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Mondiales

Appel de la FAO pour augmenter les investissements dans la recherche sur le manioc

L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) plaide pour une augmentation de la recherche sur la culture du manioc afin d’aider les pays pauvres menacés par l’augmentation constante des prix des aliments et du pétrole. Le manioc est une plante alimentaire de base pour des millions de personnes pauvres durement touchées en Afrique sub-saharienne, en Amérique latine et en Asie où elle fournit un tiers des calories journalières. Lors d’une conférence en Belgique, les membres du «Partenariat mondial pour l'amélioration génétique du manioc» (GCP21) ont étudié en détail l’état actuel de la production de manioc dans le monde et ses perspectives.

Actuellement, le rendement moyen de manioc est tout juste inférieur de 20% à celui obtenu en conditions optimales. Malgré l’augmentation croissante de la demande et de son potentiel de production, la plante est principalement cultivée dans des zones qui ont peu ou pas accès aux variétés améliorées, aux engrais et aux intrants, par des petits fermiers souvent coupés des canaux de commercialisation et des industries de transformation des produits agricoles.

Les membres du GCP21 se sont accordés sur de nouveaux projets pour atteindre le plein potentiel de la plante afin de répondre à la crise alimentaire mondiale et à la crise énergétique. Les projets comprennent l’établissement d’une chaîne de livraison du manioc afin que les avancées techniques profitent aux fermiers, l’amélioration de la fertilité des sols, l’augmentation des connaissances scientifiques de base concernant la plante, y compris la génomique, et la formation de la nouvelle génération de chercheurs travaillant sur le manioc dans les pays en voie de développement.

Le communiqué de presse est disponible à www.fao.org/newsroom/fr/news/2008/1000899/index.html. Plus d’informations sur le GCP21 : http://danforthcenter.org/gcp21/


Les centres du CGIAR reçoivent 6 millions de dollars pour combattre la crise alimentaire

Le gouvernement irlandais, dans le cadre de son programme d’aide, donne quelques 4.4 millions € (6.47 million de $ US) pour financer la recherche de huit groupes consultatifs du Centre International de Recherche Agricole (CGIAR) qui travaillent pour atteindre la sécurité alimentaire et réduire la pauvreté dans les pays en voie de développement.

L’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) recevra 640’000 € (940’800 $) pour faire avancer ses efforts dans la lutte contre la faim en Afrique sub-saharienne. Parmi les centres de recherche sélectionnés, se trouvent Bioversity International, le Centre Mondial de la Pomme de Terre (CIP) et l’Institut International de Recherche sur le Bétail (ILRI).

Selon Peter Power, ministre du Développement Outremer, l’aide a été fournie en réponse à l’augmentation croissante du prix des aliments. Power a dit que la recherche agricole de grande qualité joue un rôle crucial dans l’amélioration de la performance et de la durabilité de l’agriculture. Il voit aussi la recherche comme une aide pour les fermiers les plus pauvres et les plus vulnérables qui doivent faire face aux effets du changement climatique.

Pour plus d’informations, lisez : www.iita.org/cms/details/news_details.aspx?articleid=1766&zoneid=81

Afrique

Le tabac GM détecte la présence de dioxyde d’azote

Les mines terrestres ou les bombes dans des zones où des conflits se sont produits, restent un danger pour les civils dans de nombreuses parties du monde. Les scientifiques d’Afrique du Sud espèrent que le tabac génétiquement modifié peut contribuer à résoudre ce problème en détectant la présence de dioxyde d’azote, un marqueur pour les mines terrestres. Ils ont rejoint une équipe de l’Université de Stellenbosch et une firme danoise de biotechnologie, Aresa, qui a développé «RedDetect», une technologie de bio-senseur dans une mauvaise herbe, l’arabette des dames (Arabidopsis thaliana).

La mauvaise herbe, qui change de couleur, du vert au rouge, lorsqu’elle détecte le dioxyde d’azote relâché par les mines enfouies dans le sol, est trop petite pour être vue à une distance de sécurité. C’est pourquoi, le tabac est étudié comme alternative plus viable. La technologie développée par Aresa active les anthocyanines dans les feuilles de tabac si le sol est contaminé par des explosifs comme les mines terrestres.

Allez sur ecoworldly.com/2008/07/29/genetically-engineered-tobacco-bio-sensor-to-detect-landmines/ pour plus d’informations.


L’Ouganda construit un laboratoire moderne pour la transformation du manioc

La construction d’un laboratoire moderne pour la transformation du manioc a commencé à l’Institut de Recherche des Ressources Végétales Namulonge (NaCRRI) avec le financement de l’Agence US pour le Développement International et la gestion de l’Association de Recherches Agricoles en Afrique de l’est et du centre (ASARECA) et le Centre Danforth des Sciences végétales à St. Louis (USA). Le nouveau laboratoire sera utilisé pour développer deux nouvelles variétés de manioc nommées Ebwan Aterac et Aladu par les scientifiques ougandais dirigés par le Dr. Yona Baguma, un scientifique agricole et un biologiste moléculaire du NaCRRI. Il estime que la recherche, le développement, les essais et la libération commerciale des variétés résistantes aux maladies demanderont au minimum cinq ans. Le virus de la mosaïque du manioc (CMV) et le Brown Streak Virus (BSV) sont les contraintes les plus importantes pour la production du manioc dans la région.

Le Dr Charles Mugoya, coordinateur du programme biodiversité agricole et biotechnologie de l’ASARECA, a dit que l’amélioration de la productivité du manioc est une des stratégies à long terme pour assurer la sécurité alimentaire en Afrique de l’est et du centre où des dizaines de milliers de personnes souffrent de la faim.

Les autres pays de la région, qui participent au programme de transformation du manioc, sont le Kenya et la Tanzanie.

Pour plus d’informations, contactez Daniel Otunge (d.otunge@cgiar.org) du centre africain de l’ISAAA.


Le WARDA signe un mémorandum d’accord avec des organisations françaises de recherche

Un mémorandum d’accord (MA) a été signé par le Centre Africain du Riz (WARDA), l’Institut National français de Recherches Agricoles (INRA), l’Institut de Recherches pour le Développement (IRD) et le Centre français de Recherches Agricoles pour le Développement International (CIRAD) pour aider à améliorer la durabilité de la production de riz, répondre aux questions concernant le changement climatique, diversifier les systèmes basés sur le riz et réduire les pertes après récolte en Afrique. Les quatre institutions mèneront des projets conjoints de recherche, de formation et de dissémination sur les systèmes de production basés sur le riz dans la région.

Dans le cadre de cet accord, les scientifiques des organisations françaises viendront dans les stations de recherche du WARDA pour travailler sur des contraintes spécifiques de la production du riz sur le continent. Le directeur général du WARDA, Papa Abdoulaye Seck, a dit que le MA va aider à rassembler les avantages comparatifs et complémentaires des institutions pour le bénéfice du secteur du riz en Afrique.

Le communiqué de presse est disponible à : www.warda.cgiar.org/warda/newsbrief.asp#MoU


Le QPM stimule la croissance des enfants en Éthiopie rurale

Une étude récente sur les bénéfices nutritionnels du Maïs avec des Protéines de Qualité (QPM) en Éthiopie a révélé que la taille et le poids des enfants préscolaires dont la diète contenait du QPM comme principal féculent de base étaient supérieurs de 20% à ceux des enfants qui mangeaient du maïs traditionnel. La variété QPM, BHQP 542, développée par le Centre International d’Amélioration du Maïs et du Blé (CIMMYT), a été introduite en 2002 dans le pays. Le maïs contient des niveaux plus élevés des acides aminés essentiels, tryptophane et lysine.

«Le Maïs avec des Protéines de Qualité a le potentiel d’augmenter la nutrition, d’améliorer la santé et de contribuer à la sécurité alimentaire des familles de fermiers en Afrique de l’est, en particulier en Éthiopie» a dit Doug Tanner, agronome canadien qui dirige le bureau Éthiopien du CIMMYT. Le maïs devient le principal aliment de base en Éthiopie, puisque le prix du teff (céréale traditionnelle) augmente et devient trop cher pour les consommateurs pauvres.

Lisez l’article complet à www.cimmyt.org/english/wps/news/2008/jul/nutriMaize.htm


Une étude demande : les graines GM bénéficient-elles aux fermiers ?

La tomate, le chou et l’aubergine africaine sont des plantes importantes pour les petits fermiers et les migrants dans les zones rurales et périurbaines au Ghana. L’étude magistrale «Utilisation des insecticides sur les légumes au Ghana : les graines GM bénéficieraient-elles aux fermiers» de Daniela Horna et ses collègues de l’Institut International de Recherche sur les Politiques Alimentaires (IFPRI), qui utilise les données des études détaillées des fermes pour évaluer le potentiel pour l’adoption des variétés GM, estime que l’impact potentiel de l’adoption sur les profits des fermiers et met en avant les différences économiques parmi les trois plantes cultivées.

Les dépenses des fermiers en insecticides sont en dessous de l’optimum économique pour les trois espèces. La fonction estimée pour la diminution du dommage montre que les quantités insecticides sont déterminantes uniquement pour les rendements des choux.

Néanmoins, les pertes de rendement dues aux parasites et aux maladies influent sur l'utilisation d'insecticide. Ceux qui n’utilisent pas d'insecticide pourraient avoir des avantages marginaux plus élevés que les utilisateurs actuels d'insecticide. La comparaison de cultures maraîchères avec des caractéristiques économiques distinctes fournit une perspective plus large sur l'impact potentiel de la technologie GM.

Allez sur www.ifpri.org/pubs/dp/ifpridp00785.asp pour plus d’information ou envoyez un mèl à Christina Lakatos de l’IFPRI c.lakatos@cgiar.org.


Souche de «Maize Streak Virus» en Afrique

Le maïs, l’aliment le plus important en Afrique, a été récemment endommagé par une souche beaucoup plus virulente de «maize streak virus» (MSV), selon un rapport publié dans Journal of General Virology.

Grâce à une étude approfondie des différentes souches du virus en Afrique, une équipe de chercheurs de l'Université du Cap (Afrique du Sud), dirigée par Darren Martin, a révélé que cette nouvelle souche est une recombinaison de deux virus relativement inoffensifs infectant les graminées sauvages. La nouvelle souche peut maintenant s’adapter aux conditions extrêmes dont les hivers froids, et peut infecter de nombreux hôtes différents.

«Compte tenu de la fragilité de l’agriculture africaine et des risques perpétuels de famine avec des millions de vie en jeu, le MSV est en fait un des agents pathogènes des plantes les plus importants dans le monde entier» a dit Martin. «Nous voulons en apprendre davantage sur la manière dont le virus émerge et se disperse de sorte que nous pourrons développer de nouvelles manières de lutter contre la maladie dont il est responsable». Le groupe teste actuellement différentes stratégies de résistance comme l’empilement de gènes de résistance et le ciblage de différents composants du virus qui peuvent être échangés simultanément par recombinaison.

Pour les détails, lisez le communiqué de presse : www.sgm.ac.uk/news/releases/JGV.0908.DM.1.cfm


Les scientifiques ougandais expriment le besoin d’une seule politique en biotechnologie

Le secrétaire de direction du Conseil National Ougandais pour la Science et la Technologie, Dr. Peter Ndebere, exprime l’appel des scientifiques ougandais pour que la Communauté d’Afrique de l’est adopte une seule politique pour les produits génétiquement modifiés (GM). «Notre pays a des défis similaires. Avoir la même politique pour les GM aidera notre agriculture à lutter contre la famine et la pauvreté» a dit Ndebere. Une seule politique en biotechnologie va aussi aider le gouvernement à décider si il autorise, ou non, la commercialisation des produits GM.

Le Dr. Roshan Abdullah, un scientifique de la Communauté d’Afrique de l’est -Arusha, a dit que, alors que les pays d’Afrique de l’est sont en train d’écrire des versions préliminaires des politiques en biotechnologie, seuls le Kenya et la Tanzanie en sont à un stade plus avancé.

Lisez sur http://www.newvision.co.ug des actualités sur l’Ouganda.


Des variétés de sorgho résistantes à la Striga pour l’Afrique

Des scientifiques de l'Institut International de Recherche sur les Cultures pour les Tropiques Semi-Arides (ICRISAT) au Kenya ont identifié et transféré avec succès les gènes qui confèrent une résistance à la mauvaise herbe parasite, Striga, en utilisant la sélection assistée par marqueurs. Aussi nommée «herbe des sorcières», la Striga infeste quelques 50 millions d’hectares de céréales, en particulier le maïs, le sorgho et le millet. Les pertes de récolte qui lui sont imputables coûtent chaque année env. 7 milliards de $ US en Afrique.

«Les scientifiques ont cherché une solution en utilisant un éventail de méthodes mais sans grand succès» dit Dionysious Kiambi, un scientifique de l’ICRISAT. «Avec la sélection assistée par marqueur, nous avons déterminé le segment précis du génome de sorgho qui confère la résistance à la Striga et nous avons transformé les variétés préférées des fermiers via la sélection traditionnelle avec des résultats prometteurs». L’utilisation des marqueurs génétiques a permis aux scientifiques de transférer avec précision uniquement les gènes de résistance à la mauvaise herbe de la variété N13 de sorgho vers les variétés préférées des fermiers sans mettre en danger des qualités agronomiques importantes comme la tolérance à la sécheresse ou les hauts rendements.

Pour plus d’informations, contactez Catherine Mgendi (c.mgendi@cgiar.org) ou visitez www.icrisat.org/media/med2008.htm

Amériques

Une résistance créée au champ pour les plantes transgéniques

Un rapport du Information Systems for Biotechnology sur l’évolution des résistances des insectes aux plantes transgéniques Bt a été publié par Bruce E. Tabashnik et ses collègues de l’université de l’Arizona et de l’université d’État de l’Iowa. Le rapport répond aux questions sur la manière dont les insectes évoluent pour résister aux plantes Bt et sur l’efficacité de planter des refuges pour retarder la résistance. Les auteurs rapportent que la plupart des insectes nuisibles ciblés par les plantes Bt en Australie, en Chine, en Espagne et aux USA ne créent pas de résistance durant la première décennie de culture des plantes sauf Helicoverpa zea.

En se concentrant sur la résistance d’H. zea vis-à-vis de la toxine Bt Cry1Ac chez le coton, le rapport explique que la résistance se produit tant dans les culture traitées de manière traditionnelle que dans les cultures transgéniques parce que la résistance est gouvernée par un gène dominant. L’évolution de la résistance dépend aussi de la taille du refuge : elle est plus rapide dans les États qui ont un faible pourcentage de refuge. Il convient également de noter que les effets négatifs de la résistance vont diminuer si la superficie de coton produisant cette toxine Bt diminue. De plus, la seconde génération de plantes génétiquement modifiées pour la protection contre les insectes offre une plus grande diversité de toxines et un contrôle plus stable.

Pour les détails, lisez le rapport complet à : www.isb.vt.edu/news/2008/aug08.pdf


Tendance dans l’utilisation des pesticides sur les plantes transgéniques

L’Union Internationale pour la Chimie Pure et Appliquée (IUPAC) a publié les résultats de son projet quinquennal sur le développement d’un inventaire d’utilisation des pesticides sur les cultures transgéniques pour estimer les changements des impacts sur l’environnement de la gestion des nuisibles. Le rapport a été réalisé au vu des nombreuses années et de l’augmentation de l’adoption des plantes transgéniques depuis 1996. Les données proviennent et sont générées par différentes institutions dont le département américain de l’Agriculture (USDA) et le Centre National de Politique Alimentaire et Agricole (NCFAP).

Le rapport révèle que l’adoption rapide des sojas tolérants aux herbicides aux USA a été accompagnée par la réduction de l’utilisation des ingrédients actifs des herbicides, une réduction dans la sorte d’herbicide utilisé et une augmentation de la tendance d’utiliser les herbicides à faible dose. Le Quotient d’Impact Environnemental de cette réduction dans l’utilisation des herbicides montre un impact positif sur l’environnement. L’adoption croissante d’autres plantes tolérantes aux herbicides va aussi diminuer l’impact environnemental prévu de la gestion des mauvaises herbes dans les cultures.

Pour plus de détails, lisez le rapport : www.isb.vt.edu/news/2008/aug08.pdf


La patate douce plus efficace que le maïs pour la production d’éthanol selon une étude

En cherchant une alternative pour les biofiouls, les scientifiques du Service de Recherche Agricole du Département américain de l’Agriculture (ARS) ont rapporté que les patates douces cultivées dans le Maryland et le manioc tropical de l’Alabama pouvaient être utilisées pour la production de biofiouls. La patate douce a un rendement en carbohydrates comparable à la limite inférieure de la production de la canne à sucre, la culture ayant le meilleur rendement pour l’éthanol. La patate douce et le manioc ont besoin de moins d’engrais et de pesticides que le maïs. Une fois que la récolte économique et que les techniques de transformation seront développées, les données suggèrent que ces plantes auraient un plus grand potentiel que le maïs comme source d’éthanol.

Pour les détails, lisez le communiqué de presse : www.ars.usda.gov/News/docs.htm?docid=1261


Plantes génétiquement modifiées comme outils de développement international : possibilités

Le développement de stratégies pour commercialiser des plantes «orphelines» biotech est au centre d’un article publié dans Experimental Agriculture. L’article, dont Peter Gregory de l’Université Cornell est l’auteur principal, met en avant le fait que les plantes orphelines, vues comme non lucratives par les multinationales des sciences de la vie, peuvent être développées et commercialisées dans les pays en voie de développement. Les stratégies comprennent la détermination du produit agricole qui a le plus grand besoin et l’évaluation pour développer et livrer le produit. Un kit de développement du produit est ensuite construit. Il comprend i) le développement technologique ; ii) la propriété intellectuelle et les autres questions légales ; iii) une information pour le public sur les bénéfices, les risques et la gestion correcte des nouveaux produits ; ainsi que iv) l’établissement ou la vérification de l’existence de mécanismes de commercialisation et de distribution.

Les études de cas rapportées dans l’article concernent les projets financés par l’Agence Américaine pour le Développement International, concernant l’aubergine Bt, la papaye et la tomate résistantes aux virus, la banane résistante aux maladies et aux insectes, la pomme de terre résistante au mildiou, le chou et le choux-fleur résistant aux insectes. L’existence de la collaboration Sud- Asie du sud-est met en avant le besoin d’une forte collaboration inter-institutionnelle que ce soit public-privé au niveau national, régional ou mondial.

L’article peut être téléchargé sur : http://journals.cambridge.org/download.php?file=%2FEAG%2FEAG44_03%2FS0014479708006352a.pdf&code=d0b131300fae0987cc1b3917051f9ad5

Europe

Recommandations pour évaluer les effets des pesticides sur les oiseaux et les mammifères

Le Comité sur la Protection des Produits de Plantes et leurs Résidus (PPR) de l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) a publié un avis sur l’évaluation de l’impact des pesticides sur les oiseaux et les mammifères.

Le comité PPR a évalué l’impact des pesticides avec un large éventail de scénarios y compris différentes espèces et différents types d’utilisation de pesticides (par ex. granules, traitement des graines, pulvérisation). Dans la plupart des cas, les résultats de l’évaluation sont exprimés par un quotient toxicité-exposition (TER) qui mesure le risque. Dans le cas de risque aigu pour les oiseaux, lors de pulvérisations de pesticides, cependant, le comité PPR a offert une approche alternative basée sur le nombre de doses létales appliquées par mètre carré (LD50/m²).

L’avis de l’EFSA peut être téléchargé sur : www.efsa.eu.int/EFSA/efsa_locale-1178620753812_1211902014630.htm

RECHERCHES

ANNONCES

Étude détaillée Crop Biotech Update

Nous souhaiterions avoir vos impressions concernant notre lettre d’information électronique. En tant qu’abonné, nous apprécions vos commentaires et vos suggestions pour améliorer nos bulletins d'information électroniques. S’il vous plaît, prenez quelques minutes de votre temps pour répondre à un bref questionnaire à www.isaaa.org/kc/cropbiotechupdate/survey/. Merci beaucoup !


Une vidéo sur la biotechnologie des arbres en Afrique

"Restoring Lost Cover" est un documentaire vidéo sur les efforts du Tree Biotechnology Programme Trust pour répondre aux besoins croissants d’arbres de qualité et de produits provenant d’arbres en Afrique de l’est et du centre. Projet du centre africain du Service International pour l’Acquisition des utilisations de la biotechnologie agricole, il met en lumière les activités de transfert de technologies public-privé, sud-sud du clonage de l’eucalyptus réalisé en Afrique du Sud.

Pour des informations concernant cette vidéo, contactez le Dr. Margaret Karembu, directrice du centre africain à m.karembu@isaaa.org.


Conférence internationale sur la diversification de la protection des cultures

Le Réseau Européen pour l’exploitation durable des stratégies de protection des plantes organise sa première conférence internationale «Diversifier la protection des plantes» à La Grande Motte (France) du 12 au 15 Octobre 2008. Tous les chercheurs, les scientifiques et les spécialistes travaillant sur ou intéressés par l’agriculture durable et la protection des cultures sont encouragés à participer à la conférence.

Plus de détails sur : www.endure-network.eu/international_conference_2008


Changement climatique pour l’agriculture durable dans les pays ACP

Le centre technique pour la coopération agricole et rurale ACP-EU (CTA) organise un séminaire international sur «Implications du changement climatique mondial pour les systèmes de production agricole durables dans les pays ACP». Le séminaire se déroulera à Ouagadougou (Burkina Faso) du 26 au 31 Octobre 2008. Le séminaire se concentrera sur la manière dont les changements climatiques affectent les interactions entres les principaux systèmes de production agricole ACP (Pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique) et les questions transversales qui menacent la durabilité de l’agriculture et le développement rural.

Plus d’informations sur le site de la conférence http://ctaseminar2008.cta.int/about.html


Conférence Africaine de Communication Scientifique

L’Agence sud-africaine pour les avancées scientifiques et technologiques (SAASTA) organise la deuxième conférence africaine de communications scientifiques. La conférence, qui mettra en avant la contribution des communicateurs scientifiques pour la science, la technologie, l’innovation et le développement de la démocratie sur le continent, se déroulera à Gauteng, (Afrique du Sud) du 18 au 21 février 2009. Plus d’informations sur www.saasta.ac.za/2ndascc/pdf/ascc_first_announcement.pdf


Atelier de travail bioinformatique en Égypte

L’Association des Institutions de Recherches Agricoles au Proche Orient et en Afrique du Nord (AARINENA) organisera, en collaboration avec l’Institut de Recherches sur le Génie Génétique en Agriculture (AGERI) et le soutien du Forum Mondial pour la Recherche Agricole (GFAR), un cours d’introduction en bioinformatique en novembre – décembre 2008 à Gizeh (Égypte). Les sujets comprendront les bases de données d’information, l’alignement des séquences, la recherche de séquences similaires et la génomique fonctionnelle. Des informations sur les cours et les bourses peuvent être obtenues auprès du Dr. Dina El-Khishin à khishin@ageri.sci.eg