Chers abonnés,
Voici le Bulletin de Août 2012
Vos réactions seront les bienvenues et nous vous encourageons à faire mieux connaître autour de vous ce bulletin électronique.

NOUVELLES

Mondiales
La FAO propose un nouveau cadre en Agriculture 
L’étude de modélisation de l’IFPRI montre les technologies qui améliorent beaucoup le rendement 

Afrique
La percée d’Africarice permettra de lutter contre le “sida du riz” 
Président IFAD: l’investissement dans la recherche agricole est la clé pour la croissance du développement économique en Afrique 
Juma: adopter la biotechnologie va faire passer le développement de l’Afrique au niveau supérieur 
L’IITA inaugure le hub d’Afrique centrale au Congo 
PBS dirige un atelier de travail en Ouganda 
Les essais de maniocs résistants aux virus montrent de bons résultats 
Des graines résistantes à la Striga en Tanzanie 
Le CIMMYT étend le programme SIMLESA en Afrique 
Le programme de biofortification diminue la carence en vitamine A en Ouganda 
La biotechnologie ne présente pas de risques sanitaires et environnementaux selon un expert 
l’IITA commercialise un maïs enrichi en vitamine A au Nigeria 
Un rapport de la banque mondiale exhorte les pays africains à harmoniser la réglementation en biosécurité 
Les fermiers kenyans bénéficient de graines de maïs sur mesure pour les zones sèches 

Amériques
Des chercheurs présentent une bactérie qui renforce l’immunité des plantes 
L’épigénétique est vitale dans la résistance aux maladies 
La contribution de l’IRM a la gestion des plantes Bt 

 

NOUVELLES

Mondiales

La FAO propose un nouveau cadre en Agriculture

La FAO propose un nouveau cadre en Agriculture L’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) propose un cadre d’intervention pour la sécurité agricole et alimentaire qui se concentre particulièrement sur la pénurie en eau. En tant que directeur général, Jose Graziano Da Silva, a dit lors de la cérémonie d’ouverture de la semaine mondiale de l’eau : “Il n’y a pas de sécurité alimentaire sans sécurité en matière d’eau”.

Le cadre d’intervention de la FAO, disponible sur le site Internet de l’organisation, cite les questions suivantes auxquelles les décideurs et représentants des gouvernements doivent faire attention :

  • modernisation de l’irrigation;
  • meilleur stockage des eaux de pluies dans les fermes;
  • recyclage et réutilisation de l’eau;
  • contrôle de la pollution; et
  • substitution et réduction des déchets alimentaires.
Lisez le communiqué de presse de la FAO : www.fao.org/news/story/en/item/154876/icode/ et téléchargez le cadre d’intervention www.fao.org/docrep/016/i3015e/i3015e.pdf.


L’étude de modélisation de l’IFPRI montre les technologies qui améliorent beaucoup le rendement

La modélisation préliminaire de l’équipe internationale de l’Institut International de Recherches en Politique Alimentaire (IFPRI) indique qu’utiliser conjointement des variétés tolérantes à la sécheresse et à la chaleur ainsi qu’une gestion intégrée de la fertilité des sols (GIFS) est la combinaison qui permettra les plus fortes augmentations de rendements dans le monde d’ici 2050 et avec les conditions de changement climatique.

Le GIFS inclut la réduction du labourage et la conservation des résidus de plante ainsi que l’utilisation d’engrais et de fumier. Son adoption devrait réduire de manière importante l’augmentation des prix du maïs, du riz et du blé. De plus, cela devrait diminuer le risque de famine en Afrique sub-saharienne et en Asie du Sud.

L’étude a pour but de fournir des informations sur les risques et les bénéfices de plusieurs technologies afin de faciliter les investissements à long terme et les stratégies en agriculture.

Plus de détails : www.ifpri.org/blog/facilitating-long-term-investments-agricultural-technology

Afrique

La percée d’Africarice permettra de lutter contre le “sida du riz”

Quelques variétés de riz qui devraient lutter contre le “SIDA du riz” vont être prochainement commercialisées par le Centre Africain du Riz (AfricaRice). Le “SIDA du riz” est le terme familier utilisé dans la région où sévit la maladie du riz connue sous le nom de virus de la panachure jaune (RYMV).

Grâce à une variété (Gigante) du Mozambique résistante au RYMV, les scientifiques d’AfricaRice ont identifié et cartographié les gènes de résistance de cette variété et utilisé la sélection moléculaire pour améliorer la résistance des cultivars élites d’Afrique de l’Ouest vis-à-vis du RYMV. Les lignées quasi-isogéniques (NIL) de ces variétés potentiellement résistantes ont ensuite été testées en conditions contrôlées avec un isolat purifié du virus. Les essais en champs ont été réalisés dans plusieurs localisations géographiques des pays cibles pour confirmer leur résistance à diverses populations naturelles de RYMV.

Lisez l’article: http://africarice.blogspot.com/2012/08/breakthrough-in-resistance-to-aids-of.html.


Président IFAD: l’investissement dans la recherche agricole est la clé pour la croissance du développement économique en Afrique

Le Dr. Kanayo Nwanze, président du Fonds International pour le Développement Agricole (IFAD) a dit que l’augmentation des investissements dans la recherche agricole pour le développement (R4D) pourrait amener la transformation agricole très attendue en Afrique et aider à répondre à la vague montante du chômage des jeunes et à la pauvreté qui l’accompagne.

Nwanze a ajouté que de tels investissements auront une retombée sur les jeunes via des technologies améliorées qui pourraient les attirer vers l’agriculture et aussi construire des capacités en résolvant les défis actuels et futurs de sécurité alimentaire. En citant des études scientifiques, le Dr Nwanze a dit que pour chaque dollar investi en recherche agricole, le retour sera d’environ 9 dollars en Afrique sub-saharienne.

Lisez l’article : www.iita.org/2012-press-releases/-/asset_publisher/CxA7/content/investment-in-agric-r4d-is-key-to-youth-empowerment-and-economic-growth-in-africa-says-ifad-boss?redirect=%2F2012-press-releases.


Juma: adopter la biotechnologie va faire passer le développement de l’Afrique au niveau supérieur

Le Prof. Calestous Juma, un des principaux académiques africain, a appelé les dirigeants africains à adopter la science et la technologie pour passer au prochain niveau de développement. Il a lancé cet appel lors d’une conférence publique à Nairobi (Kenya) le 14 août 2012, notant de quelle manière les économies africaines pourraient se développer en adoptant des innovations technologiques comme la biotechnologie. Juma a présenté les preuves scientifiques actuelles montrant que les économies de différents pays ont bénéficié des plantes GM après les avoir autorisées. Même l’Union Européenne semble assouplir sa position stricte sur la biotechnologie après que les diverses études qu’elle a commandées pour étudier les possibles effets négatifs des plantes GM sur la santé humaine et environnementale aient montré que ces plantes n’ont aucun effet négatif. « Les plantes GM présentent, fondamentalement, le même profil de risque que les plantes traditionnelles. En fait, les preuves commencent à montrer que les plantes GM ont actuellement des effets positifs inattendus sur l’environnement » a-t-il dit.

En ce qui concerne les exigences réglementaires pour les aliments GM, Juma note que quelques réglementations actuellement en applications sur le continent sont motivées par des questions politiques et que leur pertinence n’a pas été examinée avec soin. « Il est temps que l’Afrique se sépare de la rhétorique et regarde les preuves scientifiques solides qui montrent actuellement que l’utilisation de plantes GM apporte des bénéfices ». « Nous devons avancer car la science a déjà prouvé que les plantes GM ne sont dangereuses ni pour les hommes ni pour l’environnement » a dit le professeur lors qu’il a résumé sa présentation.

Ecoutez la conférence du Professeur Juma : www.youtube.com/user/AfriCenter/videos. Contactez jodhong@isaaa.org pour plus de détails.


L’IITA inaugure le hub d’Afrique centrale au Congo

L’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) a inauguré son Hub d’Afrique centrale par la mise en service d’un immeuble officiel à Kinshasa qui couvrira les provinces de l’ouest du Congo et un bureau à Bukavu (South-Kivu) qui servira à la région des grands lacs. Le Hub d’Afrique centrale est le quatrième Hub établi par l’Institut. Le Hub d’Afrique de l’est a ses activités en Tanzanie ; celui d’Afrique du sud à Lusaka (Zambie) alors que celui d’Afrique de l’Ouest est basé au Nigeria. Le Hub d’Afrique de l’ouest héberge aussi le quartier général de l’Institut à Ibadan.

Le concept du Hub a pour but d’accélérer la réponse de l’institut aux différentes possibilités et menaces concernant la sécurité alimentaire en Afrique sub-saharienne. Lors de l’inauguration du Hub, le directeur général de l’IITA, le Dr. Nteranya Sanginga, a dit que le choix du Congo « est important à cause du potentiel agricole du pays qui sert de point central de recherche pour les pays de la région du centre de l’Afrique ».

L’inauguration de l’immeuble à Kinshasa fait partie de la stratégie de l’Institut de diffusion efficace des résultats de la recherche ainsi que pour une meilleure efficacité. En Afrique centrale, l’IITA travaille avec les systèmes nationaux de recherche agricole comme l’Institut National pour l'Etude et la Recherche Agronomique (INERA), les universités, les ONG, les fermiers et le secteur privé. Le Dr. Sanginga a dit que la mise en place du Hub consolidera aussi la collaboration à long terme entre l’IITA et ses partenaires dans cette région. Par exemple, depuis 1974, l’IITA a contribué au renforcement des capacités de l’INERA. Les deux institutions ont été impliquées dans l’amélioration de variétés de manioc résistantes aux maladies contre les principales maladies comme le virus de la mosaïque du manioc. De telles collaborations et de nombreuses autres continueront dans les prochaines années.

Le premier ministre du Congo, son excellence Augustin Matata Ponyo, a félicité l’IITA pour la mise en place du Hub au Congo. Il s’est montré optimiste : avec la recherche, le Congo pourra exploiter son potentiel agricole pour une croissance et un développement économique et pourra nourrir toute l’Afrique sub-saharienne. De plus, pour améliorer le développement de variétés, les activités de recherche de l’IITA et de l’INERA se concentreront sur la gestion des ressources naturelles pour augmenter la production des cultures et améliorer les moyens de subsistance. Le Dr. Sanginga était accompagné du Pr. Paul Mafuka (directeur général de l’INERA et membre du bureau de l’IITA) ainsi que du Dr. Nzola Mahungu (représentant du Congo à l’IITA).

Pour plus d’informations, contactez Godwin Atser (g.atser@cgiar.org).


PBS dirige un atelier de travail en Ouganda

Le Programme pour les Systèmes de Biosécurité a organisé une rencontre d’une journée pour les scientifiques, les fermiers, les spécialistes en communication et les journalistes afin d’améliorer la sensibilisation aux bénéfices de la biotechnologie et de discuter de l’importance de la loi de biosécurité. Les acteurs de la biotechnologie ont discuté des lois et des principaux règlements concernant la biosécurité et ont identifié les fossés existants dans les politiques décrites. Ils ont fait l’inventaire des capacités existantes dans le domaine de la biosécurité dans le pays et identifié les domaines qui demandent une intervention pour renforcer les capacités.

Durant la réunion, les participants ont noté que le processus pour mettre en place les lois et les cadres institutionnels pour la biosécurité en Ouganda prennent plus de temps car les chercheurs font des avancées sur les produits de la biotechnologie. Actuellement, l’Organisation Nationale de Recherches Agricoles (NARO) fait des recherches sur 5 plantes dont la banane, le maïs, le manioc, la patate douce et le coton dans treize essais confinés en champ.

Le Dr. Julius Echuru, directeur général par intérim du Conseil National Ougandais des Technologies Scientifique, décrit les défis auxquels le développement de la biotechnologie doit faire face dont la forte dépendance sur la recherche publique et le développement de produits ainsi qu’une compréhension et sensibilisation limitées du public concernant les bénéfices de la biotechnologie. Le Dr. Thereza Ssengoba, coordinateur du PBS, souligne le besoin d’une loi de biosécurité pour guider l’utilisation de la technologie de manière sûre et durable et défier les participants de réfléchir aux stratégies pour enrichir la stratégie de communication en biotechnologie. Elle a fait appel aux acteurs de la biotechnologie pour s’assurer qu’une information précise et en temps opportun soit diffusée au public tandis que les risques potentiels associés à la biotechnologie sont démystifiés.

Pour plus d’informations, contactez le Dr. Theresa Ssengoba, coordinateur du Programme pour les Systèmes de Biosécurité en Afrique de l’Est (t.sengoba@cgiar.org).


Les essais de maniocs résistants aux virus montrent de bons résultats

Le virus de la striure brune du manioc (CBSD) est un des principaux problèmes de la production du manioc, une culture particulièrement importante en Afrique sub-saharienne. Le centre des sciences végétales Donald Danforth rapporte les progrès d’un essai confiné en champs en Ouganda. Les variétés résistantes aux virus utilisées dans cet essai ont été développées par les technologies de gene silencing ou de RNA interference (RNAi). La culture a commencé en novembre 2010 et a été récoltée en novembre 2011. Les résultats de l’essai sont la preuve du principe qu’il peut y avoir un contrôle efficace du virus en utilisant les ARNi. L’essai fait partie de la collaboration entre le centre et l’Institut National de Recherches sur les Ressources Végétales (NaCRRI) en Ouganda et de l’Institut Kenyan de Recherches Agricoles (KARI).

« En Ouganda, nous mangeons du manioc deux ou trois fois par jour. Restaurer et améliorer la productivité du manioc seront essentiels pour poursuivre le progrès économique du pays et de la région » a dit le Dr. Titus Alicai, chef de projet à l’Institut National de Recherches sur les Ressources Végétales (NaCRRI).

Plus d’informations www.danforthcenter.org/wordpress/?page_id=395&pid=10522.


Des graines résistantes à la Striga en Tanzanie

Un nouvel ensemble de graines de variétés de maïs qui peuvent aider à détruire la Striga a été introduit en Tanzanie par la compagnie de semences Tanseed. La Striga a des répercussions sur la production de plus de 1.7 millions de tonnes de maïs en Tanzanie chaque année.

Isaka Mashauri, directeur de Tanseed, a dit que la compagnie a travaillé dur pour réaliser des recherches lui permettant d’avoir des graines qui conviendront à l’environnement tanzanien. Il a ajouté que le problème de la Striga a déjà touché plus de 11 régions du pays, en particulier la production du maïs, mais si les fermiers utilisent les graines de maïs développées par la compagnie comme Komesha kiduha (TAN 222- résistant à l’Imazapyr), ils pourront détruire la mauvaise herbe.

Tanseed produit des graines de différents maïs, tournesol, haricot, sésame et riz qui sont adaptées aux différents types de sols et diverses conditions climatiques et qui peuvent pousser dans une période de temps très courte.

Plus d’informations : http://allafrica.com/stories/201208070279.html.


Le CIMMYT étend le programme SIMLESA en Afrique

Le Centre International d’Amélioration du Maïs et du Blé en Afrique (CIMMYT Africa) prévoit d’étendre son programme d’Intensification Durable des Systèmes de culture de Maïs et Légumineuses pour la Sécurité Alimentaire en Afrique de l’est et du sud (SIMLESA) au Botswana, Rwanda, Ouganda et sud du Soudan.

Du 23 au 25 juillet, le coordinateur du projet SIMLESA, Mulugetta Mekuria, et l’agromone spécialisé en systèmes de culture, Isaiah Nyagumbo, ont visité Gaborone (Botswana) pour présenter SIMLESA aux responsables nationaux du Système de Recherches Agricoles du Botswana et développer un plan de travail pour le nouveau projet financé Spillover. Le projet vise à tirer les leçons des cinq principaux pays du projet SIMLESA : Ethiopie, Kenya, Malawi, Mozambique et Tanzanie et de les partager avec les nouveaux pays.

Plus d’informations : http://blog.cimmyt.org/?p=8863&utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+CimmytBlog+%28CIMMYT+-+BLOG+English+%29.


Le programme de biofortification diminue la carence en vitamine A en Ouganda

De 2007 à 2009, HarvestPlus, un projet du programme de recherches agricoles pour la nutrition et la santé (A4NH) du CGIAR, ainsi que ses partenaires, a diffusé la patate douce orange pour voir si la carence en vitamine A (CVA) pourrait être réduite à moins de 24 000 ménages au Mozambique et en Ouganda.

Après ces trois ans, une étude publiée ce mois ci dans le Journal of Nutrition apporte des preuves définitives montrant que la patate douce orange (PDO) fournit des niveaux importants de vitamine A aux enfants et femmes ougandais mal-nourris. Une modeste amélioration des niveaux de vitamine A dans le corps peut être mesurée dans certains cas.

L’Ouganda fait partie des pays africains qui présentent le risque le plus élevé de carence en vitamine A, avec 28% d’enfants et 23% de femmes touchés. La CVA peut altérer l’immunité et causer des dommages oculaires pouvant conduire à la cécité et même à la mort.

Lisez le communiqué de presse : www.harvestplus.org/content/orange-sweet-potato-makes-case-biofortification-works. Pour plus d’informations, contactez Yassir Islam à y.islam@cgiar.org.


La biotechnologie ne présente pas de risques sanitaires et environnementaux selon un expert

Lors d’une récente conférence à Accra (Ghana), un expert en biotechnologie, le Professeur Jonathan Padi Tetteh, a dit que les aliments génétiquement modifiés (GM) ne présentaient aucun risque sanitaire car des tests approfondis sont réalisés sur ces aliments GM avant qu’ils ne soient commercialisés. Parlant lors de la réunion mensuelle du Forum Libre sur la Biotechnologie Agricole en Afrique (OFAB) qui avait pour thème « Impact de la biotechnologie sur la production alimentaire », le Pr. Tetteh a noté que les aliments GM sont consommés dans de nombreux pays dont les USA, le Canada, le Brésil, l’Inde et la Chine depuis plus de 16 ans sans que des effets négatifs n’aient été rapportés. Il a aussi mis en avant le fait que Bacillus thuringiensis ne soit toxique que pour les insectes : il ne l’est ni pour les hommes ni pour les autres animaux.

Le Pr. Tetteh a aussi appelé les experts et les médias à apporter au public des informations crédibles sur la biotechnologie pour éviter des mauvaises interprétations.

Plus d’information sur le discours du Pr. Tetteh : www.ghananewsagency.org/details/Health/Biotechnology-has-no-health-and-environmental-hazards-Expert/?ci=1&ai=47307.


l’IITA commercialise un maïs enrichi en vitamine A au Nigeria

L’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) a commercialisé au Nigeria deux nouvelles variétés de maïs contenant des niveaux élevés de béta-carotène, le précurseur de la vitamine A, apportant des espoirs contre la menace de carence en vitamine A qui tourmente des millions de personnes dans le pays.

Les hybrides, la première génération de maïs riches en provitamine A, ont été commercialisés par le Comité National Nigérien de Commercialisation des Variétés sous les dénominations Ife maizehyb 3 et Ife maizehyb 4. Elles sont connues comme les hybrides A0905-28 et A0905-32 de l’IITA, respectivement.

Selon le Dr. Abebe Menkir, sélectionneur maïs à l’IITA, les hybrides sont le produit de presque une décennie de sélection ciblée pour augmenter le niveau de provitamine A. Il a ajouté qu’en plus d’être plus nutritifs, les maïs hybrides ont aussi un meilleur rendement (6-9 tonnes par hectare). Au Nigeria, les variétés locales couramment cultivées par les fermiers ne produisent que 2 tonnes par hectare.

Lisez le communiqué de presse du CGIAR : www.cgiar.org/consortium-news/vitamin-a-maize-released-nigeria/.


Un rapport de la banque mondiale exhorte les pays africains à harmoniser la réglementation en biosécurité

Un nouveau rapport publié par la Banque Mondiale en juin demande aux blocs régionaux africains d’harmoniser les lignes directrices pour évaluer les risques de biosécurité. Le rapport « Status and impact of biosafety regulation in developing economies since the ratification of the Cartagena Protocol » note que l’harmonisation régionale serait utile en particulier pour aider les pays qui n’ont pas assez de ressources humaines, institutionnelles et financières pour faire fonctionner un système réglementaire.

Selon le rapport, l’harmonisation devrait séduire les développeurs de produits et les conduire à investir dans le marché commun qui en résulterait si les coûts pour atteindre les exigences réglementaires sont compétitifs. « L’harmonisation réglementaire pourrait aussi être le moyen le plus efficace d’atténuer les conséquences commerciale d’autorisation non synchronisée » selon une section du rapport.

Le rapport cite les efforts en cours des blocs régionaux pour l’harmonisation régionale comme la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’ouest (ECOWAS) ou le Marché Commun d’Afrique de l’est et du sud (COMESA), exemples à imiter. Il souligne aussi l’essai raté d’harmonisation des réglementations entre le Canada et les USA comme un exemple d’opportunité manquée qui pourrait permettre aux pays africains d’aborder l’harmonisation avec un meilleur chemin.

L’harmonisation des réglementations de biosécurité peut comprendre la reconnaissance des opinions scientifiques découlant des évaluations de risques faites par d’autres autorités de réglementation, l’établissement d’approches régionales pour l’évaluation des risques ou, plus ambitieux, l’adoption de décisions prises par d’autres gouvernements.

Le rapport peut être téléchargé sur http://bch.cbd.int/database/record.shtml?documentid=103611. Pour plus d’informations sur la biotechnologie en Afrique, contactez Margaret Karembu du Centre Africain de l’ISAAA (m.karembu@isaaa.org).


Les fermiers kenyans bénéficient de graines de maïs sur mesure pour les zones sèches

Pour soutenir les petits fermiers qui luttent contre la sécheresse et le changement climatique, les scientifiques du Centre International pour l’Amélioration du Maïs et du Blé (CIMMYT) et l’Institut Kenyan de Recherches Agricoles (KARI) ont développé des graines de variétés de maïs qui ont un bon rendement avec une humidité minimale des sols.

Le projet connu sous le nom de Programme des Systèmes Africains de Semences (PASS) et mis en œuvre par l’Union pour la Révolution Verte en Afrique (AGRA) forme aussi des fermiers sur la production de graines pures et sur la transformation en utilisant les ressources disponibles localement avec les conditions locales.

KDV, une des variétés développées pour le projet et connue sous le nom de « Kenya Dryland Variety » donne aux fermiers kenyans la possibilité de récolter les grains malgré qu’ils les aient cultivés dans des terres sèches contenant peu d’humidité. KDV est une variété non-hybride de maïs tolérant à la sécheresse qui a été développée, testée et multipliée en particulier dans une province de l’est du Kenya et qui est adoptée par les personnes de la même région.

Le Dr. George Birigwa, du programme PASS, a expliqué que durant la période de test et de développement de la variété, ils ont tout le temps eu des indications selon lesquelles KDV est totalement adapté aux conditions climatiques des régions sèches, en particulier à celles de la zone écologique de l’est du Kenya.

Lisez l’article : www.trust.org/trustmedia/blogs/trustmedia-alumni-blog/customising-seed-to-dryland-conditions-for-climate-adaptation/.

Amériques

Des chercheurs présentent une bactérie qui renforce l’immunité des plantes

Des chercheurs de l’université du Delaware ont découvert une bactérie du sol qui aide à protéger les plantes contre les maladies pathogènes. Le mécanisme de protection de la bactérie fonctionne en signalant aux pores de la feuille de se fermer lorsque les pathogènes essaient d’envahir la plante via les minuscules pores ouverts dans ses feuilles. Les résultats mettent en évidence tant l’importance des processus de défense des plantes basés dans les racines que le potentiel pour renforcer l’immunité des plantes naturellement via le domaine émergeant des probiotiques.

La recherche, qui a exploré l’interaction entre la bactérie du sol, Bacillus subtilis, et la plante de laboratoire, Arabidopsis thaliana, est publié dans le numéro d’août de « The Plant Journal ».

Lisez le communiqué de presse de l’université du Delaware : www.udel.edu/udaily/2013/aug/beneficial-soil-bacteria-082712.html.


L’épigénétique est vitale dans la résistance aux maladies

Une équipe de scientifique de l’Institut Salk a découvert que l’exposition à une bactérie pathogène cause plusieurs altérations dans le code épigénétique d’une plante, une couche d’instructions biochimique dans l’ADN qui aide au contrôle de l’expression des gènes. Ces changements étaient dus à l’activité de gènes impliqués dans la réponse des plantes aux stress et ainsi suggèrent que l’épigénome est important pour le développement de résistance aux stress biotiques et abiotiques.

« Cela signifie que l’épigénome pourrait ne pas être juste un ensemble statique d’instructions mais aussi le moyen de ré-écrire ces instructions fondées sur l’expérience » a dit Joseph Ecker, chef de l’équipe de recherche dans le laboratoire d’analyses génomique de Salk. « Nos résultats, combinés à d’autres résultats de recherche, montrent que les expériences de la vie laissent une empreinte sur notre ADN ».

Les résultats de l’étude sont publiés dans Proceedings of the National Academy of Sciences. Lisez le communiqué de presse : www.salk.edu/news/pressrelease_details.php?press_id=575.


La contribution de l’IRM a la gestion des plantes Bt

« La conception et la mise en œuvre de programmes de gestion de la résistance chez les insectes pour les cultures Bt », un article publié dans le journal GM Crops and Food, constate le succès de l’utilisation des programmes de gestion intégrée des résistances (GIR) et la manière dont ils ont contribués à une bonne gestion.

Les auteurs Graham Head et John Greenplate résument l’état actuel des technologies chez le coton et le maïs, les principes de l’IRM pour les plantes Bt et ce que cela signifie pour la conception de programmes GIR. Ils ont observé que les questions de résistance, s’il y en a, étaient associées à la première génération de technologies et les programmes GIR incomplets ou compromis.

« La prochaine génération de technologies avec des modes d’action multiples et en pyramide, ainsi que la mise en œuvre de stratégies GIR qui dépendent plus de la fabrication et sont moins dépendantes du comportement des producteurs, comme les mélanges de graines, devraient renforcer les programmes GIR des cultures Bt » ont ajouté les auteurs.

Le résumé de l’article est disponible sur : www.landesbioscience.com/journals/gmcrops/2012GMC0001R.pdf.

Europe

Des chercheurs développent des fourrages plus surs sans toxine de colza

Le colza contient des glucosinolates qui rendent la plante impropre à l’alimentation animale. Une équipe de chercheurs, du Danemark, d’Allemagne et d’Espagne, financée par l’Union Européenne a développé une nouvelle méthode pour empêcher les toxines non souhaitées d’entrer dans les parties comestibles de la plante. Les chercheurs Meike Burow de l’université de Copenhague et Ingo Dreyers de l’université polytechnique de Madrid ont publié dans le journal Nature le potentiel pour un colza sans toxine qui servirait pour le fourrage.

Le co-auteur Barbara Ann Halkier de l’université de Copenhague dit "Nous avons développé une technologie complètement nouvelle que nous appelons ‘ingénierie de transport’. Elle peut être utilisée pour éliminer les substances non souhaitées des parties comestibles de la plante. Nous avons réussi à trouver deux protéines qui transportent les glucosinolates dans les graines de l’arabette de Thalius, une espèce proche du colza. Lorsque nous avons produit par la suite l’arabette de Thalius sans ces deux protéines, le résultat important était que leurs graines ne contenaient pas du tout de glucosinolates et qu’elles étaient donc adaptées à la consommation animale ».

Lisez l’article : http://cordis.europa.eu/fetch?CALLER=EN_NEWS_FP7&ACTION=D&DOC=5&CAT=
NEWS&QUERY=01396c130c4b:6d09:2542fce6&RCN=34923


Glover: les aliments GM ne posent aucun risque

Les cultures génétiquement modifiées ne posent pas plus de risques que les cultures traditionnelles, a dit le conseiller scientifique de la Commission Européenne, le Pr. Professeur Anne Glover.

« Si nous regardons les preuves de [plus de] 15 ans de culture et de consommation d’aliments GM dans le monde, alors il n’y a pas de cas étayé qu’ils aient un impact négatif pour la santé humaine et animale ou pour l’environnement, de sorte que c’est une preuve assez solide. Je serais confiante en disant qu’il n’y a pas plus de risques de manger des aliments GM que des aliments traditionnels » a expliqué Glover. Elle a aussi mis en avant que la plupart des plantes sont toxiques et qu’elles deviennent comestibles après cuisson. Donc, Glover croit que la technologie nécessite une approche moins précautionneuse de sorte qu’elle peut être utilisée pour répondre au défi de sécurité alimentaire avec moins de terres, d’énergie et d’eau.

Glover était le conseiller scientifique en chef de l’Ecosse avant de rejoindre la Commission.

Lisez l’article : www.euractiv.com/node/514084.


Des études d’alimentation GM montrent que le maïs Bt est ok pour les cochons

Des chercheurs de l’Autorité Irlandaise de Développement de l’Agriculture et de l’Alimentation (Teagasc) révèlent que le maïs Bt n’a aucun effet négatif sur la croissance des cochons lors d’études d’alimentation GM à court-, moyen- et long-terme. Les principaux résultats de l’étude ont été rapportés dans le rapport de la conférence GMSAFOOD, le compte-rendu de la conférence qui a eu lieu à Vienne (Autriche) du 6 au 8 mars 2012. L’équipe dirigée par Stefan Buzoianu et ses collègues ont conclu que :

  • Les truies nourries avec du maïs Bt pendant la gestation et la lactation ont eu une progéniture ayant de meilleures performances de croissance.
  • Il est sans danger de nourrir des porcs avec du maïs Bt à différents âges et durant des périodes de temps prolongées.
  • Les porcs n’ont présenté aucune réaction allergique au maïs Bt. La toxine Bt cry1Ab et le transgène n’ont pas été trouvés hors du tractus intestinal.
Pour plus d’informations : http://issuu.com/gmsafoodproject/docs/magazinegmsafood_120412_webq?mode=window&backgroundColor=%23222222.

RECHERCHES

Les scientifiques de l’IRRI développent un riz efficace pour le phosphore

Des scientifiques de l’Institut International de Recherches sur le Riz (IRRI) ont découvert un gène, PSTOL1, qui permet au riz de devenir plus gros et d’avoir de meilleures racines pour aider à absorber plus de phosphore. Le phosphore est un nutriment important dans la production de plantes alimentaires et, donc, il est nécessaire de développer des plantes efficaces pour le phosphore afin d’atteindre la sécurité alimentaire et réduire l’utilisation d’engrais.

Le Dr. Matthyas Wissuwa du Centre Japonais de Recherches en Sciences Agricoles a identifié un important locus de caractère quantitatif associé à la tolérance pour la carence en phosphore, Pup1, dans la variété traditionnelle de riz Kasalath. Ensuite, en collaboration avec une équipe de scientifiques de l’IRRI dirigée par le Dr. Sigrid Heuer, ils ont trouvé un gène de protéine kinase spécifique Pup1 qui a ensuite été étiqueté comme une tolérance au manque de phosphore 1 (PSTOL1).

L’équipe a aussi trouvé que la surexpression de PSTOL1 dans les variétés modernes de riz pourrait augmenter le rendement de grain lorsqu’elles sont exposées à un sol qui manque de phosphore. Ils ont réalisé plus d’analyses et trouvé que le gène améliore la croissance des racines durant les premiers stades de développement, permettant ainsi aux plantes d’avoir plus de phosphore et autres nutriments importants.

Lisez le résumé : www.nature.com/nature/journal/v488/n7412/full/nature11346.html et le communiqué de presse http://irri.org/index.php?option=com_k2&view=item&id=12275:underground-solution-to-starving-rice-plants&lang=en.


Des chercheurs étudient l’accumulation de protéine Bt dans les araignées et les proies

Les scientifiques Michael Meissle et Jorg Romeis d’Agroscope en Suisse ont réalisé une étude pour déterminer l’absorption et le sort de la protéine Bt chez Phylloneta impressa, un arthropode prédateur. Les prédateurs généralistes comme P. impressa pourraient être exposés à la protéine Bt lorsqu’ils consomment des proies qui se nourrissent sur les plantes Bt.

Les P. impressa ont été nourris avec des chrysomèles de racines de maïs ou des chrysopes qui ont été élevés sur du maïs Bt. Ils ont mesuré la concentration de protéine Bt (Cry3Bb-1) dans les araignées un jour après l’absorption et ont enregistré une concentration 55% dans les chrysomèles et de 37% dans les chrysopes. Après cinq jours, la concentration de protéine Bt diminuait fortement (90%), ce qui indique une excrétion ou une digestion rapide, ou les deux. Ils ont aussi comparé la concentration qu’ils obtenaient huit jours après l’absorption et publié les données pour une alimentation à long terme (28-64 jours). Les concentrations pour l’alimentation à long-terme étaient similaires ou inférieures à celles obtenues avec l’alimentation à court-terme, ce qui implique que la protéine Bt ne s’accumule pas chez les arthropodes étudiés.

Lisez l’article de recherche : www.ingentaconnect.com/content/esa/envent/2012/00000041/00000004/art00035.


Effet du maïs Bt sur le développement et la reproduction d’un insecte prédateur

Le scientifique Belen Lumbierres de l’université de Lleida et ses collègues ont étudié l’effet sur la reproduction et le développement des nymphes de la punaise Orius prédatrice (Orius majusculus) d’une alimentation avec des plantes Bt et des proies nourries avec du matériel Bt. Dans leur première expérience, les chercheurs ont mesuré les effets des plantes de maïs Bt sur la fertilité et la fécondité des nymphes en les nourrissant avec des diètes contenant du pollen Bt ou non-Bt en plus des proies. Pour la seconde expérience, ils ont mesuré l’effet du pollen Bt et non-Bt sans la proie sur le développement, la survie, le sex-ratio des nymphes et le poids et la taille des mouches ténérales adultes. La dernière expérience a identifié les effets de la protéine Bt via les proies sur la durée de développement, la survie et le sex-ratio des nymphes ainsi que le poids des mouches ténérales adultes en utilisant des araignées rouges nourries avec du matériel Bt ou non-Bt.

Les résultats ont montré que l’alimentation contenant des protéines Bt de la punaise Orius via des feuilles de plantes, du pollen n’a aucun effet sur la survie, le développement, la fécondité ou la fertilité du prédateur. En revanche, des effets positifs sur la fécondité et la durée de développement du prédateur ont été observés. La fécondité a été améliorée lorsqu’ils étaient nourris avec des plantes Bt et le développement des nymphes a diminué lorsqu’elles étaient nourries avec du matériel provenant de plantes Bt ou d’araignées nourries avec du Bt.

Lisez l’article : www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1049964412001600.

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Opportunité de formation en savoir plus sur la génétique du blé

Le Conseil de Recherches en Biotechnologie et en Biologie (BBSRC), financé par le Programme Stratégique d’Amélioration du blé (WISP), offre un cours sur la génétique des céréales aux chercheurs de Grande Bretagne et aux étudiants de premier cycle, jeunes sélectionneurs végétaux, aux doctorants et post-doctorants internationaux. Le cours se concentrera sur l’analyse génétique et les méthodologies utilisées au WISP du centre John Innes. Le cours de quatre jours qui se déroulera au centre John Innes, inclura des cours magistraux, des exercices pratiques en laboratoire et des méthodes de phénotypage adaptées à un programme de génétique du blé.

Les personnes intéressées peuvent contacter: http://news.jic.ac.uk/2012/08/training-opportunity-to-learn-about-wheat-genetics/


41eme conférence de la société européenne pour les nouvelles méthodes dans la recherche agricole

La 41ème conférence de la société européenne pour les nouvelles méthodes en recherche agricole se déroulera du 24 au 28 septembre 2012 à Stará Lesná (Slovaquie). L’évènement se penchera sur les méthodologies en recherche agricole. Ce sera l’opportunité de rassembler les acteurs et les spécialistes en biologie, écologie et en technologies d’amélioration des plantes autour des méthodologies de recherche et des techniques de production des aliments pour l’homme ou le bétail ainsi que la production de bioénergie dans un environnement en évolution. L’agenda mettra aussi en avant les récentes percées en sélection végétale qui utilisent les avancées actuelles en biologie moléculaire, génétique et écophysiologie.

Plus d’informations sur www.esna.uniag.sk/

Document Reminders

Pocket k 41 sur les plantes fourragères GM dont le contenu nutritionnel a été amélioré

L’ISAAA publie le Pocket K No. 41 sur les plantes fourragères GM dont le contenu nutritionnel a été amélioré. La publication de deux pages, faciles à comprendre, fait figurer les plantes fourragères telles que le soja, le maïs, les légumineuses, l’orge, entre autres, conçues et modifiées pour améliorer leurs qualités nutritionnelles. Les caractères comme l’augmentation des protéines et des acides aminés, des acides gras améliorés, des substances biologiquement actives, des nutriments améliorés, une diminution des toxines et des facteurs anti-nutritifs sont examinés. Les Pocket K sont un concentré d’informations sur les produits de la biotechnologie végétale et les thèmes apparentés à votre portée. Ils sont écrits de manière facile à comprendre et sont dans un format facile à partager et à distribuer. Le Pocket K 41 est disponible à : www.isaaa.org/resources/publications/pocketk/41/default.asp


Faits et tendances dans les pays cultivant des plantes GM

L’ISAAA publie le troisième « Faits et tendances des pays cultivant des plantes GM des pays en voie de développement du Top 5 : Myanmar, Burkina Faso, Mexique, Colombie et Chili ». La série est un résumé d’une ou deux pages qui met en avant la commercialisation des plantes GM. Les données sur la commercialisation des plantes GM (superficie et adoption), autorisations et cultures, bénéfices et perspectives dans chaque pays est présenté de manière concise et facile à comprendre. Les contenus sont tous basés sur la Brief 43: Global Status of Commercialized Biotech/GM Crops in 2011 de l’ISAAA écrite par Clive James. Téléchargez la brochure www.isaaa.org/resources/publications/biotech_country_facts_and_trends/default.asp


Banque en ligne de connaissances pour aider les fermiers à lutter contre les maladies et les nuisibles des cultures

Le Centre International de Biosciences Agricoles (CABI) a lance une base de données en ligne gratuite destinée à aider les vulgarisateurs, les organisations gouvernementales, les chercheurs et les fermiers des pays en voie de développement à diagnostiquer, traiter et prévenir les maladies et nuisibles.

La base de données, Plantwise Knowledge Bank, rassemble des informations clés sur la santé des plantes dans le monde, y compris un outil utile de diagnostic et une librairie de fiches d’information pour aider au diagnostic et à la gestion des problèmes de santé des cultures. La banque de connaissances fournit aussi des conseils clairs et des traitements à mettre en œuvre pour les principaux nuisibles et maladies.

Accès à la base de données : www.plantwise.org/KnowledgeBank/home.aspx.