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Voici le Bulletin de Octobre 2009
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NOUVELLES

Mondiales

Changement climatique et impact sur la sécurité alimentaire

Quelles sont les conséquences du changement climatique sur la sécurité de l’approvisionnement alimentaire ? Quels investissements permettrait de compenser les conséquences négatives pour le bien être des hommes ? Un rapport « Adaptation agricole au changement climatique dans les pays du tiers monde : quel serait le coût ? » publié par l’Institut International de Recherches en Politiques Alimentaires (IFPRI) dit que l’agriculture et le bien être des hommes seront affectés négativement par le changement climatique. Le rapport suggère que «des investissements de 7.1–7.3 milliards de dollars US sont nécessaires pour augmenter suffisamment la consommation de calories afin de compenser les impacts négatifs du changement climatique sur la santé et le bien être des enfants».

En utilisant les modèles de croissance des cultures dans des conditions de changement climatique simulés, le rapport prédit, entre autres, que :

  • Dans les pays en voie de développement, le changement climatique va entraîner des baisses de rendement pour la plupart des cultures importantes. L’Asie du sud sera particulièrement touchée.
  • Le changement climatique aura des effets variés sur les rendements des régions irriguées mais les diminutions seront très fortes en Asie du sud.
  • Le changement climatique va entraîner une augmentation supplémentaire des prix des plantes agricoles les plus importantes (riz, blé, maïs et soja).
  • La disponibilité en calories en 2050 ne sera pas seulement inférieure à celle prévue dans le scénario «pas de changement climatique», ce sera en fait une baisse par rapport au niveau de l’année 2000 dans le monde en développement.
Téléchargez le rapport sur : http://www.ifpri.org/publication/climate-change-impact-agriculture-and-costs-adaptation


L’agriculture a besoin d’être plus productive

L’agriculture n’aura que le choix d’être plus productive à cause de la croissance de la population, de l’augmentation des revenus et de l’urbanisation. Le directeur général de l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), Jacques Diouf, a fait cette déclaration durant l’ouverture du Forum d’expert sur la manière de nourrir le monde qui s’est déroulée à Rome en Italie.

«Le défi n’est pas seulement l’augmentation mondiale de la production future mais qu’elle ait lieu là où c’est nécessaire et que ce soit par ceux qui en ont le plus besoin. Il faut se centrer principalement sur les petits propriétaires, les femmes et les ruraux et leur accès pour la terre, l’eau et la bonne qualité des graines et d’autres apports modernes» selon M. Diouf.

Quelques 300 experts internationaux sont à Rome pour aborder les questions liées aux investissements nécessaires, aux technologies et mesures politiques nécessaires pour répondre aux besoins alimentaires mondiaux d’ici 2050.

Lisez le communiqué de presse de la FAO à : http://www.fao.org/news/story/en/item/36193/icode/


Impact économique des plantes biotech au niveau ferme/mondial selon une étude

Des bénéfices nets importants au niveau de la ferme, d’un montant de 10,1 milliards de dollars en 2007 et 44,1 milliards de dollars pour une période de 12 ans ont été réalisés grâce aux quatre principales plantes biotech : soja, maïs, coton et colza. C’est la principale découverte de l’étude « Impact mondial des plantes biotech : revenus et effets sur la production de 1996-2007 » publié par le journal en ligne Agbioforum par Graham Brookes et Peter Barfoot de PG Economics, Ltd., Dorchester, Royaume Uni.

Brookes et Barfoot ont mis à jour les évaluations des impacts de la biotechnologie agricole commercialisée. Les variables spécifiques sont les impacts économiques au niveau mondial sur le revenu de la ferme, les effets sur le revenu indirect au niveau de la ferme (non pécuniaire) et les impacts sur la base de la production des quatre principales cultures. L’utilisation de la technologie a un impact positif sur l’adoption (aux USA, ils représentent l’équivalent de 25% des bénéfices sur le revenu total direct des fermes). Les plantes biotech ont aussi eu des contributions importantes sur l’augmentation des niveaux de production dans le monde des quatre principales cultures.

Lisez l’article complet à http://www.agbioforum.org/v12n2/v12n2a04-brookes.htm


Les partenariats public-privés peuvent-ils nourrir les pauvres ?

L’agriculture doit être plus productive pour nourrir une population plus grande. Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), les fermiers ont besoin de doubler la production alimentaire d’ici 2050. Mais avec la diminution des rendements de ces dernières années due au changement climatique, comment ferons-nous ?

Selon les conférenciers de la Crawford Fund's World Food Security, cela se fera seulement grâce à des partenariats publics-privés. La conférence, qui s’est déroulé la semaine dernière à Canberra (Australie), a exploré les manières dont le secteur privé pourra s’engager dans la recherche agricole internationale, le développement et l’augmentation des bénéfices pour les pauvres des zones rurales. Le problème ancien de l’incapacité persistante du secteur privé de développer et d’introduire les produits agricoles, les technologies et services qui manquent cruellement dans les pays en voie de développement les plus pauvres. Des représentants des sociétés multinationales et des experts agricoles ont assisté à la conférence.

«Les partenariats les plus efficaces vont créer une responsabilité claire. Ils vont totalement saisir les forces de chaque organisation partenaire, avoir des buts clairs, des apports et des échéanciers clairs et offrir des bénéfices distincts pour chaque partie de manière à assurer la durabilité de l’effort» a dit William S. Niebur, vice président de DuPont Crop Genetics Research and Development. Il a cité plusieurs partenariats «en cours» comme la collaboration entre DuPont et le Consortium Projet Sorgho africain Biofortifié (ABS) mené par Africa Harvest ou les connaissances scientifiques et le programme d’échange (SKEP) avec l’Institut International de Recherches sur le Riz (IRRI), qui travaillent pour augmenter la valeur nutritionnelle des aliments dans les pays en voie de développement et améliorer les rendements des cultures.

D’autres conférenciers comme Dyno Keatinge, Directeur-Général du World Vegetable Centre (AVRDC), Thomas Lumpkin, Directeur Général du International Maize and Wheat Improvement Centre (CIMMYT), Marco Ferroni, Directeur de la Fondation Syngenta pour l’agriculture durable en Suisse et Prabhu Pingali, chef de la section Politique Agricole et Statistiques de la Fondation Bill et Melinda Gates.

Lisez le communiqué de presse http://www.pioneer.com/web/site/portal/menuitem.2fc7542313d78369e6a4e6a4d10093a0/ Pour plus d’informations, allez sur : http://www.crawfordfund.org/events/conference09.htm

Afrique

L’agriculture sub-saharienne enregistre une croissance positive

Une politique environnementale plus favorable, des prix mondiaux plus élevés pour les aliments et des avancées technologiques ont contribué à une croissance de 3,5% dans le secteur agricole en Afrique sub-saharienne en 2008. Une action concertée et une politique volontaire sont nécessaires pour permettre à la région de continuer à améliorer ses performances agricoles.

«Le fort potentiel de l’agriculture sub-saharienne est une nouvelle bienvenue : l’agriculture est le pilier de la croissance globale pour la majorité des pays de la région et elle est essentielle à la réduction de la pauvreté et la sécurité alimentaire» a dit le directeur général assistant de la FAO, Hafez Ghanem.

La performance agricole de l’Afrique sub-saharienne a été abordée dans un article de discussion préparée par l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture pour un forum d’experts qui s’est déroulé à Rome les 12 et 13 octobre 2009. Les stratégies sur la manière de nourrir le monde en 2050 seront discutées pour déterminer les actions dans les domaines comme les innovations technologiques, le développement des marchés et les services et une meilleure gestion des ressources naturelles pour nourrir une population grandissante et éradiquer la faim dans la région».

Lisez le communiqué de presse de la FAO à http://www.fao.org/news/story/en/item/35770/icode/


Les engrais ne sont pas utiles aux fermiers les plus pauvres

Les stratégies actuelles d’utiliser plus d’engrais pour améliorer la productivité en Afrique sub-saharienne pourraient ne pas être aussi efficaces que prévu. Deux études de Chris Barrett et Paswel Marenya ont trouvé des failles dans la stratégie de promotion des engrais utilisée par les africains pour améliorer la santé des sols, les rendements des cultures et la santé des fermiers pauvres. «Si les sols sont trop dégradés, les engrais ne répondent pas bien» dit Barrett. «Ces résultats remettent en question les hypothèses derrière les efforts de promotion de l’utilisation des engrais et de distribution comme élément clé de la stratégie de réduction de la pauvreté dans les zones rurales de l’Afrique».

Les études mettent en avant en premier que le sol doit contenir du carbone et de la matière organique pour absorber les nutriments des engrais et deuxièmement, que le prix prohibitif des engrais en Afrique renforce les inégalités de revenus. «La politique de promotion des engrais n’aide pas vraiment les fermiers les plus pauvres» ajoute Barrett. Les études recommandent de mettre d’avantage l’accent sur l’intégration de matières organiques pour augmenter le niveau de carbone des sols afin de rendre les éléments nutritifs provenant des engrais plus accessibles aux plantes.

Lisez l’article à : http://www.news.cornell.edu/stories/Sept09/BarrettSoils.html


La biotechnologie va contribuer à l’agriculture africaine selon les experts du Vatican

Les officiels du Vatican et les experts de sécurité alimentaire, lors d’un symposium qui s’est déroulé à Rome la semaine dernière, se sont mis d’accord sur le fait que la biotechnologie va aider à améliorer l’agriculture africaine, un article publié par le Service Catholique des Nouvelles (CNS). Le symposium, For a Green Revolution in Africa, s’est déroulé avant le Synod of Bishops for Africa, qui se déroulera au Vatican le 4 octobre. Les produits obtenus à partir des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), quoique largement distribués dans de nombreuses régions du monde, sont controversés en Afrique. Selon le rapport CNS, l’utilisation d’OGM, en particulier leur utilisation comme aliment, a aussi été controversé dans la réunion qui s’est tenue avant le synode.

«Le sous développement et la faim en Afrique sont dus en grande partie à des méthodes agricoles dépassées et inadéquates» a dit Giampaolo Crepaldi, ancien secrétaire du conseil pontifical pour la justice et la paix. Il a ajouté que «les nouvelles technologies qui peuvent stimuler et soutenir les fermiers africains doivent être mise à leur disposition, y compris les graines qui ont été améliorées par les techniques intervenant sur leur contenu génétique».

Le CNS cite aussi le père Gonzalo Miranda, professeur de bioéthique à l’université pontificale Regina Apostolorum, comme ayant dit «si les données montrent que la biotechnologie peut offrir de grands avantages pour le développement en Afrique, c’est une obligation morale de permettre à ces pays de faire leurs propres expérimentations».

Lisez l’article original à : http://www.catholicnews.com/data/stories/cns/0904317.htm


Un partenariat pour renforcer l’action parlementaire et soutenir le développement agricole

Des parlementaires africains vont bénéficier d’un nouveau partenariat qui a pour but de les aider à formuler et promouvoir les politiques pour aider les fermiers petits propriétaires à faire la transition entre l’agriculture de subsistance et l’orientation marché. Le partenariat entre l’Alliance pour une Révolution Verte en Afrique (AGRA) et l’Association des Parlementaires Européens pour l’Afrique (AWEPA) renforce en particulier les comités parlementaires chargés de l’agriculture et du commerce.

«Il n’y a rien de plus fondamental pour le succès de la démocratie que l’accès de personnes à la nourriture» a dit le Dr. Akinwumi Adesina, vice-président de l’AGRA pour la politique et les partenariats. «L’Afrique ne peut bâtir une démocratie sur le remplissage des estomacs et le meilleur moyen de sécuriser le droit à la nourriture est, pour l’Afrique, de produire sa propre nourriture».

Dans un communiqué de presse, les organisations ont noté que le partenariat «favorisera un plus grand débat sur l’agriculture en tant que moteur de la croissance pro-pauvre et soutiendra les comités parlementaires à s’engager sur un dialogue politique basé sur des preuves, sur la manière dont les pays africains peuvent faire face aux grands défis. Ces défis sont les suivants : les effets du changement climatique sur l’agriculture africaine, les lois et pratiques discriminatoires contre les femmes en agriculture ainsi que l’accès des fermiers aux technologies et aux marchés.

En Europe, le partenariat AGRA-AWEPA va encourager la communauté des donateurs EU à répondre aux engagements d’aide en Afrique, en particulier en agriculture.

Le communiqué de presse est disponible à : http://www.agra-alliance.org/content/news/detail/1016


Gates annonce un paquet agricole pour l’Afrique

«Mais cela ne va pas loin. Cela ne va pas en Afrique». Bill Gates, co-président et administrateur de la Fondation Bill et Melinda Gates, a déploré que la révolution verte «une des plus grandes réussites du 20ème siècle n’a pas atteint le continent où le rendement des céréales par tête sont restés stables durant les 25 dernières années». En réponse à cette observation, Gates a annoncé neuf bourses d’un montant total de 120 millions de dollars pour aider les petits fermiers en Afrique durant le World Food Prize Symposium qui s’est déroulé à Des Moines (Iowa).

Le lot inclus des financements pour les «légumineuses qui fixent l’azote du sol, pour des variétés de sorgho et de millet à rendement plus élevés et pour des variétés de patates douces qui résistent aux nuisibles et qui ont un contenu en vitamines plus important. Les subventions permettront d’offrir des formations et des ressources sur lesquelles les gouvernements africains pourront s’appuyer pour les réglementations dans le domaine de la biotechnologie, de sorte qu’ils prennent des décisions basées sur la science, adaptées aux conditions locales, sur les progrès qui serviront le mieux les agriculteurs, les consommateurs et l’environnement». Une aide sera également accordée aux gouvernements africains pour les aider à élaborer des politiques qui aident spécifiquement les petits agriculteurs.

La transcription complète du discours de Gates est disponible à : http://allafrica.com/stories/200910150780.html?page=2


Un projet pour améliorer la production des récoltes dans les zones pauvres d’Afrique sub-saharienne et d’Inde

Un nouveau projet ayant pour but d’augmenter la sécurité alimentaire pour les petits fermiers dans les zones qui manquent d’eau en Afrique sub-saharienne et en Asie du sud a été lancé récemment par l’Institut International de Recherches sur les Cultures pour les Zones Tropicales Semi-Arides (ICRISAT). Le projet, Harnessing Opportunities for Productivity Enhancement (HOPE) of Sorghum and Millets in Sub-Saharan Africa and South Asia, est soutenu par une subvention de 18 millions de dollars US de la Fondation Bill et Melinda Gates. HOPE va impliquer plus de 50 organisations dans dix pays.

L’ICRISAT a dit que le projet devrait bénéficier à 110’000 ménages en Afrique sub-saharienne et 90’000 en Asie du sud en augmentant les rendements de sorgho et de millet de 35 à 40 pourcent d’ici quatre ans.

«Les scientifiques estiment que les rendements peuvent doubler ou même tripler par rapport à leurs niveaux actuels si les fermiers utilisent la bonne variété, le bon engrais et d’autres techniques de gestion. Capturer une portion même modeste de ces gains potentiels aurait des impacts importants pour réduire l’insécurité alimentaire» a noté William Dar, Directeur Général de l’ICRISAT. HOPE va permettre aux petits fermiers d’accéder aux semences de variétés améliorées, des techniques et des informations de culture ainsi que des engrais. Le projet va aussi inclure des constructions de capacités, en ciblant principalement les chercheurs des programmes nationaux qui participent au programme pour un système de semences africaines (PASS) de l’Alliance pour une Révolution Verte en Afrique (AGRA).

Le communiqué de presse est disponible à : http://www.icrisat.org/Media/2009/media19.htm


La COMESA reconnaît le potentiel de la biotechnologie

Comme les pays africains sont aux prises avec différents défis dont la croissance de la population, l’augmentation de la compétition pour les terres et les ressources en eau, le changement climatique et le besoin de protéger l’environnement, il y a un besoin urgent de nouvelles solutions pour augmenter la productivité agricole. L’augmentation de l’intégration et l’amélioration de la compétitivité régionale a besoin d’une transformation de l’agriculture de subsistance vers des unités plus grandes orientées commerces qui demandent à être gérées. Stephen Karangizi, assistant du secrétaire général du Marché Commun d’Afrique de l’Est et du Sud (COMESA), a reconnu la contribution que la biotechnologie peut apporter pour un développement durable de l’agriculture, de la pêche, de la sylviculture et d’autres secteurs importants dans la région COMESA. Karangizi a partagé ces pensées durant un atelier de travail sur le commerce des produits de base et la biotechnologie organisé par l’union pour le commerce des produits de base en Afrique de l’est et du sud (ACTESA) à Lusaka (Zambie). L’ACTESA est une agence spécialisée de la COMESA. Karangizi a aussi mis en avant que la COMESA soutiendra les systèmes qui évaluent soigneusement les nouvelles technologies pour augmenter la productivité agricole dans la région. Les partenaires ainsi des représentants des états membres de la COMESA, des secteurs privés et civils, des commerçants des denrées de base et des fermiers ainsi que les médias et le secrétariat de la COMESA assistaient à cet atelier de travail.

Pour des détails complémentaires sur l’atelier de travail, envoyer un e-mail au Dr. Cris Muyunda, directeur général, ACTESA, à cmuyunda@comesa.int. Allez sur le site Internet de la COMESA : http://www.comesa.int


SASHA pour l’Afrique sub-saharienne

Le Projet Action pour la Sécurité et la Santé en Afrique (SASHA) du Centre International de la Pomme de terre sur la patate douce sera soutenu pendant cinq ans par la Fondation Bill et Melinda Gates à hauteur de 21 millions de dollars. «Melinda et moi croyons qu’aider les fermiers petits propriétaires les plus pauvres à grossir et à se lancer sur le marché est le levier le plus puissant pour réduire la faim et la pauvreté» a dit Gates lors du World Food Prize Symposium à Des Moines (Iowa). Le Dr. Pamela K. Anderson, directeur général du Centre International de la Pomme de terre, explique que «ce projet va améliorer la sécurité alimentaire, la nutrition et le bien être d’au moins 150'000 familles directement avec un impact indirect sur 1 million de famille en Afrique sub-saharienne dans cinq ans et la création de conditions pour atteindre 10 millions de ménage en 10 ans.

Le projet fait partie d’une initiative Patate douce pour le profit et la santé multi donneurs, qui cherche à réduire la malnutrition infantile et à améliorer le revenu des petites propriétés et le bien être via une plus grande sensibilisation, une extension des opportunités de marché et une utilisation diversifiée de la patate douce en Afrique sub-saharienne. Parmi les centres d’intérêts de la recherche, se trouvent l’autonomisation des femmes agriculteurs, la promotion des variétés à chair orange riches en provitamine A, le développement d’un large éventail de variétés de patates douces localement adaptées résistantes à la sécheresse et aux maladies ainsi que l’accès à du matériel de plantation sans maladies. Le projet souhaite aussi établir trois programmes de soutien régionaux au Ghana, en Ouganda et au Mozambique qui vont promouvoir la durabilité des compétences locales en sélection végétale.

Lisez le communiqué de presse du CIP http://www.cipotato.org/pressroom/press_releases_detail.asp?cod=67


Transformer la crise alimentaire en possibilités pour l’agriculture africaine

«La crise alimentaire peut être transformée en possibilités pour une sécurité alimentaire dans l’avenir. Elle a conduit à un intérêt renouvelé pour l’agriculture et est une possibilité pour les pays africains de remettre de l’énergie dans les secteurs agricoles».

Hartmann, le directeur général de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA), propage ces souhaits durant le World Food Day «Nourrir le monde en temps de crise». Hartmann ajoute que : «le moyen le plus efficace de supprimer la faim et à la pauvreté est d’augmenter les investissements du secteur agricole afin d’améliorer la productivité, de diversifier les systèmes alimentaires et d’intensifier la transformation des aliments ainsi que le commerce régional pour des générations de santé. Nous n’avons pas besoin de réinventer la roue, les technologies et les connaissances existent, il faut juste les mettre en pratique».

Lisez l’interview de Hartmann : http://www.iita.org/cms/details/news_details.aspx?articleid=2899&zoneid=81


La recherche sur le maïs améliore la productivité des fermiers en Afrique

Une étude dans plusieurs pays sur la performance et l’adoption des variétés pour mesurer les impacts de la recherche sur le maïs en Afrique de l’ouest et du centre de 1981 à 2005 révèle que les communautés agricoles en bénéficient beaucoup. Arega Alene de l’Institut International d’Agriculture Tropicale et ses collègues rapportent dans Agricultural Economics que plus d’un million de personnes par an sortent de la pauvreté via l’adoption de nouvelles variétés de maïs, principalement grâce aux gains de productivité.

L’étude «The Economic and Poverty Impacts of Maize Research in West and Central Africa» note aussi que l’adoption des variétés modernes a augmenté de moins de 5% dans les zones maïs dans les années 1970 à environ 60% en 2005. Cela a abouti à un taux global de retour sur investissement en recherche et développement (R&D) de 43%.

Une copie du résumé est disponible à : http://www3.interscience.wiley.com/journal/122561950/abstract?CRETRY=1&SRETRY=0. Envoyez un e-mail au principal auteur à : A.Alene@cgiar.org.

Europe

Rapport danois : les cultures GM peuvent réduire les préoccupations environnementales et climatiques

Les cultures génétiquement modifiées (GM) ont le potentiel de réduire l’émission de gaz à effet de serre ainsi que d’aider les fermiers à faire face au changement climatique. Cela a été transmis dans un rapport du Ministère Danois de l’Alimentation, l’Agriculture et la Pêche qui a également prévu 65 millions de couronnes (13 millions de dollars) pour de nouvelles recherches sur les cultures GM.

«Aujourd’hui, huit pourcent des terres agricoles mondiales sont utilisées pour cultiver des plantes GM et les OGM ont un potentiel positif que nous devons sérieusement prendre en compte» a dit le ministre danois de l’Alimentation, l’Agriculture et la Pêche, Eva Kjer Hansen. «Vingt pourcent des européens pensent à tort que leurs propres gènes seront modifiés si ils mangent des aliments GM… Il peut être difficile de séparer la vérité de la fiction lorsque nous parlons de la biotechnologie moderne et c’est pourquoi j’ai voulu ce rapport qui collationne les connaissances actuelles sur le sujet».

Le communiqué de presse du ministre est disponible sur : http://www.fvm.dk/News_display.aspx?ID=18488&PID=169628&year=2009&NewsID=5754

RECHERCHES

Des scientifiques cartographient le génome de la dolique

Une équipe de chercheurs dirigés par les scientifiques de l’Université Riverside de Californie (UCR) dit qu’ils ont développé une carte consensus de liaison à haute densité pour la dolique (Vigna unguiculata), une légumineuse riche en protéine qui a un rôle central dans la diète et l’économie de centaines de millions de personnes. Grâce à sa nature résistante, la dolique a un rôle clé dans la durabilité de la sécurité alimentaire dans les zones prédisposées aux sécheresses en Asie et en Amérique latine, et en particulier en Afrique sub-saharienne. Malgré cette importance, la dolique est considérée comme une plante orpheline avec des références génomiques limitées.

Les chercheurs ont intégré des données de la séquence sur plus de 183’000 expressed sequence tags (ESTs) identifiant des milliers de marqueurs SNP possibles. L’exploitation des SNP de ces EST a abouti à environ 10'000 SNP de haute confiance à partir desquels une puce de génotypage Illumina GoldenGate a été développé. Les chercheurs ont ensuite utilisé cette puce sur les 741 lignées RIL pour six populations de cartographie et ils ont trouvé que 90% des SNP apparaissent être dépendants des marqueurs génétiques de la dolique. Environ 900 de ces marqueurs étaient intégrés dans la carte consensus de liaison génétique. La carte résultante mesure 680 cM avec 11 groupes de liaison et une distance moyenne entre marqueurs de 0,73cM.

Les chercheurs ont trouvé que la dolique est proche du soja au niveau génomique. «Un grand nombre de gènes sont conservés dans les espèces» a dit Philip Roberts, chercheurs à l’UCR. «En regardant un marqueur sur le chromosome de la dolique, nous pouvons faire des références croisées à l’information sur le génome du soja, en nous basant sur les séquences ADN des marqueurs. Ceci facilite le transfert de connaissance entre ces espèces, donc les avancées faites pour la dolique pourront être traduite en informations valables pour le soja et vice versa».

Le récit est disponible sur : http://www.universityofcalifornia.edu/news/index.php. L’article, publié par PNAS, est librement accessible à http://dx.doi.org/10.1073/pnas.0905886106

ANNONCES

Moteur africain de croissance : les sciences végétales et la biotechnologie détiennent la clé

Ce symposium de trois jours qui se déroulera du 12 au 14 octobre 2009 au Rothamsted Research, Harpenden, au Royaume Uni, a été organisé afin de rassembler les scientifiques africains, européens et américains pour examiner la manière dont les nouvelles avancées dans les sciences végétales et le nouvelles technologies peuvent être utilisées pour le bénéfice de l’agriculture africaine. Le symposium va présenter les nouvelles avancées dans la recherche sur les plantes et les visions actuelles des innovations nécessaires au développement de l’agriculture en Afrique, ainsi que l’analyse sur la manière dont l’éducation peut avancer l’utilisation des nouvelles technologies.

Plus d’informations sur : http://www.aab.org.uk/contentok.php?id=83&basket=wwsshowconfdets

Document Reminders

Nourrir des millions : succès prouvés dans le développement agricole, un nouveau livre de l’IFPRI

L’Institut International de Recherches en Politiques Alimentaires (IFPRI) va publier un nouveau livre qui mettra en avant des études de cas de politiques, programmes et investissements en développement agricole qui ont réduit la faim et la pauvreté. Millions Fed: Proven Successes in Agricultural Development sera publié le 12 novembre 2009. Des études de cas comprennent l’effort mondial pour lutter contre les rouilles des céréales, le développement des variétés de maïs améliorées au Kenya, Malawi, en Zambie et au Zimbabwe, le développement de programmes de contrôle contre la mosaïque du manioc et le mealybug du manioc en Afrique de l’ouest, l’introduction de techniques de culture sans labourage en Argentine et la diffusion de millet perlé et de sorgho en Inde entre autres.

Une version provisoire est disponible à : http://www.ifpri.org/book-5826/ourwork/programs/2020-vision-food-agriculture-and-environment/millions-fed-intiative