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Mondiales

Le G8 affecte 20 milliards pour améliorer l’agriculture

Durant les trois prochaines années, les dirigeants des principales économies mondiales vont consacrer 20 milliards de dollars pour aider les fermiers des pays en voie de développement, en particulier en Afrique, à améliorer la production agricole afin de lutter contre la faim. Les dirigeants du G8, réunit à l’Aquila en Italie, ont dit qu’ils veulent se concentrer sur une aide alimentaire plus faible et fournir plus de graines, d’engrais et autres intrants agricoles aux fermiers de manière à les aider à produire plus et mieux.

Le président américain, Barack Obama, va donner 3,5 milliards de dollars US pour le programme de trois ans. «Nous ne voyons pas l’assistance comme un but en soi» a dit Obama. «Nous croyons que le but d’une aide est de créer des conditions qui font qu’elle n’est plus nécessaire longtemps».

Dans une déclaration conjointe, les dirigeants du G8 «encouragent les autres pays à se joindre à l’effort commun pour une sécurité alimentaire mondiale via une approche cohérente». Les dirigeants ont aussi dit qu’ils «soutiennent les partenariats publics privés, en particulier pour le développement d’infrastructures, dont le but est d’augmenter les ressources pour l’agriculture et l’amélioration de l’efficacité des investissements».

L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a accueilli favorablement l’initiative comme «un changement politique encourageant en faveur des pauvres et des affamés». Le directeur général de la FAO, Jacques Diouf a exprimé sa confiance dans le fait que les chefs d’État du G8 et les gouvernements vont effectivement traduire cette promesse en une action concrète.

La déclaration conjointe est disponible à :http://www.g8italia2009.it/static/G8_Allegato/LAquila_Joint_Statement_on_Global_Food_Security%5b1%5d,0.pdf. Pour plus d’informations, lisez : http://www.america.gov/st/peacesec-english/2009/July/20090710112456dmslahrellek0.8607294.html


L’Union Européenne contribue à l’amélioration de la production agricole dans les pays pauvres

L’Union Européenne (UE) a affecté 75 millions d’euros (105 millions de dollars US) à l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) pour aider 13 pays pauvres en Afrique, en Asie, aux Caraïbes et en Amérique centrale afin d’améliorer la production agricole. C’est un supplément aux 125 millions d’Euros (170 millions de dollars) qu’elle avait donné en juin 2009.

«L’aide européenne arrive à un moment critique» a dit José Maria Sumpsi, assistant du directeur général du Département de Coopération Technique de la FAO. «Une personne sur six sur cette planète est sous-alimentée, plus que jamais. Les pays pauvres ont besoin de toute l’aide possible. Nous sommes reconnaissants à l’Europe pour son soutien sans équivoque» a-t-il dit. L’UE a appelé à un investissement plus grand en agriculture et à la nécessité de recentrer l’attention mondiale sur l’agriculture.

Allez sur http://www.fao.org/news/story/en/item/21645/icode/ pour des informations complémentaires.

Afrique

Les scientifiques développent un soja à l’épreuve de la rouille pour l’Afrique

Bonnes nouvelles pour les fermiers cultivant du soja en Afrique de l’ouest et du centre. L’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) basé au Nigeria a développé une nouvelle variété résistante à la rouille asiatique du soja qui peut anéantir plus de 80 % des cultures infestées. Causée par le champignon, Phakopsora pachyrhizi, la maladie a causé des ravages en Afrique et en Amérique du sud. Selon l’IITA, le Brésil a perdu environ 2 milliards de dollars US de récolte malgré qu’il ait dépensé 400 millions de dollars US en fongicides pour contrôler la maladie pour la seule année 2003. Pour la plupart des fermiers africains, utiliser des variétés résistantes est la méthode la plus viable pour contrôler la rouille redoutée puisque l’application de fongicides est très coûteuse.

La nouvelle variété, nommée TGx 1835-10E, a aussi un rendement élevé, en moyenne 1’655 kg/ha de grain et 2’210 kg/ha de fourrage. TGx 1835-10E a été autorisée pour la culture au Nigeria. Des essais sont aussi en cours dans d’autres régions de l’Afrique. Hailu Tefera, sélectionneur soja de l’IITA, a noté «la variété peut être utilisée directement pour la culture en Afrique tropicale ou comme source de gènes de résistance dans des programmes de sélection de soja. Elle a déjà été utilisée en Ouganda et a déjà montré des performances excellentes dans des essais réalisés en Afrique du Sud ».

Lisez l’histoire originale sur http://www.iita.org/cms/details/news_feature_details.aspx?articleid=2517&zoneid=342


Nigeria: les tests en champs de nouvelles techniques de cultures de l’igname commencent

L’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA), en collaboration avec les fermiers nigériens, a commencé les tests en champs de nouvelles techniques de multiplication de l’igname. La nouvelle technique, développée par l’IITA et l’Université Agricole de Tokyo, utilise des boutures plantées dans des cosses de riz carbonisées (CRH). Le CRH est un milieu de culture qui peut être obtenu à faible coût par les fermiers, si ce n’est gratuitement. La technologie élimine l’utilisation des tubercules comme semences, ainsi une plus grande quantité d’ignames est disponible pour l’alimentation et la vente. Cela minimise aussi l’infestation de nématodes, une des principales causes des faibles rendements de l’igname et favorise une multiplication plus rapide et meilleure ainsi qu’une qualité plus uniforme.

«La technologie permettra aux fermiers d’économiser sur les coûts et la difficulté d’obtenir des semences d’igname» a dit Joshua Aliyu, chercheur du Projet de Développement Agricole de l’État du Niger travaillant sur les essais. «Ce serait une nouvelle naissance de la culture de l’igname dans notre communauté» a-t-il ajouté. La FAO estime que l’Afrique de l’ouest produit 97% des récoltes d’igname du monde entier. Le coût des semences d’igname dans la région, cependant, représente environ 50% du coût total.

L’article complet est disponible à http://www.iita.org/cms/details/news_feature_details.aspx?articleid=2543&zoneid=342


Cours de communication en biotechnologie au Kenya

Le gouvernement kenyan accorde maintenant plus d’attention à la formation pour une communication plus efficace et mieux coordonnée en biotechnologie agricole. Durant un cours de communication en biotechnologie pour le personnel de rang élevé du ministère de l’agriculture, le Dr. Wilson Songa, le secrétaire de l’agriculture, a souligné le besoin de faire attention afin d’identifier et de répondre aux préoccupations et aux réserves pertinentes que diverses parties intéressées peuvent avoir à propos de la technologie. Il a mis en évidence l’importance de communiquer aux parties intéressées les bénéfices des produits de la biotechnologie ainsi que les progrès spectaculaires de la recherche sur les plantes GM dans le pays. Assurant aux participants les engagements du gouvernement pour l’achèvement rapide de la mise en œuvre des réglementations pour définir les modalités de la loi kenyane de biosécurité récemment adoptée (février 2009), il a dit que l’utilisation sûre et responsable de la technologie GM serait le principe directeur. «Le gouvernement va s’assurer que tous les produits génétiquement modifiés cultivés ou commercialisés dans le pays sont testés d’un bout à l’autre et seront conformes aux standards de sécurité internationaux les plus élevés tant pour les humains que pour l’environnement» a-t-il dit.

Le cours de communication, qui s’est déroulé à l’Institut Africain pour le Développement de Compétences (AICAD) les 22 et 23 juin 2009, a été organisé par le Centre Africain du Service International pour l’Utilisation des Applications de l’Agribiotechnologie (ISAAA) en collaboration avec le «Program for Biosafety Systems (PBS)» et le «National Council for Science and Technology (NCST)». Le but de ce cours était de contribuer au renforcement des capacités pour la mise en œuvre de la stratégie nationale de sensibilisation aux biotechnologies (BioAWARE). Le but stratégique de BioWARE est d’améliorer la sensibilisation du public sur tous les aspects de la biotechnologie via la dissémination d’informations détaillées et la fourniture de lignes directrices pour améliorer le processus de prise de décision informée. Le cours souhaitait aussi équiper les participants, dont les directeurs des offices du ministère, les directeurs provinciaux de l’agriculture, le personnel de liaison parlementaire et les officiers des relations publiques, de connaissances et de compétences pour répondre de manière autoritaire et rapide aux préoccupations et aux questions concernant la mise en œuvre de la loi de biosécurité.

Le secrétaire de l’agriculture a aussi réitéré les engagements du gouvernement d’explorer les moyens et les voies pour utiliser toutes les technologies disponibles et avérées pour aider le Kenya à atteindre la sécurité alimentaire et à combattre la pauvreté.

Pour des détails et des informations sur la biotechnologie en Afrique, contactez Margaret Karembu, directeur du centre d’information de l’est et du centre (ECABIC) à africenter@isaaa.org


Rôle des plantes génétiquement modifiées en Afrique

L’article sur le «rôle des plantes génétiquement modifiées en Afrique» écrit par le Dr. Daniel Mataruka de la Fondation Africaine des Technologies Agricoles qui a paru récemment sur le site Internet du Council for Biotechnology Information. L’article met en avant l’augmentation de la superficie mondiale des plantes biotech qui bénéficient à des millions de personnes pauvres. Il a aussi commenté sur la prise de position anti GM de pays africains qui sont influencés par des liens coloniaux avec l’Europe. Il a mis en avant que les technologies GM ont un rôle dans la résolution des problèmes agricoles à cause des changements climatiques comme les schémas des précipitations, les périodes de sécheresses prolongées et des inondations sans précédent, ainsi que les problèmes apportés par les nuisibles après récolte. Pour répondre à ces défis, la Fondation Africaine des Technologies Agricoles a initié plusieurs partenariats public privé afin d’améliorer la productivité agricole en Afrique, y compris le développement de :

  • Une dolique Bt pour la protection contre le foreur des cosses, Maruca, avec une augmentation potentielle des rendements de 0,3 à 2,5 kg/ha.
  • Un maïs efficace pour l’eau pour l’Afrique qui devrait fournir un rendement 30% plus élevé en cas de sécheresse modérée.
  • Un riz qui utilise efficacement l’azote pour une meilleure performance dans des sols pauvres en azote.
  • Des bananes résistantes au flétrissement bactérien dans la région des grands lacs en Afrique de l’est, où la maladie entraîne des pertes de récoltes qui peuvent atteindre 100%.
Lisez l’article à : http://www.whybiotech.com/?p=915#more-915


FAO: de meilleures graines peuvent aider le bénin à devenir autosuffisant pour le riz

L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a lancé un projet de 500'000 dollars US au Bénin dans le but d’aider les nations d’Afrique de l’ouest à devenir autos suffisantes pour la production de riz d’ici la fin de la décennie. La FAO voit l’accès à des semences de haute qualité comme une clé pour atteindre ce but. L’agence des Nations Unies a dit que cela faciliterait l’intensification de la production et la commercialisation de semences de haute qualité. L’augmentation de la production due aux semences de riz de haute qualité devrait permettre une augmentation suffisante de la production de riz pour couvrir 70% de la demande interne, selon la FAO.

Le Bénin voudrait produire 300’000 tonnes de riz, plus du double de la production actuelle, d’ici 2011. En se basant sur les derniers chiffres officiels, le pays a importé quelques 240'000 tonnes de riz en 2004. La FAO a dit que ces chiffres devraient augmenter parce que la population du Bénin est en pleine expansion.

La FAO travaille avec le Centre Africain du riz pour le projet. Le WARDA affirme que le du riz obtenu à partir de graines de haute qualité contient significativement plus de protéines que celui de variétés traditionnelles.

Pour l’histoire complète, allez sur : http://www.fao.org/news/story/en/item/28612/icode/


Les femmes africaines dans la recherche et le développement agricoles récompensées

Beatrice Akello de l’Organisation Nationale de Recherches Agricoles (Ouganda), Patience Chipungu du Chancellor College (Malawi) et Pamela Akin-Idowu de l’Institut National de Recherches Horticoles (Nigeria) sont quelques unes des gagnantes des prestigieuses bourses universitaires Femmes Africaines en Agriculture et Développement (AWARD). Les trois femmes vont poursuivre une formation supérieure dans les sciences biologiques, biotechnologie.

En tout, 61 femmes scientifiques parmi presque 500 demandes dans différents domaines de spécialisation vont recevoir la bourse AWARD qui a pour but d’améliorer le vivier de talents féminins en agriculture africaine. Les femmes scientifiques devraient renforcer leur expertise de chercheurs des pays pauvres et devenir des chefs de file dans leur spécialisation respective. L’AWARD est soutenu par la Fondation Bill et Melinda Gates et l’Agence US pour le Développement International.

Plus d’informations sur AWARD à : http://fellowsupdate.wordpress.com/


Centre d’information sur les biotechnologies au Nigeria

Le ministre nigérien des Sciences et des Technologies, Al-Hassan Bako Zaku, a inauguré un centre d’information sur les biotechnologies (BCIF) à l’université d’Ibadan, Nigeria, le 9 juillet 2009. Ce centre fait partie de l’Agence Nationale de Développement en Biotechnologie (NABDA) - Centre de Biotechnologie de la zone sud-ouest. «Les ministères et les universités doivent collaborer et travailler ensemble pour mettre à profit les ressources disponibles pour la croissance de la nation» a dit le ministre. Il a promis un financement adapté au centre, en ligne avec la détermination du gouvernement fédéral d’amener la culture de la recherche dans le système universitaire.

Recevant le ministre dans son bureau, le vice-chancelier de l’université d’Ibadan, le Prof. Olufemi Bamiro, a remercié le gouvernement pour la construction du centre dans la première université nationale. Il a décrit l’initiative NABDA comme un développement bienvenu pour un partenariat sain avec l’université et a assuré au ministre les engagements ainsi que son soutien de l’université au centre. Le coordinateur du NABDA – centre de biotechnologie du sud-ouest et le directeur adjoint Oyekanmi Nash ont informé le ministre que le centre sera un modèle pour la construction de capacités (formation en bioinformatique, recherche et développement, formation) et qu’il sera lié au réseau des centres d’information en biotechnologie (BIC) du Service International pour l’Utilisation des Applications de la Biotechnologie Agricole (ISAAA).

Le directeur du NABDA et le directeur général Bamidele Solomon étaient aussi présents. Ils ont affirmé que le BCIF et les autres centres qui seront mises en place par l’agence vont aider à renforcer la recherche scientifique dans la région.

Pour plus d’informations, contactez le Dr. Oyekanmi Nash, directeur adjoint (Collaborations et réseaux), Agence Nationale de Développement des Biotechnologies, FMST à oyekan.nash@gmail.com.


Les fermiers tanzaniens ont trouvé que le rendement potentiel des plantes GM était plus important que les risques

Les fermiers en Tanzanie sont plus intéressés par le potentiel de productivité des plantes GM qu’ils ne sont inquiets quand aux potentiels risques associés avec leur utilisation, selon une étude menée par l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) et l’université de Leeds. En utilisant le manioc résistant aux maladies comme exemple, les chercheurs ont évalué la compréhension et les attitudes des fermiers locaux envers les plantes GM. Les fermiers ont identifié le rendement, les schémas de croissance, la résistance aux nuisibles et aux maladies, les besoins en travail et le goût comme qualités importantes des plantes GM.

Les chercheurs ont aussi trouvé que le niveau de sensibilisation et la compréhension de base des plantes GM par les petits fermiers étaient très bas. Ils ont identifié le manque de terminologie apparentée en Swahili comme une barrière pour la sensibilisation aux plantes GM en Tanzanie. Caroline Herron, chercheur à l’IITA, a dit «qu’il est important pour la communauté scientifique d’augmenter la sensibilisation des fermiers en fournissant une information précise et objective de sorte qu’ils puissent prendre des décisions informées et autonomes sur le potentiel des plantes GM dans la pratique agricole».

L’article est disponible à http://www.cgiar.org/newsroom/releases/news.asp?idnews=908


L’Ouganda explore la prochaine génération de coton

En juillet 2009, l’Organisation Nationale Ougandaise de Recherches Agricoles (NARO) a commencé à tester en champs un coton Bollgard II résistant aux insectes et un coton Roundup Ready Flex résistant aux herbicides. Le NARO a eu accès à ces biotechnologies via un partenariat public privé avec Monsanto, qui a développé ces technologies. Le NARO teste maintenant la qualité de ces technologies pour l’Ouganda lors d’essais en champs dans l’est et l’ouest de l’Ouganda. Les essais en champs sont possibles puisque l’Ouganda a établi des réglementations pour surveiller les essais de plantes biotech.

Le projet de soutien aux biotechnologies agricoles II (ABSPII), financé par l’Agence US pour le Développement International (USAID) et dirigé par l’université de Cornell, a offert ses services pour le partenariat entre NARO et Monsanto. L’ABSPII fournit un soutien technique et de ressources pour soutenir le NARO et d’autres partenaires du secteur public en Ouganda. Le coton est une des cultures commerciales les plus importantes et une source importante de revenus pour des milliers de petits fermiers dans le pays.

Pour plus d’informations, contactez Andrea Besley à alm62@cornell.edu.

Amériques

Des scientifiques s’unissent pour arrêter la malnutrition en Afrique

Trois organisations basées dans le Missouri, l’hôpital pédiatrique St. Louis, le centre des sciences végétales Donald Danforth et l’université de médecine de Washington ont commencé un nouveau programme qui souhaite en finir avec la malnutrition dans les pays en voie de développement, en particulier en Afrique. Le but de la nouvelle Global Harvest Alliance (GHA) sera de créer des aliments bon marché, complets du point de vue nutritionnel pour prévenir et traiter toutes les formes de sous-nutrition. Des scientifiques des plantes et des médecins d’organisations basées dans le Missouri vont travailler ensemble pour développer des aliments riches et des plantes résistantes aux maladies qui pourront être distribuées aux petits fermiers.

L’équipe GHA sera dirigée par Mark Manary, professeur en pédiatrie de l’université de médecine de Washington. Manary est réputé pour son travail sur un aliment fortifié basé sur le beurre de cacahuète qui est largement utilisé dans les pays en voie de développement pour traiter les malnutritions importantes. «Les personnes dans les pays en voie de développement ont des aliments d’origine végétale, les plantes constituent 90% de la diète de nombreux africains» a dit Manary. «Donc des stratégies de prévention efficaces doivent inclure les aliments à base végétale qui fournissent une nutrition plus complète».

Les chercheurs testent maintenant des variétés de manioc plus riches en vitamine A et en protéines dans des serres aux USA. Les scientifiques disent que ces variétés devraient être largement disponibles en Afrique durant les dix prochaines années, améliorant le taux de survie et la qualité de la vie de millions d’enfants et de familles qui auraient, autrement, souffert de malnutrition.

Pour plus d’informations, lisez http://www.danforthcenter.org/newsmedia/NewsDetail.asp?nid=170

Asie et Pacifique

Des maniocs transgéniques sans marqueurs

Des scientifiques du Département de Biotechnologie de l’Université Mahidol à Bangkok (Thaïlande) ont réussi, avec succès, à produire des maniocs transgéniques sans marqueurs. L’efficacité du système de vecteur de type ipt MAT (transformation multi-auto) chez le cultivar de manioc largement cultivée KU50 a été évaluée. Ce système utilise le gène de l’isopentényl transférase (ipt) comme marqueur morphologique pour une sélection visuelle des lignées transgéniques. Lorsque le cultivar KU50 est transformé par deux vecteurs ipt-type MAT, la fréquence de transformation est de 19-21%. C’est la première démonstration de l’efficacité du système Rint/RS pour exciser le gène marqueur ipt chez le manioc, avec une production importante et rapide de plantes transgéniques sans marqueurs.

L’efficacité élevée de ce système doit faciliter l’accumulation de plusieurs transgènes par transformation répétée sans le processus laborieux, onéreux et coûteux en temps des croisements sexués et de production de graines. La génération sans marqueurs, donc sans dangers pour l’environnement, de clones de manioc génétiquement modifiés pourrait aussi dissiper les préoccupations du public concernant l’utilisation de manioc transgénique tant dans les industries alimentaires que non alimentaires.

Plus d’informations disponibles dans le centre d’information en biosécurité et biotechnologie de Thaïlande à http://www.safetybio.agri.kps.ku.ac.th/index.php?option=com_content&task=view&id=5688&Itemid=47.

RECHERCHES

La diversité des herbicides maintient les mauvaises herbes dehors

L’utilisation de différentes stratégies d’utilisation des herbicides peut être onéreuse, mais selon les chercheurs de l’université de Purdue, cette approche réduira de manière importante la population et la densité des mauvaises herbes résistantes au glyphosate. Le glyphosate, ingrédient actif du Roundup, un herbicide populaire, est efficace pour tuer les mauvaises herbes dans les tests. Une utilisation excessive du Roundup a, cependant, entraîné la formation de résistances à l’herbicide chez des mauvaises herbes.

Bill Johnson et ses collègues ont étudié la vergerette du Canada, la première mauvaise herbe ayant développé une résistance au glyphosate. L’étude de Johnson a trouvé qu’en utilisant un éventail d’herbicides en plus du Roundup avant la plantation et en alternance avec le Roundup dans le maïs, il est possible de réduire de manière importante la résistance aux herbicides de la vergerette du Canada. Leur travail est publié dans le dernier numéro de Weed Science.

Johnson a dit : «La vergerette du Canada résistante au glyphosate se développe très rapidement dans un champ. Les populations atteignent des niveaux d’infestation stupéfiants en deux ans environ après la première détection ……… [cela] montre que le système de gestion des mauvaises herbes qui repose seulement sur le glyphosate est en train de s’effondrer. Cependant, un système qui incorpore d’autres herbicides avec le glyphosate peut être durable pour une longue durée».

L’article est disponible sur http://news.uns.purdue.edu/x/2009b/090713JohnsonManagement.html


Un riz GM pour lutter contre la déficience en fer

Des chercheurs de l’Institut Suisse de Technologie (ETH) à Zürich ont développé des plants de riz qui contiennent six fois plus de fer dans les grains polis. Le riz contenant beaucoup de fer pourrait être important pour lutter contre les déficiences en fer, en particulier dans les pays en voie de développement en Asie et en Afrique où le riz est la principale source de calories. Plus de deux milliards de personnes, soit près de 30% de la population mondiale, souffre de déficience en fer, selon l’Organisation Mondiale de la Santé. Les conséquences de cette déficience sont une anémie, un développement mental faible et une diminution du système immunitaire.

Les plantes riches en fer expriment deux gènes pour produire l’enzyme nicotianamin synthase qui mobilise le fer et la ferritine, une protéine qui stocke le fer. Selon les chercheurs, l’action en synergie de ces protéines permet aux plants de riz d’absorber plus de fer du sol et de le stocker dans le grain de riz. Le riz a naturellement beaucoup de fer mais seulement dans l’enveloppe. Dans les pays avec des climats tropicaux ou sub-tropicaux, cependant, l’enveloppe doit être enlevée pour le stockage.

«Une évaluation agronomique des lignées de riz contenant beaucoup de fer ne révèle pas de pénalité de rendement ou de changements importants des caractères agronomiques, à l’exception d’une floraison précoce» a écrit Wilhelm Gruissem, scientifique du département de biologie de l’ETHZ, et ses collègues dans un article publié par le Plant Biotechnology Journal.

Lisez l’article à http://www.ethlife.ethz.ch/archive_articles/090717_Eisen_Reis_MM/index_EN. L’article complet est disponible pour les souscripteurs à http://dx.doi.org/10.1111/j.1467-7652.2009.00430.x

ANNONCES

Moteur de croissance africain : la science des végétaux et la biotechnologie détiennent la clé

Avec pour thème: Agriculture: Africa's "Engine for Growth" - Plant Science and Biotechnology Hold the Key, une conférence international sur la biotechnologie végétale en Afrique se déroulera au Rothamsted Research, Harpenden, Herts, GB, du 12 au 14 octobre 2009. La conférence, organisée par l’Association des Scientifiques Appliqués, rassemblera des scientifiques africains, européens et américains pour étudier de quelle manière les avancées des recherches et les technologies en cours de développement sur les végétaux pourraient bénéficier à l’agriculture africaine. Des avancées récentes dans la recherche sur les végétaux et les points de vue actuels sur les innovations nécessaires pour le développement de l’agriculture en Afrique ainsi que les articles des conférenciers invités seront présentés durant la conférence. Allez sur le site Internet de la conférence : http://www.aab.org.uk/contentok.php?id=83&basket=wwsshowconfdets pour plus d’informations.


Conférence sur les impacts socio-économiques des plantes GM

Le centre Régional d’Asie du sud-est pour les études universitaires et la recherche en agriculture (SEARCA), en collaboration avec le Service International pour l’Utilisation des Applications de la Biotechnologie Agricole (ISAAA) et l’Institut International de Politique Alimentaire (IFPRI, Washington DC) organisent une conférence «Measures of Hope and Promises Delivered: An International Conference on Socioeconomic and Environmental Impact Assessment of Genetically Modified (GM) Crops». Elle se déroulera du 29 au 30 septembre 2009 à Bangkok, Thaïlande.

Cette conférence veut promouvoir une meilleure compréhension des méthodologies, outils, informations et expériences en étudiant les impacts socio-économiques et environnementaux de l’adoption des applications de la biotechnologie, en particulier les plantes GM. Elle étudiera les facteurs qui encouragent ou gênent le développement et la diffusion des nouvelles biotechnologies agricoles et les arrangements institutionnels et ou les environnements politiques qui les influencent.

Pour plus d’informations, envoyer un e-mail à Roberta Gerpacio : rvg@agri.searca.org ou allez sur : http://www.searca.org


Atelier de travail international sur l’arachide au Mali

La quatrième réunion de l’Initiative Internationale sur le Génome de l’Arachide (IPGI) sur les avancées via la génomique et la biotechnologie (AAGB-2009), se déroulera à Bamako (Mali, Afrique) du 19 au 22 Octobre 2009. Elle se déroulera en même temps que l’atelier de travail régional Arachide d’Afrique de l’ouest et du centre. Les organisateurs sont l’Institut International de Recherches sur les plantes cultivées pour les tropiques semi-arides, la Fondation Arachide et l’Institut d'Économie Rurale.

Envoyez un e-mail au secrétariat de la conférence à aagb.icrisat@cgiar.org ou allez sur http://www.peanutbioscience.com/

Document Reminders

Pocket K sur les plantes GM sans marqueurs

Les marqueurs de sélection, habituellement des gènes de résistance aux antibiotiques ou aux herbicides, sont vitaux pour la recherche et le développement de plantes génétiquement modifiées (GM). Cependant, ces gènes ne sont pas nécessaires dans les plantes, en particulier quand elles sont cultivées dans les champs. La présence de marqueurs de sélection dans les plantes GM est source de préoccupations chez le public en ce qui concerne la sécurité liée à la consommation d’aliments GM et la culture de plantes transgéniques bien qu’aucune étude n’ait fourni de preuve que ces marqueurs puissent poser des risques pour la santé des hommes ou des animaux.

En plus de minimiser les préoccupations du public, l’absence de gènes marqueurs peut aussi réduire le coût de développement des plantes GM et diminuer la nécessité d’évaluations de sécurité qui demandent beaucoup de temps. Les scientifiques ont développé de nombreuses techniques soit pour éviter soit pour éliminer les gènes marqueurs. Ces méthodes sont discutées dans un nouveau Pocket K «Marker Free GM Plants». Les technologies comme la co-transformation, les marqueurs de sélection alternative, la recombinaison site spécifique et la délétion de transposon sont discutées.

Téléchargez le document à http://www.isaaa.org/kc/inforesources/publications/pocketk/default.html#Pocket_K_No._36.htm

Les Pocket Ks sont des concentrés de connaissance sur les produits de la biotechnologie et des thèmes proches produits par le Centre Mondial de Connaissances en Biotechnologie Végétale du Service International pour l’Acquisition des Utilisations de la Biotechnologie Agricole.


Le CCR publie un rapport sur le réservoir mondial des nouvelles plantes GM

Le Centre commun de recherche (CCR) de l’Union Européenne a publié un nouveau rapport se concentrant sur le réservoir commercial mondial des plantes génétiquement modifiées (GM). La publication fournit une liste détaillée de produits dans le pipeline commercial, réglementaire et R&D de pointe.

Les implications des autorisations asynchrones des plantes GM pour le commerce international sont aussi mises en avant dans cet article. Ces autorisations asynchrones, données par les différentes procédures d’autorisation de différents pays, est une préoccupation de plus en plus importante à cause de son impact potentiel sur le commerce international, en particulier si les pays adoptent une politique de tolérance zéro qui pourrait entraîner le rejet des importations qui contiennent seulement des traces d’OGM.