Chers abonnés,
Voici le Bulletin de Septembre 2014
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

 

NOUVELLES

Mondiales

Cornell lance une initiative mondiale sur la communication en biotechnologie agricole basée sur la science

L’université de Cornell a lancé une nouvelle initiative pour intensifier la voix de la science dans le dialogue en biotechnologie agricole. L’initiative est nommée Cornell Alliance for Science. Selon Sarah Evanga, directeur de l’Union, cette initiative est une "collaboration radicale" d’importance mondiale parce que les défis auxquels la société mondiale doit faire face sont trop grands pour être traités par des individus et des institutions sans rapport; donc, la stratégie est de former une collaboration radicale centrée sur la faim et non sur la politique des OGM.

Les activités du projet comprennent le développement de ressources multimédia pour les preneurs de décisions et les consommateurs ainsi que la réalisation de programmes de formation sur la communication en biotechnologie agricole. L’équipe du projet s’engagera également avec des partenaires potentiels et favorisera des politiques en biotechnologies plus constructives telles que des outils utiles pour répondre aux principaux défis en agriculture.

L’Union a reçu un don de la Fondation Bill et Melinda Gates pour réaliser des conférences, des formations courtes et des programmes de certification semestriels sur le leadership en biotechnologie, entre autres.

Plus d’informations sur : www.news.cornell.edu/stories/2014/08/new-cornell-alliance-science-gets-56-million-grant et http://allianceforscience.cornell.edu/blog/call-radical-collaboration.


Un consortium international publie la séquence du génome du café robusta

Une équipe internationale de scientifiques a produit une esquisse de haute qualité du génome du café Robusta (Coffea canephora). Publiée dans le journal Science, l’étude du génome compare les séquences génétiques de la plante avec celles de la vigne, la tomate et d’Arabidopsis. Elle a révélé 23 nouveaux gènes trouvés seulement dans le café et a montré que les gènes du café qui codent pour la caféine sont différents de ceux trouvés chez le cacao et le thé mais qu’ils sont proches des gènes de l’espèce. Cela suggère que la production de café s’est développée indépendamment chez le café.

Le génome nouvellement décrit révèle aussi que C. canephora contient des familles de gènes liés à la production de composés alcaloïdes et flavonoïdes, qui contribuent aux qualités comme l’arôme du café ou l’amertume des grains. Il contient également une grande collection d’enzymes impliquées dans la production de caféine nommées N-méthyl-transférases. Il a aussi été montré que la diversification du génome de café est probablement le résultat de duplication, en particulier de familles de gènes par opposition aux blocs, quand tous les gènes du génome sont dupliqués.

Pour plus de détails sur cette recherche : www.smithsonianmag.com/science/five-coffee-mysteries-beans-genes-may-crack-180952614/?no-ist. L’article publié dans Science est disponible sur : www.sciencemag.org/content/345/6201/1181.

Afrique

Le ministre du Swaziland encourage les fermiers à accepter les cultures GM

Le Ministre du Tourisme et des Affaires Environnementales du Swaziland, Jabulani Mabuza, a mis les fermiers locaux au défi de cultiver des plantes GM pour augmenter les rendements et leurs revenus. Il l’a dit dans son discours lors du lancement de la Brief 46 de l’ISAAA (Global Status of Commercialized Biotech/GM Crops: 2013) à Mbabane (Swaziland) le 27 août 2014. Mabuza a ajouté que 27 pays cultivent des plantes GM dans le monde mais seuls 3 pays africains utilisent cette technologie. Donc, il encourage les swazis à en apprendre plus sur les plantes GM et à utiliser la technologie lorsqu’elle sera commercialisée dans leur pays.

Le Bureau du Coton du Swaziland a déjà déposé une demande pour des essais en champs auprès de l’Autorité Environnementale du Swaziland (SEA). "Actuellement, il n’y a pas eu beaucoup d’activité lorsque les plantes GM sont arrivées dans le pays, mais je sais que le Comité National de Conseil en Biosécurité (NBAC) est en train d’étudier une demande émanant du Bureau du Coton du Swaziland pour réaliser des essais confinés en champs et le Comité est sur le point de finaliser l’étude et l’évaluation des sites dans lesquels les essais seraient réalisés" a dit Mabuza.

Lisez l’article sur : www.observer.org.sz/news/pick-of-the-day/65495-minister-encourages-farmers-to-grow-gmo-crops.html.


Vers un partage des bénéfices des utilisations de la biotechnologie-biosécurité dans la région du COMESA en Afrique

L’Union pour le Commerce des Marchandises en Afrique de l’Est et du Sud (ACTESA), une agence spécialisée du Marché Commun pour l’Afrique de l’Est et du Sud (COMESA), a organisé un atelier de travail sur sa politique en biotechnologie et en biosécurité les 18 et 19 août 2014 à l’hôtel Intercontinental d’Addis Abeba(Ethiopie). Après plus de 10 ans de travail continu pour le développement d’une Approche Régionale sur la Politique en Biotechnologie et en Biosécurité en Afrique de l’Est et du Sud (RABESA), les directives proposées ont finalement été approuvées par la 5ème Réunion Conjointe des Ministres de l’Agriculture, de l’Environnement et des Ressources Naturelles du COMESA qui s’est déroulé à Addis Abeba en septembre 2013. Les directives ont ensuite été adoptées par la 32ème réunion du Conseil des Ministres du COMESA qui s’est déroulé les 22 et 23 février 2014, comme la Politique sur la Biotechnologie et la Biosécurité du COMESA.

Donc, l’objectif de l’atelier de travail était d’augmenter la sensibilisation sur les développements faits jusqu’à présent dans la Politique de la Biotechnologie et la Biosécurité du COMESA. L’atelier consultatif de deux jours a été suivi par 42 participants dont les représentants des points focaux nationaux de biosécurité des 19 pays membres, des scientifiques, des experts de la réglementation en biosécurité et de la société civile. Dans son discours d’ouverture, le Dr. Belay Getachew au nom du PDG de l’ACTESA a indiqué que l’atelier devrait améliorer la compréhension des participants sur l’intégration des directives de la politique régionale dans les cadres de biosécurité nationaux. Cela conduira à une approche coordonnée pour l’évaluation des risques dans la région qui encouragera le partage des informations, des données et des capacités scientifiques existantes.

Cette plateforme a fourni aux participants l’opportunité de faire des apports dans les objectifs stratégiques proposés, les activités, les rôles des partenariats, les responsabilités et la stratégie de mobilisation des ressources pour la mise en œuvre de la Politique.

L’atelier de travail était organisé par l’ACTESA en collaboration avec le Service International pour l’Utilisation des Applications de la Biotechnologie Agricole (ISAAA AfriCenter), l’Association pour le Renforcement de la Recherche Agricole en Afrique de l’Est et du Centre (ASARECA), le Programme pour les Systèmes de Biosécurité (PBS) et le Département Américain de l’Agriculture (USDA).

Pour plus d’informations, contactez le Dr. Belay Getachew à GBelay@comesa.int.


Les pays d’Afrique de l’est se préparent pour la réunion des parties (MOP7)

Le centre africain de l’ISAAA, en partenariat avec le Réseau Africain d’Expertise en Biosécurité (ABNE)-Nouveau Partenariat pour le Développement Africain (NEPAD), a organisé une réunion d’une journée pour familiariser les acteurs de la biotechnologie et de la biosécurité en Afrique de l’est aux questions qui seront discutées lors de la prochaine Conférence des Parties (COP)/ Réunion des Parties (MOP7). La réunion, qui a été suivie par des représentants de 10 pays, s’est déroulée le 20 août 2014 à l’hôtel Intercontinental d’Addis Abeba (Ethiopie). L’atelier comprenait des représentants des points nationaux de biosécurité, des scientifiques ainsi que des experts des questions de biotechnologie et de biosécurité.

Lors du discours d’ouverture, Sam Timpo de l’ABNE-NEPAD a reconnu le besoin pour les pays africains de parler d’une seule voix sur les thèmes du MOP afin de ne pas être laissés derrière pour l’avenir de la technologie. Les participants ont délibéré et se sont mis d’accord sur diverses questions litigieuses qui seront présentées lors de la réunion préparatoire régionale africaine plus large prévue le 28 septembre 2014 en Corée avant la réunion du COP MOP 7. Les délibérations de cette réunion vont aussi donner aux représentants le pouvoir de faire des décisions informées tout en développant les positions nationales pour divers thèmes de discussions lors du COP MOP7.

Le 7ème COP/MOP de la Convention sur la Diversité Biologique (CBD) est prévu du 29 septembre au 3 octobre 2014 en République de Corée.

Pour plus de détails, envoyez un e-mail à mkarembu@isaaa.org.


Acteurs de l’agriculture africaine : plus d’actions pour atteindre la durabilité

Les acteurs de l’agriculture africaine ont été récemment mis au défi de faire plus d’actions que de bavardages dans la quête pour un développement agricole durable en Afrique. Son H.E Hon. Akinwumi Adesina, Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural du Nigeria a mis ses collègues ministres de l’Agriculture sur le continent au défi de de bien conseiller leurs gouvernements sur les besoins de leurs pays pour atteindre une meilleure productivité durable.

"Un leadership visionnaire et centré est nécessaire pour s’assurer que l’Afrique atteigne une transformation complète en agriculture". Faisant écho à ses sentiments, H.E John Kufuor, l’Envoyé Spécial sur le changement climatique du Secrétaire Général des Nations Unies a dit "Les politiques en Afrique doivent se concentrer sur l’agriculture; l’agriculture est un besoin de base en Afrique".

Les deux officiels ont fait ces remarques lors du 4ème Forum Africain pour la Révolution Verte (AGRF), une initiative qui cherche à rassembler les chefs d’Etats Africains, les ministres, les fermiers, les industries agricoles privées, les institutions financières, les ONG, la société civile, les scientifiques et autres acteurs pour discuter et développer des plans d’investissement concrets afin d’atteindre une révolution verte en Afrique. La réunion, qui a eu lieu du 1er au 4 septembre 2014 à Addis Abeba (Ethiopie), a été suivie par plus de 1’000 délégués.

Pour plus d’informations sur le Forum, contactez Sylvia Mwichuli, Responsable Communications de l’Union pour une Révolution Verte en Afrique (AGRA) à smwichuli@agra.org.


Projet de World Vision pour améliorer la carence en vitamine A au Ghana

Un projet utilisant une approche basée sur l’alimentation via la production, la consommation et la commercialisation d’une patate douce à chair orange cherche à diminuer la carence en vitamine A en particulier chez les enfants de moins de cinq ans au Ghana.

L’initiative, System Approach to Improve and Sustain Food Security in West Africa (SATISFY), entreprise par World Vision Ghana, bénéficiera à deux districts de la région de Brong Ahafo, Kintampo South et Atebubu.

"Nous avons réalisé que la carence en vitamine A est un problème au Ghana et que la supplémentation est devenue un défi. Pour les trois derniers mois maintenant, la supplémentation a été irrégulière'' a dit Stephen Matey, coordinateur du projet World Vision. "Il est nécessaire d’introduire une nouvelle approche et nous pensons qu’une approche basée sur la nutrition est meilleure, étant donné que l’agriculture joue un rôle important dans le pays. Donc, les fermiers peuvent produire des plantes riches en vitamine A pour diminuer les carences en vitamine A et améliorer la nutrition'' a-t-il déclaré lors de la réunion de la «Orange Flesh Sweet Potato Community of Practice», organisée par la Radio Internationale des Fermiers à Accra.

Selon le service de la santé du Ghana, 12’000 enfants meurent chaque année d’affections liées à une insuffisance pondérale due à la malnutrition. Les statistiques indiquent aussi que la sous-nutrition contribue à environ la moitié des décès d’enfants au-delà de la petite enfance, alors qu’un enfant sur treize au Ghana meurt avant son 5ème anniversaire.

Formé à l’OFSP, Matey a dit que le plan est de transmettre les connaissances nécessaires aux agents agricoles et de la vulgarisation mais aussi de former les fermiers et de les soutenir pour cultiver, consommer et commercialiser les cultures pour avoir un revenu supplémentaire.

Pour plus d’informations sur la biotechnologie en Afrique, contactez bbita@isaaa.org.


Formation régionale sur l’utilisation des marqueurs moléculaires en Egypte

Un atelier de cinq jours, "Utilization of Molecular Markers for PGRFA Characterization and Pre-Breeding for Climate Changes" a eu lieu du 31 août au 4 septembre 2014. L’atelier de travail s’est tenu sous les auspices du Professeur Adel Elbeltagy, ministre de l’Agriculture et de la Régénération des terres. Dans son discours, le Prof. Hanaiya Elitriby, Directeur, National Gene Band en Egypte, a mis en avant l’importance de la biodiversité dans le monde du changement climatique, pour augmenter la production et la productivité ainsi que la sécurité alimentaire, "plus nous aurons de diversité, plus nous aurons d’options pour faire face au changement climatique". Le Dr. Mohamed El-Ansary, FAO, a mis en avant l’importance de développer de nouvelles variétés plus productives avec de meilleures qualités afin de faire face aux défis de demain. Le Pr. Sherin Assem, Directeur de l’AGERI a mis en avant l’importance des nouvelles technologies pour développer de nouvelles variétés avec de meilleures caractéristiques ainsi que l’importance de la coopération entre la Banque de Gène et les Instituts de Recherches pour améliorer l’agriculture mondiale.

L’atelier de travail a été suivi par 20 participants du Yémen, du Liban, d’Iran, de Jordanie, de Bahrein, des Emirats et Egypte. La formation apportait aussi des informations sur les sujets suivants : types et utilisations des marqueurs moléculaires; génotypage avec le linkage mapping, données sur les tailles des allèles et données binaires; technologies de séquençage pour des AFLP automatisées; cartographie et QTL; méthodes de statistiques et de bioinformatique pour mesurer la diversité génétique ; sélection assistée par marqueurs; ainsi que TILLING et EcoTILLING pour la détection de mutations naturelles chez des individus et pour l’analyse génétique de population dans les cultures.

Regardez la vidéo de l’ouverture : www.youtube.com/watch?v=gHiqTA2iTZ0. Pour plus d’informations sur la biotechnologie en Egypte, contactez naglaa_a@hotmail.com ou allez sur www.e-bic.net.


L’UBIC soutient le développement de programme biotechnologie en Ouganda

Un des objectifs du Centre d’Information en Biosciences de l’Ouganda (UBIC) va être de promouvoir et de faire avancer l’enseignement des biosciences modernes dans l’ancien système éducatif en Ouganda. L’UBIC, son institution hôte l’Organisation Nationale de Recherches Agricoles (NARO) et d’autres partenaires, se sont engagés à ce jour. Le 2 septembre 2014, l’UBIC donnait un éventail de cours et de matériel de référence sur les biosciences et la biotechnologie au Centre National de Développement du programme (NCDC) en Ouganda. Cela comprenait des guides d’enseignements et des aides pour faciliter l’enseignement de la biotechnologie, ses applications et sa réglementation.

Le matériel a été reçu par M. Mathias Mutema Mulumba, spécialiste en Programme Agricole du NCDC. Il a félicité l’UBIC pour son soutien et a appelé à plus d’engagements pour permettre le développement de programmes pertinents et complets pour les biosciences modernes en Ouganda. Les précédents engagements de l’UBIC avec le NCDC comprennent la participation du NCDC dans la première cérémonie nationale de récompenses des essais en biotechnologie en mai 2014.

Selon le coordinateur de l’UBIC, le Dr. Barbara Mugwanya, le premier partenariat engage à de futurs partenariats avec le NCDC dans un effort pour former les futurs scientifiques et innovateurs dans les domaines liés à l’agriculture. La modernisation de l’agriculture en Ouganda requiert l’encouragement des jeunes à poursuivre des carrières dans la recherche agricole et d’autres secteurs dans le développement de la chaîne de valorisation agricole. Le soutien de l’UBIC au NCDC fera, par conséquent, beaucoup de chemin dans le renforcement du Centre d’Expertise et le développement de matériel pour un programme en biotechnologie en Ouganda.

Pour plus d’informations, contactez ubic.nacrri@gmail.com.

Asie et Pacifique

Aspects de sécurité des plantes GM pour des stress abiotiques

Les plantes GM tolérantes aux stress abiotiques ont été développées pour réduire les pertes de rendement dues à la salinité, la sécheresse, les températures extrêmes, …. Avec ce développement, les questions sur leur sécurité alimentaires et environnementale sont apparues, touchant l’adoption et l’acceptabilité de ces plantes GM. Dans l’étude de Liang et de ses collègues de l’Institut de sécurité alimentaire de RIKILT Wageningen UR, l’importance de développer une approche comparative dans l’évaluation des cultures GM a été discutée.

Les résultats de leurs découvertes ont prouvé que l’acceptabilité et l’adoption des cultures GM avec des tolérances aux stress abiotiques dépendent des résultats de leur évaluation de sécurité. Une méthode pour évaluer les plantes GM avec une tolérance aux stress abiotiques a été proposée afin d’améliorer l’approche comparative actuelle pour l’évaluation de la sécurité alimentaire et environnementale dans ce type de plantes GM. Cette méthode compare la culture de plantes GM dans deux conditions, naturelles et de stress, une plante traditionnelle est aussi cultivée en condition naturelle. Les effets et risques de cultiver des plantes GM dans l’environnement dans les deux conditions ont été comptabilisés et évalués puis comparés avec les plantes traditionnelles. Les plantes GM considérées comme sûres pour l’environnement sont ensuite évaluées pour leur sécurité en tant qu’aliment.

Pour des détails supplémentaires sur l’étude, lisez l’article : www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0924224414001861.


Des scientifiques évaluent SCICOM mais passent peu de temps à communiquer avec le public sur la biotechnologie

Des études ont montré que les professeurs d’université et les scientifiques du secteur public sont reconnus par le public comme des sources d’informations en biotechnologie très crédibles. Ainsi leur rôle dans la communication en biotechnologie est crucial.

L’ISAAA a réalisé une étude pour étudier la manière dont les scientifiques et les académiques voient la communication scientifique (SCICOM) et leur rôle dans la sensibilisation et la compréhension du public. Plus de 200 personnes de 63 institutions de recherche et universités différentes en Indonésie, Malaisie et aux Philippines ont été interrogées dans cette étude.

Les résultats ont montré que, bien que les scientifiques et les académiques reconnaissent l’importance de la communication scientifique, ils ne consacrent qu’une petite partie de leur temps dans l’engagement avec le public. Presque la moitié des sondés (40%) ont un faible niveau d’engagement (1-10 activités par an), principalement auprès des étudiants et équipes de leur institution hôte avec l’objectif d’encourager la sensibilisation et la compréhension de la biotechnologie. Seul 10% ont assisté à des formations sur la communication en biotechnologie, qui sont principalement sponsorisées par des organisations non gouvernementales. Selon les scientifiques et les académiques, avec plus de fonds et de formations, ils pourraient être plus encouragés à s’engager auprès du public.

Téléchargez l’infographie sur cette étude : www.isaaa.org/resources/infographics/scicomm2014/scicomposter2014.jpg.


Des scientifiques japonais achèvent la séquence du génome de l’aubergine

Des chercheurs de l’Institut Kazusa de Recherches sur l’ADN au Japon et l’Institut de la Science des Légumes et du Thé (NIVTS) de l’Organisation Nationale de Recherche en Agriculture et Alimentation (NARO) publient pour la première fois la séquence complète du génome de l’aubergine (Solanum melongena L.).

L’analyse par cluster des gènes prédits de l’aubergine ainsi que des gènes de trois autres solanacées et d’Arabidopsis thaliana ont révélé que, parmi les 35’000 clusters générés, 4’018 étaient exclusivement composés de gènes d’aubergine qui pourraient peut-être conférer des caractères spécifiques de l’aubergine, ont-ils dit. Ils ont aussi trouvé qu’entre l’aubergine et la tomate, 16’ 573 paires de gènes pourraient être orthologues (séquences homologues descendant de la même séquence ancestrale) et 9’489 scaffolds d’aubergine pourraient être cartographiés sur le génome de la tomate.

"Des analyses comparatives détaillées des génomes de l’aubergine et de la tomate faciliteraient notre compréhension de l’architecture génomique des solanacées, ce qui contribuerait à la culture et l’utilisation future de ces plantes" ont dit les chercheurs.

Les résultats de l’étude du génome sont publiés dans le journal DNA Research. Ils sont disponibles librement sur : http://dnaresearch.oxfordjournals.org/content/early/2014/09/16/dnares.dsu027.short?rss=1#aff-1.


Séminaire sur les considérations socio-économiques de la biotechnologie agricole à Bogor, Indonésie

Un séminaire sur les considérations socio-économiques de la biotechnologie agricole a eu lieu à l’université agricole de Bogor (IPB) le 27 août 2014. Cet évènement a rassemblé 60 participants des universités, industries et médias pour augmenter la sensibilisation sur les considérations socio-économiques de la biotechnologie en Indonésie basées sur le Protocole de Carthagène sur la Biodiversité.

Parmi les conférenciers invités se trouvait le Pr. Dr. Bustanul Arifin de Intercafe IPB, qui a parlé du rôle de la biotechnologie dans le développement agricole en Indonésie et le soutien aux changements techniques afin d’améliorer la productivité et l’efficacité en agriculture. Le Dr. Leonardo Gonzales, président de la Fondation STRIVE (Philippines), a mis en avant les considérations socio-économiques sous le Protocole de Carthagène et les bénéfices socio-économiques des plantes génétiquement modifiées.

Les autres conférenciers sont le Dr. Arief Daryanto représenté par le Dr. Harianto, Conseiller Spécial du Président pour l’Alimentation et l’Energie et le Prof. Dr. Agus Pakpahan du Ministère de l’Agriculture. Dans le discours de clôture, le Dr. Bayu Krisnamurthi, Vice-Ministre du Commerce a dit que l’utilisation de la biotechnologie est un plus pour l’Indonésie à cause des besoins du pays pour l’alimentation et la réduction des importations de produits alimentaires. L’évènement a été réalisé en collaboration avec l’Association d’Economie Agricole d’Indonésie (Perhepi), la Société Internationale pour les Sciences Agricole d’Asie du sud-est (ISSAAS), l’école de Gestion et des Affaires de l’IPB, Monsanto Indonésie et le Service International pour l’Acquisition des Utilisations de la Biotechnologie Agricole (ISAAA).

Pour les détails, contactez Dewi Suryani du BIC Indonésie (catleyavanda@gmail.com).

RECHERCHES

La surexpression d’OSPTR6 chez le riz promeut la croissance du riz mais diminue l’efficacité de l’azote

L’azote est crucial dans la croissance des plantes et leur productivité, rendant les transporteurs PTR/NRT1 vitaux pour la croissance du riz. Une étude réalisée par l’équipe de Xiaorong Fan de l’Université Agricole de Nanjing en Chine a caractérisé le transporteur de peptides du riz, OsPTR6, et examiné sa réponse aux fortes et faibles disponibilités de nitrates et d’ammonium.

OsPTR6 était surexprimé dans le cultivar GM Nipponbare pour augmenter l’efficacité d’utilisation de l’azote (NUE). Trois lignées GM, OE1, OE5 and OE6, ont été produites et soumises à des expériences de croissance hydroponique avec différents traitements d’azote. Les résultats ont montré que la hauteur de la plante et la biomasse des lignées GM ont augmenté et que l’accumulation d’azote et les activités de la glutamine synthétase (GS) ont été augmentées. Cependant, l’efficacité d’utilisation de l’azote (NUE) est diminuée en présence de niveaux d’ammonium élevés.

Cela suggère que la surexpression d’OsPTR6 augmente la croissance du riz mais diminue l’efficacité d’utilisation de l’azote en conditions de fortes concentrations en ammonium.

Pour plus d’informations sur cette étude : www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0168945214001150.


Des chercheurs utilisent les plants de tabac pour combattre l’épidémie d’Ebola

Le virus Ebola causant des fièvres hémorragiques se répand rapidement dans quelques zones d’Afrique depuis décembre 2013 conduisant à plus de 1'000 décès. Donc, les scientifiques accélèrent le développement de médicaments et de vaccins qui pourraient enrayer cette épidémie.

Un des médicaments populaires en cours de tests expérimentaux est ZMapp, développé par Mapp Biopharmaceutical à San Diego (Californie). Dans un article publié dans Proceedings of the National Academy of Sciences, l’équipe de recherche décrit un concept de preuves pour utiliser un mélange d’anticorps afin d’empêcher la maladie mortelle chez les singes. Quand il est administré une heure après l’infection, tous les animaux survivent. Deux tiers des animaux sont protégés même lorsque le traitement, connu sous l’abréviation MB-003, est administré 48 heures après l’infection.

Kentucky BioProcessing a amélioré l’efficacité de l’anticorps en utilisant des plants de tabac. Les plants de tabac sont "infectés" avec la protéine connue pour combattre Ebola et la reproduisent comme un photocopieur. Ce nouveau processus de développement diminue de manière importante le temps nécessaire pour la production, augmente la quantité d’anticorps produite et réduit le coût de la fabrication.

ZMapp n’est pas encore autorisé pour une utilisation mais les protocoles de tests de médicaments devraient être mis en place cette année.

Plus d’informations : www.mappbio.com/ebola.html, http://goo.gl/fXwBoQ, et www.kentucky.com/2014/08/04/3365612_drug-given-to-american-ebola-victims.html?sp=/99/322/&rh=1.


Le Brésil envisage les arbres GM

Le Brésil, le second plus grand producteur de cultures GM en 2013, envisage maintenant de cultiver des eucalyptus GM. Les eucalyptus GM, développés par FuturaGene, produisent 20 pourcent de bois en plus que les arbres traditionnels et sont prêts pour la récolte en 5.5 ans au lieu de 7. A présent, les régulateurs brésiliens évaluent les arbres pour une dissémination commerciale et la décision devrait être prise d’ici la fin de l’année.

Plus d’informations : www.nature.com/news/brazil-considers-transgenic-trees-1.15769.

ANNONCES

Cours ‘prochaines générations de technologies de séquençage pour l’amélioration des plantes’

Quoi: 11ème cours de formation sur la prochaine Génération de Technologies de Séquençage pour l'amélioration des plantes

Où : Institut International de Recherches sur les Cultures pour les Tropiques Semi-Arides (ICRISAT), Patancheru, Hyderabad, Inde

Quand: 17-28 novembre 2014

Le cours fait partie du programme ‘Critical Focus Area-Molecular Breeding’ de l’ICRISAT, du programme de recherche sur les légumineuses à grains du CGIAR et du programme de recherche sur les céréales des terres sèches du CGIAR. Pour plus de détails, contactez Rajeev Varshney, Directeur, Centre d’Excellence en Génomique (CEG) à r.k.varshney@cgiar.org ou Anu Chitikineni, directeur, CEG a.chitikineni@cgiar.org.


2eme congrès de génomique végétale : Asie

Le succès du premier congrès de génomique végétale, qui a eu lieu en Asie plus tôt cette année, sera répété en 2015. Les organisateurs ont annoncé que le 2ème Congrès de Génomique Végétale aurait de nouveau lieu au Shangri-La Hotel à Kuala Lumpur (Malaisie) du 19 au 20 mars 2015. Selon Global Engage, les partenaires médias de cette réunion, le congrès de génomique végétale est reconnu pour la qualité du contenu scientifique des présentations et pour les opportunités sans parallèle de réseautage qu’il offre aux délégués et aux intervenants.

Pour des détails sur les intervenants, l’agenda, le lieu et l’inscription, allez sur : www.globalengage.co.uk/pgcasia/register.html. Pour obtenir une réduction de 10% sur l’inscription, utilisez le code "CBU/10". Pour plus d’informations, contactez nnoakes@globalengage.co.uk.

Document Reminders

Document de travail : une nouvelle approche pour gérer les plantes GM

L’université de Durham a publié un rapport sur la manière dont la gestion et la réglementation des plantes GM dans les ‘puissances émergentes’ du Mexique, d’Inde et du Brésil ont affecté l’acceptation de la biotechnologie par le public. Téléchargez une copie du rapport sur www.dur.ac.uk/resources/ihrr/GMFuturosWorkingPaper.pdf.


OGM : une introduction

Marc Brazeau, du Food and Farm Discussion Lab, a écrit un guide utile sur les OGM. Il comprend les bases de la modification génétique, la recherche actuelle et les impacts potentiels sur l’environnement. Lisez l’article sur http://fafdl.org/gmobb/gmos-an-introduction/.


La biotechnologie du lin en Europe et en Chine

Le lin, une culture ancienne utilisée dans l’industrie de la fabrication comme source potentielle de fibres, est de plus en plus intéressant pour la recherche à cause de plusieurs découvertes révélant ses bénéfices pour la santé et l’industrie. L’amélioration du rendement et de la qualité des fibres produites par le lin a été encore développée par la modification génétique.

L’article de synthèse, écrit par Kulma et ses collègues sur la biotechnologie du lin en Europe et en Chine, résume les récents développements et progrès de la modification génétique du lin pour ses fibres. L’article montre aussi les utilisations des fibres GM de lin dans l’industrie manufacturière et en médecine, qui a rapporté sa capacité dans la guérison des plaies chroniques.

L’article peut être lu sur www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0926669014005123.


Nouvelle publication: Pocket K sur l’aubergine Bt

L’ISAAA a publié un nouvel Pocket K sur l’aubergine Bt. Il comprend la technologie derrière la plante GM, la situation d’adoption de l’aubergine Bt et les expérimentations comprenant les bénéfices potentiels au Bangladesh, en Inde et aux Philippines.

Les Pocket Ks sont des concentrés de connaissances, des informations rassemblées et des questions liées disponibles prêtes à l’emploi. Ils sont produits par le Centre Mondial des Connaissances sur la Biotechnologie Végétale (http://www.isaaa.org/kc). Le nouveau format des Pocket K est optimisé pour les lire sur des PC ou des mobiles.

Téléchargez gratuitement une copie sur www.isaaa.org/resources/publications/pocketk/48/default.asp.