NOUVELLES

Mondiales

Initiative mondiale pour conserver la biodiversité de l’igname

Le premier effort mondial pour sauver la diversité de l’igname est en cours. L’igname est consommée par 60 millions de personnes journalièrement en Afrique. Grâce au soutien financier de la Fondation des Nations Unis et la Fondation Bill &Melinda Gates, quelques 3000 échantillons d’igname ont été choisis pour être récoltés dans le monde et seront envoyés à l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) à Ibadan, Nigeria.

« Cette opportunité de protéger un éventail incroyablement large de l’igname nous permet d’être plus rassuré sur le fait que la diversité unique de l’igname sera conservée en sécurité et sera disponible pour les générations futures » a dit Alexandre Dansi, un expert de l’igname à l’université Abomey-Calavi au Bénin.

Le projet Igname fait partie d’un effort plus large qui comprend les principales plantes de grande culture auxquelles le « Global Crop Diversity Trust » vient en aide. Le Trust aide des partenaires dans 68 pays à sauver et régénérer plus de 80'000 « accessions » en danger dans des collections de cultures.

Lisez le communiqué de presse de l’IITA sur : http://www.iita.org/news-frontpage-feature2.


La Biofortification des aliments de base est toujours pertinente

Malgré l’urbanisation et l’augmentation des revenus associés à la mondialisation, la diète des personnes pauvres dans les zones rurales continue d’être fortement basée sur des aliments de base comme les céréales et les tubéreuses. Les populations urbaines plus riches vont augmenter la prise d’aliments riches en protéines de plus grande valeur, d’huiles, de fruits et de légumes. Ce sont les résultats d’études réalisées par des économistes de l’Institut International de Recherches sur les Politiques Alimentaires (IFPRI). Par conséquent, alors que le riche pourra s’offrir des aliments qui contiennent des nutriments importants comme le zinc, le fer et la vitamine A, le pauvre ne sera pas assez fortuné.

Dans “Integrated Economic Modeling of Global and Regional Micronutrient Security”, les économistes utilisent un modèle de marché agricole mondial pour simuler les demandes d’aliments et de micronutriments dans le futur. Ils suggèrent que la biofortification restera pertinente et devrait être ciblée, en particulier pour les céréales en Asie du sud et les racines et les tubercules en Afrique sub-saharienne.

Lisez : http://www.ifpri.org/blog/food-future pour télécharger l’article.

Afrique

Renforcement des capacités de mise en oeuvre du protocole de biosécurité en afrique

Les délégués de 18 pays africains se sont rencontrés lors d’une réunion préparatoire à Nairobi dans le but de renforcer leurs capacités sur les questions de responsabilités et de réparations à venir pour la 5ème réunion des parties du Protocole de Carthagène sur la biosécurité (COP-MOP 5) qui se déroulera du 11 au 15 octobre 2010 à Nagoya (Japon). La réunion était organisée par le gouvernement kenyan via le ministère de l’éducation supérieure, des sciences et de la technologie ainsi que l’autorité nationale de biosécurité (NBA) en collaboration avec l’agence AU-NEPAD, le réseau africain d’expertise en biosécurité (ABNE), l’union pour le commerce des denrées en Afrique de l’est et du sud (ACTESA), une agence spécialisée du marché commun pour l’Afrique de l’est et du sud (COMESA) et le service international pour l’acquisition des utilisations de la biotechnologie agricole (Centre africain de l’ISAAA).

Lors de l’ouverture de l’atelier de travail, le Pr. Harry Kaane, secrétaire du ministère des sciences, des technologies et de l’éducation supérieure au Kenya, a rappelé aux participants les objectifs du protocole de Carthagène, mettant en avant l’importance de sa mise en œuvre au niveau national. Il a apprécié que l’atelier de travail ait été organisé à un moment opportun ce qui permettra aux participants de contribuer de manière stratégique aux négociations du COP/MOP5. L’atelier de travail a aussi hébergé la coprésidence du groupe responsabilité et réparations du COP/MOP, M. René Lefeber. Il a aussi mis en avant les contentieux qui sont encore en cours et prévus pour la discussion durant le COP/MOP5. De plus, il a partagé avec les participants différentes compétences de négociation qui pourraient être utilisées pour s’assurer que leurs contributions soient incorporées dans les négociations.

René Lefeber et Dominic Muyldermans, avocat-conseil de Bayer Bioscience/CropLife International, a présenté COMPACT. C’est un processus d’arbitrage juridiquement contraignant qui fournit aux Etats un mécanisme pour obtenir réparation au cas où un dommage à la biodiversité biologique est causé par la libération d’un Organisme Vivant Modifié (OVM). Il a été développé par les principaux fournisseurs de biotechnologie : BASF, Bayer CropScience, Dow AgroSciences, DuPont, Monsanto et Syngenta.

À la fin de l’atelier de travail, un communiqué mettant en avant différentes thèmes convenus par les participants a été écrit. Quelques-uns des principaux accords comprennent le besoin des Parties d’obtenir et d’allouer des fonds pour soutenir les délégations au COP/MOP. C’est une obligation du pays d’avoir une représentation de qualité. Cela permettra à plus de conseillers techniques et juridiques de participer aux réunions consultatives avant le MOP5 pour s’assurer que les questions du continent seront bien articulées et représentées. Les participants sont d’accord de prendre note du COMPACT dans le préambule du document de décision.

Pour plus d’informations, contactez le Pr. Diran Makinde de l’agence NEPAD ABNE à diran.makinde@nepadbiosafety.net ou le Dr. Margaret Karembu du centre africain de l’ISAAA à m.karembu@cgiar.org.


Le comesa entreprend des consultations nationales pour le projet de lignes directrices en biosécurité

Le marché commun pour l’Afrique de l’est et du sud (COMESA) a commencé la mise en place de consultations nationales sur le projet de lignes directrices régionales en biosécurité parmi ses Etats membres. Les consultations ont été déclenchées par une décision de la troisième réunion conjointe des ministres de l’agriculture, de l’environnement et des ressources naturelles du COMESA durant la troisième réunion annuelle en juillet 2010 à Lusaka (Zambie). Les premières se sont déroulées en Ouganda (3 septembre), en Ethiopie (16 septembre) et au Rwanda (21-22 septembre).

Le Dr. Getachew Belay, principal conseiller de politique en biotechnologie au COMESA, a noté que le processus d’harmonisation régionale a pour but de partager les informations, les ressources et les expertises dans le but de construire, efficacement du point de vue des coûts, des capacités ainsi que pour dessiner des synergies et donc éviter les redondances. Les points centraux de biosécurité de chacun des pays ont dirigé les discussions. M. Hope Mwesigye, ministre ougandais de l’agriculture, des industries animales et de la pêche, a mis en avant l’importance de l’équilibre dans la discussion des lignes directrices. « Je crois qu’il y a un lot complet de zones grises dans les connaissances et la vision pour la technologie qui doit être utilisé avec sécurité et responsabilité » a-t-elle dit. Belete Geda de l’agence éthiopienne pour la protection de l’environnement a accueilli l’approche régionale « aussi longtemps qu’elle est en continuité avec les lois nationales de biosécurité ».

Mme Carolina Kayonga, secrétaire permanent, ministère rwandais de l’environnement et des terres, s’est félicité de l’approche régionale tout en reconnaissant que les pays du COMESA se trouvent à des étapes différentes dans l’utilisation de la biotechnologie et ne peuvent pas s’isoler de leurs voisins. « Il est évident que le thème de la biotechnologie dépasse nos frontières nationales et que notre action collective et harmonisée est nécessaire si nous devons utiliser la biotechnologie de manière sûre ». Rose Mukankomeje, directrice régionale de l’autorité rwandaise de gestion environnementale, a pressé les scientifiques d’atteindre les décideurs pour avoir des décisions informées basées sur des preuves. Le soutien pour une approche régionale était sans équivoque et le retour d’information obtenu lors des consultations nationales est fondamental pour améliorer le projet de lignes directrices.

Les lignes directrices sur les cultures commerciales, le commerce et l’accès à l’aide alimentaire d’urgence ont été développés dans le cadre du projet RABESA d’approche régionale biotechnologie et biosécurité en Afrique de l’est et du sud, initié par les ministres de l’agriculture du COMESA en tenant compte de l’importance de la coopération régionale pour les questions de biosécurité. Les consultations vont continuer dans tous les pays membres du COMESA a déclaré le Dr. Belay.

Pour plus d’informations sur les lignes directrices en biotechnologies et biosécurité du COMESA, contactez le Dr. Getachew Belay, principal conseiller en politique des biotechnologies de l’ACTESA/COMESA à gbelay@actesacomesa.org et le Dr. Michael Waithaka de l’ASARECA à m.waithaka@asareca.org.


Atelier de gestion de la creation de sensibilisation au ghana

Plus de 80 participants ont assisté à cet atelier de travail de trois jours sur la biotechnologie, la biosécurité et la gestion de la création de sensibilisation qui s’est déroulé du 21 au 23 septembre 2010 à Accra (Ghana). Les participants étaient des décideurs, des groupes religieux, des enseignants, des ONG, des groupes de fermiers, des NARS, des universitaires et des représentants des ministères et des agences (MDA). L’atelier de travail était organisé pour former les participants dans le domaine de la biotechnologie et de la biosécurité, en particulier sur les principes de gestion permettant d’assurer une utilisation sûre de la technologie.

L’atelier a été organisé sous les auspices du Forum pour la recherche agricole en Afrique (FARA) et la Fondation Syngenta pour l’agriculture durable (SFSA). Les deux institutions ont signé un accord pour entreprendre un projet de 3 ans « Renforcer les capacités pour la gestion en sécurité de la biotechnologie en Afrique sub-saharienne (SABIMA) ». Le but du projet est de renforcer les capacités africaines de gestion raisonnée de la biotechnologie pour améliorer la sécurité alimentaire dans la sous-région et devrait être mis en œuvre par le Conseil pour la recherche scientifique et industrielle (CSIR-Ghana). Un réseau d’experts informés ayant accès à des informations de qualité devrait être mis en place. Des activités de sensibilisation à la biotechnologie et à la biosécurité ainsi que de communication des risques et les principes de gestion seront aussi créées.

Dans son discours, le ministre de l’environnement, la science et la technologie, le Dr E.K. Omane-Boamah, a indiqué que l’atelier était opportun depuis que la loi ghanéenne de biosécurité a été présentée au Parlement par le ministre et devrait être discutée en octobre. Il a promis l’engagement du ministère pour l’adoption de la loi. Des ateliers de formations similaires sont prévus prochainement pour les autres parties concernées dont les médias et les sociétés civiles.

Pour plus d’informations, contactez le Dr. Marian D. Quain, du CSIR-CRI, à marianquain@hotmail.com ou le Dr. I.D.K. Atokple , CSIR-SARI, à idkatokple@yahoo.com.


Les scientifiques relâchent des variétés de patate douce sans maladie

Les fermiers ougandais ont déjà eu l’avantage de cultiver des variétés de patates douces sans virus. Les nouvelles variétés de patates douces avec une résistance aux charançons et aux virus ont été développées et libérées par les scientifiques de l’institut national des ressources végétales (NACRRI). Les scientifiques continuent de développer ces variétés avec des techniques de sélection traditionnelle, de culture de tissus et de biotechnologie moderne. En plus de l’acquisition de nouvelles résistances, ils améliorent la valeur nutritionnelle de la matière fraîche et sèche en développant des variétés qui contiennent de la vitamine A. Différentes espèces indigènes et espèces venant du centre international de la pomme de terre ont été utilisées.

« Nous obtenons habituellement des collections locales et les conservons dans des serres où les croisements de variétés sont réalisés. Lorsque nous recevons ces variétés du Pérou, nous entreprenons le même processus de croissement que pour les plantes indigènes. Jusqu’à présent, nous avons libéré 20 variétés entre les années 1996 et 2010 » a dit Charles Niringiye, agronome spécialisé dans la patate douce au NACRRI.

Le but de ce programme de recherche est d’améliorer la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des familles en Afrique sub-saharienne et donc en Ouganda.

Lisez le reste de l’histoire sur : http://allafrica.com/stories/201009150472.html.


Nouvelle installation en biosécurité en tanzanie

De nouvelles installations en biosécurité viennent d’ouvrir au collège des sciences naturelles et appliquées de l’université de Dar es Salaam dans le cadre du programme danois bilatéral pour améliorer les capacités de recherches dans les pays en voie de développement (ENRECA) de l’agence danoise de développement international (DANIDA).

Durant le discours d’ouverture, le Dr. Hassan Mshinda, directeur général de la commission tanzanienne pour les sciences et les technologies (Costech), a dit que les techniques génétiques qui seront utilisées dans l’installation vont améliorer à la fois les caractères qualitatifs et quantitatifs des cultures.

D’un autre côté, Bjarne Sørensen, ambassadeur danois en Tanzanie, a exprimé son espoir d’améliorer l’agriculture via la biotechnologie moderne. « Nous espérons que cette installation donnera aux étudiants, équipes académiques et personnes pertinentes des connaissances sur les plantes génétiquement modifiées via une formation par des spécialistes et qu’elle génèrera des connaissances locales sur le sujet » a dit Sørensen.

Pour plus de détails, allez sur : http://allafrica.com/stories/201009030290.html.


Le COMESA prépare une harmonisation des politiques en biotechnologie

Le marché commun pour l’Afrique de l’est et du sud (COMESA) veut apporter des politiques qui réglementeront la culture et le commerce des plantes génétiquement modifiées (GM). Le Dr. Belay Getachew, principal conseiller en politique de biotechnologie au COMESA, a annoncé qu’il existait actuellement des lignes directrices à un stade avancé de développement qui incluent les politiques concernant le transfert des aides alimentaires d’urgence contenant des OGM.

Les Etats membres de la région n’ont pas de politique harmonisée pour les aides alimentaires contenant des OGM, ainsi le commerce des semences GM autorisées est inclus dans le projet de lignes directrices. Arthur Makara, directeur général de Scifode et un des experts impliqué dans la rédaction des lignes directrices, ont dit que si les environnements d’origine et finaux sont similaires, alors le commerce des semences GM autorisées doit être permis en particulier lors de situations qui nécessitent une aide alimentaire immédiate pour sauver des vies.

« Les nouvelles règles vont aussi accélérer l’adoption de la technologie avec un énorme potentiel pour réduire les problèmes associés à l’insécurité alimentaire, aux faibles revenus des ménages et à la vulnérabilité qui résulte du changement climatique » a-t-il ajouté.

Les abonnés à EIN News peuvent lire l’article complet sur : http://biotech.einnews.com/search.php?keywords=comesa&makesearch=yes.


L’AGRF pousse pour une croissance agricole

Les partenaires publics et privés du forum africain pour une révolution verte (AGRF) se sont mis d’accord pour rassembler leurs efforts et leurs ressources pour construire les plans d’un projet et les investissements pour une croissance agricole. Cet accord a été obtenu à la fin du forum qui s’est déroulé à Accra (Ghana). Une série de résultats concrets de l’AGRF a été publiée dans un communiqué écrit par les délégués. Il comprend :

  • L’autonomisation des femmes tout au long de la chaîne en accélérant l’accès aux meilleures technologies ;
  • Les finances et les marchés de soutien du fond d’investissement pour l’agriculture afin d’accroître l’accès des fermiers et des affaires agricoles aux financements ;
  • La technologie et la recherche pour la sécurité de la nutrition alimentaire ;
  • Accélérer l’accès aux semences améliorées.

Le gouvernement et les groupes de développement, dont l’union africaine et l’AGRA, vont mener des évaluations par des pairs pour s’assurer de la mise en œuvre immédiate de diverses inventions et innovations scientifiques et technologiques.

Allez sur : http://allafrica.com/stories/201009080779.html pour l’article original.


Fonds pour le développemetn agricole en afrique

Plusieurs pays en Afrique comme le Togo, la Sierra Leone et le Rwanda reçoivent des fonds pour le développement agricole via le programme de développement agricole en Afrique (CAADP). Une promesse de 22 milliards faite par le G8 et les engagements des gouvernements africains vont permettre aux pays africains d’atteindre la sécurité alimentaire et d’avoir une croissance économique plus forte.

Le CAADP va guider les gouvernements sur la gestion durable des terres et de l’eau, la construction d’infrastructures commerciales et de distribution, l’augmentation de la sécurité de l’alimentation et de la nutrition ainsi que la promotion de la recherche en agriculture, la vulgarisation et la formation pour l’adoption et la dissémination des nouvelles technologies. FANRPAN, un réseau de chercheurs, fermiers et gouvernements couvrant 14 pays africain du sud, coordonne le programme aux niveaux nationaux et régionaux dans la sous-région.

Le programme administré par la Banque Mondiale est soutenu par les USA, l’Espagne, la Corée du Sud et le Canada ainsi que par la Fondation Bill & Melinda Gates. Un taux de croissance annuel de 6% est prévu.

Lisez le communiqué de presse : http://allafrica.com/stories/201009020011.html


Le Ghana doit adopter la biotechnologie, selon le coordinateur du Sabima

Les ghanéens doivent adopter l’utilisation de la biotechnologie moderne pour résoudre efficacement l’insécurité alimentaire et les impacts probables du changement climatique sur l’agriculture. Ceci a été rapporté par le Pr. Walter Sandow Alhassan, coordinateur du projet pour une gestion en sécurité de la biotechnologie en Afrique sub-saharienne (SABIMA) dans le cadre du forum pour la recherche agricole en Afrique (FARA) durant une table ronde avec les médias sur la biotechnologie à Accra (Ghana).

«Les stress induits par la pression de la population et l’augmentation des terres arables, le besoin d’intensifier l’agriculture, la pollution des nappes phréatiques par le ruissellement des produits chimiques, les nuisibles et les maladies des plantes et des animaux qui ne se traitent pas, l’augmentation du prix des fiouls fossiles et le changement climatique sont quelques-uns des impératifs des engagements de la biotechnologie moderne » a dit Alhassan. Il a aussi appelé les gouvernements à accélérer le passage de la loi de biosécurité pour permettre aux fermiers ghanéens d’utiliser la technologie GM et d’améliorer la production pour assurer la sécurité alimentaire.

Lisez l’article : http://www.ghanaweb.com/GhanaHomePage/NewsArchive/artikel.php?ID=189187


Une nouvelle maladie du maïs menace la sécurité alimentaire en Afrique

Le nanisme rugueux du maïs émerge en Afrique cette année, ce qui pourrait affecter la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance de millions de personnes sur le continent.

Le maïs affecté par le nanisme rugueux a des feuilles ridées et une croissance ralentie. Les plants infectés ne produisent pas d’épis. Les sélectionneurs maïs pensent que cette maladie peut anéantir 20-30% des champs de maïs. Les scientifiques n’ont pas encore terminé l’analyse de la maladie. Selon Godfrey Asea, sélectionneur en chef à l’institut national ougandais de recherches sur les ressources végétales (NACRRI), la maladie a été observée pour la première fois dans les districts de Masindi et deNamulonge à l’ouest et au centre de l’Ouganda.

« La nature dévastatrice de la maladie du nanisme du maïs entraîne la perte totale de la récolte une fois qu’elle a attaqué. La seule ligne de défense que nous avons jusqu’à présent est de sensibiliser les fermiers sur la manière de contrôler la dispersion de la maladie. Nous devons leur conseiller de déraciner et de brûler les plants » a dit Asea.

Plus d’informations sur : http://www.scidev.net/en/news/maize-disease-threatens-to-devastate-east-africa.html.

Asie et Pacifique

Les scientifiques indiens développent une pomme de terre GM riche en protéines

Le dernier numéro de Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) rapport le développement d’une pomme de terre génétiquement modifiée riche en protéines par une équipe de scientifiques dirigée par le Dr. Subhra Chakraborty de l’institut national de recherches sur le génome des plantes (NIPGR) en étroite collaboration avec l’institut central de recherches sur la pomme de terre (CPRI) en Inde. La pomme de terre génétiquement modifiée nommée « Protato », qui contient 60% de protéines en plus, a été développée en introduisant le gène AMA1 (Amaranth Albumin 1) de l’amaranthe comestible dans sept variétés commerciales de pomme de terre.

Les pommes de terre GM ont été testées dans trois localités en Inde et les résultats des essais montrent une plus grande récolte et une faible augmentation du rendement en tubercules. Les données des performances en champs et des évaluations de sécurité indiquent que les pommes de terre transgéniques sont adaptées à la culture commerciale et n’ont pas d’effets négatifs sur la santé animale. De plus, les concentrations de plusieurs acides aminés essentiels ont augmenté de manière significative dans les tubercules transgéniques, qui sont par ailleurs limités chez la pomme de terre, ce qui entraîne une augmentation importante du rendement et une amélioration de la nutrition.

L’article rapporte aussi que l’expression de AmA1 pourrait aussi améliorer la nutrition d’autres cultures. Une copie de l’article « Next-generation protein-rich potato expressing the seed protein gene AmA1is a result of proteome rebalancing in transgenic tuber" est disponible sur : http://www.pnas.org/content/early/2010/09/13/1006265107.full.pdf+html. Des informations montrant la sécurité et l’efficacité de la pomme de terre riche en protéine sont disponibles sur : http://www.pnas.org/content/suppl/2010/09/14/1006265107.DCSupplemental/pnas.201006265SI.pdf. Pour plus d’information sur le développement de la biotechnologie en Inde, contactez : b.choudhary@cgiar.org ou k.gaur@cgiar.org.

RECHERCHES

La protéine Bt VIP3 ne touche pas les organismes non ciblés

Les cultures GM contenant des protéines provenant de Bacillus thuringiensis (Bt) offrent des avantages économiques, environnementaux et pour la santé en maintenant ou en améliorant la production en utilisant moins d’insecticides. Pour conserver ces avantages, les nuisibles ne doivent pas pouvoir développer une résistance aux protéines Bt et les organismes non ciblés ne doivent pas être touchés par les protéines Bt. Vip3A, une protéine Bt insecticide végétale qui lutte contre les lépidoptères nuisibles comme les papillons et les papillons de nuit, a des modes d’actions différents de ceux des autres protéines et lorsqu’elle est combinée avec d’autres protéines, elle aide à retarder l’évolution d’une résistance chez les nuisibles.

Les scientifiques Alan Raybould et Demetra Vlachos de Syngenta, ont étudié les effets de Vip3 sur les organismes non cibles. Ils ont aussi réalisé une évaluation des risques écologiques du maïs MIR 162, la lignée qui exprime Vip3A. Les résultats montrent que 11 des 12 espèces non ciblées ne sont pas touchées par l’exposition à de fortes concentrations de Vip3A. Le cladocère, un organisme non ciblé, ne montre aucun effet sur sa survie ou sa fécondité mais présente un faible changement dans son taux de croissance. Ainsi, la culture de MIR162 pose des risques insignifiants aux organismes non ciblés.

L’article publié dans le journal Transgenic Research est disponible sur : http://www.springerlink.com/content/h76276g55705t602/fulltext.html.


Le maïs Bt n’est pas dangereux pour les coccinelles

Dans une étude réalisée en 2008, les larves de coccinelles à deux points été lésées lorsqu’elles se nourrissaient de solutions contenant des protéines Bt. Les résultats de l’étude ont été utilisés pour interdire la culture du maïs Bt en Allemagne. Cependant, d’autres scientifiques se sont questionnés sur la conception vague de cette étude particulière. Ainsi, Fernando Álvarez-Alfageme et ses collègues de la station de recherche Agroscope Reckenholz-Tänikon (ART) en Suisse, ont réévalué l’impact possible des protéines Bt (Cry1Ab et Cry3Bb1) sur les coccinelles à deux points. Ils ont utilisé des tétranyques rouges comme source d’aliments parce que, parmi les organismes mangés par les coccinelles, ce sont les tétranyques qui accumulent le plus les protéines Bt. Les larves de coccinelles ont été nourries exclusivement avec des tétranyques rouges qui avaient mangé du maïs Bt. Les résultats montrent que le taux de mortalité de ces larves n’est pas significativement différent de celui du groupe contrôle qui a été nourri avec des tétranyques rouges qui avaient consommé du maïs traditionnel.

Dans une autre expérience, les coccinelles ont été nourries avec de la protéine Bt pure dans une solution nutritive, à une concentration 10 fois plus élevée que celle trouvée dans les tétranyques. Il n’y a pas de différences dans le développement des larves nourries avec la protéine Bt et celles nourries avec une solution nutritive ordinaire. Ils ont aussi testé l’alimentation d’un autre groupe de larves avec une solution nutritive contenant des substances toxiques. Ce groupe montre une mortalité beaucoup plus importante et un taux de développement plus lent en comparaison avec le contrôle et les larves nourries avec de fortes concentrations de protéines Bt. Ainsi les coccinelles ne sont pas affectées par les protéines Bt.

Lisez l’article publié dans le journal Transgenic Research : http://www.springerlink.com/content/5n7758gj612x0125/fulltext.html.

Document Reminders

Publication du JRC

Le centre conjoint de recherches de la commission européenne a publié “European Union Legislation on Genetically Modified Organisms: an Overview » de Damien Plan et Guy Van den Eede.

Téléchargez une copie du rapport complet sur : http://mbg.jrc.ec.europa.eu/home/documents/2010-08-12%20EU%20Legislation%20Overview%20JRC%20Report.pdf


« Santé mondiale ou richesse mondiale ? »

Le centre McLaughlin-Rotman (MRC) pour la santé mondiale a rapporté les résultats des chercheurs du MRC, Rahim Rezale et Peter A. Singer, de l’University Health Network et de l’université de Toronto basés sur les choix des entrepreneurs nationaux en biotechnologie dans la contribution à la santé mondiale ou à la richesse mondiale. Le document se base sur les précédents rapports montrant que les entrepreneurs nationaux de santé dans les économies émergentes de Chine, Inde, Brésil et Afrique du Sud ont fait des affaires rentables tout en apportant d’importantes contributions pour répondre aux besoins locaux et mondiaux de santé via l’innovation. Les auteurs suggèrent que les industries des pays en voie de développement puissent poursuivre ces objectifs en parallèle si des mécanismes de soutien ciblé sont mis en place et ils donnent des exemples de ces derniers.

Le document peut être téléchargé à http://eorder.sheridan.com/3_0/display/index.php?flashprint=705


Comptes-rendus sur les OGM pour l’agriculture africaine

L’académie des sciences d’Afrique du Sud a publié les comptes-rendus de l’atelier de travail sur « Les OGM pour l’agriculture africaine : défis et opportunités ». Les articles donnent des explications sur la recherche entreprise en Afrique sur les technologies GM et mettent en avant les opportunités créées par la technologie GM ainsi que les nombreux défis pour utiliser cette technologie pour l’agriculture africaine.

Le rapport note que la capacité pour développer des technologies GM et pour évaluer les risques est disponible. Les scientifiques des pays africains sont prêts à s’engager dans des partenariats scientifiques et financiers pour développer des technologies GM. Cependant, de nombreux défis, en particulier en relation avec la commercialisation des produits GM et des utilisations des technologies GM sur les marchés ont été identifiés.

Téléchargez le rapport sur : http://www.assaf.org.za/wp-content/uploads/PDF/ASSAf%20GMO%20African%20Agriculture%202010%20Web.pdf


Pocket k n° 38 sur le blé gm disponible

Le Pocket K 38 sur le blé GM est maintenant disponible pour le téléchargement à : http://www.isaaa.org/resources/publications/pocketk/38/default.asp. Il contient un récit facile à lire sur le développement de blés tolérants aux herbicides, résistants aux nuisibles, tolérants au sel, biofortifiés et tolérants à la sécheresse qui ont été rendus possible par le génie génétique.

Les Pocket K sont des concentrés de connaissances, des informations rassemblées concernant les produits de la biotechnologie végétale et des thèmes proches produits par le centre mondial des connaissances de l’ISAAA. Ils sont faciles à comprendre et présentés dans un format facile à partager, comprendre et distribuer.


Le rôle de la construction de confiance dans le développement de la réglementation en biosécurité au kenya

Le rôle de la construction de confiance dans le développement de la réglementation en biosécurité au Kenya, écrit par Justin Mabeya et al., vient d’être publié par le centre McLaughlin Rotman. Le rapport de 16 pages décrit les défis et l’importance de la confiance des parties concernées dans le développement et la mise en place de la réglementation en biosécurité au Kenya. Le rapport donne aussi un ensemble de lignes directrices qui pourraient aider d’autres pays africains à améliorer la confiance des parties concernées lors du développement des réglementations en biosécurité.

Le rapport peut être téléchargé sur : http://www.lead-journal.org/content/10216.pdf