Chers abonnés,
Voici le Bulletin de Août 2010
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

 

NOUVELLES

Mondiales

Les problèmes du système actuel d’alimentation ont attiré l’attention sur les préoccupations de sécurité alimentaire urbaine. Les crises économiques et alimentaires vont sérieusement affecter les ménages urbains car leur pouvoir économique décline. Dans(In)sécurité alimentaire chez les populations urbaines, le Prof. Paul Teng et le Dr. Margarita Escaler, doyen et chercheur respectivement au bureau des études supérieures et du perfectionnement de l’université technologique de Nanyang (NTU) à Singapore, analysent les facteurs qui influencent la sécurité alimentaire urbaine. Ils soutiennent une orientation urbaine dans le cadre d’une “véritable approche systémique qu’il sera nécessaire d’étudier et de traiter avec de nombreux facteurs et acteurs interdépendants de la sécurité alimentaire ». L’article fait partie de la série Asia Security Initiative Policy du NTU. Les auteurs concluent que les politiques et les programmes doivent mieux refléter le contexte urbain quand ils répondent aux contraintes des questions rurales et agricoles. « Les politiques qui sont principalement destinées aux populations rurales doivent maintenant s’adapter pour répondre aux situations urbaines » ont-ils dit.

PK Hangzo de l’école d’études internationale S. Rajatnam (RSIS) du NTU, partage les même sentiments dans un commentaire « Faire face aux famines : sécurité alimentaire urbaine à l’ère des contraintes ». Il dit que l’agriculture urbaine a besoin d’être sérieusement prise en compte, notant que « Le centre pour les études de sécurité non-traditionnelles du RSIS a organisé la réunion d’un groupe d’experts en sécurité alimentaire à Singapour pour discuter de la question de la sécurité alimentaire urbaine et du rôle de Singapour dans le système alimentaire mondial. Il y avait un consensus parmi les participants pour dire que la sécurité alimentaire urbaine est devenue un des principaux défis qui nécessite une attention urgente ».

Téléchargez une copie de l’article des Drs. Teng and Escaler à : http://www.rsis.edu.sg/NTS/resources/research_papers/MacArthur%20Working%20Paper_Paul_Teng_and_Margarita_Escaler.pdf. Le lien pour le commentaire du Dr. Hangzo est à : http://www.rsis.edu.sg/publications/Perspective/RSIS0922010.pdf


Un blé bio-fortifié en zinc aide à atteindre les exigences en micronutriments des femmes

Seuls 300 grammes de farine de blé peuvent fournir les deux tiers des exigences physiologiques en zinc d’une femme adulte. C’est la principale découverte d’une étude de nutrition qui montre que le blé cultivé pour son contenu élevé en zinc augmente l’apport de ce micronutriment vital. L’étude « La quantité de zinc absorbé depuis le blé chez une femme adulte est améliorée par la bio-fortification” a été publié dans le “Journal of Nutrition”.

Via une stratégie nommée bio-fortification, le contenu en zinc du blé a été augmenté. C’est une alternative viable pour aider à diminuer les déficiences en zinc qui tuent plus de 400'000 enfants annuellement et retardent la croissance de millions d’autres. Une équipe de chercheurs du programme HarvestPlus Challenge a nourri un groupe de femmes mexicaines dans un essai contrôlé de nourrissage avec des tortillas faites à partir de farine de blé bio-fortifiée en zinc. L’équipe a trouvé que les apports de zinc bio-disponible sont plus élevés à partir de blé bio-fortifié en zinc.

Des essais de nourrissage plus longs seront réalisés dans les régions où les fermiers vont cultiver du blé bio-fortifié en zinc afin de prendre en compte les conditions environnementales qui peuvent affecter le contenu en zinc du blé. « Nous avons aussi besoin de déterminer la justesse des modèles existants qui déterminent l’absorption du zinc avec différents niveaux d’apport de phytates pour les enfants car la plupart des études se sont jusqu’à présent concentrées sur les adultes » a dit Erick Boy, directeur de la nutrition chez HarvestPlus. « Les enfants, comme vous le savez, sont plus vulnérables à la malnutrition concernant les micro-éléments ».

Lisez le communiqué du CGIAR sur : http://www.cgiar.org/monthlystory/august_4_2010.html

Afrique

L’Ouganda développe un riz résistant aux maladies

Depuis son démarrage en 2004, le projet NERICA (riz des terres hautes) a augmenté le nombre de fermiers cultivant du riz en Ouganda de 4’000 à plus de 35’000 en 2007. Cependant, les rendements de riz ont été affectés par le virus du « rice mottle » causant la panique chez les fermiers et les agronomes. Après la découverte que le riz sauvage, qui croît naturellement dans les lacs et les rivières, possède une résistance au virus du « yellow mottle », les chercheurs ont travaillé sur le transfert des gènes du riz sauvage aux riz produits localement pour augmenter la production.

Selon Fred Mukisa, le ministre de la pêche en Ouganda, différents riz sauvages améliorés provenant de différents lieux ont été rassemblés pour être conservés dans des jardins de recherche parce que le riz sauvage est en voie d’extinction. John Wasswa Mulumba, le directeur du centre générique national à Entebbe, a dit que la principale raison de la proche extinction est « le surpâturage, la culture et la construction ». Ensuite, des variétés améliorées ont aussi été récoltées dans différents lieux pour être conservées, documentées et utilisées pour la sélection végétale.

L’article complet est disponible sur : http://allafrica.com/stories/201008110371.html.


Le Kenya cultivera le coton Bt à grande échelle d’ici 2012

La production de coton du Kenya devrait sextupler d’ici 2012, année prévue de la commercialisation du coton Bt. La réglementation de la loi de biosécurité devrait être publiée au Journal Officiel fin août 2010, avant que le coton Bt puisse être cultivé à large échelle. Cela fera du Kenya le troisième pays à cultiver du coton GM en Afrique, après l’Afrique du Sud et le Burkina Faso.

Selon Charles Waturu, directeur du centre de l’institut kenyan de recherches agricoles Thika, la production de coton augmentera de 50'000 balles par an à 300'000 balles et cela permettra au pays de répondre au déficit en coton. « A moins qu’un obstacle émerge, nous sommes prêts pour la commercialisation » a dit le Dr. Waturu.

Le groupe de travail pour la commercialisation du maïs Bt a déjà proposé que 100'000 acres soit allouées pour le démarrage du projet.

Plus d’informations sur : http://allafrica.com/stories/201008100401.html.


La Somalie rejoint le protocole de Carthagène sur la biosécurité

La Somalie a déposé ses instruments d’accession au Protocole de Carthagène sur la biosécurité le 26 juillet 2010 et sera la 160ème partie du Protocole le 24 octobre 2010, l’année du 10ème anniversaire de l’adoption du Protocole. Le protocole de Carthagène sur la biosécurité est un accord légalement contraignant qui contrôle le mouvement des organismes génétiquement modifiés d’une frontière à une autre, assurant la sécurité du transfert, de la manipulation et de l’utilisation.

« C’est une occasion historique non seulement pour la Somalie mais pour le monde entier. C’est une démonstration des souhaits de mon gouvernement d’engager des processus de collaboration multilatérale à propos de l’environnement et pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité comme moyen de promotion et pas seulement de développement socio-économique, mais aussi de paix et de sécurité internationales. Nous avons le plaisir de rejoindre d’autres nations pour travailler ensemble pour atteindre ce but noble » a dit le Dr. Abdullahi Mohamed Issa, ministre de l’environnement en Somalie.

Le communiqué de presse est disponible sur : http://www.cbd.int/doc/press/2010/pr-2010-08-06-somalia-en.pdf.


Nouvelles variétés pour un maïs tolérant a la sécheresse

L’adoption large de variétés de maïs tolérant à la sécheresse récemment développées pourrait améliorer les récoltes dans 13 pays africains de 10 à 34 pourcent. Cela pourrait générer jusqu’à 1.5 milliard de dollars US de bénéfices pour les producteurs et les consommateurs selon une étude réalisée dans le cadre de l’initiative « maïs tolérant à la sécheresse pour l’Afrique (DTMA) ». L’étude sera mise en œuvre par le centre international d’amélioration du maïs et du blé (CIMMYT) et l’institut international d’agriculture tropicale (IITA) grâce au financement de la fondation Bill & Melinda Gates et de la fondation Howard G. Buffett.

« Nous avons besoin de bouger volontairement, mais en urgence, pour avoir ces nouvelles variétés des sélectionneurs aux fermiers parce que leur potentiel pour éviter la crise est considérable » a dit Roberto La Rovere, socio-économiste du CIMMYT et principal auteur de cette étude. « Notre analyse montre qu’avec de fort taux d’adoption, plus de quatre millions de producteurs et de consommateurs verraient leur pauvreté diminuer de manière importante d’ici 2016 ».

Lisez le communiqué de presse sur : http://www.alphagalileo.org/ViewItem.aspx?ItemId=83621&CultureCode=en.


Les scientifiques égyptiens et les medias discutent des défis en relation avec les questions GM

Le centre égyptien d’information sur les biotechnologies (EBIC) a organisé un atelier de travail « Défis rencontrés par les médias concernant la biotechnologie » à l’institut de recherches sur le génie génétique agricole (AGERI), le centre de recherches agricoles (ARC) au Caire le 18 août. Les discussions ont eu lieu avec des scientifiques éminents et les directeurs des instituts de l’ARC et des laboratoires centraux.

Cette activité est en accord avec la politique de l’ARC afin d’augmenter la sensibilisation du public à propos des technologies agricoles, en particulier de la biotechnologie. Le Prof. Abuhadid, président de l’ARC, s’est concentré sur les besoins des médias de suivre une formation continue et de partager les connaissances. Dans son discours d’introduction, le Prof. AbdelMonem Elbana, vice président de l’ARC, a dit « Nous sommes ici pour écouter les médias et discuter avec eux des moyens de faciliter leur travail et de faire face aux défis de rapporter les actualités dans le domaine de la technologie agricole ».

Cinq journalistes ont discuté de leurs problèmes, en particulier du jargon technique utilisé par les scientifiques qu’ils trouvent difficile à comprendre. M. Ibrahim Elboushy, l’éditeur en chef du journal Eltaween, a expliqué que « Les articles de l’EBIC faciles à comprendre facilitent notre travail pour expliquer la biotechnologie. Nous espérons que cette idée pourra être reprise pour toutes les nouvelles technologies agricoles ». M. Ahmed Magdy de journal elAkhbar a dit « Le public doit savoir que des travaux sont en cours en recherche agricole et que leurs résultats donnent de l’espoir pour les gens. Ils peuvent être de bons supporters de la recherche scientifique ». Les participants se sont mis d’accord sur le besoin de développer des stratégies qui permettront aux scientifiques et aux médias de mieux travailler ensemble.

Plus d’informations sur les développements de la biotechnologie agricole en Egypte, envoyez un e-mail au Dr. Ismail Abdel Hamid de l’EBIC à ismail@isaaa.org.


Visite des champs de maïs Bt en Egypte

Cinquante scientifiques, sélectionneurs de maïs et représentants des compagnies privées ainsi que 100 fermiers ont visité les champs de maïs Bt à Sharkia (Delta, Egypte) le 23 août 2010. L’évènement organisé par le centre égyptien d’information sur la biotechnologie, a pour but de montrer les efforts pour contrôler le foreur du maïs, un problème auxquels de nombreux fermiers du pays doivent faire face.

Le Prof. Magdy Massoud de l’université d’Alexandrie a expliqué à l’audience que les variétés de maïs Bt peuvent être cultivées à n’importe quel moment dans la saison car elles sont résistantes au foreur du maïs. Il a ajouté que la nouvelle variété augmente le rendement du maïs jusqu’à 30%. Les fermiers ont exprimé leur intérêt pour la variété notant qu’ils peuvent utiliser moins de pesticides et de travail et avoir des rendements plus élevés sur une culture plus respectueuse de l’environnement.

Des détails supplémentaires sur cette visite peuvent être obtenus en envoyant un e-mail au Dr. Ismail Abdel Hamid du centre égyptien d’information sur les biotechnologies à ismail@isaaa.org


La Tanzanie va cultiver du coton Bt pour tripler le rendement

Les essais en champs du coton Bt génétiquement modifié vont bientôt commencer en Tanzanie maintenant que le cadre légal est en place, selon le Bureau tanzanien du coton. En 2007, la Tanzanie est le 5ème plus gros producteur de coton en Afrique après l’Egypte, le Nigeria, le Burkina Faso et le Benin. Cependant, la production de coton tanzanien a diminué en 2008/09 à cause d’une diminution des prix.

Le rendement en fibres de coton devrait augmenter après l’autorisation du coton Bt et devrait atteindre 260'000 tonnes métriques d’ici 2014-2015. Marco Mtunga, bureau tanzanien de la réglementation du coton, a dit qu’en plus d’augmenter la productivité, les banques commerciales offrent des prêts pour les fermiers sous contrat et le gouvernement prévoit de mettre en place une banque agricole pour aider les fermiers cultivant du coton à augmenter leurs récoltes.

Plus d’informations sur : http://www.yarnsandfibers.com/news/index_fullstory.php3?id=22742.


Le WEMA reçoit une autorisation pour des essais en champs confines en Ouganda

Le comité national de biosécurité de l’Ouganda a publié l’autorisation d’essais en champs confinés dans le district de Kasese pour le maïs efficace du point de vue de l’eau pour l’Afrique (WEMA).

« La décision a été prise et le permis a été publié le 7 juillet » a dit le Dr. Yona Baguma, chef de l’équipe de réglementation du WEMA en Ouganda. « Nous allons maintenant utiliser ce permis pour obtenir un permis de recherche du bureau du président et ensuite une dernière étape pour avoir un permis d’importation de graines du ministère de l’agriculture, des industries animales et de la pêche » a-t-il dit durant la réunion des parties concernées par la réglementation à Kampala le 30 juillet. Il a aussi mentionné que le semis du premier essai pourrait avoir lieu en novembre avec comme hypothèse qu’ils auraient les deux derniers permis dans deux mois.

L’article complet est disponible sur : http://allafrica.com/stories/201008040120.html.


Madagascar fait maintenant partie du centre AfricaRice

« Le riz est important pour l’économie de notre pays. Nous avons rejoint le centre AfricaRice parce que nous réalisons que la future production de riz sur le continent dépend de ce partenariat » a dit le ministre malgache de l’agriculture, Mamitiana Jaonina, au directeur général d’AfricaRice, Papa Absoulaye Seck. Le centre AfricaRice est un des 15 centres internationaux soutenus par le groupe consultatif international sur la recherche agricole (CGIAR).

En tant que plus gros consommateur de riz par personne dans le monde, Madagascar a besoin d’améliorer la production car il importe 200'000 tonnes de riz par an. En collaboration avec le centre AfricaRice, le pays a beaucoup bénéficié du projet « Apprentissage participatif et recherche d’actions pour la gestion intégrée des cultures ». Les champs des fermiers dans le nord de Madagascar ont doublé le rendement moyen du riz.

Le centre a été créé en 1971 par 11 Etats africains comme une organisation intergouvernementale autonome. 24 pays des régions de l’ouest, du centre, de l’est et du nord en sont actuellement membres.

Lisez le communiqué de presse du centre AfricaRice sur : http://www.africaricecenter.org/warda/newsrel-madagascar-aug10.asp


HarvestPlus va disséminer des haricots riches en fer au Rwanda

HarvestPlus développe de nouvelles variétés de haricot qui contiennent plus de fer. Selon les estimations, 56% des enfants d’âge préscolaire et 33% des femmes au Rwanda auraient une anémie, maladie souvent due à un déficit en fer. Le haricot riche en fer devrait être disséminé cette année. HarvestPlus aimerait nourrir 3.1 millions de personnes avec des haricots biofortifiés d’ici 10 ans. L’institut rwandais de recherches agricoles (ISAR) et le centre international d’agriculture tropicale (CIAT) sont des autres institutions qui sont les partenaires de HarvestPlus pour développer le haricot riche en fer.

Plus d’information sur : http://www.harvestplus.org/content/beans-better-health.


Le poivre vert au secours des bananes africaines

La banane, aliment de base en Afrique, est affectée par des maladies dévastatrices, dont le flétrissement bactérien du bananier (BXW). La maladie cause des dommages estimés à un demi-milliard de pertes par an. Une percée importante vers le contrôle de la maladie a été le développement de bananes génétiquement modifiées qui contiennent la protéine végétale amphipathiques de la ferrédoxine (Pflp) ou une réponse hypersensible de la protéine d’aide à la réponse (Hrap) du poivre vert. La recherche a été réalisée par un groupe de scientifiques dirigés par le Dr. Leena Tripathi de l’institut international d’agriculture tropicale (IITA) et de l’organisation nationale de recherches agricoles (NARO) d’Ouganda en partenariat avec la fondation africaine de recherches agricoles (AATF).

« Les gènes Hrap et Pflp travaillent en tuant rapidement les cellules qui entrent en contact avec la bactérie dispersant la maladie, essentiellement en l’empêchant de se disperser encore. Heureusement, cela va améliorer l’arsenal disponible pour lutter contre le BXW et aider à sauver les moyens de subsistance de millions de fermiers dans la région des grands lacs » a-t-elle dit. La recherche est publiée dans le journal Molecular Plant Pathology et promet des lignées résistantes qui seront bientôt évaluées dans des essais en champs après la récente autorisation du comité national ougandais de biosécurité.

Les détails sont publiés sur : http://www.iita.org/news-feature-asset/-/asset_publisher/B3Bm/content/green-pepper-to-the-rescue-of-african-bananas?redirect=%2Fweb%2Fiita%2Fnews

Amériques

Des scientifiques développent un cadre pour suivre la seconde génération de plantes transgéniques

Un cadre scientifique pour le suivi de la dissémination de la seconde génération de plantes génétiquement modifiées (GM) a été élaboré par une équipe de scientifiques du Canada. Avec les leçons tirées de la première génération de plantes GM disséminées que l’on retrouve maintenant dans le colza au Canada et aux USA, l’équipe a développé un protocole de suivi après la dissémination pour la seconde génération de plantes GM.

La seconde génération de plantes transgénique comprend les plantes GM qui tolèrent les stress environnementaux comme la sécheresse, le froid, la salinité, le chaud ou les inondations ainsi que l’augmentation des rendements ou les exigences de diminution des nutriments ou d’augmentation de la tolérance aux maladies et aux pathogènes.

Les étapes concrètes sont soulignées pour chacune des quatre phases du cadre qui comprend : 1) définition du projet ; 2) procédure de gestion et de suivi ; 3) mise en œuvre et 4) décision réglementaire. Les auteurs de l’article publié dans Crop Science Society of America concluent que « Ce suivi après la dissémination par un cadre complet, pragmatique et basé sur la science peut efficacement répondre aux plus grandes incertitudes sur l’évaluation des risques environnementaux de la seconde génération par rapport à la première génération de plantes et donc améliorer la protection environnementale et la sécurité de la chaîne alimentaire ».

Lisez le communiqué de presse sur : https://www.crops.org/news-media/releases/2010/0823/405/


Des scientifiques travaillant sur le riz se sont rencontres à Little Rock pour combattre la pyriculariose, une maladie destructrice

La cinquième conférence internationale sur la pyriculariose du riz s’est déroulée du 12 au 13 août à l’hôtel Peabody à Little Rock (Arkansas). Quelques 175 scientifiques de plus de 20 pays se sont rencontrés pour discuter de la pyriculariose du riz, une maladie causée par le champignon Magnaporthe oryzae. Les principales conférences ont été données par des scientifiques éminents dont Robert Zeigler, directeur de l’institut international de recherche sur le riz, Yulin JIa, pathologiste des végétaux au département américain de l’agriculture et Jim Correll, pathologiste des végétaux à la division de l’agriculture de l’université de l’Arkansas.

Les présentations relatent des recherches faites pour comprendre le pathogène et son interaction avec le riz et les autres plantes hôtes ainsi que les influences environnementales qui inhibent ou favorisent la maladie ; les stratégies de gestion du riz qui pourraient aider les cultivateurs à gérer la maladie et à préserver les récoltes ; la découverte des gènes marqueurs qui aident à identifier les résistances et les autres caractères souhaités qui permettraient d’augmenter la résistance ainsi que des moyens de développer continuellement des résistances plus durables contre le pathogène de la pyriculariose qui évolue en permanence.

Des prix récompensant des vies dédiées à la recherche sur la pyriculariose ont été offerts à trois scientifiques durant la conférence : 

  • Frances Meehan Latterell, chercheur en pathologie des plantes aux laboratoires biologiques de l’armée des USA, Fort Detrick (Maryland) et au service de recherches agricoles, USDA à Frederick (Maryland) ;
  • Sally Leong, membre émérite de la faculté de l’université du Wisconsin à Madison ; 
  • Toni Marchetti, pathologiste au département américain de l’armée, ancien du département américain de l’agriculture.

Plus de détails sur : http://arkansasagnews.uark.edu/5320.htm

Europe

Avis du groupe scientifique de l’EFSA sur l’évaluation de l’allergénicité

Après 181 commentaires reçus pour une consultation publique impliquant les secteurs publics et privés, un comité de l’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a adopté un avis scientifique sur les stratégies pour évaluer les risques d’allergénicité des plantes GM et des micro-organismes et des aliments qui en dérivent. Le comité a conclu que « comme il n’y a pas un seul test pour évaluer l’allergénicité d’un aliment GM, une évaluation au cas par cas basée sur l’approche du poids des preuves est un moyen approprié de la faire ».

Le comité donne aussi des informations sur la manière de : 

  • Analyser les séquences des protéines de manière à identifier des similarités possibles avec les allergènes connus ; 
  • Tester le potentiel des protéines à se lier avec des anticorps spécifiques et 
  • Evaluer la détérioration de la protéine durant la digestion en plus de l’évaluation de la nouvelle protéine.

De plus, le comité recommande que les plantes connues pour être allergisantes, la totalité de la plante GM soit testée pour l’allergénicité.

Lisez le communiqué de presse de l’EFSA sur : http://www.efsa.europa.eu/en/press/news/gmo100729.htm

RECHERCHES

l’intensification agricole diminue l’émission de gaz a effets de serre

Il y a une demande croissante de moyens pour diminuer les émissions de gaz à effets de serre (GES). Des pratiques agricoles comme l’utilisation d’engrais ont été dénoncées comme une des causes de fortes émissions de GES. Donc, augmenter le budget de l’intensification agricole n’est pas considéré comme un moyen de diminuer les émissions de GES. Jennifer Burney, chercheur à l’université de Standford, et ses collègues ont estimé l’effet net de l’intensification agricole historique sur l’émission de GES de 1961 à 2005. Ils ont trouvé que la production d’engrais et leur utilisation ont augmenté durant cette période mais que grâce aux rendements supérieurs dérivant de telles pratiques, l’émission de161 gigatonnes de carbone (GtC) a été évitée depuis 1961. Les chercheurs ont estimé que pour chaque dollar investi dans le rendement agricole, il y a une diminution de 68kg de carbone émis par rapport à la technologie de 1961, empêchant ainsi l’émission de 3.6 GtC chaque année. Cette analyse implique que des investissements dans l’amélioration des rendements pourraient également être envisagés avec les autres schémas proposés de réduction. L’article, libre d’accès, publié par Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America est disponible sur : http://www.pnas.org/content/107/26/12052.full.

ANNONCES

Cours international de formation sur la cryopréservation

Bioversity International et le bureau national des ressources génétiques des plantes (NBPGR), Inde, ont annoncé ce cours de formation international sur les techniques pour conserver la diversité biologique. Le cours se déroulera du 15 au 27 novembre 2010 à New Delhi (Inde). Les candidats qui travaillent activement dans ce domaine ou ont une expérience antérieure pertinente sont encouragés à soumettre leur candidature. Notez que le nombre de places est limité et que la date limite pour les demandes est le 30 septembre 2010. Pour des détails sur cette annonce et pour candidater, allez sur : http://www.bioversityinternational.org/announcements/international_training_course_
in_cryopreservation_offered.html


Cours universitaire de l’IPBO sur la biosécurité

L’institut de la biotechnologie végétale pour les pays en voie de développement (IPBO) à Gand (Belgique) organise un cours post-grade à distance « Biosécurité en biotechnologie végétale » à l’université de Gand pour la 5ème année consécutive. Ce cours international de formation électronique est organisé en coopération avec l’UNIDO et a pour but de former des scientifiques et des juristes dans le domaine de la biosécurité et en évaluation tant au niveau gouvernemental qu’au niveau industriel. Le cours combine un apprentissage à distance avec une formation sur le campus de l’université de Gand et offre une base solide pour mettre en place un cadre de biosécurité lié à la biotechnologie végétale ainsi que pour aider à la législation et à l’interprétation des évaluation de risques en biosécurité, de gestion des risques et de communication avec les décideurs et le public.

Plus d’informations sur : http://www.ugent.be/we/genetics/ipbo/en/education/postgraduate.htm/overview.htm


Conférence mondiale sur la bio-fortification

La première conférence mondiale sur la bio-fortification se déroulera à Washington D.C. (USA) du 9-11 novembre 2010. Elle sera organisée le programme HarvestPlus Challenge du groupe consultatif sur la recherche agricole international (CGIAR). L’évènement rassemblera des experts pour discuter des progrès, des leçons apprises et perspectives futures pou la bio-fortification. Des détails de la conférence peuvent être obtenus par e-mail biofortconf@cgiar.org.

Document Reminders

Brochure de l’ISAAA sur la biotechnologie (un peu plus que les plantes GM)

Une nouvelle brochure Biotechnologie agricole (un peu plus que juste des plantes GM) est maintenant disponible et peut être téléchargée sur le site Internet de l’ISAAA. La brochure parle en détail et dans un langage simple de la biotechnologie agricole en comparaison avec la sélection traditionnelle, les outils de la biotechnologie agricole utilisés chez les plantes comme la culture de tissus et la micropropagation, la sélection moléculaire et la sélection assistée par marqueurs ainsi que du génie génétique et des plantes GM. Une section sur les réponses aux questions fréquemment posées pour les thèmes liés à la sécurité de l’alimentation et de l’environnement a aussi été incluse pour clarifier des préoccupations importantes du public.

Téléchargez la brochure Biotechnologie agricole (un peu plus que juste des plantes GM) sur : http://www.isaaa.org/resources/publications/agricultural_biotechnology/download/default.asp


Rapport sur les gains de l’UE

Une étude de la situation de l’Union Européenne, Biotechnologie : Plantes et animaux génétiquement modifiés, a été publiée par le service de l’agriculture étrangère du département américain de l’agriculture. Ce rapport de 33 pages note que l’UE reste un importateur et un consommateur important de produits GM en particulier du soja et du maïs pour l’alimentation humaine et animale. L’approvisionnement de la chaîne alimentaire de l’UE présente des faiblesses dues à l’absence de tolérance de la part des autorités européennes vis-à-vis des GM autorisés et cultivés commercialement hors de l’UE mais pas autorisés dans l’UE. Lisez le rapport complet à : http://gain.fas.usda.gov/Recent%20GAIN%20Publications/Biotechnology%20-%20GE%20Plants%20and%20Animals_Paris_EU-27_7-23-2010.pdf