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Voici le Bulletin de Janvier 2013
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

 

NOUVELLES

Mondiales

Lancementd’un génotypage moins cher etefficace pour l’orge

L’Institut James Hutton au Royaume-Uni et la compagnie US « Eureka Genomics » ont lancé un test sur mesure pour le génotypage de l’orge. Le test avait lacapacité d’identifier plus de SNP (polymorphisme nucléotidique) en un seultest. Le génotypage SNP est une technologie fondamentale tant pour les étudesgénétiques que pour les programmes de sélection végétale dans le monde. Deplus, le projet collaboratif offrira aux chercheurs une opportunité à faiblecoût d’identifier et d’optimiser des caractères comme le rendement, la qualitéet la résistance environnementale pour la production végétale commerciale. Celaouvre aussi la porte pour le développement de nouveaux essais pour d’autresplantes comme la pomme de terre, le cassis et la framboise.

Pour plus d’informations, allez sur www.hutton.ac.uk/news/new-low-cost-barley-genotyping-assay-launched et www.eurekagenomics.com/ws/news/barley_genotyping_assay.html.

Afrique

Les Nations Africaines reçoivent des subventions pour accélérer la recherche sur le manioc

Un certain nombre de projets de recherche pour améliorer la production demanioc en Afrique ont été subventionnés par différentes organisations dont laFondation Bill et Melinda Gates (BMGF). Trois de ces projets ciblant desmaladies virales mortelles du manioc, la maladie de la striure brune du manioc (CBSD)et la mosaïque du manioc (CMD) ont reçu un coup de pouce financier pourdévelopper des variétés résistantes en Afrique de l’est. Ces projetsutiliseront des technologies avancées comme la sélection assistée par marqueurs moléculairespour accélérer et améliorer la précision de la sélection de nouvelles variétésrésistantes à la CBSD et à la CMD en Ouganda et en Tanzanie.

Un autre projet, en revanche, a pour objectif d’améliorer la productivitédu manioc et la construction de capacités humaines et techniques pour lasélection végétale en Afrique sub-saharienne. Le projet de cinq ans, hébergépar l’Université de Cornell, a cinq institutions partenaires : l’InstitutNational de Recherches sur les Ressources Végétales (NaCRRI) en Ouganda, l’InstitutNational de Recherches sur les légumes racines (NRCRI) au Nigeria, l’Institut Internationald’Agriculture Tropicale (IITA) au Nigeria, l’Institut Boyce Thompson (BTI) pourla Recherche sur les Plantes à New York et le Département Américain « EnergyJoint Genome » du laboratoire National Lawrence Berkeley en Californie. Ceprojet permettra à la recherche génétique sur le manioc d’être au même niveauque celle sur les plantes alimentaires telle que le blé, riz, maïs et la pomme de terre.

Pour plus d’informations : http://allafrica.com/stories/201212201123.html et http://allafrica.com/stories/201212181185.html.


Un maïs tolérant à la sécheresse introduit au Ghana

De nouvelles variétés de maïs tolérant à la sécheresse, qui ont aussiun rendement élevé et sont abordables, ont été introduites au Ghana via lacollaboration de l’Institut International d’Agriculture Tropicale, l’Institutde Recherches sur les Cultures du Conseil pour la Recherche Scientifique etIndustrielle du Ghana (CSIR) et l’Institut Savanna de Recherches Agricoles.

Ces variétés ont reçu un nom en dialecte local ghanéen qui désigne leurscaractéristiques et importance : CSIR-Omankwa (donneur de vie), CSIRAburohemaa (la Reine mère du maïs), CSIR-Abontem (maïs très précoce) etCSIR-Enii Pibi (père de l’enfant).

Des inondations et sécheresses sévères, couplées avec des schémas de chutede pluies imprévus et des conditions météorologiques difficiles provoquées parle changement climatique, ainsi que les prix mondiaux des aliments et du fioulont, ensembles, accru la vulnérabilité déjà existante des peuples et descommunautés du Ghana. Avec le développement des nouvelles technologies, tousles outils existants pour améliorer la productivité agricole, comme labiotechnologie, méritent un examen attentif et devraient être mis à ladisposition des fermiers.

Lisez l’article : http://vibeghana.com/2012/12/23/ghana-introduces-drought-tolerant-maize-to-boost-food-security/.


Le directeur de l’ABNE cite le rôle de la biotechnologie pour améliorer la vie desfermiers africains

Le Dr. Diran Makinde, directeur du Réseau Africain d’Expertise enBiosécurité (ABNE) basé à Ouagadougou (Burkina Faso), a reconnu le rôle de labiotechnologie en tant qu’outil pour améliorer la productivité agricole enAfrique. L’ABNE est un réseau de services sur tout le continent qui al’adhésion des gouvernements africains pour promouvoir l’avancement de lascience et de la technologie pour le développement agricole en Afrique.

Lors d’une interview récente concernant le programme « Agriculturepour une révolution verte en Afrique » (AGRA) à Arusha (Tanzanie), le Dr.Makinde a abordé le rôle de la science dans la sécurité alimentaire en Afriqueet la manière dont les plantes génétiquement modifiées peuvent êtreutilisées pour augmenter la production alimentaire dans la région. Il a encoreémis l’avis qu’il est temps que deux ou trois pays en Afrique commencent àadopter la biotechnologie, les peuples auront des attitudes différentesvis-à-vis de la commercialisation des denrées alimentaires qui sont desproduits de la biotechnologie agricole.

Lisez l’article : www.africabio.com/index.php/news/bio-safety/we-need-technology-to-increase-farmers-live-quality-makinde.


Une nation affamée est une nation en colère

Une interview vidéo avec le Dr. Betty Achan Ogwaro, Ministre de l’Agriculture,de la Sylviculture et du Développement rural de la République du Sud Soudannouvellement formée, vient d’être publiée par l’Institut International deRecherche sur les Politiques Alimentaires. Dans l’interview, elle souligne quel’alimentation est nécessaire pour la survie de la nation. Cependant, avec lesnombreux potentiels du pays, tels que ses sols fertiles, l’approvisionnementadéquat en eau et la faible densité de population, investir dans l’agriculturedu pays semble payant. La ministre a encouragé les investisseurs privés etpublics à aider le sud Soudan à combler le fossé, en particulier à cibler lesinvestissements pour construire des capacités humaines afin de mener desrecherches, former les fermiers et développer des technologies bonnes pour lespetits exploitants.

Regardez la vidéo et lisez l’article : www.ifpri.org/blog/hungry-nation-angry-nation


Le Nigeria dissémine des variétés améliorées de manioc pour augmenter la productivité

Deux variétés améliorées de manioc connues sous la dénomination UMUCASS 42 etUMUCASS 43 (anciennement IITA-TMS-I982132 et IITA-TMS-I011206) ont étédisséminées auprès des fermiers nigériens. Les variétés ont été développées viaun effort concerté de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) etl’Institut Nigérien de Recherche sur les Légumes Racines (NRCRI) à Umudike. Lesvariétés ont de bonnes performances dans différentes régions du Nigeria et desrendements élevés de 49 à 53 tonnes par hectare ainsi qu’un haut contenu enmatière sèche. Elles ont aussi une bonne résistance aux principaux nuisibles etmaladies qui touchent le manioc dans le pays dont la mosaïque, la bactériosevasculaire, l’anthracnose, la cochenille farineuse et l’acarien vert du maniocet contiennent des niveaux moyens de provitamine A.

Plus d’informations : www.iita.org/2013-press-releases/-/asset_publisher/CxA7/content/nigeria-releases-improved-cassava-varieties-to-boost-productivity?redirect=%2F2013-press-releases.


Le NRCRI va postuler pour utiliser la biotechnologie à la sélection du manioc

L’InstitutNational de Recherches sur les Légumes Racines (NRCRI) du Nigeria a reconnul’importance de la biotechnologie agricole pour améliorer la productivité dumanioc au Nigeria. Lors d’un échangeavec un groupe de journalistes lauréats de « Sciences de la vie pour laculture en Afrique » qui a visité récemment l’institut NRCRI à Sokoto, ledirecteur adjoint pour les médias et la publicité, Kenneth Ekwe, a dit « commele manioc nigérien va sur le marché international, la production de masse pouratteindre les demandes tant locales qu’internationales est devenueurgente ». Selon lui, « le besoin pour des variétés améliorées quipeuvent garantir une augmentation des potentiels de production est important etc’est là que la biotechnologie agricole entre en jeu ».

Pour lire l’article, allez sur : www.vanguardngr.com/2013/01/bt-will-address-cases-of-irresistibility-of-local-crops-to-diseases-nrcri/


Les experts au Nigeria: ne négligez pas la biotechnologie agricole

Lesexperts agricoles du Nigeria ont parlé : le pays ne peut pas se permettrede négliger la biotechnologie. Malgré les arguments soulevés pour et contre labiotechnologie dans le pays, les partisans de la technologie ne sont pasapaisés car ils pensent qu’elle va répondre au problème alimentaire du pays.

Durantla réunion du Forum Ouvert pour la Biotechnologie Agricole l’année dernière, lePr. Chris Echekwu, biologiste végétal à l’université Ahmadu Bello du Nigeria, adit que l’intervention de la biotechnologie peut aider à réorganiser etstimuler la production du coton dans le pays. Cependant, les experts ont ditque, pour que le Nigeria puisse adopter la biotechnologie moderne, une loi debiosécurité doit être en place. La chambre des députés et le sénat nigériensont adopté la loi sur la biosécurité en 2010 et 2011 respectivement mais lePrésident Goodluck Jonathan n’y a pas encore consenti. Une fois que la loi debiosécurité aura été acceptée, le Nigeria rejoindra les pays africains comme leBurkina Faso, l’Egypte et l’Afrique du Sud qui cultivent des plantes GM.

Plus de détails : http://allafrica.com/stories/201301211676.html


Un nouveau partenariat stratégique pour organiser l’agenda S&T del’agriculture africaine

LaCommission de l’Union Africaine (AUC) pour l’Economie Rurale et l’Agricultureainsi que le Consortium International des Centres de Recherche Agricole (CGIAR)ont signé un protocole d’entente (MoU) afin de collaborer pour unetransformation agricole basée sur la science en Afrique. Le nouvel accord a étésigné par le Commissaire pour l’économie rurale et l’agriculture de l’AUC, H.E.Rhoda Peace Tumusiime et directeur général du CGIAR, le Dr. Frank Rijsberman,le 15 Janvier 2012.

Dansson discours d’ouverture lors de la cérémonie de signature, qui s’est dérouléeau QG de l’AUC, H.E. Tumusiime a déclaré que « la signature de ce protocoled’entente avec le consortium du CGIAR a une signification spéciale car elleintervient à un moment où l’attention mondiale est concentrée sur ladétermination de l’Afrique à assumer ses responsabilités de faire l’histoire dela faim et du dénuement. Elle a ensuitedéclaré que « l’AUC reconnaît que nourrir la population africaine etpermettre à l’agriculture de jouer un rôle critique dans la transformationéconomique depuis que la majorité de l’Afrique doit être soutenue par destechnologies essayées et testées ainsi que des initiatives réglementairesd’origine locale ».

LeMoU décrit un partenariat stratégique pour « améliorer la coordination, lacollaboration et la position des membres du consortium CGIAR et les initiativesainsi que celles de la recherche agricole africaine et des organisations dedéveloppement aux niveaux national, subrégional et continental en ce quiconcerne leurs priorités, leurs objectifs et leurs programmes pour augmenter laproductivité agricole en Afrique respectifs ».

Pour lire l’article complet, allez sur : www.cgiar.org/consortium-news/african-union-commission-and-cgiar-consortium-form-new-strategic-partnership/.

Amériques

Les plantes pérennes pour le biofioul diminuent l’émission d’azote selon une étude

Dans une étude de quatre ans réalisée par des scientifiques de l’universitéde l’Illinois, une comparaison des plantes pérennes pour le biofioul, soit le Miscanthus, le panic érigé et un mélanged’espèces des prairies pour des rotations typiques maïs-maïs-soja ont révéléque les plantes pérennes sont très efficaces pour réduire les pertes d’azote, Miscanthus ayant le plus haut rendement.Dans cette recherche financée par l’Institut des Biosciences pour l’énergie,les scientifiques ont mesuré la biomasse récoltée et l’azote, les émissionsd’oxyde d’azote et le lessivage de l’azote dans le profil du sol moyen ainsiqu’au travers des lignes de drainage des cultures ont été étudiés.

Les chercheurs ont trouvé que les plantes pérennes réduisent rapidement lenitrate lessivé dans les profils de sols moyens ainsi que dans les lignes dedrainage. Un scientifique impliqué dans l’étude a conclu que, en général, lesniveaux d’azote sont supérieurs pour le traitement du maïs et du soja ainsi que pour le panic érigé. Lesniveaux du Miscanthus et des espècesde prairie étaient inférieurs à cause de la récolte de la biomasse des plantes(et de l’azote) chaque hiver, sans ajout d’azote pour le remplacer, comme celase produit pour le maïs et le panic érigé.

Lisez le communiqué de presse de l’université de l’Illinois : http://news.aces.illinois.edu/news/lower-nitrogen-losses-perennial-biofuel-crops.

Asie et Pacifique

Les scientifiques identifient un gène qui peut réduire le contenu en cadmium chezle riz

Les scientifiques de l’école supérieure d’agriculture et des sciences de lavie de l’université de Tokyo ont identifié le gène responsable de l’absorptionréduite de cadmium. Le cadmium est un élément toxique présent dans des plantescomme le riz et le blé. Les plantes accumulent l’élément présentdans le sol dans lequel il est naturellement présent. Il provient des engraiscontenant du cadmium ainsi que des déchets présents dans les déchargesindustrielles. L’équipe a aussi identifié trois riz mutants dont les grainscontiennent moins de 0.05 mg de cadmium par kilogramme.

L’équipe de recherche a utilisé les marqueurs ADN pour transférer lecaractère « faible concentration en cadmium » dans d’autrescultivars. Le résultat de l’étude devrait contribuer à la diminution du cadmiumcontenu dans le riz et du risque qu’il crée dans la chaîne alimentaire.

Lisez le communiqué de presse de l’université de Tokyo : www.a.u-tokyo.ac.jp/english/topics/2012/20121221-4.html.


Les plantes GM augmentent la biodiversité, selon une recherche

Des scientifiques chinois ont publié une étude rapportant que le coton GM amélioré pour résister auxnuisibles augmente la biodiversité puisqu’il réduit le taux d’insecticidepulvérisé dans les champs. Les chercheurs ont collecté les données de 1990 à2010 dans 36 sites de 6 provinces du nord de la Chine. L’étude a révélé uneaugmentation marquée de l’abondance de trois types d’arthropodes prédateursgénéralistes (coccinelles, chrysopes et araignées) et une diminution del’abondance des aphides nuisibles associées à l’adoption répandue du coton Bt et à ladiminution des traitements insecticides de ces cultures. De plus, lesscientifiques ont trouvé des preuves que les prédateurs pourraient fournir desservices supplémentaires de bio-contrôle débordant des champs de coton Bt vers les cultures environnementales (maïs, arachide et soja).

Pour plus d’informations : http://discovermagazine.com/2013/jan-feb/24-transgenic-crops-cut-toxins-boost-ecosystem#.UOvoEuRA2gQ etwww.nature.com/nature/journal/v487/n7407/full/nature11153.html#/contrib-auth.


ZEIGLER: l’utilisation de PSTOL1 à d’autres espèces pourrait avoir un impactimportant sur l’agriculture mondiale

Dansun de ses commentaires, le Dr. RobertZeigler, Directeur Général de l’Institut International de Recherches sur le Riz (IRRI)a dit que la possibilité de transférer le gène Pstol1 (tolérance au manque de phosphore) aux autresespèces, en particulier aux céréales et légumineuses, pourrait avoir un impactimportant sur l’agriculture mondiale. Pstol1est un gène provenant d’une variété traditionnelle de riz qui peut pousser dansdes sols contenant très peu de phosphore tout en ayant un bon rendement. Lemécanisme semble être le suivant : le gène Pstol1 promeut une croissance racinaire bien plusvigoureuse ce qui permet au système racinaire de pénétrer efficacement etd’explorer le volume du sol pour en extraire le phosphore présent.

Zeiglera cité la situation des fermiers en Afrique sub-saharienne qui n’ont plusbesoin de s’inquiéter des apports en engrais phosphorés sur leurs sols acidespauvres en nutriments. Les fermiers des USA, de Chine, d’Europe, d’Amérique Latine etd’Australie doivent seulement ajouter un tout petit peu de phosphore à leurscultures. Il a ajouté que cela pourrait avoir un impact énorme sur la situationéconomique et environnementale car les engrais phosphorés polluent l’eau dansle monde entier.

Allezsur le blog du Dr. Zeigler www.irri.org/index.php?option=com_k2&view=item&id=12404:plant-phracking-pops-peak-phosphorus?&lang=en.

Europe

Le vice-président du WWF soutient l’agriculture intensive et la technologie GM

L’agriculture intensive et les plantes GM peuvent mieux répondre à lademande alimentaire mondiale et, en même temps, préserver les habitats, a dit JasonClay, vice-président senior pour la transformation du marché du Worldwide Fundfor Nature (WWF), lors d’une interview avec des journalistes hollandais. Il amis en avant que les stratégies habituelles ne sont plus utilisables et que laproductivité des terres doit être améliorée alors que la production de déchetset les risques environnementaux doivent être réduits. Clay pense que la technologie génétique moderne peutatteindre ces objectifs en particulier en Afrique et en Asie du sud-est. Il aaussi loué les efforts de l’université de Wageningen et le Centre de Recherches(WUR) qui est un des leaders mondiaux dans la future intensification durable del’agriculture.

Lisez l’article : www.hortweek.com/Edibles/article/1165041/wwf-vice-president-backs-intensification-gm/.


Lutter contre les insectes nuisibles avec un ciblage génétique

Les plantes cultivées comme le colza, le blé, la pomme de terre et la tomate luttent en permanence contre lesnuisibles et les maladies. Parmi ces nuisibles, les aleurodes et les puceronsverts du pêcher sont responsables de pertes de cultures se chiffrant enmillions à cause de la transmission de virus et le grignotage. Le Dr. SasiaHogenhout du Centre John Innes (JIC) a dit que les aphides et les aleurodessont nommés « moustiques des plantes parce que, comme les moustiques,ils se nourrissent sur le système vasculaire et transmettent un certain nombrede virus ».

Le Dr. Hogenhout et ses collègues du JIC examinent le code génétique desnuisibles apparentés, dont les aleurodes et les pucerons verts, cherchant denouveaux moyens pour les contrôler. L’équipe a développé un ARN interférence,une technique de modification génétique quipermet aux plantes de produire des molécules qui empêchent les insectesd’exprimer correctement certains gènes. Le Dr. Hogenhout a ajouté qu’ils ensont au stage de développement des techniques comme l’ARN interférence et latechnologie d’inactivation.

Pour plus de détails concernant cette recherche, lisez le communiqué depresse : www.bbsrc.ac.uk/news/food-security/2013/130107-f-fighting-insect-pests-with-genetic-targetin.aspx.


Une floraison retardée augmentela croissance des plantes jusqu’à 50%, selon une recherche

Une étude récente réalisée par des scientifiques de l’Institut des SciencesBiologiques, Environnementales et Rurales de l’Université d’Aberystwyth au Paysde Galles (Royaume Uni) a révélé que le retard dans la floraison de la plante biofioul, Miscanthus sacchariflorus, peut entraîner une augmentation decroissance de 50%. L’équipe de recherche a cultivé six variétés de M.sacchariflorus, représentant un éventail de latitudes à partir de leurorigine en Asie. L’utilisation de différents traitements en température etlumière montre que retarder la floraison de 61 jours en moyenne entraîne uneaugmentation moyenne de la croissance de 52 %.

Ces résultats, publiés dans le Journal of ExperimentalBotany, ont aussi montré queles réponses de floraison de Miscanthus sacchariflorus sontsimilaires à celle d’une parente, Sorghum,une autre plante importante pour l’énergie. Une recherche du même groupe à Aberystwythvient de mettre en avant des similarités entre les génomes de sorgho et deMiscanthus. Cela signifie que les avancées dans la compréhension des mécanismesgénétiques de la floraison d’une espèce faciliteront sa compréhension dansl’espèce parente.

Lisez le communiqué de presse de la BBRC : www.bbsrc.ac.uk/news/industrial-biotechnology/2013/130104-n-delayed-flowering-increase-biofuel-yield.aspx.


Etude détaillée des impacts agronomiques et environnementaux des plantes GM

Leschercheurs anglais, A.M. Mannion, de l’université de Reading et Stephen Morse del’université du Surrey, ont publié un article reflétant les impacts agronomiqueset environnementaux liés aux quinze ans de culture des plantes GM. Ils ontanalysé la littérature publiée sur les cultures GM et ont trouvé que lacommercialisation des plantes GM a amené des impacts positifs tant dans lespays en voie de développement que dans les pays industrialisés. Les impactsnégatifs revendiqués de la technologie n’ont pas été observés à grande échelle.

D’unpoint de vue agronomique, la culture des plantes GM a conduit à desaugmentations de rendement grâce à un meilleur contrôle des nuisibles et des adventices. De plus, la culture de plantes résistantes aux insectes a bénéficié aux culturestraditionnelles à cause de l’effet « auréole » dans les champs. D’unpoint de vue environnemental, la diminution de l’utilisation des insecticides asauvé des organismes bénéfiques non ciblés dans le sol et dans l’eau. Ladiminution de l’utilisation de pesticides a aussi diminué les risques pour lasanté des fermiers. Cultiver des plantes GM a aussi entraîné une diminution del’empreinte carbone car les apports en énergie ont diminué.

Lesbénéfices continus de la technologie dépendent encore de la vitesse dudéveloppement de la résistance chez les insectes. Donc les scientifiques et lesfermiers doivent utiliser de nouvelles approches GM et stratégies de gestionpour continuer à lutter contre les nuisibles.

Lisez le résumé : http://ppg.sagepub.com/content/36/6/747.


L’EFSA expliqueles risques posés par les insecticides néonicotinoides aux abeilles

Lesscientifiques de l’Autorité Européenne de Sécurité Alimentaire (EFSA) ontidentifié un certain nombre de risques posés aux abeilles par troisinsecticides néonicotinoïdes, soit la clothianidine, l’imidaclopride et la thiaméthoxa.Les néonicotinoïdes sont des composés insecticides dérivés du tabac. LaCommission Européenne a demandé à l’EFSA d’évaluer les risques associés àl’utilisation de ces insecticides en ce qui concerne les effets aigus etchroniques sur la survie et le développement des colonies d’abeilles ;leurs effets sur le comportement des abeilles et de leurs larves ainsi que lesrisques posés par les doses sublétales des trois substances.

L’étuderévèle que les graines dont l’enrobage contient les insecticides néonicotinoïdesposent des risques sérieux pour les abeilles dans les cultures produisant dunectar et du pollen dont le colza, le tournesol et le maïs. Cette étude,cependant, n’était pas assez complète pour conclure que les néonicotinoïdescontribuaient directement au syndrome d’effondrement des colonies d’abeillesqui conduit à une baisse soudaine et brutale des colonies d’abeilles en bonnesanté. Donc l’EFSA propose une évaluation beaucoup plus complète des risques pourles abeilles. Ils ont aussi introduit un degré de contrôle plus haut pourl’interprétation des études en champs.

Lisezle communiqué de presse : www.efsa.europa.eu/en/press/news/130116.htm?utm_source=homepage&utm_medium=infocus&utm_campaign=beehealth.

RECHERCHES

Composition des grains et dufourrage du maïs avec des caractères empilés par rapport au maïs traditionnel équivalent

La scientifique, Denise Lundry, et ses collègues de Monsanto ont réaliséune analyse de composition du maïs avec des caractères empilés (MON 89034 × TC1507 × MON 88017 × DAS-59122-7) quiexprime huit protéines pour la résistance aux insectes et la tolérance aux herbicides. L’objectif de cetteétude était d’évaluer le niveau des nutriments, des anti-nutriments et desmétabolites secondaires dans les tissus des grains et du fourrage du maïs avecdes caractères empilés en comparaison avec le maïs traditionnel.

Aucune différence significative n’a été trouvée entre le maïs avec les caractèresempilés et le maïs traditionnel en ce qui concerne huit composants du fourrageet 56 composants du grain. Six autres composants du grain de maïs avec lescaractères empilés ont été trouvés différents par rapport au maïs traditionnelmais l’écart était dû à la variabilité naturelle des composants. En se basantsur ces résultats, le maïs avec les caractères empilés avait une composition équivalenteau maïs traditionnel.

Plus d’informations sur http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/jf304005n.


Comparaison des compositions nutritionnelles des riz riches en fer et indica

Leriz poli contient peu de fer, micronutriment essentiel pour la nutritionhumaine. Ainsi, Dipak Gayen de l’université de Calcutta et ses collègues ontdéveloppé une variété de riz GM contenantbeaucoup de fer en insérant le gène de la ferritine du soja dans le génome duriz indica (IR68144). Après transformation, ils ont comparé le contenunutritionnel des grains complets et blanchi avec leurs contreparties non GM.

Lesrésultats ont montré que les graines de riz GM contiennent plus de fer et dezinc alors que le contenu en autres nutriments est sensiblement équivalent àcelui des grains de riz non GM. Donc, le riz GM estsans danger pour la consommation humaine et pourrait être une bonne source defer.

Plus d’informations : www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0308814612017979.


La version préliminaire de l’évaluation environnementale du saumon GM publiée

LaFDA (U.S. Food and Drug Administration) a publié la version préliminaire del’évaluation environnementale du saumon AquAdvantage, un saumon atlantique GM développé par AquaBounty Technologies. Les premiers résultats de la FDA disentque la commercialisation du produit n’aurait pas d’impact important surl’environnement dans les conditions spécifiques mentionnées dans la demande dedissémination commerciale. L’évaluation est maintenant soumise à une période decommentaires de 60 jours qui se terminera le 25 février 2013.

Lisezles documents de la FDA sur le saumon GM : www.fda.gov/AnimalVeterinary/DevelopmentApprovalProcess/GeneticEngineering/
GeneticallyEngineeredAnimals/ucm280853.htm
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ANNONCES

3ème congrès africain sur le riz

Quoi : 3ème Congrès Africain sur le riz

Quand : 21-24 Octobre 2013

Où : Yaoundé, Cameroun

Plus d’informations sur la conférence : www.africarice.org/arc2013/intro.asp.


Symposium national sur les approches biotechnologiques pour la protection des plantes

Quoi : 10ème Symposium National sur les "Approches Biotechnologiquespour la Protection des Plantes"

Organisateur : Conseil Indien de Recherches Agricoles (ICAR)

Quand : 27-29 Janvier 2013

Où : Goa, Inde

Pour l’enregistrement et les détails : http://icargoa.res.in/Goa_Symposium_2013_brochure.pdf


Congrès sur la génomique des plantes

Quoi : Congrès sur la génomique des plantes

Où : Hôtel Marriott de London Heathrow, Royaume Uni

Quand : 13-14 Mai 2013

Pour plus d’informations, visitez le site Internet de la conférence www.globalengage.co.uk/plantgenomics.html.

Document Reminders

Résumé de la FAO sur les OGM attendus

Le résumé de la conférence mail de l’Organisation pourl’Alimentation et l’Agriculture (FAO) qui a eu lieu du 5 novembre au 2 décembresur « Les OGM attendus : les cinq prochaines années dans les secteursagricole, sylvicole, aquacole et agro-industriel » est maintenant disponibleà www.fao.org/docrep/017/ap998e/ap998e.pdf


Bioversity international publie les descripteurs pourtrois tomates et espèces apparentées sauvages

Bioversity International a produit une publication quicontient les descripteurs de trois tomates et les espèces sauvages apparentées.Les trois tomates ou tamarillo (Solanum betaceum Cav.) sont des espèces cultivéesnégligées des Andes très populaires sur les marchés locaux d’Amérique du sud enparticulier pour la consommation sous forme de jus ou de fruits frais. La listede descripteurs en question fournit un format international et donne ainsi un‘langage’ universellement compris pour les données de ressources génétiques desplantes. Cette publication de Bioversity devrait contribuer aux études seconcentrant sur l’analyse de la diversité génétique, la gestion du germplasme,la définition de nouvelles variétés et la recherche de marqueurs pour descaractères agronomiques destinés à la gestion et l’amélioration des cultures,en plus d’avoir l’objectif commun d’améliorer l’utilisation et la conservationdes ressources génétiques des plantes.

Pour avoir une copie pdf de la publication, allezsur : www.bioversityinternational.org/fileadmin/bioversity/publications/pdfs/Descriptors_for_tree_
tomatoSolanum_betaceum_Cav.__and_wild_relatives_1578.pdf?cache=1358825033
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L’INDOBIC et l’ABSP II publient un livre sur lasélection de la pomme de terre en Indonésie

Le Centre Indonésien d’Information sur lesBiotechnologie (IndoBIC) et l’ABSP II ont publié un livre "Le rôle dela biotechnologie dans la sélection de la pomme de terre et ses réglementationsen Indonésie" durant l’atelier « Training of Trainors » pourles fermiers et les agents des servicesagricoles à Bogor le 20 Décembre 2012. Le livre couvre les thèmes suivants :techniques de sélection traditionnelle de la pomme de terre; pommede terre GM résistant au mildiou (Phytopthora infestans) ainsi que plantes GM et réglementation enIndonésie.

Le livre est un effort collaboratif d’une équiped’auteurs du Centre Indonésien pour la Biotechnologie Agricole et la rechercheet le développement des Ressources Génétiques (ICABIOGRAD) et de l’Institut deRecherches sur les Légumes (IVRI). Il est édité par M. Herianto Lingga, journalisteconfirmé et spécialiste agricole en Indonésie.

Contactez dewisuryani@biotrop.org de l’IndoBIC pour des informationssupplémentaires.