NOUVELLES

Mondiales

Les centres du CGIAR forment une plateforme Biocarburants

La plateforme Bioénergie de l’alliance du Groupe Consultatif des Centres Internationaux de Recherches Agricoles (CGIAR) a été créée pour aider les pays en voie de développement à s’assurer que les biocarburants leur soient bénéfiques plutôt que négatifs. Neufs des centres du CGIAR s’uniront pour faire de la recherche sur les plantes cultivées et les systèmes de cultures ainsi que sur la gestion des terres et les options de réglementation.

La plateforme a été créée à la lumière de l’augmentation rapide de l’industrie des biocarburants et des impacts potentiels liés à son développement. La révolution des biocarburants a ouvert de nouvelles perspectives pour les pays en voie de développement en termes de forte sécurité énergétique, de nouvelles sources de richesses ainsi que de réduction des émissions de gaz à effet de serre et des pollutions liées aux carburants fossiles. D’un autre côté, ces stratégies pourraient avoir l’effet inverse : causer une augmentation des prix des céréales de base et entraîner aussi la destruction des écosystèmes et de la biodiversité.

Plus d’informations sur les efforts du CGIAR: http://www.cgiar.org/monthlystory/march2008.html

Afrique

Projet Riz pour l’Afrique et l’Asie

Les scientifiques se rencontrent au Centre Africain Riz (WARDA) à Cotonou (Bénin) pour lancer un projet de 19,9 millions de dollars US financé par la Fondation Bill et Melinda Gates concernant le riz tolérant au stress pour les fermiers pauvres en Afrique et en Asie. Ce projet de trois années sera entrepris par l’Institut International de Recherches sur le riz et ses partenaires. Le composant africain sera mis en œuvre par l’IRRI et le WARDA, centres soutenus par le Groupe Consultatifs sur la Recherche Agricole Internationale (CGIAR). Le but est de mettre à la disposition des petits fermiers à faibles ressources des variétés de riz qui, en complément à des pratiques de gestion améliorées, augmenteront le rendement de 50% durant les dix prochaines années. Les pays africains membres du projet sont le Bénin, le Burkina Faso, la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Mali, le Nigeria et le Sénégal en Afrique de l’ouest ainsi que l’Ethiopie, Madagascar, le Mozambique, le Rwanda, la Tanzanie et l’Ouganda en Afrique de l’est et du sud.

Lisez le communiqué de presse : http://www.warda.org/warda/newsrel-launch-mar08.asp


Le Plan africain Biotech

2007 sera “l’année de l’innovation scientifique” en Afrique. Elle marquera aussi l’adoption d’un plan biotech de 20 ans pour le continent. Les dirigeants africains se sont mis d’accord pour avoir une approche continentale en ce qui concerne la biotechnologie et la biosécurité en suivant les recommandations du groupe Biotechnologie Moderne de l’Union Africaine (APB). Un article publié dans Nature Biotechnology présente les mises à jour de l’initiative Biotech africaine.

La plupart des pays africains sont suspicieux vis-à-vis de la technologie alimentaire GM et de la recherche, puisque la plupart de leurs informations proviennent des doutes de politiciens de premier plan. Pour en finir avec cela, l’APB a recommandé de construire une sensibilisation du public à propos des biotechnologies. La sensibilisation vis-à-vis de la biotechnologie moderne peut aider à construire une confiance du public et influencer le degré d’adoption de la technologie par les pays africains. Ils ont mentionné en particulier les efforts que l’Afrique du Sud a réalisé pour sensibiliser ses citoyens aux biotechnologies. Cet exemple pourrait éclairer les autres pays africains.

Les auteurs concluent que les dirigeants africains doivent suivre rapidement les recommandations de l’APB si ils veulent réaliser le plan biotech de 20 ans. Il est aussi nécessaire que les pays établissent leur propre régime de réglementation afin de fournir un environnement protecteur pour les initiatives biotech.

L’article est accessible aux abonnés à http://www.nature.com/nbt/journal/v26/n3/full/nbt0308-272.html


Nouvelles techniques de propagation pour augmenter fortement la production ghanéenne de bananes plantains

La banane plantain, un des aliments de base du Ghana, a été l’objet d’un programme d’agriculture de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) en collaboration avec d’autres organisations scientifiques nationales. Durant les deux dernières années, deux millions de graines de Musa ont été distribuées pour la plantation de 1'300 hectares au Ghana. Ces graines, d’une valeur de 2,5 millions de dollars US, ont été produites grâce à une technique de micropropagation développée par l’IITA et d’autres partenaires de recherche dans le cadre d’un programme de recherches de quatre ans financé par la Fondation Gatsby basée en Angleterre. La distribution des plantes a été chapeautée par des organisations basées au Ghana et dirigées par le Conseil de Recherches Scientifiques et Industrielles de l’Institut de Recherches sur les Cultures (CSIR-CRI).

Parmi les producteurs ghanéens de bananes, 4’000 fermiers locaux ont bénéficié de ce projet. Une étude réalisée en 2005 a montré que les 300'000 hectares de plantations de bananiers produisaient 2,8 millions de tonnes de bananes, évaluées à 710 millions de dollars US. « C’est un exemple admirable de coopération entre la science et le développement des marchés à plusieurs niveaux » a dit le Dr. Abdou Tenkouano, sélectionneur à l’IITA au Ghana.

Pour les détails, lisez le communiqué de presse http://www.iita.org/cms/details/news_details.aspx?articleid=1474&zoneid=81


Maïs tolérant à la sécheresse pour les petits fermiers africains

La Fondation Africaine de Technologie Agricole (AAFT) a annoncé un partenariat public-privé pour développer un maïs tolérant à la sécheresse pour l’Afrique. Connu sous le nom de « Maïs Efficace vis-à-vis de l’Eau pour l’Afrique ” (WEMA), le projet a été élaboré en réponse à la demande de fermiers, de scientifiques et d’officiels gouvernementaux afin de contrer les effets dévastateurs de la sécheresse pour les petits fermiers africains cultivant du maïs. Le projet WEMA comprend une collaboration entre le CIMMYT (Centre d’Amélioration du Maïs et du Blé), Monsanto et le système national de recherche agricole des pays participants (Kenya, Tanzanie, Afrique du Sud et Ouganda).

Le CIMMYT fournira des variétés de maïs à haut rendement, tolérantes à la sécheresse et adaptées aux conditions africaines. Ces variétés ont été obtenues par sélection traditionnelle. Monsanto, pour sa part, fournira des germplasmes de marque déposée ainsi que des outils de sélection et des connaissances ainsi que des transgènes pour la tolérance à la sécheresse (développés avec BASF) sans royalties. La Fondation Bill et Milinda Gates finance un programme indépendant du Centre McLaughlin-Rotman pour la santé mondiale à l’Université de Toronto qui permettra d’évaluer et de surveiller les questions sociales, culturelles, éthiques et commerciales en relation avec ce projet.

La première variété conventionnelle WEMA devrait être disponible d’ici 2014. Les variétés transgéniques tolérantes à la sécheresse sont attendues d’ici une dizaine d’années.

Pour plus de détails, lisez le communiqué de presse : http://www.aatf-frica.org/newsdetail.php?newsid=95

Amériques

Arachide pérenne – fourrage de qualité supérieure actuellement

Le rhizome de l’arachide pérenne, Arachis glabrata, surnommée “la luzerne du sud”, a été amélioré afin d’être plus nutritif et efficace comme pâturage de base et foin pour un coût très inférieur à celui de la luzerne. En travaillant avec d’autres agences d’état et fédérales, le Service de Recherches Agricoles (ARS) du département américain de l’Agriculture, a produit un fourrage de qualité supérieure pour la côte du golfe du Mexique.

Les principales avancées des chercheurs ont été de démontrer la valeur nutritionnelle de l’arachide pérenne pour le bétail, augmentant ainsi la demande comme culture fourragère. Ils cherchent maintenant des solutions pour les problèmes d’adaptabilité qui rendent A. glabratra non viable économiquement lorsqu’elle est cultivée comme fourrage ou pâturage dans des sols plus humides ou dans les régions plus au nord.

Lisez le communiqué de l’ARS : http://www.ars.usda.gov/is/pr/2008/080303.htm


Lutte contre la mauvaise herbe parasite Striga

Les scientifiques de l’université d’Etat du Kansas ont développé une méthode qui peut contribuer à l’effort international pour éradiquer des champs africains la Striga, une mauvaise herbe parasite. Cette mauvaise herbe cause des pertes s’élevant à 6 milliards de dollars chaque année en Afrique. Dans le sol, des parties de la Striga se lient aux racines de sorgho et se nourrissent à leur dépend, réduisant dramatiquement le rendement et quelques fois même détruisant entièrement des champs.

La méthode comprend un traitement des semences de sorgho avec un herbicide bon marché et peu toxique. « Avec le développement du sorgho, le traitement des graines va tuer la Striga. Toutes ces nouvelles technologies ont été développées à Manhattan et nous testons les graines en Afrique afin de sélectionner le bon herbicide, le bon taux, la bonne variété, le bon traitement des graines et autres facteurs » a expliqué Kassim Al-Khatib, un des scientifiques impliqués dans l’étude. Les graines traitées sont actuellement testées au Mali et au Niger avec de bons résultats.

L’article est disponible à http://www.oznet.ksu.edu/news/topstory.asp

Asie et Pacifique

L’Indonésie développe un riz tolérant à la sécheresse

Le riz (Oryza sativa), une des plantes alimentaire les plus importantes, est dramatiquement touché par la sécheresse, en particulier au stade reproductif, affectant ainsi énormément le rendement. Eplucher les gènes importants et les régions génomiques qui influencent la tolérance à la sécheresse et le rendement aidera les sélectionneurs à comprendre les mécanismes génétiques à la base de la réponse de la plante à la sécheresse. Cela permettra d’élaborer des stratégies de sélection qui conduiront au développement de variétés à haut rendement et tolérantes à la sécheresse. Le Centre de Recherches en Biotechnologies, l’Institut Indonésien des Sciences (LIPI) a développé avec succès des cultivars de riz de plaines pluviales génétiquement modifiés pour une tolérance à la sécheresse. « Nous avons créé le cultivar en surexprimant des gènes qui codent pour les facteurs de transcription OsHOX » a dit le Pr. Umar A. Jenie, chef du LIPI. Le cultivar est actuellement testé et est actuellement dans les premiers stades d’un essai confiné en serre. Cet essai sera suivi par des tests de sécurité pour l’environnement et l’alimentation ainsi que d’un essai en champs multi-localité.

Le LIPI a aussi développé un riz résistant à la chenille mineuse de la tige (S. incertulas (Walk)). Selon le Pr. Jenie, les résultats des premiers essais en champs ont montré que les plantes transgéniques ne sont pas nuisibles pour l’environnement puisqu’il n’y a pas de flux de gènes vers une autre plante ainsi que vers des autres insectes ou microbes du sol. Il a aussi mis en avant que tous les riz transgéniques développés en Indonésie seront testés pour leur sécurité environnementale et alimentaire.

Plus d’informations sur http://www.biotek.lipi.go.id/index.php?option=content&task=view&id=409 ou http://www.biotek.lipi.go.id/. Des informations à propos de la recherche en biotechnologie en Indonésie peuvent être obtenues en envoyant un e-mail à dewisuryani@biotrop.org.


L’ICRISAT lance des centres de connaissances en génomique et en alimentaire

Un Centre d’Excellence en Génomique (CEG) a été lancé par l’Institut International de Recherche pour les Tropiques Semi-Arides (ICRISAT) dans ses quartiers généraux localisés à Patancheru (Inde) en partenariat avec le Département de Biotechnologie (DBT) du Gouvernement indien. L’ICRISAT a aussi annoncé le lancement d’un Centre de Connaissances Bio-Aliment (BFKC) dans son Parc Agri-Science avec le soutien financier du gouvernement de l’Andhra Pradesh.

Le CEG a commencé à fournir les services suivants:

  • Plateforme de détection d’allèles à forte capacité de production pour aider la sélection assistée avec des marqueurs moléculaires.
  • Accès au tri en champ à grande échelle pour les stress abiotiques comme la sécheresse et la salinité.
  • Soutien en biométrie (statistiques agricoles) et en bioinformatique (gestion de l’information et analyse).
  • Cours de formation pour l’utilisation de méthodes avec une forte capacité de production en sélection et en recherche destinés aux scientifiques et aux étudiants des instituts indiens.
Le BFKC va, de son côté, développer une plateforme pour la R&D, l’innovation, le transfert de technologie et la commercialisation de transformation alimentaire avec une emphase pour les céréales, les légumes, les fruits et les légumineuses. Il sera développé avec un modèle de partenariat public privé et aussi pour soutenir les besoins de recherche pour la transformation des aliments concernant les plantes pour lesquelles l’ICRISAT a été mandaté. Lisez le communiqué de presse : http://www.cgiar.org/newsroom/releases/news.asp?idnews=721

Europe

Les OGM ne sont pas une préoccupation en tant que problème environnemental, selon une étude européenne

Un Eurobaromètre récemment réalisé concernant les attitudes des citoyens européens à l’égard de l’environnement révèle une augmentation de la sensibilisation et un semblant de presque-acceptation des organismes génétiquement modifiés (OGM). En particulier, on remarque une réduction de 4% dans le pourcentage des européens qui se déclarent préoccupés par les OGM ; une diminution de 14% de ceux qui considèrent qu’ils manquent d’information à propos de l’utilisation des OGM en agriculture ; et que le thème OGM est devancé par des dangers environnementaux plus globaux comme le changement climatique. Cependant, 58% des européens sont encore opposés aux OGM et 21% les soutiennent. Cette opposition pourrait être le résultat d’une mauvaise information concernant la technologie, selon l’étude.

L’étude montre aussi que le top 15 des thèmes qui inquiètent le plus les européens sont le changement climatique, la pollution de l’eau et de l’air par ordre décroissant d’importance. Les OGM se situent à la cinquième place.

Les détails du communiqué de presse sont disponibles à : http://www.belgobiotech.be/Document/Press/GMOs%20into%20the%20New%20Eurobarometer%20survey.doc et le rapport à : http://ec.europa.eu/public_opinion/archives/ebs/ebs_295_en.pdf

RECHERCHES

Approches nouvelles pour développer des plantes « à l’épreuve » des insectes

Un des plus grand succès de la biotechnologie végétale est l’introduction de résistances aux insectes dans les principales plantes cultivées. Le coton et le maïs Bt ont été largement utilisés dans l’agriculture mondiale et ils ont conduit à des réductions importantes de l’utilisation de pesticides. Mais tous les nuisibles ne sont pas ciblés efficacement par les toxines Bt utilisées actuellement. De plus, il est aussi nécessaire de développer des solutions pour des problèmes comme la résistance à la toxine Bt. Un nouvel article de fond publié par le journal Plant Physiology examine les développements récents des stratégies Bt de base et des méthodes alternatives pour développer des plantes « à l’épreuve » des insectes.

Les plantes exprimant les nouvelles toxines Bt comme Vip et Cry3Bb1 sont efficaces contre les larves des lépidoptères. Les gènes Bt sont aussi exprimés dans le génome chloroplastique, augmentant le niveau de toxine accumulée. Les scientifiques exploitent actuellement les protéines de défense des plantes comme les lectines et les inhibiteurs alpha-amylase pour combattre les nuisibles résistants au Bt.

John Gatehouse, auteur de l’étude détaillée, énumère les nouvelles approches pour modifier les plantes résistantes aux insectes. Ceci comprend :

  • L’utilisation de nouvelles protéines insecticides comme la cholestérol oxydase et l’avidine.
  • L’augmentation de l’expression de métabolites secondaires comme les glycosides cyanogènes et les composés volatiles de communication.
  • L’ARN interférence pour cibler les gènes de résistance aux insectes
L’article est accessible librement à http://www.plantphysiol.org/cgi/content/full/146/3/881


Le maïs Bt n’a pas d’effets sur les coccinelles

Une des principales préoccupations en ce qui concerne les plantes génétiquement modifiées est leur effet potentiel non souhaité sur les arthropodes non ciblés. Un groupe de chercheurs espagnols a surveillé l’effet de la toxine Bt Cry1Ab des maïs transgéniques MON810 et Bt176 sur la biologie de la coccinelle Stethorus punctillum. Les coccinelles sont un agent de contrôle biologique important des araignées rouges en agriculture.

Bien que la toxine Cry1AB ait été détectée dans les populations de coccinelles, les scientifiques ont mis en évidence que ni MON810 ni Bt176 n’ont d’effet négatif sur la vigueur de S. punctillum. Il n’y a pas de différence dans l’abondance des larves de coccinelles entre les essais de maïs transgéniques et non transgéniques. Des essais de nourrissage ont montré que, bien que les coccinelles puissent transformer la protoxine Cry1Ab, elles n’ont pas les récepteurs intestinaux pour lier la toxine active. La liaison avec les récepteurs des cellules épithéliales de l’intestin est nécessaire à la toxicité de la protéine Cry.

Le résumé de l’article publié dans le journal Transgenic Research est disponible à http://www.springerlink.com/content/a7wv68173353627g/fulltext.pdf


Riz transgénique temporairement sélectif

Des scientifiques de l’université Zhejiang (Chine) ont développé une méthode pour créer des variétés de riz transgénique temporairement sélectif. Les lignées de riz ont été génétiquement modifiées pour exprimer des gènes suivis d’une cassette d’ARN interférence qui les rend sensibles au bentazon, un herbicide largement utilisé pour le contrôle des mauvaises herbes dans les cultures de riz. Les essais en champ ont montré que les lignées transgéniques peuvent être sélectivement tuées à 100% avec une seule pulvérisation de bentazon à la dose habituellement utilisée pour le contrôle traditionnel des mauvaises herbes dans les cultures de riz. Ils ont aussi trouvé que ces variétés étaient très résistantes au glyphosate, ce qui est exactement le contraire du riz traditionnel. Les lignées transgéniques ne montrent aucune différence dans leur développement, leur croissance et leur rendement par rapport aux contreparties non GM.

La méthode développée par les scientifiques représente une manière simple, reproductible et peu onéreuse de contenir un transgène. Avant, le riz transgénique ne pouvait être identifié qu’avec des méthodes de détection moléculaire sophistiquées et il est souvent difficile de détruire les variétés de riz GM si elles s’échappent et contaminent les riz traditionnels.

Lisez le résumé de l’article publié par PlosOne à http://www.plosone.org/article/fetchArticle.action?articleURI=info:doi/10.1371/journal.pone.0001818


Espèces indicatrices pour surveiller les cultures GM après la libération

Mettre sur le marché des organismes génétiquement modifiés nécessite une surveillance après la libération pour leur impact potentiel sur l’environnement. Les scientifiques de l’Institut Fédéral Suisse et de l’Agence Fédérale Allemande de la Conservation de la Nature ont identifié 21 espèces indicatrices pour la surveillance après libération du maïs GM tolérant aux herbicides. Ils ont aussi étudié les effets de la culture à long terme de maïs GM et l’utilisation d’herbicides non sélectifs, glyphosate et glufosinate.

Les espèces de mauvaises herbes à haut risque comprennent la gessette, la paspale à deux épis les violettes des champs, les chardons, la gesse tubéreuse, le seneçon vulgaire et les matricaires. Les scientifiques ont aussi identifié des mauvaises herbes à haut risque associées avec des espèces de lépidoptères (mites et papillons) comme le cuivré écarlate, le moyen nacré, la piéride de la moutarde et le zygène de Carniole. Les découvertes peuvent réduire les investissements nécessaires pour la surveillance post-libération tout en maintenant son pouvoir indicatif.

L’article publié par Euphytica est disponible à http://www.springerlink.com/content/yg9q314357373x36/fulltext.pdf . Les non-abonnés peuvent lire le résumé à http://www.springerlink.com/content/yg9q314357373x36/?p=8ff21cba656a477ab180318ba34b7344&pi=8

ANNONCES

Un nouveau site Internet sur les bananiers et les bananiers plantain

Cliquez sur http://www.promusa.org pour voir diverses informations en ligne destinées aux sélectionneurs de bananiers. Elles comprennent des discussions, une lettre d’information électronique et une alerte e-mail pour les utilisateurs enregistrés. Le site Internet est entretenu par Biodiversity et est un projet conjoint avec la Société Internationale de Sciences Horticoles (ISHS).

Lisez le communiqué de presse à : http://news.bioversityinternational.org/index.php?catid=2&blogid=1


PK 32: Biotechnologie et tolérance à la sécheresse

Les facteurs environnementaux défavorables, parmi lesquels le manque d’eau est la contrainte la plus importante pour l’agriculture, sont responsables d’environ 70 pourcents des pertes de rendement potentielles dans le monde. Le développement de variétés de plantes cultivées plus tolérantes à la sécheresse est donc une stratégie importante pour répondre à la demande alimentaire mondiale en utilisant moins d’eau. « La biotechnologie pour le développement de plantes cultivées résistantes à la sécheresse » est le sujet du dernier Pocket K. Les Pockets K sont des concentrés de connaissances, ensembles d’informations sur les produits de la biotechnologie végétale et des thèmes proches. Ils sont produits par le Centre Mondial de Connaissances sur la Biotechnologie végétale du Service International pour l’acquisition des utilisations de la biotechnologie agricole. Trente deux autres sujets sont aussi disponibles en ligne à http://www.isaaa.org/kc/inforesources/publications/pocketk/default.html#Pocket_K_No._32.htm


Premier congrès « All Africa » sur les biotechnologies

Le premier congrès « All Africa» sur les biotechnologies se déroulera à Nairobi (Kenya) du 22 au 26 septembre 2008. Le thème du congrès sera « Tirer profit du potentiel de la biotechnologie agricole pour la sécurité alimentaire et le développement socio-économique en Afrique ». Il est rendu possible grâce au soutien de «The African Biotechnology Stakeholders Forum» (ABSF) via son réseau, le « Agricultural Biotechnology Network in Africa » (ABNETA) et le « African Union's (AU) Division of Agriculture and Food Security ». Plus d’informations sur http://abneta.org/congress/