NOUVELLES

Mondiales

Les variétés modernes des plantes cultivées peuvent augmenter la diversité génétique locale

«Les programmes de sélection participatifs et orientés clients doivent choisir les variétés localement adaptées comme parents pour l’amélioration. Ceci permet d’être sûr que les gènes des anciennes races soient conservés et augmente la probabilité que le programme d’amélioration soit couronné de succès». Voici la conclusion d’un article publié dans le journal Field Crops Research. Cette étude a débuté au début des années 1990 lorsqu’un doctorant de l’université de Bangor, Royaume Uni, a travaillé sur le développement de trois variétés de riz qui peuvent être plantées dans les plateaux du Népal. Bhuwon Sthapit, actuellement scientifique chevronné à Bioversity International, a travaillé étroitement avec les fermiers pour établir les objectifs des programmes et décider quelles variétés choisir parmi les nombreux croisements produits.

Ces variétés ont été largement adoptées et, en 2004, une des trois variétés de riz choisies au moins était utilisée sur 60% des terres inclues dans l’étude de Sthapit, alors que les 40% restant étaient cultivés avec une variété traditionnelle. Une équipe internationale de chercheurs de Bangor et du Népal ont évalué la diversité génétique dans la zone avec des analyses d’ADN des trois variétés améliorées orientées clients (COB), une sélection aléatoire d’anciennes races et un groupe de contrôle composé de variétés modernes. Il a été déterminé que, aussi longtemps que les variétés COB seront utilisées, la diversité augmentera grâce à la présence d’allèles parentaux de rendement élevé qui étaient auparavant indisponibles dans cette région. Les anciennes races ont aussi été préservées, puisque leurs allèles ont été transférés aux variétés modernes.

L’article complet peut être lu à : http://www.bioversityinternational.org/news_and_events/news/news.html?tx_ttnews%5Btt_news%5D=796&tx_ttnews%5BbackPid%5D=250&tx_ttnews%5Byear%5D=null&tx_ttnews%5Bmonth%5D=null&tx_ttnews%5BpS%5D=null&tx_ttnews%5BpL%5D=null&tx_ttnews%5Barc%5D=null&cHash=0a32f0c29b


Mesurer l’impact économique des plantes GM

Comme de plus en plus de fermiers des pays en voie de développement utilisent des plantes génétiquement modifiées (GM), une évaluation attentive des bénéfices de ces pantes devient encore plus importante. Une étude détaillée de la politique alimentaire de l’Institut International de Politique Alimentaire examine la littérature d’économie appliquée en ce qui concerne l’impact des plantes GM sur l’agriculture non industrialisée et examine les méthodes de recherche utilisées dans l’évaluation de la manière dont ces plantes affectent les fermiers, les consommateurs, le secteur agricole en entier et le commerce international. Cette analyse offre un outil pour les chercheurs qui cherchent à produire une analyse objective pertinente des biotechnologies végétales émergentes qui pourra, à son tour, être utilisée par les législateurs nationaux des pays en voie de développement.

L’étude politique «Measuring the Economic Impacts of Transgenic Crops in Developing Agriculture During the First Decade: Approaches, Findings, and Future Directions» peut être lue sur : http://www.ifpri.org/pubs/fpreview/pv10.asp.


Étude PGE: contribution socio-économique et environnementale positive des plantes GM

Les découvertes d’une étude complète «Plantes GM : impact socio-économique et environnemental mondial, 1996-2007» de Graham Brookes et Peter Barfoot de PG Economics Ltd (Royaume Uni) révèle que «la biotechnologie a délivré des avantages économiques et environnementaux via une combinaison d’avancées techniques inhérentes et du rôle de la technologie dans la simplification et l’évolution de nombreuses pratiques agricoles efficaces du point de vue du coût et respectueuses de l’environnement ».

L’étude se concentre sur les effets économiques au niveau de la ferme, les effets sur la production, les impacts sur l’environnement résultant de changements dans l’utilisation des insecticides et des herbicides ainsi que sur leur contribution dans la réduction de l’émission des gaz à effets de serre (GHG).

Le rapport complet peut être téléchargé à : http://www.pgeconomics.co.uk/pdf/2009globalimpactstudy.pdf

Afrique

Stratégie pour atténuer la contamination du maïs africain

Les scientifiques de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) et du Département d’Agriculture des USA ont conçu une stratégie qui pourrait réduire de manière significative la contamination du maïs africain. Les aflatoxines sont parmi les plus puissants carcinogènes connus de l’homme. Ils sont produits par des espèces du champignon Aspergillus, généralement A. flavus, chez les arachides, le manioc, l’igname et le maïs. Chaque année les aflatoxines coûtent quelques 450 millions de dollars US à l’agriculture africaine, puisque les produits agricoles ayant des niveaux de contamination supérieurs au seuil sont rejetés sur le marché mondial.

La stratégie développée par l’IITA utilise des souches d’Aspergillus flavus dépourvues de toxines comme agents de contrôle biologique pour entrer en compétition avec les champignons qui produisent des aflatoxines et les exclure. «La manipulation de la composition des communautés de champignons, dans ce cas, remplacer les souches produisant beaucoup d’aflatoxines par leurs cousines qui ne produisent pas d’aflatoxines de sorte que les gros producteurs d’aflatoxines soient moins fréquents, est une approche viable pour réduire la contamination d’aflatoxines au sein de toutes les cultures dans une zone cible» a dit Ranajit Bandyopadhyay, un scientifique de l’IITA. Les essais en champs de la stratégie de bio contrôle sur plusieurs sites au Nigeria ont montré 50 à 99 pourcent de réduction de la contamination d’aflatoxines chez le maïs. Selon Bandyopadhyay, la stratégie peut aussi être utilisée pour réduire les niveaux d’aflatoxine chez d’autres cultures.

Plus d’informations sur : http://www.iita.org/cms/details/news_summary.aspx?a=95&z=81


Le Kenya commence les essais de maïs GM

L’Institut de Recherche Agricole du Kenya (KARI) mène des essais sur les variétés de maïs transgéniques résistantes aux insectes. Les variétés de maïs GM sont résistantes aux quatre espèces de mineuses de la tige et à la noctuelle (Helicoverpa armigera), des nuisibles qui sont responsables de la perte de quelques 400'000 tonnes de maïs chaque année au Kenya. Joel Mutisya, chercheur au KARI, a dit que le maïs sera libéré seulement après que le gouvernement ait fait une évaluation de sécurité. Les lignées seront aussi croisées avec des variétés de maïs localement adaptées pour améliorer sa robustesse et son adaptation aux conditions de culture kenyanes.

Plus d’informations sur : http://biotechkenya.com/site/crops/kari-adopts-bt-maize


Un nouveau projet d’amélioration de la pomme de terre débute au Kenya

Un projet de recherche collaborative a pour but d’augmenter le rendement des cultures de pommes de terre et les revenus des fermiers en établissant des systèmes pour produire des semences tubercules sans virus et démontrer les bénéfices des semences saines aux fermiers, a été lancé au Kenya par l’Institut de Recherches Agricoles du Kenya (KARI), l’Université des Sciences et des Technologies Masinde Muliro (MMUST), l’Université de Nairobi et l’Institut Écossais (UoN) de recherches sur les cultures (SCRI), Écosse (Royaume Uni). Le coordinateur du projet, le Dr. Hassan Were, de l’Université des Sciences et des Technologies Masinde Muliru, a dit que «ce projet va identifier les régions du pays qui sont adaptées à la production de semences tubercules, établir un système pour la production de semences tubercules sans virus, démontrer les avantages des graines saines aux fermiers sur des fermes sélectionnées et organiser des cours de formation pour améliorer la gestion des cultures».

Bien que la pomme de terre soit la deuxième culture par ordre d’importance au Kenya après le maïs avec une production annuelle totale de 1,2 millions de tonnes, les maladies virales sont un des principaux facteurs limitant la production parce qu’elles causent la dégénération des semences de pommes de terre avec le temps. Le rendement moyen de la pomme de terre au Kenya est de seulement 5-10 t/ha au lieu des 40t/ha environ obtenues dans des pays comme le Royaume Uni. Le Fond Monsanto a donné une bourse de 148'031 Livres Sterling au projet en tant que part de la responsabilité sociale de la compagnie pour soutenir les projets ayant pour but d’améliorer le niveau de vie des communautés fermières via une augmentation des rendements a dit Mr. Kinyua M'Mbijjewe, directeur des affaires de la compagnie Monsanto, qui a présenté le chèque à l’équipe du projet lors de son lancement à Nairobi.

Pour plus d’informations, contactez Daniel Otunge (d.otunge@cgiar.org) du centre africain de l’ISAAA ou le coordinateur du projet, le Dr. Hassan Were (werehkde@yahoo.com)


Une maladie du bananier met en danger le niveau de vie des fermiers d’Afrique sub-saharienne

Le niveau de vie de millions de cultivateurs de bananes dans la région des grands lacs africains fait face à une menace importante liée à la maladie de la flétrissure du Xanthomonas (BXW), selon une nouvelle étude publiée dans le journal Plant Disease. Le BXW, causé par la bactérie Xanthomonas campestris, a été enregistré pour la première fois en Éthiopie il y a 40 ans sur l’ensète, un cousin lointain de la banane. Il a été ensuite rapporté en Ouganda en 2001, puis dans des pays producteurs importants de bananes comme le Burundi, le Kenya, la Tanzanie et la République Démocratique du Congo.

Le pathogène se disperse et tue rapidement les plantes. Selon les scientifiques, l’impact du BXW est extrême puisqu’il cause la mort de la plante mère qui aurait, autrement, participé aux cycles de production de plantules. Les plants de bananes avec le BXW montrent une variété de symptômes, y compris le jaunissement et le flétrissement des feuilles, la maturation prématurée et inégale des fruits, un suintement jaune pâle des surfaces coupées, une pourriture puis la mort de la plante.

La modification génétique, option de faible coût et disponible en temps utile, est considérée comme un moyen de gérer cette maladie. Des chercheurs de l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) basé au Nigeria, en collaboration avec plusieurs institutions internationales de recherches, ont entrepris une recherche pour améliorer la résistance des variétés de bananes aux attaques de BXW. Ils ont identifiés des gènes potentiels de résistance au BXW. L’Académie Sinica de Taiwan a donné à l’IITA une licence sans droits pour utiliser le gène pflp de résistance du poivron afin de développer des bananiers résistants au BXW en Afrique sub-saharienne.

L’article publié par Plant Disease peut être téléchargé à http://dx.doi.org/10.1094/PDIS-93-5-0440


l’avenir de l’agriculture dépend des biotech, selon un scientifique ougandais

La biotechnologie, nouvelle technologie en Ouganda, a été touchée par de fausses croyances. Mais cela doit changer selon Andrew Kiggundu, directeur du centre de biotechnologie à Kawanda, Ouganda. Kiggundu croit que la biotechnologie représente l’avenir de l’agriculture. Dans un article publié par New Vision Uganda, Kiggundu a été cité comme ayant dit «L’utilisation de la biotechnologie facilite le processus de résolution des problèmes ce qui auraient demandé plusieurs années avant».

Les scientifiques du centre de biotech d’Ouganda développent des bananes avec un contenu nutritionnel amélioré. Ils développent aussi des variétés de plantes, comme la patate douce et le manioc, résistantes aux virus redoutés source de maladies. «Sans les biotechnologies, la lutte contre un éventail de virus ravageant les cultures dans le pays aurait été plus lente» dit Titus Alicai, chercheur au centre de biotechnologie.

Lisez l’article complet à http://allafrica.com/stories/200904290107.html


Les secteurs public et privé s’unissent pour revitaliser l’industrie africaine du cacao

Le comité de direction du programme Sustainable Tree Crops (STCP) s’est réuni à Abidjan, Côte d'Ivoire, pour évaluer les performances et discuter des questions auxquelles l’économie cacaotière d’Afrique de l’ouest et du centre est confrontée. Les représentants des institutions nationales et internationales sont encouragés à intensifier les partenariats concernant le secteur agricole pour la transformation des économies rurales en Afrique sub-saharienne.

Le STCP a été lancé en 2000 par les cultivateurs de cacao de la région avec le soutien de la fondation mondiale pour le cacao et l’agence US pour le développement international. Le programme est géré par l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA). Durant ces dix années d’existence, le STCP a introduit des innovations dans la production, la commercialisation et les institutions du secteur cacao qui ont pour but d’améliorer le bien être économique et social des fermiers cultivant des arbres. La formation du STCP a augmenté le rendement du cacao en moyenne de 15 à 40 pourcent dans la région.

Pour plus d’informations sur le STCP, contactez Cynthia Prah à c.prah@cgiar.org, voir l’article complet à http://www.cgiar.org/newsroom/releases/news.asp?idnews=884 ou http://www.iita.org/cms/details/news_details.aspx?articleid=2341&zoneid=81


Les consommateurs du Ghana se méfient encore des aliments GM selon une étude

Les attitudes publiques vis-à-vis de la biotechnologie et des produits alimentaires génétiquement modifiés (GM) restent mélangées au Ghana dit une étude détaillé menée par des chercheurs de l’institut de recherche sur les aliments et de l’université du Ghana. 50% environ des interviewés venant de différents groupes de consommateurs, y compris ceux des académies, des organisations non gouvernementales, de la communauté des affaires et du gouvernement ne sont pas en faveur des aliments GM.

Le groupe de Wilhemina Quaye, qui a réalisé l’étude, a expliqué que ceux qui y sont opposés voient que l’adoption de la technologie entraînera la perte des techniques traditionnelles de culture par les fermiers et qu’il y a un manque évident de confiance dans le système réglementaire gouvernemental. Quaye et ses collègues notent cependant que près de 80 pourcent de ceux interrogés sont très intéressés par les débats publics sur les questions liées aux OGM et qu’ils pensent que la biotechnologie a un potentiel important dans la résolution des problèmes de la production agricole.

Une des recommandations des chercheurs est d’augmenter la sensibilisation, de faire une campagne d’activités éducatives dans les écoles et de mener des débats publics avec une grande couverture médiatique pour favoriser une prise de décision informée.

Les détails du rapport et de l’étude, publiés dans African Journal of Biotechnology sont disponibles à http://www.academicjournals.org/AJB/PDF/pdf2009/4May/Wilhemina%20et%20al.pdf


Le projet KKM touche les fermiers nigérians

Les fermiers à faibles ressources du nord du Nigeria, mené par Hajiya Murja Abass de Musawa (Katsina State), demandent aux scientifiques du projet «Sudan Savannah task force» plus de graines de variétés améliorées du programme.

«Les fermiers aiment les graines que vous leur donnez à cause des bons résultats qu’ils ont obtenu l’année dernière. Les graines améliorées ont eu un rendement trois fois supérieur aux variétés locales» a-t-il dit.

Abass a fait cet appel durant un exercice de mobilisation des parties intéressées dans l’État de Katsina. Via l’initiative pilote, Kano-Katsina-Maradi, les fermiers bénéficient de la recherche agricole intégrée pour le développement de projets qui répondent aux contraintes agricoles des fermiers de la région comme le manque de variétés de graines améliorées, le déclin de la fertilité des sols et la faible commercialisation.

Pour lire l’article complet allez sur : http://www.iita.org/cms/details/news_feature_details.aspx?articleid=2408&zoneid=342


La FAO note l’exceptionnelle récolte de riz en Afrique

Ces dernières années, la production de riz en Afrique a continuellement augmenté. Selon les derniers chiffres du Rice Market Monitor publiés par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), à cause du temps favorable et des effets positifs de l’adoption des variétés de riz NERICA en Afrique.

«Nous ne pensons pas que ce soit juste une coïncidence que le Burkina Faso et le Mali aient eu des succès spectaculaires. Ils étaient les premiers pays à évaluer et à libérer les variétés NERICA de plaines développées récemment par le centre africain du riz (WARDA) en partenariat étroit avec les programmes nationaux» a dit Papa Abdoulaye Seck, directeur général du WARDA.

Grâce à ses succès dans la production de riz, le Nigeria a été capable de réduire ses importations de riz en 2005. La FAO a dit que l’Afrique de l’ouest n’est pas la seule région où le NERICA a des performances spectaculaires. Les variétés se sont répandues de la Guinée à l’Ouganda en Afrique de l’est où elles sont sur le chemin du succès fulgurant.

Pour plus d’informations sur ce sujet, allez sur http://www.warda.org/warda/newsrel-riceharvest-may07.asp


Discussion sur les implications des plantes GM pour les petits propriétaires africains

Des experts internationaux, des responsables politiques clés, les représentants des associations de fermiers et du secteur privé se sont rencontrés à Entebbe du 19 au 21 mai pour étudier les bénéfices potentiels et les défis liés à la production de plantes génétiquement modifiées (GM) en Afrique. La conférence «Delivering Agricultural Biotechnology to African Farmers: Linking Economic Research to Decision Making» a été organisée par l’institut international de recherches en politique alimentaire (IFPRI) en collaboration avec le Conseil National pour la Science et la Technologie d’Ouganda et la Fondation Scientifique pour le niveau de vie et le développement.

Les participants ont discuté la question de savoir comment faire des plantes GM une priorité dans le développement agricole des pays africains. Ils ont partagé les découvertes de la recherche sur les impacts des plantes GM sur les petits fermiers et des barrières pour avoir accès à et utiliser la technologie GM. Le Prof. Robert Paarlberg du Wellesley College et auteur de Starved for Science: How Biotechnology is Being Kept Out of Africa a dit lors du discours d’ouverture que, pour adopter les plantes GM, les gouvernements africains auront besoin de réglementations de biosécurité plus flexibles et d’un plus grand soutien des donneurs.

Toutes les informations concernant les présentations sont disponibles à http://africabiotech.wordpress.com/


L’Ouganda adopte les biotechnologies pour freiner les pertes de culture

Le gouvernement de l’Ouganda augmente son investissement dans les laboratoires de biotechnologie moderne ainsi que le développement des ressources humaines pour améliorer la productivité agricole, le ministre d’état de l’industrie animale et de la pêche, Bright Rwamirama, a dit durant l’allocution d’ouverture de la conférence «Delivering Agricultural Biotechnology to African Farmers: Linking Economic Research to Decision Making» à Entebbe, Ouganda. «Nous avons complètement équipé le centre national de biotechnologie agricole à l’institut national des laboratoires agricoles, Kawanda, à la demande du président ougandais, Yoweri Museveni en août 2003. Un autre laboratoire est en cours de construction à l’institut national de recherche sur les ressources végétales à Namulonge» a dit le ministre.

Actuellement, l’Ouganda réalise un essai confiné en champs de bananiers résistants à la cercosporiose (Mycosphaerella musicola), de cotons résistants aux herbicides et de cotons Bt. Les essais en champs confinés de maïs et de manioc résistants aux virus devraient commencer prochainement. Le ministre a prié les pays africains d’adopter la biotechnologie moderne comme un des moyens de remplir les engagements de réduire la faim et la pauvreté d’ici 2015 dans le cadre des Objectifs de Développement du Millénaire des Nations Unies (ODM). Il a dit que le potentiel de production alimentaire sur le continent est fortement gêné par les maladies, les nuisibles, la sécheresse et les autres défis de production qui pourraient être résolus par les variétés biotech.

Pour plus d’informations sur cet article et sur la biotechnologie en Ouganda, contactez Olive Nabukonde à onabukonde@yahoo.com

RECHERCHES

Le béta-carotène du riz doré est bien converti en vitamines A

Les résultats d’une étude réalisée par des chercheurs du Baylor College of Medicine de l’université de Tufts et du département U.S. de l’Agriculture ont montré que le béta-carotène du riz doré est bien converti en vitamine A chez les humains. Cinq adultes volontaires ont consommé de 65 à 98 g de riz doré contenant 1-1,5 mg de béta-carotène durant 36 jours. Les chercheurs ont ensuite mesuré le taux de rétinol, une forme de vitamine A, dans les échantillons de sang collectés par les volontaires. Ils ont trouvé que quatre unités de béta-carotène provenant du riz doré sont converties en une unité de vitamine A chez les humains (plus précisément, 3,8 ± 1,7 à 1 avec une fourchette de 1,9–6,4 à 1 par poids).

Le riz doré, qui contient les gènes psy de biosynthèse du béta-carotène de la jonquille et crt1 d’ Erwinia, contient 35 microgrammes de béta-carotène par gramme.

Lisez l’article publié dans American Journal of Clinical Nutrition à http://dx.doi.org/10.3945/ajcn.2008.27119


Des microbicides VIH venant de plantes transgéniques

Des scientifiques de l’université George de Londres ont réussi une avancée majeure en développant une protéine qui peut tuer le virus de la déficience immunitaire (VIH) de l’homme lorsqu’elle est utilisée comme microbicide. Plus encore, les chercheurs ont imaginé un moyen de produire la protéine dans les plantes en quantités suffisantes pour la rendre accessible aux personnes des pays en voie de développement. La recherche est publiée dans le numéro actuel du FASEB Journal.

Julian Ma et ses collègues ont combiné deux protéines microbicides connues, l’anticorps monoclonal b12 et la cyanovirin-N, en une seule molécule et montré que cette molécule a un potentiel anti-VIH plus grand que les composés pris individuellement. Les formes biologiquement actives de la molécule fusionnée sont produites par des plantes transgéniques.

Dans le communiqué de presse de l’éditeur en chef du FASEB Journal, Gerald Weissmann a dit «Cette étude n’est ni plus ni moins qu’une percée, non seulement elle amène un nouveau médicament pour lutter contre la dispersion du VIH mais elle nous montre aussi comment le produire à l’échelle nécessaire pour le mettre dans les mains de ceux qui en ont le plus besoin».

Le résumé de l’article est disponible sur http://dx.doi.org/10.1096/fj.09-131995

ANNONCES

Congrès riz africain 2010

Avec pour thème «Innovation and partnerships to realize Africa's rice potential», le congrès riz africain programmé du 22 au 26 mars 2010 à Bamako (Mali). Le congrès fera le bilan des progrès de la science et de la technologie chez le riz qui permettront d’améliorer la productivité du riz dans les champs des fermiers, tout en protégeant l’environnement et en faisant face au changement climatique. Le congrès va également favoriser la discussion sur les innovations institutionnelles et les investissements nécessaires pour améliorer la production du riz en Afrique sub-saharienne.

Pour plus d’informations, allez sur http://www.africaricecenter.org/africaricecongress2010/index.html


Vidéo de l’ISAAA «Connaissances, technologie & diminution de la pauvreté» disponible en 14 langues

La version abrégée de la vidéo du Service International pour l’Acquisition des Utilisations de la Biotechnologie Agricole (ISAAA) sur les «Connaissances, Technologie et diminution de la pauvreté» est maintenant disponible avec des sous-titres dans les langues suivantes : Arabe, Bahasa Indonésien, Bangla, Chinois, Français, Hindi, Malay, Portugais, Russe, Swahili, Tagalog, Thaï, Urdu et Vietnamien.

La vidéo présente les principales découvertes de l’État mondial des plantes Biotech/GM commercialisées en 2008 et répond à l’intérêt grandissant vis-à-vis des plantes biotech durant ces dernières années, y compris les avancées importantes en Afrique. Il discute en détail les trois questions que la société mondiale a posé concernant les plantes biotech.

Allez sur http://www.isaaa.org/Resources/videos/gs2008/abridged/ pour visionner la vidéo et ses traductions.


Conférence sur la biotechnologie végétale en Afrique

Avec pour thème «Agriculture: Africa's «Engine for Growth» - Plant Science and Biotechnology Hold the Key», une conférence sur la biotechnologie végétale en Afrique devrait se dérouler du 12 au 14 octobre 2009 à Rothamsted Research, Harpenden, Herts, Royaume Uni. La conférence est organisée par l’«Association of Applied Biologists». La conférence rassemblera des scientifiques d’Afrique, d’Europe et des USA pour étudier de quelle manière les avancées de la recherche en biologie végétale et les technologies en cours de développement pourront être utilisées pour qu’elles bénéficient à l’agriculture africaine. Les avancées récentes dans la recherche en biologie végétale et la vision actuelles des innovations nécessaires pour le développement de l’agriculture en Afrique ainsi que les articles des conférenciers invités seront présentés lors de la conférence.

Visitez le site Internet de la conférence http://www.aab.org.uk/contentok.php?id=83&basket=wwsshowconfdets pour plus d’informations.


Conférence internationale sur la sécurité alimentaire et le changement climatique dans les zones sèches

Une conférence internationale sur la sécurité alimentaire et le changement climatique dans les zones sèches organisée par le centre international pour la recherche agricole dans les zones sèches (ICARDA) et le ministère de l’Agriculture de Jordanie se déroulera à Amman, Jordanie, du 12 au 15 octobre 2009. Les thèmes de la conférence comprennent les impacts du changement climatique sur la disponibilité des ressources naturelles, les systèmes de production agricole et la dégradation environnementale dans les zones sèches, les stratégies d’atténuation, d’adaptation et de résilience des écosystèmes : gestion des ressources naturelles, amélioration des cultures, etc.. ainsi que les options politiques et institutionnelles pour s’assurer que l’environnement s’adaptera aux changements climatiques.

Plus d’informations sur http://www.icarda.org/Announcement/2009/IntlConfrnc_FoodSecurity/FoodSecurityAndClimateChangeInDryAreas_2009.htm ou contactez n.haddad@cgiar.org


Agbiosafeseed 2010

La Conférence Internationale en Agro-biotechnologie, Biosécurité et Systèmes semenciers dans les pays en voie de développement, AGBIOSAFESEED 2010 se déroulera du 8 au 12 mars 2010 à l’Imperial Resort Beach Hotel, Entebbe, Ouganda. La conférence espère réunir des responsables politiques, des chercheurs, des organisations de la société civiles et des partenaires du développement du monde entier, en particulier des pays en voie de développement et des économies de transition pour discuter des questions transversales en agro-biotechnologie, biosécurité et production biotech/traditionnelle des semences ainsi que des systèmes de distribution dans les pays en voie de développement.

La conférence est organisée par la Science Foundation for Livelihoods and Development (SCIFODE), l’organisation agricole nationale, le conseil ougandais pour la science et la technologie et l’association pour renforcer la recherche agricole en Afrique de l’est et du centre.

Plus d’informations sur http://www.scifode.org/ ou envoyez un email à scifode@scientist.com

Document Reminders

BAT: faites vous même une évaluation des ogm

Un nouvel outil d’évaluation de biosécurité (BAT) est disponible pour le public dans le cadre du programme pour évaluer les risques potentiels des organismes génétiquement modifiés (OGM). Le BAT est un outil en ligne pour aider les citoyens qui veulent étudier les données scientifiques fournies par les développeurs d’OGM concernant les risques potentiels et évaluer les risques liés aux OGM.

Plus d’informations sur le BAT à https://bat.genok.org/bat/home.html


l’EFSA a mis à jour son guide sur les ogm

Le groupe scientifique sur les organismes génétiquement modifiés (OGM) de l’autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a adopté une version provisoire modifiée de son guide sur l’évaluation des risques des plantes génétiquement modifiées ainsi que des aliments qui en dérivent. Le guide a été publié pour les commentaires du public l’année dernière. L’EFSA a reçu 357 commentaires de 19 parties intéressées.

Le guide mis à jour, ainsi que le rapport de la consultation publique, sont disponibles à http://www.efsa.europa.eu/EFSA/efsa_locale-1178620753812_1211902545663.htm?WT.mc_id=EFSAHL01