NOUVELLES

Mondiales

La FAO demande une action rapide pour répondre au changement climatique

L’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a présenté un programme au groupe de travail des Nations Unies sur l’atténuation du changement climatique qui place l’agriculture comme une des solutions pour atténuer les effets du changement climatique. La stratégie «Vers un programme de travail en agriculture» demande des actions précoces pour aider à réduire et à enlever les gaz à effets de serre (GES) de l’atmosphère ainsi que pour développer des systèmes agricoles qui soient résistants aux conditions climatiques plus chaudes et plus imprévisibles.

La FAO a mis en avant la nécessité d’avoir des activités qui examinent les questions scientifiques, techniques et méthodologiques afin d’assurer la mise en place de programmes et d’actions de soutien pour atténuer les effets du changement climatique et l’adapter l’agriculture. La FAO a souligné qu’il est nécessaire de clarifier ces questions pour que les petits fermiers puissent évaluer les options agricoles qui pourraient être bénéfiques pour l’adaptation, la sécurité alimentaire et le développement et avoir accès aux sources de financement.

« Il est crucial que les fermiers des pays en voie de développement soient aidés pour atténuer les effets du changement climatique et s’y adapter » a dit Alexander Müller, assistant du directeur général de la FAO en charge du Département des Ressources Naturelles et de l’Environnement. «L’enjeu est leur capacité à produire de la nourriture pour une population mondiale de plus de neuf milliards en 2050 tout en aidant à prévenir d’éventuels scénarios catastrophes ».

Lisez le communiqué de presse sur le site Internet de la FAO : http://www.fao.org/news/story/en/item/42788/icode/


Perspective du cli sur la sécurité alimentaire

Nourrir le monde nécessite une volonté politique sincère et coordonnée, des politiques ciblées ainsi qu’une augmentation importante des investissements. CropLife International a fait cette déclaration dans un article concernant une perspective internationale en sécurité alimentaire. Pour que l’investissement ait un impact, les politiques doivent répondre à six points principaux :

  • La productivité agricole doit continuer à augmenter de manière responsable.
  • Le commerce mondial et local doit être ouvert, équitable et bien fonctionner.
  • Une gestion durable des ressources doit fournir aux fermiers un accès à la connaissance et aux outils innovants.
  • Des infrastructures améliorées doivent être disponibles pour augmenter la production agricole et la qualité, réduire les pertes après la récolte et sécuriser l’accès des fermiers aux intrants et aux marchés.
  • Il faut répondre aux préoccupations de pauvreté rurale pour que le bien être des ruraux pauvres soit protégé et amélioré.
  • Il faut favoriser l’innovation pour les nouvelles technologies améliorées et les connaissances.
Pour voir la perspective complète de CropLife, allez sur : http://www.croplife.org/files/documentspublished/1/en-us/PERS/5515_PERS_2010_05_31_CropLife_International_Perspective_-_Food_Security.pdf


Commémoration de l’initiative de recherches de NORMAN BORLAUG pour réduire la faim et la pauvreté

L’Agence américaine pour le Développement International (USAID) et le Département américain d’Agriculture (USDA) seront partenaires pour créer l’initiative de recherches commémorative Norman Borlaug. Faisant partie de la stratégie « Nourrir le futur », l’initiative va transformer des investissements de recherches en :

  • Avancées des frontières de la productivité : un centrage sur l’amélioration et la génétique des cultures vivrières et du bétail pour répondre aux principales contraintes de production liées aux nuisibles, aux maladies, à la sécheresse et aux autres risques des petits producteurs.
  • Transformer les systèmes de production : intégration des avancées technologiques mondiales avec des recherches appliquées sur la conservation des sols et des ressources hydriques, les opportunités d’extension et d’accès aux marchés.
  • Améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire : un centrage sur l’augmentation de la productivité des céréales, la réduction de la contamination des cultures vivrières par les mycotoxines et l’augmentation de la disponibilité des sources animales de nutrition pour augmenter la diversité de la diète et la santé, en particulier des femmes et des enfants.

Les efforts de recherche vont permettre de trouver des solutions aux problèmes auxquels les petits fermiers d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine doivent faire face. Les partenaires de recherches seront des universités américaines, le Groupe Consultatif sur la Recherche Agricole Internationale, le secteur privé et des organisations de recherches dans les pays en voie de développement.

Des détails sur l’initiative sont disponibles sur : http://www.feedthefuture.gov/research.html

Afrique

Histoire à succès de l’agriculture africaine

La recherche agricole fournissant aux fermiers des technologies plus productives et durables ainsi qu’un cadre politique favorisant des mesures d’incitation sont nécessaires pour augmenter la production. Ce sont deux clés déterminantes pour les performances agricoles positives en Afrique. Steven Haggblade et Peter Hazell de l’Institut International de Recherches sur la Politique Alimentaire (IFPRI) en sont arrivés à cette conclusion dans leur livre « Successes in African Agriculture ».

Les auteurs présentent des études de cas de croissance agricole réussie en Afrique ainsi que les processus, les pratiques et les cadres politiques nécessaires au développement. Les études de cas comprennent la culture du maïs en Afrique de l’est et du sud, du manioc dans la ceinture médiane en Afrique et du coton en Afrique de l’ouest.

Les détails de ce livre sont disponibles sur : http://www.ifpri.org/publication/successes-african-agriculture-1


Des chercheurs travaillant sur les plantes reviviscentes ont reçu le prix Harry Oppenheimer

Le prix Harry Oppenheimer a été donné au Professeur Jill Farrant, chercheur en physiologie moléculaire de la tolérance des plantes à la dessiccation à l’université du Cap. Le Pr. Farrant est réputé pour sa recherche sur les plantes reviviscentes comme le Xerophyta retinervis. Selon le Pr. Farrant, ces plantes, que l’on trouve pour la plupart en Afrique, peuvent perdre jusqu’à 95 pourcent de leur contenu en eau et être dans un stade de mort pendant 15 ans puis verdir en un jour ou deux après qu’elles aient été hydratées.

Le prix de 100’000€ sera utilisé par Farrant et ses collègues pour étudier le génome de ces plantes reviviscentes ce qui aidera au développement de plantes résistantes à la sécheresse. Le syndic du Oppenheimer Memorial Trust, Bobby Godsell, a dit que Farrant est le dixième destinataire de la bourse de recherche de pointe. Les résultats de cette étude seront utilisés pour assurer la sécurité alimentaire de la population mondiale croissante qui devrait atteindre 9.22 milliards d’ici 2075 selon les Nations Unies.

Allez sur : http://allafrica.com/stories/201005310401.html pour plus de détails.


Coût de la réglementation en afrique du sud, un obstacle

Les coûts de développement restent une pierre d’achoppement dans la réglementation des organismes génétiquement modifiés en Afrique du Sud. Dans un article « The Regulation of GMOs in South Africa”, D.P. Keetch et ses collègues notent que le respect du processus de réglementation engendre des coûts inhérents importants qui sont souvent trop prohibitifs pour les pays en voie de développement. Les auteurs disent qu’environ 50% du coût total de développement du produit couvrent les autorisations réglementaires des plantes GM. Ils plaident pour un besoin urgent d’étudier et de réformer le processus de réglementation. Plusieurs recommandations sont relayées pour améliorer le système actuel dont :

  1. Un Conseil Exécutif qui doit donner un document de décision officielle aux requérants et au public.
  2. Une augmentation de la transparence du travail du système de réglementation en biosécurité.
  3. Une communication plus efficace entre la communauté européenne et les autres.
  4. Une amélioration des formulaires et la fourniture de guides additionnels.
  5. La construction de capacités en biosécurité dans les membres du Conseil Exécutif.
Envoyez un e-mail à J. Webster : africabio@mweb.co.za pour des détails sur l’article.


Les scientifiques trouvent une solution pour la contamination en aflatoxines au kenya

Un agent de bio-contrôle espère éradiquer la contamination en aflatoxine du maïs kenyan, une plante de base dans la région. Le champignon responsable de la contamination en aflatoxine, Aspergillus flavus, peut causer des cancers de foie et inhiber le système immunitaire. Il est responsable de plus de 125 décès au Kenya en 2004.

Les scientifiques de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) dirigés par le Dr. Ranajit Bandyopadhyay ont trouvé que les souches non toxiques d’Aspergillus peuvent être utilisées pour réduire de manière drastique l’aflatoxine chez le maïs. Huit souches ont été identifiées parmi des milliers de souches collectées sur du maïs moisi stocké par des fermiers nigériens. Elles pourraient réduire la contamination en aflatoxine jusqu’à 99.8% dans les essais en champs. Un test à grande échelle sur de multiples sites au Kenya sera réalisé pour tester l’efficacité des souches multiples comme agent de bio-contrôle.

Le communiqué de presse peut être lu à : http://www.iita.org/cms/details/iita_news_details.aspx?articleid=1105&zoneid=363


CBSD – Un danger pour la production de manioc

La maladie de la marbrure du manioc (CBSD) est une menace émergente pour la production de manioc qui touche des millions de fermiers africains. Durant les 10 dernières années, la CBSD a diffusé agressivement dans toute l’Afrique de l’est, entraînant actuellement des pertes de récolte allant jusqu’à 70% dans les régions les plus touchées et menaçant plus de 30 millions de tonnes de manioc produites dans la région. Par conséquent, un groupe de 50 scientifiques éminents travaillant sur le manioc en Afrique; Europe et en Amérique latine s’est rencontré à l’Hôtel Lake Victoria à Entebbe (Ouganda) pour discuter de ce problème durant un atelier de travail « International Cassava Brown Streak Disease ». Le groupe a formé une alliance pour lutter contre le CBSD en collaborant au développement de techniques de diagnostic et de surveillance pour mieux identifier, traquer et étudier la dispersion et l’impact de cette maladie destructrice. Des stratégies pour accélérer le développement, la production et la dissémination de manioc résistant aux fermiers à risque seront aussi élaborées. Une des principales conclusions faites durant l’atelier de travail était que la maladie de la marbrure du manioc (CBSD) est causée par au moins deux espèces différentes de virus transmises à la plante par des mouches blanches mais aussi dispersée par la plantation de boutures infectées par le virus. Il a été convenu que l’espèce de virus original isolé des côtes du Mozambique serait nommée virus de la marbrure du manioc (CBSV) alors que la nouvelle espèce de virus décrite serait nommée virus de la marbrure du manioc d’Ouganda (CBSUV).

Obtenez plus de détails sur l’atelier de travail en envoyant un e-mail à iltab@danforthcenter.org

Amériques

Un sorgho bon pour l’environnement résistant aux mauvaises herbes

Le sorgho produit une défense chimique naturelle qui empêche la croissance des mauvaises herbes dans le voisinage. Le composé sorgoleone est produit dans les poils absorbants des racines de la plante. Lorsqu’il est surproduit, il entraîne une toxicité du sol, rendant les cultures multiples de sorgho impossibles.

Un groupe de chercheurs de l’unité « Natural Products Utilization » de l’ARS à Oxford, dirigé par Stephen O. Duke a trouvé qu’un type particulier d’enzyme est responsable de la production de la sorgoleone. L’équipe a trouvé que les séquences de gènes associées avec cette classe d’enzyme via le marquage des séquences dans la base de données génomique du sorgho. Les expériences réalisées pour déterminer la fonction du gène via l’extinction de gènes révèlent une réduction de la sorgoleone émise par les plants de sorgho.

Des études supplémentaires vont conduire au développement de lignées de sorgho qui n’entraînent pas de problèmes de toxicité du sol et de dangers environnementaux mais peuvent encore écarter les mauvaises herbes.des études similaires sont aussi réalisées pour d’autres espèces et les récentes découvertes montrent que le riz contient des séquences similaires impliquées dans la production d’enzymes impliquées dans les processus de défense.

Lisez l’article d’information à : http://www.ars.usda.gov/is/pr/2010/100615.htm


Une fougère résistante à l’arsenic pourrait détoxifier les terres contaminées

Des scientifiques de l’Université de Purdue ont été surpris de découvrir que la fougère Pteris vittata peut tolérer 100 à 1000 fois plus d’arsenic que les autres plantes. « Elle aspire réellement l’arsenic du sol et le stocke dans ses frondes. C’est le seul organisme multicellulaire qui peut le faire » a dit Jody Banks, professeur de botanique et de pathologie végétale à l’université de Purdue.

Banks et David Salt, professeur d’horticulture, ont essayé d’isoler le gène qui permet à la fougère de tolérer de si hauts niveaux d’arsenic via une complémentation fonctionnelle de la levure. Des milliers de gènes de fougère différents ont été combinés avec des milliers de cellules de levure et exposés à l’arsenic. Les cellules de levure survivantes ont été repiquées, étudiées et les séquences d’ADN ont été introduites dans l’ordre inverse chez la fougère pour annuler la fonction du gène. Les plantes résultantes ne sont pas capables de survivre si elles sont exposées à l’arsenic.

Des études complémentaires montrent que la protéine codée par le gène se trouve dans la vacuole de la cellule où elle sert de pompe pour sortir l’arsenic du cytoplasme. Cette étude peut conduire à des moyens d’enlever l’arsenic de terres contaminées.

L’article est publié dans Plant Cell et l’article d’information peut être lu à : http://www.purdue.edu/newsroom/research/2010/100610BanksFern.html

RECHERCHES

Effets des cotons bollgard et bollgard II sur les insectes cibles et non-cibles

Bollgard et Bolgard II, des cultivars de coton génétiquement modifiés ont été étudiés pour leur efficacité à contrôler les infestations de la noctuelle (Helicoverpa armigera) ainsi que ses effets sur les insectes non-ciblés. Cette étude a été réalisée par R.S. Mann de l’université de Floride et ses collègues durant les saisons de culture 2004-2005.

Les cultivars ont été soumis à des conditions de champs avec ou sans traitement insecticide contre la noctuelle. Dans les deux conditions, les cultivars Bollgard n’ont pas montré de signes d’infestation par la noctuelle jusqu’au stade de la récolte. D’un autre coté, les cultivars ont été infestés par des larves non ciblés du ver tacheté des capsules et de la chenille épineuse durant le stade mature de la plante. Les densités des autres organismes non cibles comme les insectes suceurs et les herbivores se nourrissant des feuilles étaient les mêmes dans les champs de cultivars Bollgard ou de cultivars conventionnels.

Lisez le résumé de l’étude sur : http://dx.doi.org/10.1016/j.cropro.2010.04.006.

ANNONCES

Séminaire d’amélioration des légumes tropicaux

Pour commémorer le jubilé d’argent de Bejo Sheetal Seeds Pvt. Ltd. Inde en 2011, un séminaire international sur l’amélioration des légumes tropicaux avec la sélection traditionnelle et biotech sera organisée en collaboration avec Bejo Zadev b.v., Bejo Sheetal Bioscience Foundation, l’université d’état du Michigan et Mahatma Phule Krishi Vidyapeeth du 4 au 7 février 2011à l’Hôtel Ambassador Ajanta, Aurangabad, Maharashtra, Inde. Le principal thème du séminaire est de découvrir les moyens d’avoir une production suffisante de légumes tropicaux pour les fermiers indiens et ceux des pays en voie de développement d’ici 2020 en utilisant les techniques de sélection traditionnelle et les outils de la biotechnologie. Les principaux conférenciers dans le domaine des sciences biotech de différents pays dont les USA, les Pays Bas, la Belgique et d’autres pays d’Europe, d’Afrique et d’Asie devraient y assister.

La première circulaire du séminaire international sur l’amélioration des légumes tropicaux est disponible à http://www.bejosheetalseeds.com. Pour s’enregistrer, présenter un poster ou avoir plus d’informations, contactez Dr. B. Mazumdar à bejosheetal.intsem11@gmail.com ou bejosheetalsales@gmail.com


Prix pour les femmes de l’union africaine

Les ministres des sciences et des technologies des Etats membres annoncent le prix scientifique régional pour les femmes 2010 de l’Union Africaine. Le prix a pour but de récompenser les résultats des scientifiques africains et de construire une culture de la science. Un prix sera donné dans chacun des secteurs scientifiques suivants : a) sciences de la vie et de la terre et b) science de base, technologie et innovation. Les sciences de la vie incluent aussi la technologie agricole, les sciences animales et végétales, la biotechnologie, la biologie, les sciences environnementales et les sciences de l’alimentation. La date limite pour le dépôt des dossiers est le 14 juillet 2010.

Allez sur : http://www.africa-union.org/ pour plus de détails.


Conférence "A Climate for Change: Opportunities for Carbon-Efficient Farming"

La conférence « A climate for change: opportunities for carbon-efficient farming » se déroulera les 24 et 25 juin 2010 à Dublin (Irlande). Cet évènement rassemblera des scientifiques, des politiciens, des fermiers, des étudiants et des parties concernées pour discuter en premier de la manière de transformer la menace des émissions de gaz à effet de serre en opportunité pour l’agriculture. Ce sera aussi l’occasion de fournir un forum multidisciplinaire unique pour contextualiser le défis irlandais des gaz agricoles à effet de serre en une science internationale et une mise en œuvre politique.

Pour plus d’informations, allez sur : http://www.teagasc.ie/aclimateforchange/. L’annonce peut être lue sur : http://cordis.europa.eu/fetch?CALLER=EN_NEWS_EVENT&ACTION=D&DOC=24&CAT=NEWS&QUERY=
0129210190d9:d59e:3d55cd1f&RCN=32140


ISDA 2010 : innovations et développement durable en agriculture

ISDA 2010 (Innovation et développement durable en agriculture et alimentation) sera hébergé du 28 juin au 1er juillet 2010 à Montpellier (France). Le symposium international organisé par le CIRAD, l’INRA et Montpellier SupAgro a pour but de comprendre de quelle manière la recherche va contribuer à l’innovation en agriculture. Le symposium a aussi pour but de concentrer le dialogue entre les chercheurs du nord et du sud, de développer des liens entre les sciences de la vie, techniques et sociales ainsi que de créer une interface entre la science et la société de sorte à ouvrir le débat scientifique aux différents acteurs. Environ 500 participants de plus de 65 pays sont attendus à l’ISDA 2010.

Pour les personnes intéressées, allez sur : http://www.cirad.fr/en/news/all-news-items/press-releases/2010/sustainable-development pour l’enregistrement et le programme.


La banque de données Q-BANK officiellement inaugurée

Une banque de données en ligne, Q-Bank, a été inaugurée le 22 juin 2010 par le ministre allemand de l’agriculture, de la nature et de la qualité des aliments. La base de données comprend des informations sur les ravageurs des espèces végétales réglementées comme les bactéries, les nématodes, les virus et les viroïdes ainsi que sur la taxonomie, la phylogénétique et les données phytosanitaires des plantes invasives.

Q-Bank sera développée pour être un outil indispensable à l’identification et la détection des organismes dangereux. Les entrées seront continuellement mises à jour par une équipe de spécialiste du diagnostic des centres nationaux de références du service hollandais de protection des plantes et les scientifiques de Wageningen UR et les universités d’Amsterdam et de Leiden.

Lisez l’histoire sur : http://www.wur.nl/UK/newsagenda/news/qbank240610.htm. Allez sur la banque de données http://www.q-bank.eu

Document Reminders

Le blog de l’office CTA de bruxelles

L’office bruxellois du centre technique pour l’agriculture et la coopération rurale (CTA) a mis à disposition un blog qui fournit des questions et réponses sur la réglementation des OGM dans l’Union Européenne. Le CTA a pour but de développer et de fournir des services qui améliorent l’accès aux informations pour le développement agricole et rural ainsi que de renforcer la capacité des pays africains, des Caraïbes et du Pacifique à produire, acquérir, échanger et utiliser les informations dans ce domaine.

Allez sur : http://brussels.cta.int/index.php?option=com_k2&id=541:&view=item&Itemid=54 pour les questions et réponses.


Une brochure sur l’aubergine résistante au FSB

La brochure Questions and Answers: Development of Fruit and Shoot Borer-Resistant Eggplant in the Philippines est maintenant disponible sur : http://www.isaaa.org/programs/supportprojects/abspii/download/Eggplant/Eggplant%20Q&A%20(June2010).pdf. Elle contient des questions fréquentes et des réponses sur un légume populaire de premier plan et les tentatives pour compenser les pertes de rendement dues aux foreurs des fruits et des bourgeons (FSB). Quelques uns des thèmes abordés concernent le FSB, son contrôle et sa gestion, les méthodes alternatives de gestion et l’aubergine résistante au FSB développées par différentes organisations dirigées par l’Institut de Sélection Végétale de l’université de Los Baños aux Philippines (UPLB). Le projet de recherche devrait être mis en œuvre par plusieurs partenaires : UPLB, le projet de soutien à la biotechnologie agricole II, l’agence américaine pour le développement international et la compagnie indienne Maharashtra Hybrid Seeds Company Ltd.


Comment le changement climatique affectera-t-il l’agriculture ?

Le document « How will Climate Change Impact Agriculture » est un résumé des recommandations discutées lors du congrès sur « Climate Change and Agriculture: Food and Farming in a Changing Climate » qui s’est déroulé le 16 juin 2010 à Washington DC. Le document traite du grand défi que la société américaine des sciences des cultures (CSSA) a identifié comme recherches critiques nécessaires pour accélérer l’adaptation de l’agriculture au changement climatique. Cela comprend : l’adaptation des cultures au changement climatique, la résistance aux stress abiotiques et les systèmes de gestion des cultures. Cette rencontre était sponsorisée par la société américaine d’agronomie, le CSSA et la société américaine des sciences du sol.

Le document peut être téléchargé sur : https://www.crops.org/files/science-policy/climate-change-one-pager.pdf


La seconde recommandation du comité d’éthique CIRAD-INRA sur les biofiouls

La seconde recommandation du comité commun de recommandations CIRAD-INRA pour l’éthique dans la recherche agricole a été rendue publique le 19 mars 2010. Elle couvre le défi alimentaire et l’utilisation de produits agricoles pour un usage non alimentaire et plus particulièrement le cas des biofiouls liquides. Selon le comité, les questions éthiques concernant l’utilisation alimentaire ou non des produits agricoles nécessite une réflexion en profondeur du but de la recherche. Il recommande aussi que l’INRA et le CIRAD surveillent l’éthique derrière la recherche sur les biofiouls, travaillent sur les méthodes et les relations entre les politiques de recherches et en agriculture. Il propose aussi que les deux établissements travaillent pour développer des méthodes d’évaluation des impacts spécifiques aux biofiouls.

L’article et les liens vers la version française du document sont disponibles sur : http://www.cirad.fr/en/news/all-news-items/articles/2010/institutionnel/2nd-cirad-inra-ethics-committee-statement-on-biofuels


Capacités en biosécurité de la fao

« Building Biosafety Capacities: FAO's Experience and Outlook » met en évidence les questions clés dans le projet en construction de développement des capacités de et sa mise en œuvre ainsi que les orientations futures. La publication a deux parties : la première fournit un cadre conceptuel général sur la biosécurité alors que la seconde partie discute des 26 projets de construction de capacité en biosécurité. Les conclusions indiquent le chemin à suivre en particulier pour les partenariats, la dimension régionale et l’expansion ainsi que pour le renforcement de réseaux d’expertise.

Le rapport peut être téléchargé sur : http://www.fao.org/docrep/012/i1033e/i1033e00.htm


Changement c limatique et agriculture : impacts de l’adaptation et atténuation

Le livre publié par l’Organisation de la Coopération Economique et du Développement (OECD) traite des questions économiques et politiques liées aux impacts du changement climatique sur l’agriculture et les réponses pour l’adaptation ainsi que l’atténuation des gaz à effet de serre découlant des activités agricoles. C’est un guide pour les politiciens dans l’élaboration de politiques pour répondre aux questions du changement climatique en agriculture. En particulier, il met en avant le fossé des connaissances sur les impacts du changement climatique sur la production alimentaire, les recherches à entreprendre et en cours dans les organismes de recherche nationaux et internationaux ainsi que les coûts relatifs de la mise en œuvre des stratégies de réduction des gaz à effets de serre.

Pour plus de détails et pour commander le livre, allez sur : http://www.oecdbookshop.org/oecd/display.asp?sf1=identifiers&st1=512010141P1&LANG=EN