures de travail sur une période de 10 semaines et se déroule en anglais, français, portugais et espagnol. L’enregistrement est ouvert jusqu’au 18 février 2009. Allez sur : http://www.wipo.int/academy/en/courses/distance_learning/catalog/dl204bio.html ou contactez DL204e.academy@wipo.int pour avoir plus d’informations. D’autres événements dans le domaine de la biotechnologie sont en ligne à : http://www.fao.org/biotech/. Avec pour thème, Horticulture pour la sécurité des revenus et la croissance économique, la conférence internationale 2009 sur l’horticulture, se déroulera du 9 au 12 novembre à Bangalore (Karnataka, Inde). La conférence est organisée par la Fondation des Sciences Agricoles Prem Nath (PNASF) et par le Réseau International des sciences des légumes (VEGINET), en collaboration avec l’organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). La conférence internationale doit fournir un forum permettant à toutes les parties de partager leurs expériences et connaissances ainsi que pour suggérer des ensembles nécessaires technologie-institution-réglement pour la production durable et la commercialisation des produits horticoles. Pour plus d’informations, allez sur http://www.pnasf.org/ich2009.htm L’Organisation des Industries de la Biotechnologie (BIO) accepte les nominations pour le prix biotechnologie humanitaire. Est susceptible d’être nominé «un innovateur remarquable dans le domaine de la biotechnologie qui a amélioré l'expérience humaine en exploitant le pouvoir de la biotechnologie pour guérir, nourrir ou fournir du carburant à la planète». Les nominés doivent avoir obtenu la production de nouvelles applications ou une application très innovante dans le domaine des biotechnologies ou mis à disposition des résultats concrets, utilisables dans les secteurs alimentaires et agricoles, industriels et environnementaux, ou thérapeutiques. Le formulaire de nomination en ligne est disponible à : http://iambiotech.org/index.php?page_id=835 La conférence internationale sur l’agriculture de plateaux se déroulera du 17 au 20 mai 2009 à Karaj (Iran). La conférence est sponsorisée par l’Organisation Iranienne de recherches agricoles, d’éducation et de vulgarisation (AREEO) et le Centre International pour la recherche agricole dans les zones sèches (ICARDA). La conférence se concentrera sur la gestion intégrée des ressources de base pour soutenir le développement agricole et les revenus dans les zones de plateaux et montagneuses d’Asie du centre et de l’ouest et d’Afrique du nord. Allez sur le site Internet de la conférence : http://www.icarda.cgiar.org/Announcement/2008/IntlConfHighlandsAgriculture/HighlandsAgriculture.htm L’Institut de Recherche sur le bétail (ILRI) basé en Afrique héberge le Biosciences d’Afrique de l’est et du centre (BecA), un nouveau centre d’excellence dans le domaine de la biologie des plantes modernes, des microbes et des animaux en Afrique. La plaque tournante BecA-ILRI recrute un gestionnaire technologie pour faciliter la recherche et la construction de capacité via une planification stratégique, une coordination technique, la mise en oeuvre et la surveillance de nouvelles technologies dans le cadre de l’ensemble BecA-ILRI et en dehors. C’est une nomination d’un haut niveau international qui dépend du directeur de la plaque tournante BecA-ILRI. Allez sur ces sites Internet pour compléter l’information http://ilrinet.ilri.cgiar.org/index.php?option=com_employmentlisting&c=posting&view=posting&id=11&Itemid=442 ou http://hub.africabiosciences.org/index.php?option=com_content&task=view&id=53&Itemid=1 [Top]
Document RemindersL’Organisation de l’Alimentation et de l’Agriculture des Nations Unies (FAO) a publié «Faire avec la pénurie d’eau : quel rôle pour les biotechnologies ? » de J.Ruane, A. Sonnino, P. Steduto et C. Deane. La publication est basée sur un article de fond et sur le résumé d’une conférence e-mail que la FAO a organisée dans le cadre de la Journée Mondiale de l’Eau en 2007. Le principal sujet de la conférence était l’utilisation des biotechnologies pour augmenter l’efficacité de l’utilisation de l’eau en agriculture. Lisez une copie du document sur : http://www.fao.org/docrep/011/i0487e/i0487e00.htm ou envoyez vos coordonnées postales complètes à charlotte.lietaer@fao.org pour demander une copie. D’autres nouvelles dans le domaine des biotechnologies sont disponibles à http://www.fao.org/biotech/news_list.asp?thexpand=1&cat=13 Agropedia, un dépôt en ligne d’informations agricoles en Inde est maintenant disponible pour les vulgarisateurs et les étudiants. Décrit comme une encyclopédie audiovisuelle, le site a une librairie virtuelle d’informations, de blogs ainsi que des forums de questions/réponses. Initialement, neufs plantes cultivées sont représentées : riz, blé, pois chiche, pois, litchi, canne à sucre, cacahuète et sorgho. Le site est sponsorisé par le Projet National d’Innovation Agricole du Conseil Indien de Recherches Agricoles. Visitez le site : http://agropedia.iitk.ac.in/. |
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