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Voici le Bulletin de Mai 2013
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NOUVELLES

Mondiales

L’USAID collabore avec Syngenta pour améliorer la sécurité alimentaire mondiale

L’Agence Américaine pour le Développement International (USAID) a signé un protocole d’accord (MOU) avec Syngenta International AG pour améliorer les activités agricoles et la sécurité alimentaire en Afrique, Asie et Amérique Latine. Grâce au protocole d’accord, l’USAID et Syngenta vont collaborer dans les domaines de la recherche et du développement ainsi que la construction de compétences pour les petits exploitants. Ils vont travailler avec les scientifiques, les entrepreneurs, les offices de règlementation et les autres donateurs. Le protocole facilitera, grâce à une formation, des démonstrations et d’autres approches, l’acquisition de compétences qui permettront aux petits exploitants d’adopter et d’utiliser sans danger les technologies qui augmentent leurs rendements.

Le Dr. Rajiv Shah, administrateur de l’USAID, a dit que “l’intensification de l’adoption de technologies innovantes comme les graines tolérantes à la sécheresse et l’assurance récolte peuvent construire des fondations pour une sécurité alimentaire durable. En renforçant notre partenariat avec Syngenta, nous pouvons réduire la faim et la sous-nutrition dans les trois continents et tenter de mettre fin à la pauvreté extrême."

Cet engagement de l’USAID et de Syngenta contribue aux objectifs de développement agricole et de sécurité alimentaire des gouvernements des pays en voie de développement soutenus par l’USAID via le programme “Feed the Future”, initiative du gouvernement américain pour la sécurité alimentaire et la faim dans le monde, qui fait partie de la contribution américaine de “New Alliance for Food Security and Nutrition”.

Pour plus d’informations sur cette collaboration, lisez le communiqué de presse : www.usaid.gov/news-information/press-releases/usaid-syngenta-collaborate-improve-global-food-security.


Valeur mondiale du riz GM

Matty Demont du Centre Africain du Riz (AfricaRice) et d’autres chercheurs travaillant sur le riz ont publié une étude détaillée sur la valeur mondiale du riz GM dans laquelle ils parlent des bénéfices attendus du point de vue agronomique ainsi que ceux du consommateur. En se basant sur cette étude, le riz GM pourrait apporter les mêmes bénéfices agronomiques que les plantes GM commercialisées mais les bénéfices attendus pour les consommateurs pourraient être plus importants car le riz est un aliment de base dans de nombreux pays. Ils ont estimé que la valeur annuelle du riz GM pourrait être de 64 milliards de dollars US. Ce n’est qu’une valeur indicative car de nombreuses autres variétés de riz GM devraient être disponibles dans le futur. Cette information pourrait aussi aider les politiciens à prendre la décision d’autoriser ou de financer les plantes GM et à sensibiliser les consommateurs au potentiel des cultures dans leurs communautés.

Plus d’informations: www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1871678413000563.


Partenariat de recherche pour répondre aux problèmes de l’agriculture en zone aride

Le programme de recherches sur les cultures en zones arides du Groupe Consultatif de Recherches Agricoles Internationales (CGIAR) a lancé un programme de 120 millions de dollars US pour augmenter la production agricole et renforcer la sécurité alimentaire dans les zones les plus sèches du monde en développement.

Faisant suite à une consultation intensive et à une phase de planification au sein d’un large éventail d’acteurs en 2012, le programme, nouveau partenariat avec plus de 60 organisations de recherche et de développement, entre en action pour répondre aux défis auxquels les zones arides sont confrontées dans cinq régions cibles : le Sahel et les savanes arides d’Afrique de l’ouest; l’Afrique de l’est et du sud; l’Afrique du nord et l’ouest de l’Asie, le centre de l’Asie et le Caucase ainsi que l’Asie du sud.

C’est le premier programme mondial de recherches qui cible une série de problèmes communs auxquels les systèmes de production en zone aride de pays à faible revenus sont confrontés. En combinant et en testant les ‘sets technologies et politiques’, le programme a identifié les approches à haut potentiel intégré qui pourraient être intensifiées pour améliorer la vie des communautés rurales.

Lisez le communiqué de presse du CGIAR : www.cgiar.org/consortium-news/new-global-research-partnership-tackles-the-problems-of-drylands-agriculture/.

Afrique

Les scientifiques notent une dispersion rapide du CBSD en Afrique

Les nouveaux foyers et l’augmentation de la dispersion de la striure brune du manioc ou CBSD provoquent de l’inquiétude parmi les scientifiques. Ce virus à propagation rapide pourrait causer une diminution de 50% dans la production de cette culture qui est une source importante d’aliments et de revenus pour 300 millions d’africains.

Le manioc est déjà incroyablement important pour l’Afrique. Il est prêt à jouer un rôle encore plus important dans le futur. C’est pourquoi nous devons agir rapidement pour contenir et éliminer ce fléau” a dit Claude Fauquet, scientifique du Centre International pour l’Agriculture Tropicale, qui dirige le Partenariat Mondial du Manioc pour le 21ème siècle (GCP21).

Les membres du GCP21, une alliance de représentants de scientifiques, de développeurs, de donateurs et de l’industrie se sont rencontrés au Centre Bellagio de la Fondation Rockefeller en Italie pour une conférence dont le but est de ‘déclarer la guerre aux virus du manioc en Afrique’. Les points de discussion comprennent une variété de tactiques permettant de lutter contre les maladies virales ainsi qu’une stratégie régionale audacieuse pour éradiquer les virus du manioc. Ce sont des approches considérées comme de nouvelles technologies de sélection moléculaire et de modification génétique pour accélérer l’amélioration et la production de cultivars de manioc résistants aux virus.

Pour avoir plus d’informations contactez le Dr. Claude Fauquet (c.fauquet@cgiar.org).


Le maïs orange améliore le rendement et la nutrition des familles en Zambie

Un programme ‘Feed the Future’ mis en œuvre par HarvestPlus a démontré les bénéfices du maïs orange depuis que trois nouvelles variétés qui ont un niveau plus élevé de vitamine A ont été disséminées en 2012 par l’Institut Zambien de Recherches Agricoles. Les variétés prometteuses ont été améliorées au Centre International d’Amélioration du Maïs et du Blé (CIMMYT) de Mexico dans le cadre du programme de HarvestPlus. Elles ont ensuite été abondement testées en Zambie. En plus de fournir plus de vitamine A que les variétés blanches, les nouvelles variétés ont aussi un haut rendement, sont résistantes aux maladies et tolérantes à la sécheresse, réduisant ainsi la vulnérabilité des fermiers à des menaces comme la diminution des pluies.

La carence en vitamine A, qui peut conduire à une perte de la vision, à une altération de la fonction immunitaire et d’autres maux, est une menace pour la santé publique en Zambie qui touche plus de 50% des enfants de moins de cinq ans. Alors que la vitamine A est disponible dans un éventail d’aliments comme les fruits, les légumes à feuilles vertes et les produits animaux, ils sont souvent trop chers ou simplement introuvables dans les zones rurales de Zambie.

Selon Emerson Banji, un des 1000 fermiers ‘leaders’ qui ont testé les nouvelles variétés de maïs orange cette saison, la variété a dépassé ses attentes. “Ce que j’ai viens de prouver est qu’elle peut donner une meilleure récolte … et je vais continuer à cultiver cette sorte de maïs parce qu’elle peut m’aider, ainsi que ma famille, à avoir une meilleure vie. Je préfèrerais cultiver du maïs orange que du maïs blanc” a-t-il dit.

Lisez l’article : http://1.usa.gov/10R6TaL.


Bénéfices économiques potentiels liés à l’adoption du coton Bt dans certains pays du COMESA

Des chercheurs de l’université de Nairobi, du centre africain de l’ISAAA et de l’Association pour renforcer la recherche en Afrique de l’est et du centre (ASARECA) ont réalisé une étude pour estimer les bénéfices économiques potentiels liés à l’adoption du coton Bt dans certains pays africains sélectionnés.

Les gouvernements de la région du Marché Commun pour l’Afrique de l’est et du sud (COMESA) débattent autour de l’autorisation commerciale du coton Bt. Pour arriver à une décision rationnelle, des preuves empiriques de potentiels avantages pour les producteurs, consommateurs et innovateurs technologiques doivent être fournies. Ainsi les chercheurs utilisent le cadre économique des surplus pour montrer les avantages pour le bien-être observés dans les pays qui ont adopté la technologie et les pertes dans les pays qui ne l’ont pas adoptée.

L’étude a conclu que tous les pays pourraient avoir les mêmes bénéfices par hectare sauf l’Egypte qui gagnerait quatre fois plus que les autres pays.

Lisez l’article scientifique : www.agbioforum.org/v16n1/v16n1a02-mulwa.htm.


Evaluation des barrières commerciales aux plantes GM dans les pays d’Afrique de l’est

John Komen et David Wafula ont écrit un livre intitulé ‘An Evaluation of Trade Barriers to the Adoption of Genetically Modified Crops in the East African Community’. Le livre est basé sur une étude détaillée de la littérature concernant les récentes études qui ont analysé les implications commerciales actuelles et potentielles de l’adoption des plantes GM dans les pays d’Afrique de l’est.

Les auteurs ont noté que les pays d’Afrique de l’est comme le Kenya et la Tanzanie ont mis en œuvre des décisions de politique de précaution pour les plantes GM et ont adopté des lois et des réglementations de biosécurité draconiennes. De telles décisions sont susceptibles d’empêcher les investissements de R&D en biotechnologie. De plus, les restrictions pour l’importation des plantes GM affectent la sécurité alimentaire au travers de hausses de prix pour les aliments de base et l’aide alimentaire d’urgence. Donc ils recommandent que :

  • Les pays d’Afrique de l’est devraient peser tous les bénéfices et les risques liés à l’adoption de plantes GM en se basant sur des données scientifiques solides.
  • Les gouvernements des pays concernés devraient être prudents pour les futures implications liées à l’adoption de cadres réglementaires et de décisions politiques concernant la sécurité alimentaire nationale et le commerce des denrées agricoles.
  • Les pays devraient s’efforcer de s’assurer que le cadre national de biosécurité est en ligne avec leurs politiques commerciales et économiques ainsi qu’avec les accords de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
Plus d’informations : http://csis.org/files/publication/130419_Komen_TradeTribulations_Web.pdf.


La réunion annuelle de l’OFAB en Tanzanie discute des activités stratégiques

Les représentants du réseau du Forum Libre sur la Biotechnologie Agricole (OFAB) au Ghana, au Kenya, au Nigeria, en Tanzanie et en Ouganda ainsi que les membres potentiels du Burkina Faso, d’Ethiopie et au Zimbabwe se sont rencontrés à Dar es Salam du 8 au 10 Mai 2013 pour parler des activités existantes et futures. Cette rencontre a été organisée par la Fondation Africaine pour la Technologie Agricole (AATF) en collaboration avec l’OFAB de Tanzanie.

La mission de l’OFAB est d’améliorer le partage des connaissances de biotechnologie agricole moderne ainsi que la sensibilisation. Le Forum a pour objectif de contribuer de manière importante à la contribution d’un environnement favorable de connaissances, de politique et de réglementations pour la prise de décision informée et en temps opportun sur la recherche, le développement et le déploiement des produits de la biotechnologie agricole moderne pour la sécurité alimentaire en Afrique sub-saharienne.

L’objet de la réunion était de façonner les activités stratégiques et les plans d’action qui permettraient à la plateforme de réaliser son mandat de création d’un environnement favorable pour l’utilisation de la biotechnologie moderne en Afrique. Les experts des USA et des Philippines ont aussi été invités à partager des expériences sur les initiatives de partage des connaissances en Asie ainsi que sur la manière de répondre au mouvement anti-biotechnologie qui devrait augmenter ses activités dans les prochaines années.

Pour plus d’informations, envoyez un e-mail à Daniel Otunge, Coordinateur de l’OFAB (d.otunge@aatf-africa.org).


La sécurité alimentaire nationale peut être atteinte en Ouganda si les fermiers plantent des plantes GM, selon un professeur d’Harvard

Calestous Juma, Professeur et Directeur du projet ‘Science, Technologie et Mondialisation’ à l’université de Harvard a dit que la sécurité alimentaire nationale en Ouganda peut être durablement améliorée en utilisant les Organismes génétiquement modifiés (OGM) pour obtenir de meilleurs rendements.

Lors d’une conférence organisée par l’Association pour le Renforcement de la Recherche Agricole en Afrique de l’est et du centre (ASARECA) à Kampala (Ouganda), C. Juma a dit que la biotechnologie et le génie génétique ont le potentiel de contribuer à l’agriculture de la même façon que la technologie mobile a révolutionné le secteur des communications en Afrique. Cependant, le professeur de Harvard a mis en avant qu’il serait dangereux d’adopter les OGM sans réglementation claire, flexible et favorable de la biotechnologie. C. Juma a donc lancé un appel au gouvernement ougandais pour qu’il adopte la loi sur la biotechnologie.

Pour plus d’informations http://allafrica.com/stories/201305062242.html.


Le KARI développe un Napier résistant aux maladies

L’Institut Kenyan de Recherches Agricoles (KARI) a développé deux variétés d’herbes à éléphant, ou Napier, résistantes au charbon et au rabougrissement (‘stunt’). L’herbe à éléphant, un fourrage important en Afrique, a été touchée sévèrement par deux maladies qui ont frappé la région il y a 20 ans. Les deux variétés, Ouma et South Africa3, ont été développées par les scientifiques du Centre du KARI à Kakamega et un étudiant en master de l’université Masinde Muliro.

Francis Muyekho, directeur du centre Kakamega du KARI, a dit que des tonnes d’herbes résistantes aux maladies ont été disséminées aux fermiers des comtés de Siaya, Kakamega, Bungoma et Busia la semaine dernière pour leur multiplication. Les fermiers de Tanzanie, d’Ouganda et d’Ethiopie attendent maintenant avec impatience d’essayer les deux nouvelles variétés d’herbes.

Pour plus d’informations : http://allafrica.com/stories/201304250139.html.


Le Nigeria, le Benin, le Mali, le Ghana prévoient de disséminer un maïs tolérant à la sécheresse

Les chercheurs, offices de réglementations et autres acteurs travaillant dans le cadre du projet ‘Maïs Tolérant à la Sécheresse pour l’Afrique’ (DTMA) du Mali, Bénin, Ghana et Nigeria ont convergé sur le campus de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) à Ibadan le 22 avril 2013 pour leur réunion annuelle d’étude et de planification.

S’adressant aux participants de la réunion, le Dr. Tsedeke Abate, coordinateur du projet DTMA, a rappelé aux acteurs que le projet fournit une plateforme pour que les chercheurs montrent les bénéfices de la recherche aux donateurs et offices de réglementation. « C’est une possibilité pour nous de montrer à nos offices de réglementation que, avec la bonne approche, nous pouvons faire la différence » a ajouté le Dr. Abate. Selon lui, augmenter la culture des variétés de maïs tolérantes à la sécheresse en Afrique amènera la transformation et l’impulsion nécessaire pour la production de maïs sur le continent. Il a noté que les autres pilotes de l’adoption des variétés tolérantes à la sécheresse comprennent la participation croissante de femmes dans les projets sur le maïs mais aussi la création de nouveaux partenariats.

Lancé en 2007, le projet DTMA fournit l’assurance contre les risques de culture du maïs, utilisant l’amélioration traditionnelle pour développer et disséminer des variétés qui peuvent fournir une récolte décente avec des pluies réduites.

Pour rendre les variétés disponibles à un plus grand nombre de fermiers, ils ont proposé de renforcer la communauté des producteurs de semences pour compléter les efforts des compagnies de semences dans la région. Mise en place par le CIMMYT, l’IITA et les partenaires nationaux de 13 pays d’Afrique sub-Saharienne. La troisième phase du projet DTMA se terminera en 2016.

Lisez l’article : www.tribune.com.ng/news2013/index.php/en/component/k2/item/10136-nigeria-benin-mali-ghana-develop-plans-for-dissemination-of-drought-tolerant-maize.


Des experts africains rejoignent les forces pour accélérer la diffusion des technologies du riz

Des experts nationaux et internationaux du riz en Afrique ont rejoint les forces pour mettre en place des groupes de travail sur tout le continent dans des domaines thématiques critiques pour le secteur du riz afin de stimuler la diffusion des technologies améliorées. Se concentrant sur cinq thèmes (sélection, agronomie, post-récolte & valeur supplémentaire, politique, genre), les groupes de travail africains sur le riz ont pour objectif de créer une synergie pour chercher des efforts de recherche sur le continent, mettre en commun des ressources humaines limitées et favoriser un niveau élevé d’implication nationale.

Le Centre Africain du Riz (AfricaRice) aide ces groupes de travail du continent à répondre à la demande importante émise par les participants du second Congrès Africain du Riz en 2010 et entérinée par la 28ème session ordinaire de son Conseil des Ministres en 2011. Les nouveaux groupes vont travailler sous l’égide du Partenariat Mondial de la Science du Riz (GRiSP), un programme de recherche du CGIAR qui fournit un seul plan stratégique et une nouvelle plateforme unique pour les partenaires pour la recherche sur le riz orientée sur les impacts pour le développement (R4D).

Pour plus d’informations : http://africarice.wordpress.com/2011/12/12/africa-wide-task-forces-set-up-to-accelerate-delivery-of-rice-technologies/?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter.


Débat libre sur la biotechnologie en Egypte

Un atelier de travail a été organisé par le Centre d’Information Egyptien sur la Biotechnologie (EBIC) nommé "Global Status of Commercialized Biotech/GM Crops - Challenges and Opportunities" le 24 mars 2013 à la Faculté d’Agriculture de l’Université du Caire. Des scientifiques éminents de différents instituts, universités, médias et offices de réglementation des Ministères de l’Agriculture et de l’Environnement ont pris part à l’atelier de travail.

Le Dr. Ahmed Sharaf, le doyen de la Faculté d’Agriculture, a inauguré l’atelier de travail. Dans son discours, il a mis en avant le rôle de la biotechnologie moderne pour augmenter la productivité agricole et améliorer la sécurité alimentaire. Il a aussi mis en avant le fort intérêt de l’Egypte pour la biotechnologie agricole qui se reflète dans la mise en place de centres de recherches pour le génie génétique.

Les participants ont mis en avant le besoin de stimuler et de soutenir la coopération et l’intégration entre institutions scientifiques, centres de recherche et universités en Egypte et dans différents pays arabes. Ils ont noté l’importance d’établir un réseau d’information parmi les personnes intéressées par le domaine de la biotechnologie. Le besoin de renforcer la sensibilisation du public vis-à-vis des plantes GM via les médias et l’éducation a aussi été exprimé.

Pour plus d’informations, envoyez un e-mail au Dr. Naglaa Abdalla du Centre Egyptien d’Information sur la Biotechnologie (naglaa_a@hotmail.com).

Amériques

Les scientifiques développent un soja GM pour lutter contre le sida

Les scientifiques de l’EMBRAPA (Empresa Brasileira de Pesquisa Agropecuária) au Brésil ont développé un soja GM qui peut produire une protéine antivirale pouvant être utilisée pour lutter contre le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Le soja GM produit de la cyanovirin-N, une protéine antivirale qui inhibe le cycle des virus en se liant à certains sucres. Le pouvoir de la protéine a été étudié par d’autres scientifiques aux USA. Cependant, ces études ont été entravées par la difficulté de trouver un moyen économiquement viable de produire la protéine à grande échelle.

L’EMBRAPA a fait un partenariat avec l’Institut National sur le Cancer au Brésil et les instituts américains de santé pour développer le soja GM.

Lisez l’article original (en portugais) : http://fundacion-antama.org/cientificos-brasilenos-investigan-soja-transgenica-para-combatir-el-sida/.


Les fermiers disent que les plantes GM leur donnent un avantage compétitif

Tom Billington, cultivateur depuis 1970 à South Twin Falls (Idaho) a dit que pour que les fermiers survivent, ils doivent s’adapter aux technologies modernes. Sa ferme a bénéficié d’un coup de pouce avec l’utilisation des graines génétiquement modifiées (GM) qui, selon ses dires, l’ont aidé à rester compétitif avec une industrie exigeante.

M. Billington est parmi les nombreux fermiers du sud de l’Idaho qui ont cultivé des plantes GM. Il dit que les graines GM soient plus chères, mais que le résultat est meilleur, citant qu’il peut cultiver plus de plantes maintenant, comme la luzerne et le maïs en une saison et qu’il traite seulement une ou deux fois par an au lieu de cinq.

Plus de détails : http://magicvalley.com/news/local/farmers-say-gmos-give-them-competitive-edge/article_9a861630-d1fa-59c5-93c1-abb43be05517.html.

Asie et Pacifique

La génomique est une partie essentielle des programmes d’amélioration des cultures, selon le directeur de l’ICRISAT

Le Dr. William Dar, Directeur Général de l’Institut International de Recherche sur les Cultures pour les Tropiques Semi-Arides (ICRISAT), a dit, lors de l’inauguration de la 6ème réunion du Projet du Comité de Surveillance en Biotechnologie Agricole que les outils de la science moderne comme la génomique et la sélection moléculaire sont essentiels pour faciliter l’amélioration des cultures compte tenu des défis extrêmes pour nourrir le monde. M. Dar a ajouté que l’ICRISAT est bien placé pour utiliser ces technologies avec le soutien important du gouvernement de son pays hôte, l’Inde. La réunion a aussi montré des présentations des coordinateurs et des chercheurs de plusieurs projets de biotechnologie agricole en cours à l’ICRISAT.

Lisez le communiqué de presse de l’ICRISAT : www.icrisat.org/newsroom/latest-news/happenings/happenings1571.htm?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter#1.


Analyse de la sécurité des cultures GM – repenser les stratégies

Un article publié dans le « Journal of Agricultural and Food Chemistry » implique que la réglementation sur l’équivalence de composition ne puisse plus être justifiée en se basant sur l’étude détaillée de 20 ans de littérature sur ce sujet. Les co-auteurs de l’article, Rod A. Herman de Dow AgroSciences et l’employé retraité de la FDA, William D. Price, ont trouvé que pour 148 plantes GM autorisées aux USA et 189 demandes au Japon, il y a une équivalence de composition entre les plantes GM et leurs équivalents traditionnels. Cela couvre tout l’éventail des caractères modifiés du soja, colza et coton, et tomate, pomme de terre et framboise dans plus de 80 des publications revues par des pairs.

Par conséquent, l’article met en avant la preuve que la modification génétique est moins perturbatrice pour la composition des plantes que la sélection traditionnelle. Les auteurs ont aussi conclu que « continuer à requérir une analyse de la composition des plantes GM pour renseigner la sécurité semble questionnable étant donné les résultats de 20 ans de recherche. Si un accord peut être trouvé pour que ces études ne soient plus justifiées, l’utilisation de cette technologie deviendra accessible à plus de scientifiques ».

Lisez l’article : www.abca.com.au/news/ ainsi que l’article scientifique http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/jf400135r.

Europe

La tomate pourpre GM a un meilleur goût et dure plus longtemps

Il est maintenant possible de faire des tomates, le fruit le plus populaire au monde, qui ont un meilleur goût et qui durent plus longtemps, selon une recherche menée par le Centre John Innes (JIC). Dirigée par le professeur Cathie Martin, les chercheurs ont étudié des tomates enrichies en anthocyanine, un pigment naturel, qui a un niveau élevé d’antioxydants. L’équipe du Pr. Martin a trouvé que les tomates pourpres génétiquement modifiées (GM) ont une durée de vie qui est le double par rapport à la moyenne des tomates (de 21 à 48 jours) et que les anthocyanines diminuent durant le processus de sur-maturation menant au pourrissement et au ramollissement, produisant des fruits avec une saveur plus pleine et une durée de vie plus longue. Les tomates pourpres sont aussi moins sensibles à la pourriture grise, maladie importante de l’après récolte de la tomate.

Le Pr. Martin a dit "Notre recherche a identifié une nouvelle cible pour que les sélectionneurs produisent des variétés de tomates avec une saveur pleine et donc plus attractive pour le consommateur et commercialement plus précieuses à cause de la durée de vie plus élevée ». Les résultats de leur étude peuvent aussi être appliqués à d’autres fruits mous comme les fraises et les framboises.

Plus de détails sur le site Internet du JIC : http://news.jic.ac.uk/2013/05/purple-tomatoes/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=
Feed%3A+NewsFromTheJohnInnesCentre+%28News+from+the+John+Innes+Centre%29
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RECHERCHES

Les effets des systèmes de gestion des adventices dans les cultures résistantes au glyphosate

Au total, 156 champs agricoles dans 6 Etats américains ont été étudiés pour examiner les effets des systèmes de gestion des adventices dans les cultures résistantes au glyphosate (GR) sur la structure et la composition des communautés d’adventices. Les champs ont été répartis en trois systèmes de gestion des mauvaises herbes : a) une culture de plantes GR en culture continue ; b) une rotation de deux cultures GR et c) une culture de GR en rotation avec une culture non-GR. La densité de la population d’espèces GR, la richesse et la diversité des espèces ont été analysées en utilisant des modèles mixtes pour tester les effets de l’année, la localisation géographique et le système de gestion des adventices.

Les chercheurs ont identifié au total de 329 espèces d’adventices dans toutes les études durant la durée totale de l’étude. Les communautés d’adventices sont corrélées plus fortement avec la localisation géographique. Le système de gestion des adventices a affecté de la même manière les communautés d’adventices via une interaction avec la localisation du site mais cela n’a pas été observé pour toutes les années d’expérimentation. Les systèmes de gestion des adventices par rotation des cultures ainsi que la rotation des caractères GR réduissent généralement la densité de la population d’adventices et la diversité des espèces mais l’effet de la rotation des cultures était basé sur la localisation géographique.

En se basant sur ces résultats, les chercheurs ont conclu qu’il n’est pas nécessaire d’avoir des systèmes de gestion des adventices adaptés localement pour aider les caractères des plantes GM à gérer les fortes densités d’adventices tout en diminuant la compétition plante cultivée–adventice et en maximisant le rendement.

Lisez l’article scientifique : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/avsc.12039/abstract?deniedAccessCustomisedMessage=&userIsAuthenticated=false.


Effets de la protéine Bt du coton sur les paramètres biologique des aphides du coton

Les scientifiques de l’Université Fédérale Grande Dourados (UFGD) (Brésil) ont mené une étude pour évaluer les effets de la protéine Cry1AC exprimée dans le coton Bt NuPal sur les aphides du coton (Aphis gossypii), un nuisible non ciblé. Ils souhaitaient aussi évaluer l’influence de l’âge de la plante sur le développement des aphides.

Les plantes de coton Bt ont été cultivées selon les exigences techniques de la culture. Les aphides ont été séparés en deux différents containers avec une feuille de coton remplacée tous les jours à l’aide d’un tissu de coton. Les chercheurs ont enregistré les paramètres biologiques tous les jours y compris la durée de chaque stade du cycle de vie.

Les résultats ont montré qu’il n’y avait aucune différence sur la durée totale des phases larvaires, que l’aphide soit exposé à une plante Bt ou non-Bt. Les seules différences observées entre génotypes l’ont été uniquement durant la période de reproduction. Le nombre de descendants et la longévité totale ont pu varier à différents âges du traitement Bt. Cependant, la variation de la longévité a été attribuée par les scientifiques au type de méthodologie utilisée dans l’étude et non à la protéine Cry1Ac. Ainsi, ils ont conclu que le coton Bt n’affecte pas les paramètres biologiques des aphides du coton parce que les résultats étaient similaires à ceux des aphides récoltés dans les cotons traditionnels.

Lisez l’article scientifique : www.academicjournals.org/AJB/PDF/pdf2013/17Apr/Mota%20et%20al.pdf.


Des chercheurs utilisent une bactérie pour stopper la malaria

Une recherche menée à l’université d’Etat du Michigan (MSU) montre que la transmission de la malaria des moustiques aux humains peut être interrompue par la bactérie Woolbachia. La bactérie agit comme un vaccin pour les insectes, les protégeant des parasites de la malaria.

Zhiyong Xi, professeur assistant de microbiologie et de génétique moléculaire à la MSU, a dit « notre travail est le premier qui démontre que la Wolbachia peut être établie de manière stable chez une vecteur clé de la malaria, l’espèce de moustique Anopheles stephensi qui ouvre la voie à l’utilisation de Wolbachia pour le contrôle de la malaria ». L’équipe de Xi a montré avec succès la manière dont Wolbachia est transportée par le moustique vecteur de la malaria et dont les insectes dispersent la bactérie peuvent empêcher les moustiques de transmettre les parasites de la malaria aux hommes.

Pour plus de détails, lisez le communiqué de presse : http://msutoday.msu.edu/news/2013/using-bacteria-to-stop-malaria/.


Cours en ligne sur la sélection végétale pour la tolérance à la sécheresse - printemps 2013

L’Université d’Etat du Colorado (USA) offrira un cours en ligne d’un crédit pour les étudiants de niveau universitaire en sélection végétale pour la tolérance à la sécheresse du 26 août au 13 décembre 2013. Ce cours à distance est destiné aux étudiants universitaires dans le domaine des sciences végétales ainsi qu’aux professionnels des secteurs publics et privés qui souhaitent augmenter leurs connaissances dans ce domaine. Des informations supplémentaires concernant le contenu du cours, son format et les coûts sont disponibles sur : http://droughtadaptation.org/. Pour plus d’informations, contactez Pat Byrne (patrick.byrne@colostate.edu).

ANNONCES

7eme symposium international de génétique du riz

Le 7ème Symposium International de Génétique du Riz (RG7) se déroulera du 5 au 8 Novembre 2013 à l’hôtel Dusit Thani à Manille (Philippines). Organisé par l’Institut International de Recherches sur le Riz (IRRI), cet évènement est un des plus grands du monde et des plus importants symposiums sur la recherche chez le riz. Il fournit une excellente plateforme d’apprentissage et de réseau pour les chercheurs travaillant sur le riz, les experts et les représentants des secteurs publics et privés qui pourront se rencontrer pour partager leurs expertises sur les thèmes de la production du riz.

Pour plus d’informations, allez sur : http://rice-genetics.com/.

Document Reminders

Brief 44 ISAAA - infographie

Une nouvelle infographie de la parution « 2012 Global Status of Commercialized Biotech/GM Crops » est maintenant disponible sur le site Internet de l’ISAAA. Elle résume les détails importants présentés par Clive James dans l’étude annuelle. Lisez l’infographie sur www.isaaa.org/resources/publications/briefs/44/infographic/default.asp.


Cassavabase, une base de données libre pour la recherche sur le manioc

Six mois après le lancement du projet NEXTGEN sur le manioc de $25.2M à l’université Cornell, les scientifiques ont rendu publique une base de données, Cassavabase, qui facilite le libre partage de données. Cassavabase comporte toutes les données phénotypes et génotypiques générées dans les programmes de sélection du manioc du projet NEXTGEN manioc (http://www.nextgencassava.org/ ). Elle rend les données immédiatement accessibles et librement pour tous les usagers avant leur publication. Le projet NEXTGEN manioc a pour but d’utiliser les dernières avancées dans la méthodologie de sélection afin d’améliorer la productivité et le rendement des cultures de manioc, d’incorporer la diversité du germplasme de manioc d’Amérique du Sud dans les programmes de sélection africains, de former la prochaine génération de sélectionneurs végétaux et d’améliorer l’infrastructure des institutions africaines.

Allez sur http://www.cassavabase.org pour accéder à la Cassavabase. L’article original est disponible sur http://bti.cornell.edu/nextgen-cassava-project-sets-precedent-for-open-access-data-sharing-in-agricultural-research/.