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Voici le Bulletin de Août 2015
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NOUVELLES

Mondiales

L’USDA FAS publie les rapports ‘GAIN’ sur la biotechnologie agricole dans plusieurs pays

Le Service Agricole Etranger (FAS) de l’USDA a publié les rapports du Réseau Mondial d’Information Agricole (GAIN) sur la biotechnologie agricole dans plusieurs pays. Voici quelques faits saillants des rapports :

  • Les superficies de culture GM au Canada sont estimées à 10.1 millions d’hectares pour 2015. Les principales cultures sont le colza, le maïs, le soja ainsi que des petites superficies de betterave sucrière qui ont été ajoutées récemment.
  • Au Mexique, les graines GM sont cultivées sur environ 95% de la superficie dédiée au coton. La Confédération des Associations de Coton Mexicain (CMCA) a rapporté que l’utilisation de pesticide a diminué de moitié depuis que les graines GM sont cultivées, et en même temps, les rendements ont fortement augmenté.
  • L’Afrique du Sud continue à être le plus grand producteur de plantes GM en Afrique. Elle est le 9ème plus grand producteur de cultures GM dans le monde. Trois évènements GM ont été autorisés pour une libération large en 2014 et 25 essais en champs et cliniques ont été autorisés la même année, dont les essais en champs de maïs tolérant à la sécheresse.
  • Le Honduras autorise la production commerciale et les essais en champs de plantes GM. Les empilements d’évènements sont actuellement aux stades semi-commerciaux et commerciaux.
  • Le Vietnam a autorisé trois variétés GM pour la culture commerciale en 2015, ce qui en fait le 29ème pays à commercialiser des plantes GM dans le monde.
Lisez les rapports GAIN Reports récemment publiés par l’USDA FAS: Bosnie Herzégovine, Canada, Caraïbes, Costa Rica, République Dominicaine, Salvador, Ethiopie, UE, Guatémala, Honduras, Israël, Japon, Corée, Mexique, Mozambique, Nouvelle-Zélande, Nicaragua, Panama, Pérou, Pologne, Roumanie, Arabie Saoudite, Afrique du Sud, Taïwan, Tunisie, Royaume Uni, Venezuela et Vietnam.

Afrique

Les principaux acteurs de la biotechnologie agricole de Tanzanie suivent une formation SCICOM

Les acteurs de la biotechnologie agricole dont des scientifiques, des journalistes et les principaux officiels des départements gouvernementaux sélectionnés, le bureau du vice-président, la Commission pour les Sciences et les Technologies, ainsi que le Conseil National de Gestion de l’Environnement, ont suivi une formation de deux jours sur les questions de gestion et de communication efficace en science à Dar es Salam, Tanzanie, les 21 et 22 juillet 2015.

L’atelier de travail, réalisé par le centre africain de l’ISAAA sous les auspices du Programme des Systèmes de Biosécurité, a fourni aux principaux acteurs une plateforme de discussion sur les forces et les faiblesses de la communication en biotechnologie et les questions de gestion et leur a donné l’opportunité d’identifier des solutions tangibles pour leur unique défi. Les participants ont aussi été équipés avec les compétences pertinentes pour communiquer efficacement sur les processus de biotechnologie ainsi que sur la sécurité et les bénéfices des plantes GM.

Selon un certain nombre de participants à l’atelier, la formation est arrivée au moment opportun étant donné que la Tanzanie vient de réviser sa loi de biosécurité pour ouvrir la voie aux essais confinés en champs (CFT). "Maintenant que nous passons finalement de la théorie à la pratique avec les CFT, il est important que les principaux acteurs parlent la même langue et évitent de donner des messages contradictoires" a dit le Dr. Allois Kullaya, principal responsable agricole avec le ministère tanzanien de l’agriculture et le coordinateur local du projet WEMA en Tanzanie.

Les participants ont particulièrement apprécié la composante pratique de l’atelier durant lequel ils ont appris comment créer des messages pour différentes questions et préoccupations soulevées par les différents groupes d’acteurs. Ils ont aussi appliqué le concept lors de simulation d’interviews des médias sur la base d’un scénario d’autorisation d’essais en champs.

Pour plus d’informations sur l’atelier, contactez Faith Nguthi : fnguthi@isaaa.org.


Directeur du CDT : le coton Bt nécessaire pour augmenter le rendement du coton en Zambie

Le Cartel de Développement du Coton (CDC) est sûr que le coton résistant aux insectes aidera à réduire les préoccupations des fermiers et contribuera efficacement au développement du coton en Zambie. Selon le directeur du CDC, Lwisya Silwimba, les petits fermiers font face à une faible productivité et à des coûts de production élevés qui affectent de manière négative l’industrie du coton dans le pays. Donc, des solutions sont nécessaires pour aider les petits fermiers.

"Le secteur du coton a continué à faire face à différents défis et cela affecte la croissance … Les faibles rendements de coton sont les plus gros coûts de production. Ils entravent la croissance du revenu des petits exploitants du secteur du coton et réduisent leur compétitivité…. La seule solution est d’adopter le coton Bt généralement, de réduire les coûts de production via le coton Bt ce qui aidera à améliorer les gains des fermiers tant en terme de revenu que d’augmentation des marges de profit. Cela conduira à une augmentation de la productivité via une plus forte production des fermiers actuels et fournira aussi un environnement attractif pour d’autres fermiers potentiels" a dit M. Silwimba.

Le CDT a soumis une lettre de candidature en 2013 à l’Autorité Nationale de Biosécurité pour mener des recherches en biotechnologie du coton en Zambie. Lisez l’article dans Africa News Hub.


Le Kenya a la capacité de cultiver des OGM, selon les parlementaires

Dix parlementaires kenyans provenant de différents comités de la Chambre ont assuré aux scientifiques leur soutien à la recherche en biotechnologie. Ils ont dit cela après la visite de plusieurs installations de recherche en biotechnologie agricole lors d’un atelier de visite à Nairobi organisé par le centre africain de l’ISAAA, la Fondation Africaine de Technologies Agricoles (AATF) avec l’Organisation Kenyane de Recherche Agricole et sur le Bétail (KALRO) et la Commission Nationale pour la Technologie des Sciences et l’Innovation (NACOSTI) avec des partenaires.

Les législateurs, qui ont parlé après avoir visité l’université Kenyatta (KU), le Hub des Biosciences en Afrique de l’Est et du Centre (BecA-ILRI), l’Organisation Kenyane de Recherche Agricole et sur le Bétail (KALRO), quelques-unes des institutions menant des recherches en biotechnologie agricole, où ils ont discuté avec des scientifiques, reconnaissant que le pays a la capacité nécessaire pour traiter les cultures GM.

Mené par Hon. Wilbur Otichillo, les législateurs ont salué les scientifiques pour le travail louable qu’ils ont fait ; notant que la recherche imminente des scientifiques suivra un long chemin pour répondre aux menaces des souches vivaces de la pyrale. "Nous sommes convaincus au-delà de tout doute que le pays a les capacités nécessaires" a-t-il dit. De leur côté, le président du comité éducation du Parlement, Hon. Sabina Chege, a remercié les organisateurs de la visite, disant que c’est une ouverture. "Je n’ai jamais eu une chance comme celle-ci d’interagir avec de nombreux scientifiques et d’obtenir la bonne information sur les OGM. Je suis très reconnaissante d’avoir participé à cet évènement" a-t-elle dit. Ella a appelé les scientifiques à organiser plus d’évènements de cette sorte pour fournir aux législateurs les informations essentielles sur le sujet afin qu’ils puissent prendre des décisions informées et diffuser la bonne information à leur électorat et leurs collègues parlementaires.

Pour plus d’informations sur la visite, contactez le Dr. Edwardina Ndhine, secrétaire scientifique du NACOSTI à edwardinaotieno2014@gmail.com.

Amériques

Les scientifiques de l’USDA développent une nouvelle technique pour l’extraction de la lunasine

Les scientifiques du Département Américain de l’Agriculture (USDA) ont développé une nouvelle procédure pour extraire des graines soja la lunasine, un composé avec un potentiel pour lutter contre le cancer et une activité anti-inflammatoire.

Selon Hari Krishnan, biologiste moléculaire du Service de Recherches Agricoles de l’USDA, des essais cliniques de la lunasine sur les animaux et les hommes ont été retardés parce que son extraction a été fastidieuse, longue et chère. Cependant, avec la nouvelle procédure qu’ils ont développée, l’extraction demande moins de deux heures et les quantités de lunasine et de concentré d’inhibiteur de protéase sont plus importantes qu’avec les autres méthodes, y compris les procédures sophistiquées de chromatographie et les cultures vivantes de levures ou de bactéries GM. L’extraction actuelle se fait avec une solution d’éthanol 30% suivie par des étapes de centrifugation et l’ajout de chlorure de calcium pour purifier encore le concentré.

Lisez l’article de l’USDA. La nouvelle procédure est discutée dans un article publié dans Food Chemistry.


Un des influenceurs du top 30 biotech est le nouveau doyen de l’université de Tuskegee

Salué par le Huffington Post comme l’un des " influenceurs du Top 30 en Biotechnologie et Pharmacie", le Dr. Channapatna S. Prakash a maintenant un nouveau chapeau - celui du doyen du Collège des Arts et des Sciences de l’Université Tuskegee. Professeur de génétique des plantes, de génomique et de biotechnologie, le Dr. Prakash est éditeur en chef de GM Crops & Food depuis 2010. Il est aussi le lauréat de la prestigieuse récompense 2015 Borlaug CAST Communications, reconnaissant sa contribution de toujours à la communication scientifique agricole.

Le Dr. Prakash a travaillé à l’université pendant près de 26 ans. Il a été essentiel au démarrage des programmes de biotechnologie qui ont formé en biotechnologie agricole plusieurs d’étudiants et de chercheurs issus de minorités. Il a développé avec succès des patates douces GM contenant beaucoup de protéines. Le Dr. Prakash possède un doctorat en sciences (Sylviculture et Génétique) de l’Université Nationale Australienne, un M.S. en génétique et sélection végétale ainsi qu’un B.S. en agriculture de l’Université des Sciences Agricoles en Inde.

"Je suis ravi de prendre mon nouveau rôle administratif dans mon université et je suis impatient de travailler avec des professeurs brillants et les étudiants au CAS. Mon objectif est d’assurer le succès de chaque étudiant et faculté de mon collège. Ce sera pour moi une opportunité passionnante d’intégrer les arts et sciences humaines avec le STEM – d’aller vers une éducation STEAM, de lancer des cours en ligne et de travailler très très dur pour apporter les ressources très nécessaires au collège" a dit le Dr. Prakash en réponse à sa nouvelle nomination.

Lisez le communiqué de presse de l’Université Tuskegee.


Une nouvelle recherche révèle les secrets de défense des plantes au niveau de l’atome

Une nouvelle recherche dirigée par l’Université de l’Etat du Michigan (MSU) et l’Institut de Recherche Van Andel a révélé les secrets moléculaires des mécanismes de défense des plantes au niveau de l’atome. L’étude se concentre sur l’hormone végétale jasmonate et son interaction avec trois protéines végétales clés, MYC, JAZ et MED25. Le jasmonate joue un rôle crucial dans la régulation des défenses lorsque les plantes sont attaquées par des nuisibles ou des pathogènes, mais sa production demande beaucoup d’énergie, affectant sévèrement la croissance de la plante.

Lors de la dernière décennie, les scientifiques ont étudié les chemins sophistiqués par lesquels les plantes maintiennent leurs défenses tout en protégeant leur capacité à croître. En révélant les structures des complexes de signalisation du jasmonate, les chercheurs peuvent maintenant voir de quelle manière cette hormone cruciale est gouvernée. L’étude montre pour la première fois comment une protéine peut servir à la fois de répresseur et de récepteur, deux rôles clés qui sont essentiels pour l’expression des gènes. En présence de jasmonate, le répresseur JAZ devient un composant du complexe du récepteur du jasmonate en changeant sa forme. Les protéines MYC utilisées dans le travail de signalisation du jasmonate avec une activation large et des machines de répression des protéines qui sont aussi trouvées chez les humains.

Pour plus de détails sur cette étude, lisez le communiqué de presse sur le site Internet du MSU.

Asie et Pacifique

La technologie GM est essentielle pour l’agriculture bonne pour le climat

Dans une interview exclusive, le généticien et scientifique agricole renommé, professeur MS Swaminathan, père de la révolution verte en Inde, a partagé son point de vue sur les essais en champs bloqués de plantes GM et le scénario actuel de l’agriculture en Inde. Soulignant la nécessité des plantes GM dans le pays, le Professeur Swaminathan a dit "la technologie GM nous aide à produire des variétés qui sont bonnes pour le climat. La révolution verte comprend l’utilisation d’une nouvelle architecture des plantes".

Il a aussi discuté des défis de la sécurité alimentaire en Inde, déclarant que le rendement moyen dans la plupart des cultures est faible, comparé aux rendements dans d’autres pays. L’Inde a un grand réservoir de rendement inexploité susceptible d’apporter des bénéfices en utilisant le potentiel de la technologie, les services et les politiques publiques. Sur la question des essais en champs de plantes GM dans le pays, le Professeur Swaminathan a dit "C’est le bon moment pour que nous obtenions un grand nombre de variétés GM dans les lignées d’assemblage des sélectionneurs testées en champ. Sans les essais en champs, nous ne connaitrons pas les mérites et les désavantages". Il a aussi dit que les fermiers peuvent bénéficier des plantes GM si le gouvernement élargit son soutien à la bonne recherche publique. Il a ajouté que le Conseil Indien de Recherches Agricoles (ICAR) et les autres organisations gouvernementales devraient se concentrer sur la production de variétés GM plutôt que sur les hybrides GM.

Pour plus de détails, lisez l’interview du Professeur Swaminathan sur FNBNews.

Europe

Etude sur l’acceptation de la biotechnologie par le public en Europe

Jan Lucht de Scienceindustries basé en Suisse a étudié l’acceptation du public pour la biotechnologie végétale et les cultures GM en Europe afin de montrer les contrastes dans le développement de différentes utilisations de la biotechnologie agricole. Selon l’étude, les facteurs importants affectant les attitudes des consommateurs sont la perception des risques et des bénéfices, la connaissance et la confiance ainsi que les valeurs personnelles.

Les récents développements politiques et sociétaux ont aussi intensifié la perception négative des OGM en Europe. Lucht conclut que les discussions sur l’agriculture seraient plus productives si elles se concentraient moins sur ces technologies, mais sur des objectifs communs et des valeurs fondamentales.

Lisez l’article sur Viruses.


L’augmentation ciblée de sucres d’origine naturelle améliore le rendement de maïs souffrant de sécheresse

Des taux de sucres génétiquement modifiés d’origine naturelle peuvent améliorer de manière importante le rendement de maïs souffrant de sécheresse, selon les résultats d’un projet collaboratif entre Syngenta et Rothamsted Research. Les scientifiques de Syngenta ont introduit un seul transgène pour modifier les taux de tréhalose 6-phosphate (T6P), un sucre d’origine naturelle dans les plants de maïs. Les plants ont été évalués sur plusieurs années dans les champs de maïs en Amérique du Nord et du Sud. Les résultats ont montré que le rendement du maïs en absence de sécheresse ou avec une sécheresse légère, a augmenté de 9 à 49% et qu’en condition de sécheresse sévère, il a augmenté de 31 à 123%.

L’équipe de recherche de Rothamsted dirigée par le Professeur Matthew Paul a travaillé sur la compréhension de la régulation des processus chez les plantes et les cultures par by T6P. T6P dirige l’affectation du sucrose aux différentes parties de la plante lors de la croissance et le développement. En modifiant les taux de T6P dans les cellules clés qui apportent le sucrose aux graines en développement dans les épis, une plus grande quantité de sucrose est transportée dans les grains de maïs. L’augmentation concerne le nombre de graines par épi et l’index global de récolte et de rendement.

Le Professeur Paul a dit "Le travail montre que T6P exerce un contrôle important du rendement chez le maïs. C’est un des rares rapports dans lesquels une modification génétique d’un processus végétal intrinsèque pour le rendement fonctionne au champ".

Pour plus d’informations sur cette recherche, lisez le communiqué de presse sur le site Internet de Rothamsed Research .

RECHERCHES

Une variété d’orge brassicole contient un nouvel allèle du gène de tolérance aux acides

Une équipe de chercheurs dirigée par Miao Bian de l’université Huazhong Agricultural a réalisé une étude qui aidera à développer des orges brassicoles tolérantes aux acides. La tolérance aux acides est un caractère important dans les cultures puisque les acides du sol inhibent la croissance des racines ce qui peut entraîner des pertes de rendement. Un gène de tolérance aux acides a déjà été identifié, cependant, ce gène apporte des caractères indésirables pour la qualité brassicole.

Dans l’étude, les chercheurs ont pu identifier Br2, un cultivar de variété brassicole brésilienne qui est tolérant aux sols acides. Des études ultérieures sur ce cultivar ont montré que le gène HvMATE localisé sur le chromosome 4 est responsable de sa tolérance aux acides. En se basant sur le gène HvMATE, les chercheurs ont ensuite développé Cit7, un gène marqueur spécifique qui peut être utilisé pour la sélection assistée par marqueur pour développer une nouvelle variété d’orge tolérant aux acides.

Lisez les détails de l’étude sur BMC Genetics.


La rouille est causée par Puccinia sp., qui est considéré par un des pathogènes des cultures de céréales les plus destructeurs. Les chercheurs de l’université d’Etat de Washington, Carleton College et le Département américains d’Agriculture, ont étudié en détail les gènes de Puccinia. Ils ont utilisé le ‘gene silencing’ induit chez l’hôte (HIGS) pour tester la capacité des gènes de Puccinia d’interférer avec le développement complet de Puccinia sp.

Les résultats de leur étude révèlent que seul 10 des 86 gènes avec des transcriptions enrichies en haustoria interfèrent avec le développement de P. graminis f. sp. tritici quand leurs transcriptions sont réduites dans les essais HIGS. Ces 10 gènes sont impliqués dans plusieurs processus biologiques chez les champignons. De plus, 3 des 10 gènes suppriment le développement de deux autres champignons responsables de la rouille, P. striformis et P. triticina.

Ces découvertes indiquent la possibilité de cultures de céréales GM résistantes à la rouille pour de multiples pathogènes en utilisant un seul gène et peuvent aussi être utilisées sur d’autres céréales et cultures fourragères.

L’étude peut être lue sur BMC Genetics.


Faire progresser la modification du génome pour traiter les maladies génétiques

Une nouvelle technique de modification du génome a été développée par Basil Hubbard de l’Université de l’Alberta. Elle peut être utilisée dans le champ du traitement thérapeutique. Cette nouvelle méthode a amélioré de manière importante la capacité des chercheurs à cibler des gènes spécifiquement défectueux et ensuite les éditer, remplacer le code génétique endommagé avec de l’ADN sain.

La modification du génome est impliquée dans la modification ciblée, spécifique de l’information génétique d’un organisme. Dans l’étude, une nouvelle voie pour réduire la liaison non ciblée de l’ADN d’une classe de gènes d’édition, connue sous le terme de nucléase effectrice de type activateur de transcription (TALENS), a été développée. Cette nouvelle méthode permet aux chercheurs de faire évoluer rapidement les protéines de manière autonome pour les rendre plus spécifiques et ciblée au fil du temps.

Cela implique que les chercheurs peuvent maintenant cibler des gènes défectueux spécifiques et les éditer, remplaçant le code génétique endommagé par de l’ADN sain. Cela peut aussi être utilisé comme base pour développer de meilleurs outils d’édition et pour le futur traitement de maladies génétiques comme la dystrophie musculaire, la fibrose cystique et d’autres.

Plus d’informations sur l’étude sur le site Internet de l’Université de l’Alberta.


Des biocapteurs pour des microbes GM développés

Des chercheurs de Wyss Harvard ont pu développer un nouveau biocapteur qui, non seulement, augmente le nombre de commutateurs cellulaires et de leviers, mais répond aussi à des produits de valeur comme les plastiques renouvelables et des produits pharmaceutiques coûteux et donner aux microbes une manière de rapporter leur propre efficacité pour produire ces produits.

Ce nouveau biocapteur peut être utilisé dans le développement de stratégies de production de produits chimiques renouvelables en utilisant les microbes génétiquement modifiés (GM). Via l’utilisation de ce nouveau biocapteur, des cellules individuelles peuvent être signalées avec une fluorescence visible reflétant leur efficacité pour produire un produit chimique désiré. On peut facilement identifier le microbe le plus efficace qui peut être la base pour développer des bactéries GM pour la production de produits renouvelables. De plus, il peut aussi être utilisé dans la surveillance environnementale via l’utilisation de microbes GM qui peuvent donner des signaux d’alerte en présence de polluants.

Plus de détails sur le site Internet de l’Institut Wyss.


Développer une levure génétiquement modifiée pour une production plus rapide d’opioïdes

Une étude réalisée par des chercheurs de Stanford dirigée par Christina Smolke a développé une technique qui peut accélérer la production d’hydrocodone. L’hydrocodone et des produits chimiques proches, comme la morphine et l’oxycodone sont des opioïdes. Les opioïdes sont utilisés comme médicaments calmants et sont produits à partir du pavot à opium. Cependant, il faut beaucoup de temps pour produire des opioïdes à partir du pavot à opium.

Dans l’étude, les chercheurs ont créé avec succès des levures génétiquement modifiées (GM) qui ont la capacité de produire des opioïdes en seulement 3-5 jours. Cela a été fait en identifiant plus de 20 gènes à partir de cinq différents organismes : le pavot de Californie, le pavot à opium, le goldthread, le rat et les bactéries. Ces gènes ont été associés avec la production d’hydrocodone et ont été modifiés dans le génome de la levure de boulanger.

Le développement de la levure GM ne va pas seulement accélérer la production d’opioïdes mais aussi aider à améliorer le domaine de la médicine.

Plus de détails sur l’étude dans le communiqué de presse de l’Université de Stanford.


Une bactérie GM utilisée comme indicateur de la contamination de l’eau

Les chercheurs de FredSence Technologies au Canada ont développé un outil simple, bon marché et efficace pour surveiller la qualité de l’eau. Le nouvel outil est nommé FRED, pour Détecteur Electrochimique de Terrain. Il utilise une bactérie génétiquement modifiée qui identifie différents contaminants de l’eau et émet ensuite un signal électrique qui indique l’intensité de la contamination.

La bactérie est placée dans la cartouche d’un kit de test utilisé pour des vérifications ponctuelles. L’eau est injectée manuellement ou automatiquement dans les tubes puis dans les cartouches contenant la bactérie GM, des produits chimiques et autres composants nécessaires pour le test. En présence de contaminant, comme un niveau élevé d’arsenic, la bactérie GM produit un produit chimique électro-actif comme indicateur.

"Vous pouvez laisser cette boite sur le site et ensuite vous pouvez surveiller sans fil les sites distants sans avoir besoin d’y aller physiquement et de prélever un échantillon vous-même" Emily Hicks, une des fondatrices de FredSense Technologies.

FRED peut être utilisé pour tester des eaux proches de sites miniers, les eaux de traitement des plantes ou ailleurs quand de l’eau propre et fraîche est nécessaire.

Plus d’informations sur FRED sur Discovery News et Fast Co Exist .

ANNONCES

3eme congrès de génomique végétale : USA

Quoi : 3ème Congrès de Génomique végétale : USA

Quand : 14-15 septembre 2015

Où : St. Louis, Missouri

Visitez le site Internet de la conférence pour plus de détails.


Biobasiques : biotechnologie pour les non-scientifiques

Quoi : BioBasiques: Biotechnologie pour les Non-Scientifiques

Quand : 3-4 décembre 2015

Où : Duane Morris Offices, 100 High Street, Ste 2400 Boston, MA 02110-1724

Plus d’informations sur Biotech Primer.

Document Reminders

Faits et tendances sur les pays biotech

L’ISAAA publie la série révisée Biotech Country Facts and Trends. Le premier ensemble de la série traite des pays en voie de développement du top 5 biotech : Brésil, Argentine, Inde, Chine et Paraguay. Le second ensemble s’intéresse à cinq pays en voie de développement : Pakistan, Afrique du Sud, Uruguay, Bolivie et Philippines.

Les Biotech Country Facts and Trends sont des résumés concis qui mettent en avant la commercialisation des plantes GM dans certains pays.

Les données sur la commercialisation des plantes GM (superficie et adoption), les autorisations et la culture, les bénéfices et les perspectives pour chaque pays sont présentées de manière facile à comprendre. Le contenu est basé sur la Brief 49 de l’ISAAA ‘Global Status of Commercialized Biotech/GM Crops: 2014’ écrit par Clive James, Fondateur et président émérite de l’ISAAA.

Les Biotech Country Facts and Trends peuvent être téléchargés sur : www.isaaa.org/resources/publications/biotech_country_facts_and_trends/default.asp


La vie d’une graine - Jake, une graine GM

GMO Answers présente ‘Jake the Seed’, une graine GM animée, qui explique des informations complexes sur la biotechnologie de manière simple, conviviale. Dans la vidéo « The Life of a Seed », Jake raconte l’histoire d’une graine GM : courte histoire de la modification des plantes en agriculture, manière dont les OGM sont créés et pourquoi ils sont utilisés aujourd’hui ainsi que les différents chemins que la plante emprunte de la graine GM à la récolte.

Regardez la vidéo sur GMO Answers.