Chers abonnés,
Voici le Bulletin de Septembre 2012
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

 

NOUVELLES

Mondiales

Matériel d’information du CGIAR ouvert au public

Le Consortium International des Centres de Recherches Agricoles (CGIAR) est dans un grand mouvement de changement. L’organisation a rédigé un cadre pour améliorer et accélérer la distribution et l’accès à ses données et connaissances afin de mieux servir le consortium CGIAR et ses partenaires. Ce progrès a été fait lorsque le Consortium du CGIAR a approuvé les « principes relatifs à la gestion des ressources intellectuelles du CGIAR ».

Un cadre clair était nécessaire pour aider les connaissances à voyager librement et en sécurité pour une meilleure utilisation et pour fournir des lignes directrices aux centres membres du consortium lorsqu’ils construisent leurs partenariats, pour s’assurer que les ressources intellectuelles atteignent ceux qui en ont le plus besoin.

Enrica Porcari, directrice par intérim de la communication du Consortium du CGIAR, a dit que tant une vision claire qu’un ensemble de principes communs, en particulier pour la gestion des données et des connaissances, est nécessaire pour que les résultats des recherches voyagent et augmentent la probabilité de leur impact (CGIAR).

Accédez au document pdf « CGIAR Principles on the Management of Intellectual Assets » sur www.cgiarfund.org/sites/cgiarfund.org/files/Documents/PDF/fc7_cgiar_ia_principles_inclusion_COF_Feb16_2012.pdf.

Afrique

Le Cameroun et l’IITA partenaires pour améliorer l’agriculture

Le gouvernement du Cameroun formera une étroite collaboration avec l’Institut International pour l’Agriculture Tropicale (IITA) afin d’exploiter les vastes innovations et technologies agricoles en vue de diminuer le fossé des rendements et d’améliorer la productivité dans les pays du centre de l’Afrique. La décision du pays a été réaffirmée par Essimi Menye, ministre camerounais de l’agriculture, lors d’une visite de quatre jours dans le pays du directeur général de l’IITA, le Dr. Nteranya Sanginga.

Menye visitera les quartiers généraux de l’IITA à Ibadan (Nigeria) pour voir lui-même les innovations qui pourraient bénéficier à son pays, ajoutant qu’il a été impressionné par les efforts de l’IITA pour ajouter de la valeur au manioc au Nigeria. Le soutien important de l’IITA pour le Cameroun remonte à l’année 2000 alors que le pays souffrait d’une productivité limitée de nombreuses cultures. Pour répondre à cela, l’IITA a distribué des variétés améliorées de manioc aux fermiers camerounais jusqu’en 2010. Cela a aidé le pays à augmenter sa production qui est passée de 1.9 à 3 millions de tonnes ainsi que cela est rapporté par l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO).

Lisez le communiqué de presse : www.iita.org/2012-press-releases/-/asset_publisher/CxA7/content/cameroon-and-iita-to-step-up-efforts-to-improve-the-fortunes-of-farmers?redirect=%2F2012-press-releases#.UGFmhrLiaf5.


Le CIMMYT et l’IITA dirigent une formation sur la production grainière et la gestion des essais en champs

Le Centre International d’Amélioration du Maïs et du Blé (CIMMYT) et l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) ont dirigé un cours de formation sur la gestion des essais en champs et des nurseries ainsi que la production grainière des variétés de maïs à pollinisation libre et hybrides. Cette formation est une activité de soutien du projet « Maïs Tolérant à la Sécheresse en Afrique (DTMA) » coordonné par le CIMMYT et l’IITA afin de fournir une assurance contre les risques des cultures de maïs en utilisant la sélection traditionnelle pour développer et diffuser les variétés qui permettent une récolte décente avec des pluies réduites.

La formation a, en particulier, abordé l’importance d’un bon essai de gestion, de plans expérimentaux avancés, de la gestion des nurseries de maïs et des essais de variétés ainsi que des aspects clés de la production des graines. La formation comprend aussi des sessions pratiques en champs dans lesquelles les participants ont appliqué les plans expérimentaux appropriés pour différents champs et appris comment faire le plan d’un essai en champs. Ils ont aussi essayé les différentes techniques de pollinisations utilisées en amélioration du maïs et en maintien des variétés.

Pour plus d’informations : http://blog.cimmyt.org/?p=9147.


Renforcer le projet SIMLESA au Mozambique

Le projet du Centre International d’Amélioration du Maïs et du Blé (CIMMYT) sur le renforcement durable des systèmes maïs-Légumineuses pour la sécurité alimentaire en Afrique de l’est et du sud a pour objectif d’améliorer la productivité du maïs et des légumineuses de 30% ainsi que de réduire les risques prévus de baisse du rendement de 30% dans environ 500 000 fermes en Afrique et en Australie d’ici 10 ans.

Le Mozambique est un des pays prioritaires de ce programme de recherches. Le Mozambique, cependant, reste un des pays du sud de l’Afrique qui a de faibles rendements en maïs (0.73 t/ha) à cause de la faible utilisation des engrais (<4%) et des variétés améliorées de maïs (<10%), ce qui a un impact tant sur la sécurité alimentaire que sur les revenus. Pour répondre à ces questions, les principaux acteurs du secteur privé et les ONG se sont rencontrés à Chimoio (Mozambique) le 20 août 2012 pour discuter des meilleurs moyens d’améliorer les plateformes d’innovations et les partenariats pour diffuser plus les activités du SIMLESA aux petits fermiers du pays.

Lisez l’article à http://blog.cimmyt.org/?p=9005.


Le Cameroun dissémine des variétés améliorées de manioc pour renforcer la sécurité alimentaire

Le gouvernement camerounais a disséminé cinq nouvelles variétés améliorées de manioc pour aider à améliorer la sécurité alimentaire de millions de personnes dans le pays. Les variétés développées par sélection traditionnelle par l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) et ses partenaires sont connues comme les génotypes TMS 92/0326, TMS 96/1414, TMS 96/0023, TMS 92/0057 et TMS 92/0067 de l’IITA.

Les variétés améliorées ont été officiellement disséminées par le ministre camerounais de l’agriculture, M. Essimi Menye et le secrétaire permanent, Mlle Ebelle Etame Rebecca, qui représentait le ministre de la recherche et des innovations scientifiques. Outre un rendement estimé entre 20 et 35 tonnes par hectare, les variétés améliorées ont de meilleures qualités nutritionnelles et sont riches en caroténoïdes, fer et zinc.

Pour des informations, contactez Godwin Atser (g.atser@cgiar.org).


Les projets de recherche sur les plantes GM au Kenya veulent créer une synergie pour les efforts de communication

Des représentants des six projets de recherche en cours sur les plantes GM ont demandé des initiatives communes de synergie des communications au Kenya. L’appel au rassemblement a été lancé lors d’une réunion pour partager les expériences, les défis et explorer de nouvelles initiatives conjointes pour les projets de biotechnologie en cours dans le pays. La réunion était organisée par l’équipe de communication du projet « Manioc résistant aux virus (VIRCA)» le 14 septembre à Nairobi. Elle a aussi appelé à des activités conjointes pour les projets de recherches en cours.

L’atelier de travail, le premier de cette sorte au Kenya, a attiré des participants des différents projets actuellement en cours dans le pays comme le projet « Maïs Efficace pour l’Eau en Afrique (WEMA) », l’action « Patate douce pour la sécurité et la santé en Afrique (SASHA) », « Maïs amélioré pour les sols africains (IMAS) », le projet du coton Bt et le projet du « maïs tolérant à la sécheresse ». Le Centre Africain de l’ISAAA qui coordonne actuellement la stratégie de communication du projet VIRCA au Kenya a été chargé de créer un consensus parmi tous les projets sur les plantes GM de manière à rendre opérationnelles le plus possible d’activités conjointes auxquelles les projets pourraient participer.

Pour plus de détails, contactez Jonathan Odhong du centre africain de l’ISAAA (j.odhong@isaaa.org).


La Tanzanie adopte le génie génétique

Le ministère tanzanien de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et des coopératives a commencé à utiliser le génie génétique pour « modifier » des graines et contrôler les maladies qui empêchent la croissance des plantes. Cette annonce a été faite par le secrétaire permanent du ministère, Mohamed Muya, lors d’une conférence de presse à Dar es Salaam. Les études de divers chercheurs et institutions donnent de plus en plus de preuves que le génie génétique a conduit à une augmentation du rendement des cultures dans les pays qui utilisent cette technologie.

« Le ministère croit que l’utilisation du génie génétique pourrait aider à lutter contre les défis agricoles posés par le changement climatique comme la sécheresse, l’infestation et les nuisibles dangereux entre autres choses dont le contrôle demande des insecticides… » a-t-il dit.

Le gouvernement, via le ministère, continuera à améliorer la recherche et à adopter de nouvelles technologies pour utiliser le génie génétique. Le secrétaire permanent Muya a reconnu qu’il y a comme il le dit des « notions trompeuses et mal informées et même parfois purement spéculatives » quand aux conséquences indirectes de la technologie. Au vu de cela, le gouvernement va se lancer dans une campagne de sensibilisation et d’information.

Cette actualité a été adaptée de Checkbiotech.com http://greenbio.checkbiotech.org/news/tanzania_embracing_genetic_engineering


Le CGIAR a réalisé une étude sur la manière dont les fermiers feront face au changement climatique

Le programme de recherches du CGIAR sur le changement climatique, l’agriculture et la sécurité alimentaire (CCAFS) a réalisé une étude détaillée sur la manière dont les fermiers en Afrique de l’est vont faire face à la variabilité du climat pour maintenir une agriculture durable. L’étude a pour objectif de comprendre quelles sortes de changements sont possibles dans le futur et ce qui oblige les fermiers à faire ces changements de manière à faire face au changement climatique.

L’étude a révélé que de nombreux petits fermiers ont commencé à adopter des approches et des techniques de cultures résistantes aux changements climatiques. Parmi elles, se trouvent des stratégies pour améliorer la production des cultures comme l’utilisation de graines de variétés améliorées, la pratique de l’agroforesterie et de l’inter-culture et une meilleure gestion du bétail. L’étude a trouvé, cependant, que de nombreuses approches de cultures qui pourraient actuellement transformer la voie des petites fermes, n’ont pas encore été adoptées.

Plus d’informations : http://ccafs.cgiar.org/blog/bit-bit-east-african-smallholder-farmers-adapting-climate-change.


Les fermiers du Zimbabwe demandent une production OGM pour atteindre la sécurité alimentaire

L’industrie et les fermiers du Zimbabwe ont exhorté le gouvernement à autoriser la production des organismes génétiquement modifiés (OGM) pour atteindre la sécurité alimentaire à la suite de la sécheresse qui ravage le pays. La Confédération des Industries du Zimbabwe (CZI) et l’Union des Fermiers du Zimbabwe (ZFU) ont dit que le Zimbabwe devrait faire disparaître l’interdiction des OGM pour atteindre la sécurité alimentaire.

« Nous continuerons à pousser pour l’autorisation de la production des OGM utilisant les technologies GM pour l’exportation comme point de départ. Nous allons organiser un séminaire sur les productions agricoles qui se concentrera sur l’augmentation de la couverture des réserves de céréales dans le but d’améliorer la production agricole localement » a dit le CZI dans une déclaration.

Le responsable de l’information du ZFU, Tinashe Kairiza, pesait en disant que le Zimbabwe a tout à gagner en autorisant la production des OGM. « Pour le moment, nous, en tant qu’union, faisons pression pour toute recherche qui justifie l’autorisation des OGM. D’autres pays ont augmenté leurs rendements en autorisant les OGM. Par exemple, le Burkina Faso produit actuellement du coton génétiquement modifié et cela a augmenté ses rendements » a dit Kaizira.

Les organisations humanitaires ont dit qu’au moins un quart de la population du pays a un urgent besoin d’aide alimentaire entre maintenant et la prochaine récolte en avril ou qu’ils vont souffrir de la faim. Les zimbabwéens ont pratiquement survécu sur les distributions de vivres des agences internationales de secours après que le gouvernement ait perturbé les principaux secteurs agricoles via ses réformes agraires il y a six ans.

Pour lire l’article : www.truthabouttrade.org/2012/09/07/farmers-call-for-gmo-production-to-ensure-food-security/


Une nouvelle union pour la sécurité alimentaire afin d’accélérer le développement agricole en Afrique

La nouvelle union pour la sécurité alimentaire afin d’accélérer le développement agricole en Afrique a été lancée à Accra (Ghana) le 29 août. Initiée par les nations du G8, les pays africains et le secteur privé, l’union a pour objectif de sortir 50 millions de personnes de la pauvreté d’ici 10 ans.

Nii Amansa Namoale, vice-ministre de l’alimentation et de l’agriculture du Ghana, qui a inauguré le projet, a dit que l’initiative est conçue pour accélérer le démarrage des projets par de nombreux pays africains afin de répondre urgemment au double problème de la sécurité alimentaire et de la nutrition. Il a ajouté que la sécurité alimentaire et la nutrition impliquent de nombreux facteurs et que l’aide internationale seule ne peut pas remplir les objectifs qui sont plus urgents maintenant que le rôle de l’Afrique dans l’économie mondiale est en pleine expansion.

Plus de détails : www.ghananewsagency.org/details/Science/New-alliance-for-food-security-would-accelerate-agricultural-development-Namoale/?ci=8&ai=48430#.UEAtQ8GTslc.


Les délégués africains au COP-MOP 6 tiennent une réunion préparatoire

La réunion préparatoire à Prétoria (Afrique du Sud) des délégués africains au COP-MOP s’est terminée le 29 août 2012 par une résolution de progresser avec les utilisations de la biotechnologie en Afrique et de créer un cadre dans lequel l’Afrique pourra exploiter les connaissances et les expériences extérieures.

Les délégués de 15 pays africains qui ont signé le Protocole de Carthagène ont participé à la réunion. Ils ont aussi examiné les points de l’ordre du jour prévu pour les discussions durant le COP-MOP 6 en octobre et sont revenus avec des positions et des propositions pour chaque point. Ils ont aussi pris la résolution que les délégués puissent utiliser les productions, les points de vue et les résultats de la réunion préparatoire pour proposer des positions concrètes à temps pour le COP-MOP 6.

La réunion était organisée par le réseau d’expertise de l’Agence Africaine de biosécurité de l’AU-NEPAD (ABNE), le gouvernement de la République d’Afrique du Sud, le marché commun d’Afrique de l’est et du sud (COMESA), Africabio, le Programme pour les systèmes de Biosécurité (PBS), l’initiative pour la recherche publique et la réglementation (PRRI) et le Centre Africain du Service International pour l’Acquisition des utilisations de la Biotechnologie Agricole (ISAAA).

Pour avoir plus d’informations sur la biotechnologie en Afrique, envoyer un e-mail à J.Odhong@isaaa.org.

Amériques

L’AMA réitère son soutien à la technologie GM

L’Association Médicale Américaine (AMA) a publié une déclaration réitérant sa position sur les plantes génétiquement modifiées. Elle continue de reconnaître les conclusions du livre blanc de 1987 de l’Académie National des Sciences : (a) Il n’y a pas de preuves que des risques uniques existent que ce soit dans l’utilisation des techniques d’ADNr ou dans le mouvement de gènes entre organismes non apparentés ; (b) les risques associés à l’introduction d’organismes modifiés par recombinaison d’ADN sont du même type que ceux associés avec l’introduction d’organismes non modifiés et d’organismes modifiés par d’autres méthodes et (c) l’évaluation des risques liés à l’introduction d’organismes modifiés par ADNr dans l’environnement devrait être basée sur la nature de l’organisme et de l’environnement dans lequel il est introduit et non pas sur la méthode avec laquelle il est produit.

L’AMA note que «les nombreux bénéfices potentiels offerts par les plantes et les aliments GM ne soutiennent pas un moratoire sur la culture des plantes GM et encouragent les développements en cours de la recherche dans le domaine de la biotechnologie alimentaire ». Elle presse donc « le gouvernement, l’industrie, les groupes de consommateurs ainsi que les communautés scientifiques et médicales d’informer le public et d’améliorer la disponibilité d’informations non biaisées et les activités de recherche sur les aliments GM ».

Lisez la déclaration de l’AMA : https://ssl3.ama-assn.org/apps/ecomm/PolicyFinderForm.pl?site=www.ama-assn.org&uri=%2fresources%2fdoc%2fPolicyFinder%2fpolicyfiles%2fHnE%2fH-480.958.HTM


Le sorgho, plante bioénergétique

Le sorgho à sucre est une plante bioénergétique idéale selon une étude du Département Américain de l’Agriculture (USDA). La plante, une herbe robuste, a des caractéristiques uniques comme la tolérance à la sécheresse, l’adaptabilité à des conditions de culture, de faibles besoins en engrais et une forte biomasse (matériel végétal) selon le biologiste moléculaire de l’USDA, Scott Sattler et Jeff Pedersen du Service Agricole de l’USDA. Outre ces caractéristiques, le sorgho produit aussi du sucre qui peut être converti en biofioul, les fibres résiduelles de l’extraction du jus peuvent être brûlées pour générer de l’électricité.

L’étude fait partie des efforts de l’ARS-USDA pour produire jusqu’à 36 milliards de gallons de biofioul d’ici 2022. Le sorgho et la canne à sucre sont les deux premiers candidats pour la production de biofioul dans le sud-est des USA parce que ce sont des cultures supplémentaires qui peuvent augmenter la production de biofioul.

Plus d’information dans le numéro de septembre 2012 du magazine Agricultural Research : www.ars.usda.gov/is/AR/archive/sep12/biofuels0912.htm#sorghum.


Des jours plus courts préparent les plantes à survivre au froid

Les plantes se protègent elles-mêmes contre le gel en activant le CBF (gènes de facteurs de transcription) de la voie de réponse au froid. Cela permet aux plantes de survivre lorsqu’elles sont exposées au froid, aux températures de non-gel et aux températures négatives. Une étude récente du même groupe dirigé par Michael Thomashow, un éminent professeur de génétique moléculaire à l’université d’état du Michigan East Lansing, qui a découvert le chemin CBF, a montré que les mécanismes de défense des plantes sont aussi déclenchés par la diminution de la lumière du jour.

L’article publié dans les « Proceedings of the National Academy of Sciences », montre que la diminution de la lumière du jour déclenche les défenses des arbres contre le gel ainsi que celles des plantes cultivées et des plantes annuelles. Cette réponse est cependant désactivée lors de saisons de culture chaudes. Cette recherche pourrait apporter aux chercheurs des informations permettant d’identifier les gènes impliqués dans le processus, ce qui sera utile pour augmenter la productivité des cultures.

Lisez l’article à : http://news.msu.edu/story/plants-unpack-winter-coats-when-days-get-shorter/.


Aliment biologique ne signifie pas toujours aliment plus sain, selon une étude

Une étude de l’Ecole de Médecine de l’Université de Stanford a révélé qu’il n’y a pas beaucoup de différences entre les aliments biologiques et conventionnels en termes de contenu nutritionnel. L’étude, qui est de loin la méta-analyse la plus complète des études existantes comparant les aliments biologiques et conventionnels, n’a pas trouvé de preuves solides que les aliments biologiques soient plus nutritifs ou présentent moins de risques pour la santé que leurs contreparties traditionnelles.

En analysant les données, les chercheurs ont trouvé peu de différences significatives en termes de bénéfices pour la santé entre les aliments biologiques et traditionnels. Aucune différence systématique n’a été recensée dans le contenu en vitamines des produits biologiques et seul un nutriment, le phosphore, était systématiquement plus élevé dans les produits cultivés en agriculture biologique vs. traditionnelle. Les chercheurs notent, cependant, que, étant donné que quelques personnes ont une carence en phosphore, le contenu élevé en phosphore des produits biologique a une petite importance clinique.

Lisez l’article : http://med.stanford.edu/ism/2012/september/organic.html.

Asie et Pacifique

Mise à jour de l’IRRI sur l’état du riz doré

Selon la mise à jour du rapport de l’Institut International de Recherches sur le Riz (IRRI), le riz doré était encore en développement et en évaluation en septembre 2012. Il sera seulement mis à la disposition globale des fermiers et des consommateurs à condition qu’il soit autorisé par les agences nationales de réglementation et qu’il soit prouvé qu’il diminue la carence en vitamine A dans les conditions des communautés, un processus qui est susceptible de prendre à nouveau une ou deux années.

L’IRRI a ajouté que les sélectionneurs de l’Institut Philippin de Recherches sur le Riz (PhilRice) et l’Institut Bengalais de Recherches sur le Riz (BRRI) développent et testent des versions de riz doré pour les variétés de riz populaires auprès des fermiers locaux tout en conservant le même rendement, la résistance aux nuisibles et la qualité du grain. La prochaine étape sera de soumettre toutes les informations de sécurité aux offices de réglementation qui vont examiner ces données dans le cadre du processus d’autorisation du riz doré.

Lisez le communiqué de presse de l’IRRI : http://irri.org/index.php?option=com_k2&view=item&id=12335&lang=en and http://irri.org/index.php?option=com_k2&view=item&id=12108&lang=en.

Europe

La Cour Européenne de Justice soutient les droits des fermiers à cultiver des plantes GM

La Cour Européenne de Justice a déclaré que les autres procédures nationales d’autorisations pour la culture de plantes génétiquement modifiées (GM) dans les Etats membres de l’Union Européenne sont illicites. Ainsi les mesures de coexistence ne sont pas obligatoires pour cultiver des plantes GM.

La règle concerne en particulier les plantes GM qui ont été autorisées pour la culture en Europe mais le droit des fermiers à choisir cette plante a été refusé en pratique par quelques barrières bureaucratiques créées par les autorités italiennes. La Cour de Justice a expliqué que la culture des plantes GM telles que la variété de maïs MON 810 ne doit pas être soumise à une procédure nationale d’autorisation alors que l’utilisation et la commercialisation de ces variétés sont permises, après tout.

Pour plus d’informations, allez sur www.europabio.org/agricultural/press/european-court-justice-confirms-farmers-right-cultivate-gm-crops. Pour avoir accès en ligne au document de l’arrêt de la Cour Européenne de Justice sur la culture des plantes GM, allez sur : http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?text=&docid=126437&pageIndex=0&doclang=EN&mode=lst&dir=&occ=first&part=1&cid=1195160.


Lente acceptation des plantes GM en Europe, selon un rapport

L’acceptation des plantes GM dans l’Union Européenne est encore caractérisée par l’indifférence ainsi que cela ressort du lent processus d’autorisation, selon le rapport annuel de biotechnologie agricole de l’UE réalisé par l’USDA FAS GAINS. Sept pays européens dont la France, l’Allemagne et la Hongrie, ont interdit la culture commerciale des plantes GM mais le Portugal et l’Espagne montrent une augmentation de l’adoption. Un exemple est la culture du MON810, un ancien maïs résistant aux insectes GM qui a déjà été cultivé dans de nombreux pays et qui est maintenant remplacé dans de nombreux pays par des variétés avec des caractères empilés (tolérance aux herbicides et aux insectes) plus pratiques et rentables mais qui ne sont pas acceptées par un certain nombre de pays européens.

De plus, un nombre de barrières commerciales ont été développées dans l’UE empêchant les importations de produits GM dont : (1) des retards dans l’autorisation de nouveaux évènements qui ont entraîné des autorisations asynchrones ; (2) la reformulation des industries alimentaires européennes et des chaines de supermarchés pour exclure les ingrédients potentiellement GM depuis que la réglementation européenne sur la traçabilité et l’étiquetage a été mise en œuvre en 2003-2004 ; (3) inclusion de critères socio-économiques en plus des critères scientifiques pour examiner les produits GM dans l’Union Européenne ; et (4) les autorisations dans toute l’Union Européenne de plantes GM sont contournées par des interdictions nationales dans sept pays (Autriche, Bulgarie, France, Allemagne, Grèce, Luxembourg et Hongrie).

Pour plus de détails, lisez le rapport : http://gain.fas.usda.gov/Recent%20GAIN%20Publications/Agricultural%20Biotechnology%20Annual_Paris_EU-27_8-3-2012.pdf.

RECHERCHES

Les plantes ont un mécanisme pour chercher de l’aide lors d’une attaque d’insectes, selon une étude

Des scientifiques de l’université de Wageningen et de l’Institut Néerlandais d’Ecologie (NIOO-KNAW) viennent de terminer une étude sur le mécanisme utilisé par les plantes pour chercher de l’aide lorsque des œufs d’insectes nuisibles ont été déposés sur elles, ce qui est la première phase de l’attaque des herbivores.

L’équipe de chercheurs a étudié la manière dont les guêpes parasites, ennemis naturels d’un nuisible du chou très répandu ; le gros papillon blanc du chou et les femelles gravides de papillon répondent à la moutarde noire, une espèce apparentée du chou, une fois qu’elle a émis des odeurs après que des œufs aient été déposés sur ses feuilles. L’étude révèle que le dépôt des œufs de papillon déclenche des changements chimiques et structurels très spécifiques dans la plante qui attirent différentes guêpes parasites qui attaquent soit les œufs de papillon soit les chenilles mais repoussent les papillons déposant des œufs.

Lisez l’article : www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0043607.


Un nouveau gène peut conduire à des plantes plus résistantes aux punaises

Les trichomes des tomates sauvages produisent des composés acyl qui peuvent être utilisés pour repousser les attaques des insectes. Cette découverte a été faite par une équipe de scientifiques de l’université d’Etat du Michigan dirigée par Anthony Schilmiller et Robert Last. Les gènes qui sont impliqués dans la production de l’acyl ont été découverts et identifiés. La localisation des trichomes et des composés acyl secrétés est la première ligne de défense lors d’attaques par des insectes.

Les tomates cultivées n’ont plus ces trichomes, donc leur résistance est plus faible. La découverte, publiée dans l’édition en ligne des Proceedings of the National Academy of Sciences, décrit le premier gène qui participe à la production de sucres protecteurs dans les tomates cultivées. Le gène est actif seulement dans une cellule spécifique d’un type de trichome. La découverte et le transfert immédiat du gène des tomates cultivées ainsi que des autres plantes solanacées comme les tomates, les poivrons, les aubergines et les pétunias fourniront une autre stratégie pour lutter contre les insectes.

Lisez l’article : www.pnas.org/content/early/2012/09/12/1207906109.full.pdf+html?sid=4b8ac70d-c881-4a62-b3e3-dddc25d4736e et le communiqué de presse : http://news.msu.edu/story/new-gene-could-lead-to-better-bug-resistant-plants/


Cinq génomes de la malaria séquencés

Les scientifiques de l’université Case Western Reserve et de la clinique Cleveland en Ohio(USA) ont séquencé les génomes complets de cinq souches de Plasmodium vivax de patients du Cambodge et de Madagascar. Le travail de séquençage a identifié 80 000 SNP qui peuvent former la base d’études d’association et d’études détaillées de la population afin d’étudier la diversité de P. vivax dans une même région.

Les chercheurs ont aussi reséquencé la souche SalI provenant d’un patient du Salvador en 1972 et qui a été séquencée pour la première fois en 2008. Le deuxième séquençage de la souche SalI a aidé les chercheurs à confirmer la viabilité de la prochaine génération d’approche de séquençage de tout le génome. P. vivax, le parasite de la malaria le plus fréquemment transmis et largement distribué dans le monde, serait à l’origine de 250 millions de cas de malaria par an. Les résultats du travail de séquençage fournissent de nouvelles données qui aideront à la future cartographie des caractères du parasite de la malaria tels que la résistance aux médicaments.

Plus de détails : www.genengnews.com/gen-news-highlights/five-malaria-genomes-sequenced/81247282/.


Une nouvelle méthode pour décoder la découverte du génome

Une étude de l’Université Cornell publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences décrit une nouvelle approche pour décoder le génome en comprenant où les gènes commencent à coder pour les polypeptides, les longues chaînes d’acides aminés qui font les protéines.

La nouvelle technique utilise les ribosomes, la machinerie de traduction qui décode l’ARN messager (ARNm), qui porte l’information codée de l’ADN et traduit ces codes en chaines d’acides aminés, les blocs de construction des protéines. Lorsqu’il traduit l’ARNm, le ribosome en position de départ a un espace vide à l’intérieur. Les scientifiques utilisent un composé chimique spécial pour remplir l’espace vide et congèlent le ribosome. Cela permet aux chercheurs de localiser précisément où commence le gène qui code les polypeptides. Cette information les aide donc à prédire quelle protéine est produite à partir de cette séquence.

Lisez l’article : www.news.cornell.edu/stories/Aug12/QianTIS.html.

ANNONCES

Dialogue science et politique à propos de l’avenir du blé en Afrique

Quoi : Dialogue science et politique à propos de l’avenir du blé en Afrique

Quand : 8-12 octobre 2012

Où: Addis-Abeba, Ethiopie La conférence abordera la sécurité alimentaire et le changement de la demande en blé en Afrique durant les prochaines décennies et les perspectives de la région pour la sécurité alimentaire nationale et les voies à suivre, entre autres.

Plus d’informations sur : http://conferences.cimmyt.org/en/wheat-for-food-security-in-africa.


Forum biannuel de l’ABNE pour les scientifiques & autorités de surveillance

Quoi : Forum biannuel de l’ABNE pour les scientifiques & autorités de surveillance

Quand : 26- 28 septembre 2012

Où : Arusha, Tanzanie

Le forum rassemblera environ 40 employés des autorités de surveillance en biosécurité et scientifiques sélectionnés dans les principaux pays de l’ABNE. Le but est de favoriser un dialogue constructif entre les scientifiques africains et les autorités de surveillance. L’ABNE croit fortement qu’un tel dialogue est crucial pour la construction de systèmes fonctionnels de biosécurité en Afrique.

Téléchargez le prospectus d’annonce : www.nepadbiosafety.net/abne/wp-content/uploads/2012/09/NEPAD-Agency-ABNE-MSU-Side-Event-at-AGRF-September-26-20121.pdf

Document Reminders

l’IRRI publie un livre sur la recherche sur le riz tempéré

L’Institut International de Recherches sur le Riz (IRRI) a inauguré un livre sur la recherche sur le riz tempéré. Le livre « Advances in Temperate Rice Research » contient les recherches en collaboration qui concernent l’amélioration de la production du riz dans les régions tempérées et de haute altitude. Le livre contient aussi une stratégie de recherches coordonnées via le Temperate Rice Research Consortium en relation avec l’adhésion de 20 pays qui produisent, commercialisent et consomment du riz tempéré.

Une copie électronique du livre est disponible à : http://books.irri.org/9789712202896_content.pdf.


Plantes génétiquement modifiées : la technologie végétale la plus rapidement adoptée de l’histoire de l’agriculture moderne

Lauréat du prix mondial de l’alimentation et sélectionneur de riz renommé, le Dr. Gurdev Khush a écrit le commentaire Plantes génétiquement modifiées : la technologie végétale la plus rapidement adoptée dans l’histoire moderne de l’agriculture. Le Dr. Khush a expliqué les plantes GM et la manière dont elles pouvaient contribuer à la sécurité alimentaire. Il a aussi cité les données du rapport du Dr. Clive James, « Global Status of Commercialized Biotech/ GM crops: 2011» comme une référence essentielle pour ceux qui sont concernés par la sécurité alimentaire.

Le commentaire est accessible à www.agricultureandfoodsecurity.com/content/pdf/2048-7010-1-14.pdf.


Mise à jour annuelle des plantes GM

L’ISAAA publie quatre documents courts sur les plantes GM, soja, coton, maïs et colza, dans « Biotech Crop Annual Update ». Ils apportent des données sur l’adoption, les pays qui ont autorisé, les caractères et les bénéfices de chaque plante GM. Les contenus sont tous basés sur la Lettre 43 de l’ISAAA: Etat mondial des plantes GM commercialisées en 2011, écrit par Clive James. Vous pouvez télécharger les petits documents sur www.isaaa.org/resources/publications/biotech_crop_annual_update/default.asp


Base de données des autorisations GM de l’ISAAA

La base de données des autorisations GM de l’ISAAA vient d’être mise à jour et reconstruite pour être plus précise et plus facile à utiliser. Elle est disponible à www.isaaa.org/gmapprovaldatabase/default.asp. C’est une base de données facile à utiliser sur les autorisations concernant les plantes GM destinées aux différents acteurs dans le domaine de la biotechnologie. Les évènements et les caractères GM qui ont été autorisés pour la commercialisation et la culture et/ou pour l’importation d’aliments pour l’homme ou les animaux avec une description succincte de la plante et du caractère. Les entrées de la base de données proviennent principalement des bureaux d’échange d’information en biotechnologie et des sites internet de réglementation des pays. Nous vous invitons à soumettre les corrections, additions/délétions et suggestions pour l’amélioration de la base de données. Contactez-nous à knowledge.center@isaaa.org ou remplissez le formulaire.


Analyse des droits libres en biotechnologie agricole dans les pays en voie de développement

La biotechnologie agricole est un des outils prometteurs qui peut aider à atteindre la durabilité en agriculture, en particulier dans les pays en voie de développement. Cependant, la privatisation et l’augmentation de la protection des droits de propriété intellectuelle (IPR) ont entraîné des difficultés pour les pays en voie de développement qui voulaient accéder aux outils de recherche de la biotechnologie moderne pour améliorer la productivité agricole.

Ademola Adenle de l’université des Nations Unies et ses collègues ont examiné la littérature libre de droits sur la biotechnologie dans les pays en voie de développement et ont analysé les effets de l’IPR sur la biotechnologie agricole. Ils ont utilisé une méthodologie qualitative standard et ont analysé les études de cas spécifiques et les initiatives pour proposer un cadre de biotechnologie innovant et libre (OSBF) qui pourrait être utilisé pour répondre au défi des IPR.

Lisez le cadre : www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0160791X12000450.